Aménagement de Chaban-Delmas, stade de l'UBB

Fr@n a écrit:Du coup dans le Sud Ouest du jour on.decouvre que la nouvelle bodega implantée dans l'enceinte de Chaban est la remplaçante de celle des quais ( suite au reamenagement de cette dernière qui deviendra à 100% un UBB store). J'avoue que je regrette un peu que le club ne propose plus de lieu de convivialité ouvert en dehors des jours de match. Il y a bien quelques bars qui sont labellisés UBB mais rien ne remplace un espace ou la communauté des supporters auraient pu se développer

On découvre... euh, ça a été dit sur le forum il y a bien 2 semaines.

L'idéal serait que cette Bodéga soit "isolable" du reste de l'enceinte et ouverte tous les jours de matchs télévisés ... et plus si possible mais j'avoue ne pas trop rêver. Un jour peut-être.

patrick a écrit:L'idéal serait que cette Bodéga soit "isolable" du reste de l'enceinte et ouverte tous les jours de matchs télévisés ... et plus si possible mais j'avoue ne pas trop rêver. Un jour peut-être.

Si on regarde bien l'emplacement choisi, il n'est pas anodin. Il y a des passages dans l'enceinte.  Je pense qu'il est tout à fait faisable d'avoir une bodega où l'on puisse rentrer hors jours de match. Ce serait extrêmement étonnant que le club ait transformé le local des Chartrons en Store + billetterie en faisant une croix sur les recettes des jours normaux.

Mea Culpa. J'avoue être parti en vacances hors zone internet et ne pas avoir rattrapé les riches échanges du forum en mon.absence.

Plus beaucoup de place en tribune face et honneur les places seront chères à avoir pour celle-ci pour les non abonnés.

sudouest.fr
Bordeaux : les espaces sportifs extérieurs du parc Lescure vont recevoir une cure de jouvence en 2025
Yannick Delneste

Tennis, basket, piste d’athlétisme : les installations publiques voisines du stade Chaban vont être modernisées au terme d’une année de travaux


2015. Le maire Alain Juppé confie au tandem composé de Vinci et de l’architecte Pierre Ferret le soin de « moderniser » le parc Lescure en l’enrobant de commerces et de logements. Les installations sportives voisines du stade muteraient en un « jardin sportif ». Bronca des riverains, levée de boucliers des historiens : le projet est finalement abandonné, l’alternance de 2020 à la mairie de Bordeaux (propriétaire du site) affirmant le souci de sauvegarde en soutenant l’inscription au titre des Monuments historiques en 2022.
À côté du stade Chaban, les 18 200 m² du site en réaménagement en 2025.

C’est avec cette contrainte patrimoniale que les services sportif et technique de la Ville de Bordeaux ont planché à la réfection du plateau sportif extérieur, fréquenté au quotidien par des centaines de personnes en pratique de club, scolaire ou libre. « Il s’agissait de conforter les usages, préserver leur diversité tout en respectant un site classé », résume Mathieu Hazouard, adjoint au sport de Pierre Hurmic.
Mathieu Hazouard (adjoint aux sports), Olivier Gaucher (responsables des équipements sportifs) et Christophe Cornale (architecte à la direction des bâtiments) ce vendredi près des courts de tennis de Lescure.

Y.D.
Nouvelle piste d’athlétisme

Olivier Gaucher, responsable des équipements sportifs bordelais, insiste, lui, sur la concertation en amont avec les clubs et usagers : « les gens ne demandaient pas de nombreuses installations en plus mais une meilleure qualité », souligne-t-il. C’est ainsi que tous les revêtements des terrains seront revus, de la piste d’athlétisme de 400 m passant de l’enrobé au tartan jusqu’aux terrains de basket, de handball et aux frontons de pala et de frontball.
L’armature métallique de la couverture prochaine des trois courts de tennis.

Le plus délicat au regard du classement patrimonial du lieu a été de concevoir la couverture des trois terrains de tennis où évoluent les adhérents de l’Union Saint-Bruno. « Respecter les balustrades, piliers et haies basses, le cheminement d’accès aux courts, ainsi que les gradins du ‘‘central’’ », égrène Christophe Cornale, architecte à la direction des bâtiments d’une ville maître d’ouvrage. « La couverture se devait également d’être la plus légère possible. » D’où ces trois arches rappelant celles du stade tout proche aux poutres évidées au sein d’une structure métallique ponctuée de quadripodes « rappelant les chaises d’arbitres ».
Couverture photovoltaïque des courts

« Chaque réfection est prétexte à une étude en sobriété énergétique », ajoute, Laurent Guillemin adjoint de quartier et dévolu à la rénovation des bâtiments publics. La couverture des courts sera ainsi dotée de 1 600 m² de panneaux photovoltaïques. « La production équivaudra à 50 % de la consommation annuelle du site. » L’élu glisse qu’une réflexion est bien avancée sur la pose de panneaux souples sur les tribunes du stade Chaban.
Perspective depuis l’entrée du site côté Johnston.

Cure de jouvence et quelques nouveautés : un terrain de basket 3x3, un terrain de padel ainsi qu’une aire de fitness. Sous le gymnase Albert-Thomas et à la place d’un parking, trois couloirs de course et des agrès seront disposés. Sur la nouvelle piste d’athlé, les cars régie de Canal+ les soirs de match de l’UBB ne stationneront plus, déplacés vers une rue adjacente. Le pavillon réceptif Lescure ne bouge pas et sera disponible pendant ces travaux de 5,6 millions d’euros qui s’étaleront de février à décembre 2025. Reste pendant cette période à ventiler les activités de tous les sportifs fréquentant le lieu. « Ça ne sera pas facile mais ça devrait passer », assure-t-on en chœur.

Très heureux de retrouver nos joueurs vendredi soir contre le Leinster mais mauvaise surprise de voir que de nouveaux panneaux publicitaires électriques au pied de la tribune de face sont encore un peu plus hauts que les précédents
Nous les handicapés voyons donc encore un peu moins le terrain et donc le jeu. Il est quand même dommage du manque de respect envers nous. Pourquoi notre club UBB ne
s’engage t’il pas davantage pour l’handicap? Il serait le bienvenu qu’une action soit menée asap car les travaux annoncés pour Lescure dont l’aménagement du stade sont annoncés pour 2027!

sudouest.fr
Dans le Sud-Ouest, ces rugbymen (et ces passionnés de rugby) ont donné leur nom à un stade
Benoît Lasserre
12–16 minutes

On a pris l’habitude d’aller à Chaban, Jean-Dauger ou Armandie pour encourager son équipe de rugby. Mais pourquoi ces stades de la région s’appellent-ils ainsi ? La plupart doivent leur nom à un rugbyman célèbre

S’il est compréhensible pour les finances d’un club ou d’une collectivité, il faut avouer que le « naming » rend le trajet vers un stade aussi joyeux qu’un déplacement chez son agent d’assurances, si souriant soit-il, ou à sa mutuelle. Cette technique qui consiste à attribuer au stade le nom de son mécène a surtout pour conséquence de banaliser le lieu, qui pourrait aussi bien se situer à Bordeaux qu’à Strasbourg, à Pau qu’à Lille. Heureusement, dans le Sud-Ouest, on peut encore se réjouir d’aller à Chaban, Armandie ou Aguilera. On sait où on est. Surtout quand on chante « Ici, ici, c’est Chaban ! ». Essayez donc avec « Ici, ici, c’est Matmut ! »

Florilège de quelques noms de stades emblématiques de la région et de leur origine.
Stades Chaban-Delmas (Bordeaux) et André-Moga (Bègles)
Le stade Chaban-Delmas, à Bordeaux, devenu stade de rugby, antre de l’Union Bordeaux Bègles
Le stade Chaban-Delmas, à Bordeaux, devenu stade de rugby, antre de l’Union Bordeaux Bègles

DAVID Thierry/SO

Dans la capitale de la Nouvelle-Aquitaine, Jacques Chaban-Delmas est le nom d’un pont, d’un stade et d’une statue, dressée sur la place de l’hôtel de ville. Pas sûr que la jeune génération sache qu’il a d’abord été maire de Bordeaux pendant quarante-sept ans, président de l’Assemblée nationale, Premier ministre, candidat à la présidentielle de 1974 et, bien sûr, jeune général engagé dans la Résistance aux côtés de Charles de Gaulle. Sans oublier le sportif accompli, au tennis et au rugby.

L’ex-stade Lescure, inauguré en 1938, est le navire amiral du parc des sports homonyme, dont la paternité revient à un architecte dénommé Robert Hüe. Précision à l’attention des plus de 30 ans, celui-ci n’a aucun lien avec l’ex-numéro 1 du Parti communiste (de 1994 à 2003). Conçu par Jacques d’Welles, qui remplaça (et éclipsa) Raoul Jourde, ce stade a été rénové en 1986 avec la suppression de la piste cycliste, puis en 1998 pour le Mondial de football. Il est inscrit aux Monuments historiques en octobre 2022 et offre une capacité de 34 400 places.

Chaban est devenu en 2015 l’antre de l’Union Bordeaux Bègles (UBB). Ce stade permet au club de rugby de collectionner les titres de meilleure affluence de France

C’est en 2001 qu’Alain Juppé, maire de Bordeaux, propose de rebaptiser Lescure du nom de Jacques Chaban-Delmas, décédé en 2000. Sans s’y opposer, les élus de gauche rappelèrent que c’est pendant le mandat de Chaban que la municipalité (donc les Bordelais) dut rembourser le très profond « trou des Girondins », causé par la folie des grandeurs du président d’alors, Claude Bez.

Après la mise en service du Matmut Atlantique à Bordeaux-Lac, Chaban est devenu en 2015 l’antre de l’Union Bordeaux Bègles (UBB). Ce stade permet au club de rugby de collectionner les titres de meilleure affluence de France.
Jacques Chaban-Delmas et André Moga (lunettes) : une amitié forgée sur les stades
Jacques Chaban-Delmas et André Moga (lunettes) : une amitié forgée sur les stades

Photo archives « Sud Ouest »/DR
Le stade Musard à Bègles en 1988, avant qu’il soit baptisé en l’honneur d’André Moga
Le stade Musard à Bègles en 1988, avant qu’il soit baptisé en l’honneur d’André Moga

Photo archives Vincent Olivar

Le stade des Béglais, longtemps appelé Musard (le quartier où il se trouve) a été bâti au début des années 1920. Il a été rebaptisé stade André-Moga, du nom du président historique du CA Bègles (de 1958 à sa mort, en 1992), fidèle compagnon de Jacques Chaban-Delmas et père de l’architecte Michel Moga, auteur de la rénovation de Lescure en 1998 (avec Pascal Teisseire et Hugues Touton). D’une capacité de 7 000 places, dont 2 200 debout, il sert de centre d’entraînement ultramoderne aux joueurs de l’UBB depuis 2015.
Stade Marcel-Deflandre (La Rochelle)
Le stade Marcel-Deflandre est réputé en France pour son ambiance dans les tribunes
Le stade Marcel-Deflandre est réputé en France pour son ambiance dans les tribunes

Photo Xavier Léoty
Investi dans le monde sportif, Marcel Deflandre présida le Stade Rochelais en 1941 avant de s’engager dans la Résistance. Arrêté, il fut fusillé en Gironde en 1944
Investi dans le monde sportif, Marcel Deflandre présida le Stade Rochelais en 1941 avant de s’engager dans la Résistance. Arrêté, il fut fusillé en Gironde en 1944

Photo Stade Rochelais

Si le Stade Rochelais appartient désormais à l’élite du rugby français et européen, il le doit, certes, à l’actuel président, Vincent Merling, mais aussi à Marcel Deflandre, qui unifia deux clubs rivaux en un seul, dont il devint le président en 1941. Pour peu de temps, puisque ce directeur de la raffinerie du Midi, au port de La Pallice, s’engagea dans la Résistance et fut fusillé le 11 janvier 1944 au camp de Souge, en Gironde. Les témoins rapportent qu’il se rendit au poteau d’exécution en chantant « La Marseillaise ».

Trois ans après sa mort, le parc des sports de Port-Neuf, inauguré en septembre 1926, est rebaptisé stade Marcel-Deflandre. Grâce à des travaux d’agrandissement effectués à l’intersaison 2023, Marcel-Deflandre offre une capacité d’environ 16 700 places, rarement libres grâce à l’engouement des supporters du Stade Rochelais.
Stade Armandie (Agen)
La nouvelle tribune du stade Armandie
La nouvelle tribune du stade Armandie

Archives Thierry Breton/Sud Ouest
Alfred Armandie découvre en 1900 les règles du football-rugby via deux Anglais habitant Agen
Alfred Armandie découvre en 1900 les règles du football-rugby via deux Anglais habitant Agen

Reproduction « Sud Ouest »

Personne ne le cite, mais Armandie avait aussi un prénom, Alfred. Dentiste à Agen, ce sportif accompli (athlétisme, boxe, escrime, aviron) découvre en 1900 les règles du football-rugby via deux Anglais, un lecteur au lycée Palissy et un dentiste, comme lui, exerçant à Agen. Il transmettra ensuite sa passion de l’ovalie à ses copains et fonde un tout premier club de rugby, le Sporting Club Agenais. En 1908, ce club fusionne avec l’Union Sportive Agenaise pour donner naissance au Sporting Union Agen (SUA).

Engagé dans l’infanterie pendant la Première Guerre mondiale, Alfred Armandie est tué à 30 ans, le 25 septembre 1915 à Massiges, dans la Marne. Il donne son nom au stade agenais le 9 octobre 1921, à l’occasion d’un match entre le SU Agen et le BEC (Bordeaux Étudiants Club). Le site accueille alors 1 500 personnes réunies dans une tribune en bois de 65 mètres de long.

Les Agenais ne sont pas des ingrats. Deux des tribunes du stade portent le nom d’Albert Ferrasse et de Guy Basquet, figures du SUA qui domina le rugby hexagonal dans les années 1980, et de la Fédération française de rugby. Malgré des remontées sporadiques dans l’élite, le SU Agen reste depuis 2007 un pensionnaire régulier de Pro D2. Ce qui n’empêche pas la municipalité de lancer le projet d’un Stade Armandie tout nouveau tout beau en juin 2020. Un chantier de 26 millions d’euros qui porte sa capacité à près de 14 500 places, dont 4 000 debout.
Stades Jean-Dauger (Bayonne) et Aguilera (Biarritz)
La capacité du stade Jean-Dauger à Bayonne – ici la nouvelle tribune est – devrait être portée à près de 15 000 places à l’été 2025
La capacité du stade Jean-Dauger à Bayonne – ici la nouvelle tribune est – devrait être portée à près de 15 000 places à l’été 2025

Photo Bertrand Lapègue

Mélanger les deux frères ennemis de la Côte basque dans un même paragraphe, sacrilège ! Honneur au mieux classé des deux clubs, l’Aviron Bayonnais, maintenu en Top 14, difficile à terrasser chez lui, à Jean-Dauger. Ce n’est qu’en juin 2001 que le parc des sports de Saint-Léon prend le nom de cet immense joueur qui brilla d’abord au rugby à XIII à Roanne entre 1937 et 1941 avant de revenir entre Nive et Adour et au rugby à XV. Décédé en 1999 quelques semaines avant son 80e anniversaire, « Manech » Dauger affichait un gabarit inhabituel à l’époque pour un trois-quarts centre (1,87 m et 87 kilos). Une statue à son effigie trône à l’entrée du stade.

D’une jauge de 13 500 places après des rénovations à la fin des années 2000 puis en 2021, Jean-Dauger compte deux tribunes, Keolis et Europcar, qui, comme leur nom l’indique, ne sont pas des anciens joueurs de l’Aviron.
Jean Dauger. Cet immense joueur brilla d’abord au rubgy à XIII
Jean Dauger. Cet immense joueur brilla d’abord au rubgy à XIII

Photo « L’Auto »/Wikipedia
À Biarritz, le nom officiel du stade Léon-Larribau (ici photographié en 2018) n’est pas usité. Tout le monde dit « Aguilera », du nom du quartier
À Biarritz, le nom officiel du stade Léon-Larribau (ici photographié en 2018) n’est pas usité. Tout le monde dit « Aguilera », du nom du quartier

Photo Émilie Drouinaud
Léon Larribau. Cet ancien joueur du BO fut tué durant la guerre 14-18
Léon Larribau. Cet ancien joueur du BO fut tué durant la guerre 14-18

Reproduction « Sud Ouest »

À une poignée de kilomètres, Aguilera n’est pas non plus une vieille figure du Biarritz Olympique, mais le nom du parc des sports où il est situé. Le stade porte pourtant le patronyme de Léon Larribau, ancien joueur du BO tué au feu de la guerre

14-18, mais on ne parle jamais que d’Aguilera. Le plus célèbre des joueurs biarrots, Serge Blanco, est immortalisé grâce à une tribune de 4 500 places, soit le tiers de la capacité d’Aguilera (13 400). Les ex-dirigeants du club Louis-Vincent Gave et Jean-Baptiste Aldigé ont menacé de délocaliser le club à Lille, puis à San Sebastián, mais le club reste bel et bien à Aguilera. Et n’est pas près de fusionner avec l’Aviron !
Stades André-et-Guy-Boniface (Mont-de-Marsan) et Maurice-Boyau (Dax)
Record d’affluence atteint le 26 avril 2024 au stade Guy-et-André-Boniface de Mont-de-Marsan, avec plus de 12 000 spectateurs pour assister au derby contre Dax
Record d’affluence atteint le 26 avril 2024 au stade Guy-et-André-Boniface de Mont-de-Marsan, avec plus de 12 000 spectateurs pour assister au derby contre Dax

Nathalie Guironnet/Sud Ouest

Mélanger les deux frères ennemis du département des Landes est tout aussi hérétique. Inauguré le 12 septembre 1965, le stade de la préfecture des Landes porte d’abord le beau nom de Barbe-d’Or, comme celui du quartier où il se situe. Il prend le nom de Guy-Boniface après la mort accidentelle, le 1er janvier 1968, du génial trois-quarts centre international. Indissociables sur le terrain et dans la vie avant le drame, les frères Guy et André Boniface sont de nouveau réunis depuis le 12 janvier 2020, puisque l’enceinte du Stade Montois honore leurs deux noms. Et ce fut fait du vivant d’André, puisque celui-ci est décédé le 8 avril 2024 dans sa 90e année.

Rénové en 2017, puis agrandi en 2024, le stade rend également hommage à Benoît Dauga et à Christian Darrouy (deux tribunes portent leur nom) ainsi qu’à l’athlète Colette Besson (la piste d’athlétisme est baptisée en son honneur). Avec 12 212 spectateurs, le record d’affluence est atteint le 26 avril 2024. À l’occasion d’un match contre Dax, évidemment…
Les légendaires frères Boniface, Guy et André
Les légendaires frères Boniface, Guy et André

Reproduction « Sud Ouest »
Le stade Maurice-Boyau de Dax en 2018. Sa jauge actuelle est d’un peu plus de 7 400 places
Le stade Maurice-Boyau de Dax en 2018. Sa jauge actuelle est d’un peu plus de 7 400 places

Photo Isabelle Louvier
Maurice Boyau, international de rugby qui fut capitaine de l’équipe de France, est un as de l’aviation de la Première Guerre mondiale, disparu lors d’un combat aérien
Maurice Boyau, international de rugby qui fut capitaine de l’équipe de France, est un as de l’aviation de la Première Guerre mondiale, disparu lors d’un combat aérien

Photo reproduction « Sud Ouest »

Dax, où le stade, mis en service le 11 novembre 1958, porte le nom de Maurice Boyau, qui n’est sans doute pas le plus célèbre joueur du XV dacquois, mais qui s’est illustré comme pilote pendant la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle il fut abattu, le 16 septembre 1918.

Le stade de l’US Dax a fait l’objet de plusieurs programmes de rénovation, dont certains n’ont jamais vu le jour. Mais la remontée du club en Pro D2 pour la saison 2023-2024, après des années de purgatoire, incite la municipalité à mener des travaux de mise en conformité avec le règlement de la Ligue nationale de rugby. Sa jauge est d’un peu plus de 7 400 places.
Stade Francis-Rongiéras (Périgueux)
Le stade de Périgueux porte le nom de Francis Rongiéras, le capitaine du CAP, décédé en juin 1991 à l’âge de 33 ans
Le stade de Périgueux porte le nom de Francis Rongiéras, le capitaine du CAP, décédé en juin 1991 à l’âge de 33 ans

Photo Philippe Greiller
Francis Rongiéras, talentueux numéro 8, né à Agonac en 1958, est passé par le Bataillon de Joinville et la Section Paloise
Francis Rongiéras, talentueux numéro 8, né à Agonac en 1958, est passé par le Bataillon de Joinville et la Section Paloise

Photo archives « Sud Ouest »

Francis Rongiéras devrait avoir 66 ans. Mais, le 15 juin 1991, ce talentueux numéro 8, né à Agonac, passé par le bataillon de Joinville et la Section Paloise, succombe à 33 ans d’un arrêt cardiaque en plein match amical sur la pelouse du Club Athlétique Périgueux (CAP), où il était revenu deux ans plus tôt et dont il était devenu l’indiscutable capitaine.

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Le club vivait alors l’une des plus belles années de son histoire avec la remontée en groupe A, soit l’élite du rugby de l’époque. Il mettra du temps à se remettre du choc causé par cette disparition injuste et brutale. Le stade local, qui peut accueillir 6 500 spectateurs assis, porte désormais son nom. Il subit actuellement un sacré lifting, qui verra l’arrivée de deux bodegas sous les tribunes, d’un nouvel éclairage, de vestiaires agrandis et qui rapprochera les spectateurs de la pelouse.

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