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SALARY CAP - Plafond salarial
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SALARY CAP - Plafond salarial
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/rugby-la-baisse-du-salary-cap-questionnee-par-des-clubs-de-top-14-12619767.php
Rugby. La baisse du salary cap questionnée par des clubs de Top 14
Par Denys Kappès-Grangé.
Alors qu’il doit être ramené à 10 millions à l’horizon 2024-2025, des gros clubs demandent que le processus soit figé au seuil actuel
La feuille de route a été tracée de longue date. Posée à l’été 2020 par la Ligue, elle avait été entérinée par le vote des clubs de Top 14 et de Pro D2 en décembre 2020 lors de l’assemblée générale de la LNR. Alors que la barre du salary cap s’élevait à 11,3 millions d’euros avant le début de la crise liée à la pandémie de Covid, il a été progressivement ramené à la baisse. 11 M€ en 2021-2022, 10,7 M€ en 2022-2023, 10,4 M€ en 2023-2024 pour arriver à une limitation de la masse salariale des clubs à 10 M€ pour la saison 2024-2025.
Connu de tous, ce processus est pourtant aujourd’hui remis en cause par certains dirigeants des plus gros clubs de Top 14. Des hommes forts tels que Jacky Lorenzetti, président du Racing, ou encore Bernard Lemaître, son homologue à la tête du RC Toulon. Leurs justifications à une telle position ? S’ils estiment légitimes les efforts déployés jusqu’à présent, puisqu’ils ont notamment freiné la dangereuse course à l’armement tout en stimulant l’émergence des jeunes joueurs français, ils jugent qu’une fois ces objectifs atteints, les sécurités se transforment en entraves. Ils plaident donc pour que le salary cap soit maintenu à son seuil actuel.
Un credo qui s’explique par la situation de la majorité des clubs de Top 14 : dix d’entre eux exploitent entre 90 et 100 % de la masse salariale autorisée, un se situe à 82 % et les trois autres naviguent entre 70 et 80 %.
Le crédit « Bleu » relevé ?
Mais cette position est loin de faire l’unanimité. Pourtant ambitieux, les dirigeants du Stade Rochelais ne la partagent pas. Et ils ne sont pas les seuls. « On ne peut pas être tous d’accord un jour et ne plus l’être le lendemain, s’agace Bernard Pontneau, président de la Section Paloise. On a mis en place cette mesure pour être plus équitable sportivement et économiquement. C’est réussi. » Le recensement de sept champions différents au cours des dix dernières années offre effectivement un argument au partisan du maintien de la dynamique baissière du salary cap. « C’est acté et voté », insiste Alain Carré, président de Colomiers (Pro D2) et de l’Union des clubs professionnels de rugby.
Alors qu’ils en ont besoin pour espérer une quelconque révision sur ce dossier, les présidents des gros clubs auront probablement du mal à rallier à leur combat leurs homologues de Pro D2, peu concernés par cette problématique. Mais une piste pourrait être explorée pour contenter le plus grand nombre : la réévaluation du crédit de 200 000 euros par international français dont disposent les clubs. Une solution que Didier Lacroix, président du Stade Toulousain, verrait notamment d’un bon œil…
Rugby. La baisse du salary cap questionnée par des clubs de Top 14
Par Denys Kappès-Grangé.
Alors qu’il doit être ramené à 10 millions à l’horizon 2024-2025, des gros clubs demandent que le processus soit figé au seuil actuel
La feuille de route a été tracée de longue date. Posée à l’été 2020 par la Ligue, elle avait été entérinée par le vote des clubs de Top 14 et de Pro D2 en décembre 2020 lors de l’assemblée générale de la LNR. Alors que la barre du salary cap s’élevait à 11,3 millions d’euros avant le début de la crise liée à la pandémie de Covid, il a été progressivement ramené à la baisse. 11 M€ en 2021-2022, 10,7 M€ en 2022-2023, 10,4 M€ en 2023-2024 pour arriver à une limitation de la masse salariale des clubs à 10 M€ pour la saison 2024-2025.
Connu de tous, ce processus est pourtant aujourd’hui remis en cause par certains dirigeants des plus gros clubs de Top 14. Des hommes forts tels que Jacky Lorenzetti, président du Racing, ou encore Bernard Lemaître, son homologue à la tête du RC Toulon. Leurs justifications à une telle position ? S’ils estiment légitimes les efforts déployés jusqu’à présent, puisqu’ils ont notamment freiné la dangereuse course à l’armement tout en stimulant l’émergence des jeunes joueurs français, ils jugent qu’une fois ces objectifs atteints, les sécurités se transforment en entraves. Ils plaident donc pour que le salary cap soit maintenu à son seuil actuel.
Un credo qui s’explique par la situation de la majorité des clubs de Top 14 : dix d’entre eux exploitent entre 90 et 100 % de la masse salariale autorisée, un se situe à 82 % et les trois autres naviguent entre 70 et 80 %.
Le crédit « Bleu » relevé ?
Mais cette position est loin de faire l’unanimité. Pourtant ambitieux, les dirigeants du Stade Rochelais ne la partagent pas. Et ils ne sont pas les seuls. « On ne peut pas être tous d’accord un jour et ne plus l’être le lendemain, s’agace Bernard Pontneau, président de la Section Paloise. On a mis en place cette mesure pour être plus équitable sportivement et économiquement. C’est réussi. » Le recensement de sept champions différents au cours des dix dernières années offre effectivement un argument au partisan du maintien de la dynamique baissière du salary cap. « C’est acté et voté », insiste Alain Carré, président de Colomiers (Pro D2) et de l’Union des clubs professionnels de rugby.
Alors qu’ils en ont besoin pour espérer une quelconque révision sur ce dossier, les présidents des gros clubs auront probablement du mal à rallier à leur combat leurs homologues de Pro D2, peu concernés par cette problématique. Mais une piste pourrait être explorée pour contenter le plus grand nombre : la réévaluation du crédit de 200 000 euros par international français dont disposent les clubs. Une solution que Didier Lacroix, président du Stade Toulousain, verrait notamment d’un bon œil…
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/La-baisse-constante-du-salary-cap-dans-le-top-14-fait-debat/1360168
La baisse constante du salary cap dans le Top 14 fait débat
Actée il y a deux ans, la baisse du salary cap - plafond de la masse salariale d'un club -, jusqu'aux 10 millions d'euros à l'horizon 2024, suscite des crispations, notamment dans la gestion des effectifs et leur construction pour la saison suivante. Les arbitrages sont de plus en plus compliqués pour ceux qui flirtent avec la limite.
R. Bergogne (avec M. R., Y. S. et G. Du.)
Si la décision de baisser progressivement le salary cap dans les clubs pouvait se justifier par le désir d'enrayer la course aux budgets inflationnistes, sa mise en place a suscité quelques tensions. Bilan.
Saine gestion et équité sportive
La baisse du salary cap (plafond salarial) a été votée à l'été 2020. À l'unanimité des présidents moins Bernard Lemaître, celui de Toulon. De 11,3 millions d'euros en 2020-2021, le plafond est amené graduellement aux 10 millions pour la saison 2024-2025.
Impossible d'occulter dans cette décision le contexte anxiogène de la crise Covid, alors que la saison 2019-2020 n'était pas allée à son terme et que de longs mois de huis clos à venir mettaient en péril la santé financière des clubs.
Laurent Marti, le président de l'UBB, ajoute à ce contexte exceptionnel une tendance de fond vers cette baisse du salary cap, évoquant une « déconnexion économique : on avait plus de charges que de produits (d'exploitation), ce qui peut mener à ce qui se passe actuellement en Angleterre (1) ».
La piste du fair-play financier, qui supposerait que les dépenses n'excèdent pas les recettes, dans un Top 14 où de nombreux présidents-actionnaires-mécènes bouchent encore les trous, avait été écartée bien avant la pandémie.
Un salary cap en baisse
11,3 M€ en 2020-2021.
11 M€ en 2021-2022.
10,7 M€ en 2022-2023.
10,4 M€ en 2023-2024.
10 M€ en 2024-2025.
La régulation des dépenses s'est donc centrée sur les masses salariales, en renforçant ce salary cap mis en place en 2010 par la Ligue nationale (LNR), à hauteur de 8,1 M€ à l'époque, sous la présidence de Pierre-Yves Revol.
« Il n'y a plus ces deux ou trois équipes qui trustaient le Championnat, assure ce dernier, président de Castres. Aujourd'hui, il y a une grosse concurrence entre de nombreux clubs qui ont pu se structurer financièrement. »
Consultés, (presque tous) les présidents et managers de Top 14 ne remettent pas en cause le salary cap. C'est surtout sa baisse qui pose problème.
La crainte d'effectifs de plus en plus restreints
Après le match contre Pau fin septembre (4e j., 43-17), le coach de Montpellier, Philippe Saint-André, évoquait les rotations dans son équipe, avec un message à faire passer : « On a un Top 14 de plus en plus intense, beaucoup de blessés et moins de joueurs avec la baisse du salary cap. » Sept arrivées, dix départs, cinq prêts... « On a huit joueurs en moins dans notre effectif, calcule « PSA ». Si ça continue, on aura de plus en plus d'impasses, ce qui n'est pas une bonne chose pour le spectacle du Top 14 ni pour Canal +. »
Cette saison, le salary cap est à 10,7 M€, contre 11 M€ il y a un an. Les 300 000 euros d'écart en vigueur chaque saison jusqu'en 2024-2025 poussent certains clubs à réduire leurs effectifs professionnels. « On a perdu deux contrats pro. On suit la tendance », confirme le président du LOU Yann Roubert, partisan, lui, de la baisse du salary cap.
Des chiffres dévoilés par la LNR la semaine dernière disent pourtant le contraire. La moyenne de contrat pro par club est à 37,6 fin août 2022, contre 35,8 un an plus tôt. Étonnant quand la grande majorité des clubs a enregistré plus de départs que d'arrivées à l'intersaison. Pas vraiment si on se fie à un autre chiffre de la Ligue et la signature de 53 premiers contrats professionnels cette saison, contre 48 la saison dernière. Comprendre : les recrues en moins sont compensées en partie par des signatures internes.
« À 10 millions de salary cap, j'ai peur qu'on fasse comme les clubs anglais (contraints cette saison par un salary cap à... 5 M de livres) avec 25-26 bons joueurs bien payés et des gamins du centre de formation », ajoute Saint-André. « Cela permet de lancer des joueurs formés au club, répond Pierre-Yves Revol. Qu'on le veuille ou non, avec les Jiff (2), cela aide l'équipe de France... »
Baisse du salaire... médian
10 des 14 clubs sont quasiment au taquet du salary cap, le nombre de contrats pro est en hausse, donc la baisse des salaires est mathématique. Mais « il n'y a pas d'inquiétude dans l'ensemble, selon Mathieu Giudicelli, directeur général de Provale, le syndicat des joueurs. On se fie plutôt à l'évolution du salaire moyen qui est en constante progression depuis dix ans. » Il est estimé, en brut, à 23 000 euros environ aujourd'hui.
Selon plusieurs témoignages de dirigeants, c'est le salaire médian qui baisse. « Nos bons joueurs, on continue à bien les payer. Chez nous, ce sont les petits salaires qui trinquent, explique Philippe Saint-André. Le troisième choix dans votre hiérarchie, à 10 000 euros par mois, on va lui proposer 5 000 pour prolonger. Ça crée des tensions et s'il part, vous faites monter un Espoir ou un joueur de Pro D2 qui entre dans votre grille... »
Réduire les « petits » salaires et miser gros sur quelques joueurs ? Harmoniser les salaires quitte à laisser partir certains joueurs ? Les arbitrages sont compliqués, surtout après une forme d'âge d'or salarial auquel les joueurs s'étaient (trop ?) vite habitués.
« On fait en sorte de garder une certaine justice entre joueurs d'une même génération qui ont la même compétence rugbystique, expliquait Laurent Travers, le manager du Racing 92, dans notre podcast Crunch. « Donc l'an dernier, on doit laisser partir Tanga et Colombe vis-à-vis des Diallo, Kolingar, etc. ajoutait son président Jacky Lorenzetti. Et parce qu'on ne pouvait pas s'aligner avec La Rochelle. Sinon on cassait cette justice salariale. »
Il y a les clubs qui râlent, ceux qui s'adaptent et ceux qui voient cette baisse comme une opportunité. Demandez au président de Bayonne Philippe Tayeb : « On a un plan pour une masse salariale à 10 millions en 2025 (contre 7,8 M€ aujourd'hui), et on sera alors au salary cap. Tout en développant nos infrastructures, on aura donc les atouts pour faire revenir au Pays basque des joueurs qu'on ne peut pas faire venir aujourd'hui. »
Le danger de financements extérieurs
Bernard Lemaître, le président du RCT, promet « des discussions » au comité directeur de la Ligue, dont il fait partie. Arrêter la baisse ? Certains de ses homologues sont pour. « 10,7 millions, ça pourrait être le bon compromis », affirme le président de l'UBB Laurent Marti, favorable à la baisse il y a deux ans. Depuis, les recettes jour de match sont reparties de plus belle et les droits télé augmentent.
Pour la Ligue, encore soutenue par la majorité des clubs, dont ceux de Pro D2, il n'est pas question de revenir sur cette baisse. « J'ai mis les mains dans le cambouis pendant deux ans pour régulariser mes salaires et il faudrait revenir en arrière parce que d'autres commencent à s'étrangler ? », s'interroge un dirigeant. « Les indicateurs économiques sont plutôt favorables mais des clubs sont encore fragilisés par la crise sanitaire », ajoute le directeur général de la LNR Emmanuel Eschalier.
Les grosses écuries évoquent la fin des stars internationales grassement payées et donc un Championnat moins « bankable ». « Il ne me semble pas que les clubs français soient en difficulté vis-à-vis de la concurrence extérieure, répond Eschalier. Le salary cap n'empêche pas d'avoir des titulaires à part entière de sélections étrangères dans notre Championnat ni l'ensemble des internationaux français. »
Le vieux serpent de mer du « marquee player » - joueur dont le salaire ne compterait pas dans le salary cap - est très majoritairement repoussé par les dirigeants que nous avons consultés.
Une autre suggestion recueille un partage des voix plus équitable, celle de sortir du salary cap la masse salariale des Espoirs, qui est par exemple de 700 000 euros au Racing 92. « On limite cette enveloppe entre 800 000 et 1 million d'euros, propose Philippe Saint-André. Ce qui incite le club à former, l'aide à rester dans les clous des Jiff, tout en ayant un salary cap des pros décent. »
« Il faudrait que les joueurs formés au club soient exclus totalement ou partiellement du salary cap, soit sur le premier contrat pro, soit sur une durée limitée », nous a glissé un autre manager. « Si on sort les contrats Espoirs du salary cap, il va encore y avoir des combines », en sourit un autre, sur un sujet où la suspicion a toujours régné.
Et ce n'est pas la baisse du salary cap qui va l'atténuer... Les contrats d'images individuels seraient la nouvelle combine, qu'on murmure en pointant du doigt un autre. « Ces contrats sont inclus dans le salary cap s'ils sont conclus avec un partenaire du club », explique Eschalier.
La faille pourrait-elle alors venir de contrats signés avec des partenaires externes au club ? « On ne peut absolument pas avoir la certitude que personne ne triche. Mais nous avons considérablement renforcé nos dispositifs de contrôle et donné au salary cap manager (Samuel Gauthier) les moyens de travailler efficacement. »
Ce dernier fait en ce moment le tour des clubs. Et un président d'en rigoler : « Quand on le voit bosser, pointilleux comme il est, ça limite tout de suite les fantasmes... »
(1) Worcester et les Wasps ont récemment été placés en liquidation judiciaire à la suite de graves problèmes financiers.
(2) Joueurs issus des filières de formation (française). Les clubs de Top 14 doivent respecter une moyenne de 16 Jiff par feuille de match sur la saison 2022-2023.
Bernard Lemaître, président de Toulon : « Un égalitarisme anti-sportif »
« Je n'étais pas favorable à cette baisse et j'ai une opinion négative sur le salary cap. Cet égalitarisme, c'est le caractère très socialisant et dogmatique de la Ligue, que je trouve anti-sportif. Les meilleurs, ce ne sont pas seulement ceux qui sont favorisés par une règle de la Ligue mais ceux qui savent s'organiser pour être les meilleurs. Je suis pour un système qui soit adapté aux ressources internes des clubs. Regardez l'exemple du PSG en foot et l'impact de son recrutement sur ses audiences et sa notoriété. Évidemment, je ne suis pas favorable à un recrutement outrancier à ce point, en particulier dans le rugby où la cohésion collective passe avant l'empilement de stars, mais la qualité des joueurs a un pouvoir attractif. Quand Cheslin Kolbe joue, on a plus de monde au stade et Canal + s'en réjouit. Chaque club doit pouvoir avoir une masse salariale adaptée à ses propres ressources. De façon à ce qu'il y ait une méritocratie naturelle. »
Bernard Pontneau, président de Pau :« Le droit à la différence existe »
« Le salary cap a donné un Championnat homogène et donc compétitif. Mais ça n'empêche pas le leadership de certains car on est sur une échelle de salary cap haute, le tout sur des budgets qui ne sont pas les mêmes pour tous. Si certains sont limités en masse salariale, ils peuvent développer leurs ressources sur leurs infrastructures et leur outil de travail, ce qui rend leur club tout aussi attractif. Le droit à la différence existe. Quand on a une économie globale qui perd de 20 à 30 millions d'euros par an, et ce, déjà avant la crise sanitaire, restons raisonnables ! Moins de stars internationales ? Je n'y crois pas du tout dans le sens où les sportifs de haut niveau sont friands des meilleurs Championnats. Si, après à 32-33 ans, ces stars en fin de carrière veulent aller au Japon faire des ronds, qu'elles y aillent... Restons des développements raisonnables dans une économie encore fragile. On n'est pas passé du tout noir au tout blanc en deux ans. Que le rugby soit d'abord vertueux et ne perde pas d'argent, et après on pourra rediscuter des modalités du salary cap. »
La baisse constante du salary cap dans le Top 14 fait débat
Actée il y a deux ans, la baisse du salary cap - plafond de la masse salariale d'un club -, jusqu'aux 10 millions d'euros à l'horizon 2024, suscite des crispations, notamment dans la gestion des effectifs et leur construction pour la saison suivante. Les arbitrages sont de plus en plus compliqués pour ceux qui flirtent avec la limite.
R. Bergogne (avec M. R., Y. S. et G. Du.)
Si la décision de baisser progressivement le salary cap dans les clubs pouvait se justifier par le désir d'enrayer la course aux budgets inflationnistes, sa mise en place a suscité quelques tensions. Bilan.
Saine gestion et équité sportive
La baisse du salary cap (plafond salarial) a été votée à l'été 2020. À l'unanimité des présidents moins Bernard Lemaître, celui de Toulon. De 11,3 millions d'euros en 2020-2021, le plafond est amené graduellement aux 10 millions pour la saison 2024-2025.
Impossible d'occulter dans cette décision le contexte anxiogène de la crise Covid, alors que la saison 2019-2020 n'était pas allée à son terme et que de longs mois de huis clos à venir mettaient en péril la santé financière des clubs.
Laurent Marti, le président de l'UBB, ajoute à ce contexte exceptionnel une tendance de fond vers cette baisse du salary cap, évoquant une « déconnexion économique : on avait plus de charges que de produits (d'exploitation), ce qui peut mener à ce qui se passe actuellement en Angleterre (1) ».
La piste du fair-play financier, qui supposerait que les dépenses n'excèdent pas les recettes, dans un Top 14 où de nombreux présidents-actionnaires-mécènes bouchent encore les trous, avait été écartée bien avant la pandémie.
Un salary cap en baisse
11,3 M€ en 2020-2021.
11 M€ en 2021-2022.
10,7 M€ en 2022-2023.
10,4 M€ en 2023-2024.
10 M€ en 2024-2025.
La régulation des dépenses s'est donc centrée sur les masses salariales, en renforçant ce salary cap mis en place en 2010 par la Ligue nationale (LNR), à hauteur de 8,1 M€ à l'époque, sous la présidence de Pierre-Yves Revol.
« Il n'y a plus ces deux ou trois équipes qui trustaient le Championnat, assure ce dernier, président de Castres. Aujourd'hui, il y a une grosse concurrence entre de nombreux clubs qui ont pu se structurer financièrement. »
Consultés, (presque tous) les présidents et managers de Top 14 ne remettent pas en cause le salary cap. C'est surtout sa baisse qui pose problème.
La crainte d'effectifs de plus en plus restreints
Après le match contre Pau fin septembre (4e j., 43-17), le coach de Montpellier, Philippe Saint-André, évoquait les rotations dans son équipe, avec un message à faire passer : « On a un Top 14 de plus en plus intense, beaucoup de blessés et moins de joueurs avec la baisse du salary cap. » Sept arrivées, dix départs, cinq prêts... « On a huit joueurs en moins dans notre effectif, calcule « PSA ». Si ça continue, on aura de plus en plus d'impasses, ce qui n'est pas une bonne chose pour le spectacle du Top 14 ni pour Canal +. »
Cette saison, le salary cap est à 10,7 M€, contre 11 M€ il y a un an. Les 300 000 euros d'écart en vigueur chaque saison jusqu'en 2024-2025 poussent certains clubs à réduire leurs effectifs professionnels. « On a perdu deux contrats pro. On suit la tendance », confirme le président du LOU Yann Roubert, partisan, lui, de la baisse du salary cap.
Des chiffres dévoilés par la LNR la semaine dernière disent pourtant le contraire. La moyenne de contrat pro par club est à 37,6 fin août 2022, contre 35,8 un an plus tôt. Étonnant quand la grande majorité des clubs a enregistré plus de départs que d'arrivées à l'intersaison. Pas vraiment si on se fie à un autre chiffre de la Ligue et la signature de 53 premiers contrats professionnels cette saison, contre 48 la saison dernière. Comprendre : les recrues en moins sont compensées en partie par des signatures internes.
« À 10 millions de salary cap, j'ai peur qu'on fasse comme les clubs anglais (contraints cette saison par un salary cap à... 5 M de livres) avec 25-26 bons joueurs bien payés et des gamins du centre de formation », ajoute Saint-André. « Cela permet de lancer des joueurs formés au club, répond Pierre-Yves Revol. Qu'on le veuille ou non, avec les Jiff (2), cela aide l'équipe de France... »
Baisse du salaire... médian
10 des 14 clubs sont quasiment au taquet du salary cap, le nombre de contrats pro est en hausse, donc la baisse des salaires est mathématique. Mais « il n'y a pas d'inquiétude dans l'ensemble, selon Mathieu Giudicelli, directeur général de Provale, le syndicat des joueurs. On se fie plutôt à l'évolution du salaire moyen qui est en constante progression depuis dix ans. » Il est estimé, en brut, à 23 000 euros environ aujourd'hui.
Selon plusieurs témoignages de dirigeants, c'est le salaire médian qui baisse. « Nos bons joueurs, on continue à bien les payer. Chez nous, ce sont les petits salaires qui trinquent, explique Philippe Saint-André. Le troisième choix dans votre hiérarchie, à 10 000 euros par mois, on va lui proposer 5 000 pour prolonger. Ça crée des tensions et s'il part, vous faites monter un Espoir ou un joueur de Pro D2 qui entre dans votre grille... »
Réduire les « petits » salaires et miser gros sur quelques joueurs ? Harmoniser les salaires quitte à laisser partir certains joueurs ? Les arbitrages sont compliqués, surtout après une forme d'âge d'or salarial auquel les joueurs s'étaient (trop ?) vite habitués.
« On fait en sorte de garder une certaine justice entre joueurs d'une même génération qui ont la même compétence rugbystique, expliquait Laurent Travers, le manager du Racing 92, dans notre podcast Crunch. « Donc l'an dernier, on doit laisser partir Tanga et Colombe vis-à-vis des Diallo, Kolingar, etc. ajoutait son président Jacky Lorenzetti. Et parce qu'on ne pouvait pas s'aligner avec La Rochelle. Sinon on cassait cette justice salariale. »
Il y a les clubs qui râlent, ceux qui s'adaptent et ceux qui voient cette baisse comme une opportunité. Demandez au président de Bayonne Philippe Tayeb : « On a un plan pour une masse salariale à 10 millions en 2025 (contre 7,8 M€ aujourd'hui), et on sera alors au salary cap. Tout en développant nos infrastructures, on aura donc les atouts pour faire revenir au Pays basque des joueurs qu'on ne peut pas faire venir aujourd'hui. »
Le danger de financements extérieurs
Bernard Lemaître, le président du RCT, promet « des discussions » au comité directeur de la Ligue, dont il fait partie. Arrêter la baisse ? Certains de ses homologues sont pour. « 10,7 millions, ça pourrait être le bon compromis », affirme le président de l'UBB Laurent Marti, favorable à la baisse il y a deux ans. Depuis, les recettes jour de match sont reparties de plus belle et les droits télé augmentent.
Pour la Ligue, encore soutenue par la majorité des clubs, dont ceux de Pro D2, il n'est pas question de revenir sur cette baisse. « J'ai mis les mains dans le cambouis pendant deux ans pour régulariser mes salaires et il faudrait revenir en arrière parce que d'autres commencent à s'étrangler ? », s'interroge un dirigeant. « Les indicateurs économiques sont plutôt favorables mais des clubs sont encore fragilisés par la crise sanitaire », ajoute le directeur général de la LNR Emmanuel Eschalier.
Les grosses écuries évoquent la fin des stars internationales grassement payées et donc un Championnat moins « bankable ». « Il ne me semble pas que les clubs français soient en difficulté vis-à-vis de la concurrence extérieure, répond Eschalier. Le salary cap n'empêche pas d'avoir des titulaires à part entière de sélections étrangères dans notre Championnat ni l'ensemble des internationaux français. »
Le vieux serpent de mer du « marquee player » - joueur dont le salaire ne compterait pas dans le salary cap - est très majoritairement repoussé par les dirigeants que nous avons consultés.
Une autre suggestion recueille un partage des voix plus équitable, celle de sortir du salary cap la masse salariale des Espoirs, qui est par exemple de 700 000 euros au Racing 92. « On limite cette enveloppe entre 800 000 et 1 million d'euros, propose Philippe Saint-André. Ce qui incite le club à former, l'aide à rester dans les clous des Jiff, tout en ayant un salary cap des pros décent. »
« Il faudrait que les joueurs formés au club soient exclus totalement ou partiellement du salary cap, soit sur le premier contrat pro, soit sur une durée limitée », nous a glissé un autre manager. « Si on sort les contrats Espoirs du salary cap, il va encore y avoir des combines », en sourit un autre, sur un sujet où la suspicion a toujours régné.
Et ce n'est pas la baisse du salary cap qui va l'atténuer... Les contrats d'images individuels seraient la nouvelle combine, qu'on murmure en pointant du doigt un autre. « Ces contrats sont inclus dans le salary cap s'ils sont conclus avec un partenaire du club », explique Eschalier.
La faille pourrait-elle alors venir de contrats signés avec des partenaires externes au club ? « On ne peut absolument pas avoir la certitude que personne ne triche. Mais nous avons considérablement renforcé nos dispositifs de contrôle et donné au salary cap manager (Samuel Gauthier) les moyens de travailler efficacement. »
Ce dernier fait en ce moment le tour des clubs. Et un président d'en rigoler : « Quand on le voit bosser, pointilleux comme il est, ça limite tout de suite les fantasmes... »
(1) Worcester et les Wasps ont récemment été placés en liquidation judiciaire à la suite de graves problèmes financiers.
(2) Joueurs issus des filières de formation (française). Les clubs de Top 14 doivent respecter une moyenne de 16 Jiff par feuille de match sur la saison 2022-2023.
Bernard Lemaître, président de Toulon : « Un égalitarisme anti-sportif »
« Je n'étais pas favorable à cette baisse et j'ai une opinion négative sur le salary cap. Cet égalitarisme, c'est le caractère très socialisant et dogmatique de la Ligue, que je trouve anti-sportif. Les meilleurs, ce ne sont pas seulement ceux qui sont favorisés par une règle de la Ligue mais ceux qui savent s'organiser pour être les meilleurs. Je suis pour un système qui soit adapté aux ressources internes des clubs. Regardez l'exemple du PSG en foot et l'impact de son recrutement sur ses audiences et sa notoriété. Évidemment, je ne suis pas favorable à un recrutement outrancier à ce point, en particulier dans le rugby où la cohésion collective passe avant l'empilement de stars, mais la qualité des joueurs a un pouvoir attractif. Quand Cheslin Kolbe joue, on a plus de monde au stade et Canal + s'en réjouit. Chaque club doit pouvoir avoir une masse salariale adaptée à ses propres ressources. De façon à ce qu'il y ait une méritocratie naturelle. »
Bernard Pontneau, président de Pau :« Le droit à la différence existe »
« Le salary cap a donné un Championnat homogène et donc compétitif. Mais ça n'empêche pas le leadership de certains car on est sur une échelle de salary cap haute, le tout sur des budgets qui ne sont pas les mêmes pour tous. Si certains sont limités en masse salariale, ils peuvent développer leurs ressources sur leurs infrastructures et leur outil de travail, ce qui rend leur club tout aussi attractif. Le droit à la différence existe. Quand on a une économie globale qui perd de 20 à 30 millions d'euros par an, et ce, déjà avant la crise sanitaire, restons raisonnables ! Moins de stars internationales ? Je n'y crois pas du tout dans le sens où les sportifs de haut niveau sont friands des meilleurs Championnats. Si, après à 32-33 ans, ces stars en fin de carrière veulent aller au Japon faire des ronds, qu'elles y aillent... Restons des développements raisonnables dans une économie encore fragile. On n'est pas passé du tout noir au tout blanc en deux ans. Que le rugby soit d'abord vertueux et ne perde pas d'argent, et après on pourra rediscuter des modalités du salary cap. »
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
Lemaître comme tous ses semblables me font marrer, qu'il dise sans complexes ce qu'il pense vraiment, qu'il est meilleur que les autres parce qu'il a plus de pognon. Quand on emploie le mot égalitarisme au lieu d'égalité, on a déjà tout compris...
C'est simplement une question d'équité sportive, lui qui pense qu'il fait partie des meilleurs, des gagnants, je ne comprends pas pourquoi dans la situation ou il en compétition avec les mêmes contraintes que les autres, il trouve ça injuste , c'est pourtant exactement le contraire. Alors maintenant, qu'il nous prouve ce qu'il vaut en tant que dirigeant d'un club de Rugby..., il va réellement falloir être meilleur que les autres, et sans tricher, ce serait mieux. Mais c'est sûrement une considération socialisante et dogmatique...
C'est simplement une question d'équité sportive, lui qui pense qu'il fait partie des meilleurs, des gagnants, je ne comprends pas pourquoi dans la situation ou il en compétition avec les mêmes contraintes que les autres, il trouve ça injuste , c'est pourtant exactement le contraire. Alors maintenant, qu'il nous prouve ce qu'il vaut en tant que dirigeant d'un club de Rugby..., il va réellement falloir être meilleur que les autres, et sans tricher, ce serait mieux. Mais c'est sûrement une considération socialisante et dogmatique...
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/rugby-la-ligue-veut-mettre-un-coup-de-frein-sur-les-mutations-anticipees-12618681.php
Rugby. La Ligue veut mettre un coup de frein sur les mutations anticipées ?
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
La Ligue entend intégrer les indemnités de rupture de contrat anticipée au salary cap, une démarche qui limiterait un phénomène qui se développe. Mais la mesure suscite des oppositions parmi les clubs de Top 14
La conjonction des calendriers offre parfois des éclairages singuliers sur les tractations qui agitent le rugby français. Samedi, Matthieu Jalibert a ainsi croisé la route du Racing 92 à Chaban-Delmas, un club qui s’était montré intéressé par le profil de l’ouvreur international lorsque ce dernier a exprimé, cet été auprès de son entourage, ses velléités de départ alors qu’il est sous contrat en Gironde jusqu’en 2025.
Si aucune des parties prenantes ne s’est finalement manifestée pour l’heure, un tel dossier n’aurait pas pu être finalisé sans le versement d’une substantielle indemnité de transfert versée par les dirigeants franciliens à leurs homologues bordelais. Une transaction à l’image de celles qui ont accompagné par le passé les changements de couleurs du Toulousain Cheslin Kolbe vers Toulon à l’été 2021, pour un montant estimé entre 1 et 1,5 M€, ou de Cameron Woki vers le Racing 92, pour près de 600 000 euros, lors de la dernière intersaison.
Une liste non exhaustive dessinant l’émergence d’une sorte de marché de transferts officieux alors que l’économie du rugby n’est pas structurée pour en permettre un…
Or par un curieux hasard d’agenda, il se trouve que la question de l’intégration de ces fameuses indemnités de transferts au salary cap a justement fait l’objet de discussions animées lors du comité directeur de la Ligue nationale de rugby mardi dernier. Un sujet qui avait été inscrit à l’ordre du jour mais qui n’a finalement pas donné lieu à un vote en raison des divergences de vues séparant les présidents. « La Ligue a botté en touche », explique un président de club : « Ça fera l’objet d’autres discussions. » Probablement lors du prochain bureau, dans quelques semaines…
« Quand on signe un contrat, il faut le respecter. Sinon, ça finira comme au football »
Pourquoi corréler ces négociations de palais et le sort d’un joueur tel que Matthieu Jalibert direz-vous ? Parce que si les indemnités de rupture anticipée de contrat versées entre deux clubs devaient intégrer le salary cap d’une manière brute et basique, cela porterait un coup d’arrêt au phénomène amorcé ces dernières saisons par le biais de ces pratiques. Conséquence parmi d’autres, ça contraindrait sans doute aussi l’ouvreur à aller au terme de son contrat…
Dérives
La raison de cette déduction ? Les dix plus gros clubs du Top 14 ayant déjà exploité plus de 90 % des latitudes offertes par le salary cap (10,7 millions d’euros cette saison), ils ne seraient plus en position de digérer des sommes qui s’élèvent à plusieurs centaines de milliers d’euros sans se mettre en infraction avec une législation contrôlée par le salary cap manager de la LNR…
« C’est le but », confirme un agent sportif bien implanté dans le paysage français : « La Ligue veut faire en sorte que certains ne puissent plus faire ce qu’ils veulent. Quand on signe un contrat, il faut le respecter. Sinon, ça finira comme au football avec des joueurs qui voudront partir à tout moment ou qui feront la grève de l’entraînement. Certains se comportent parfois comme des enfants gâtés… »
La Ligue a d’ores et déjà exploré des pistes pour contrôler cette dérive. Dans une volonté de compromis, l’une d’elles consisterait à reverser dans les limites du salary cap la part de l’indemnité supérieure aux sommes brutes qu’aurait dû percevoir le joueur s’il était allé au bout de son contrat. Une autre impliquerait de ne reverser dans la zone sous contrôle uniquement les sommes qu’aurait perçues un joueur sous contrat pendant plusieurs saisons que lors de la première année.
Divergences
Une telle option n’a cependant pas permis de susciter l’unanimité. Lors du dernier comité directeur, le président de Toulon Bernard Lemaître est ainsi monté au créneau pour clamer son opposition à une telle mesure, allant même jusqu’à agiter le spectre de démarches en justice si la Ligue devait pousser plus en avant ce projet.
« Je pense avoir été assez convaincant pour avoir été rejoint par d’autres présidents », a-t-il réagi en fin de semaine. Si les dirigeants du Stade Rochelais se montrent bien plus mesurés, son homologue du Racing Jacky Lorenzetti partage une position qui ne laisserait pas non plus insensible l’influent toulousain Didier Lacroix. Mais aussi emblématiques soient-ils, les contours des visages de ces présidents ne dessinent pas une majorité sur un sujet qui sera voté par le Top 14 et la Pro D2.
« Il y a quand même quelques transferts intempestifs de joueurs que certains ont fait bouger », constate ainsi Bernard Pontneau, président d’une Section Paloise qui a par exemple laissé filer Baptiste Pesenti, au Racing à l’été 2021, contre une indemnité dans une allusion au rôle de certains agents : « Est-ce qu’on laisse faire ça ou est-ce qu’on réagit ? Mais la question est plus complexe que cela. Plus globalement, est-ce qu’un joueur doit remonter dans les actifs d’un club et être valorisé à ce titre ? Moi, je ne pense pas. »
Rugby. La Ligue veut mettre un coup de frein sur les mutations anticipées ?
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
La Ligue entend intégrer les indemnités de rupture de contrat anticipée au salary cap, une démarche qui limiterait un phénomène qui se développe. Mais la mesure suscite des oppositions parmi les clubs de Top 14
La conjonction des calendriers offre parfois des éclairages singuliers sur les tractations qui agitent le rugby français. Samedi, Matthieu Jalibert a ainsi croisé la route du Racing 92 à Chaban-Delmas, un club qui s’était montré intéressé par le profil de l’ouvreur international lorsque ce dernier a exprimé, cet été auprès de son entourage, ses velléités de départ alors qu’il est sous contrat en Gironde jusqu’en 2025.
Si aucune des parties prenantes ne s’est finalement manifestée pour l’heure, un tel dossier n’aurait pas pu être finalisé sans le versement d’une substantielle indemnité de transfert versée par les dirigeants franciliens à leurs homologues bordelais. Une transaction à l’image de celles qui ont accompagné par le passé les changements de couleurs du Toulousain Cheslin Kolbe vers Toulon à l’été 2021, pour un montant estimé entre 1 et 1,5 M€, ou de Cameron Woki vers le Racing 92, pour près de 600 000 euros, lors de la dernière intersaison.
Une liste non exhaustive dessinant l’émergence d’une sorte de marché de transferts officieux alors que l’économie du rugby n’est pas structurée pour en permettre un…
Or par un curieux hasard d’agenda, il se trouve que la question de l’intégration de ces fameuses indemnités de transferts au salary cap a justement fait l’objet de discussions animées lors du comité directeur de la Ligue nationale de rugby mardi dernier. Un sujet qui avait été inscrit à l’ordre du jour mais qui n’a finalement pas donné lieu à un vote en raison des divergences de vues séparant les présidents. « La Ligue a botté en touche », explique un président de club : « Ça fera l’objet d’autres discussions. » Probablement lors du prochain bureau, dans quelques semaines…
« Quand on signe un contrat, il faut le respecter. Sinon, ça finira comme au football »
Pourquoi corréler ces négociations de palais et le sort d’un joueur tel que Matthieu Jalibert direz-vous ? Parce que si les indemnités de rupture anticipée de contrat versées entre deux clubs devaient intégrer le salary cap d’une manière brute et basique, cela porterait un coup d’arrêt au phénomène amorcé ces dernières saisons par le biais de ces pratiques. Conséquence parmi d’autres, ça contraindrait sans doute aussi l’ouvreur à aller au terme de son contrat…
Dérives
La raison de cette déduction ? Les dix plus gros clubs du Top 14 ayant déjà exploité plus de 90 % des latitudes offertes par le salary cap (10,7 millions d’euros cette saison), ils ne seraient plus en position de digérer des sommes qui s’élèvent à plusieurs centaines de milliers d’euros sans se mettre en infraction avec une législation contrôlée par le salary cap manager de la LNR…
« C’est le but », confirme un agent sportif bien implanté dans le paysage français : « La Ligue veut faire en sorte que certains ne puissent plus faire ce qu’ils veulent. Quand on signe un contrat, il faut le respecter. Sinon, ça finira comme au football avec des joueurs qui voudront partir à tout moment ou qui feront la grève de l’entraînement. Certains se comportent parfois comme des enfants gâtés… »
La Ligue a d’ores et déjà exploré des pistes pour contrôler cette dérive. Dans une volonté de compromis, l’une d’elles consisterait à reverser dans les limites du salary cap la part de l’indemnité supérieure aux sommes brutes qu’aurait dû percevoir le joueur s’il était allé au bout de son contrat. Une autre impliquerait de ne reverser dans la zone sous contrôle uniquement les sommes qu’aurait perçues un joueur sous contrat pendant plusieurs saisons que lors de la première année.
Divergences
Une telle option n’a cependant pas permis de susciter l’unanimité. Lors du dernier comité directeur, le président de Toulon Bernard Lemaître est ainsi monté au créneau pour clamer son opposition à une telle mesure, allant même jusqu’à agiter le spectre de démarches en justice si la Ligue devait pousser plus en avant ce projet.
« Je pense avoir été assez convaincant pour avoir été rejoint par d’autres présidents », a-t-il réagi en fin de semaine. Si les dirigeants du Stade Rochelais se montrent bien plus mesurés, son homologue du Racing Jacky Lorenzetti partage une position qui ne laisserait pas non plus insensible l’influent toulousain Didier Lacroix. Mais aussi emblématiques soient-ils, les contours des visages de ces présidents ne dessinent pas une majorité sur un sujet qui sera voté par le Top 14 et la Pro D2.
« Il y a quand même quelques transferts intempestifs de joueurs que certains ont fait bouger », constate ainsi Bernard Pontneau, président d’une Section Paloise qui a par exemple laissé filer Baptiste Pesenti, au Racing à l’été 2021, contre une indemnité dans une allusion au rôle de certains agents : « Est-ce qu’on laisse faire ça ou est-ce qu’on réagit ? Mais la question est plus complexe que cela. Plus globalement, est-ce qu’un joueur doit remonter dans les actifs d’un club et être valorisé à ce titre ? Moi, je ne pense pas. »
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Scalp- Team modo
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
Bon article ! Me tarde d'avoir la suite de ces nouvelles aventures administrativo-rugbystiques.
le radis- Team modo
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
Scalp a écrit:Lemaître comme tous ses semblables me font marrer, qu'il dise sans complexes ce qu'il pense vraiment, qu'il est meilleur que les autres parce qu'il a plus de pognon. Quand on emploie le mot égalitarisme au lieu d'égalité, on a déjà tout compris...
C'est simplement une question d'équité sportive, lui qui pense qu'il fait partie des meilleurs, des gagnants, je ne comprends pas pourquoi dans la situation ou il en compétition avec les mêmes contraintes que les autres, il trouve ça injuste , c'est pourtant exactement le contraire. Alors maintenant, qu'il nous prouve ce qu'il vaut en tant que dirigeant d'un club de Rugby..., il va réellement falloir être meilleur que les autres, et sans tricher, ce serait mieux. Mais c'est sûrement une considération socialisante et dogmatique...
Entièrement d' accord.
Masquer son incompétence rugbistique derrière un rideau de fric, c' est d' une médiocre facilité.
Y a plus qu' à faire un appel du pied aux monarchies pétrolifères pour couronner le tout.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
tire-bouchon a écrit:Scalp a écrit:Lemaître comme tous ses semblables me font marrer, qu'il dise sans complexes ce qu'il pense vraiment, qu'il est meilleur que les autres parce qu'il a plus de pognon. Quand on emploie le mot égalitarisme au lieu d'égalité, on a déjà tout compris...
C'est simplement une question d'équité sportive, lui qui pense qu'il fait partie des meilleurs, des gagnants, je ne comprends pas pourquoi dans la situation ou il en compétition avec les mêmes contraintes que les autres, il trouve ça injuste , c'est pourtant exactement le contraire. Alors maintenant, qu'il nous prouve ce qu'il vaut en tant que dirigeant d'un club de Rugby..., il va réellement falloir être meilleur que les autres, et sans tricher, ce serait mieux. Mais c'est sûrement une considération socialisante et dogmatique...
Entièrement d' accord.
Masquer son incompétence rugbistique derrière un rideau de fric, c' est d' une médiocre facilité.
Y a plus qu' à faire un appel du pied aux monarchies pétrolifères pour couronner le tout.
surtout que les 3-4 grosses fortunes (Lorenzetti, le Dr du SF, Altrad et Lemaître) c'est sur leurs fonds perso qu'ils financeraient d'éventuels dépassement de plafonds ou des indemnités de transferts, en aucun cas sur les résultats financiers de la SASP. Hormis Toulon qui remplit son stade (pas bien grand) quand ça marche et qui doit faire un peu de thune avec le merchandising, les autres sont riches "artificiellement". C'est la fortune de leur propriétaire, déconnectée du rugby, qui finance le train de vie de leur club.
Alors peut être que la baisse constante du salary cap est un peu étonnante, mais le principe du salary cap ne doit pas être remis en cause.
Si des clubs avaient les coudées franches pour payer comme ils veulent les joueurs, les déséquilibres des effectifs seraient tels que ça serait la mort de l'intérêt du rugby pro.
Car si le foot voit parfois le petit croquer le gros (Lille être champion devant le PSG), le rugby par sa dimension de sport de combat ne le permettrait pas. On assisterait à des boucheries tous les WE... à part flatter l'égo de ces propriétaires un brin mégalo (qui ont tous pour point commun de n'avoir jamais joué au rugby et de n'y être arrivé que pour se créer une notoriété plus grande que celle du petit monde des affaires) tout le monde serait perdant!!!
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
Roberto Miopalmo a écrit:tire-bouchon a écrit:Scalp a écrit:Lemaître comme tous ses semblables me font marrer, qu'il dise sans complexes ce qu'il pense vraiment, qu'il est meilleur que les autres parce qu'il a plus de pognon. Quand on emploie le mot égalitarisme au lieu d'égalité, on a déjà tout compris...
C'est simplement une question d'équité sportive, lui qui pense qu'il fait partie des meilleurs, des gagnants, je ne comprends pas pourquoi dans la situation ou il en compétition avec les mêmes contraintes que les autres, il trouve ça injuste , c'est pourtant exactement le contraire. Alors maintenant, qu'il nous prouve ce qu'il vaut en tant que dirigeant d'un club de Rugby..., il va réellement falloir être meilleur que les autres, et sans tricher, ce serait mieux. Mais c'est sûrement une considération socialisante et dogmatique...
Entièrement d' accord.
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surtout que les 3-4 grosses fortunes (Lorenzetti, le Dr du SF, Altrad et Lemaître) c'est sur leurs fonds perso qu'ils financeraient d'éventuels dépassement de plafonds ou des indemnités de transferts, en aucun cas sur les résultats financiers de la SASP. Hormis Toulon qui remplit son stade (pas bien grand) quand ça marche et qui doit faire un peu de thune avec le merchandising, les autres sont riches "artificiellement". C'est la fortune de leur propriétaire, déconnectée du rugby, qui finance le train de vie de leur club.
Alors peut être que la baisse constante du salary cap est un peu étonnante, mais le principe du salary cap ne doit pas être remis en cause.
Si des clubs avaient les coudées franches pour payer comme ils veulent les joueurs, les déséquilibres des effectifs seraient tels que ça serait la mort de l'intérêt du rugby pro.
Car si le foot voit parfois le petit croquer le gros (Lille être champion devant le PSG), le rugby par sa dimension de sport de combat ne le permettrait pas. On assisterait à des boucheries tous les WE... à part flatter l'égo de ces propriétaires un brin mégalo (qui ont tous pour point commun de n'avoir jamais joué au rugby et de n'y être arrivé que pour se créer une notoriété plus grande que celle du petit monde des affaires) tout le monde serait perdant!!!
RCT 2014: Sheridan, Hayman, Ali Williams, Botha, Rossouw, masoe, smith, Wilkinson, michalak, bastareaud, Giteau, Habana, Mitchell, armitage...
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
grospaquet31 a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:tire-bouchon a écrit:Scalp a écrit:Lemaître comme tous ses semblables me font marrer, qu'il dise sans complexes ce qu'il pense vraiment, qu'il est meilleur que les autres parce qu'il a plus de pognon. Quand on emploie le mot égalitarisme au lieu d'égalité, on a déjà tout compris...
C'est simplement une question d'équité sportive, lui qui pense qu'il fait partie des meilleurs, des gagnants, je ne comprends pas pourquoi dans la situation ou il en compétition avec les mêmes contraintes que les autres, il trouve ça injuste , c'est pourtant exactement le contraire. Alors maintenant, qu'il nous prouve ce qu'il vaut en tant que dirigeant d'un club de Rugby..., il va réellement falloir être meilleur que les autres, et sans tricher, ce serait mieux. Mais c'est sûrement une considération socialisante et dogmatique...
Entièrement d' accord.
Masquer son incompétence rugbistique derrière un rideau de fric, c' est d' une médiocre facilité.
Y a plus qu' à faire un appel du pied aux monarchies pétrolifères pour couronner le tout.
surtout que les 3-4 grosses fortunes (Lorenzetti, le Dr du SF, Altrad et Lemaître) c'est sur leurs fonds perso qu'ils financeraient d'éventuels dépassement de plafonds ou des indemnités de transferts, en aucun cas sur les résultats financiers de la SASP. Hormis Toulon qui remplit son stade (pas bien grand) quand ça marche et qui doit faire un peu de thune avec le merchandising, les autres sont riches "artificiellement". C'est la fortune de leur propriétaire, déconnectée du rugby, qui finance le train de vie de leur club.
Alors peut être que la baisse constante du salary cap est un peu étonnante, mais le principe du salary cap ne doit pas être remis en cause.
Si des clubs avaient les coudées franches pour payer comme ils veulent les joueurs, les déséquilibres des effectifs seraient tels que ça serait la mort de l'intérêt du rugby pro.
Car si le foot voit parfois le petit croquer le gros (Lille être champion devant le PSG), le rugby par sa dimension de sport de combat ne le permettrait pas. On assisterait à des boucheries tous les WE... à part flatter l'égo de ces propriétaires un brin mégalo (qui ont tous pour point commun de n'avoir jamais joué au rugby et de n'y être arrivé que pour se créer une notoriété plus grande que celle du petit monde des affaires) tout le monde serait perdant!!!
RCT 2014: Sheridan, Hayman, Ali Williams, Botha, Rossouw, masoe, smith, Wilkinson, michalak, bastareaud, Giteau, Habana, Mitchell, armitage...
Et encore, heureusement qu'ils n'étaient plus d'une prime jeunesse, sinon c'est pas 3H cup de suite qu'ils auraient fait!
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
certes, mais tous aureolés de titres de champion du monde...en terme de salaire ca a du couter bien plus qu'à leur debuts à mon avisRoberto Miopalmo a écrit:grospaquet31 a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:tire-bouchon a écrit:Scalp a écrit:Lemaître comme tous ses semblables me font marrer, qu'il dise sans complexes ce qu'il pense vraiment, qu'il est meilleur que les autres parce qu'il a plus de pognon. Quand on emploie le mot égalitarisme au lieu d'égalité, on a déjà tout compris...
C'est simplement une question d'équité sportive, lui qui pense qu'il fait partie des meilleurs, des gagnants, je ne comprends pas pourquoi dans la situation ou il en compétition avec les mêmes contraintes que les autres, il trouve ça injuste , c'est pourtant exactement le contraire. Alors maintenant, qu'il nous prouve ce qu'il vaut en tant que dirigeant d'un club de Rugby..., il va réellement falloir être meilleur que les autres, et sans tricher, ce serait mieux. Mais c'est sûrement une considération socialisante et dogmatique...
Entièrement d' accord.
Masquer son incompétence rugbistique derrière un rideau de fric, c' est d' une médiocre facilité.
Y a plus qu' à faire un appel du pied aux monarchies pétrolifères pour couronner le tout.
surtout que les 3-4 grosses fortunes (Lorenzetti, le Dr du SF, Altrad et Lemaître) c'est sur leurs fonds perso qu'ils financeraient d'éventuels dépassement de plafonds ou des indemnités de transferts, en aucun cas sur les résultats financiers de la SASP. Hormis Toulon qui remplit son stade (pas bien grand) quand ça marche et qui doit faire un peu de thune avec le merchandising, les autres sont riches "artificiellement". C'est la fortune de leur propriétaire, déconnectée du rugby, qui finance le train de vie de leur club.
Alors peut être que la baisse constante du salary cap est un peu étonnante, mais le principe du salary cap ne doit pas être remis en cause.
Si des clubs avaient les coudées franches pour payer comme ils veulent les joueurs, les déséquilibres des effectifs seraient tels que ça serait la mort de l'intérêt du rugby pro.
Car si le foot voit parfois le petit croquer le gros (Lille être champion devant le PSG), le rugby par sa dimension de sport de combat ne le permettrait pas. On assisterait à des boucheries tous les WE... à part flatter l'égo de ces propriétaires un brin mégalo (qui ont tous pour point commun de n'avoir jamais joué au rugby et de n'y être arrivé que pour se créer une notoriété plus grande que celle du petit monde des affaires) tout le monde serait perdant!!!
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Et encore, heureusement qu'ils n'étaient plus d'une prime jeunesse, sinon c'est pas 3H cup de suite qu'ils auraient fait!
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
Roberto Miopalmo a écrit:tire-bouchon a écrit:Scalp a écrit:Lemaître comme tous ses semblables me font marrer, qu'il dise sans complexes ce qu'il pense vraiment, qu'il est meilleur que les autres parce qu'il a plus de pognon. Quand on emploie le mot égalitarisme au lieu d'égalité, on a déjà tout compris...
C'est simplement une question d'équité sportive, lui qui pense qu'il fait partie des meilleurs, des gagnants, je ne comprends pas pourquoi dans la situation ou il en compétition avec les mêmes contraintes que les autres, il trouve ça injuste , c'est pourtant exactement le contraire. Alors maintenant, qu'il nous prouve ce qu'il vaut en tant que dirigeant d'un club de Rugby..., il va réellement falloir être meilleur que les autres, et sans tricher, ce serait mieux. Mais c'est sûrement une considération socialisante et dogmatique...
Entièrement d' accord.
Masquer son incompétence rugbistique derrière un rideau de fric, c' est d' une médiocre facilité.
Y a plus qu' à faire un appel du pied aux monarchies pétrolifères pour couronner le tout.
surtout que les 3-4 grosses fortunes (Lorenzetti, le Dr du SF, Altrad et Lemaître) c'est sur leurs fonds perso qu'ils financeraient d'éventuels dépassement de plafonds ou des indemnités de transferts, en aucun cas sur les résultats financiers de la SASP. Hormis Toulon qui remplit son stade (pas bien grand) quand ça marche et qui doit faire un peu de thune avec le merchandising, les autres sont riches "artificiellement". C'est la fortune de leur propriétaire, déconnectée du rugby, qui finance le train de vie de leur club.
Alors peut être que la baisse constante du salary cap est un peu étonnante, mais le principe du salary cap ne doit pas être remis en cause.
Si des clubs avaient les coudées franches pour payer comme ils veulent les joueurs, les déséquilibres des effectifs seraient tels que ça serait la mort de l'intérêt du rugby pro.
Car si le foot voit parfois le petit croquer le gros (Lille être champion devant le PSG), le rugby par sa dimension de sport de combat ne le permettrait pas. On assisterait à des boucheries tous les WE... à part flatter l'égo de ces propriétaires un brin mégalo (qui ont tous pour point commun de n'avoir jamais joué au rugby et de n'y être arrivé que pour se créer une notoriété plus grande que celle du petit monde des affaires) tout le monde serait perdant!!!
Complètement d'accord avec ton analyse et ta conclusion, il faut se battre pour préserver l'intérêt général, parce que n'en doutons pas, il va encore y avoir des attaques contre le salary cap...
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
grospaquet31 a écrit:certes, mais tous aureolés de titres de champion du monde...en terme de salaire ca a du couter bien plus qu'à leur debuts à mon avisRoberto Miopalmo a écrit:grospaquet31 a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:tire-bouchon a écrit:Scalp a écrit:Lemaître comme tous ses semblables me font marrer, qu'il dise sans complexes ce qu'il pense vraiment, qu'il est meilleur que les autres parce qu'il a plus de pognon. Quand on emploie le mot égalitarisme au lieu d'égalité, on a déjà tout compris...
C'est simplement une question d'équité sportive, lui qui pense qu'il fait partie des meilleurs, des gagnants, je ne comprends pas pourquoi dans la situation ou il en compétition avec les mêmes contraintes que les autres, il trouve ça injuste , c'est pourtant exactement le contraire. Alors maintenant, qu'il nous prouve ce qu'il vaut en tant que dirigeant d'un club de Rugby..., il va réellement falloir être meilleur que les autres, et sans tricher, ce serait mieux. Mais c'est sûrement une considération socialisante et dogmatique...
Entièrement d' accord.
Masquer son incompétence rugbistique derrière un rideau de fric, c' est d' une médiocre facilité.
Y a plus qu' à faire un appel du pied aux monarchies pétrolifères pour couronner le tout.
surtout que les 3-4 grosses fortunes (Lorenzetti, le Dr du SF, Altrad et Lemaître) c'est sur leurs fonds perso qu'ils financeraient d'éventuels dépassement de plafonds ou des indemnités de transferts, en aucun cas sur les résultats financiers de la SASP. Hormis Toulon qui remplit son stade (pas bien grand) quand ça marche et qui doit faire un peu de thune avec le merchandising, les autres sont riches "artificiellement". C'est la fortune de leur propriétaire, déconnectée du rugby, qui finance le train de vie de leur club.
Alors peut être que la baisse constante du salary cap est un peu étonnante, mais le principe du salary cap ne doit pas être remis en cause.
Si des clubs avaient les coudées franches pour payer comme ils veulent les joueurs, les déséquilibres des effectifs seraient tels que ça serait la mort de l'intérêt du rugby pro.
Car si le foot voit parfois le petit croquer le gros (Lille être champion devant le PSG), le rugby par sa dimension de sport de combat ne le permettrait pas. On assisterait à des boucheries tous les WE... à part flatter l'égo de ces propriétaires un brin mégalo (qui ont tous pour point commun de n'avoir jamais joué au rugby et de n'y être arrivé que pour se créer une notoriété plus grande que celle du petit monde des affaires) tout le monde serait perdant!!!
RCT 2014: Sheridan, Hayman, Ali Williams, Botha, Rossouw, masoe, smith, Wilkinson, michalak, bastareaud, Giteau, Habana, Mitchell, armitage...
Et encore, heureusement qu'ils n'étaient plus d'une prime jeunesse, sinon c'est pas 3H cup de suite qu'ils auraient fait!
Clairement que ça a dû couter plus cher. Ma remarque allait plutôt dans le sens que heureusement ils n'étaient plus tout jeunes car ils auraient encore plus dominé les compétitions.
Si demain, c'est "open bar" et que des clubs français peuvent donner ce qu'ils veulent, ils débaucheront des internationaux dans la force de l'âge. Les mecs pour 1M, 1,5M ou 2M€ /an feront une croix (peut-être pas tous) sur leur carrière internationale.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
Tout à fait d'accord avec vous.
Pareil pour la limitation des mutations anticipées.
Ça devient je pense problématique. Pour moi, un contrat est un contrat on doit aller jusqu'à la fin. Je n'ai vraiment pas envie que l'on fasse comme le foot et qu'on soiit régi par certains agents qui ne pensent qu'à gagner du fric sur le dos des joueurs.
Je pense que ça devient urgent de se pencher dessus.
Pareil pour la limitation des mutations anticipées.
Ça devient je pense problématique. Pour moi, un contrat est un contrat on doit aller jusqu'à la fin. Je n'ai vraiment pas envie que l'on fasse comme le foot et qu'on soiit régi par certains agents qui ne pensent qu'à gagner du fric sur le dos des joueurs.
Je pense que ça devient urgent de se pencher dessus.
marchal- Centre de presse
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
marchal a écrit:Tout à fait d'accord avec vous.
Pareil pour la limitation des mutations anticipées.
Ça devient je pense problématique. Pour moi, un contrat est un contrat on doit aller jusqu'à la fin. Je n'ai vraiment pas envie que l'on fasse comme le foot et qu'on soiit régi par certains agents qui ne pensent qu'à gagner du fric sur le dos des joueurs.
Je pense que ça devient urgent de se pencher dessus.
Depuis le temps que je parlais d'inclure ces indemnités dans le SC. L'exemple de Kolbe est une aberration, surpayer l'indemnité de Kolbe pour que le ST prenne en charge son salaire dans son SC, celui du RCT etant au taquet. pfff
Apres tu as les exemples de Jolmes, Picamoles et d'autres...quand toutes les parties sont d'accord, alors je trouve normal qu'on puisse liberer un joueur sous contrat.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
grospaquet31 a écrit:marchal a écrit:Tout à fait d'accord avec vous.
Pareil pour la limitation des mutations anticipées.
Ça devient je pense problématique. Pour moi, un contrat est un contrat on doit aller jusqu'à la fin. Je n'ai vraiment pas envie que l'on fasse comme le foot et qu'on soiit régi par certains agents qui ne pensent qu'à gagner du fric sur le dos des joueurs.
Je pense que ça devient urgent de se pencher dessus.
Depuis le temps que je parlais d'inclure ces indemnités dans le SC. L'exemple de Kolbe est une aberration, surpayer l'indemnité de Kolbe pour que le ST prenne en charge son salaire dans son SC, celui du RCT etant au taquet. pfff
Apres tu as les exemples de Jolmes, Picamoles et d'autres...quand toutes les parties sont d'accord, alors je trouve normal qu'on puisse liberer un joueur sous contrat.
Sauf qu' avec un peu de tunes, tout le monde peut être d' accord.
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
RUGBY. RCT. En Top 14, Toulon est-il imbattable sur les salaires mirobolants ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/rct-en-top-14-toulon-est-il-imbattable-sur-les-salaires-mirobolants-1712221545.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/rct-en-top-14-toulon-est-il-imbattable-sur-les-salaires-mirobolants-1712221545.php
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
Je remets ici les règlements sur la dotation attribuée aux clubs pour chaque joueur de l'EDF
https://www.lnr.fr/sites/default/files/1._statuts_et_reglements_generaux_2022_2023.pdf
3.3 Crédits
3.3.1 Crédit applicable aux Clubs comptant dans leur effectif des Joueurs de la Liste
Premium
Pour les Clubs concernés, le Salary Cap est relevé de 180.000 euros pour la saison 2022-2023 et
de 170.000 euros pour la saison 2023-2024, par joueur de leur effectif (i) figurant, pour la Saison
correspondante, sur la « Liste Premium » telle que définie ci-dessous ou (ii) ayant été retenus à
deux reprises dans le groupe des 28 joueurs lors du Tournoi des Six Nations de la saison
précédente.
Le relèvement de Salary Cap prévu à l’alinéa ci-dessus, ne bénéficiera pas aux Clubs pour les Joueurs
de leur effectif qui (i) lors de la saison précédente, ont fait partie de l’effectif d’un autre Club et (ii) ont
figuré sur une feuille de match du XV de France avant l’entrée en vigueur du contrat avec le Club.
Dans le cas où un Club subirait une baisse du montant des crédits internationaux dont il
bénéficie au titre du présent article, par rapport à la saison précédente, cette baisse sera
plafonnée à 200.000 euros [mécanisme de sauvegarde].
La Liste Premium est composée de 45 joueurs disposant du plus grand nombre de jours de
mise à disposition du XV de France / indisponibilité pour le club lors de l’année civile précédent
la première année de la saison considérée.
Ainsi, pour la saisie 2022-2023, l’année civile de référence sera l’année 2021.
Les jours de mise à disposition / indisponibilité pour le club pris en compte sont ceux retenus
par la LNR pour indemniser les clubs en application du Guide de distribution de la LNR.
Si plusieurs joueurs ont pendant la période de référence strictement le même nombre de jours
de mise à disposition/indisponibilité, ils seront classés en fonction i) du nombre d’inscriptions
sur une feuille de match du XV de France pendant la période de référence puis ii) le cas
échéant, en cas de nouvelle égalité après application du i), en fonction du nombre de jours de
mise à disposition/indisponibilité sur la période de référence précédente (ex : année civile
2020 pour la détermination de la Liste Premium 2022-2023).
A titre de mesure transitoire pour la saison 2022-2023, le montant des crédits internationaux
de la saison 2021/22 servant de référence à l’application du plafonnement de la baisse à 200
000 € sera établi au niveau qui aurait été le sien si ledit plafonnement était entré en vigueur
depuis la saison 2018-2019 (pour les saisons antérieures à la saison 2022-2023, la Liste
Premium de référence est celle qui était en vigueur lors de chacune des saisons considérées
conformément aux dispositions de la Convention FFR/LNR).
https://www.lnr.fr/sites/default/files/1._statuts_et_reglements_generaux_2022_2023.pdf
3.3 Crédits
3.3.1 Crédit applicable aux Clubs comptant dans leur effectif des Joueurs de la Liste
Premium
Pour les Clubs concernés, le Salary Cap est relevé de 180.000 euros pour la saison 2022-2023 et
de 170.000 euros pour la saison 2023-2024, par joueur de leur effectif (i) figurant, pour la Saison
correspondante, sur la « Liste Premium » telle que définie ci-dessous ou (ii) ayant été retenus à
deux reprises dans le groupe des 28 joueurs lors du Tournoi des Six Nations de la saison
précédente.
Le relèvement de Salary Cap prévu à l’alinéa ci-dessus, ne bénéficiera pas aux Clubs pour les Joueurs
de leur effectif qui (i) lors de la saison précédente, ont fait partie de l’effectif d’un autre Club et (ii) ont
figuré sur une feuille de match du XV de France avant l’entrée en vigueur du contrat avec le Club.
Dans le cas où un Club subirait une baisse du montant des crédits internationaux dont il
bénéficie au titre du présent article, par rapport à la saison précédente, cette baisse sera
plafonnée à 200.000 euros [mécanisme de sauvegarde].
La Liste Premium est composée de 45 joueurs disposant du plus grand nombre de jours de
mise à disposition du XV de France / indisponibilité pour le club lors de l’année civile précédent
la première année de la saison considérée.
Ainsi, pour la saisie 2022-2023, l’année civile de référence sera l’année 2021.
Les jours de mise à disposition / indisponibilité pour le club pris en compte sont ceux retenus
par la LNR pour indemniser les clubs en application du Guide de distribution de la LNR.
Si plusieurs joueurs ont pendant la période de référence strictement le même nombre de jours
de mise à disposition/indisponibilité, ils seront classés en fonction i) du nombre d’inscriptions
sur une feuille de match du XV de France pendant la période de référence puis ii) le cas
échéant, en cas de nouvelle égalité après application du i), en fonction du nombre de jours de
mise à disposition/indisponibilité sur la période de référence précédente (ex : année civile
2020 pour la détermination de la Liste Premium 2022-2023).
A titre de mesure transitoire pour la saison 2022-2023, le montant des crédits internationaux
de la saison 2021/22 servant de référence à l’application du plafonnement de la baisse à 200
000 € sera établi au niveau qui aurait été le sien si ledit plafonnement était entré en vigueur
depuis la saison 2018-2019 (pour les saisons antérieures à la saison 2022-2023, la Liste
Premium de référence est celle qui était en vigueur lors de chacune des saisons considérées
conformément aux dispositions de la Convention FFR/LNR).
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
c'est clair comme de l'eau de roche...
Pas certain qu' un Master2 Droit commercial des Affaires y comprennent quelque chose: l'exposition et présentation des alinéas sont illisibles...
Pas certain qu' un Master2 Droit commercial des Affaires y comprennent quelque chose: l'exposition et présentation des alinéas sont illisibles...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
Dr. Gregory Bouse a écrit:c'est clair comme de l'eau de roche...
Pas certain qu' un Master2 Droit commercial des Affaires y comprennent quelque chose: l'exposition et présentation des alinéas sont illisibles...
En gros, pour que le club bénéficie de l’indemnité il faut que le joueur soit parmi les 45 joueurs ayant le plus de journees de mobilisation en edf ou avoir ete retenu au moins 2 fois dans le groupe des 28 lors du dernier tournoi. L’année de référence est la saison d’avant…comme les impots
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-pourquoi-les-clubs-veulent-geler-la-baisse-du-salary-cap-13789022.php
Top 14. Pourquoi les clubs veulent geler la baisse du salary cap
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Moins de trois ans après avoir annoncé la baisse progressive du salary cap à 10 millions d’euros à l’horizon 2024-2025, le bureau de la LNR va proposer au comité directeur de la geler. Une mesure souhaitée par la majorité des clubs de Top 14
Depuis longtemps déjà, le petit monde du rugby est passé maître dans l’art de détricoter les règles qu’il s’est lui-même imposées. Voici le nouvel exemple en date. Moins de trois ans après avoir entériné la baisse progressive du salary cap, qui devait passer de 11,3 M€ en 2020 à 10 en 2024, la LNR va soumettre au vote des clubs son gel à l’occasion du prochain comité directeur les 6 et 7 février. Sauf revirement, cette mesure proposée par le bureau devrait être adoptée.
Plus des deux tiers des clubs de Top 14 y sont favorables. Quant aux clubs de Pro D2, bien que non concernés par ce point de règlement au regard de leurs surfaces financières, ils devraient s’y rallier. « On n’a pas fait de réunion des présidents de D2 dédiée, mais il ne devrait pas y avoir d’opposition », déclare l’un des représentants influents de la division.
Concrètement, cela signifie que la limite de la masse salariale, atteinte aujourd’hui par 10 des 14 clubs de l’élite, fixée à 10,7 millions d’euros pour cette saison, ne sera pas abaissée à 10,4 M€ la saison prochaine comme cela avait été initialement prévu. Pourquoi revenir sur une mesure, certes prise à l’époque où l’économie de ce sport était frappée de plein fouet par les huis clos imposés par le Covid, mais présentée comme un vertueux frein à l’aveugle course à l’armement ?
Le rebond économique
« À l’époque, il y avait quasiment eu unanimité à décider cette baisse en raison de la peur de l’effritement économique », observe Bernard Pontneau, le président de la Section Paloise : « Mais on s’est rendu compte qu’on était plus fringant. La question s’est posée de savoir si on devait revenir à ce qu’on faisait avant (NDLR, un salary cap à 11,3 M€), mais la réponse a été non. S’arrêter à 10,7, c’est de l’aménagement à la marge qui permettrait à certains clubs disposant d’une marge salariale élevée de ne pas se retrouver à devoir casser des contrats trop importants. »
Le dirigeant béarnais, dont le club ne fait pas partie des 10 du Top 14 à avoir atteint les limites de ces restrictions financières, conditionne cependant ce soutien à une mesure supplémentaire : « Je dis oui, mais dans le même temps, il faut renforcer les pouvoirs et de mesure de contrôle du salary cap ! »
Une sensibilité partagée par Laurent Marti, son homologue à la tête de l’UBB, qui faisait partie des fervents partisans de la baisse lorsqu’elle a été décidée en juillet 2020 : « Si je suis pour le gel désormais, c’est parce que je suis malheureusement au courant des contournements du règlement qui se mettent en place : ceux qui n’usent pas de ces subterfuges seront les dindons de la farce. Je préfère donc qu’on arrête la baisse plutôt que de laisser dégénérer la situation. » Et le Bordelais d’appuyer son propos d’une formule imagée : « Plus les impôts sont élevés, plus les tricheurs sont tentés d’agir… »
Effets collatéraux
L’argument du pragmatisme résonne. Mais cela n’empêche pas certains de voir derrière cet énième revirement la tentation de céder de nouveau à la course à l’armement au lendemain d’une Coupe du monde, en 2023, qui marque traditionnellement l’arrivée en Europe des stars sudistes.
Philippe Saint-André, manager de Montpellier, repousse le soupçon : « Ce n’est pas pour attirer des joueurs de classe mondiale : il y en a de moins en moins qui viennent en France. C’est surtout pour garder tes potentiels ! »
Pour le patron du club champion de France, qui a longtemps été l’un des principaux acteurs (dérégulateur ?) du marché des transferts, l’abaissement du salary cap pose des problèmes très concrets au quotidien. Et cela alors qu’il estime les objectifs initiaux atteints. « On est arrivé à une économie équilibrée, un marché des transferts plus calme qu’auparavant, des salaires qui, notamment sous l’effet du Covid, ont nettement baissé sur les trois ou quatre années », observe l’ancien sélectionneur du XV de France. « Aujourd’hui, on doit afficher 16 Jiffs (NDLR, joueurs issus de la filière de formation) sur les feuilles de match. Ça donne un potentiel énorme au XV de France, ça fait jouer nos jeunes joueurs. »
Mais cette médaille a son revers selon lui : « Désormais, les bons joueurs ne veulent plus accepter des baisses de salaires supplémentaires et on doit dans le même temps négocier des blocs de matchs de plus en plus longs en Top 14. Il faut bien comprendre que le salary cap intègre les Espoirs et le centre de formation. On est à la limite de ce qu’on peut faire pour l’équilibre et la santé de nos joueurs. La baisse des salaires force parfois à se séparer de joueurs pros et en plus, parfois, tu ne peux pas garder un ou deux jeunes à gros potentiel. »
Conjuguée à l’inflation sur les salaires des jeunes joueurs provoquée par le raidissement des mesures en faveur des Jiffs, l’évolution créerait donc un effet ciseaux. « Il ne faut pas aller plus loin. On ne peut pas être bloqué par un salary cap qui descend sans arrêt. » Le message est en passe d’être entendu.
Top 14. Pourquoi les clubs veulent geler la baisse du salary cap
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Moins de trois ans après avoir annoncé la baisse progressive du salary cap à 10 millions d’euros à l’horizon 2024-2025, le bureau de la LNR va proposer au comité directeur de la geler. Une mesure souhaitée par la majorité des clubs de Top 14
Depuis longtemps déjà, le petit monde du rugby est passé maître dans l’art de détricoter les règles qu’il s’est lui-même imposées. Voici le nouvel exemple en date. Moins de trois ans après avoir entériné la baisse progressive du salary cap, qui devait passer de 11,3 M€ en 2020 à 10 en 2024, la LNR va soumettre au vote des clubs son gel à l’occasion du prochain comité directeur les 6 et 7 février. Sauf revirement, cette mesure proposée par le bureau devrait être adoptée.
Plus des deux tiers des clubs de Top 14 y sont favorables. Quant aux clubs de Pro D2, bien que non concernés par ce point de règlement au regard de leurs surfaces financières, ils devraient s’y rallier. « On n’a pas fait de réunion des présidents de D2 dédiée, mais il ne devrait pas y avoir d’opposition », déclare l’un des représentants influents de la division.
Concrètement, cela signifie que la limite de la masse salariale, atteinte aujourd’hui par 10 des 14 clubs de l’élite, fixée à 10,7 millions d’euros pour cette saison, ne sera pas abaissée à 10,4 M€ la saison prochaine comme cela avait été initialement prévu. Pourquoi revenir sur une mesure, certes prise à l’époque où l’économie de ce sport était frappée de plein fouet par les huis clos imposés par le Covid, mais présentée comme un vertueux frein à l’aveugle course à l’armement ?
Le rebond économique
« À l’époque, il y avait quasiment eu unanimité à décider cette baisse en raison de la peur de l’effritement économique », observe Bernard Pontneau, le président de la Section Paloise : « Mais on s’est rendu compte qu’on était plus fringant. La question s’est posée de savoir si on devait revenir à ce qu’on faisait avant (NDLR, un salary cap à 11,3 M€), mais la réponse a été non. S’arrêter à 10,7, c’est de l’aménagement à la marge qui permettrait à certains clubs disposant d’une marge salariale élevée de ne pas se retrouver à devoir casser des contrats trop importants. »
Le dirigeant béarnais, dont le club ne fait pas partie des 10 du Top 14 à avoir atteint les limites de ces restrictions financières, conditionne cependant ce soutien à une mesure supplémentaire : « Je dis oui, mais dans le même temps, il faut renforcer les pouvoirs et de mesure de contrôle du salary cap ! »
Une sensibilité partagée par Laurent Marti, son homologue à la tête de l’UBB, qui faisait partie des fervents partisans de la baisse lorsqu’elle a été décidée en juillet 2020 : « Si je suis pour le gel désormais, c’est parce que je suis malheureusement au courant des contournements du règlement qui se mettent en place : ceux qui n’usent pas de ces subterfuges seront les dindons de la farce. Je préfère donc qu’on arrête la baisse plutôt que de laisser dégénérer la situation. » Et le Bordelais d’appuyer son propos d’une formule imagée : « Plus les impôts sont élevés, plus les tricheurs sont tentés d’agir… »
Effets collatéraux
L’argument du pragmatisme résonne. Mais cela n’empêche pas certains de voir derrière cet énième revirement la tentation de céder de nouveau à la course à l’armement au lendemain d’une Coupe du monde, en 2023, qui marque traditionnellement l’arrivée en Europe des stars sudistes.
Philippe Saint-André, manager de Montpellier, repousse le soupçon : « Ce n’est pas pour attirer des joueurs de classe mondiale : il y en a de moins en moins qui viennent en France. C’est surtout pour garder tes potentiels ! »
Pour le patron du club champion de France, qui a longtemps été l’un des principaux acteurs (dérégulateur ?) du marché des transferts, l’abaissement du salary cap pose des problèmes très concrets au quotidien. Et cela alors qu’il estime les objectifs initiaux atteints. « On est arrivé à une économie équilibrée, un marché des transferts plus calme qu’auparavant, des salaires qui, notamment sous l’effet du Covid, ont nettement baissé sur les trois ou quatre années », observe l’ancien sélectionneur du XV de France. « Aujourd’hui, on doit afficher 16 Jiffs (NDLR, joueurs issus de la filière de formation) sur les feuilles de match. Ça donne un potentiel énorme au XV de France, ça fait jouer nos jeunes joueurs. »
Mais cette médaille a son revers selon lui : « Désormais, les bons joueurs ne veulent plus accepter des baisses de salaires supplémentaires et on doit dans le même temps négocier des blocs de matchs de plus en plus longs en Top 14. Il faut bien comprendre que le salary cap intègre les Espoirs et le centre de formation. On est à la limite de ce qu’on peut faire pour l’équilibre et la santé de nos joueurs. La baisse des salaires force parfois à se séparer de joueurs pros et en plus, parfois, tu ne peux pas garder un ou deux jeunes à gros potentiel. »
Conjuguée à l’inflation sur les salaires des jeunes joueurs provoquée par le raidissement des mesures en faveur des Jiffs, l’évolution créerait donc un effet ciseaux. « Il ne faut pas aller plus loin. On ne peut pas être bloqué par un salary cap qui descend sans arrêt. » Le message est en passe d’être entendu.
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
Une décision assez sage je trouve. 300 000 € de plus que ce qui était envisagé pour la saison prochaine, cela devrait permettre de faire Radradra.
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
Top 14 : Le salary cap n’évoluera pas la saison prochaine
https://www.rugby365.fr/top-14-salary-cap-nevoluera-saison-prochaine-10409187.html
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
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Re: SALARY CAP - Plafond salarial
Salary-cap : Clermont bientôt sanctionné ?
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Salary-cap-clermont-bientot-sanctionne/1380808
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Salary-cap-clermont-bientot-sanctionne/1380808
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