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Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations 2023 - Angleterre - France : Les Bleus atomisent l'Angleterre à Twickenham !
https://www.rugbyrama.fr/2023/03/11/6-nations-2023-angleterre-france-les-bleus-atomisent-langleterre-a-twickenham-11055310.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Angleterre - France : Damian Penaud signe un doublé et les Bleus humilient l'Angleterre
https://www.rugbyrama.fr/2023/03/11/angleterre-france-damian-penaud-signe-un-double-et-les-bleus-humilient-langleterre-11055283.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Merci aux joueurs de nous avoir fait vibrer aujourd'hui, qu'ils soient toulousains, rochelais ou qu'importe..., cet après-midi c'était France/Angleterre
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Quel match! Comme souvent les valeurs sûrs du 5 devant Baille, marchand et Flament. Énorme troisième ligne. Un Dupont sobre qui anime, qui garde 2-3 ballons pourris, et qui fait peter 2 coups d’éclats. Une paire de centre royale ( dans un style différent des jeunes d’hier), deux ailiers pas trop servis mais qui ont fait de belles choses. Et Ramos qui pue le rugby. Oui, il rate un placage. Mais quel plaisir de voir un mec à avec cette vision du jeu!
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Roberto Miopalmo a écrit:Quel match! Comme souvent les valeurs sûrs du 5 devant Baille, marchand et Flament. Énorme troisième ligne. Un Dupont sobre qui anime, qui garde 2-3 ballons pourris, et qui fait peter 2 coups d’éclats. Une paire de centre royale ( dans un style différent des jeunes d’hier), deux ailiers pas trop servis mais qui ont fait de belles choses. Et Ramos qui pue le rugby. Oui, il rate un placage. Mais quel plaisir de voir un mec à avec cette vision du jeu!
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Toutes les nations du monde vont nous envier notre 10
Bordelais exilé ds le 31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Le dernier essai de Damian est un bijou. Un vrai travail d'orfèvre où tous ont joué dans le timing parfait entre prise de balle, course et libération du ballon
Ca fait plaisir de voir de vrais essais de 3/4, bien construits.
Les anglais étaient mauvais ne nous y trompons pas. Mais quel pied de les humilier comme ça chez eux
Que c'est bon
Merci aux toulousains (sauf NKT qui est nul), aux rochelais, aux types de St Pée sur Nivelle, aux futurs et actuels bordelais ... pour ce magnifique moment
Ca fait plaisir de voir de vrais essais de 3/4, bien construits.
Les anglais étaient mauvais ne nous y trompons pas. Mais quel pied de les humilier comme ça chez eux
Que c'est bon
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zizou46- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-notes-d-angleterre-france-irresistible-flament/1385332
Les notes d'Angleterre-France : irrésistible Flament
Démonstration tricolore à Twickenham où l'équipe de France a corrigé l'Angleterre (10-53). Avec 2 essais à son actif, Thibaud Flament a (encore) réalisé un grand match dans ce Tournoi en étant l'un des grands artisans du succès historique des Bleus à Londres.
R. Be., L.C., A. Ba. et A. Co.
la note moyenne - Angleterre -2,5
Il avait été titularisé à l'ouverture à la place d'Owen Farrell pour sa capacité à jouer et animer. Mais sous la pluie, Marcus SMITH (2) s'est noyé comme ses partenaires. Par éclairs il a montré sa capacité à attaquer la ligne, mais il a trop subi, comme quand il a été emporté dans son en-but pour le cinquième essai français (60e).
Sa ligne de trois-quarts a été transparente, le centre Ollie LAWRENCE (2) n'a jamais pu porter le ballon. Seul Freddie STEWARD (4) a surnagé, a montré son long jeu au pied, avancé ballon en main et inscrit le seul essai de son équipe (48e).
la note moyenne - France - 6,9
Les hommes de Fabien Galthié ont étrillé les Anglais au cours d'un match totalement maîtrisé où ils ont trouvé le chemin de l'en-but à 7 reprises contre une seule pour leurs adversaires.
Thomas Ramos 8
L'arrière des Bleus a été souverain dans les airs, à la retombée des ballons, et a largement contribué à la large victoire des Bleus grâce à son efficacité au pied (8/9) et ses relances tranchantes (5 défenseurs battus). Il est aussi au départ et à la conclusion du premier essai. C'est lui qui décale Ollivon en position de 10 avant de faire parler ses jambes en contre pour venir au soutien de Dumortier (2e). Sa percée de 50 m est aussi à l'origine du deuxième essai d'Ollivon (60e). Que peut-on lui reprocher ? Peut-être un léger manque de longueur au pied, parfois, et d'avoir été emporté sur l'essai de Steward (48e). Élu homme du match.
Damian Penaud 6
L'ailier clermontois a planté les deux derniers essais du match, tranquillement, en exploitant d'abord une passe magistrale au pied de Fickou pour prendre Dombrandt de vitesse (72e) et ensuite une offrande de Jaminet pour plonger en coin dans l'en-but (75e). Jusque-là, il n'avait pourtant quasiment jamais eu l'opportunité de se mettre en évidence, si ce n'est ici pour couvrir le fond du terrain et renvoyer les Anglais dans leur camp au pied (21e) ou là pour se muer en demi de mêlée et permettre au jeu de se poursuivre (68e). Mais comme toujours, il en faut peu au futur bordelais pour faire la différence.
Gaël Fickou 7
Encore un match précieux pour le centre des Bleus, en attaque comme en défense (11 plaquages, 0 raté). Tout ce qu'il entreprend est sans fioritures et parfaitement maîtrisé, ce qui donne une immense clarté au jeu de son équipe. Il a aussi été sollicité à deux reprises en fond de touche par Marchand, jetant encore plus d'incertitude dans la défense anglaise, et a offert une merveille de passe au pied pour Penaud (72e). À son passif, notons juste un jeu au pied rasant directement en ballon mort (16e) et une pénalité injustement concédée pour une reprise d'en-avant (70e).
Jonathan Danty 6
Quand il est là, les Bleus n'ont pas beaucoup de souci à se faire au milieu du terrain. Ses charges ont systématiquement mis les Anglais sur le reculoir et permis à ses partenaires de trouver des espaces autour de lui. En défense, son abattage dans les rucks est impressionnant mais reste à double tranchant. Il gratte trois ballons au sol (1ère, 10e, 53e) mais y concède aussi deux pénalités (8e, 33e), dont une coûte 3 points à son équipe (33e). Remplacé par MOEFANA (65e).
Ethan Dumortier 6
L'ailier lyonnais n'a pas eu l'occasion de toucher beaucoup de ballons, mais le premier, sur son aile gauche, lui a permis d'avaler 50 m, de fixer l'arrière Steward et de servir côté extérieur Ramos pour un essai imparable (2e). Sinon, il a effectué quelques bons dézonages sur des lancements de jeu, venant notamment se proposer à hauteur de Dupont. Auteur quand même de deux franchissements et de 46 m parcourus ballon en main.
Romain Ntamack 6
L'ouvreur n'a longtemps pas été au diapason de la performance collective. En cause : trois coups de pied rasants dans les 22 m anglais tous mal donnés, stratégiquement et techniquement. Le dernier a même permis aux Anglais de respirer un temps, en début de deuxième période. Il s'est un peu rattrapé en volleyant le par-dessus de Dupont vers Flament, pour l'essai du break définitif, puis avec une chistéra splendide sur l'essai de Penaud. Plus sollicité que d'habitude sur les sorties de camp, il a été efficace. Même chose en défense et en couverture. Remplacé par JAMINET (73e).
Antoine Dupont 7
En première période, il était étonnant de voir des Bleus aussi dominateurs malgré un Dupont aussi brouillon. Dans sa volonté de dynamiser, le capitaine, ciblé par la défense, a été souvent contré ou maladroit. Mais même quand c'est compliqué, il trouve des clés. Au pied cette fois, avec des actions qui ont pesé dans le déroulé du match : un 50 : 22, modèle d'adaptation tactique via son pied gauche, a débouché sur le premier essai de Flament. Puis une « louche » a permis au deuxième ligne de marquer à nouveau et aux Bleus de reprendre de l'air. Toujours aussi mordant en défense (7 plaquages à 100 %) et dans ses montées. Remplacé par LUCU (69e), il a pu souffler un peu, enfin.
Gregory Alldritt 8
Le staff l'avait annoncé sur le retour, après un début de Tournoi timide, et ça s'est vérifié. Quand il est à ce niveau physique, le Rochelais a peu d'équivalent dans le monde. Dans les cinq dernières minutes de la première période, il a presque tué le match tout seul : un contre-ruck qui vaut 3 points, un grattage dans les 22 m français, et une passe intelligente vers Ollivon pour l'essai du 27-3. Des stats qui en disent long : 71 mètres gagnés, 1 franchissement, 2 défenseurs battus, et 2 passes contact, 6 plaquages.
Charles Ollivon 8
Il y a des actions qui font tourner un match du bon côté, et cette prise d'intervalle d'Ollivon au départ de l'essai de Ramos (2e), avec changements d'angles et passe au contact d'une main pour Flament, en fait partie. Le Basque a poursuivi sur sa lancée, rappelant son sens du soutien offensif et de la finition avec un 11e essai en bleu, en relais d'Alldritt. Puis en signant un doublé curieux mais rageur en aplatissant par-dessus un ruck. Un peu de déchet en défense (3 plaquages réussis, 2 ratés), mais un grand match quand même. Remplacé par MACALOU (64e).
François Cros 7
Ce n'est pas le même que Jelonch, c'est moins brutal, plus « doux », mais c'est tout aussi précieux. D'une présence remarquable dans les soutiens, il a aussi réussi à avancer balle en main, en jouant sur les appuis, comme sur la touche qui a amené l'essai de Flament (26e). Et en défense, son timing et sa capacité à amener vite au sol (12 plaquages, 2 ratés) ont bien coupé les initiatives anglaises, sauf sur l'essai de Steward où il a été mis en retard par un déblayage au-delà du ballon.
Paul Willemse 5
Un match propre mais plutôt discret du Montpelliérain qui n'a par exemple pas eu un ballon à jouer en mains. En revanche, il s'est employé en défense avec un 8/9 aux plaquages, dont un précieux sur Marcus Smith qui pensait avoir trouvé l'intervalle aux 22 mètres (24e). À son débit un ballon perdu. Remplacé par TAOFIFENUA (50e), toujours aussi précieux dans les fins de match (6).
Thibaud Flament 9
Dans la lignée d'un Tournoi de très haut vol, le deuxième-ligne des Bleus a encore impressionné à Twickenham. Après son essai en Italie au début du Tournoi, il s'est carrément offert un doublé à Londres (26e, 57e), le premier en force près de la ligne, le second bien placé derrière une remise de Ntamack sur un jeu au pied. Et que dire de son énorme travail sur l'essai de Ramos (2e) où il avance sur plusieurs mètres au relais d'Ollivon et délivre une passe après contact pour Dumortier. Il dégage cette énorme activité sur 80 minutes qui donne l'impression qu'il est partout. Il termine avec 39 mètres gagnés, 2 franchissements, 4 défenseurs battus et un 9/9 aux plaquages. A son débit une pénalité concédée sur maul (19e).
Dorian Aldegheri 6
Pour son retour en Bleu deux ans après sa dernière sélection, le pilier droit toulousain a globalement rempli sa mission. Il a eu du mal à se régler à l'introduction en mêlée, ce qui a coûté deux bras cassés. Dans l'exercice, il est solide, notamment quand il emporte Ellis Genge sur la mêlée qui mène à l'essai d'Ollivon avant la mi-temps (40e). Un bras cassé à son passif pour une entrée précoce en mêlée (13e). Il est plus dans le dur en début de deuxième période où il est pénalisé au sol (45e). Rien à redire dans le jeu où il a été peu utilisé ballon en mains et a bien défendu (6/6 aux plaquages). Remplacé par FALATEA (50e, 5).
Julien Marchand 7
Comme son compère Cyril Baille, encore un match très solide de Julien Marchand. Dans des conditions humides, il perd deux ballons en touche mais il reste chirurgical sur ses autres lancers peu importe la distance. Il y a eu quelques difficultés en mêlée atténuées là aussi par ce gros effort sur celle qui mène à l'essai d'Ollivon. Dans le jeu, il gagne 13 mètres en 6 ballons avec son énergie et son activité habituelles. Moins en vue en défense avec un seul plaquage mais une présence notable dans les rucks défensifs. Remplacé par MAUVAKA (61e).
Cyril Baille 7
Il fait partie des joueurs de cette équipe de France réguliers au plus haut niveau, référence mondiale à son poste et son match le confirme une nouvelle fois. Offensivement, en plus du délicieux et traditionnel offload (25e), il avance sur chaque duel ou presque (14 mètres gagnés sur 10 ballons joués). En défense, il n'est jamais pris en défaut (5/5 aux plaquages) ni pénalisé. Remplacé par WARDI (61e).
Le banc l'entraîneur 5
Il y a des matches où il est plus facile d'entrer que d'autres et celui-là en fait évidemment partie. Au point que tous les remplaçants sont sortis du banc cette fois.
Entrés en premier, Sipili FALATEA et Romain TAOFIFENUA (50e) ont respectivement été pénalisés trois et deux fois, Yoram MOEFANA (65e) une. Ce dernier a également manqué deux plaquages.
Dans un match déjà plié, Peato MAUVAKA (61e), Maxime LUCU (69e) et Melvyn JAMINET (73e) ont eu droit à leurs premières minutes de Tournoi.
Sekou MACALOU (63e) et Reda WARDI (61e) ont été sérieux après leur entrée en jeu mais plutôt discrets dans l'ensemble. Comme l'ensemble des remplaçants finalement.
Les notes d'Angleterre-France : irrésistible Flament
Démonstration tricolore à Twickenham où l'équipe de France a corrigé l'Angleterre (10-53). Avec 2 essais à son actif, Thibaud Flament a (encore) réalisé un grand match dans ce Tournoi en étant l'un des grands artisans du succès historique des Bleus à Londres.
R. Be., L.C., A. Ba. et A. Co.
la note moyenne - Angleterre -2,5
Il avait été titularisé à l'ouverture à la place d'Owen Farrell pour sa capacité à jouer et animer. Mais sous la pluie, Marcus SMITH (2) s'est noyé comme ses partenaires. Par éclairs il a montré sa capacité à attaquer la ligne, mais il a trop subi, comme quand il a été emporté dans son en-but pour le cinquième essai français (60e).
Sa ligne de trois-quarts a été transparente, le centre Ollie LAWRENCE (2) n'a jamais pu porter le ballon. Seul Freddie STEWARD (4) a surnagé, a montré son long jeu au pied, avancé ballon en main et inscrit le seul essai de son équipe (48e).
la note moyenne - France - 6,9
Les hommes de Fabien Galthié ont étrillé les Anglais au cours d'un match totalement maîtrisé où ils ont trouvé le chemin de l'en-but à 7 reprises contre une seule pour leurs adversaires.
Thomas Ramos 8
L'arrière des Bleus a été souverain dans les airs, à la retombée des ballons, et a largement contribué à la large victoire des Bleus grâce à son efficacité au pied (8/9) et ses relances tranchantes (5 défenseurs battus). Il est aussi au départ et à la conclusion du premier essai. C'est lui qui décale Ollivon en position de 10 avant de faire parler ses jambes en contre pour venir au soutien de Dumortier (2e). Sa percée de 50 m est aussi à l'origine du deuxième essai d'Ollivon (60e). Que peut-on lui reprocher ? Peut-être un léger manque de longueur au pied, parfois, et d'avoir été emporté sur l'essai de Steward (48e). Élu homme du match.
Damian Penaud 6
L'ailier clermontois a planté les deux derniers essais du match, tranquillement, en exploitant d'abord une passe magistrale au pied de Fickou pour prendre Dombrandt de vitesse (72e) et ensuite une offrande de Jaminet pour plonger en coin dans l'en-but (75e). Jusque-là, il n'avait pourtant quasiment jamais eu l'opportunité de se mettre en évidence, si ce n'est ici pour couvrir le fond du terrain et renvoyer les Anglais dans leur camp au pied (21e) ou là pour se muer en demi de mêlée et permettre au jeu de se poursuivre (68e). Mais comme toujours, il en faut peu au futur bordelais pour faire la différence.
Gaël Fickou 7
Encore un match précieux pour le centre des Bleus, en attaque comme en défense (11 plaquages, 0 raté). Tout ce qu'il entreprend est sans fioritures et parfaitement maîtrisé, ce qui donne une immense clarté au jeu de son équipe. Il a aussi été sollicité à deux reprises en fond de touche par Marchand, jetant encore plus d'incertitude dans la défense anglaise, et a offert une merveille de passe au pied pour Penaud (72e). À son passif, notons juste un jeu au pied rasant directement en ballon mort (16e) et une pénalité injustement concédée pour une reprise d'en-avant (70e).
Jonathan Danty 6
Quand il est là, les Bleus n'ont pas beaucoup de souci à se faire au milieu du terrain. Ses charges ont systématiquement mis les Anglais sur le reculoir et permis à ses partenaires de trouver des espaces autour de lui. En défense, son abattage dans les rucks est impressionnant mais reste à double tranchant. Il gratte trois ballons au sol (1ère, 10e, 53e) mais y concède aussi deux pénalités (8e, 33e), dont une coûte 3 points à son équipe (33e). Remplacé par MOEFANA (65e).
Ethan Dumortier 6
L'ailier lyonnais n'a pas eu l'occasion de toucher beaucoup de ballons, mais le premier, sur son aile gauche, lui a permis d'avaler 50 m, de fixer l'arrière Steward et de servir côté extérieur Ramos pour un essai imparable (2e). Sinon, il a effectué quelques bons dézonages sur des lancements de jeu, venant notamment se proposer à hauteur de Dupont. Auteur quand même de deux franchissements et de 46 m parcourus ballon en main.
Romain Ntamack 6
L'ouvreur n'a longtemps pas été au diapason de la performance collective. En cause : trois coups de pied rasants dans les 22 m anglais tous mal donnés, stratégiquement et techniquement. Le dernier a même permis aux Anglais de respirer un temps, en début de deuxième période. Il s'est un peu rattrapé en volleyant le par-dessus de Dupont vers Flament, pour l'essai du break définitif, puis avec une chistéra splendide sur l'essai de Penaud. Plus sollicité que d'habitude sur les sorties de camp, il a été efficace. Même chose en défense et en couverture. Remplacé par JAMINET (73e).
Antoine Dupont 7
En première période, il était étonnant de voir des Bleus aussi dominateurs malgré un Dupont aussi brouillon. Dans sa volonté de dynamiser, le capitaine, ciblé par la défense, a été souvent contré ou maladroit. Mais même quand c'est compliqué, il trouve des clés. Au pied cette fois, avec des actions qui ont pesé dans le déroulé du match : un 50 : 22, modèle d'adaptation tactique via son pied gauche, a débouché sur le premier essai de Flament. Puis une « louche » a permis au deuxième ligne de marquer à nouveau et aux Bleus de reprendre de l'air. Toujours aussi mordant en défense (7 plaquages à 100 %) et dans ses montées. Remplacé par LUCU (69e), il a pu souffler un peu, enfin.
Gregory Alldritt 8
Le staff l'avait annoncé sur le retour, après un début de Tournoi timide, et ça s'est vérifié. Quand il est à ce niveau physique, le Rochelais a peu d'équivalent dans le monde. Dans les cinq dernières minutes de la première période, il a presque tué le match tout seul : un contre-ruck qui vaut 3 points, un grattage dans les 22 m français, et une passe intelligente vers Ollivon pour l'essai du 27-3. Des stats qui en disent long : 71 mètres gagnés, 1 franchissement, 2 défenseurs battus, et 2 passes contact, 6 plaquages.
Charles Ollivon 8
Il y a des actions qui font tourner un match du bon côté, et cette prise d'intervalle d'Ollivon au départ de l'essai de Ramos (2e), avec changements d'angles et passe au contact d'une main pour Flament, en fait partie. Le Basque a poursuivi sur sa lancée, rappelant son sens du soutien offensif et de la finition avec un 11e essai en bleu, en relais d'Alldritt. Puis en signant un doublé curieux mais rageur en aplatissant par-dessus un ruck. Un peu de déchet en défense (3 plaquages réussis, 2 ratés), mais un grand match quand même. Remplacé par MACALOU (64e).
François Cros 7
Ce n'est pas le même que Jelonch, c'est moins brutal, plus « doux », mais c'est tout aussi précieux. D'une présence remarquable dans les soutiens, il a aussi réussi à avancer balle en main, en jouant sur les appuis, comme sur la touche qui a amené l'essai de Flament (26e). Et en défense, son timing et sa capacité à amener vite au sol (12 plaquages, 2 ratés) ont bien coupé les initiatives anglaises, sauf sur l'essai de Steward où il a été mis en retard par un déblayage au-delà du ballon.
Paul Willemse 5
Un match propre mais plutôt discret du Montpelliérain qui n'a par exemple pas eu un ballon à jouer en mains. En revanche, il s'est employé en défense avec un 8/9 aux plaquages, dont un précieux sur Marcus Smith qui pensait avoir trouvé l'intervalle aux 22 mètres (24e). À son débit un ballon perdu. Remplacé par TAOFIFENUA (50e), toujours aussi précieux dans les fins de match (6).
Thibaud Flament 9
Dans la lignée d'un Tournoi de très haut vol, le deuxième-ligne des Bleus a encore impressionné à Twickenham. Après son essai en Italie au début du Tournoi, il s'est carrément offert un doublé à Londres (26e, 57e), le premier en force près de la ligne, le second bien placé derrière une remise de Ntamack sur un jeu au pied. Et que dire de son énorme travail sur l'essai de Ramos (2e) où il avance sur plusieurs mètres au relais d'Ollivon et délivre une passe après contact pour Dumortier. Il dégage cette énorme activité sur 80 minutes qui donne l'impression qu'il est partout. Il termine avec 39 mètres gagnés, 2 franchissements, 4 défenseurs battus et un 9/9 aux plaquages. A son débit une pénalité concédée sur maul (19e).
Dorian Aldegheri 6
Pour son retour en Bleu deux ans après sa dernière sélection, le pilier droit toulousain a globalement rempli sa mission. Il a eu du mal à se régler à l'introduction en mêlée, ce qui a coûté deux bras cassés. Dans l'exercice, il est solide, notamment quand il emporte Ellis Genge sur la mêlée qui mène à l'essai d'Ollivon avant la mi-temps (40e). Un bras cassé à son passif pour une entrée précoce en mêlée (13e). Il est plus dans le dur en début de deuxième période où il est pénalisé au sol (45e). Rien à redire dans le jeu où il a été peu utilisé ballon en mains et a bien défendu (6/6 aux plaquages). Remplacé par FALATEA (50e, 5).
Julien Marchand 7
Comme son compère Cyril Baille, encore un match très solide de Julien Marchand. Dans des conditions humides, il perd deux ballons en touche mais il reste chirurgical sur ses autres lancers peu importe la distance. Il y a eu quelques difficultés en mêlée atténuées là aussi par ce gros effort sur celle qui mène à l'essai d'Ollivon. Dans le jeu, il gagne 13 mètres en 6 ballons avec son énergie et son activité habituelles. Moins en vue en défense avec un seul plaquage mais une présence notable dans les rucks défensifs. Remplacé par MAUVAKA (61e).
Cyril Baille 7
Il fait partie des joueurs de cette équipe de France réguliers au plus haut niveau, référence mondiale à son poste et son match le confirme une nouvelle fois. Offensivement, en plus du délicieux et traditionnel offload (25e), il avance sur chaque duel ou presque (14 mètres gagnés sur 10 ballons joués). En défense, il n'est jamais pris en défaut (5/5 aux plaquages) ni pénalisé. Remplacé par WARDI (61e).
Le banc l'entraîneur 5
Il y a des matches où il est plus facile d'entrer que d'autres et celui-là en fait évidemment partie. Au point que tous les remplaçants sont sortis du banc cette fois.
Entrés en premier, Sipili FALATEA et Romain TAOFIFENUA (50e) ont respectivement été pénalisés trois et deux fois, Yoram MOEFANA (65e) une. Ce dernier a également manqué deux plaquages.
Dans un match déjà plié, Peato MAUVAKA (61e), Maxime LUCU (69e) et Melvyn JAMINET (73e) ont eu droit à leurs premières minutes de Tournoi.
Sekou MACALOU (63e) et Reda WARDI (61e) ont été sérieux après leur entrée en jeu mais plutôt discrets dans l'ensemble. Comme l'ensemble des remplaçants finalement.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
zizou46 a écrit:Le dernier essai de Damian est un bijou. Un vrai travail d'orfèvre où tous ont joué dans le timing parfait entre prise de balle, course et libération du ballon
Ca fait plaisir de voir de vrais essais de 3/4, bien construits.
Les anglais étaient mauvais ne nous y trompons pas. Mais quel pied de les humilier comme ça chez eux
Que c'est bon
Merci aux toulousains (sauf NKT qui est nul), aux rochelais, aux types de St Pée sur Nivelle, aux futurs et actuels bordelais ... pour ce magnifique moment
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/tournoi-des-six-nations-les-notes-d-angleterre-france-10-53-ramos-omnipresent-la-reponse-d-alldritt-14379740.php
Tournoi des Six-Nations. Les notes d’Angleterre – France (10 –53) : Ramos omniprésent, la réponse d’Alldritt
Par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial
Auteur d’un match de très haut niveau, l’arrière Thomas Ramos a incarné la justesse des Bleus autant que leur inspiration. En dedans depuis le début du Tournoi, Grégory Alldritt a lui livré un grand match
Thomas Ramos 9/10
Impeccable dans les duels aériens malgré des conditions difficiles, sûr dans son rôle de buteur, froid dans le registre de l’occupation et opportuniste quand il le fallait. En inscrivant le premier essai de la rencontre après seulement une minute et 43 secondes, mais aussi au moment de saisir les opportunités telle que la percée qu’il a prolongée au pied (60e) pour l’essai de Ollivon (10-39, 61e). Pour sa septième titularisation de suite, le Toulousain s’est une fois de plus montré plus qu’à la hauteur. Problème réglé au poste ?
Damian Penaud 8/10
À part un coup de pied de dégagement de près de 50 mètres en première période, on n’avait presque rien vu de lui. Et puis le meilleur marqueur en activité du XV de France a surgi. D’abord en récupérant une improbable diagonale au pied de Fickou : une munition qu’il a transformée en essai de 40 mètres (72e). Puis en se portant à la conclusion d’un mouvement d’école de la ligne tricolore (75e). On appelle ça « clinique », non ?
Gaël Fickou 8/10
Du haut de ses 77 sélections, le centre croyait peut-être avoir tout connu. Eh bien non : il manquait une victoire de 50 points à Twickenham. Dans la lignée de son Tournoi, il y a une nouvelle fois largement contribué. Il a parfois lâché des ballons trop rapidement au pied. Mais il a pesé. En attaque, comme en défense où ses 11 plaquages font de lui le meilleur défenseur derrière.
Jonathan Danty 8/10
« Il est chaud » avait déclaré Galthié. On confirme. De retour en sélection après une blessure au genou, le Rochelais a insufflé à la ligne arrière française l’impact qui lui faisait défaut depuis le début du Tournoi. Aussi bien en défense qu’en attaque. Ça a commencé par un plaquage offensif (9e), ça a continué avec un bon contest au sol synonyme de qualité (10e) et ça s’est poursuivi par une agressivité perpétuelle sur les zones de contact. Il a bien sûr eu cette pénalité concédée qui a permis l’ouverture du score anglaise (3-17, 33e), il peut -être aussi manqué un peu d’attention dans son replacement sur le premier essai anglais. Mais c’est bien peu payé par rapport à tout ce qu’il apporte. Témoin encore, ce ballon gratté (53e) alors que les Anglais se rebiffaient. Remplacé par Moefana (65e).
Ethan Dumortier 6/10
L’ailier lyonnais est encore à créditer d’un bon match. La manière dont il a négocié son deux contre un au bénéfice de Ramos en tout début de match est parfaite. Des initiatives et de la justesse. Il s’installe.
Romain Ntamack 7/10
L’éloge de la sobriété. Les Bleus ayant adapté leurs circuits de sorties de camp, l’ouvreur a eu plus de responsabilité sur le jeu au pied. Il les a plutôt bien assumées. Courageux en défense, juste dans sa gestuelle, il a livré une prestation très propre. On peut sans doute lui reprocher un ballon conservé au sol ou des légères scories dans l’occupation. Mais ça n’occulte pas sa capacité à être décisif à partir de presque rien : c’est ce qu’il a fait en expédiant Flament à l’essai d’une petite claquette. Remplacé par Jaminet (72e)
Antoine Dupont 8/10
« On sait qu’on est capable de… » Antoine Dupont n’avait pas fini sa phrase vendredi. Mais sa prestation a bien relayé sa détermination. Le numéro 9 aurait peut-être parfois pu jouer un peu plus « simple ». Et il y a aussi ce dégagement contré (36e). Mais la balance de son match reste cependant largement positive. De l’énergie, de l’enthousiasme et aussi ce parfait 50 : 22 – du pied gauche s’il vous plaît – à l’origine de l’essai de Flament (25e). Il a même signé un raid solitaire dont il a le secret à Twickenham. Comme un symbole… Remplacé par Lucu (69e).
Grégory Alldritt 8/10
Galthié avait promis une réponse de la part de son numéro 8 après un début de tournoi emprunté. Elle est tombée. Avec autorité. Le Rochelais a livré une première période de premier plan. Elle a débuté sur une percée rageuse, s’est poursuivie avec un contest au sol qui a offert la pénalité du (3-20), un précieux ballon gratté suite à un dégagement contré de Dupont (36e) et, enfin, un départ derrière une mêlée qui lui a permis d’envoyer Ollivon à l’essai (3-27, 40e). Le grand Grégory Alldritt est de retour.
Charles Ollivon 8/10
Serial scoreur. Le Basque, un des meilleurs marqueurs de l’ère Galthié, a ajouté deux essais à sa collection personnelle. Le premier en se tenant à l’intérieur d’un Grégory Alldritt qui avait jailli derrière une mêlée, le second en arrachant des bras de Marcus Smith un ballon au sol. Mais la qualité de sa prestation ne se résume pas à ces deux actions. Aussi inspiré qu’agressif, le flanker a livré un match de premier plan dans la lignée de ce qu’il produit depuis le début du Tournoi. Remplacé par Macalou (63e)
François Cros 8/10
Ses plaquages ne sont peut-être pas aussi spectaculaires que ceux de Jelonch. Mais quel abattage, quelle influence sur le jeu ! Le Toulousain retrouve le niveau qui avait fait de lui un titulaire incontournable durant le Grand Chelem 2022. Avec 13 plaquages, il a terminé avec le statut de meilleur défenseur tricolore. Mais il y a aussi ses interventions offensives très justes. Que du bon…
Paul Willemse 6/10
On ne l’a pas vu. Ça ne signifie pas qu’il n’a rien fait. Le Montpelliérain n’a pas eu beaucoup d’impact offensif dans cette rencontre. Mais il s’est attaché à défendre et à peser sur les zones de contact. Il n’a cependant toujours pas retrouvé l’envergure qu’il affichait en 2022. Remplacé par R. Taofifenua (50e).
Thibaud Flament 8/10
Ce match à Twickenham faisait en quelque sorte office de retour aux sources pour ce joueur qui a découvert le haut niveau à l’université de Loughborough. Le deuxième ligne en a profité pour montrer aux Anglais le joueur qu’il est devenu. Un service parfait pour Dumortier, après s’être porté à hauteur de Ollivon, a permis d’amorcer l’action d’essai de Ramos. Une course tranchante au près lui a permis d’inscrire le deuxième essai français (26e). Et son soutien permanent lui a permis de capter la claquette de Ntamack pour son deuxième essai (10-32, 59e).
Dorian Aldegheri 6/10
Les doutes sur la qualité de sa tenue en mêlée ont été entretenus par le coup-franc qu’il a concédé sur la première (13e) de cette rencontre. Mais ce serait oublié que le Toulousain a participé à celle qui a permis de propulser Ollivon à l’essai. Il a répondu au défi de Genge. Un match correct, avec six plaquages, sans grand impact offensif. Remplacé par Falatea (50e)
Julien Marchand 7/10
Solide. En mêlée comme dans le jeu courant. Et, surtout, de nouveau imposant dans les phases de rucks. Le Toulousain a contesté des ballons précieux au cours du premier acte, lors que le sort du match n’avait pas encore basculé. A son débit, une combinaison en touche mal négociée (43e). Mais c’est bien peu de choses. Remplacé par Mauvaka (62e)
Cyril Baille 7/10
Au rendez-vous. Le gaucher a été solide en mêlée et toujours aussi actif dans le jeu courant. Il a éprouvé la défense anglaise et su jouer en pivot lorsqu’il le fallait. Cyril Baille dans ce qu’il offre de plus sûr. Remplacé par Wardi (62e).
Tournoi des Six-Nations. Les notes d’Angleterre – France (10 –53) : Ramos omniprésent, la réponse d’Alldritt
Par Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial
Auteur d’un match de très haut niveau, l’arrière Thomas Ramos a incarné la justesse des Bleus autant que leur inspiration. En dedans depuis le début du Tournoi, Grégory Alldritt a lui livré un grand match
Thomas Ramos 9/10
Impeccable dans les duels aériens malgré des conditions difficiles, sûr dans son rôle de buteur, froid dans le registre de l’occupation et opportuniste quand il le fallait. En inscrivant le premier essai de la rencontre après seulement une minute et 43 secondes, mais aussi au moment de saisir les opportunités telle que la percée qu’il a prolongée au pied (60e) pour l’essai de Ollivon (10-39, 61e). Pour sa septième titularisation de suite, le Toulousain s’est une fois de plus montré plus qu’à la hauteur. Problème réglé au poste ?
Damian Penaud 8/10
À part un coup de pied de dégagement de près de 50 mètres en première période, on n’avait presque rien vu de lui. Et puis le meilleur marqueur en activité du XV de France a surgi. D’abord en récupérant une improbable diagonale au pied de Fickou : une munition qu’il a transformée en essai de 40 mètres (72e). Puis en se portant à la conclusion d’un mouvement d’école de la ligne tricolore (75e). On appelle ça « clinique », non ?
Gaël Fickou 8/10
Du haut de ses 77 sélections, le centre croyait peut-être avoir tout connu. Eh bien non : il manquait une victoire de 50 points à Twickenham. Dans la lignée de son Tournoi, il y a une nouvelle fois largement contribué. Il a parfois lâché des ballons trop rapidement au pied. Mais il a pesé. En attaque, comme en défense où ses 11 plaquages font de lui le meilleur défenseur derrière.
Jonathan Danty 8/10
« Il est chaud » avait déclaré Galthié. On confirme. De retour en sélection après une blessure au genou, le Rochelais a insufflé à la ligne arrière française l’impact qui lui faisait défaut depuis le début du Tournoi. Aussi bien en défense qu’en attaque. Ça a commencé par un plaquage offensif (9e), ça a continué avec un bon contest au sol synonyme de qualité (10e) et ça s’est poursuivi par une agressivité perpétuelle sur les zones de contact. Il a bien sûr eu cette pénalité concédée qui a permis l’ouverture du score anglaise (3-17, 33e), il peut -être aussi manqué un peu d’attention dans son replacement sur le premier essai anglais. Mais c’est bien peu payé par rapport à tout ce qu’il apporte. Témoin encore, ce ballon gratté (53e) alors que les Anglais se rebiffaient. Remplacé par Moefana (65e).
Ethan Dumortier 6/10
L’ailier lyonnais est encore à créditer d’un bon match. La manière dont il a négocié son deux contre un au bénéfice de Ramos en tout début de match est parfaite. Des initiatives et de la justesse. Il s’installe.
Romain Ntamack 7/10
L’éloge de la sobriété. Les Bleus ayant adapté leurs circuits de sorties de camp, l’ouvreur a eu plus de responsabilité sur le jeu au pied. Il les a plutôt bien assumées. Courageux en défense, juste dans sa gestuelle, il a livré une prestation très propre. On peut sans doute lui reprocher un ballon conservé au sol ou des légères scories dans l’occupation. Mais ça n’occulte pas sa capacité à être décisif à partir de presque rien : c’est ce qu’il a fait en expédiant Flament à l’essai d’une petite claquette. Remplacé par Jaminet (72e)
Antoine Dupont 8/10
« On sait qu’on est capable de… » Antoine Dupont n’avait pas fini sa phrase vendredi. Mais sa prestation a bien relayé sa détermination. Le numéro 9 aurait peut-être parfois pu jouer un peu plus « simple ». Et il y a aussi ce dégagement contré (36e). Mais la balance de son match reste cependant largement positive. De l’énergie, de l’enthousiasme et aussi ce parfait 50 : 22 – du pied gauche s’il vous plaît – à l’origine de l’essai de Flament (25e). Il a même signé un raid solitaire dont il a le secret à Twickenham. Comme un symbole… Remplacé par Lucu (69e).
Grégory Alldritt 8/10
Galthié avait promis une réponse de la part de son numéro 8 après un début de tournoi emprunté. Elle est tombée. Avec autorité. Le Rochelais a livré une première période de premier plan. Elle a débuté sur une percée rageuse, s’est poursuivie avec un contest au sol qui a offert la pénalité du (3-20), un précieux ballon gratté suite à un dégagement contré de Dupont (36e) et, enfin, un départ derrière une mêlée qui lui a permis d’envoyer Ollivon à l’essai (3-27, 40e). Le grand Grégory Alldritt est de retour.
Charles Ollivon 8/10
Serial scoreur. Le Basque, un des meilleurs marqueurs de l’ère Galthié, a ajouté deux essais à sa collection personnelle. Le premier en se tenant à l’intérieur d’un Grégory Alldritt qui avait jailli derrière une mêlée, le second en arrachant des bras de Marcus Smith un ballon au sol. Mais la qualité de sa prestation ne se résume pas à ces deux actions. Aussi inspiré qu’agressif, le flanker a livré un match de premier plan dans la lignée de ce qu’il produit depuis le début du Tournoi. Remplacé par Macalou (63e)
François Cros 8/10
Ses plaquages ne sont peut-être pas aussi spectaculaires que ceux de Jelonch. Mais quel abattage, quelle influence sur le jeu ! Le Toulousain retrouve le niveau qui avait fait de lui un titulaire incontournable durant le Grand Chelem 2022. Avec 13 plaquages, il a terminé avec le statut de meilleur défenseur tricolore. Mais il y a aussi ses interventions offensives très justes. Que du bon…
Paul Willemse 6/10
On ne l’a pas vu. Ça ne signifie pas qu’il n’a rien fait. Le Montpelliérain n’a pas eu beaucoup d’impact offensif dans cette rencontre. Mais il s’est attaché à défendre et à peser sur les zones de contact. Il n’a cependant toujours pas retrouvé l’envergure qu’il affichait en 2022. Remplacé par R. Taofifenua (50e).
Thibaud Flament 8/10
Ce match à Twickenham faisait en quelque sorte office de retour aux sources pour ce joueur qui a découvert le haut niveau à l’université de Loughborough. Le deuxième ligne en a profité pour montrer aux Anglais le joueur qu’il est devenu. Un service parfait pour Dumortier, après s’être porté à hauteur de Ollivon, a permis d’amorcer l’action d’essai de Ramos. Une course tranchante au près lui a permis d’inscrire le deuxième essai français (26e). Et son soutien permanent lui a permis de capter la claquette de Ntamack pour son deuxième essai (10-32, 59e).
Dorian Aldegheri 6/10
Les doutes sur la qualité de sa tenue en mêlée ont été entretenus par le coup-franc qu’il a concédé sur la première (13e) de cette rencontre. Mais ce serait oublié que le Toulousain a participé à celle qui a permis de propulser Ollivon à l’essai. Il a répondu au défi de Genge. Un match correct, avec six plaquages, sans grand impact offensif. Remplacé par Falatea (50e)
Julien Marchand 7/10
Solide. En mêlée comme dans le jeu courant. Et, surtout, de nouveau imposant dans les phases de rucks. Le Toulousain a contesté des ballons précieux au cours du premier acte, lors que le sort du match n’avait pas encore basculé. A son débit, une combinaison en touche mal négociée (43e). Mais c’est bien peu de choses. Remplacé par Mauvaka (62e)
Cyril Baille 7/10
Au rendez-vous. Le gaucher a été solide en mêlée et toujours aussi actif dans le jeu courant. Il a éprouvé la défense anglaise et su jouer en pivot lorsqu’il le fallait. Cyril Baille dans ce qu’il offre de plus sûr. Remplacé par Wardi (62e).
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
https://www.midi-olympique.fr/2023/03/11/6-nations-2023-angleterre-france-en-stats-trois-doubles-francais-les-anglais-vainqueurs-de-loccupation-11055194.php
6 Nations 2023. Angleterre - France en stats : trois doublés français, les Anglais vainqueurs de l'occupation
L'époustouflante victoire du XV de France en Angleterre a mis en lumière des statistiques impressionnantes. Trois Français ont notamment inscrit un doublé alors que le XV de la Rose a sombré en première période au niveau de l'indiscipline.
3 doublés français
Au milieu de cette folle victoire française à Twickenham, l'attaque française a rayonné comme jamais face à l'Angleterre. Avec sept essais inscrits, trois Bleus se sont offert un doublé. Thibaud Flament, Charles Ollivon et Damian Penaud ont concrétisé l'outrageuse domination française à Tiwickenham. Du jamais vu face au XV de la Rose.
93 mètres gagnés pour Alldritt
Le numéro 8 français a livré son meilleur match du Tournoi, comme beaucoup à Twickenham. Le colosse rochelais a disputé l'intégralité de la rencontre et s'est offert une prestation gargantuesque. Avec 93 mètres parcourus, Grégory Alldritt a terminé la rencontre avec le deuxième meilleur bilan français, derrière Thomas Ramos, élu joueur du match. Le Rochelais a également fait parler sa technique ballon en main en offrant une passe décisive à Charles Ollivon pour son premier essai de la partie. Un match XXL pour Alldritt.
4 mêlées perdues sur 9
Si les Français ont réussi la performance historique de passer cinquante points à l'Angleterre, tout n'a pas été parfait pour la bande à Dupont. Le XV de France aurait en effet pu alourdir sa domination si les Bleus avaient davantage sécurisé leurs mêlées. Les hommes de Fabien Galthié ont perdu cinq introductions sur neuf, une statistique à noter et qu'il faudra améliorer en vue de la dernière rencontre du Tournoi face au pays de Galles.
L'occupation et la possession... à l'avantage de l'Angleterre
Aussi surprenant que cela puisse paraître, le XV de la Rose a mené les débats en termes de possession (51%) et d'occupation (58%). Les Anglais ont déployé de longues séquences de jeu, notamment en début de deuxième période, et ont largement occupé le camp français. Mais les coéquipiers de Marcus Smith ont vite montré leurs limites offensives, avec des phases de jeu peu inspirées et facilement lisibles par la défense française, impériale à Twickenham.
10 points concédés : la meilleure performance défensive depuis un an
Car si les Bleus ont été chirurgicaux en attaque, ils sont également revenus à des standards élevés en défense. En ne concédant que dix points face au XV de la Rose, les hommes de Fabien Galthié ont réalisé leur meilleure performance défensive depuis un an, et une victoire 37-10 face à l'Italie. Après avoir toujours subi plus de vingt points depuis le début du Tournoi 2023, cette rencontre historique redonne le sourire à Shaun Edwards, l'entraîneur de la défense française.
8 pénalités contre l'Angleterre en première période
L'Angleterre a signé sa plus mauvaise première période du Tournoi en termes d'indiscipline. Avant la réception du XV de France, les hommes de Steve Borthwick étaient l'équipe la plus disciplinée du Tournoi, avec seulement sept pénalités sifflées contre eux. Face aux Bleus, les Anglais ont concédé neuf coups de sifflet ! Une statistique criante pour un XV de la Rose complètement fané.
72% de plaquages réussis pour l'Angleterre
Les Anglais ont failli dans les grandes largeurs face au XV de France. Le XV de la Rose n'a réussi que 72% de ses plaquages, contre 81% côté français. Preuve de cette déconvenue, Thomas Ramos a pu se faufiler entre les défenseurs anglais sans difficulté pour amener le deuxième essai de Charles Ollivon. Avec moins de trois plaquages réussis sur quatre, les hommes de Steve Borthwick ont donné le bâton pour se faire battre.
Clément Labonne
6 Nations 2023. Angleterre - France en stats : trois doublés français, les Anglais vainqueurs de l'occupation
L'époustouflante victoire du XV de France en Angleterre a mis en lumière des statistiques impressionnantes. Trois Français ont notamment inscrit un doublé alors que le XV de la Rose a sombré en première période au niveau de l'indiscipline.
3 doublés français
Au milieu de cette folle victoire française à Twickenham, l'attaque française a rayonné comme jamais face à l'Angleterre. Avec sept essais inscrits, trois Bleus se sont offert un doublé. Thibaud Flament, Charles Ollivon et Damian Penaud ont concrétisé l'outrageuse domination française à Tiwickenham. Du jamais vu face au XV de la Rose.
93 mètres gagnés pour Alldritt
Le numéro 8 français a livré son meilleur match du Tournoi, comme beaucoup à Twickenham. Le colosse rochelais a disputé l'intégralité de la rencontre et s'est offert une prestation gargantuesque. Avec 93 mètres parcourus, Grégory Alldritt a terminé la rencontre avec le deuxième meilleur bilan français, derrière Thomas Ramos, élu joueur du match. Le Rochelais a également fait parler sa technique ballon en main en offrant une passe décisive à Charles Ollivon pour son premier essai de la partie. Un match XXL pour Alldritt.
4 mêlées perdues sur 9
Si les Français ont réussi la performance historique de passer cinquante points à l'Angleterre, tout n'a pas été parfait pour la bande à Dupont. Le XV de France aurait en effet pu alourdir sa domination si les Bleus avaient davantage sécurisé leurs mêlées. Les hommes de Fabien Galthié ont perdu cinq introductions sur neuf, une statistique à noter et qu'il faudra améliorer en vue de la dernière rencontre du Tournoi face au pays de Galles.
L'occupation et la possession... à l'avantage de l'Angleterre
Aussi surprenant que cela puisse paraître, le XV de la Rose a mené les débats en termes de possession (51%) et d'occupation (58%). Les Anglais ont déployé de longues séquences de jeu, notamment en début de deuxième période, et ont largement occupé le camp français. Mais les coéquipiers de Marcus Smith ont vite montré leurs limites offensives, avec des phases de jeu peu inspirées et facilement lisibles par la défense française, impériale à Twickenham.
10 points concédés : la meilleure performance défensive depuis un an
Car si les Bleus ont été chirurgicaux en attaque, ils sont également revenus à des standards élevés en défense. En ne concédant que dix points face au XV de la Rose, les hommes de Fabien Galthié ont réalisé leur meilleure performance défensive depuis un an, et une victoire 37-10 face à l'Italie. Après avoir toujours subi plus de vingt points depuis le début du Tournoi 2023, cette rencontre historique redonne le sourire à Shaun Edwards, l'entraîneur de la défense française.
8 pénalités contre l'Angleterre en première période
L'Angleterre a signé sa plus mauvaise première période du Tournoi en termes d'indiscipline. Avant la réception du XV de France, les hommes de Steve Borthwick étaient l'équipe la plus disciplinée du Tournoi, avec seulement sept pénalités sifflées contre eux. Face aux Bleus, les Anglais ont concédé neuf coups de sifflet ! Une statistique criante pour un XV de la Rose complètement fané.
72% de plaquages réussis pour l'Angleterre
Les Anglais ont failli dans les grandes largeurs face au XV de France. Le XV de la Rose n'a réussi que 72% de ses plaquages, contre 81% côté français. Preuve de cette déconvenue, Thomas Ramos a pu se faufiler entre les défenseurs anglais sans difficulté pour amener le deuxième essai de Charles Ollivon. Avec moins de trois plaquages réussis sur quatre, les hommes de Steve Borthwick ont donné le bâton pour se faire battre.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
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6 Nations 2023 - Les Bleus ont marché sur le "temple"
Auteurs d'un match exceptionnel, les Français ont terrassé les Anglais (53-10) à Twickenham, là où ils ne s'étaient plus imposés dans le Tournoi des 6 Nations depuis 2005. Une folle victoire qui place cette génération dans la légende de la compétition.
Comment éteindre Twickenham en une période, deux temps et trois mouvements ? Illustration avec Antoine Dupont et ses partenaires. Il n’a suffi que d’une poignée de minutes pour faire taire le temple du rugby, lequel avait entonné son « Swing low sweet chariot » dès le coup d’envoi donné. Une première relance initiée par Thomas Ramos, qui concluait cette merveilleuse action de soixante mètres en coin (2e) après des relais de Charles Ollivon, Thibaud Flament et Ethan Dumortier. Le ton était offert. Et imaginez que c’était d’être fini…
Pendant une mi-temps entière, les Bleus ont servi une leçon à leurs meilleurs ennemis anglais. Cela faisait dix-huit ans que le XV de France n’avait plus gagné à Richmond dans le Tournoi des 6 Nations, alors voilà qui valait bien une démonstration pour toutes ces souffrances infligées. Un deuxième essai de Flament (26e), un troisième d’Ollivon (40e), deux pénalités de Ramos (7e et 36e) et un seul coup de pied de Marcus Smith (34e) pour répondre aux vagues adverses.
C’est ainsi qu’au moment de retourner aux vestiaires, les hommes de Fabien Galthié avaient déjà plié l’affaire pour ne se concentrer que sur un unique et ultime objectif : un quatrième essai, synonyme de bonus offensif, pour rappeler aux Irlandais que, si les Tricolores se sont inclinés il y a un mois à Dublin, il n’était pas non plus question de leur céder le titre avant la dernière seconde de ce Tournoi. Surtout, à la grâce d’une mi-temps qui restera à coup sûr comme l’un des chefs d’œuvre de cette génération dorée, il fallait aussi clamer haut et fort que ces Bleus, qu’on dit moins fringants depuis l’automne, demeurent taillés pour ramener enfin le trophée Webb-Ellis dans les armoires de Marcoussis dans moins de sept mois.
Une démonstration historique
Et devinez quoi ? Le suspense aura été de courte durée. Jusqu’à la 57e minute, pour une sublime inspiration au pied de Dupont, une parfaite claquette de Ntamack et le doublé d’un Flament omniprésent. Juste le temps pour les Anglais d’avoir une réaction d’orgueil en début de deuxième acte et d’inscrire un essai – bien maigre au vu du scénario de ce samedi de folie – par Steward (47e). Le reste ? Une domination française de tous les instants.
Rien ne pouvait fragiliser une équipe en totale lévitation. Ni la pluie qui s’est abattue sur Richmond, ni le vent, ni l’entrée du capitaine Owen Farrell relégué sur le banc. Aucun élément. Une preuve encore ? Cet essai plein de filouterie d’Ollivon (60e), lequel se souvenait qu’il n’y avait pas de hors-jeu dans l’en-but. Il fallait alors se pincer pour y croire. Oui, les deux écrans géants du stade affichaient ce score irréel de 41-10. Une humiliation quand on sait que le XV de France ne s’était jamais imposé de plus de huit points en Angleterre (11-3 en 1951)...
Puis, il y a des signes qui ne trompent pas. Quand Galthié de permet de sortir Dupont à la 69e minute, lui qui avait disputé l’intégralité des trois premières journées, c’est qu’il n’y a vraiment plus rien à craindre. Surtout quand Damian Penaud y va aussi de son doublé en trois minutes (72e et 75e) pour écraser un peu plus un XV de la Rose fané depuis longtemps (53-10). Ce samedi, dans le temple de ce sport, les rois étaient définitivement parés de bleu.
Jérémy Fadat
6 Nations 2023 - Les Bleus ont marché sur le "temple"
Auteurs d'un match exceptionnel, les Français ont terrassé les Anglais (53-10) à Twickenham, là où ils ne s'étaient plus imposés dans le Tournoi des 6 Nations depuis 2005. Une folle victoire qui place cette génération dans la légende de la compétition.
Comment éteindre Twickenham en une période, deux temps et trois mouvements ? Illustration avec Antoine Dupont et ses partenaires. Il n’a suffi que d’une poignée de minutes pour faire taire le temple du rugby, lequel avait entonné son « Swing low sweet chariot » dès le coup d’envoi donné. Une première relance initiée par Thomas Ramos, qui concluait cette merveilleuse action de soixante mètres en coin (2e) après des relais de Charles Ollivon, Thibaud Flament et Ethan Dumortier. Le ton était offert. Et imaginez que c’était d’être fini…
Pendant une mi-temps entière, les Bleus ont servi une leçon à leurs meilleurs ennemis anglais. Cela faisait dix-huit ans que le XV de France n’avait plus gagné à Richmond dans le Tournoi des 6 Nations, alors voilà qui valait bien une démonstration pour toutes ces souffrances infligées. Un deuxième essai de Flament (26e), un troisième d’Ollivon (40e), deux pénalités de Ramos (7e et 36e) et un seul coup de pied de Marcus Smith (34e) pour répondre aux vagues adverses.
C’est ainsi qu’au moment de retourner aux vestiaires, les hommes de Fabien Galthié avaient déjà plié l’affaire pour ne se concentrer que sur un unique et ultime objectif : un quatrième essai, synonyme de bonus offensif, pour rappeler aux Irlandais que, si les Tricolores se sont inclinés il y a un mois à Dublin, il n’était pas non plus question de leur céder le titre avant la dernière seconde de ce Tournoi. Surtout, à la grâce d’une mi-temps qui restera à coup sûr comme l’un des chefs d’œuvre de cette génération dorée, il fallait aussi clamer haut et fort que ces Bleus, qu’on dit moins fringants depuis l’automne, demeurent taillés pour ramener enfin le trophée Webb-Ellis dans les armoires de Marcoussis dans moins de sept mois.
Une démonstration historique
Et devinez quoi ? Le suspense aura été de courte durée. Jusqu’à la 57e minute, pour une sublime inspiration au pied de Dupont, une parfaite claquette de Ntamack et le doublé d’un Flament omniprésent. Juste le temps pour les Anglais d’avoir une réaction d’orgueil en début de deuxième acte et d’inscrire un essai – bien maigre au vu du scénario de ce samedi de folie – par Steward (47e). Le reste ? Une domination française de tous les instants.
Rien ne pouvait fragiliser une équipe en totale lévitation. Ni la pluie qui s’est abattue sur Richmond, ni le vent, ni l’entrée du capitaine Owen Farrell relégué sur le banc. Aucun élément. Une preuve encore ? Cet essai plein de filouterie d’Ollivon (60e), lequel se souvenait qu’il n’y avait pas de hors-jeu dans l’en-but. Il fallait alors se pincer pour y croire. Oui, les deux écrans géants du stade affichaient ce score irréel de 41-10. Une humiliation quand on sait que le XV de France ne s’était jamais imposé de plus de huit points en Angleterre (11-3 en 1951)...
Puis, il y a des signes qui ne trompent pas. Quand Galthié de permet de sortir Dupont à la 69e minute, lui qui avait disputé l’intégralité des trois premières journées, c’est qu’il n’y a vraiment plus rien à craindre. Surtout quand Damian Penaud y va aussi de son doublé en trois minutes (72e et 75e) pour écraser un peu plus un XV de la Rose fané depuis longtemps (53-10). Ce samedi, dans le temple de ce sport, les rois étaient définitivement parés de bleu.
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6 Nations 2023 - Angleterre - France - Les notes des Bleus : Ramos et Flament impressionnent, une troisième ligne en lévitation
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Les notes des Bleus lors de Angleterre - France : Thibaud Flament immense, tous grands
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations 2023. Angleterre - France : Steve Borthwick : "Nous avons joué d’une façon déplorable"
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
6 Nations 2023. Angleterre - France : Damian Penaud devient le meilleur marqueur français du Tournoi
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Tournoi des 6 Nations - L’antisèche d'Angleterre - France : un monde d’écart
https://www.eurosport.fr/rugby/6-nations/2023/tournoi-des-6-nations-lantiseche-d-angleterre-france-un-monde-decart_sto9505185/story.shtml
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Re: Tournoi des 6 Nations 2023
Six nations : face à l'Écosse, l'Irlande peut-elle tout perdre ?
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/6-nations/six-nations-face-a-l-ecosse-l-irlande-peut-elle-tout-perdre-20230311
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