Derniers sujets
» 10ᵉ journée : Vannes / UBBpar S.K.I.T.O Aujourd'hui à 21:43
» Matthieu Jalibert
par Scalp Aujourd'hui à 20:54
» Louis Bielle-Biarrey
par Scalp Aujourd'hui à 20:45
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026
par Lawrence the Hammer Aujourd'hui à 20:20
» Podcast : Les UBBistes
par Charles_ubb Aujourd'hui à 20:19
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Aujourd'hui à 19:33
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Aujourd'hui à 12:46
» Autres Clubs
par le radis Aujourd'hui à 11:36
» Transferts (Autres clubs)
par le radis Aujourd'hui à 11:36
» Top14 : autres matchs
par Scalp Hier à 20:17
» Ben Tameifuna
par marchal Ven 22 Nov 2024 - 15:37
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Ven 22 Nov 2024 - 15:08
» Bourse des places de match
par TOINE 29 Ven 22 Nov 2024 - 10:28
» Yann Lesgourgues
par marchal Jeu 21 Nov 2024 - 15:00
» Mateo GARCIA
par Scalp Jeu 21 Nov 2024 - 13:10
» Romain Buros
par Scalp Jeu 21 Nov 2024 - 11:37
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Mer 20 Nov 2024 - 23:48
» Mahamadou Diaby
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
Matthieu Jalibert
+55
Mat LateMistletoe
Arno
Lolou
Ubbrugby
LaRuine33
UBB89
Txalaparte
Rvnrv
Ubb332006
Thony
RP33
LIONS'XV
Jean-Michel
Drosers3
Bilou33
S.K.I.T.O
jimL
louchalossais
Vince33
kaze33
Tothor
willoush
le radis
jean33270
FrenchKick
patrick
SCOTTISH15
coach2rugby
igziabeher
Bordelais exilé ds le 31
Didier Arcachon
Titou
nadoloubb
Charles_ubb
XavUBB
guillaume ubb
krahknardz
léopold
zizou46
Ben33
marchal
DODO974
Yatangaki
biscouette
tire-bouchon
Switch
latine
Roberto Miopalmo
sudiste
Dr. Gregory Bouse
densnewzealand
Pitchouna19
grospaquet31
Big'Ben
Scalp
59 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune ... des sélectionneurs
Page 24 sur 41
Page 24 sur 41 • 1 ... 13 ... 23, 24, 25 ... 32 ... 41
Re: Matthieu Jalibert
https://www.facebook.com/100077372049264/posts/404677065454692/
zizou46- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 2302
Date d'inscription : 04/09/2010
Re: Matthieu Jalibert
Yatangaki a écrit:En attendant la vidéo de Nadolo sur la prestation de Matthieu, voici les moments forts de notre si precieux demi d ouverture contre les Saracens
Celle-là est pour Patrick. A 8.20 on voit bien le Sarrie qui tourne bien l'épaule et se met dans le chemin de Jalibert pour faire obstruction. Il y avait bien pénalité
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7567
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Matthieu Jalibert
krahknardz a écrit:Yatangaki a écrit:En attendant la vidéo de Nadolo sur la prestation de Matthieu, voici les moments forts de notre si precieux demi d ouverture contre les Saracens
Celle-là est pour Patrick. A 8.20 on voit bien le Sarrie qui tourne bien l'épaule et se met dans le chemin de Jalibert pour faire obstruction. Il y avait bien pénalité
Je me disais bien qu'il y avait un truc quand même en revoyant le match... Il n'essaie même pas de s'écarter et se décale tout juste d'un demi pas pour entraver la course...
Heureusement sans conséquence...
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 5892
Localisation : Angoulême
Date d'inscription : 21/11/2018
Humeur : Merde
Age : 33
Re: Matthieu Jalibert
Big'Ben a écrit:krahknardz a écrit:Yatangaki a écrit:En attendant la vidéo de Nadolo sur la prestation de Matthieu, voici les moments forts de notre si precieux demi d ouverture contre les Saracens
Celle-là est pour Patrick. A 8.20 on voit bien le Sarrie qui tourne bien l'épaule et se met dans le chemin de Jalibert pour faire obstruction. Il y avait bien pénalité
Je me disais bien qu'il y avait un truc quand même en revoyant le match... Il n'essaie même pas de s'écarter et se décale tout juste d'un demi pas pour entraver la course...
Heureusement sans conséquence...
Là je suis pas d'accord avec vous. Pour moi Jalibert fonce volontairement dans l'anglais, tout droit, sans jamais cherché à l'éviter alors qu'il le voit bien devant lui. Sur le coup, il a un peu tenté une pénalité de footeux, je trouve
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11384
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Matthieu Jalibert
Switch a écrit:Big'Ben a écrit:krahknardz a écrit:Yatangaki a écrit:En attendant la vidéo de Nadolo sur la prestation de Matthieu, voici les moments forts de notre si precieux demi d ouverture contre les Saracens
Celle-là est pour Patrick. A 8.20 on voit bien le Sarrie qui tourne bien l'épaule et se met dans le chemin de Jalibert pour faire obstruction. Il y avait bien pénalité
Je me disais bien qu'il y avait un truc quand même en revoyant le match... Il n'essaie même pas de s'écarter et se décale tout juste d'un demi pas pour entraver la course...
Heureusement sans conséquence...
Là je suis pas d'accord avec vous. Pour moi Jalibert fonce volontairement dans l'anglais, tout droit, sans jamais cherché à l'éviter alors qu'il le voit bien devant lui. Sur le coup, il a un peu tenté une pénalité de footeux, je trouve
Moi de même. Que doit faire le défenseur? Il n'a pas à se sortir. C'est à Jalibert de contourner.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4064
Localisation : sur la table de massage
Date d'inscription : 25/10/2017
Re: Matthieu Jalibert
Roberto Miopalmo a écrit:Switch a écrit:Big'Ben a écrit:krahknardz a écrit:Yatangaki a écrit:En attendant la vidéo de Nadolo sur la prestation de Matthieu, voici les moments forts de notre si precieux demi d ouverture contre les Saracens
Celle-là est pour Patrick. A 8.20 on voit bien le Sarrie qui tourne bien l'épaule et se met dans le chemin de Jalibert pour faire obstruction. Il y avait bien pénalité
Je me disais bien qu'il y avait un truc quand même en revoyant le match... Il n'essaie même pas de s'écarter et se décale tout juste d'un demi pas pour entraver la course...
Heureusement sans conséquence...
Là je suis pas d'accord avec vous. Pour moi Jalibert fonce volontairement dans l'anglais, tout droit, sans jamais cherché à l'éviter alors qu'il le voit bien devant lui. Sur le coup, il a un peu tenté une pénalité de footeux, je trouve
Moi de même. Que doit faire le défenseur? Il n'a pas à se sortir. C'est à Jalibert de contourner.
Oui, sinon c'est trop facile. Tu tapes une chandelle et tu fondes sur le défenseur, bim pénalité.
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11384
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Matthieu Jalibert
Switch a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Switch a écrit:Big'Ben a écrit:krahknardz a écrit:Yatangaki a écrit:En attendant la vidéo de Nadolo sur la prestation de Matthieu, voici les moments forts de notre si precieux demi d ouverture contre les Saracens
Celle-là est pour Patrick. A 8.20 on voit bien le Sarrie qui tourne bien l'épaule et se met dans le chemin de Jalibert pour faire obstruction. Il y avait bien pénalité
Je me disais bien qu'il y avait un truc quand même en revoyant le match... Il n'essaie même pas de s'écarter et se décale tout juste d'un demi pas pour entraver la course...
Heureusement sans conséquence...
Là je suis pas d'accord avec vous. Pour moi Jalibert fonce volontairement dans l'anglais, tout droit, sans jamais cherché à l'éviter alors qu'il le voit bien devant lui. Sur le coup, il a un peu tenté une pénalité de footeux, je trouve
Moi de même. Que doit faire le défenseur? Il n'a pas à se sortir. C'est à Jalibert de contourner.
Oui, sinon c'est trop facile. Tu tapes une chandelle et tu fondes sur le défenseur, bim pénalité.
Moi aussi, je n'ai pas trop aimé le côté cinoche de Matthieu sur cette action, mais ce n'est pas bien grave non plus
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50040
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Matthieu Jalibert
Scalp a écrit:Switch a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Switch a écrit:Big'Ben a écrit:krahknardz a écrit:Yatangaki a écrit:En attendant la vidéo de Nadolo sur la prestation de Matthieu, voici les moments forts de notre si precieux demi d ouverture contre les Saracens
Celle-là est pour Patrick. A 8.20 on voit bien le Sarrie qui tourne bien l'épaule et se met dans le chemin de Jalibert pour faire obstruction. Il y avait bien pénalité
Je me disais bien qu'il y avait un truc quand même en revoyant le match... Il n'essaie même pas de s'écarter et se décale tout juste d'un demi pas pour entraver la course...
Heureusement sans conséquence...
Là je suis pas d'accord avec vous. Pour moi Jalibert fonce volontairement dans l'anglais, tout droit, sans jamais cherché à l'éviter alors qu'il le voit bien devant lui. Sur le coup, il a un peu tenté une pénalité de footeux, je trouve
Moi de même. Que doit faire le défenseur? Il n'a pas à se sortir. C'est à Jalibert de contourner.
Oui, sinon c'est trop facile. Tu tapes une chandelle et tu fondes sur le défenseur, bim pénalité.
Moi aussi, je n'ai pas trop aimé le côté cinoche de Matthieu sur cette action, mais ce n'est pas bien grave non plus
Nan mais hélas, c'est amener de l'eau au moulin de ses détracteurs
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11384
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Matthieu Jalibert
ça reste tout de même un non-évènement dont personne ne s'en fait l'écho...sauf sur le forum!
La tentative ratée de placage en planche et à retardement de Vunipola me semble autrement moins éthique que la faute simulée de Jalibert.
La tentative ratée de placage en planche et à retardement de Vunipola me semble autrement moins éthique que la faute simulée de Jalibert.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 6545
Localisation : à l'arrière des taxis...
Date d'inscription : 17/02/2019
Re: Matthieu Jalibert
Roberto Miopalmo a écrit:Switch a écrit:Big'Ben a écrit:krahknardz a écrit:Yatangaki a écrit:En attendant la vidéo de Nadolo sur la prestation de Matthieu, voici les moments forts de notre si precieux demi d ouverture contre les Saracens
Celle-là est pour Patrick. A 8.20 on voit bien le Sarrie qui tourne bien l'épaule et se met dans le chemin de Jalibert pour faire obstruction. Il y avait bien pénalité
Je me disais bien qu'il y avait un truc quand même en revoyant le match... Il n'essaie même pas de s'écarter et se décale tout juste d'un demi pas pour entraver la course...
Heureusement sans conséquence...
Là je suis pas d'accord avec vous. Pour moi Jalibert fonce volontairement dans l'anglais, tout droit, sans jamais cherché à l'éviter alors qu'il le voit bien devant lui. Sur le coup, il a un peu tenté une pénalité de footeux, je trouve
Moi de même. Que doit faire le défenseur? Il n'a pas à se sortir. C'est à Jalibert de contourner.
Euh, vous déconnez là. Le défenseur n'a pas à se sortir, OK, mais il ne doit surtout pas changer sa course et se mettre volontairement sur le chemin de l'attaquant. Et là c'est clairement ce qu'il fait. On s'en fout de ce que fait l'attaquant en fait, la responsabilité est du défenseur qui ne doit pas faire acte d'entraver la course de l'attaquant. Venez pas me dire qu'il ne fait pas le pas de côté là juste pour se retrouver dans le chemin.
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7567
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Matthieu Jalibert
krahknardz a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Switch a écrit:Big'Ben a écrit:krahknardz a écrit:Yatangaki a écrit:En attendant la vidéo de Nadolo sur la prestation de Matthieu, voici les moments forts de notre si precieux demi d ouverture contre les Saracens
Celle-là est pour Patrick. A 8.20 on voit bien le Sarrie qui tourne bien l'épaule et se met dans le chemin de Jalibert pour faire obstruction. Il y avait bien pénalité
Je me disais bien qu'il y avait un truc quand même en revoyant le match... Il n'essaie même pas de s'écarter et se décale tout juste d'un demi pas pour entraver la course...
Heureusement sans conséquence...
Là je suis pas d'accord avec vous. Pour moi Jalibert fonce volontairement dans l'anglais, tout droit, sans jamais cherché à l'éviter alors qu'il le voit bien devant lui. Sur le coup, il a un peu tenté une pénalité de footeux, je trouve
Moi de même. Que doit faire le défenseur? Il n'a pas à se sortir. C'est à Jalibert de contourner.
Euh, vous déconnez là. Le défenseur n'a pas à se sortir, OK, mais il ne doit surtout pas changer sa course et se mettre volontairement sur le chemin de l'attaquant. Et là c'est clairement ce qu'il fait. On s'en fout de ce que fait l'attaquant en fait, la responsabilité est du défenseur qui ne doit pas faire acte d'entraver la course de l'attaquant. Venez pas me dire qu'il ne fait pas le pas de côté là juste pour se retrouver dans le chemin.
Il y a pas une histoire du défenseur qui ne doit pas changer sa ligne de course ?
Là il ne change pas de direction et il s arrête.
Après j en sais pas plus personnellement
Il cherche peut être à se sortir de la zone de course de Jalibert en faisant un pas sur le côté. On sait pas trop ce qu il se passe dans sa tête...
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 7645
Localisation : Hautes-Pyrénées
Date d'inscription : 01/05/2021
Re: Matthieu Jalibert
Après c est pas non plus trop grave sur la finalité de la rencontre, je suis d avis de faire confiance aux choix de l arbitre sinon plus personne voudra arbitrer, ca doit pas être évident d être juste dans ses décisions sur toutes les actions à moins d arrêter les actions et les analyser. Le rythme du match était élevé, le match ne se joue pas sur cet action.
Quand tu perds sur décision arbitrale c est rageant mais ca fait partie du sport dans tous les cas.
Matthieu arrive à pleine vitesse, la colision ne peut être évité, le défenseur fait ce qu il peut mais ne peut pas s enlever non plus de la zone. Jalibert pas blessé c est le principal.
Quand tu perds sur décision arbitrale c est rageant mais ca fait partie du sport dans tous les cas.
Matthieu arrive à pleine vitesse, la colision ne peut être évité, le défenseur fait ce qu il peut mais ne peut pas s enlever non plus de la zone. Jalibert pas blessé c est le principal.
_________________
"Si vous pouvez être des coéquipiers exceptionnels, vous avez une chance de devenir une équipe exceptionnelle"
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 7645
Localisation : Hautes-Pyrénées
Date d'inscription : 01/05/2021
Re: Matthieu Jalibert
Yatangaki a écrit:krahknardz a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Switch a écrit:Big'Ben a écrit:krahknardz a écrit:Yatangaki a écrit:En attendant la vidéo de Nadolo sur la prestation de Matthieu, voici les moments forts de notre si precieux demi d ouverture contre les Saracens
Celle-là est pour Patrick. A 8.20 on voit bien le Sarrie qui tourne bien l'épaule et se met dans le chemin de Jalibert pour faire obstruction. Il y avait bien pénalité
Je me disais bien qu'il y avait un truc quand même en revoyant le match... Il n'essaie même pas de s'écarter et se décale tout juste d'un demi pas pour entraver la course...
Heureusement sans conséquence...
Là je suis pas d'accord avec vous. Pour moi Jalibert fonce volontairement dans l'anglais, tout droit, sans jamais cherché à l'éviter alors qu'il le voit bien devant lui. Sur le coup, il a un peu tenté une pénalité de footeux, je trouve
Moi de même. Que doit faire le défenseur? Il n'a pas à se sortir. C'est à Jalibert de contourner.
Euh, vous déconnez là. Le défenseur n'a pas à se sortir, OK, mais il ne doit surtout pas changer sa course et se mettre volontairement sur le chemin de l'attaquant. Et là c'est clairement ce qu'il fait. On s'en fout de ce que fait l'attaquant en fait, la responsabilité est du défenseur qui ne doit pas faire acte d'entraver la course de l'attaquant. Venez pas me dire qu'il ne fait pas le pas de côté là juste pour se retrouver dans le chemin.
Il y a pas une histoire du défenseur qui ne doit pas changer sa ligne de course ?
Là il ne change pas de direction et il s arrête.
Après j en sais pas plus personnellement
Il cherche peut être à se sortir de la zone de course de Jalibert en faisant un pas sur le côté. On sait pas trop ce qu il se passe dans sa tête...
Son pied gauche ne bouge même pas. Il amorce juste un quart de tour vers la gauche. Il espère bien pouvoir gêner MJ, mais c'est nullement répréhensible.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4064
Localisation : sur la table de massage
Date d'inscription : 25/10/2017
Re: Matthieu Jalibert
Dr. Gregory Bouse a écrit:ça reste tout de même un non-évènement dont personne ne s'en fait l'écho...sauf sur le forum!
La tentative ratée de placage en planche et à retardement de Vunipola me semble autrement moins éthique que la faute simulée de Jalibert.
D'accord à 100%
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50040
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Matthieu Jalibert
Trop drôle Damian Penaud avec son attitude à la Jim Carrey !Scalp a écrit:
_________________
« Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous tendez à voir tout problème comme un clou. » Abraham Maslow
« You can't kill what you can't see. » The Last Poets
« Il est plus facile de tromper les gens, que de les convaincre qu’ils ont été trompés. » Mark Twain
biscouette- Centre de presse
- Nombre de messages : 3045
Localisation : Paris (et Bordeaux)
Date d'inscription : 08/01/2016
Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Matthieu Jalibert
Damian Penaud avait l'air vraiment heureux d offrir cet essai à Jalibert. Tout comme sa joie sur l'essai de Buros, seul au niveau de la ligne médiane, bras levés à haranguer la foule. Une image anodine mais qui montre son bonheur d être ici.
Un pote a fait le chemin jusqu'à la Bodega à ses côtés après le match, disponible pour tout le monde, blagueur (oui je crois que c était pas trop mal comme match), un mec visiblement épanoui.
Un pote a fait le chemin jusqu'à la Bodega à ses côtés après le match, disponible pour tout le monde, blagueur (oui je crois que c était pas trop mal comme match), un mec visiblement épanoui.
igziabeher- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 626
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 13/01/2023
Re: Matthieu Jalibert
igziabeher a écrit:Damian Penaud avait l'air vraiment heureux d offrir cet essai à Jalibert. Tout comme sa joie sur l'essai de Buros, seul au niveau de la ligne médiane, bras levés à haranguer la foule. Une image anodine mais qui montre son bonheur d être ici.
Un pote a fait le chemin jusqu'à la Bodega à ses côtés après le match, disponible pour tout le monde, blagueur (oui je crois que c était pas trop mal comme match), un mec visiblement épanoui.
Et Matthieu était un des premiers à le féliciter après son essai. Ils donnent l'impression de vraiment bien vivre entre eux
Bordelais exilé ds le 31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1131
Localisation : Fontenilles
Date d'inscription : 14/02/2023
Humeur : Si ubb gagne, joyeux
Re: Matthieu Jalibert
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50040
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Matthieu Jalibert
Les Bordelais du groupe vus par Matthieu Jalibert
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Les-bordelais-du-groupe-vus-par-matthieu-jalibert/1442841
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Les-bordelais-du-groupe-vus-par-matthieu-jalibert/1442841
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50040
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Matthieu Jalibert
Scalp a écrit:Les Bordelais du groupe vus par Matthieu Jalibert
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Les-bordelais-du-groupe-vus-par-matthieu-jalibert/1442841
Je note qu’il trouve Nico Depoortere bon .
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13246
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Matthieu Jalibert
le radis a écrit:Scalp a écrit:Les Bordelais du groupe vus par Matthieu Jalibert
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Les-bordelais-du-groupe-vus-par-matthieu-jalibert/1442841
Je note qu’il trouve Nico Depoortere bon .
Trop marrant, il parle des jeunes Louis et Nicolas comme s’il y avait un gros écart d’âge et sur lui il était déjà vieux
latine- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 2913
Localisation : A proximité de Chaban !
Date d'inscription : 24/03/2014
Re: Matthieu Jalibert
latine a écrit:le radis a écrit:Scalp a écrit:Les Bordelais du groupe vus par Matthieu Jalibert
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Les-bordelais-du-groupe-vus-par-matthieu-jalibert/1442841
Je note qu’il trouve Nico Depoortere bon .
Trop marrant, il parle des jeunes Louis et Nicolas comme s’il y avait un gros écart d’âge et sur lui il était déjà vieux
Du haut de ses vénérables 25 ans....
Mais bon, le gars Jaja il a déjà une trentaine de caps, c'est pas anodin quand même (surtout sur son jeu!), ça lui permet de jouer au vieux con.
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7567
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Matthieu Jalibert
VI Nations 2024 : Matthieu Jalibert se remet d’une (petite) blessure avant l’affrontement contre l’Irlande
https://www.xvovalie.com/vi-nations-2024-matthieu-jalibert-se-remet-dune-petite-blessure-avant-laffrontement-contre-lirlande/
https://www.xvovalie.com/vi-nations-2024-matthieu-jalibert-se-remet-dune-petite-blessure-avant-laffrontement-contre-lirlande/
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50040
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Matthieu Jalibert
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Matthieu-jalibert-je-suis-un-peu-impulsif-et-dans-l-exces/1444454
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L'ouvreur du quinze de France Matthieu Jalibert assume son caractère à part. (Alexis Armanet/L'Equipe)
L'ouvreur du quinze de France est un personnage clivant et passionnant. Il n'a pas sa langue dans sa poche, son pouvoir offensif sur le terrain captive, et tout cela semble ne jamais se contredire.
Antoine Bourlon,
Caroline Garcia breake Naomi Osaka au premier tour de l'Open d'Australie, et Matthieu Jalibert en est ravi. « Par contre, pour l'interview, on se met là-bas ? Sinon, je vais ne faire que regarder le match. » Le demi d'ouverture de l'UBB reçoit dans son salon au lendemain de la victoire de son équipe face aux Saracens (55-15) et ne déroge pas à ses principes : celui de l'honnêteté, surtout, même face à la vieille rengaine de l'arrogance qui fait de lui le vilain petit canard du rugby français. Jalibert dit faire la sourde oreille, assure qu'il a mûri.
Qu'il préfère le Six Nations aux « qu'en-dira-t-on » et qu'il est toujours plein d'appétit. Son début de saison ébouriffe, ses prestations au Mondial, où il a été propulsé sur le devant de la scène après la blessure de Romain Ntamack, ont plu. Son jeu évolue et, cet hiver, Jalibert, 25 ans, espère décrocher le premier titre de sa carrière. En attendant, dans sa maison de campagne, le voilà qui joue les fashionistas en Boss, Kamad, American Vintage ou Adidas ; et nous délivre quelques-unes de ses introspections.
« La victoire d'hier a été belle. Le réveil est plus doux ?
On dort mieux, c'est plus agréable. Ça en fait huit d'affilée pour nous et c'est une vraie fierté. Nos efforts paient, c'est cool. Quand on arrive le lundi matin, le mardi, il y a des sourires, de la bonne humeur, de la sérénité. Les semaines se passent différemment, l'atmosphère est positive.
À quoi ressemblent vos débuts de semaine ?
Je regarde le match, je note deux, trois trucs, et puis j'échange avec Noel (McNamara), notre entraîneur de l'attaque. Sur ce qui est bon... et ce qui n'a pas fonctionné. À 8 heures, le surlendemain, on a toujours une réunion par petits groupes : attaque, défense, conquête. Je suis avec l'attaque. On analyse le match et on crée le plan pour celui qui arrive.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
(Alexis Armanet/L'Équipe)
À l'inverse, qu'est-ce qui vous a traversé au lendemain de la défaite en quarts de finale contre l'Afrique du Sud au Mondial ?
De la frustration. Quand tu consacres ta vie à ça, avec cet objectif aussi fort et tout l'engouement, perdre comme ça c'est brutal (28-29). On pouvait aller plus loin, et le scénario fait qu'on a accumulé beaucoup de frustration. Le lendemain, les dix jours qui suivent, c'est dur à vivre. On broyait du noir. Même si ça ne reste que du rugby. Et qu'on finit par passer à autre chose. Il m'arrive toujours d'y penser. Quand je suis seul, avant de dormir. « Tiens, là, on aurait pu faire tel ou tel choix. » Je me dis que, sur certaines situations, on est mal payés. C'est un crève-coeur. Même si j'ai fini par l'évacuer, la cicatrice prend du temps à se refermer.
Qu'est-ce que vous en tirez ?
Qu'on a d'abord vécu quelque chose de très fort. Beaucoup de choses se passent quand on reçoit la Coupe du monde à la maison et cela peut être néfaste. C'est fort, intense. Ça fait grandir et, même si le résultat n'est pas celui espéré, ce sont des matches qui comptent dans une carrière. Collectivement, on a répondu. Individuellement, je crois avoir été à la hauteur. J'ai montré que j'étais capable de gérer ces moments. Face à la Nouvelle-Zélande, je n'avais jamais ressenti une telle tension. Quand j'étais petit, je rêvais d'être pro pour ce genre de match, et ça m'a prouvé à moi-même que j'étais capable d'accomplir de bonnes choses. C'est la satisfaction que je garde. Ça me donne beaucoup de confiance.
Le Matthieu d'aujourd'hui est-il différent de celui d'avant la Coupe du monde ?
Vraiment très différent, je ne sais pas. Mais je grandis et prends de la maturité. J'ai le sentiment que quelque chose est en train de progresser dans mon jeu et ma façon de voir les choses, que j'ai passé un cap depuis. Peut-être que l'on parle moins de moi, mais je fais mieux jouer.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
(Alexis Armanet/L'Équipe)
Vous disiez avant le Mondial qu'« à 18 ans, on n'est pas prêt à recevoir les critiques ». On l'est plus à 25 ?
Quand tu débutes, tu es très vite monté : par les médias, les gens, l'environnement. Tu te sens invincible et tu ne t'attends pas à la vague de critiques qui suit, elle est dure. Être de cette génération, avec les réseaux sociaux bien ancrés dans nos vies, fait qu'il y a beaucoup de jugements, positifs ou négatifs ; et qui dépassent ta performance, c'est aussi sur ta façon d'être. Les choses, je les vois passer. Est-ce qu'elles m'intéressent ? Disons oui et non, parfois en fonction de qui le dit. Parfois, c'est intéressant, mais j'ai surtout appris de tout ça. J'y ai longtemps trouvé de l'injustice. Je n'arrivais pas à comprendre qu'on puisse être aussi malsain, méchant, et pas forcément qu'à mon égard. Puis, j'ai compris que ça ne restait qu'un pourcentage très faible de la population des fans de rugby. Ça me fait davantage rire, aujourd'hui. J'ai un regard plus libre.
Votre statut en club et celui en sélection ne sont pas vraiment les mêmes, avec logiquement plus de concurrence en équipe de France.
C'est le sport qui veut ça. Chaque fois que je me lève le matin, c'est pour progresser et faire en sorte que les équipes dans lesquelles je joue soient les meilleures possibles. C'est ce qui m'anime. J'ai toujours pris ça positivement. En club, j'ai toujours senti cette confiance, je me sens leader avec une place importante. J'ai la place pour apporter mon leadership, ma petite expérience. En équipe de France, c'est surtout une chance d'avoir plusieurs joueurs qui se tirent vers le haut. Tout le monde essaie d'obtenir les meilleurs résultats. Dans les deux cas, c'est l'enchaînement, le fait de jouer beaucoup, qui fait que tu prends du poids et de l'épaisseur.
Mais les comparaisons vous fatiguent ?
Hmm, pas spécialement. C'est le jeu. Même si, parfois, c'est vrai que c'est un peu pénible. Ça fait beaucoup parler, je le vois. Mais j'y prête peu d'attention et je me concentre sur ce que je peux contrôler : ma préparation, mes matches, mes entraînements. Le reste... Je laisse ça aux grands spécialistes. (Il sourit.)
« Parfois, j'ai été excessif. aujourd'hui, J'ai plus de recul et une autre vision »
Matthieu Jalibert
Il y a donc chez vous plus de détachement ?
Oui, je pense. Je me suis un peu assagi. Quand tu es jeune, tu peux avoir des réactions disproportionnées. Parfois, j'ai été vraiment excessif, je suis monté très, très haut. Aujourd'hui, j'ai plus de recul et une autre vision de comment je dois me comporter. J'ai un rapport aux autres différent, notamment ceux que je ne connais pas. Ça vient avec l'âge. Je pense que je suis en train de devenir une meilleure personne que je ne l'étais.
Mais le côté démonstratif, chambreur, offensif, lui, n'a pas changé. On l'a vu face aux Saracens, et avec cette petite prise de bec avec Elliot Daly.
Car j'ai toujours ce gros caractère. Je reste un gros compétiteur, animé par la gagne. Il y a beaucoup de tensions dans ce genre de matches. Bon, hier, c'était gentil ! Certains essaient de me faire dégoupiller, mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas se faire respecter. C'est un trait de caractère que j'ai du mal à contrôler. Je suis un peu impulsif et dans l'excès. Au fur et à mesure des années, j'essaie de me calmer. C'est juste un peu trop pour moi, parfois. J'ai besoin de m'exprimer.
Ça n'a pas toujours été si « gentil ».
C'est sûr que depuis le début de ma carrière, je n'ai pas fait que des choses intelligentes. (Plusieurs attitudes lui ont été reprochées, dont le chambrage appuyé sur Julien Dumora, de Castres). C'est ce qui m'a construit. Ça fait partie de l'histoire de mes débuts. Je ne joue pas de rôle. Je suis comme ça, et j'essaie de changer. Mon langage corporel peut être plus positif. Ça ne se contrôle pas. Je veux rester qui je suis. Certains ont essayé de me faire changer. Mais si on me prend dans une équipe, c'est pour accepter qui je suis. Je ne changerai pas sur ça. Sans ça, je ne serais pas là.
Certains ont voulu vous changer ?
Oui, un peu sur tout : le jeu autant que ma façon d'être. Parfois, on a voulu me faire passer pour celui que je ne suis pas, ou me donner un rôle que je n'avais pas envie d'avoir. Je suis comme je suis, avec mes défauts et mes qualités, je veux juste qu'on m'accepte. Je ne changerai pas. Je suis conscient de ce qui va, ou non. J'ai juste confiance. Depuis le début, ça ne m'a pas trop trahi. Alors je reste sur cette ligne de conduite.
Ce qui, parfois, entraîne du conflit. Vos amis, vos entraîneurs, votre père... Tous disent que ça ne vous a jamais fait peur.
Car ce qui est primordial à mes yeux, c'est l'honnêteté. Dans le rugby, il y a beaucoup d'ego et de caractère. Ça me paraît normal de dire les choses. Tout ce qui me paraît juste, je le dis. Je n'ai pas peur de la confrontation. Après, je peux me regarder dans un miroir et je sais que j'ai dit les choses, et surtout que la personne en face sait ce que j'en pense. Que j'ai raison ou que j'ai tort d'ailleurs ; on en discute, mais les choses sont claires. J'ai toujours été comme ça. Ma famille et mes amis peuvent en témoigner. Je suis cash et peux être blessant. Mais au moins, on avance. Souvent, c'est parce que j'aime les gens ; et, quand ça concerne le rugby, c'est que je veux qu'on progresse. Je n'enfonce personne, je veux juste qu'on aille dans la bonne direction.
Qui était Matthieu Jalibert, le jeune joueur de rugby ?
Quelqu'un qui suivait son père (joueur amateur). J'ai toujours été avec lui. Dès mes 5 ou 6 ans, je regardais tous les matches à la télé et j'allais jouer seul dans le jardin avec mon ballon. Je me faisais des matches de deux heures. Comment, je ne sais pas. (Il sourit.) Si je gagnais ? Toujours... Mes parents me disaient que j'étais né avec le ballon dans les mains. J'ai une vraie admiration pour le rugby. Tous les matins, je suis heureux de me lever pour ça. Le joueur que j'étais, petit, ressemble à celui que je suis aujourd'hui. Passionné par l'attaque, qui fait confiance à son instinct. J'adore le jeu au sens strict du terme. Parfois, j'ai l'impression de me retrouver à l'école de rugby, comme hier. On prenait juste du plaisir, on ne pensait pas aux conséquences. On faisait nos meilleurs matches comme ça. Je n'ai pas beaucoup changé.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
(Alexis Armanet/L'Équipe)
Mais il y a une période plus délicate, à l'adolescence. C'était nécessaire pour se forger ?
À 13 ou 14 ans, au moment de ma croissance, je me blesse. Pendant que tous mes copains partent au pôle Espoirs, on me dit que, physiquement, je n'ai pas le bagage pour y aller. C'était un coup d'arrêt, ma première déception. Après, j'ai de la chance : Bordeaux a un centre de formation de grande qualité et j'ai avancé. Aujourd'hui, j'en rigole encore avec Vincent Manta (ancien responsable du pôle de Bordeaux). C'est lui qui m'avait refusé à l'époque. Je le chambre un peu, il n'assume pas trop. (Il sourit.) Alors, je lui rappelle : « Vous avez loupé des mecs dans votre magnifique pôle Espoirs ! » Plus sérieusement, ça m'avait mis un petit coup au moral, mais un boost aussi pour rattraper le retard que j'avais sur tous ces mecs.
Mais vous avez pensé qu'un avenir professionnel serait compromis ?
Jamais. J'ai toujours été assez sûr de moi.
Même quand, à 15 ans, on vous fait jouer demi de mêlée ?
J'ai toujours pensé que j'étais un 10, alors je n'appréciais qu'à moitié... Mais, contrairement à ce que certains peuvent penser, j'ai toujours été collectif. Peu importe que ce soit 10, 12, 15, ailier, je serai là.
S'il est difficile de le transformer, le 10 que vous êtes évolue-t-il ?
Oui. On parlait sans cesse de moi comme d'un joueur qui attaque de partout, incapable de gérer un match, mais je progresse et j'ai cette nouvelle corde à mon arc. Ça veut dire alterner, soulager les avants quand on est dans le dur. Je joue de mieux en mieux collectivement, et ça colle aussi avec l'histoire de l'UBB : une équipe plus performante, qui avance. J'ai un peu moins le sentiment de devoir forcer le jeu et de trouver les solutions individuelles. Je prends plaisir à distribuer, que ce soit à Bordeaux ou avec l'équipe de France. Et les grands connaisseurs de rugby pourront dire que je joue plus collectivement, c'est bien. (Sourire.) Il me reste des choses à améliorer, comme ma défense. J'ai pu être en difficulté pas mal de fois sur des défenses proches de ligne. En attaque, c'est mieux lire le momentum, savoir quand j'occupe, quand j'attaque.
« J'ai toujours tenté des choses, et j'aurai toujours du déchet. J'aime la prise de risques »
Matthieu Jalibert
Le débat sur les demis d'ouverture joueurs n'est pas que français...
Je préfère les 10 qui attaquent que les 10 de système, mais ça reste très personnel. En fonction du plan de jeu, il y a toujours différents profils qui peuvent s'adapter. Je préférerais toujours un 10 qui attaque trop et commet des erreurs qu'un 10 qui est à 30 mètres de la ligne et ne fait que gérer. J'ai toujours tenté des choses, et j'aurai toujours du déchet. Je joue à l'instinct et, malheureusement, je ne peux pas tout réussir. Parfois, tout va bien ; d'autres jours, pas du tout. J'aime la prise de risques et j'aime ceux qui en prennent.
Mais le clic mental entre Bordeaux et l'équipe de France est-il facile à faire ?
Ce sont deux choses différentes, mais ça ne change pas mon plaisir. Je vois d'autres choses et tout ça me permet de devenir un meilleur joueur. Je sens que j'évolue positivement avec le jeu de l'équipe de France. À Bordeaux, on essaie de beaucoup tenir le ballon, de jouer après contact. En équipe de France, c'est plus de « dépossession ». Le niveau international le demande : tu fais une erreur, tu le paies cash, ça bascule. Alors c'est beaucoup plus tactique, et il faut trouver la bonne balance attaque-défense-jeu au pied. Car il est aussi plus difficile de trouver les solutions. Les défenses sont mieux en place. Il faut attendre le bon moment. Ça ne veut pas dire qu'on n'est pas capables de bien jouer au rugby, au contraire, et on l'a montré. D'ailleurs, ce qui se dit sur le fait qu'on ne joue qu'au pied, ce n'est pas forcément vrai. On tend vers un jeu plus offensif.
Et ça doit vous aller...
(Il sourit.) C'est sûr que je suis plus joueur d'attaque. Plus on va attaquer, plus je serai à l'aise.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
« J'ai fait le choix d'être à la campagne, explique Jalibert. Je ne suis pas embêté. » (Alexis Armanet/L'Équipe)
Vous pensez devoir devenir un autre joueur encore ?
Il faut que j'élargisse ma palette. Depuis le début de la saison, je prends beaucoup de plaisir en animant et je vais continuer à grandir. Perdre en vivacité, peut-être être moins capable de faire des différences avec mes appuis. Je gagnerai autre chose et deviendrai sûrement un 10 plus animateur. Mais je pense que je resterai toujours un joueur d'initiatives. Quand je vois Beauden Barrett, 32 ans, qui a toujours des cannes... On ne perd pas trop non plus. Au pire, j'arrêterai. (Il rit.)
De quoi rêvez-vous ?
(Du tac au tac.) De titres ! J'ai souvent loupé des moments importants à cause de blessures. Je pense au Grand Chelem en 2022. Il n'y a que ça qui me manque. Je suis épanoui, bien en club et bien en équipe de France. Une carrière, on s'en souvient par la trace qu'on laisse, et ça ne passe que par les titres remportés. J'espère que c'est la bonne année, et le tournoi va être intéressant. On a de grandes ambitions, tout le monde l'a coché, moi aussi, avec l'envie de rebondir après l'échec du Mondial. Quant à Bordeaux, avec cet effectif, on peut rêver grand.
Et loin du rugby ?
Je réfléchis à plusieurs choses. J'ai des investissements qui me permettent de penser à autre chose, et des projets. J'ai envie de les faire sérieusement, pas à la va-vite. J'ai la chance de bien vivre et j'aimerais redonner. Je pense à ceux qui sont en difficulté, à la cause animale... Sinon, j'essaie de profiter de ce que j'ai. Je suis un mec simple. Quelqu'un qui passe du temps avec ses amis ; et qui, parfois, aime s'éloigner. J'essaie d'avoir une vie normale malgré la notoriété. Et puis là, ça va. J'ai fait le choix d'être à la campagne. Je ne suis pas embêté. Pour plus tard, je verrai. Je ne me prends pas pour un autre. J'espère juste être heureux. Aujourd'hui, c'est le cas. »
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
L'ouvreur du quinze de France Matthieu Jalibert assume son caractère à part. (Alexis Armanet/L'Equipe)
L'ouvreur du quinze de France est un personnage clivant et passionnant. Il n'a pas sa langue dans sa poche, son pouvoir offensif sur le terrain captive, et tout cela semble ne jamais se contredire.
Antoine Bourlon,
Caroline Garcia breake Naomi Osaka au premier tour de l'Open d'Australie, et Matthieu Jalibert en est ravi. « Par contre, pour l'interview, on se met là-bas ? Sinon, je vais ne faire que regarder le match. » Le demi d'ouverture de l'UBB reçoit dans son salon au lendemain de la victoire de son équipe face aux Saracens (55-15) et ne déroge pas à ses principes : celui de l'honnêteté, surtout, même face à la vieille rengaine de l'arrogance qui fait de lui le vilain petit canard du rugby français. Jalibert dit faire la sourde oreille, assure qu'il a mûri.
Qu'il préfère le Six Nations aux « qu'en-dira-t-on » et qu'il est toujours plein d'appétit. Son début de saison ébouriffe, ses prestations au Mondial, où il a été propulsé sur le devant de la scène après la blessure de Romain Ntamack, ont plu. Son jeu évolue et, cet hiver, Jalibert, 25 ans, espère décrocher le premier titre de sa carrière. En attendant, dans sa maison de campagne, le voilà qui joue les fashionistas en Boss, Kamad, American Vintage ou Adidas ; et nous délivre quelques-unes de ses introspections.
« La victoire d'hier a été belle. Le réveil est plus doux ?
On dort mieux, c'est plus agréable. Ça en fait huit d'affilée pour nous et c'est une vraie fierté. Nos efforts paient, c'est cool. Quand on arrive le lundi matin, le mardi, il y a des sourires, de la bonne humeur, de la sérénité. Les semaines se passent différemment, l'atmosphère est positive.
À quoi ressemblent vos débuts de semaine ?
Je regarde le match, je note deux, trois trucs, et puis j'échange avec Noel (McNamara), notre entraîneur de l'attaque. Sur ce qui est bon... et ce qui n'a pas fonctionné. À 8 heures, le surlendemain, on a toujours une réunion par petits groupes : attaque, défense, conquête. Je suis avec l'attaque. On analyse le match et on crée le plan pour celui qui arrive.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
(Alexis Armanet/L'Équipe)
À l'inverse, qu'est-ce qui vous a traversé au lendemain de la défaite en quarts de finale contre l'Afrique du Sud au Mondial ?
De la frustration. Quand tu consacres ta vie à ça, avec cet objectif aussi fort et tout l'engouement, perdre comme ça c'est brutal (28-29). On pouvait aller plus loin, et le scénario fait qu'on a accumulé beaucoup de frustration. Le lendemain, les dix jours qui suivent, c'est dur à vivre. On broyait du noir. Même si ça ne reste que du rugby. Et qu'on finit par passer à autre chose. Il m'arrive toujours d'y penser. Quand je suis seul, avant de dormir. « Tiens, là, on aurait pu faire tel ou tel choix. » Je me dis que, sur certaines situations, on est mal payés. C'est un crève-coeur. Même si j'ai fini par l'évacuer, la cicatrice prend du temps à se refermer.
Qu'est-ce que vous en tirez ?
Qu'on a d'abord vécu quelque chose de très fort. Beaucoup de choses se passent quand on reçoit la Coupe du monde à la maison et cela peut être néfaste. C'est fort, intense. Ça fait grandir et, même si le résultat n'est pas celui espéré, ce sont des matches qui comptent dans une carrière. Collectivement, on a répondu. Individuellement, je crois avoir été à la hauteur. J'ai montré que j'étais capable de gérer ces moments. Face à la Nouvelle-Zélande, je n'avais jamais ressenti une telle tension. Quand j'étais petit, je rêvais d'être pro pour ce genre de match, et ça m'a prouvé à moi-même que j'étais capable d'accomplir de bonnes choses. C'est la satisfaction que je garde. Ça me donne beaucoup de confiance.
Le Matthieu d'aujourd'hui est-il différent de celui d'avant la Coupe du monde ?
Vraiment très différent, je ne sais pas. Mais je grandis et prends de la maturité. J'ai le sentiment que quelque chose est en train de progresser dans mon jeu et ma façon de voir les choses, que j'ai passé un cap depuis. Peut-être que l'on parle moins de moi, mais je fais mieux jouer.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
(Alexis Armanet/L'Équipe)
Vous disiez avant le Mondial qu'« à 18 ans, on n'est pas prêt à recevoir les critiques ». On l'est plus à 25 ?
Quand tu débutes, tu es très vite monté : par les médias, les gens, l'environnement. Tu te sens invincible et tu ne t'attends pas à la vague de critiques qui suit, elle est dure. Être de cette génération, avec les réseaux sociaux bien ancrés dans nos vies, fait qu'il y a beaucoup de jugements, positifs ou négatifs ; et qui dépassent ta performance, c'est aussi sur ta façon d'être. Les choses, je les vois passer. Est-ce qu'elles m'intéressent ? Disons oui et non, parfois en fonction de qui le dit. Parfois, c'est intéressant, mais j'ai surtout appris de tout ça. J'y ai longtemps trouvé de l'injustice. Je n'arrivais pas à comprendre qu'on puisse être aussi malsain, méchant, et pas forcément qu'à mon égard. Puis, j'ai compris que ça ne restait qu'un pourcentage très faible de la population des fans de rugby. Ça me fait davantage rire, aujourd'hui. J'ai un regard plus libre.
Votre statut en club et celui en sélection ne sont pas vraiment les mêmes, avec logiquement plus de concurrence en équipe de France.
C'est le sport qui veut ça. Chaque fois que je me lève le matin, c'est pour progresser et faire en sorte que les équipes dans lesquelles je joue soient les meilleures possibles. C'est ce qui m'anime. J'ai toujours pris ça positivement. En club, j'ai toujours senti cette confiance, je me sens leader avec une place importante. J'ai la place pour apporter mon leadership, ma petite expérience. En équipe de France, c'est surtout une chance d'avoir plusieurs joueurs qui se tirent vers le haut. Tout le monde essaie d'obtenir les meilleurs résultats. Dans les deux cas, c'est l'enchaînement, le fait de jouer beaucoup, qui fait que tu prends du poids et de l'épaisseur.
Mais les comparaisons vous fatiguent ?
Hmm, pas spécialement. C'est le jeu. Même si, parfois, c'est vrai que c'est un peu pénible. Ça fait beaucoup parler, je le vois. Mais j'y prête peu d'attention et je me concentre sur ce que je peux contrôler : ma préparation, mes matches, mes entraînements. Le reste... Je laisse ça aux grands spécialistes. (Il sourit.)
« Parfois, j'ai été excessif. aujourd'hui, J'ai plus de recul et une autre vision »
Matthieu Jalibert
Il y a donc chez vous plus de détachement ?
Oui, je pense. Je me suis un peu assagi. Quand tu es jeune, tu peux avoir des réactions disproportionnées. Parfois, j'ai été vraiment excessif, je suis monté très, très haut. Aujourd'hui, j'ai plus de recul et une autre vision de comment je dois me comporter. J'ai un rapport aux autres différent, notamment ceux que je ne connais pas. Ça vient avec l'âge. Je pense que je suis en train de devenir une meilleure personne que je ne l'étais.
Mais le côté démonstratif, chambreur, offensif, lui, n'a pas changé. On l'a vu face aux Saracens, et avec cette petite prise de bec avec Elliot Daly.
Car j'ai toujours ce gros caractère. Je reste un gros compétiteur, animé par la gagne. Il y a beaucoup de tensions dans ce genre de matches. Bon, hier, c'était gentil ! Certains essaient de me faire dégoupiller, mais ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas se faire respecter. C'est un trait de caractère que j'ai du mal à contrôler. Je suis un peu impulsif et dans l'excès. Au fur et à mesure des années, j'essaie de me calmer. C'est juste un peu trop pour moi, parfois. J'ai besoin de m'exprimer.
Ça n'a pas toujours été si « gentil ».
C'est sûr que depuis le début de ma carrière, je n'ai pas fait que des choses intelligentes. (Plusieurs attitudes lui ont été reprochées, dont le chambrage appuyé sur Julien Dumora, de Castres). C'est ce qui m'a construit. Ça fait partie de l'histoire de mes débuts. Je ne joue pas de rôle. Je suis comme ça, et j'essaie de changer. Mon langage corporel peut être plus positif. Ça ne se contrôle pas. Je veux rester qui je suis. Certains ont essayé de me faire changer. Mais si on me prend dans une équipe, c'est pour accepter qui je suis. Je ne changerai pas sur ça. Sans ça, je ne serais pas là.
Certains ont voulu vous changer ?
Oui, un peu sur tout : le jeu autant que ma façon d'être. Parfois, on a voulu me faire passer pour celui que je ne suis pas, ou me donner un rôle que je n'avais pas envie d'avoir. Je suis comme je suis, avec mes défauts et mes qualités, je veux juste qu'on m'accepte. Je ne changerai pas. Je suis conscient de ce qui va, ou non. J'ai juste confiance. Depuis le début, ça ne m'a pas trop trahi. Alors je reste sur cette ligne de conduite.
Ce qui, parfois, entraîne du conflit. Vos amis, vos entraîneurs, votre père... Tous disent que ça ne vous a jamais fait peur.
Car ce qui est primordial à mes yeux, c'est l'honnêteté. Dans le rugby, il y a beaucoup d'ego et de caractère. Ça me paraît normal de dire les choses. Tout ce qui me paraît juste, je le dis. Je n'ai pas peur de la confrontation. Après, je peux me regarder dans un miroir et je sais que j'ai dit les choses, et surtout que la personne en face sait ce que j'en pense. Que j'ai raison ou que j'ai tort d'ailleurs ; on en discute, mais les choses sont claires. J'ai toujours été comme ça. Ma famille et mes amis peuvent en témoigner. Je suis cash et peux être blessant. Mais au moins, on avance. Souvent, c'est parce que j'aime les gens ; et, quand ça concerne le rugby, c'est que je veux qu'on progresse. Je n'enfonce personne, je veux juste qu'on aille dans la bonne direction.
Qui était Matthieu Jalibert, le jeune joueur de rugby ?
Quelqu'un qui suivait son père (joueur amateur). J'ai toujours été avec lui. Dès mes 5 ou 6 ans, je regardais tous les matches à la télé et j'allais jouer seul dans le jardin avec mon ballon. Je me faisais des matches de deux heures. Comment, je ne sais pas. (Il sourit.) Si je gagnais ? Toujours... Mes parents me disaient que j'étais né avec le ballon dans les mains. J'ai une vraie admiration pour le rugby. Tous les matins, je suis heureux de me lever pour ça. Le joueur que j'étais, petit, ressemble à celui que je suis aujourd'hui. Passionné par l'attaque, qui fait confiance à son instinct. J'adore le jeu au sens strict du terme. Parfois, j'ai l'impression de me retrouver à l'école de rugby, comme hier. On prenait juste du plaisir, on ne pensait pas aux conséquences. On faisait nos meilleurs matches comme ça. Je n'ai pas beaucoup changé.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
(Alexis Armanet/L'Équipe)
Mais il y a une période plus délicate, à l'adolescence. C'était nécessaire pour se forger ?
À 13 ou 14 ans, au moment de ma croissance, je me blesse. Pendant que tous mes copains partent au pôle Espoirs, on me dit que, physiquement, je n'ai pas le bagage pour y aller. C'était un coup d'arrêt, ma première déception. Après, j'ai de la chance : Bordeaux a un centre de formation de grande qualité et j'ai avancé. Aujourd'hui, j'en rigole encore avec Vincent Manta (ancien responsable du pôle de Bordeaux). C'est lui qui m'avait refusé à l'époque. Je le chambre un peu, il n'assume pas trop. (Il sourit.) Alors, je lui rappelle : « Vous avez loupé des mecs dans votre magnifique pôle Espoirs ! » Plus sérieusement, ça m'avait mis un petit coup au moral, mais un boost aussi pour rattraper le retard que j'avais sur tous ces mecs.
Mais vous avez pensé qu'un avenir professionnel serait compromis ?
Jamais. J'ai toujours été assez sûr de moi.
Même quand, à 15 ans, on vous fait jouer demi de mêlée ?
J'ai toujours pensé que j'étais un 10, alors je n'appréciais qu'à moitié... Mais, contrairement à ce que certains peuvent penser, j'ai toujours été collectif. Peu importe que ce soit 10, 12, 15, ailier, je serai là.
S'il est difficile de le transformer, le 10 que vous êtes évolue-t-il ?
Oui. On parlait sans cesse de moi comme d'un joueur qui attaque de partout, incapable de gérer un match, mais je progresse et j'ai cette nouvelle corde à mon arc. Ça veut dire alterner, soulager les avants quand on est dans le dur. Je joue de mieux en mieux collectivement, et ça colle aussi avec l'histoire de l'UBB : une équipe plus performante, qui avance. J'ai un peu moins le sentiment de devoir forcer le jeu et de trouver les solutions individuelles. Je prends plaisir à distribuer, que ce soit à Bordeaux ou avec l'équipe de France. Et les grands connaisseurs de rugby pourront dire que je joue plus collectivement, c'est bien. (Sourire.) Il me reste des choses à améliorer, comme ma défense. J'ai pu être en difficulté pas mal de fois sur des défenses proches de ligne. En attaque, c'est mieux lire le momentum, savoir quand j'occupe, quand j'attaque.
« J'ai toujours tenté des choses, et j'aurai toujours du déchet. J'aime la prise de risques »
Matthieu Jalibert
Le débat sur les demis d'ouverture joueurs n'est pas que français...
Je préfère les 10 qui attaquent que les 10 de système, mais ça reste très personnel. En fonction du plan de jeu, il y a toujours différents profils qui peuvent s'adapter. Je préférerais toujours un 10 qui attaque trop et commet des erreurs qu'un 10 qui est à 30 mètres de la ligne et ne fait que gérer. J'ai toujours tenté des choses, et j'aurai toujours du déchet. Je joue à l'instinct et, malheureusement, je ne peux pas tout réussir. Parfois, tout va bien ; d'autres jours, pas du tout. J'aime la prise de risques et j'aime ceux qui en prennent.
Mais le clic mental entre Bordeaux et l'équipe de France est-il facile à faire ?
Ce sont deux choses différentes, mais ça ne change pas mon plaisir. Je vois d'autres choses et tout ça me permet de devenir un meilleur joueur. Je sens que j'évolue positivement avec le jeu de l'équipe de France. À Bordeaux, on essaie de beaucoup tenir le ballon, de jouer après contact. En équipe de France, c'est plus de « dépossession ». Le niveau international le demande : tu fais une erreur, tu le paies cash, ça bascule. Alors c'est beaucoup plus tactique, et il faut trouver la bonne balance attaque-défense-jeu au pied. Car il est aussi plus difficile de trouver les solutions. Les défenses sont mieux en place. Il faut attendre le bon moment. Ça ne veut pas dire qu'on n'est pas capables de bien jouer au rugby, au contraire, et on l'a montré. D'ailleurs, ce qui se dit sur le fait qu'on ne joue qu'au pied, ce n'est pas forcément vrai. On tend vers un jeu plus offensif.
Et ça doit vous aller...
(Il sourit.) C'est sûr que je suis plus joueur d'attaque. Plus on va attaquer, plus je serai à l'aise.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
« J'ai fait le choix d'être à la campagne, explique Jalibert. Je ne suis pas embêté. » (Alexis Armanet/L'Équipe)
Vous pensez devoir devenir un autre joueur encore ?
Il faut que j'élargisse ma palette. Depuis le début de la saison, je prends beaucoup de plaisir en animant et je vais continuer à grandir. Perdre en vivacité, peut-être être moins capable de faire des différences avec mes appuis. Je gagnerai autre chose et deviendrai sûrement un 10 plus animateur. Mais je pense que je resterai toujours un joueur d'initiatives. Quand je vois Beauden Barrett, 32 ans, qui a toujours des cannes... On ne perd pas trop non plus. Au pire, j'arrêterai. (Il rit.)
De quoi rêvez-vous ?
(Du tac au tac.) De titres ! J'ai souvent loupé des moments importants à cause de blessures. Je pense au Grand Chelem en 2022. Il n'y a que ça qui me manque. Je suis épanoui, bien en club et bien en équipe de France. Une carrière, on s'en souvient par la trace qu'on laisse, et ça ne passe que par les titres remportés. J'espère que c'est la bonne année, et le tournoi va être intéressant. On a de grandes ambitions, tout le monde l'a coché, moi aussi, avec l'envie de rebondir après l'échec du Mondial. Quant à Bordeaux, avec cet effectif, on peut rêver grand.
Et loin du rugby ?
Je réfléchis à plusieurs choses. J'ai des investissements qui me permettent de penser à autre chose, et des projets. J'ai envie de les faire sérieusement, pas à la va-vite. J'ai la chance de bien vivre et j'aimerais redonner. Je pense à ceux qui sont en difficulté, à la cause animale... Sinon, j'essaie de profiter de ce que j'ai. Je suis un mec simple. Quelqu'un qui passe du temps avec ses amis ; et qui, parfois, aime s'éloigner. J'essaie d'avoir une vie normale malgré la notoriété. Et puis là, ça va. J'ai fait le choix d'être à la campagne. Je ne suis pas embêté. Pour plus tard, je verrai. Je ne me prends pas pour un autre. J'espère juste être heureux. Aujourd'hui, c'est le cas. »
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50040
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Matthieu Jalibert
https://rmcsport.bfmtv.com/replay-emissions/super-moscato-show/xv-de-france-comment-jalibert-peut-bousculer-la-hierarchie-avec-ntamack-selon-charvet_VN-202401260645.html?xtor=EREC-57-[NL-RMCSport-Rugby]
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6412
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Matthieu Jalibert
XV de France : Matthieu Jalibert « en alchimie » avec Maxime Lucu
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Xv-de-france-matthieu-jalibert-en-alchimie-avec-maxime-lucu/1445794
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Xv-de-france-matthieu-jalibert-en-alchimie-avec-maxime-lucu/1445794
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50040
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Page 24 sur 41 • 1 ... 13 ... 23, 24, 25 ... 32 ... 41
Sujets similaires
» Matthieu Jalibert
» 25ᵉ journée : UBB / PAU
» Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
» Champions Cup - 1/4 de finale UBB/Harlequins
» Top 14 - 2ème journée : MHR / UBB
» 25ᵉ journée : UBB / PAU
» Top 14 - 20ème journée : UBB / La Rochelle
» Champions Cup - 1/4 de finale UBB/Harlequins
» Top 14 - 2ème journée : MHR / UBB
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune ... des sélectionneurs
Page 24 sur 41
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum