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Tournoi des 6 Nations 2024
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Pas faux
Scalp- Team modo
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Qu'est-ce que j'aimerais que notre charnière revienne à l'UBB pour y sortir de grands matchs et nous amener brillamment jusqu'en phases finales
Patience, ça viendra, et certains font avoir les oreilles qui chantent sur les réseaux, je vous le dis !
Patience, ça viendra, et certains font avoir les oreilles qui chantent sur les réseaux, je vous le dis !
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-notes-de-france-italie-tuilagi-voit-juste-danty-voit-rouge/1450987
Les notes de France-Italie : Tuilagi voit juste, Danty voit rouge
En concédant un match nul heureux face à l'Italie (13-13), les Bleus ont souffert collectivement. Si Posolo Tuilagi s'est montré solide à l'image des avants français dans le premier acte, l'expulsion de Jonathan Danty au retour des vestiaires, a rendu la performance française encore plus apathique.
A. Ba., L. C. A. Co. et R. Be
la note moyenne- France 4,5
Ramos 5
Dans un match où l'animation française a encore manqué de fluidité, l'arrière toulousain a parfois manifesté des signes d'énervement. Lui-même n'a pas tout réussi, à l'image de ce coup de pied raté après une belle avancée de ses avants (19e). Replacé à l'ouverture après la blessure de Jalibert (34e), il a parfois donné l'impression de se compliquer la vie ou de forcer les choses en jouant des ballons dans des conditions peu favorables. En revanche, il fut fidèle à ses standards face aux perches avec un 3/3.
Penaud 4
L'ailier des Bleus a livré un match assez confus dans l'ensemble. De belles intentions, comme toujours, des accélérations fulgurantes, mais trop souvent gâchées par des maladresses inhabituelles. On pense à ce duel perdu face au dernier défenseur sur un coup de pied par-dessus directement en touche (31e), ou encore à ce ballon volleyé dans le dos de Lebel sur une belle attaque au large (37e). Il franchit 3 fois, bat 5 défenseurs au total, mais rate aussi 3 plaquages.
Fickou 4
Le centre tricolore a été très présent dans le trafic, même s'il n'a pas souvent été payé de ses efforts. Ses prises d'intervalle ont régulièrement buté contre la défense italienne. Il aurait sans doute pu et dû faire mieux sur l'énorme percée de Jalibert (12e) quand, premier au soutien, il s'est encastré sur le dernier défenseur à 5 m de la ligne, alors que Penaud attendait le ballon sur son aile droite. À son niveau en défense où il réalise 8 plaquages (un seul raté).
Danty 2
Son carton rouge - son premier en sélection - (40e), sur un plaquage haut mal maîtrisé sur le centre italien Brex, est lourd de conséquences et ternit forcément son match. Jusque-là, le premier centre des Bleus avait alterné le bon, comme ce ballon chaud gratté sous les poteaux français sur un temps fort italien (18e), et le moins bon, comme cette passe sautée pour Lebel sur une attaque au large qui termine en touche (12e).
Lebel 4
Le dimanche de l'ailier français a finalement obéi à une certaine logique. Lui qui devait jouer à l'arrière avec Toulouse contre Clermont en Top 14, avant d'être rappelé en sélection pour remplacer Bielle-Biarrey, a quand même joué quarante minutes à ce poste après la blessure de Jalibert, obligeant Ramos à glisser en 10. C'est même à ce poste, après une première mi-temps sans saveur à l'aile, qu'il fut le plus dangereux, notamment sur deux relances incisives qui mirent la défense italienne sur les talons.
Jalibert 3
Avant sa sortie sur blessure après un plaquage en retard italien (34e), le Bordelais avait beaucoup contribué à l'impatience française dans la zone de marque. Avec des changements de sens demandés à Lucu alors qu'il n'y avait pas de surnombre, l'un gâché par un coup de pied direct en touche. Une bonne percée derrière un décalage de Tuilagi, mais aussi une pénalité pour plaquage haut. Remplacé par MOEFANA (34e, note : 3), qui s'est trop peu mis en évidence et qui a été repositionné au poste de Danty après l'expulsion du Rochelais.
M. Lucu 4
Un numéro 9 qui effectue autant de plaquages en poursuite ou de soutiens offensifs dans les rucks, c'est le signe que ses avants ont manqué de réactivité. Pas aidé, donc, Lucu a fait face avec vaillance. Dans la conduite du jeu, il aurait cependant dû insister autour parfois, plutôt que de suivre les appels de son numéro 10. Un bon pressing qui entraîne une occasion d'essai. Remplacé par LE GARREC (49e, note : 4), pas aidé lui non plus, volontaire mais parfois brouillon.
F. Cros 6
Son positionnement en numéro 8 a permis de mieux voir l'étendue de sa facette offensive. Deux bonnes adaptations sur l'essai d'Ollivon, un relais très toulousain sur une relance de Lebel, des soutiens clés dans les rucks. Malgré une faute au sol, il a aussi été omniprésent défensivement, avec deux ballons volés (un au sol et un arrachage) et une couverture du terrain capital face à la vitesse italienne (10 plaquages). Il a fini rincé.
Ollivon 5
Comme ses partenaires de la troisième ligne, il a été important pour sa couverture offensive et défensive. Sur son essai, il intervient deux fois positivement. De bons relais, par ailleurs. Comme capitaine, il n'a réussi à trouver les solutions tactiques en première période, puis à endiguer le délitement après la pause. Remplacé par ABADIE (66e).
Pa. Boudehent 6
Une énergie considérable, qui a permis de mettre les Bleus dans l'avancée à quelques reprises (comme sur l'essai d'Ollivon), mais aussi de rattraper les absences, les erreurs ou les retards du collectif. Sur ses 15 plaquages, il y en a eu plusieurs en poursuite, pour couper des situations dangereuses. À son débit, une faute au sol évitable qui a mis fin au temps fort français de la première période et un deux-contre-deux mal géré.
Tuilagi 6
Pour sa première titularisation en équipe de France, Tuilagi a fait du Tuilagi. Il y a d'abord cette masse physique qui permet de dominer en mêlée en première période, d'aider Baille à avancer au duel (22e) ou encore de casser la ligne pour avancer dans les 22 mètres italiens et bien servir Ollivon (36e). Au ras, il n'est pas loin d'aplatir sur la suite de l'action mais est coffré dans l'en-but (36e). Il a d'ailleurs terminé avec quatre défenseurs battus. Et il y a aussi cette aisance ballon en mains à l'image de ses passes délicieuses dans le dos pour Jalibert (12e), Baille (26e) ou encore Ramos (28e). Remplacé par R. TAOFIFENUA (48e, note : 4).
Woki 5
S'il n'est pas loin d'aplatir en début de match (7e), le deuxième-ligne des Bleus a parfois manqué de densité face aux rugueux avants italiens. Il s'est employé par son activité dans les zones obscures, attentif pour ramasser un ballon au sol perdu par les Italiens (9e) ou faire reculer Ruzza sur un double plaquage avec Tuilagi (10e). Il termine à 5/5 aux plaquages. En touche, il contre un ballon (20e) mais les Bleus n'arrivent pas à le récupérer derrière. Remplacé par ROUMAT (49e, note : 4).
Atonio 5
Son impact est précieux en début de match, pour faire avancer un maul (4e), gagner une pénalité en mêlée (13e) et avancer dans l'axe sur un lancement derrière touche (19e). Dans le combat au ras, il a lui aussi tenté sa chance mais n'a pas réussi à gagner le petit mètre supplémentaire devant la ligne italienne. À noter un retard au soutien qui coûte un ballon dans les 22 italiens (34e). Remplacé par ALDEGHERI (49e, note : 3).
Mauvaka 4
Un match dans l'ensemble discret du talonneur des Bleus, et encore pollué par du déchet en touche, avec deux ballons contrés (5e, 49e), le premier lui revenant dans les mains. Offensivement, à part sur un bon départ derrière un maul (22e), il a eu du mal à peser. Il a également deux plaquages manqués à son actif, pour sept réussis. Remplacé par MARCHAND (49e, note : 4).
Baille 5
Il est coffré au sol sur son premier ballon (1re) mais le pilier gauche des Bleus a été propre offensivement ensuite. Actif près de la ligne italienne, il n'a pas beaucoup réussi à avancer face à la bonne défense italienne, avec trois mètres gagnés sur douze ballons. Sérieux en défense (6/7 aux plaquages), il a en revanche été pénalisé une fois sur mêlée (30e), ce qui lui arrive rarement. Remplacé par S. TAOFIFENUA (48e, note : 4).
Le banc 3
Pas évident d'entrer dans ce drôle de match alors que les Bleus sont en infériorité numérique. Rapidement sortis du banc à part Abadie (photo), qui a attendu la 66e minute pour connaître sa première sélection et s'est distingué sur un ballon volé en touche, les entrants ont néanmoins plombé la fin de match par leur indiscipline, avec cinq fautes cumulées, Marchand (4), Aldegheri (3), S. Taofifenua (4), Roumat (4) et Moefana (3) sur les douze commises pars les Bleus.
Il y a aussi du déchet à l'image de ces ballons perdus au contact par Romain Taofifenua (52e, note : 4) Alexandre Roumat (74e) et Sébastien Toafifenua (77e) dans le camp italien. Le second souffle espéré n'est jamais venu.
la note moyenne - Italie - 5,7
Privés de ballons en première période, les Italiens ont fait le dos rond en tenant bon défensivement avant de lâcher les chevaux en supériorité numérique après la pause. L'ailier Menoncello ( s'est particulièrement illustré avec des plaquages mordants et de bonnes avancées avec le ballon sous le coude, comme sur sa course en amont de l'essai inscrit par Capuozzo (6). L'arrière toulousain a été moins bien servi que d'habitude mais il a été une fois de plus décisif.
Très à l'aise pour sa deuxième sélection, Vintcent (7) s'est démené face aux puissants avants français, tout comme le talonneur Nicotera (7) qui n'a pas hésité à jouer dans la défense. Pénalisé à deux reprises, Brex (5) a compensé avec une grosse activité défensive. C'est lui qui subit la charge de Danty, qui lui vaudra un carton rouge. Enfin, Garbisi (5) aurait pu enfiler le costume du héros. Mais sa pénalité, qu'il a dû taper en urgence après que le ballon soit tombé du tee, a heurté le poteau, laissant une victoire historique s'échapper.
Les notes de France-Italie : Tuilagi voit juste, Danty voit rouge
En concédant un match nul heureux face à l'Italie (13-13), les Bleus ont souffert collectivement. Si Posolo Tuilagi s'est montré solide à l'image des avants français dans le premier acte, l'expulsion de Jonathan Danty au retour des vestiaires, a rendu la performance française encore plus apathique.
A. Ba., L. C. A. Co. et R. Be
la note moyenne- France 4,5
Ramos 5
Dans un match où l'animation française a encore manqué de fluidité, l'arrière toulousain a parfois manifesté des signes d'énervement. Lui-même n'a pas tout réussi, à l'image de ce coup de pied raté après une belle avancée de ses avants (19e). Replacé à l'ouverture après la blessure de Jalibert (34e), il a parfois donné l'impression de se compliquer la vie ou de forcer les choses en jouant des ballons dans des conditions peu favorables. En revanche, il fut fidèle à ses standards face aux perches avec un 3/3.
Penaud 4
L'ailier des Bleus a livré un match assez confus dans l'ensemble. De belles intentions, comme toujours, des accélérations fulgurantes, mais trop souvent gâchées par des maladresses inhabituelles. On pense à ce duel perdu face au dernier défenseur sur un coup de pied par-dessus directement en touche (31e), ou encore à ce ballon volleyé dans le dos de Lebel sur une belle attaque au large (37e). Il franchit 3 fois, bat 5 défenseurs au total, mais rate aussi 3 plaquages.
Fickou 4
Le centre tricolore a été très présent dans le trafic, même s'il n'a pas souvent été payé de ses efforts. Ses prises d'intervalle ont régulièrement buté contre la défense italienne. Il aurait sans doute pu et dû faire mieux sur l'énorme percée de Jalibert (12e) quand, premier au soutien, il s'est encastré sur le dernier défenseur à 5 m de la ligne, alors que Penaud attendait le ballon sur son aile droite. À son niveau en défense où il réalise 8 plaquages (un seul raté).
Danty 2
Son carton rouge - son premier en sélection - (40e), sur un plaquage haut mal maîtrisé sur le centre italien Brex, est lourd de conséquences et ternit forcément son match. Jusque-là, le premier centre des Bleus avait alterné le bon, comme ce ballon chaud gratté sous les poteaux français sur un temps fort italien (18e), et le moins bon, comme cette passe sautée pour Lebel sur une attaque au large qui termine en touche (12e).
Lebel 4
Le dimanche de l'ailier français a finalement obéi à une certaine logique. Lui qui devait jouer à l'arrière avec Toulouse contre Clermont en Top 14, avant d'être rappelé en sélection pour remplacer Bielle-Biarrey, a quand même joué quarante minutes à ce poste après la blessure de Jalibert, obligeant Ramos à glisser en 10. C'est même à ce poste, après une première mi-temps sans saveur à l'aile, qu'il fut le plus dangereux, notamment sur deux relances incisives qui mirent la défense italienne sur les talons.
Jalibert 3
Avant sa sortie sur blessure après un plaquage en retard italien (34e), le Bordelais avait beaucoup contribué à l'impatience française dans la zone de marque. Avec des changements de sens demandés à Lucu alors qu'il n'y avait pas de surnombre, l'un gâché par un coup de pied direct en touche. Une bonne percée derrière un décalage de Tuilagi, mais aussi une pénalité pour plaquage haut. Remplacé par MOEFANA (34e, note : 3), qui s'est trop peu mis en évidence et qui a été repositionné au poste de Danty après l'expulsion du Rochelais.
M. Lucu 4
Un numéro 9 qui effectue autant de plaquages en poursuite ou de soutiens offensifs dans les rucks, c'est le signe que ses avants ont manqué de réactivité. Pas aidé, donc, Lucu a fait face avec vaillance. Dans la conduite du jeu, il aurait cependant dû insister autour parfois, plutôt que de suivre les appels de son numéro 10. Un bon pressing qui entraîne une occasion d'essai. Remplacé par LE GARREC (49e, note : 4), pas aidé lui non plus, volontaire mais parfois brouillon.
F. Cros 6
Son positionnement en numéro 8 a permis de mieux voir l'étendue de sa facette offensive. Deux bonnes adaptations sur l'essai d'Ollivon, un relais très toulousain sur une relance de Lebel, des soutiens clés dans les rucks. Malgré une faute au sol, il a aussi été omniprésent défensivement, avec deux ballons volés (un au sol et un arrachage) et une couverture du terrain capital face à la vitesse italienne (10 plaquages). Il a fini rincé.
Ollivon 5
Comme ses partenaires de la troisième ligne, il a été important pour sa couverture offensive et défensive. Sur son essai, il intervient deux fois positivement. De bons relais, par ailleurs. Comme capitaine, il n'a réussi à trouver les solutions tactiques en première période, puis à endiguer le délitement après la pause. Remplacé par ABADIE (66e).
Pa. Boudehent 6
Une énergie considérable, qui a permis de mettre les Bleus dans l'avancée à quelques reprises (comme sur l'essai d'Ollivon), mais aussi de rattraper les absences, les erreurs ou les retards du collectif. Sur ses 15 plaquages, il y en a eu plusieurs en poursuite, pour couper des situations dangereuses. À son débit, une faute au sol évitable qui a mis fin au temps fort français de la première période et un deux-contre-deux mal géré.
Tuilagi 6
Pour sa première titularisation en équipe de France, Tuilagi a fait du Tuilagi. Il y a d'abord cette masse physique qui permet de dominer en mêlée en première période, d'aider Baille à avancer au duel (22e) ou encore de casser la ligne pour avancer dans les 22 mètres italiens et bien servir Ollivon (36e). Au ras, il n'est pas loin d'aplatir sur la suite de l'action mais est coffré dans l'en-but (36e). Il a d'ailleurs terminé avec quatre défenseurs battus. Et il y a aussi cette aisance ballon en mains à l'image de ses passes délicieuses dans le dos pour Jalibert (12e), Baille (26e) ou encore Ramos (28e). Remplacé par R. TAOFIFENUA (48e, note : 4).
Woki 5
S'il n'est pas loin d'aplatir en début de match (7e), le deuxième-ligne des Bleus a parfois manqué de densité face aux rugueux avants italiens. Il s'est employé par son activité dans les zones obscures, attentif pour ramasser un ballon au sol perdu par les Italiens (9e) ou faire reculer Ruzza sur un double plaquage avec Tuilagi (10e). Il termine à 5/5 aux plaquages. En touche, il contre un ballon (20e) mais les Bleus n'arrivent pas à le récupérer derrière. Remplacé par ROUMAT (49e, note : 4).
Atonio 5
Son impact est précieux en début de match, pour faire avancer un maul (4e), gagner une pénalité en mêlée (13e) et avancer dans l'axe sur un lancement derrière touche (19e). Dans le combat au ras, il a lui aussi tenté sa chance mais n'a pas réussi à gagner le petit mètre supplémentaire devant la ligne italienne. À noter un retard au soutien qui coûte un ballon dans les 22 italiens (34e). Remplacé par ALDEGHERI (49e, note : 3).
Mauvaka 4
Un match dans l'ensemble discret du talonneur des Bleus, et encore pollué par du déchet en touche, avec deux ballons contrés (5e, 49e), le premier lui revenant dans les mains. Offensivement, à part sur un bon départ derrière un maul (22e), il a eu du mal à peser. Il a également deux plaquages manqués à son actif, pour sept réussis. Remplacé par MARCHAND (49e, note : 4).
Baille 5
Il est coffré au sol sur son premier ballon (1re) mais le pilier gauche des Bleus a été propre offensivement ensuite. Actif près de la ligne italienne, il n'a pas beaucoup réussi à avancer face à la bonne défense italienne, avec trois mètres gagnés sur douze ballons. Sérieux en défense (6/7 aux plaquages), il a en revanche été pénalisé une fois sur mêlée (30e), ce qui lui arrive rarement. Remplacé par S. TAOFIFENUA (48e, note : 4).
Le banc 3
Pas évident d'entrer dans ce drôle de match alors que les Bleus sont en infériorité numérique. Rapidement sortis du banc à part Abadie (photo), qui a attendu la 66e minute pour connaître sa première sélection et s'est distingué sur un ballon volé en touche, les entrants ont néanmoins plombé la fin de match par leur indiscipline, avec cinq fautes cumulées, Marchand (4), Aldegheri (3), S. Taofifenua (4), Roumat (4) et Moefana (3) sur les douze commises pars les Bleus.
Il y a aussi du déchet à l'image de ces ballons perdus au contact par Romain Taofifenua (52e, note : 4) Alexandre Roumat (74e) et Sébastien Toafifenua (77e) dans le camp italien. Le second souffle espéré n'est jamais venu.
la note moyenne - Italie - 5,7
Privés de ballons en première période, les Italiens ont fait le dos rond en tenant bon défensivement avant de lâcher les chevaux en supériorité numérique après la pause. L'ailier Menoncello ( s'est particulièrement illustré avec des plaquages mordants et de bonnes avancées avec le ballon sous le coude, comme sur sa course en amont de l'essai inscrit par Capuozzo (6). L'arrière toulousain a été moins bien servi que d'habitude mais il a été une fois de plus décisif.
Très à l'aise pour sa deuxième sélection, Vintcent (7) s'est démené face aux puissants avants français, tout comme le talonneur Nicotera (7) qui n'a pas hésité à jouer dans la défense. Pénalisé à deux reprises, Brex (5) a compensé avec une grosse activité défensive. C'est lui qui subit la charge de Danty, qui lui vaudra un carton rouge. Enfin, Garbisi (5) aurait pu enfiler le costume du héros. Mais sa pénalité, qu'il a dû taper en urgence après que le ballon soit tombé du tee, a heurté le poteau, laissant une victoire historique s'échapper.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Galthié et les Bleus en plein naufrage ? Le XV de France bute lamentablement sur l’Italie
https://www.xvovalie.com/galthie-et-les-bleus-en-plein-naufrage-le-xv-de-france-bute-lamentablement-sur-litalie/
C'est quand même juste normal d'associer Galthié au naufrage des bleus, c'est lui le capitaine d'un navire qui coule, mais on n'entend pas tant que ça de critiques à son endroit…
https://www.xvovalie.com/galthie-et-les-bleus-en-plein-naufrage-le-xv-de-france-bute-lamentablement-sur-litalie/
C'est quand même juste normal d'associer Galthié au naufrage des bleus, c'est lui le capitaine d'un navire qui coule, mais on n'entend pas tant que ça de critiques à son endroit…
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
XV de France : y a-t-il encore un pilote dans l'avion ?
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/6-nations/xv-de-france-y-a-t-il-encore-un-pilote-dans-l-avion-20240226
Non
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/6-nations/xv-de-france-y-a-t-il-encore-un-pilote-dans-l-avion-20240226
Non
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
France-Italie : les coups de cœur et les coups de griffe de notre envoyé spécial
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/6-nations/france-italie-les-coups-de-coeur-et-les-coups-de-griffe-de-notre-envoye-special-20240226
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/6-nations/france-italie-les-coups-de-coeur-et-les-coups-de-griffe-de-notre-envoye-special-20240226
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Scalp a écrit:France-Italie : les coups de cœur et les coups de griffe de notre envoyé spécial
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Le Figaro s'y connaît autant en rugby que moi en danse classique. Quand tu lis leurs articles, ça pique les yeux.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
biscouette a écrit:Ouais, c’est triste à tous les niveaux.
Et effectivement Fickou qui encore oublie de redonner, etc.
Quelle poisse pour MJ et pour l’UBB…
Courage Matthieu et reviens nous vite en pleine forme.
Je me dis qu’avec tout l’environnement toxique qu’il subit depuis 2 mois, ce n’est peut-être pas un hasard qu’il se blesse, il n’était pas super bien depuis le début du match. Il était visé aussi ; ça aurait valu le coup de revoir les 2 plaquages où il se blesse, on peut soupçonner un plaquage à retardement sur le 2e, voire les deux ?
Je partage ton sentiment !
Ce bashing général sur quelques postes ( les 2 centres et la charnière) créent des effets négatifs
Thony- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Une polémique concernant la pénalité ratée par Garbisi, aurait il du pouvoir la retenter?
En effet avant sa prise d'élan, un joueur français aurait bougé alors que sur pénalité contrairement à une transformation, nul adversaire ne peut esquisser un droit de charge.
Si s'est le cas l'arbitre n'aurait pas appliqué la règle.
On peut douter que ce nouvelle tentative se serait passée dans la précipitation d'un ballon qui tombe au dernier moment.
En effet avant sa prise d'élan, un joueur français aurait bougé alors que sur pénalité contrairement à une transformation, nul adversaire ne peut esquisser un droit de charge.
Si s'est le cas l'arbitre n'aurait pas appliqué la règle.
On peut douter que ce nouvelle tentative se serait passée dans la précipitation d'un ballon qui tombe au dernier moment.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
6 Nations 2024 - Pourquoi Paolo Garbisi aurait-il pu retenter la dernière pénalité
https://www.rugbyrama.fr/2024/02/26/6-nations-2024-pourquoi-paolo-garbisi-aurait-il-pu-retenter-la-derniere-penalite-11789421.php
https://www.rugbyrama.fr/2024/02/26/6-nations-2024-pourquoi-paolo-garbisi-aurait-il-pu-retenter-la-derniere-penalite-11789421.php
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Scalp- Team modo
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Que fait le soigneur sur le terrain!!! Et en plus dans l’axe du buteur!! Et lors de la tentative qui heurte le poteau , Moefana relance et il suit tout ça du regard presque en l’accompagnant , gagesque .Scalp a écrit:6 Nations 2024 - Pourquoi Paolo Garbisi aurait-il pu retenter la dernière pénalité
https://www.rugbyrama.fr/2024/02/26/6-nations-2024-pourquoi-paolo-garbisi-aurait-il-pu-retenter-la-derniere-penalite-11789421.php
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
densnewzealand a écrit:Que fait le soigneur sur le terrain!!! Et en plus dans l’axe du buteur!! Et lors de la tentative qui heurte le poteau , Moefana relance et il suit tout ça du regard presque en l’accompagnant , gagesque .Scalp a écrit:6 Nations 2024 - Pourquoi Paolo Garbisi aurait-il pu retenter la dernière pénalité
https://www.rugbyrama.fr/2024/02/26/6-nations-2024-pourquoi-paolo-garbisi-aurait-il-pu-retenter-la-derniere-penalite-11789421.php
Entre çà et l'essai écossais injustement refusé, notre début de VI Nations tient quand même du miracle voire de l'escroquerie On devrait en être à 3 défaites en 3 matchs...
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Switch- Centre de presse
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
La vipère Zanardi a encore frappé !!! Après avoir rappelé que c'était "un mal typiquement français de tomber sur la charnière après un piètre match du XV de France" sous entendant que c'est la solution de facilité et souvent l'arbre qui cache la forêt voilà qu'il crache à coeur joie sur Lucu-Jalibert comme si "oui mais cette fois c'est justifié". Ce petit personnage ne se rend pas compte, lui et ses confrères scribouillards, de la haine qu'il déchaine sur les réseau sociaux en dézinguant à tout va notre charnière.
C'est d'autant plus gerbant que le personnage qui se vante de ne pas être sur les réseaux (de peur de recevoir ses 4 vérités?) s'émouvait du traitement fait à NTK lors de la demie finale perdue contre Castres.
Je vous laisse lire sa compassion à géométrie variable qui moi me fout hors de moi
https://www.blog-rct.com/nicolas-zanardi-furieux-apres-la-polemique-autour-de-romain-ntamack/
C'est d'autant plus gerbant que le personnage qui se vante de ne pas être sur les réseaux (de peur de recevoir ses 4 vérités?) s'émouvait du traitement fait à NTK lors de la demie finale perdue contre Castres.
Je vous laisse lire sa compassion à géométrie variable qui moi me fout hors de moi
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sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/xv-de-france-derriere-les-tuiles-une-opportunite-18737831.php
XV de France : derrière les tuiles, une opportunité ?
Par Denys Kappès-Grangé
La blessure de Matthieu Jalibert et la suspension de Jonathan Danty vont contraindre Fabien Galthié à remodeler ses lignes arrière. Mais ça peut aussi lui permettre d’insuffler un peu de fraîcheur
« Vous changeriez quoi vous ? » Derrière l’interpellation un brin agacée de Matthis Lebel, dimanche soir à Lille, il y a sans doute quelque chose qui relève du réflexe d’autodéfense. Et pourtant… Puisque après l’humiliation subie à Marseille face à l’Irlande (17-38) et la très capillotractée victoire en Écosse (16-20), l’aussi miraculeux que honteux nul face à l’Italie (13-13) a fini de matérialiser l’impasse dans laquelle se trouvent les Bleus actuellement.
La question est désormais on ne peut plus légitime. Fabien Galthié n’y a d’ailleurs pas échappé. Faut-il changer le jeu ? Les hommes ? « Sur les hommes, ça bouge quand même. Du fait des circonstances, entre la composition du quart de finale (Ndlr, face à l’Afrique du Sud en Coupe du monde) et celle d’aujourd’hui, il y a eu des changements quand même », a tenté d’opposer le sélectionneur en salle de presse.
« Si le climat est morose, un jeune ne changera pas l’atmosphère à lui tout seul »
Le tout vous semble un peu court ? C’est normal. D’autant qu’il aurait pu désamorcer ce sujet en rappelant qu’il y aura forcément des changements dans 15 jours, pour le quatrième match de ce sinistre Six-Nations, au Pays de Galles. La suspension de Jonathan Danty s’étant ajoutée à la blessure au genou de Matthieu Jalibert, il va être contraint de remodeler sa ligne de trois-quarts pour les deux derniers matchs face aux Gallois à Cardiff, puis face aux Anglais à Lyon.
Énoncé ainsi, ce constat peut résonner comme un coup dur. Mais il peut aussi s’apparenter à une opportunité. Surtout si on se fie aux statistiques – même si elles ne sont plus, paraît-il, le « dada » du sélectionneur.
Défaut
Dans le Nord, les Bleus sont entrés 12 fois dans la zone de marque adverse. En tout et pour tout, ce sont six longues minutes qu’ils ont passées dans les 22 mètres italiens. Des chiffres qui illustrent une domination massive, exercée dans le sillage d’un paquet d’avants à plus de 1 000 kilos, qui n’a pas été matérialisée en points.
La responsabilité de l’effondrement du taux de létalité français n’incombe évidemment pas aux seuls trois-quarts. Mais si on se concentre sur ce seul match face aux Italiens, ils doivent malgré tout assumer une litanie de mauvaises décisions à l’origine de l’avortement de la plupart de leurs occasions.
Du coup, quand Matthis Lebel a aussi demandé, « changer, mais pour quoi faire ? », on avoue avoir été tenté de lui répondre : « Bah pour être plus efficace, par exemple… » Mais encore faut-il que les joueurs désignés par Fabien Galthié soient capables d’insuffler ce souffle nouveau.
Depuis son premier mandat, le sélectionneur a toujours exprimé une forme de conservatisme à travers ses choix. Un credo bâti sur l’autel de « l’expérience collective » qui s’est longtemps avéré gagnant. Cette constante incite aujourd’hui à penser que Thomas Ramos pourrait être l’option prioritaire pour débuter à l’ouverture. Et que Yoram Moefana a toutes les chances d’être aligné au centre. Un jeu de chaises musicales qui n’aurait pour seul défaut d’ouvrir un chantier au poste d’arrière. Mais Louis Bielle-Biarrey pourrait assurer l’intérim, à moins que Fabien Galthié ne décide de rappeler Melvyn Jaminet ou de donner sa chance à Léo Barré.
Débat
« Sincèrement, je suis un peu dans son camp », observe l’ancien ouvreur international Christophe Lamaison : « Est-ce qu’il faut balayer d’un revers de la main tout ce qui a été fait pendant quatre ans avec cette génération de joueurs ? Je n’en suis pas convaincu. Ramos peut tenir la place de numéro 10 et un Bielle-Biarrey peut occuper le poste d’arrière. Au centre, Moefana devrait passer en 13 et Lebel a donné entièrement satisfaction à l’aile. Lancer les jeunes, ce n’est pas forcément leur rendre service : si le climat est morose, un jeune ne changera pas l’atmosphère à lui tout seul. »
« Il faut des changements : il y a quelque chose qui ne va plus dans le contenu »
Un avis qui ne fait cependant pas consensus. « Perdu pour perdu, autant les lancer ! Ils sont insouciants, ils ont envie de jouer », estime à l’inverse l’ancien centre international aux 86 sélections, Damien Traille : « Il faut des changements : il y a quelque chose qui ne va plus dans le contenu. Je vois bien que Fabien protège son groupe, c’est très bien, mais il faut récompenser les mecs qui montrent de très belles choses. On a vu ce week-end encore (Pierre-Louis) Barassi et (Paul) Costes à leur aise au centre avec Toulouse. Il y a aussi Depoortere (Union Bordeaux-Bègles) et Gailleton (Pau). Prenons-les ! On parle de l’hypothèse Ramos à l’ouverture ? Mais on met qui à l’arrière ? Je pense qu’on pourrait relancer Hastoy qui était numéro 2 il n’y a pas si longtemps. »
À Fabien Galthié de trancher. « Notre manière de travailler, c’est d’abord une vision, a-t-il déclaré dimanche. C’est important d’avoir de la cohérence. On fait des constats, on analyse, on prend des décisions. » Les prochaines seront scrutées
XV de France : derrière les tuiles, une opportunité ?
Par Denys Kappès-Grangé
La blessure de Matthieu Jalibert et la suspension de Jonathan Danty vont contraindre Fabien Galthié à remodeler ses lignes arrière. Mais ça peut aussi lui permettre d’insuffler un peu de fraîcheur
« Vous changeriez quoi vous ? » Derrière l’interpellation un brin agacée de Matthis Lebel, dimanche soir à Lille, il y a sans doute quelque chose qui relève du réflexe d’autodéfense. Et pourtant… Puisque après l’humiliation subie à Marseille face à l’Irlande (17-38) et la très capillotractée victoire en Écosse (16-20), l’aussi miraculeux que honteux nul face à l’Italie (13-13) a fini de matérialiser l’impasse dans laquelle se trouvent les Bleus actuellement.
La question est désormais on ne peut plus légitime. Fabien Galthié n’y a d’ailleurs pas échappé. Faut-il changer le jeu ? Les hommes ? « Sur les hommes, ça bouge quand même. Du fait des circonstances, entre la composition du quart de finale (Ndlr, face à l’Afrique du Sud en Coupe du monde) et celle d’aujourd’hui, il y a eu des changements quand même », a tenté d’opposer le sélectionneur en salle de presse.
« Si le climat est morose, un jeune ne changera pas l’atmosphère à lui tout seul »
Le tout vous semble un peu court ? C’est normal. D’autant qu’il aurait pu désamorcer ce sujet en rappelant qu’il y aura forcément des changements dans 15 jours, pour le quatrième match de ce sinistre Six-Nations, au Pays de Galles. La suspension de Jonathan Danty s’étant ajoutée à la blessure au genou de Matthieu Jalibert, il va être contraint de remodeler sa ligne de trois-quarts pour les deux derniers matchs face aux Gallois à Cardiff, puis face aux Anglais à Lyon.
Énoncé ainsi, ce constat peut résonner comme un coup dur. Mais il peut aussi s’apparenter à une opportunité. Surtout si on se fie aux statistiques – même si elles ne sont plus, paraît-il, le « dada » du sélectionneur.
Défaut
Dans le Nord, les Bleus sont entrés 12 fois dans la zone de marque adverse. En tout et pour tout, ce sont six longues minutes qu’ils ont passées dans les 22 mètres italiens. Des chiffres qui illustrent une domination massive, exercée dans le sillage d’un paquet d’avants à plus de 1 000 kilos, qui n’a pas été matérialisée en points.
La responsabilité de l’effondrement du taux de létalité français n’incombe évidemment pas aux seuls trois-quarts. Mais si on se concentre sur ce seul match face aux Italiens, ils doivent malgré tout assumer une litanie de mauvaises décisions à l’origine de l’avortement de la plupart de leurs occasions.
Du coup, quand Matthis Lebel a aussi demandé, « changer, mais pour quoi faire ? », on avoue avoir été tenté de lui répondre : « Bah pour être plus efficace, par exemple… » Mais encore faut-il que les joueurs désignés par Fabien Galthié soient capables d’insuffler ce souffle nouveau.
Depuis son premier mandat, le sélectionneur a toujours exprimé une forme de conservatisme à travers ses choix. Un credo bâti sur l’autel de « l’expérience collective » qui s’est longtemps avéré gagnant. Cette constante incite aujourd’hui à penser que Thomas Ramos pourrait être l’option prioritaire pour débuter à l’ouverture. Et que Yoram Moefana a toutes les chances d’être aligné au centre. Un jeu de chaises musicales qui n’aurait pour seul défaut d’ouvrir un chantier au poste d’arrière. Mais Louis Bielle-Biarrey pourrait assurer l’intérim, à moins que Fabien Galthié ne décide de rappeler Melvyn Jaminet ou de donner sa chance à Léo Barré.
Débat
« Sincèrement, je suis un peu dans son camp », observe l’ancien ouvreur international Christophe Lamaison : « Est-ce qu’il faut balayer d’un revers de la main tout ce qui a été fait pendant quatre ans avec cette génération de joueurs ? Je n’en suis pas convaincu. Ramos peut tenir la place de numéro 10 et un Bielle-Biarrey peut occuper le poste d’arrière. Au centre, Moefana devrait passer en 13 et Lebel a donné entièrement satisfaction à l’aile. Lancer les jeunes, ce n’est pas forcément leur rendre service : si le climat est morose, un jeune ne changera pas l’atmosphère à lui tout seul. »
« Il faut des changements : il y a quelque chose qui ne va plus dans le contenu »
Un avis qui ne fait cependant pas consensus. « Perdu pour perdu, autant les lancer ! Ils sont insouciants, ils ont envie de jouer », estime à l’inverse l’ancien centre international aux 86 sélections, Damien Traille : « Il faut des changements : il y a quelque chose qui ne va plus dans le contenu. Je vois bien que Fabien protège son groupe, c’est très bien, mais il faut récompenser les mecs qui montrent de très belles choses. On a vu ce week-end encore (Pierre-Louis) Barassi et (Paul) Costes à leur aise au centre avec Toulouse. Il y a aussi Depoortere (Union Bordeaux-Bègles) et Gailleton (Pau). Prenons-les ! On parle de l’hypothèse Ramos à l’ouverture ? Mais on met qui à l’arrière ? Je pense qu’on pourrait relancer Hastoy qui était numéro 2 il n’y a pas si longtemps. »
À Fabien Galthié de trancher. « Notre manière de travailler, c’est d’abord une vision, a-t-il déclaré dimanche. C’est important d’avoir de la cohérence. On fait des constats, on analyse, on prend des décisions. » Les prochaines seront scrutées
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
XV de France : Ramos ou Hastoy, l'équipe d'Entre Les Potos en débat
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/xv-de-france-ramos-ou-hastoy-l-equipe-d-entre-les-potos-en-debat_VN-202402270201.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/xv-de-france-ramos-ou-hastoy-l-equipe-d-entre-les-potos-en-debat_VN-202402270201.html
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Physique-confiance-staff-les-raisons-de-l-echec-des-bleus-au-tournoi-des-six-nations/1451200
Physique, confiance, staff, les raisons de l'échec des Bleus au Tournoi des Six Nations
Le piteux match nul contre l'Italie (13-13) a révélé en grand les difficultés des Bleus dans ce Tournoi. Entre fébrilité, manque de souffle et nécessaire besoin de temps pour repartir sur un nouveau cycle, le chantier post-Coupe du monde est bien plus grand qu'anticipé.
Romain Bergogne et Laurent Campistron
Comment cette équipe de France est-elle passée de telles certitudes à un match nul contre l'Italie à domicile en quelques mois ? La déception de l'élimination en quarts de finale de la Coupe du monde et les absences de marque (Dupont, Ntamack, Jelonch, Flament...) sont des explications, mais loin d'être les seules. Fabien Galthié, dimanche soir, relativisait après la rencontre : « Si l'écart paraît énorme entre le passé récent et aujourd'hui, il n'y a pas grand-chose en fait... »
Pourtant, on ne reconnaît plus certains joueurs, capables d'erreurs individuelles qui ne collent pas à leur talent, ni une équipe qui avait bâti ses quatre dernières années de succès sur une force physique presque inébranlable. Il reste au staff deux matches, au pays de Galles et contre l'Angleterre, pour redresser la barre dans ce Tournoi avant plusieurs semaines de réflexion pour tenter de comprendre les maux d'un triste hiver.
Des Bleus physiquement à plat ?
Dès la première période face à l'Irlande en ouverture du Tournoi (2 février, 17-38), avant que Paul Willemse ne laisse définitivement ses coéquipiers à quatorze, les Bleus avaient déjà semblé manquer de jus. « Sur l'énergie et l'intensité physique, on n'était pas au niveau, reconnaissait, la semaine dernière, le nouveau directeur de la performance, Nicolas Jeanjean. On a plus marché qu'eux et on n'a pas su assumer les séquences qu'ils nous ont proposées. En Écosse, c'était mieux sur l'énergie et le déplacement. Le but sur cette fin de Tournoi, ça va être de rivaliser et pourquoi pas de mettre en difficulté nos adversaires sur le plan physique. » Difficile d'affirmer que le match contre l'Italie, venu conclure la quatrième semaine de travail collectif des Bleus dans ce rassemblement, ait rassuré sur cet aspect.
Certes, ils ont encore pompé plus d'énergie que prévu avec le carton rouge de Jonathan Danty à la mi-temps. Mais certains avants ont aussi perdu du gaz dans quelques courses inutiles sur des séquences offensives, la faute à des repères communs encore imperceptibles en attaque. Malgré le coaching précoce en deuxième période, autour de la 50e minute, comme ce fut le cas quinze jours plus tôt à Édimbourg, les Bleus ont semblé à court physiquement, ce qui a notamment pesé sur ces retards au soutien offensif et ces difficultés dans le jeu au sol récurrents depuis le début du Tournoi.
« Peut-être que la Coupe du monde a pompé du jus et que la reprise en club a été plus dure que prévu. »
Jean-Baptiste Elissalde
Ces Bleus sont-ils cuits ? Certains ont commencé l'intense préparation à la Coupe du monde le 1er juillet et n'ont pas tant coupé que ça après le Mondial. Où sont passés le tonus d'un Mauvaka, en pleine bourre pendant la Coupe du monde, et l'énergie d'un Woki ? Les trentenaires Baille, Atonio, Ollivon, Danty et autres Fickou n'auraient-ils pas dû souffler plus après l'échec en quarts de finale contre l'Afrique du Sud ? Voire faire une croix sur le Tournoi pour refaire se refaire une santé sur un projet club ? Fabien Galthié et son staff ont fait un autre pari, celui de la stabilité des hommes, dans une saison à douze mois pleins.
Un staff dans le flou
Au regard de l'indigence actuelle de l'animation offensive de l'équipe de France, de ses grandes difficultés en touche lors des deux premiers matches du Tournoi contre l'Irlande et en Écosse, et des lacunes physiques accusées par la plupart des joueurs, il serait évidemment aisé de coller la responsabilité de ce début de compétition raté aux trois nouveaux venus du staff tricolore : Patrick Arlettaz, remplaçant de Laurent Labit comme responsable de l'attaque, Laurent Sempéré, suppléant de Karim Ghezal comme coresponsable de la conquête en charge de la touche, et Nicolas Jeanjean, successeur de Thibault Giroud comme directeur de la performance.
Sauf que ce raccourci facile serait malhonnête. Car les Bleus ont failli dans tant de domaines ces dernières semaines que tous les membres de l'encadrement, y compris les plus anciens, tant loués pour leur compétence durant les quatre premières années de l'ère Galthié, devraient être mis dans le même sac. L'Anglais Shaun Edwards, entraîneur de la défense, orfèvre des rucks et des montées en pointe, a forcément mal vécu les 38 points et les cinq essais encaissés par les Bleus face à l'Irlande, le 2 février dernier. L'ancien arbitre Jérôme Garcès, qui a tant fait pour discipliner le jeu des Bleus comme consultant, doit aussi avoir quelques suées après les trois cartons (deux rouges, un jaune), si lourds de conséquences, écopés par les Bleus lors des trois derniers matches.
Galthié va devoir se réinventer
Et même Fabien Galthié, qui a tant concerné de monde à l'entraînement depuis quatre ans pour rendre son groupe le plus homogène possible et ses joueurs interchangeables, doit s'interroger aujourd'hui sur la faible capacité de quelques-uns - notamment à la charnière - à remplacer les grands absents, et de ses finisseurs à peser sur les rencontres.
Pour résumer, tout ce qui faisait la force de cette équipe avant la Coupe du monde semble s'être subitement évaporé, comme si le message du staff était devenu inaudible. « Je n'ai pas l'impression que quelque chose s'est cassé, assure pourtant Charles Ollivon. Le sport de haut niveau, ça va vite. On va bien analyser, travailler dur et se remettre en question. » Le staff devra aussi se remettre en cause. Quel jeu pratiquer ? Possession ou repossession ? Aujourd'hui, tout paraît flou, hésitant. Quel discours adresser aux joueurs, aussi ? Galthié, qui avait réussi à accrocher ses joueurs par sa communication axée sur cette fameuse flèche du temps censée les propulser sur le toit du monde, devra aussi se réinventer. Les convaincre que cette fois, c'est sûr, ils iront au bout. Pas simple.
Une confiance en berne
Une perte de confiance ne se mesure pas seulement à des gestes que l'on ne tente pas par peur de se tromper ou de mal les exécuter. Elle se traduit aussi parfois par des initiatives que l'on prend presque en désespoir de cause, en se disant que sur un malentendu ou un exploit du copain d'à côté, la lumière pourrait peut-être revenir. L'équipe de France en est là aujourd'hui. Elle donne l'impression de se sentir si peu à l'aise dans son rugby qu'elle en finit par jouer à l'envers.
Combien de relances depuis son propre camp vouées à l'échec devant des défenses bien organisées ? Combien de passes sautées inutiles sur des coéquipiers en bout de ligne qui n'ont aucun surnombre à jouer ? Combien d'en-avant et de ballons perdus au contact, autant de maladresses si révélatrices d'une équipe en plein doute ? Le sélectionneur Fabien Galthié réfute pourtant l'idée d'une crise de confiance. Lui parle plutôt d'une « période difficile, douloureuse ». « Il faut peu de choses pour que le rendu qui ne nous satisfait pas se transforme en quelque chose de plus joyeux », dit-il.
Les mêmes maux face à l'Italie
Ces Bleus-là semblent pourtant manquer d'un peu de tout, notamment d'assurance. S'ils avaient davantage foi en leur jeu et en leurs forces, ils auraient sans doute inscrit plus d'un essai en première période contre l'Italie (13-13), dimanche, lors de leurs longues séquences de matraquages devant la ligne, au lieu de s'énerver à force de buter sur le mur adverse, et de finir par perdre le ballon sur des mouvements précipités ou inadéquats.
« Je ne vois pas un groupe qui doute, nous confiait récemment le capitaine Grégory Alldritt. (...) Contre l'Irlande, on s'est surtout trompés sur le rugby et notre stratégie sur le terrain. » Le hic, c'est que les mêmes maux se sont reproduits contre l'Italie, balayant du même coup la thèse de l'accident de parcours.
Le mal, insidieux, paraît plus profond. Il y a cet échec en Coupe du monde, déjà, avec cette défaite en quarts de finale contre l'Afrique du Sud (28-29), qui a certainement plus marqué les joueurs qu'ils ne veulent bien l'admettre, eux qui étaient convaincus d'aller au bout.
Le poids des absents, aussi, à commencer par celui d'Antoine Dupont, leur meilleur joueur parti s'étalonner dans le rugby à 7 en vue des prochains Jeux Olympiques, qui ne doit pas les rassurer sur leur compétitivité du moment. Les messages réactualisés d'un staff partiellement renouvelé, aussi, qu'ils mettent peut-être un peu de temps à assimiler. Et ce démarrage catastrophique dans ce Tournoi 2024, enfin, qui malgré une victoire miraculeuse en Écosse (20-16, le 10 février), doit sacrément bousculer leurs quelques certitudes.
Physique, confiance, staff, les raisons de l'échec des Bleus au Tournoi des Six Nations
Le piteux match nul contre l'Italie (13-13) a révélé en grand les difficultés des Bleus dans ce Tournoi. Entre fébrilité, manque de souffle et nécessaire besoin de temps pour repartir sur un nouveau cycle, le chantier post-Coupe du monde est bien plus grand qu'anticipé.
Romain Bergogne et Laurent Campistron
Comment cette équipe de France est-elle passée de telles certitudes à un match nul contre l'Italie à domicile en quelques mois ? La déception de l'élimination en quarts de finale de la Coupe du monde et les absences de marque (Dupont, Ntamack, Jelonch, Flament...) sont des explications, mais loin d'être les seules. Fabien Galthié, dimanche soir, relativisait après la rencontre : « Si l'écart paraît énorme entre le passé récent et aujourd'hui, il n'y a pas grand-chose en fait... »
Pourtant, on ne reconnaît plus certains joueurs, capables d'erreurs individuelles qui ne collent pas à leur talent, ni une équipe qui avait bâti ses quatre dernières années de succès sur une force physique presque inébranlable. Il reste au staff deux matches, au pays de Galles et contre l'Angleterre, pour redresser la barre dans ce Tournoi avant plusieurs semaines de réflexion pour tenter de comprendre les maux d'un triste hiver.
Des Bleus physiquement à plat ?
Dès la première période face à l'Irlande en ouverture du Tournoi (2 février, 17-38), avant que Paul Willemse ne laisse définitivement ses coéquipiers à quatorze, les Bleus avaient déjà semblé manquer de jus. « Sur l'énergie et l'intensité physique, on n'était pas au niveau, reconnaissait, la semaine dernière, le nouveau directeur de la performance, Nicolas Jeanjean. On a plus marché qu'eux et on n'a pas su assumer les séquences qu'ils nous ont proposées. En Écosse, c'était mieux sur l'énergie et le déplacement. Le but sur cette fin de Tournoi, ça va être de rivaliser et pourquoi pas de mettre en difficulté nos adversaires sur le plan physique. » Difficile d'affirmer que le match contre l'Italie, venu conclure la quatrième semaine de travail collectif des Bleus dans ce rassemblement, ait rassuré sur cet aspect.
Certes, ils ont encore pompé plus d'énergie que prévu avec le carton rouge de Jonathan Danty à la mi-temps. Mais certains avants ont aussi perdu du gaz dans quelques courses inutiles sur des séquences offensives, la faute à des repères communs encore imperceptibles en attaque. Malgré le coaching précoce en deuxième période, autour de la 50e minute, comme ce fut le cas quinze jours plus tôt à Édimbourg, les Bleus ont semblé à court physiquement, ce qui a notamment pesé sur ces retards au soutien offensif et ces difficultés dans le jeu au sol récurrents depuis le début du Tournoi.
« Peut-être que la Coupe du monde a pompé du jus et que la reprise en club a été plus dure que prévu. »
Jean-Baptiste Elissalde
Ces Bleus sont-ils cuits ? Certains ont commencé l'intense préparation à la Coupe du monde le 1er juillet et n'ont pas tant coupé que ça après le Mondial. Où sont passés le tonus d'un Mauvaka, en pleine bourre pendant la Coupe du monde, et l'énergie d'un Woki ? Les trentenaires Baille, Atonio, Ollivon, Danty et autres Fickou n'auraient-ils pas dû souffler plus après l'échec en quarts de finale contre l'Afrique du Sud ? Voire faire une croix sur le Tournoi pour refaire se refaire une santé sur un projet club ? Fabien Galthié et son staff ont fait un autre pari, celui de la stabilité des hommes, dans une saison à douze mois pleins.
Un staff dans le flou
Au regard de l'indigence actuelle de l'animation offensive de l'équipe de France, de ses grandes difficultés en touche lors des deux premiers matches du Tournoi contre l'Irlande et en Écosse, et des lacunes physiques accusées par la plupart des joueurs, il serait évidemment aisé de coller la responsabilité de ce début de compétition raté aux trois nouveaux venus du staff tricolore : Patrick Arlettaz, remplaçant de Laurent Labit comme responsable de l'attaque, Laurent Sempéré, suppléant de Karim Ghezal comme coresponsable de la conquête en charge de la touche, et Nicolas Jeanjean, successeur de Thibault Giroud comme directeur de la performance.
Sauf que ce raccourci facile serait malhonnête. Car les Bleus ont failli dans tant de domaines ces dernières semaines que tous les membres de l'encadrement, y compris les plus anciens, tant loués pour leur compétence durant les quatre premières années de l'ère Galthié, devraient être mis dans le même sac. L'Anglais Shaun Edwards, entraîneur de la défense, orfèvre des rucks et des montées en pointe, a forcément mal vécu les 38 points et les cinq essais encaissés par les Bleus face à l'Irlande, le 2 février dernier. L'ancien arbitre Jérôme Garcès, qui a tant fait pour discipliner le jeu des Bleus comme consultant, doit aussi avoir quelques suées après les trois cartons (deux rouges, un jaune), si lourds de conséquences, écopés par les Bleus lors des trois derniers matches.
Galthié va devoir se réinventer
Et même Fabien Galthié, qui a tant concerné de monde à l'entraînement depuis quatre ans pour rendre son groupe le plus homogène possible et ses joueurs interchangeables, doit s'interroger aujourd'hui sur la faible capacité de quelques-uns - notamment à la charnière - à remplacer les grands absents, et de ses finisseurs à peser sur les rencontres.
Pour résumer, tout ce qui faisait la force de cette équipe avant la Coupe du monde semble s'être subitement évaporé, comme si le message du staff était devenu inaudible. « Je n'ai pas l'impression que quelque chose s'est cassé, assure pourtant Charles Ollivon. Le sport de haut niveau, ça va vite. On va bien analyser, travailler dur et se remettre en question. » Le staff devra aussi se remettre en cause. Quel jeu pratiquer ? Possession ou repossession ? Aujourd'hui, tout paraît flou, hésitant. Quel discours adresser aux joueurs, aussi ? Galthié, qui avait réussi à accrocher ses joueurs par sa communication axée sur cette fameuse flèche du temps censée les propulser sur le toit du monde, devra aussi se réinventer. Les convaincre que cette fois, c'est sûr, ils iront au bout. Pas simple.
Une confiance en berne
Une perte de confiance ne se mesure pas seulement à des gestes que l'on ne tente pas par peur de se tromper ou de mal les exécuter. Elle se traduit aussi parfois par des initiatives que l'on prend presque en désespoir de cause, en se disant que sur un malentendu ou un exploit du copain d'à côté, la lumière pourrait peut-être revenir. L'équipe de France en est là aujourd'hui. Elle donne l'impression de se sentir si peu à l'aise dans son rugby qu'elle en finit par jouer à l'envers.
Combien de relances depuis son propre camp vouées à l'échec devant des défenses bien organisées ? Combien de passes sautées inutiles sur des coéquipiers en bout de ligne qui n'ont aucun surnombre à jouer ? Combien d'en-avant et de ballons perdus au contact, autant de maladresses si révélatrices d'une équipe en plein doute ? Le sélectionneur Fabien Galthié réfute pourtant l'idée d'une crise de confiance. Lui parle plutôt d'une « période difficile, douloureuse ». « Il faut peu de choses pour que le rendu qui ne nous satisfait pas se transforme en quelque chose de plus joyeux », dit-il.
Les mêmes maux face à l'Italie
Ces Bleus-là semblent pourtant manquer d'un peu de tout, notamment d'assurance. S'ils avaient davantage foi en leur jeu et en leurs forces, ils auraient sans doute inscrit plus d'un essai en première période contre l'Italie (13-13), dimanche, lors de leurs longues séquences de matraquages devant la ligne, au lieu de s'énerver à force de buter sur le mur adverse, et de finir par perdre le ballon sur des mouvements précipités ou inadéquats.
« Je ne vois pas un groupe qui doute, nous confiait récemment le capitaine Grégory Alldritt. (...) Contre l'Irlande, on s'est surtout trompés sur le rugby et notre stratégie sur le terrain. » Le hic, c'est que les mêmes maux se sont reproduits contre l'Italie, balayant du même coup la thèse de l'accident de parcours.
Le mal, insidieux, paraît plus profond. Il y a cet échec en Coupe du monde, déjà, avec cette défaite en quarts de finale contre l'Afrique du Sud (28-29), qui a certainement plus marqué les joueurs qu'ils ne veulent bien l'admettre, eux qui étaient convaincus d'aller au bout.
Le poids des absents, aussi, à commencer par celui d'Antoine Dupont, leur meilleur joueur parti s'étalonner dans le rugby à 7 en vue des prochains Jeux Olympiques, qui ne doit pas les rassurer sur leur compétitivité du moment. Les messages réactualisés d'un staff partiellement renouvelé, aussi, qu'ils mettent peut-être un peu de temps à assimiler. Et ce démarrage catastrophique dans ce Tournoi 2024, enfin, qui malgré une victoire miraculeuse en Écosse (20-16, le 10 février), doit sacrément bousculer leurs quelques certitudes.
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Scalp- Team modo
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/xv-de-france-derriere-les-tuiles-une-opportunite-18737831.php
XV de France : derrière les tuiles, une opportunité ?
Par Denys Kappès-Grangé
La blessure de Matthieu Jalibert et la suspension de Jonathan Danty vont contraindre Fabien Galthié à remodeler ses lignes arrière. Mais ça peut aussi lui permettre d’insuffler un peu de fraîcheur
« Vous changeriez quoi vous ? » Derrière l’interpellation un brin agacée de Matthis Lebel, dimanche soir à Lille, il y a sans doute quelque chose qui relève du réflexe d’autodéfense. Et pourtant… Puisque après l’humiliation subie à Marseille face à l’Irlande (17-38) et la très capillotractée victoire en Écosse (16-20), l’aussi miraculeux que honteux nul face à l’Italie (13-13) a fini de matérialiser l’impasse dans laquelle se trouvent les Bleus actuellement.
La question est désormais on ne peut plus légitime. Fabien Galthié n’y a d’ailleurs pas échappé. Faut-il changer le jeu ? Les hommes ? « Sur les hommes, ça bouge quand même. Du fait des circonstances, entre la composition du quart de finale (Ndlr, face à l’Afrique du Sud en Coupe du monde) et celle d’aujourd’hui, il y a eu des changements quand même », a tenté d’opposer le sélectionneur en salle de presse.
« Si le climat est morose, un jeune ne changera pas l’atmosphère à lui tout seul »
Le tout vous semble un peu court ? C’est normal. D’autant qu’il aurait pu désamorcer ce sujet en rappelant qu’il y aura forcément des changements dans 15 jours, pour le quatrième match de ce sinistre Six-Nations, au Pays de Galles. La suspension de Jonathan Danty s’étant ajoutée à la blessure au genou de Matthieu Jalibert, il va être contraint de remodeler sa ligne de trois-quarts pour les deux derniers matchs face aux Gallois à Cardiff, puis face aux Anglais à Lyon.
Énoncé ainsi, ce constat peut résonner comme un coup dur. Mais il peut aussi s’apparenter à une opportunité. Surtout si on se fie aux statistiques – même si elles ne sont plus, paraît-il, le « dada » du sélectionneur.
Défaut
Dans le Nord, les Bleus sont entrés 12 fois dans la zone de marque adverse. En tout et pour tout, ce sont six longues minutes qu’ils ont passées dans les 22 mètres italiens. Des chiffres qui illustrent une domination massive, exercée dans le sillage d’un paquet d’avants à plus de 1 000 kilos, qui n’a pas été matérialisée en points.
La responsabilité de l’effondrement du taux de létalité français n’incombe évidemment pas aux seuls trois-quarts. Mais si on se concentre sur ce seul match face aux Italiens, ils doivent malgré tout assumer une litanie de mauvaises décisions à l’origine de l’avortement de la plupart de leurs occasions.
Du coup, quand Matthis Lebel a aussi demandé, « changer, mais pour quoi faire ? », on avoue avoir été tenté de lui répondre : « Bah pour être plus efficace, par exemple… » Mais encore faut-il que les joueurs désignés par Fabien Galthié soient capables d’insuffler ce souffle nouveau.
Depuis son premier mandat, le sélectionneur a toujours exprimé une forme de conservatisme à travers ses choix. Un credo bâti sur l’autel de « l’expérience collective » qui s’est longtemps avéré gagnant. Cette constante incite aujourd’hui à penser que Thomas Ramos pourrait être l’option prioritaire pour débuter à l’ouverture. Et que Yoram Moefana a toutes les chances d’être aligné au centre. Un jeu de chaises musicales qui n’aurait pour seul défaut d’ouvrir un chantier au poste d’arrière. Mais Louis Bielle-Biarrey pourrait assurer l’intérim, à moins que Fabien Galthié ne décide de rappeler Melvyn Jaminet ou de donner sa chance à Léo Barré.
Débat
« Sincèrement, je suis un peu dans son camp », observe l’ancien ouvreur international Christophe Lamaison : « Est-ce qu’il faut balayer d’un revers de la main tout ce qui a été fait pendant quatre ans avec cette génération de joueurs ? Je n’en suis pas convaincu. Ramos peut tenir la place de numéro 10 et un Bielle-Biarrey peut occuper le poste d’arrière. Au centre, Moefana devrait passer en 13 et Lebel a donné entièrement satisfaction à l’aile. Lancer les jeunes, ce n’est pas forcément leur rendre service : si le climat est morose, un jeune ne changera pas l’atmosphère à lui tout seul. »
« Il faut des changements : il y a quelque chose qui ne va plus dans le contenu »
Un avis qui ne fait cependant pas consensus. « Perdu pour perdu, autant les lancer ! Ils sont insouciants, ils ont envie de jouer », estime à l’inverse l’ancien centre international aux 86 sélections, Damien Traille : « Il faut des changements : il y a quelque chose qui ne va plus dans le contenu. Je vois bien que Fabien protège son groupe, c’est très bien, mais il faut récompenser les mecs qui montrent de très belles choses. On a vu ce week-end encore (Pierre-Louis) Barassi et (Paul) Costes à leur aise au centre avec Toulouse. Il y a aussi Depoortere (Union Bordeaux-Bègles) et Gailleton (Pau). Prenons-les ! On parle de l’hypothèse Ramos à l’ouverture ? Mais on met qui à l’arrière ? Je pense qu’on pourrait relancer Hastoy qui était numéro 2 il n’y a pas si longtemps. »
À Fabien Galthié de trancher. « Notre manière de travailler, c’est d’abord une vision, a-t-il déclaré dimanche. C’est important d’avoir de la cohérence. On fait des constats, on analyse, on prend des décisions. » Les prochaines seront scrutées
En tous cas, je souhaite bon courage à ceux qui vont entrer ou faire le retour dans le groupe !
Le futur 10 va avoir intérêt à savoir gérer la pression !
Je suis très curieux du futur choix de Galthié : va-t-il décaler Ramos ? va-t-il faire le choix de recomposer une paire ayant des automatismes autour des joueurs du Racing ? va-t-il faire le choix du vécu en relançant Hastoy ?
Thony- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Merci à l'arbitre et surtout au président de la FFR pour qui il n'est pas question de remettre en question Galthier,un gros nul qui n'a rien à faire à ce niveau, avec un Bouscatel à la ligue, le compte est bon.
Jamais aucune EDF n'a bénéficié d'autant d'effectif,de mobilisation, de moyens, d'un staff pléthorique qui sert à quoi d'ailleurs, pour un jeu aussi étriqué et on entend dire des grands "spécialistes" que nos gars manquent d'automatismes, de cohésion, ça sert à quoi tout ce cinéma à Marcoussis, ils y vont pour soulever de la fonte et se démolir.
Jamais aucune EDF n'a bénéficié d'autant d'effectif,de mobilisation, de moyens, d'un staff pléthorique qui sert à quoi d'ailleurs, pour un jeu aussi étriqué et on entend dire des grands "spécialistes" que nos gars manquent d'automatismes, de cohésion, ça sert à quoi tout ce cinéma à Marcoussis, ils y vont pour soulever de la fonte et se démolir.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
léopold a écrit:
Jamais aucune EDF n'a bénéficié d'autant d'effectif,de mobilisation, de moyens, d'un staff pléthorique qui sert à quoi d'ailleurs, pour un jeu aussi étriqué et on entend dire des grands "spécialistes" que nos gars manquent d'automatismes, de cohésion, ça sert à quoi tout ce cinéma à Marcoussis, ils y vont pour soulever de la fonte et se démolir.
En effet, tout ça pour ça ! Tant de spécialistes à Marcoussis qui ne savent même pas apréhender le niveau general de l'équipe, qui découvrent Après Coup !
Bon, il reste deux matchs, dans le rugby Français tout est possible.
LIONS'XV- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
léopold a écrit:Merci à l'arbitre et surtout au président de la FFR pour qui il n'est pas question de remettre en question Galthier,un gros nul qui n'a rien à faire à ce niveau, avec un Bouscatel à la ligue, le compte est bon.
Jamais aucune EDF n'a bénéficié d'autant d'effectif,de mobilisation, de moyens, d'un staff pléthorique qui sert à quoi d'ailleurs, pour un jeu aussi étriqué et on entend dire des grands "spécialistes" que nos gars manquent d'automatismes, de cohésion, ça sert à quoi tout ce cinéma à Marcoussis, ils y vont pour soulever de la fonte et se démolir.
Remercie plutôt Laporte, qui après avoir plombé les comptes de la FFR, a concocté un contrat lunaire pour Galthié, son successeur a maintenant les mains liées. De belles promesses pour l'avenir, quand on connait l'animal et son pouvoir de nuisance, quand rien ne va plus pour lui. La FFR exsangue ne peut tout simplement pas virer Galthié (mais on en reparle dans deux ans) ça lui couterait trop cher. Encore une petite combine à Nanard, le mec qui agit uniquement dans l'intérêt du rugby Français…
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Malheureusement pour la vox populi, ce qui resteras c’est l’échec de la charnière, l’absence du dieu Dupont, CF l’équipe du jour. Alors que le mal est plus profond. Merci aux médias putaclic !! Marti interdit cette presse de Chaban ! Pétition !LIONS'XV a écrit:léopold a écrit:
Jamais aucune EDF n'a bénéficié d'autant d'effectif,de mobilisation, de moyens, d'un staff pléthorique qui sert à quoi d'ailleurs, pour un jeu aussi étriqué et on entend dire des grands "spécialistes" que nos gars manquent d'automatismes, de cohésion, ça sert à quoi tout ce cinéma à Marcoussis, ils y vont pour soulever de la fonte et se démolir.
En effet, tout ça pour ça ! Tant de spécialistes à Marcoussis qui ne savent même pas apréhender le niveau general de l'équipe, qui découvrent Après Coup !
Bon, il reste deux matchs, dans le rugby Français tout est possible.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
léopold a écrit:Merci à l'arbitre et surtout au président de la FFR pour qui il n'est pas question de remettre en question Galthier,un gros nul qui n'a rien à faire à ce niveau, avec un Bouscatel à la ligue, le compte est bon.
Jamais aucune EDF n'a bénéficié d'autant d'effectif,de mobilisation, de moyens, d'un staff pléthorique qui sert à quoi d'ailleurs, pour un jeu aussi étriqué et on entend dire des grands "spécialistes" que nos gars manquent d'automatismes, de cohésion, ça sert à quoi tout ce cinéma à Marcoussis, ils y vont pour soulever de la fonte et se démolir.
Peut être que les termes du contrats et l' état des finances y sont pour beaucoup.
LaBinocle avait eu moins de scrupules et plus de jemenfoutisme financier pour virer Novès !
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Le contrat de Galthié est sans doute l'un des noeuds du problème. Si les joueurs n'adhérent pas ils ferment néanmoins leur gueule car ils savent que sinon leur temps de survie serait alors moindre en EDF que celui de leur "mentor". Résultat nous avons droit à l'incessant bal des faux cul, à la langue de bois bien cirée, et aux discours lénifiants du type "il faut se remettre au travail". Pourtant rien de pire pour faire exploser un groupe, surtout au rugby, que les non dits. Et pourtant on constate qu'il n'y a ni joie, ni esprit d'équipe, ni amitié dans ce groupe : en résumé qu'il n'y a pas (ou plus) d'EQUIPE
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
sudiste a écrit:Le contrat de Galthié est sans doute l'un des noeuds du problème. Si les joueurs n'adhérent pas ils ferment néanmoins leur gueule car ils savent que sinon leur temps de survie serait alors moindre en EDF que celui de leur "mentor". Résultat nous avons droit à l'incessant bal des faux cul, à la langue de bois bien cirée, et aux discours lénifiants du type "il faut se remettre au travail". Pourtant rien de pire pour faire exploser un groupe, surtout au rugby, que les non dits. Et pourtant on constate qu'il n'y a ni joie, ni esprit d'équipe, ni amitié dans ce groupe : en résumé qu'il n'y a pas (ou plus) d'EQUIPE
Ça mettra environ deux ans à sauter, je veux bien prendre les paris je n'imagine pas qu'on va tenir comme ça avec Galthié, quatre ans de plus…, mais on y verra déjà plus clair après le retour inéluctable de Dupont/NTK…
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Re: Tournoi des 6 Nations 2024
Nanard est loin d'être responsable' de tout, ses prédécesseurs qui étaient surtout préoccupé de s'en mettre plein les poches avec un stade à eux en priorité étaient Camou, Blanco, en tête des escrocs, il faut remonter à Lapasset pour trouver un président correct.On a vu ce qu'il sont devenus lorsqu'il n'est plus possible de disposer de l'argent des autres.
Quand je vois un Dourthe critiquer tout et son contraire, il oublie le scandale des billets du stade de France, dont on ne parle plus.
Oui Laporte a viré vite fait un Novés complétement dépassé et qui avait fait plus que son temps, son tort c'est d'avoir pris Galthier et sa clique d'incapables.
Après comment les grands clubs ont ils mis un Bouscatel en tête de la ligue????
Quand je vois un Dourthe critiquer tout et son contraire, il oublie le scandale des billets du stade de France, dont on ne parle plus.
Oui Laporte a viré vite fait un Novés complétement dépassé et qui avait fait plus que son temps, son tort c'est d'avoir pris Galthier et sa clique d'incapables.
Après comment les grands clubs ont ils mis un Bouscatel en tête de la ligue????
léopold- J'aime l'Union à la folie
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