1/2 finale : ST / LR

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Le Stade Rochelais en demi-finale face à Toulouse : « La revanche, elle est surtout envers nous-mêmes »

Par Benjamin Deudon

Vainqueurs samedi de Toulon en barrage, Grégory Alldritt et coéquipiers retrouveront à Bordeaux, vendredi, leur bourreau de la dernière finale de Top 14. Avec une idée derrière la tête

De Toulouse à Toulouse, les douze derniers mois du Stade Rochelais resteront forcément marqués par sa rivalité avec les partenaires d’Antoine Dupont. Des Rouge et Noir qu’il n’a jamais battus en phase finale – contrairement à Toulon, après sa victoire à Mayol en barrage de Top 14 ce samedi (29-34) – depuis leur première confrontation, une demie au Matmut Atlantique de Bordeaux en 2019 (20-6), et qu’il retrouvera vendredi 21 juin, à 20 h 15, au même endroit et au même stade de la compétition.

Ce sera donc la même affiche qu’il y a cinq ans mais aussi qu’en 2021 en finales de Champions Cup et de championnat (17-22 puis 8-18). Qu’en 2022 et un barrage à Toulouse (33-28). Et qu’en 2023 et la si cruelle finale de Top 14 que les Maritimes croyaient tenir dans leurs grosses pognes en même temps que le Bouclier de Brennus. Une première qui leur a échappé le temps de quelques secondes. Celles qui ont permis, le 17 juin, il y a tout juste un an, à Romain Ntamack de traverser la moitié de la pelouse du Stade de France pour marquer au pied d’un virage jaune et noir mortifié (29-26).

Sans complexe

« C’est toujours un match particulier. Je le vois du bon côté parce qu’on fait une très belle performance à Toulon mais je pense qu’on est très, très loin de la copie parfaite. C’est encourageant, ça donne envie de repartir au travail et d’élever encore notre niveau. Ce sera là le challenge. Toulouse, il n’y a pas besoin d’en parler, tout le monde le sait, c’est l’équipe en forme de ce Top 14, souffle Grégory Alldritt. Son parcours en Champions Cup (vainqueur du Leinster en finale NDLR) lui a donné beaucoup de confiance. On va s’avancer avec nos armes, sûrs de nous et de notre stratégie. On se donnera à 100 %, on essaiera de sortir le match parfait. Et peut-être que ça nous portera chance de les jouer en demie cette fois-ci (rires). Mais on se fout un peu de qui sera en face. La revanche, elle est surtout envers nous parce que c’est nous qui avons failli. Et pour être champion, il faut passer par l’étape Toulouse, même si elle arrive un peu plus tôt. Ça promet encore un gros match. »

« Peut-être que ça nous portera chance de les jouer en demie cette fois-ci »

En Gironde, les supporters maritimes seront moins nombreux qu’à Saint-Denis, jauge du stade mais aussi saison du club à la caravelle obligent. Car de Toulouse à Toulouse, donc, de cette funeste finale à ces retrouvailles avec des Haut-Garonnais que (très) peu imaginent ne pas réaliser le doublé après leur succès en Champions Cup, les Rochelais ont très peu souvent, cette année, donné l’impression qu’ils pouvaient être encore en course à Bordeaux. Ils se dresseront pourtant à nouveau sur le chemin de l’équipe qui partage avec eux les quatre derniers titres européens.

« On en a sous le pied »

« On a de quoi être fier (du barrage, NDLR), mais ça devrait être notre minimum en soi de rendre une copie pareille, glisse Brice Dulin. On voit qu’on a la capacité de sortir ce match et pourtant, on n’a pas eu cette régularité tout au long de la saison. Ça prouve qu’on en a sous le pied mais l’étape de la semaine prochaine sera encore plus grande. Il va falloir absolument vite récupérer, profiter de ce bon moment puis vite se replonger dans ce qui nous attend parce qu’on a eu des largesses ce soir qui pourraient nous coûter trop cher. » Cela avait été le cas lors de la 25e journée, au Stadium de… Toulouse (31-31 contre un nouveau champion d’Europe remanié et euphorique).

Reste que ce match de gala et ce barrage à Toulon ont changé la donne en matière de confiance. Le club à la caravelle, qui ne s’était imposé qu’une fois à l’extérieur (à Pau) en saison régulière, a marqué 4 essais à chaque fois et cela ne peut être le fruit du hasard. Sauf qu’en demie, donc, le niveau de Mayol « sera un minimum contre Toulouse. Ce sera un match complètement différent car le meilleur joueur du monde joue à Toulouse, relève Ronan O’Gara sans citer Antoine Dupont. Dans certains matchs, il est injouable. On n’a jamais vu un joueur comme lui, surtout depuis trente ans. C’est un phénomène. »

L’instinct de survie rochelais aussi, dans un autre genre…

Six jours pour l’exploit

Alors que les Toulousains, directement qualifiés, sont de retour d’un stage au Portugal, les Rochelais n’ont que six jours entre le barrage et la demie. « On va s’adapter, note Brice Dulin. On savait qu’en passant on aurait très peu de repos, mais à ce moment de la saison, les entraînements ne sont pas très longs, plus focalisés sur l’intensité, la précision. On va jongler entre récupération et préparation pour arriver frais. On a déjà vécu cette situation, ce ne sera pas une excuse. »

Stade Toulousain-La Rochelle en demi-finale de Top 14 : "C’est une équipe qui aime les phases finales…" Grégory Alldritt méfiant avant de jouer Toulouse

https://www.ladepeche.fr/2024/06/16/stade-toulousain-la-rochelle-en-demi-finale-de-top-14-cest-une-equipe-qui-aime-les-phases-finales-gregory-alldritt-mefiant-avant-de-jouer-toulouse-12020059.php

Top 14. ''J’ai énormément de respect pour Toulouse, mais…'', O'Gara (La Rochelle) lance les hostilités !

https://www.lerugbynistere.fr/news/top-14-jai-enormement-de-respect-pour-toulouse-mais-ogara-la-rochelle-lance-les-hostilites-1606241047.php

Les deux équipes devraient y laisser des plumes, à nous de passer le cap des bonbons roses et après tout peut arriver.

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/stade-rochelais/demi-finales-du-top-14-la-question-que-tout-le-monde-se-pose-c-est-qui-peut-battre-le-stade-toulousain-20207995.php

Demi-finales du Top 14 : « La question que tout le monde se pose c’est qui peut battre le Stade Toulousain ? »

Par Benjamin Deudon

Ancien ouvreur du Stade Toulousain et entraîneur du Stade Rochelais, David Darricarrère, qui a affronté ces deux équipes avec Castres cette saison, estime que les chances maritimes sont minces. Mais qu’elles existent

Qu’avez-vous pensé du barrage remporté par La Rochelle à Toulon (29-34) ?

Très costaud. Franchement… (il souffle.) Un sentiment de puissance, notamment défensivement. Ils ont été très forts, Toulon ne s’attendait pas à une adversité pareille, notamment dans les rucks où ça a été terrible. Je les ai trouvés efficaces, opportunistes. Comme on les connaît, quoi. Ils m’ont paru très enthousiastes aussi. Par moments dans la saison, on a senti qu’ils étaient apathiques alors que là, ils étaient vraiment en mode phase finale.

Les Rochelais vous ont-ils surpris ?

On savait très bien qu’ils avaient un potentiel énorme, même s’ils n’ont pas pu l’exprimer pour différentes raisons : des méformes, en particulier de certains leaders, des passages à vide – ce qui est normal.

En barrage, La Rochelle a plus écarté le ballon que d’ordinaire, quand elle ne le jouait pas au pied. Cela vous convainc-t-il avant la demie ?

Elle l’a toujours un petit peu fait, quand même, la dépossession, énormément jouer chez l’adversaire et profiter à chaque fois de tous ces ballons-là pour mettre le feu sur le terrain.

Ne s’était-elle pas trop souvent enfermée dans de trop longues séquences, malgré tout ?

Il y a eu ça aussi, oui, mais aujourd’hui, on sent bien que les Rochelais ont « switché » sur ces matchs couperets. Cela se voit par rapport à certains joueurs d’expérience. Le premier qui me vient en tête, c’est Brice Dulin. Il est en forme phase finale, il recommence à bien gérer, au pied ou avec ses relances pertinentes. Des garçons comme lui ou comme d’autres, avec des jeunes comme Oscar Jegou ou le petit (Jules) Favre, font qu’il y a une bonne alchimie.

« Ça sera d’un autre niveau encore que ce qu’ils ont affronté contre Toulon. Ce sera complètement différent »

A-t-elle les armes pour battre ce Stade Toulousain ?

(Il souffle) La question que tout le monde se pose c’est « qui peut battre le Stade Toulousain ? ». Est-ce que La Rochelle en est capable ? Oui, bien sûr. Est-ce qu’elle le fera ? Ça, c’est autre chose. Aujourd’hui, elle en est capable même si ça sera très, très dur. Très, très dur… Ça sera d’un autre niveau encore que ce qu’ils ont affronté contre Toulon. On l’a fait en 2022 (victoire de Castres en demie à Nice, NDLR)… Maintenant, est-ce qu’ils auront encore de l’essence ?

D’autant que Toulouse ne sera pas stéréotypé comme le RCT et ira beaucoup moins au sol ?

Évidemment ! C’est le challenge à relever contre Toulouse, il y aura sans doute des rucks beaucoup plus rapides de la part des Toulousains, qui sont d’ailleurs capables de complètement perturber les Rochelais dans ces zones avec des garçons comme (Jack) Willis, (Julien) Marchand, (Peato) Mauvaka, capables de batailler et d’être efficaces dans les rucks.

Toulouse a-t-il des points faibles ?

C’est dur d’en trouver (rires). Un match reste un match, la moindre erreur se paiera cash. Celui qui en fera le moins gagnera. Mais les Toulousains ne vont pas se renier, avec leur pléiade d’excellents joueurs capables de faire la différence.

En 2022 le CO, directement qualifié, avait battu un Toulouse éreinté après son barrage face à La Rochelle. Cette semaine d’écart rend-elle la tâche encore plus ardue ?

Quand on voit la saison des Toulousains, le nombre de joueurs qu’ils ont utilisés, pas loin de 60 je crois, on se dit qu’ils seront ultra frais. Ugo (Mola) doit se gratter la tête pour composer son équipe à certains postes. Ils seront au rendez-vous physique. Après une semaine de stage, ils seront largement prêts.

« Ils seront amenés pendant encore de longues années à se rencontrer en phase finale »

Le caractère des Jaune et Noir vu à Mayol peut-il combler des manques ?

C’est sûr que gagner un match de barrage à l’extérieur, à Toulon qui était dans une très bonne dynamique, prouve qu’ils sont présents, qu’ils ont retrouvé de l’enthousiasme, de l’allant et de l’âpreté dans le combat. Mais les Toulousains seront favoris, avec en plus une semaine de plus pour tout peaufiner et régénérer tout le monde.

Vous avez joué à Toulouse et entraîné La Rochelle, que pensez-vous de cette nouvelle rivalité ?

C’est génial ! Quand j’entraînais La Rochelle (de 2007 à 2011, NDLR), on ne s’attendait pas du tout à ce qu’elle existe quelques années plus tard. Ça prouve l’expansion de ce Stade Rochelais qui est extraordinaire. Mais vu ces dernières années, ça ne m’étonne pas trop, le potentiel rochelais étant tellement énorme… Ce n’est pas usurpé de les voir aujourd’hui à ce niveau-là, avec tout le travail qui a été fait en amont. Cette rivalité est géniale, aussi, parce que ça change. Ils seront amenés pendant encore de longues années à se rencontrer en phase finale.

Vous avez un fils qui joue en Top 14 (Léon, à Clermont), et un autre qui entraîne à La Rochelle, en la personne de Rémi Talès, que vous avez entraîné en Charente-Maritime avec Romain Carmignani et Sébastien Boboul, eux aussi membres du staff de Ronan O’Gara…

(Rires.) Ça aussi, c’est génial ! On sentait déjà qu’ils étaient passionnés par ce sport, par ce jeu. Les retrouver aujourd’hui ensemble à La Rochelle, ce n’est pas étonnant non plus, puisqu’ils ont gardé de très grosses attaches dans ce club, qui aime retrouver beaucoup d’anciens joueurs.

Demi-finale Top 14 – "Il n’y a pas de complexe face à Toulouse", assure Grégory Alldritt (La Rochelle)

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Top 14 - La compo de La Rochelle pour la demi-finale face à Toulouse : pas de changement dans le XV, un retour sur le banc

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Vidéo. Demi-finale Top 14 - O'Gara, Alldritt, Dulin... Revivez la conférence de presse de La Rochelle avant le match face à Toulouse !

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sudouest.fr
Stade Toulousain - Stade Rochelais : les Maritimes ont laissé leur spleen derrière eux pour rallier la demi-finale
Benjamin Deudon
5–6 minutes

Longtemps, cette saison, le Stade Rochelais a traîné son spleen, des signes d’usure, parfois physique, souvent mentale. De quoi laisser craindre aux supporters du club à la caravelle une absence en phase finale. Celui-ci est bien présent et retrouvera une nouvelle fois Toulouse en demie, ce vendredi à Bordeaux, fort d’une attitude nouvelle.

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Longtemps, cette saison, le Stade Rochelais a traîné son spleen, des signes d’usure, parfois physique, souvent mentale. De quoi laisser craindre aux supporters du club à la caravelle une absence en phase finale. Celui-ci est bien présent et retrouvera une nouvelle fois Toulouse en demie, ce vendredi à Bordeaux, fort d’une attitude nouvelle.

« Il y a eu beaucoup de péripéties depuis le début de l’année. Il ne faut pas oublier qu’on sortait d’une longue saison, avec 10 jours de repos pour enchaîner sur celle-là. Ça commence à faire long… Moi, j’ai eu la chance d’avoir une coupure, on a eu des blessés, rappelle Grégory Alldritt. On a eu le groupe au complet, et encore, début avril pour la Coupe d’Europe. On manquait d’automatismes, on n’était pas en forme physiquement. Mais en avril et mai, on a bossé très dur physiquement, on a retrouvé quelques repères. Ensuite, depuis Pau, on a repris confiance. Un ballon que l’on aurait fait tomber il y a deux mois est une passe réussie en ce moment. Parfois, ça se joue à pas grand-chose. »
Ugo Mola cite Rémi Talès

Cela se joue aussi avec une relation saine, qui n’empêche pas les coups de tabac, au contraire. « On fait tout ensemble, on se soutient dans les périodes faibles. C’est pour cela que cette saison me plaît. En rugby comme dans la vie, ce n’est jamais parfait, avec uniquement des temps forts. On a vécu des périodes faibles cette saison mais personne n’a mal parlé dans le dos, car l’environnement et l’institution sont plus forts qu’un entraîneur ou qu’un joueur. J’espère que ça portera ses fruits demain soir, on jouera les uns pour les autres », prévient Ronan O’Gara.

   « Il y a eu un échange, nous aussi, on les a peut-être aussi bien secoués sur certains points »

Avant le barrage à Toulon, le patron du staff maritime avait ressenti le besoin d’élever la voix. Cela n’avait rien d’exceptionnel, à en croire le capitaine Alldritt : « Ronan et le staff nous ont bien secoués depuis quelques semaines, ça nous a fait du bien. Il y a eu un échange, nous aussi, on les a peut-être aussi bien secoués sur certains points. » Cela peut aussi expliquer le nouveau visage des Jaune et Noir sur le terrain, « ROG » répétant souvent que son management est basé sur l’échange et l’interactivité. D’ailleurs, son homologue Ugo Mola – entre deux évocations de Rémi Talès pour expliquer le nouveau visage jaune et noir – a pris soin, ce jeudi, de laisser entendre que des discussions avaient eu lieu en interne côté rochelais.
Le retour des initiatives

Quoi qu’il en soit, cela « a fait qu’on a pu bien travailler les dernières semaines et arriver à performer de nouveau. C’est sûr que la semaine dernière, Ronan a mis un petit coup pour vraiment faire comprendre qu’on entrait dans les phases finales mais vous savez, on a des joueurs qui sont particuliers, et c’est ce qui fait aussi notre force. Je pense à Uini (Atonio), Will (Skelton), « UJ » (Ulupano Seuteni)… des joueurs qui peuvent être décontractés toute la semaine et être des tueurs le week-end », souligne Alldritt.

Et de donner des clés supplémentaires quant à l’évolution stadiste : « On était devenu une équipe un petit peu terne, qui ne prenait pas forcément de plaisir, ça manquait de sourires sur le terrain. On est aussi repartis dans l’optique d’en prendre, on a des facteurs X qui sont juste fous, donc il faut aussi peut-être éviter de trop les mettre dans une boîte, et les laisser s’exprimer librement. Quand UJ ou Antoine prennent des initiatives, ce sont des joueurs différents. »

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Les avis extérieurs sur l’équipe le sont aussi, par rapport à cet hiver, même s’ils font toujours de Toulouse le grand favori. « Ça ne m’intéresse pas, même si je respecte les points de vue des autres. Se concentrer dessus, c’est une émotion perdue. Il y a une énorme carotte pour ce groupe, faire ce qui n’a jamais été fait (gagner le premier Bouclier de Brennus du club, NDLR). On est vivants. Let’s go (1) », conclut Ronan O’Gara.

(1) Allons-y.

sudouest.fr
Toulouse - Stade Rochelais : « On nous oppose souvent, mais franchement, ils s’en foutent »
Denys Kappès-Grangé
4–5 minutes

Publié le 21/06/2024 à 5h00.

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Ugo Mola, manager du Stade Toulousain, a assuré que ses joueurs ne prêtaient pas d’attention particulière à ces retrouvailles avec les Rochelais

Toulouse - La Rochelle. En dépit de la qualification de l’UBB, qui affrontera samedi le Stade Français, c’est l’affiche de ce week-end de demi-finales à Bordeaux. Le choc entre les deux équipes ayant remporté les quatre dernières Champions Cup. L’éniè...

Toulouse - La Rochelle. En dépit de la qualification de l’UBB, qui affrontera samedi le Stade Français, c’est l’affiche de ce week-end de demi-finales à Bordeaux. Le choc entre les deux équipes ayant remporté les quatre dernières Champions Cup. L’énième passe d’armes entre deux rivaux qui se sont affrontés à deux reprises en finale du Top 14 ces trois dernières saisons (2021, 2023). La revanche, enfin, de la dernière en date qui n’a basculé qu’à la faveur d’un improbable exploit réalisé par Romain Ntamack après 78 minutes de jeu.

Tous ces éléments participent à la formation d’un terreau incandescent. Un terreau sur lequel Ugo Mola s’est pourtant appliqué à verser un méticuleux filet d’eau froide… « La particularité de ce groupe, c’est que peu importe les rivalités, les confrontations, nos adversaires, ils sont dans le challenge permanent », a refroidi le manager toulousain en évoquant l’état d’esprit de son groupe : « Ils sont très centrés sur la production qu’ils veulent réaliser. […] On nous oppose souvent, mais franchement, ils s’en foutent. »
« On se connaît par cœur »

L’assertion est peut-être un brin exagérée. Mais par le ton de leurs réponses, ses joueurs ont en partie souscrit à son propos : « (Les Rochelais) sont toujours là. On n’avait pas trop de doute sur leur capacité à arriver prêts sur ces phases finales. S’ils ont eu des hauts et des bas, ils retrouvent leur jeu et leur collectif au meilleur moment. On se connaît par cœur, on s’attend à un match serré qui se jouera sur des détails encore une fois. » L’ouvreur parle en connaissance de cause…

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Ce pragmatisme ne signifie pas pour autant que les Toulousains, qui restent sur cinq victoires en phases finales face aux Rochelais, ne prennent pas la mesure du danger que représentent leurs adversaires. « À chaque fois qu’on joue La Rochelle, on sait que ce sera un gros combat. Les gros sont prévenus », glisse Antoine Dupont : « Lors de la dernière finale, on a été en difficulté. Si on ne rivalise pas sur le jeu du défi physique, on ne pourra pas jouer notre rugby. »
Ramos titulaire

Retour en 15. Après avoir vécu les phases finales de Champions Cup en tant que remplaçant de luxe, relégué sur le banc par les performances de Blair Kinghorn conjuguées au retour de Romain Ntamack à l’ouverture, Thomas Ramos retrouve sa place à l’arrière. Compétiteur invétéré, il avait reconnu que ça avait été « dur à encaisser ». Il a une nouvelle fois su renverser la situation. Une décision dont Lebel fait les frais.

https://top14.lnr.fr/actualite/stade-toulousain-stade-rochelais-coup-denvoi-des-demi-finales-du-top-14

leparisien.fr
Top 14 : en demi-finale, Toulouse retrouve La Rochelle, sa victime préférée
Par Jean-Gabriel Bontinck, envoyé spécial à Bordeaux (Gironde) Le 21 juin 2024 à 08h30
4–5 minutes

C’est le Stadico, le nouveau clasico du rugby. Depuis cinq ans, le Stade toulousain et le Stade rochelais ont pris l’habitude de se croiser pour les matchs décisifs de fin de saison, en Top 14 ou en Champions Cup. Ce vendredi (20h15), c’est en demi-finale du Championnat de France que Toulouse et La Rochelle vont ferrailler. Sur un terrain neutre, à mi-distance des deux places fortes du rugby français, au Matmut Atlantique de Bordeaux.

Un choc entre deux mastodontes emmené par les amis gersois Antoine Dupont côté toulousain et Grégory Alldritt côté rochelais, capitaines de leurs clubs respectifs et du XV de France à tour de rôle, lors de la Coupe du monde puis du Tournoi des Six Nations. Dans cette opposition dans un stade plein à craquer, les Toulousains partent favoris, auréolés de leur titre européen chipé aux Rochelais le mois dernier.
Toulouse favori, La Rochelle en regain de forme

« On a l’étiquette de favori, évidemment, avec 5 titres en 5 ans (Top 14 2019, 2021 et 2023, et Champions Cup 2021 et 2024), on ne peut pas le nier. Mais on ne baisse pas notre niveau de vigilance, prévient Ugo Mola, le manager toulousain. Ce sera notre 6e match de phase finale contre La Rochelle, on en a gagné 5, mais ça ne garantit pas de gagner le 6e. »

En phases finales pourtant, le Stade rochelais ne résiste pas en général à l’ogre toulousain. Une défaite en demi-finale du Top 14 en 2019, déjà à Bordeaux, puis deux autres défaites dans les finales des Championnats de France et d’Europe en 2021, et une dernière, cruelle, l’an dernier au Stade de France, quand Romain Ntamack a offert un 22e bouclier de Brennus aux Toulousains à l’ultime minute (29-26).

La Rochelle, en regain de forme en cette fin de saison, fait-il encore un complexe face à sa bête noire et rouge ? « Jusqu’en 2022, on avait un problème mental face à eux, reconnaît Ronan O’Gara, le manager irlandais des Maritimes. Mais depuis, non. On a enchaîné deux victoires, un nul, même s’il y a eu cette défaite en finale l’an dernier. Le but, c’est de faire mieux. On est dans une situation de faire ce qu’aucun Rochelais n’a jamais fait. » C’est-à-dire gagner enfin un bouclier de Brennus. Il faudra d’abord renverser la montagne toulousaine.
Pas de plan anti-Dupont

Pour cela, les Rochelais compteront sur leur pack redoutable, avec leurs colosses Uini Atonio ou Will Skelton. Et aussi sur un jeu un plus aéré, aperçu lors de leurs derniers matchs, avec l’ouvreur Antoine Hastoy à la baguette. Admiratif d’Antoine Dupont, Ronan O’Gara juge toutefois « inutile » d’avoir un plan spécifique contre le meilleur joueur du monde. Il compte sur son demi de mêlée Tawera Kerr-Barlow pour livrer un beau duel avec Dupont.

Côté toulousain, hormis leur poutre Emmanuel Meafou, blessé, et Anthony Jelonch, toujours convalescent après son opération du genou, l’effectif est au complet et frais, après deux semaines sans match. Les Rouge et Noir, premiers de la saison régulière, se sont qualifiés directement pour cette demi-finale quand La Rochelle a dû arracher sa place lors d’un barrage à Toulon, le week-end dernier. Un surcroît de fraîcheur pour Toulouse qui peut faire la différence. Si tant est que les partenaires d’Antoine Dupont, au-dessus de la mêlée cette saison, en aient besoin.
La composition des équipes

Toulouse. Ramos - Mallia, Chocobares, Ahki, Kinghorn - (o) R. Ntamack, (m) Dupont (cap.) - Willis, Roumat, Cros - Flament, Arnold - Aldegheri, Mauvaka, Baille.

Remplaçants : Marchand, Neti, Brennan, Faasalele, Graou, Lebel, Costes, Ainu’u.

La Rochelle. Dulin - Nowell, Seuteni, Favre, Leyds - (o) Hastoy, (m) Kerr-Barlow - Jegou, Alldritt (cap.), Cancoriet - Skelton, Picquette - Atonio, Latu, Wardi.

Remplaçants : Lespiaucq, Sclavi, Haddad, Tanga, Berjon, West, Danty, Colombe.

Merci Marchal pour les revues de presse et le partage des articles

Bon courage à ton équipe Thotor, je suis à fond derrière vous, j'aime votre rugby et je rêve d'une finale contre vous. Sans parler du résultat final, le vainqueur serait d'abord le rugby qu'on est nombreux à aimer !

Scalp a écrit:Bon courage à ton équipe Thotor, je suis à fond derrière vous, j'aime votre rugby et je rêve d'une finale contre vous. Sans parler du résultat final, le vainqueur serait d'abord le rugby qu'on est nombreux à aimer !

Merci !
Merde a vous aussi. J'ai également ma préférence pour une hypothétique finale..

Par contre même si je l'espère de mes voeux, j'ai un peu peur que quelque soient les équipes en finales on assiste à un match fermé.
L'enjeu tue souvent le jeu :/

A voir aussi dans quel état les finalistes arriveront pour la finale ... Ça peut rebattre les cartes ( des 4 côtés ).
Dans environ 35h on y verra plus clair.

Bon courage, je trouve que ce sont tjs les 24h avant le.match qui sont les plus dures a supporter, après je me laisse porter par le match.

Scalp a écrit:Bon courage à ton équipe Thotor, je suis à fond derrière vous, j'aime votre rugby et je rêve d'une finale contre vous. Sans parler du résultat final, le vainqueur serait d'abord le rugby qu'on est nombreux à aimer !

Moi peu m’importe , juste une gros partie de chiffardasse , 2/3 jaunes , 1 rouge partout, des blessés oh pas des graves hein, entorses , arcades , béquilles , qu’ils se mettent minables .

Tothor a écrit:

Scalp a écrit:Bon courage à ton équipe Thotor, je suis à fond derrière vous, j'aime votre rugby et je rêve d'une finale contre vous. Sans parler du résultat final, le vainqueur serait d'abord le rugby qu'on est nombreux à aimer !

Merci !
Merde a vous aussi. J'ai également ma préférence pour une hypothétique finale..  

Par contre même si je l'espère de mes voeux, j'ai un peu peur que quelque soient les équipes en finales on assiste à un match fermé.
L'enjeu tue souvent le jeu :/

A voir aussi dans quel état les finalistes arriveront pour la finale ... Ça peut rebattre les cartes ( des 4 côtés ).
Dans environ 35h on y verra plus clair.

Bon courage, je trouve que ce sont tjs les 24h avant le.match qui sont les plus dures a supporter, après je me laisse porter par le match.

C'est vrai, mais imagine deux secondes un SF/LR et là, ce sera plus que certain. Je suis persuadé que lors d'un match entre nos deux équipes, il y aura au moins des moments de pur rugby

densnewzealand a écrit:

Scalp a écrit:Bon courage à ton équipe Thotor, je suis à fond derrière vous, j'aime votre rugby et je rêve d'une finale contre vous. Sans parler du résultat final, le vainqueur serait d'abord le rugby qu'on est nombreux à aimer !

Moi peu m’importe , juste une gros partie de chiffardasse , 2/3 jaunes , 1 rouge partout, des blessés oh pas des graves hein, entorses , arcades , béquilles , qu’ils se mettent minables .

Ton esprit sportif t'honore.

Visiblement tu as fait ton choix entre:
"A combattre sans péril on vainc sans gloire."
Et
" qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse."

Bon match a toi.

https://www.lavoixdunord.fr/1475440/article/2024-06-21/demi-finale-du-top-14-toulouse-contre-la-rochelle-un-choc-des-titans-pour-une