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Préparation de la saison 2023/2024
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
C'est bon pour moi (sinon les séries font partie du cinéma pour moi ).Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:Scalp a écrit:biscouette a écrit:yep, ambiance singulière, bien trouvé le qualificatif, grand acteur (bon, après le musique faudra lancer un topic cinéma ).Scalp a écrit:biscouette a écrit:T'inquiète Scalp, je ne veux pas te donner du boulot en plus , j'avais bien vu ton image mais devant cette poisse redoutable je me suis dit qu'il fallait sortir l'artillerie lourde question exorcisme ! Et petit hommage en passant à William Friedkin qui donc est décédé récemment.Scalp a écrit: Je ne sais pas si tu avais vu ce visuel que j'avais fait pour Grospaquet, en demande d'exorciste pour chasser notre chat noir, mais j'ai la flemme d'en refaire un autre
Espérons !
Sans parler de ses classiques, Killer Joe m'avait assez marqué, un film raide et impressionnant, Matthew McConaughey en vrai serpent à sonnette
Cinéma et séries , j'avais imaginé un quinze de mes séries préférées, mais c'est extrêmement compliqué, ça le serait encore plus pour les films. Mais bon, en vrac et en tête de ma liste, il y aurait : Oz, The Wire, Treme, les Soprano, Six feet under, Mad men, Better call Saul, The Americans, The Shield..., et tellement d'autres !
bonne idée , j'en ai qq unes en tête, dont certaines qui sont dans ta liste
On discute de l'ouverture d'un nouveau topic, donne ton avis
je suis pour l'ouverture de ce topic série, film, littérature
J'attends l'avis de Biscouette, mais on va l'ouvrir ce topic
"Cinéma et littérature" ou "Films, séries et livres" (le 1er reste logique par rapport au topic "Musique", le 2e signifie qqc de très ouvert, mais bon ce n'est pas crucial, on se comprend !).
Oui pour l'aspect ouvert bien sûr.
Et en cas de résultats décevants, ça permettra de se remonter le moral !
P-S. : je n'ai pas vu la 3e saison de 'True Dectective', merci de l'info (comme toi, déçu par la 2e).
biscouette- Centre de presse
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
biscouette a écrit:C'est bon pour moi (sinon les séries font partie du cinéma pour moi ).Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:Scalp a écrit:biscouette a écrit:yep, ambiance singulière, bien trouvé le qualificatif, grand acteur (bon, après le musique faudra lancer un topic cinéma ).Scalp a écrit:biscouette a écrit:T'inquiète Scalp, je ne veux pas te donner du boulot en plus , j'avais bien vu ton image mais devant cette poisse redoutable je me suis dit qu'il fallait sortir l'artillerie lourde question exorcisme ! Et petit hommage en passant à William Friedkin qui donc est décédé récemment.Scalp a écrit: Je ne sais pas si tu avais vu ce visuel que j'avais fait pour Grospaquet, en demande d'exorciste pour chasser notre chat noir, mais j'ai la flemme d'en refaire un autre
Espérons !
Sans parler de ses classiques, Killer Joe m'avait assez marqué, un film raide et impressionnant, Matthew McConaughey en vrai serpent à sonnette
Cinéma et séries , j'avais imaginé un quinze de mes séries préférées, mais c'est extrêmement compliqué, ça le serait encore plus pour les films. Mais bon, en vrac et en tête de ma liste, il y aurait : Oz, The Wire, Treme, les Soprano, Six feet under, Mad men, Better call Saul, The Americans, The Shield..., et tellement d'autres !
bonne idée , j'en ai qq unes en tête, dont certaines qui sont dans ta liste
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J'attends l'avis de Biscouette, mais on va l'ouvrir ce topic
"Cinéma et littérature" ou "Films, séries et livres" (le 1er reste logique par rapport au topic "Musique", le 2e signifie qqc de très ouvert, mais bon ce n'est pas crucial, on se comprend !).
Oui pour l'aspect ouvert bien sûr.
Et en cas de résultats décevants, ça permettra de se remonter le moral !
P-S. : je n'ai pas vu la 3e saison de 'True Dectective', merci de l'info (comme toi, déçu par la 2e).
Plutôt pour "Cinéma, séries et littérature" ou "cinéma et littérature", je te laisse trancher
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
https://twitter.com/KamBdx/status/1690380544465383424?s=20
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
Scalp a écrit:
https://twitter.com/KamBdx/status/1690380544465383424?s=20
Kaulasvili est JiFF ?
Ça voudrait dire un banc quasi entièrement JiFF, et surtout Douglas hors groupe
Néanmoins c'est une belle équipe !
Perso je mets tatafu sur le banc, samu en 8, petti en 6 douglas en 4 ( douglas et Coleman ont joues ensemble en sélection non ? )
Et surtout je sors tambwe au profit de LBB.
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
Tothor a écrit:Scalp a écrit:
https://twitter.com/KamBdx/status/1690380544465383424?s=20
Kaulasvili est JiFF ?
Ça voudrait dire un banc quasi entièrement JiFF, et surtout Douglas hors groupe
Néanmoins c'est une belle équipe !
Perso je mets tatafu sur le banc, samu en 8, petti en 6 douglas en 4 ( douglas et Coleman ont joues ensemble en sélection non ? )
Et surtout je sors tambwe au profit de LBB.
Complètement d'accord avec toi, c'est un bien meilleur équilibre au niveau seconde et troisième ligne, ça fait mal au cœur pour Tambwe, mais d'accord aussi.
Oui, Kaulash est Jiff.
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
Scalp a écrit:Tothor a écrit:Scalp a écrit:
https://twitter.com/KamBdx/status/1690380544465383424?s=20
Kaulasvili est JiFF ?
Ça voudrait dire un banc quasi entièrement JiFF, et surtout Douglas hors groupe
Néanmoins c'est une belle équipe !
Perso je mets tatafu sur le banc, samu en 8, petti en 6 douglas en 4 ( douglas et Coleman ont joues ensemble en sélection non ? )
Et surtout je sors tambwe au profit de LBB.
Complètement d'accord avec toi, c'est un bien meilleur équilibre au niveau seconde et troisième ligne, ça fait mal au cœur pour Tambwe, mais d'accord aussi.
Oui, Kaulash est Jiff.
Madosh, Bip-Bip et Penaud pourront alterner sans que l’équipe ne baisse de régime. Surtout un équilibre intéressant se trouve dans la polyvalence des joueurs : Max (9 - 10), Matthieu (10 - 15, voire centre), Yoram et Dep (12/13 - 11/14), LBB (11/14 - 15), Penaud (14 - 13), Romain (15 - 11/14) ; ce qui permet de faire des bancs à 6/2 sans difficulté. Pour ceux qui jouent ou peuvent jouer à l'aile, reste à savoir s'ils sont aussi bien à gauche et à droite.
Dernière édition par biscouette le Sam 12 Aoû 2023 - 19:27, édité 1 fois
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
Pile ou face ?Scalp a écrit:biscouette a écrit:C'est bon pour moi (sinon les séries font partie du cinéma pour moi ).Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:Scalp a écrit:biscouette a écrit:yep, ambiance singulière, bien trouvé le qualificatif, grand acteur (bon, après le musique faudra lancer un topic cinéma ).Scalp a écrit:biscouette a écrit:T'inquiète Scalp, je ne veux pas te donner du boulot en plus , j'avais bien vu ton image mais devant cette poisse redoutable je me suis dit qu'il fallait sortir l'artillerie lourde question exorcisme ! Et petit hommage en passant à William Friedkin qui donc est décédé récemment.Scalp a écrit: Je ne sais pas si tu avais vu ce visuel que j'avais fait pour Grospaquet, en demande d'exorciste pour chasser notre chat noir, mais j'ai la flemme d'en refaire un autre
Espérons !
Sans parler de ses classiques, Killer Joe m'avait assez marqué, un film raide et impressionnant, Matthew McConaughey en vrai serpent à sonnette
Cinéma et séries , j'avais imaginé un quinze de mes séries préférées, mais c'est extrêmement compliqué, ça le serait encore plus pour les films. Mais bon, en vrac et en tête de ma liste, il y aurait : Oz, The Wire, Treme, les Soprano, Six feet under, Mad men, Better call Saul, The Americans, The Shield..., et tellement d'autres !
bonne idée , j'en ai qq unes en tête, dont certaines qui sont dans ta liste
On discute de l'ouverture d'un nouveau topic, donne ton avis
je suis pour l'ouverture de ce topic série, film, littérature
J'attends l'avis de Biscouette, mais on va l'ouvrir ce topic
"Cinéma et littérature" ou "Films, séries et livres" (le 1er reste logique par rapport au topic "Musique", le 2e signifie qqc de très ouvert, mais bon ce n'est pas crucial, on se comprend !).
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Et en cas de résultats décevants, ça permettra de se remonter le moral !
P-S. : je n'ai pas vu la 3e saison de 'True Dectective', merci de l'info (comme toi, déçu par la 2e).
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Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Préparation de la saison 2023/2024
biscouette a écrit:Pile ou face ?Scalp a écrit:biscouette a écrit:C'est bon pour moi (sinon les séries font partie du cinéma pour moi ).Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:Scalp a écrit:biscouette a écrit:yep, ambiance singulière, bien trouvé le qualificatif, grand acteur (bon, après le musique faudra lancer un topic cinéma ).Scalp a écrit:biscouette a écrit:T'inquiète Scalp, je ne veux pas te donner du boulot en plus , j'avais bien vu ton image mais devant cette poisse redoutable je me suis dit qu'il fallait sortir l'artillerie lourde question exorcisme ! Et petit hommage en passant à William Friedkin qui donc est décédé récemment.Scalp a écrit: Je ne sais pas si tu avais vu ce visuel que j'avais fait pour Grospaquet, en demande d'exorciste pour chasser notre chat noir, mais j'ai la flemme d'en refaire un autre
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Sans parler de ses classiques, Killer Joe m'avait assez marqué, un film raide et impressionnant, Matthew McConaughey en vrai serpent à sonnette
Cinéma et séries , j'avais imaginé un quinze de mes séries préférées, mais c'est extrêmement compliqué, ça le serait encore plus pour les films. Mais bon, en vrac et en tête de ma liste, il y aurait : Oz, The Wire, Treme, les Soprano, Six feet under, Mad men, Better call Saul, The Americans, The Shield..., et tellement d'autres !
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"Cinéma et littérature" ou "Films, séries et livres" (le 1er reste logique par rapport au topic "Musique", le 2e signifie qqc de très ouvert, mais bon ce n'est pas crucial, on se comprend !).
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P-S. : je n'ai pas vu la 3e saison de 'True Dectective', merci de l'info (comme toi, déçu par la 2e).
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
"Cinéma, séries et littérature" :)Scalp a écrit:biscouette a écrit:Pile ou face ?Scalp a écrit:biscouette a écrit:C'est bon pour moi (sinon les séries font partie du cinéma pour moi ).Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:Scalp a écrit:biscouette a écrit:yep, ambiance singulière, bien trouvé le qualificatif, grand acteur (bon, après le musique faudra lancer un topic cinéma ).Scalp a écrit:biscouette a écrit:T'inquiète Scalp, je ne veux pas te donner du boulot en plus , j'avais bien vu ton image mais devant cette poisse redoutable je me suis dit qu'il fallait sortir l'artillerie lourde question exorcisme ! Et petit hommage en passant à William Friedkin qui donc est décédé récemment.Scalp a écrit: Je ne sais pas si tu avais vu ce visuel que j'avais fait pour Grospaquet, en demande d'exorciste pour chasser notre chat noir, mais j'ai la flemme d'en refaire un autre
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Sans parler de ses classiques, Killer Joe m'avait assez marqué, un film raide et impressionnant, Matthew McConaughey en vrai serpent à sonnette
Cinéma et séries , j'avais imaginé un quinze de mes séries préférées, mais c'est extrêmement compliqué, ça le serait encore plus pour les films. Mais bon, en vrac et en tête de ma liste, il y aurait : Oz, The Wire, Treme, les Soprano, Six feet under, Mad men, Better call Saul, The Americans, The Shield..., et tellement d'autres !
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je suis pour l'ouverture de ce topic série, film, littérature
J'attends l'avis de Biscouette, mais on va l'ouvrir ce topic
"Cinéma et littérature" ou "Films, séries et livres" (le 1er reste logique par rapport au topic "Musique", le 2e signifie qqc de très ouvert, mais bon ce n'est pas crucial, on se comprend !).
Oui pour l'aspect ouvert bien sûr.
Et en cas de résultats décevants, ça permettra de se remonter le moral !
P-S. : je n'ai pas vu la 3e saison de 'True Dectective', merci de l'info (comme toi, déçu par la 2e).
Plutôt pour "Cinéma, séries et littérature" ou "cinéma et littérature", je te laisse trancher
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Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Préparation de la saison 2023/2024
biscouette a écrit:"Cinéma, séries et littérature" :)Scalp a écrit:biscouette a écrit:Pile ou face ?Scalp a écrit:biscouette a écrit:C'est bon pour moi (sinon les séries font partie du cinéma pour moi ).Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:Scalp a écrit:S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:Scalp a écrit:biscouette a écrit:yep, ambiance singulière, bien trouvé le qualificatif, grand acteur (bon, après le musique faudra lancer un topic cinéma ).Scalp a écrit:biscouette a écrit:T'inquiète Scalp, je ne veux pas te donner du boulot en plus , j'avais bien vu ton image mais devant cette poisse redoutable je me suis dit qu'il fallait sortir l'artillerie lourde question exorcisme ! Et petit hommage en passant à William Friedkin qui donc est décédé récemment.Scalp a écrit: Je ne sais pas si tu avais vu ce visuel que j'avais fait pour Grospaquet, en demande d'exorciste pour chasser notre chat noir, mais j'ai la flemme d'en refaire un autre
Espérons !
Sans parler de ses classiques, Killer Joe m'avait assez marqué, un film raide et impressionnant, Matthew McConaughey en vrai serpent à sonnette
Cinéma et séries , j'avais imaginé un quinze de mes séries préférées, mais c'est extrêmement compliqué, ça le serait encore plus pour les films. Mais bon, en vrac et en tête de ma liste, il y aurait : Oz, The Wire, Treme, les Soprano, Six feet under, Mad men, Better call Saul, The Americans, The Shield..., et tellement d'autres !
bonne idée , j'en ai qq unes en tête, dont certaines qui sont dans ta liste
On discute de l'ouverture d'un nouveau topic, donne ton avis
je suis pour l'ouverture de ce topic série, film, littérature
J'attends l'avis de Biscouette, mais on va l'ouvrir ce topic
"Cinéma et littérature" ou "Films, séries et livres" (le 1er reste logique par rapport au topic "Musique", le 2e signifie qqc de très ouvert, mais bon ce n'est pas crucial, on se comprend !).
Oui pour l'aspect ouvert bien sûr.
Et en cas de résultats décevants, ça permettra de se remonter le moral !
P-S. : je n'ai pas vu la 3e saison de 'True Dectective', merci de l'info (comme toi, déçu par la 2e).
Plutôt pour "Cinéma, séries et littérature" ou "cinéma et littérature", je te laisse trancher
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
biscouette a écrit:Scalp a écrit:Tothor a écrit:Scalp a écrit:
https://twitter.com/KamBdx/status/1690380544465383424?s=20
Kaulasvili est JiFF ?
Ça voudrait dire un banc quasi entièrement JiFF, et surtout Douglas hors groupe
Néanmoins c'est une belle équipe !
Perso je mets tatafu sur le banc, samu en 8, petti en 6 douglas en 4 ( douglas et Coleman ont joues ensemble en sélection non ? )
Et surtout je sors tambwe au profit de LBB.
Complètement d'accord avec toi, c'est un bien meilleur équilibre au niveau seconde et troisième ligne, ça fait mal au cœur pour Tambwe, mais d'accord aussi.
Oui, Kaulash est Jiff.
Madosh, Bip-Bip et Penaud pourront alterner sans que l’équipe ne baisse de régime. Surtout un équilibre intéressant se trouve dans la polyvalence des joueurs : Max (9 - 10), Matthieu (10 - 15, voire centre), Yoram et Dep (12/13 - 11/14), LBB (11/14 - 15), Penaud (14 - 13), Romain (15 - 11/14) ; ce qui permet de faire des bancs à 6/2 sans difficulté. Pour ceux qui jouent ou peuvent jouer à l'aile, reste à savoir s'ils sont aussi bien à gauche et à droite.
C'est sûr que choisir une équipe type, c'est forcément un peu réducteur, comme une photo d'un instant T, qui ne peut refléter la réalité d'une saison, où tout le monde doit avoir sa place et prendre sa part, ce serait déjà plus juste de la composer avec un banc...
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
Scalp a écrit:biscouette a écrit:Scalp a écrit:Tothor a écrit:Scalp a écrit:
https://twitter.com/KamBdx/status/1690380544465383424?s=20
Kaulasvili est JiFF ?
Ça voudrait dire un banc quasi entièrement JiFF, et surtout Douglas hors groupe
Néanmoins c'est une belle équipe !
Perso je mets tatafu sur le banc, samu en 8, petti en 6 douglas en 4 ( douglas et Coleman ont joues ensemble en sélection non ? )
Et surtout je sors tambwe au profit de LBB.
Complètement d'accord avec toi, c'est un bien meilleur équilibre au niveau seconde et troisième ligne, ça fait mal au cœur pour Tambwe, mais d'accord aussi.
Oui, Kaulash est Jiff.
Madosh, Bip-Bip et Penaud pourront alterner sans que l’équipe ne baisse de régime. Surtout un équilibre intéressant se trouve dans la polyvalence des joueurs : Max (9 - 10), Matthieu (10 - 15, voire centre), Yoram et Dep (12/13 - 11/14), LBB (11/14 - 15), Penaud (14 - 13), Romain (15 - 11/14) ; ce qui permet de faire des bancs à 6/2 sans difficulté. Pour ceux qui jouent ou peuvent jouer à l'aile, reste à savoir s'ils sont aussi bien à gauche et à droite.
C'est sûr que choisir une équipe type, c'est forcément un peu réducteur, comme une photo d'un instant T, qui ne peut refléter la réalité d'une saison, où tout le monde doit avoir sa place et prendre sa part, ce serait déjà plus juste de la composer avec un banc...
Oui….et hors blessure.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
Oui pour Petti peut être le verra t'on un jour sur un terrain porter nos couleurs?
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
Scalp a écrit:Tothor a écrit:Scalp a écrit:
https://twitter.com/KamBdx/status/1690380544465383424?s=20
Kaulasvili est JiFF ?
Ça voudrait dire un banc quasi entièrement JiFF, et surtout Douglas hors groupe
Néanmoins c'est une belle équipe !
Perso je mets tatafu sur le banc, samu en 8, petti en 6 douglas en 4 ( douglas et Coleman ont joues ensemble en sélection non ? )
Et surtout je sors tambwe au profit de LBB.
Complètement d'accord avec toi, c'est un bien meilleur équilibre au niveau seconde et troisième ligne, ça fait mal au cœur pour Tambwe, mais d'accord aussi.
Oui, Kaulash est Jiff.
Comme Tothor (qui a beau être Toulousain mais qui voit clair presque tout le temps sauf quand il parle de RNT ) et toi.
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
léopold a écrit:Oui pour Petti peut être le verra t'on un jour sur un terrain porter nos couleurs?
un voeu pieux !
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
Savez-vous quand Samu viendra à l'UBB ? Actuellement en vacs ? Déjà sur Bordeaux ? Etant donné qu'il n'est pas sélectionné pour la CDM.
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
Pas tout de suite , il vient d'être sélectionné avec L'Australie A pour disputer un match contre le Portugal le 27 Aout.
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
Union Bordeaux-Bègles (UBB) : Coleman aligné dès la reprise du Top 14 ? Samu et Tatafu attendus fin septembre
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-coleman-des-la-reprise-du-top-14-samu-et-tatafu-attendus-fin-septembre-16273229.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-coleman-des-la-reprise-du-top-14-samu-et-tatafu-attendus-fin-septembre-16273229.php
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
https://twitter.com/Stats_de_Phil/status/1691497404611043342?s=20
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Ca-valse-sur-les-bancs-du-top-14/1413769
Ça valse sur les bancs du Top 14
L'intersaison a été mouvementée pour les coaches des clubs de Top 14. Alors que la saison démarre vendredi, avant de connaître une trêve pendant la Coupe du monde (8 septembre-28 octobre), zoom sur sept histoires d'entraîneurs.
Vous êtes là, sur votre transat, en ce milieu d'été encore bien ensoleillé, la peau nacrée de monoï et une paire de lunettes de sommeil pour camoufler quelques soirées arrosées : vous regardez la liste des entraîneurs des clubs de Top 14 et votre tête se met à tourner. Vous ne comprenez plus rien et vous avez l'impression que tout a changé depuis la saison dernière au même moment de l'été. Soyez rassurés, c'est normal.
Alors qu'on va aborder la première journée vendredi, l'intersaison a été mouvementée sur les bancs. La valse des entraîneurs avait même commencé pendant le précédent exercice (Castres, Bordeaux-Bègles, Clermont et Brive avaient changé d'entraîneurs au cours de la saison). Et dans ce chassé-croisé des chefs de bande, où seuls Toulouse (Mola depuis 2015), La Rochelle (O'Gara depuis 2019), Pau (Piqueronies depuis 2021) ou le promu Oyonnax (El Abd depuis 2019) incarnent une forme de continuité, le Top 14 offre des histoires intéressantes ou surprenantes. Visite de bancs.
Racing 92
LANCASTER et l'ombre de Toto
Dans la course à celui qui annoncera le plus tôt dans la saison le nom de son futur entraîneur pour l'année suivante, le Racing 92 a placé la barre très haut : 26 septembre, record à battre. À l'automne dernier, le club francilien présentait le grand chamboulement de son organigramme : le changement de statut de Laurent Travers, de manager général à président du directoire, et l'arrivée de Stuart Lancaster sur le banc. Travers (surnommé Toto) avait alors justifié le recrutement d'un entraîneur étranger par la volonté « d'amener une nouvelle façon de travailler et de mettre un coup de fouet ». Tout ça il y a onze mois donc.
L'avantage : les protagonistes ont eu le temps de cogiter. L'inconvénient : les Racingmen ont passé la saison le short entre deux chaises, ballottés entre présent et futur. Mais après les turbulences, le Racing veut entrer dans une nouvelle ère. L'Anglais Stuart Lancaster (53 ans) a posé ses valises dans les Hauts-de-Seine fin juin, après sept ans passés dans le staff du Leinster, et Laurent Travers est prié de prendre ses distances avec le terrain.
Pas facile après avoir passé dix ans sur le banc des Ciel et Blanc. Le staff a été renouvelé : Didier Casadei, Rory Teague et Philippe Doussy sont partis, Frédéric Michalak et Joe Rokocoko sont arrivés, et un recrutement XXL a été opéré (Josua Tuisova, Henry Arundell, Thomas Laclayat, Jordan Joseph et Siya Kolisi). Reste à savoir si la cohabitation entre l'ancien et le nouveau coach fonctionnera. Et surtout si l'entente entre l'omniprésent « Toto » et Lancaster résistera aux premiers remous. L. L.
Toulon
MIGNONI seul aux manettes
C'est une ville où il est né et un club où il a tout connu. Demi de mêlée de tempérament en trois épisodes (1996-1997, 1999-2000 et 2009-2011) après avoir été formé dans ces mêmes murs, Pierre Mignoni était devenu adjoint du RCT dans l'encadrement de Bernard Laporte (2011-2015), un Brennus et trois Coupes d'Europe à la clé, avant de revenir comme directeur sportif à l'été 2022 aux côtés de Franck Azéma (déjà en place à ce moment-là). Mais depuis cet été et le retour Azéma à Perpignan, Mignoni est enfin seul aux manettes du club qu'il chérit tant.
L'association avec le Catalan a duré une saison, elle ne ressemble en rien à un échec, les deux hommes ayant toujours travaillé main dans la main, mais il faut rarement deux places côte à côte pour un vrai chef. Mignoni a désormais les coudées franches et l'horizon dégagé pour façonner ce RCT qu'il connaît par coeur. Le Toulonnais (46 ans) veut bâtir la structure du sol au plafond, à l'image de ce qu'il a fait à Lyon entre 2015 et 2022.
S'il a décliné l'appel du pied du quinze de France et de son sélectionneur Fabien Galthié l'hiver dernier, c'est aussi pour cela. Cet été, c'est lui qui a fait venir l'Italien Andrea Masi pour s'occuper des trois-quarts, validé la promotion de Sergio Parisse comme responsable de la touche et il peut compter sur ses amis Éric Dasalmartini au centre de formation ou Laurent Emmanuelli à la direction sportive. Double tenant du titre du Challenge européen, en 2022 avec Lyon et en 2023 avec Toulon, Mignoni rêve maintenant de titres encore plus prestigieux. En vrai chef de bande. Th. P.
Perpignan
AZEMA, retour aux sources
Il n'a jamais vraiment perdu des yeux sa Catalogne, lui, le gamin qui avait commencé le rugby à Arles-sur-Tech, à moins d'une heure de route d'Aimé-Giral. Franck Azéma (52 ans), qui avait un contrat à Toulon jusqu'en 2025, a décidé cet été de rejoindre l'USAP et d'y endosser les fonctions de manager. Histoire de boucler un parcours qui l'aura vu être joueur dans les années 1990 avant de gravir les échelons d'entraîneur, des Espoirs à l'équipe professionnelle de 2004 à 2010. Seul aux manettes chez lui, comme Mignoni à Toulon (voir par ailleurs), Azéma y revient avec comme mission de pérenniser le club dans l'élite.
Loin des objectifs qui étaient les siens dans l'encadrement de Jacques Brunel (champion de France en 2009, finaliste en 2010) ou lors de son passage à Clermont (champion de France en 2017, vainqueur du Challenge en 2019). « Avant même le rugby, pour moi, le premier sujet est l'amour du territoire. Franck a un ADN chromosomique territorial qui correspond exactement à ce que je souhaite faire pour le club, expliquait à L'Équipe le président de l'USAP, François Rivière, en avril. Il va aussi permettre d'aller plus loin dans la construction du budget, des partenaires. Franck a une vision du rugby qui va plus loin que l'USAP, et ça va nous permettre d'aller de l'avant, de crédibiliser toutes nos actions et de faire en sorte que l'USAP accentue son rayonnement territorial. » Azéma sera d'ailleurs entouré sur le banc d'éléments à la fibre catalane déjà présents ces derniers mois (David Marty, Perry Freshwater et Guillaume Vilaceca). Th. P.
Montpellier
COCKERILL, une place à trouver
L'encadrement montpelliérain est probablement celui du Top 14 qui a le plus été modifié à l'intersaison, à plusieurs strates. Philippe Saint-André, jusque-là directeur sportif très proche du terrain, sera pour ce nouvel exercice un directeur sportif qui en sera éloigné. Sa vraie fonction d'origine. L'Anglais Richard Cockerill (52 ans) est, lui, arrivé pour devenir le manager sportif aux côtés de Jean-Baptiste Élissalde, devenu head coach. Toutes ces dénominations précises émanent d'un communiqué du MHR publié début juillet. Le club à la fleur de ciste parle même d'un binôme Cockerill-Élissalde.
La confusion des rôles, l'empilement des ego et la guéguerre des responsabilités ne semblent pourtant pas du tout effrayer l'ancien homme fort de Leicester (2005-2016), également passé par Toulon en 2017. « Philippe (Saint-André) ne sera pas avec l'équipe au quotidien. Je suis le manager de l'équipe, en échange permanent avec lui, qui va assurer les relations avec l'équipe première, le président, les partenaires... Je suis le chef du rugby, Jean-Baptiste Élissalde est responsable de l'attaque avec Benson (Stanley, arrivé cet été) qui travaille sur la défense, avait assuré Cockerill dans L'Équipe le 11 juillet. La hiérarchie est faite comme ça, mais elle n'est pas importante pour moi. Je vais travailler avec les entraîneurs, je serai plus en charge du travail avec les avants au quotidien, mais le but est de développer notre projet de jeu ensemble. Les décisions, c'est moi. C'est important d'avoir un chef qui tranche. » Th. P.
Stade Français
LABIT et GHEZAL en différé
Les entraîneurs du Stade Français sont actuellement en plein boulot. Le problème ? Ils ne sont pas dans le bon bureau, naviguant entre Marcoussis et Capbreton plutôt que dans le XVIe arrondissement de Paris. Laurent Labit et Karim Ghezal n'arriveront sur le banc du Stade Français qu'en novembre, après la Coupe du monde. Les Parisiens ont donc suivi leur préparation estivale sans leurs deux principaux coaches et joueront leurs trois premiers matches de Top 14 avant la trêve du Mondial dans les mêmes conditions. Pas simple. En attendant le retour des deux membres du staff du quinze de France, l'Anglais Paul Gustard (47 ans), au club depuis 2021 et en charge de la défense, a pris le lead. L'ancien des Harlequins, qui a résisté au grand ménage de l'intersaison, a désormais à ses côtés Morgan Parra, passé de joueur à entraîneur en un été. L'ancien demi de mêlée est désormais en charge de l'attaque et du jeu au pied. Pas facile de prendre ses marques dans une telle disposition.
Il faudra donc attendre trois mois pour voir le « vrai » Stade Français, et Laurent Labit retrouver son costume d'entraîneur de club, après son départ du Racing 92 en 2019. Ce rôle commençait à lui manquer : « La sélection, comme le dit Fabien (Galthié), c'est le sublime. Mais tu n'as pas le quotidien du club, le développement des joueurs, le côté éducateur. » Il retrouvera ainsi rôle de manager. « Karim Ghezal sera entraîneur en chef. Je serai en appoint, avec un entraîneur de l'attaque, de la défense, du jeu au pied, des skills. Karim chapeautera ça et moi je serai au-dessus », avait détaillé Labit. Oui, mais pas tout de suite. L. L.
Bordeaux-Bègles
BRU, le retour de l'exilé
Heureusement, les deux confrontations entre les Sharks (Durban) et l'UBB l'an dernier n'ont pas découragé Yannick Bru de traverser la planète pour retrouver le Top 14. Pour le premier match, en décembre, une température glaciale avait accueilli le futur coach bordelais (défaite de l'UBB 19-16). Au retour, Bordeaux était allé à Durban plus pour un stage de cohésion que pour disputer un réel match (32-3). Mais dès le mois de décembre, Yannick Bru savait qu'il serait sur le banc bordelais la saison suivante. L'annonce de son arrivée avait seulement été différée compte tenu du match entre les deux équipes. Même quand Christophe Urios a été limogé le 15 novembre, le président Laurent Marti savait déjà qui il voulait pour la saison prochaine. Une arrivée anticipée de Bru a un temps été évoquée, mais le calendrier initial a été conservé.
L'ancien manager bayonnais (2018-2022) est donc de retour en France après un an dans le staff des Sharks en tant que consultant. Un exil motivé par l'envie de revenir avec des idées neuves et une bonne nouvelle pour l'UBB qui a passé une dernière année difficile, avec aux manettes Julien Laïrle et Frédéric Charrier, deux fidèles d'Urios, alors que ce dernier avait été remercié. Ils ont assuré l'essentiel avec une qualification pour les demi-finales de Top 14, mais la situation était difficilement tenable sur la durée.
Pour constituer son staff, Yannick Bru a fait un mix : Jean-Baptiste Poux, Christophe Laussucq et Heini Adams sont toujours là, et l'Irlandais Noel McNamara et le Géorgien Akvsenti Giorgadze sont arrivés pour respectivement s'occuper de l'attaque et des avants. Thibaud Giroud, le savant préparateur physique des Bleus, arrivera après le Mondial pour faire transpirer les Girondins. L. L.
Lyon
GENGENBACHER, le temps de l'apaisement
Il devait prendre la présidence du FC Grenoble, en Pro D2, au 1er juillet. Le 27 juin, il a pourtant été nommé directeur sportif de Lyon, en Top 14, barragiste quelques semaines plus tôt. Les soucis financiers du club isérois - un temps menacé de rétrogradation en Nationale 1 - ont poussé l'investisseur sauveur, Patrick Goffi, à ne pas laisser Fabien Gengenbacher seul aux manettes. Dans le même temps, le LOU, qui avait limogé Xavier Garbajosa le 12 juin, avait besoin d'un homme pour apaiser un vestiaire qui avait obtenu la tête de son manager. Calme, cérébral, mesuré et ancien arrière de la maison lyonnaise (2005-2006), « Gegeo » a été nommé parce qu'il a les qualités pour se fondre dans un encadrement composé d'historiques du LOU et parce que le sens de la formation qu'il incarnait au FCG correspond aussi au plan lyonnais.
Alors qu'il partait avec quelques longueurs de retard sur des candidats au CV plus prestigieux (Jono Gibbes et Michael Cheika), l'ancien Grenoblois a séduit le président Yann Roubert et l'actionnaire principal Olivier Ginon par ses mots simples et son discours apaisant et rassurant. « Les trois dernières semaines ont été un peu sinueuses et mouvementées, j'ai eu un ascenseur émotionnel parce que j'avais d'autres projets, confiait le Savoyard de 44 ans fin juin. Je sais qu'il va falloir que je m'adapte vite et faire un diagnostic assez rapide. » Réputé pour son management participatif et des directions stratégiques intéressantes, Gengenbacher pourra compter sur un encadrement où les connexions lyonnaises-berjalliennes-grenobloises sont nombreuses. Th. P.
Ça valse sur les bancs du Top 14
L'intersaison a été mouvementée pour les coaches des clubs de Top 14. Alors que la saison démarre vendredi, avant de connaître une trêve pendant la Coupe du monde (8 septembre-28 octobre), zoom sur sept histoires d'entraîneurs.
Vous êtes là, sur votre transat, en ce milieu d'été encore bien ensoleillé, la peau nacrée de monoï et une paire de lunettes de sommeil pour camoufler quelques soirées arrosées : vous regardez la liste des entraîneurs des clubs de Top 14 et votre tête se met à tourner. Vous ne comprenez plus rien et vous avez l'impression que tout a changé depuis la saison dernière au même moment de l'été. Soyez rassurés, c'est normal.
Alors qu'on va aborder la première journée vendredi, l'intersaison a été mouvementée sur les bancs. La valse des entraîneurs avait même commencé pendant le précédent exercice (Castres, Bordeaux-Bègles, Clermont et Brive avaient changé d'entraîneurs au cours de la saison). Et dans ce chassé-croisé des chefs de bande, où seuls Toulouse (Mola depuis 2015), La Rochelle (O'Gara depuis 2019), Pau (Piqueronies depuis 2021) ou le promu Oyonnax (El Abd depuis 2019) incarnent une forme de continuité, le Top 14 offre des histoires intéressantes ou surprenantes. Visite de bancs.
Racing 92
LANCASTER et l'ombre de Toto
Dans la course à celui qui annoncera le plus tôt dans la saison le nom de son futur entraîneur pour l'année suivante, le Racing 92 a placé la barre très haut : 26 septembre, record à battre. À l'automne dernier, le club francilien présentait le grand chamboulement de son organigramme : le changement de statut de Laurent Travers, de manager général à président du directoire, et l'arrivée de Stuart Lancaster sur le banc. Travers (surnommé Toto) avait alors justifié le recrutement d'un entraîneur étranger par la volonté « d'amener une nouvelle façon de travailler et de mettre un coup de fouet ». Tout ça il y a onze mois donc.
L'avantage : les protagonistes ont eu le temps de cogiter. L'inconvénient : les Racingmen ont passé la saison le short entre deux chaises, ballottés entre présent et futur. Mais après les turbulences, le Racing veut entrer dans une nouvelle ère. L'Anglais Stuart Lancaster (53 ans) a posé ses valises dans les Hauts-de-Seine fin juin, après sept ans passés dans le staff du Leinster, et Laurent Travers est prié de prendre ses distances avec le terrain.
Pas facile après avoir passé dix ans sur le banc des Ciel et Blanc. Le staff a été renouvelé : Didier Casadei, Rory Teague et Philippe Doussy sont partis, Frédéric Michalak et Joe Rokocoko sont arrivés, et un recrutement XXL a été opéré (Josua Tuisova, Henry Arundell, Thomas Laclayat, Jordan Joseph et Siya Kolisi). Reste à savoir si la cohabitation entre l'ancien et le nouveau coach fonctionnera. Et surtout si l'entente entre l'omniprésent « Toto » et Lancaster résistera aux premiers remous. L. L.
Toulon
MIGNONI seul aux manettes
C'est une ville où il est né et un club où il a tout connu. Demi de mêlée de tempérament en trois épisodes (1996-1997, 1999-2000 et 2009-2011) après avoir été formé dans ces mêmes murs, Pierre Mignoni était devenu adjoint du RCT dans l'encadrement de Bernard Laporte (2011-2015), un Brennus et trois Coupes d'Europe à la clé, avant de revenir comme directeur sportif à l'été 2022 aux côtés de Franck Azéma (déjà en place à ce moment-là). Mais depuis cet été et le retour Azéma à Perpignan, Mignoni est enfin seul aux manettes du club qu'il chérit tant.
L'association avec le Catalan a duré une saison, elle ne ressemble en rien à un échec, les deux hommes ayant toujours travaillé main dans la main, mais il faut rarement deux places côte à côte pour un vrai chef. Mignoni a désormais les coudées franches et l'horizon dégagé pour façonner ce RCT qu'il connaît par coeur. Le Toulonnais (46 ans) veut bâtir la structure du sol au plafond, à l'image de ce qu'il a fait à Lyon entre 2015 et 2022.
S'il a décliné l'appel du pied du quinze de France et de son sélectionneur Fabien Galthié l'hiver dernier, c'est aussi pour cela. Cet été, c'est lui qui a fait venir l'Italien Andrea Masi pour s'occuper des trois-quarts, validé la promotion de Sergio Parisse comme responsable de la touche et il peut compter sur ses amis Éric Dasalmartini au centre de formation ou Laurent Emmanuelli à la direction sportive. Double tenant du titre du Challenge européen, en 2022 avec Lyon et en 2023 avec Toulon, Mignoni rêve maintenant de titres encore plus prestigieux. En vrai chef de bande. Th. P.
Perpignan
AZEMA, retour aux sources
Il n'a jamais vraiment perdu des yeux sa Catalogne, lui, le gamin qui avait commencé le rugby à Arles-sur-Tech, à moins d'une heure de route d'Aimé-Giral. Franck Azéma (52 ans), qui avait un contrat à Toulon jusqu'en 2025, a décidé cet été de rejoindre l'USAP et d'y endosser les fonctions de manager. Histoire de boucler un parcours qui l'aura vu être joueur dans les années 1990 avant de gravir les échelons d'entraîneur, des Espoirs à l'équipe professionnelle de 2004 à 2010. Seul aux manettes chez lui, comme Mignoni à Toulon (voir par ailleurs), Azéma y revient avec comme mission de pérenniser le club dans l'élite.
Loin des objectifs qui étaient les siens dans l'encadrement de Jacques Brunel (champion de France en 2009, finaliste en 2010) ou lors de son passage à Clermont (champion de France en 2017, vainqueur du Challenge en 2019). « Avant même le rugby, pour moi, le premier sujet est l'amour du territoire. Franck a un ADN chromosomique territorial qui correspond exactement à ce que je souhaite faire pour le club, expliquait à L'Équipe le président de l'USAP, François Rivière, en avril. Il va aussi permettre d'aller plus loin dans la construction du budget, des partenaires. Franck a une vision du rugby qui va plus loin que l'USAP, et ça va nous permettre d'aller de l'avant, de crédibiliser toutes nos actions et de faire en sorte que l'USAP accentue son rayonnement territorial. » Azéma sera d'ailleurs entouré sur le banc d'éléments à la fibre catalane déjà présents ces derniers mois (David Marty, Perry Freshwater et Guillaume Vilaceca). Th. P.
Montpellier
COCKERILL, une place à trouver
L'encadrement montpelliérain est probablement celui du Top 14 qui a le plus été modifié à l'intersaison, à plusieurs strates. Philippe Saint-André, jusque-là directeur sportif très proche du terrain, sera pour ce nouvel exercice un directeur sportif qui en sera éloigné. Sa vraie fonction d'origine. L'Anglais Richard Cockerill (52 ans) est, lui, arrivé pour devenir le manager sportif aux côtés de Jean-Baptiste Élissalde, devenu head coach. Toutes ces dénominations précises émanent d'un communiqué du MHR publié début juillet. Le club à la fleur de ciste parle même d'un binôme Cockerill-Élissalde.
La confusion des rôles, l'empilement des ego et la guéguerre des responsabilités ne semblent pourtant pas du tout effrayer l'ancien homme fort de Leicester (2005-2016), également passé par Toulon en 2017. « Philippe (Saint-André) ne sera pas avec l'équipe au quotidien. Je suis le manager de l'équipe, en échange permanent avec lui, qui va assurer les relations avec l'équipe première, le président, les partenaires... Je suis le chef du rugby, Jean-Baptiste Élissalde est responsable de l'attaque avec Benson (Stanley, arrivé cet été) qui travaille sur la défense, avait assuré Cockerill dans L'Équipe le 11 juillet. La hiérarchie est faite comme ça, mais elle n'est pas importante pour moi. Je vais travailler avec les entraîneurs, je serai plus en charge du travail avec les avants au quotidien, mais le but est de développer notre projet de jeu ensemble. Les décisions, c'est moi. C'est important d'avoir un chef qui tranche. » Th. P.
Stade Français
LABIT et GHEZAL en différé
Les entraîneurs du Stade Français sont actuellement en plein boulot. Le problème ? Ils ne sont pas dans le bon bureau, naviguant entre Marcoussis et Capbreton plutôt que dans le XVIe arrondissement de Paris. Laurent Labit et Karim Ghezal n'arriveront sur le banc du Stade Français qu'en novembre, après la Coupe du monde. Les Parisiens ont donc suivi leur préparation estivale sans leurs deux principaux coaches et joueront leurs trois premiers matches de Top 14 avant la trêve du Mondial dans les mêmes conditions. Pas simple. En attendant le retour des deux membres du staff du quinze de France, l'Anglais Paul Gustard (47 ans), au club depuis 2021 et en charge de la défense, a pris le lead. L'ancien des Harlequins, qui a résisté au grand ménage de l'intersaison, a désormais à ses côtés Morgan Parra, passé de joueur à entraîneur en un été. L'ancien demi de mêlée est désormais en charge de l'attaque et du jeu au pied. Pas facile de prendre ses marques dans une telle disposition.
Il faudra donc attendre trois mois pour voir le « vrai » Stade Français, et Laurent Labit retrouver son costume d'entraîneur de club, après son départ du Racing 92 en 2019. Ce rôle commençait à lui manquer : « La sélection, comme le dit Fabien (Galthié), c'est le sublime. Mais tu n'as pas le quotidien du club, le développement des joueurs, le côté éducateur. » Il retrouvera ainsi rôle de manager. « Karim Ghezal sera entraîneur en chef. Je serai en appoint, avec un entraîneur de l'attaque, de la défense, du jeu au pied, des skills. Karim chapeautera ça et moi je serai au-dessus », avait détaillé Labit. Oui, mais pas tout de suite. L. L.
Bordeaux-Bègles
BRU, le retour de l'exilé
Heureusement, les deux confrontations entre les Sharks (Durban) et l'UBB l'an dernier n'ont pas découragé Yannick Bru de traverser la planète pour retrouver le Top 14. Pour le premier match, en décembre, une température glaciale avait accueilli le futur coach bordelais (défaite de l'UBB 19-16). Au retour, Bordeaux était allé à Durban plus pour un stage de cohésion que pour disputer un réel match (32-3). Mais dès le mois de décembre, Yannick Bru savait qu'il serait sur le banc bordelais la saison suivante. L'annonce de son arrivée avait seulement été différée compte tenu du match entre les deux équipes. Même quand Christophe Urios a été limogé le 15 novembre, le président Laurent Marti savait déjà qui il voulait pour la saison prochaine. Une arrivée anticipée de Bru a un temps été évoquée, mais le calendrier initial a été conservé.
L'ancien manager bayonnais (2018-2022) est donc de retour en France après un an dans le staff des Sharks en tant que consultant. Un exil motivé par l'envie de revenir avec des idées neuves et une bonne nouvelle pour l'UBB qui a passé une dernière année difficile, avec aux manettes Julien Laïrle et Frédéric Charrier, deux fidèles d'Urios, alors que ce dernier avait été remercié. Ils ont assuré l'essentiel avec une qualification pour les demi-finales de Top 14, mais la situation était difficilement tenable sur la durée.
Pour constituer son staff, Yannick Bru a fait un mix : Jean-Baptiste Poux, Christophe Laussucq et Heini Adams sont toujours là, et l'Irlandais Noel McNamara et le Géorgien Akvsenti Giorgadze sont arrivés pour respectivement s'occuper de l'attaque et des avants. Thibaud Giroud, le savant préparateur physique des Bleus, arrivera après le Mondial pour faire transpirer les Girondins. L. L.
Lyon
GENGENBACHER, le temps de l'apaisement
Il devait prendre la présidence du FC Grenoble, en Pro D2, au 1er juillet. Le 27 juin, il a pourtant été nommé directeur sportif de Lyon, en Top 14, barragiste quelques semaines plus tôt. Les soucis financiers du club isérois - un temps menacé de rétrogradation en Nationale 1 - ont poussé l'investisseur sauveur, Patrick Goffi, à ne pas laisser Fabien Gengenbacher seul aux manettes. Dans le même temps, le LOU, qui avait limogé Xavier Garbajosa le 12 juin, avait besoin d'un homme pour apaiser un vestiaire qui avait obtenu la tête de son manager. Calme, cérébral, mesuré et ancien arrière de la maison lyonnaise (2005-2006), « Gegeo » a été nommé parce qu'il a les qualités pour se fondre dans un encadrement composé d'historiques du LOU et parce que le sens de la formation qu'il incarnait au FCG correspond aussi au plan lyonnais.
Alors qu'il partait avec quelques longueurs de retard sur des candidats au CV plus prestigieux (Jono Gibbes et Michael Cheika), l'ancien Grenoblois a séduit le président Yann Roubert et l'actionnaire principal Olivier Ginon par ses mots simples et son discours apaisant et rassurant. « Les trois dernières semaines ont été un peu sinueuses et mouvementées, j'ai eu un ascenseur émotionnel parce que j'avais d'autres projets, confiait le Savoyard de 44 ans fin juin. Je sais qu'il va falloir que je m'adapte vite et faire un diagnostic assez rapide. » Réputé pour son management participatif et des directions stratégiques intéressantes, Gengenbacher pourra compter sur un encadrement où les connexions lyonnaises-berjalliennes-grenobloises sont nombreuses. Th. P.
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
Scalp a écrit:Union Bordeaux-Bègles (UBB) : Coleman aligné dès la reprise du Top 14 ? Samu et Tatafu attendus fin septembre
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-ubb-coleman-des-la-reprise-du-top-14-samu-et-tatafu-attendus-fin-septembre-16273229.php
ça fait plaisir ce retour de Y. Leshauriès...avec des infos que personne n'avait.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
Des nouvelles les amis sur ce match qui arrive vite? Qui a pu voir un entraînement? Une idee sur la compo?
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Favoris-treve-absence-des-internationaux-quels-sont-les-enjeux-de-la-saison-de-top-14/1413942
Favoris, trêve, absence des internationaux : les enjeux de la saison de Top 14
La prochaine saison de Top 14, qui débute vendredi avec Bayonne-Toulouse (21h05), sera marquée par la longue pause opérée durant la Coupe du monde et la présence irrégulière des internationaux. Une configuration qui n'empêche pas Toulouse et La Rochelle d'être les favoris.
Yann Sternis
Ce n'est pas nouveau, le rugby, quand il multiplie les doublons, peut devenir schizophrène. Visible chaque saison et plus encore tous les quatre ans, cette pathologie souligne d'étonnants paradoxes. En voici un, basique, mais parlant : il y a deux mois à peine, avant et après la spectaculaire finale entre Toulouse et La Rochelle (29-26), le petit monde du Top 14 se demandait si ces deux clubs n'étaient pas partis pour régner quelques années sur un Championnat pourtant réputé pour son homogénéité, tant ils semblent en avance sur la concurrence.
Un demi-été pluvieux plus loin, alors que les acteurs du Championnat s'apprêtent à effectuer leur rentrée des classes dans un relatif anonymat, l'heure est plutôt à se demander si les hommes d'Ugo Mola et ceux de Ronan O'Gara sont autant favoris de l'exercice à venir. Non pas que Toulousains et Rochelais se soient affaiblis durant l'été ou que leurs poursuivants se soient renforcés à outrance en quelques semaines. Mais la configuration si spécifique de la saison - avec trois premières journées disputées au mois d'août puis une pause de près de deux mois observée durant la Coupe du monde (8 septembre-28 octobre) et une reprise dès le lendemain de la finale - chamboule tout, y compris les pronostics.
Toulouse La Rochelle, principaux pourvoyeurs du quinze de France
La problématique pour le champion de France et le champion d'Europe en titre peut ainsi être résumée : à quel point vont-ils supporter l'absence récurrente de leurs internationaux durant les 11 prochains mois ?
Toulousains et Rochelais, principaux pourvoyeurs de joueurs de l'équipe de France (ils comptaient respectivement 10 et 9 joueurs dans le groupe des 42 tricolores qui ont préparé la Coupe du monde cet été), devront à la fois débuter la saison sans leurs cadres. Mais aussi la poursuivre sans les récupérer à plein-temps.
Si les Bleus parviennent à se hisser jusqu'au dernier carré du Mondial, ils manqueront aussi une bonne partie des matches de novembre, puis, comme chaque année, ils prépareront début 2024 le prochain Tournoi. Et l'on n'évoque même pas ici la blessure longue durée de Romain Ntamack ou le cas spécifique d'Antoine Dupont, s'il relevait le défi olympique avec l'équipe de France à 7. Des soucis en plus pour Ugo Mola, contraint de se passer de son épine dorsale et de quelques vertèbres, mais prêt à donner sa chance à d'autres éléments, notamment ses jeunes, dont certains champions du monde des moins de 20 ans.
Le Stade Rochelais fera face à un dilemme similaire et actionnera les mêmes leviers pour se dépêtrer de ces premiers mois de compétition. Les vice-champions de France devront, en outre, montrer qu'ils ont digéré leur défaite en finale du dernier Championnat, eux qui n'étaient jamais passés si près de soulever leur premier bouclier de Brennus.
« Une bonne partie des joueurs qui ont participé à la finale sont en sélection et ne se préparent pas avec nous, donc on n'est pas revenus avec le groupe sur cette rencontre, on évite de penser à la saison dernière », évacue l'entraîneur des trois-quarts rochelais, Sébastien Boboul.
Derrière Toulouse et La Rochelle, difficile d'y voir clair
Derrière Toulouse et La Rochelle, difficile d'y voir clair. Plusieurs équipes aux dents longues viennent de connaître une saison avec des soubresauts et une irrégularité chronique. Signe d'une époque où le poste d'entraîneur est plus précaire que jamais, la moitié des clubs de Top 14 ont vécu des changements majeurs sur leur banc cet été. Ce qui participe à multiplier les inconnues dans l'équation de ce début de saison.
Yannick Bru, Richard Cockerill, Stuart Lancaster et le duo Labit-Ghezal (quand il débarquera à Jean-Bouin) parviendront-ils à impulser un renouveau à Bordeaux-Bègles, Montpellier, au Racing 92 et au Stade Français ? Désormais seul aux manettes du RCT après le départ de son binôme Franck Azéma à Perpignan, Pierre Mignoni permettra-t-il à Toulon de renouer avec la phase finale ? Comment le LOU, désormais dirigé par Fabien Gengenbacher, se relèvera-t-il de sa fin de saison sous tension ? Et puisqu'on est dans les énigmes, quel sera le résultat des plans de relance castrais et clermontois, qui n'avaient pas attendu les beaux jours pour changer de manager ?
Une popularité sans précédent
Autant de questions qui serviront de fil rouge au Top 14, ce feuilleton à succès. Le Championnat de France a beau avoir ses défauts, sa vitalité et sa popularité sont réelles et même sans précédent, contrastant par exemple avec une Premiership en grande souffrance, ce qui n'est une bonne nouvelle pour personne.
Alors que les Wasps, Worcester et les London Irish coulaient, le Top 14 battait la saison dernière son record d'affluence, avec une moyenne de près de 15 000 spectateurs par match. Reste à entretenir la flamme. Et surtout à capitaliser sur la formidable exposition pour ce sport qu'offrira l'organisation d'une Coupe du monde en France. Une promesse qui vaut bien la peine de commencer la saison en marchant à l'ombre des Bleus.
Favoris, trêve, absence des internationaux : les enjeux de la saison de Top 14
La prochaine saison de Top 14, qui débute vendredi avec Bayonne-Toulouse (21h05), sera marquée par la longue pause opérée durant la Coupe du monde et la présence irrégulière des internationaux. Une configuration qui n'empêche pas Toulouse et La Rochelle d'être les favoris.
Yann Sternis
Ce n'est pas nouveau, le rugby, quand il multiplie les doublons, peut devenir schizophrène. Visible chaque saison et plus encore tous les quatre ans, cette pathologie souligne d'étonnants paradoxes. En voici un, basique, mais parlant : il y a deux mois à peine, avant et après la spectaculaire finale entre Toulouse et La Rochelle (29-26), le petit monde du Top 14 se demandait si ces deux clubs n'étaient pas partis pour régner quelques années sur un Championnat pourtant réputé pour son homogénéité, tant ils semblent en avance sur la concurrence.
Un demi-été pluvieux plus loin, alors que les acteurs du Championnat s'apprêtent à effectuer leur rentrée des classes dans un relatif anonymat, l'heure est plutôt à se demander si les hommes d'Ugo Mola et ceux de Ronan O'Gara sont autant favoris de l'exercice à venir. Non pas que Toulousains et Rochelais se soient affaiblis durant l'été ou que leurs poursuivants se soient renforcés à outrance en quelques semaines. Mais la configuration si spécifique de la saison - avec trois premières journées disputées au mois d'août puis une pause de près de deux mois observée durant la Coupe du monde (8 septembre-28 octobre) et une reprise dès le lendemain de la finale - chamboule tout, y compris les pronostics.
Toulouse La Rochelle, principaux pourvoyeurs du quinze de France
La problématique pour le champion de France et le champion d'Europe en titre peut ainsi être résumée : à quel point vont-ils supporter l'absence récurrente de leurs internationaux durant les 11 prochains mois ?
Toulousains et Rochelais, principaux pourvoyeurs de joueurs de l'équipe de France (ils comptaient respectivement 10 et 9 joueurs dans le groupe des 42 tricolores qui ont préparé la Coupe du monde cet été), devront à la fois débuter la saison sans leurs cadres. Mais aussi la poursuivre sans les récupérer à plein-temps.
Si les Bleus parviennent à se hisser jusqu'au dernier carré du Mondial, ils manqueront aussi une bonne partie des matches de novembre, puis, comme chaque année, ils prépareront début 2024 le prochain Tournoi. Et l'on n'évoque même pas ici la blessure longue durée de Romain Ntamack ou le cas spécifique d'Antoine Dupont, s'il relevait le défi olympique avec l'équipe de France à 7. Des soucis en plus pour Ugo Mola, contraint de se passer de son épine dorsale et de quelques vertèbres, mais prêt à donner sa chance à d'autres éléments, notamment ses jeunes, dont certains champions du monde des moins de 20 ans.
Le Stade Rochelais fera face à un dilemme similaire et actionnera les mêmes leviers pour se dépêtrer de ces premiers mois de compétition. Les vice-champions de France devront, en outre, montrer qu'ils ont digéré leur défaite en finale du dernier Championnat, eux qui n'étaient jamais passés si près de soulever leur premier bouclier de Brennus.
« Une bonne partie des joueurs qui ont participé à la finale sont en sélection et ne se préparent pas avec nous, donc on n'est pas revenus avec le groupe sur cette rencontre, on évite de penser à la saison dernière », évacue l'entraîneur des trois-quarts rochelais, Sébastien Boboul.
Derrière Toulouse et La Rochelle, difficile d'y voir clair
Derrière Toulouse et La Rochelle, difficile d'y voir clair. Plusieurs équipes aux dents longues viennent de connaître une saison avec des soubresauts et une irrégularité chronique. Signe d'une époque où le poste d'entraîneur est plus précaire que jamais, la moitié des clubs de Top 14 ont vécu des changements majeurs sur leur banc cet été. Ce qui participe à multiplier les inconnues dans l'équation de ce début de saison.
Yannick Bru, Richard Cockerill, Stuart Lancaster et le duo Labit-Ghezal (quand il débarquera à Jean-Bouin) parviendront-ils à impulser un renouveau à Bordeaux-Bègles, Montpellier, au Racing 92 et au Stade Français ? Désormais seul aux manettes du RCT après le départ de son binôme Franck Azéma à Perpignan, Pierre Mignoni permettra-t-il à Toulon de renouer avec la phase finale ? Comment le LOU, désormais dirigé par Fabien Gengenbacher, se relèvera-t-il de sa fin de saison sous tension ? Et puisqu'on est dans les énigmes, quel sera le résultat des plans de relance castrais et clermontois, qui n'avaient pas attendu les beaux jours pour changer de manager ?
Une popularité sans précédent
Autant de questions qui serviront de fil rouge au Top 14, ce feuilleton à succès. Le Championnat de France a beau avoir ses défauts, sa vitalité et sa popularité sont réelles et même sans précédent, contrastant par exemple avec une Premiership en grande souffrance, ce qui n'est une bonne nouvelle pour personne.
Alors que les Wasps, Worcester et les London Irish coulaient, le Top 14 battait la saison dernière son record d'affluence, avec une moyenne de près de 15 000 spectateurs par match. Reste à entretenir la flamme. Et surtout à capitaliser sur la formidable exposition pour ce sport qu'offrira l'organisation d'une Coupe du monde en France. Une promesse qui vaut bien la peine de commencer la saison en marchant à l'ombre des Bleus.
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Re: Préparation de la saison 2023/2024
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/top-14-il-faut-installer-l-ubb-au-plus-haut-niveau-de-maniere-perenne-dit-laurent-marti-16292454.php
Top 14. « Il faut absolument installer l’UBB au plus haut niveau de manière pérenne », dit Laurent Marti
Par Propos recueillis par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Avant l’ouverture de la saison 2023-2024 pour l’Union Bordeaux-Bègles sur le terrain du Racing 92 (ce samedi à 14 heures), le président Laurent Marti, qui attaque sa 16e année à la tête du club girondin, s’est confié à « Sud Ouest ». Interview
Après une dernière saison un peu chahutée, l’UBB entame un nouveau cycle sous la direction de Yannick Bru. Sentez-vous un peu plus d’apaisement ?
Le dernier cycle s’est terminé un peu difficilement, on ressentait encore forcément quelques petites tensions au club. Là, on part en effet sur un système un peu différent, l’ambiance est assez sereine. Mais en général, les débuts de saison se passent toujours plutôt bien tant qu’on n’a pas joué le premier match de championnat (rires).
Quel regard portez-vous sur la saison dernière ? Quel bilan en avez-vous tiré avec du recul ?
En novembre (limogeage de Christophe Urios), personne ne pouvait dire comment on allait finir la saison. Mais les joueurs étaient déterminés à ne rien lâcher. Frédéric Charrier et Julien Laïrle se sont comportés en professionnels et ont fait le boulot. Ils ont été accompagnés par tout un club. Jouer une demi-finale dans ces conditions, vu ce que devient le Top 14, c’est plutôt satisfaisant.
Comment définiriez-vous votre relation avec le nouveau manager ?
Chaque manager est différent, et peut-être lui-même est-il aussi différent selon le club où il va et dans sa relation avec le profil du président. On a une relation très ouverte, on échange énormément. On a tous tellement de pression dans ce Top 14 que ça me paraît précieux de se parler si fréquemment, sans arrière-pensée.
Votre expérience avec le staff précédent a-t-elle changé votre manière de fonctionner avec un manager ?
Non. Parce que j’avais déjà changé avant. Ça a commencé à l’époque de Jacques Brunel puis Rory Teague. En tant que président, j’avais pris plus de recul sur toute la partie sportive, alors qu’avant, je m’immisçais peut-être plus. Mais au début, j’avais tellement les mains dans le cambouis que je m’immisçais sans doute un peu trop, mais attention, toujours avec le respect du manager. Je n’ai jamais voulu faire l’équipe et je n’ai jamais pris la parole à la mi-temps d’un match.
« Yannick (Bru) connaît les ambitions du club, ce n’est pas un mec qui se voile la face et qui se cache »
Après trois demi-finales, vous avez donné pour mission au nouveau staff de faire franchir un cap à l’UBB et de décrocher un titre dans les trois ans. C’est la première fois qu’on vous entend parler ouvertement du Brennus…
(Il coupe) Non, non ! Ce n’est pas comme ça que ça s’est passé, même si Yannick (Bru) a eu le courage de le dire. Dans le rugby, si tu veux passer pour un « guignolo », tu dates un objectif. C’est l’erreur que j’avais commise en reprenant l’UBB, lorsque j’avais annoncé « le Top 14 dans trois ans ». Yannick connaît les ambitions du club, ce n’est pas un mec qui se voile la face et qui se cache. Bien évidemment, je lui ai dit que j’espérais qu’on toucherait le Graal, mais rien de plus.
L’UBB a renoué avec un recrutement ambitieux, flirtant avec le salary-cap. Quel regard portez-vous sur ce nouvel effectif ?
La masse salariale est à peu près la même que celle des 3-4 dernières années, on flirte avec le salary-cap depuis quelques temps déjà. L’UBB a eu son plus bel effectif lors de la saison 2019-2020. Il était aussi fort que ceux de La Rochelle et Toulouse. Ces derniers se sont ensuite renforcés, tandis que l’UBB n’a pas su continuer à se développer et a un peu perdu en qualité. Là, on réattaque un cycle. Il faudra une à deux saisons supplémentaires pour reconstruire un effectif capable de rivaliser avec tout le monde sur le papier. C’est une première étape. Il y a des recrutements de grande qualité. Mais il faudra encore y travailler.
En raison de la Coupe du monde, cette saison sera un peu particulière et se jouera en deux temps. Craignez-vous ce début de saison avec un effectif amoindri ?
Toutes les équipes qui visent le top 6 ont des effectifs affaiblis. On se déplace chez le Racing à qui il manque des joueurs, on recevra Castres qui sera un match très piégeux car le CO dispose d’un effectif au complet, puis on recevra Toulon qui aura aussi des absents. On est tous touchés dans les mêmes conditions. Ce qu’il y a le plus à craindre, c’est que l’UBB démarre avec un nouveau staff, pas mal de nouveaux joueurs, de nouveaux systèmes de jeu… Tout cela demande une adaptation. Au regard de ça, en effet, on peut avoir un début de saison compliqué.
On l’a d’ailleurs vu sur les deux matchs de préparation…
En 2019, lorsqu’on repartait aussi sur un nouveau cycle, on a perdu notre deuxième match amical contre Brive à Chaban. Les matchs de préparation, ça a rarement voulu dire quelque chose. Ça a juste montré qu’il fallait s’adapter aux systèmes de jeu. Mais ces derniers ne sont que secondaires dans le rugby. Ils ne remplacent jamais la volonté et l’engagement des joueurs.
Avec plus de 28 000 spectateurs en moyenne à Chaban, votre club s’appuie toujours sur la meilleure affluence d’Europe. C’est toujours le vrai plus ?
Ce record traduit l’adhésion totale du public, qui accompagne aussi l’amélioration des résultats. Notre cœur, c’est Chaban. C’est ce qui fait battre le club. Ce n’est pas que financier puisqu’on pratique des prix bas, on joue notre rôle social.
Où en est la campagne d’abonnement et de partenariat pour cette saison 2023-2024 ?
Tout est en progression. Pour le partenariat, il faut attendre la fin de la campagne pour se prononcer. À ce jour, les abonnements ont grimpé de 15 %.
Quelles sont les nouvelles perspectives financières pour faire grandir encore un peu plus le club ?
Il faut être en mesure de se mettre au maximum du salary-cap qui nous est autorisé. Nous en sommes très proches. Il faut pouvoir être en mesure de concurrencer tout le monde pour se dire qu’on peut avoir les meilleurs joueurs. Mais les ressources financières, ça ne suffit pas. Il faut savoir optimiser son recrutement et trouver le meilleur rapport qualité/prix. C’est ça le plus dur. C’est ce que Toulouse et La Rochelle ont très bien fait ces dernières années.
« Certains doivent se dire : ”l’UBB, c’est Marti. Qu’est-ce que ça va nous rapporter de prendre 5 % ?” »
Le projet d’ouverture du capital est-il définitivement enterré ?
J’ai l’impression, et cela m’a même été dit, que j’incarne tellement ce club depuis des années, que le capital s’ouvrira quand je partirai (rires). Ouvrir le capital au fur et à mesure comme je l’espérais, je n’ai pas l’impression que ça fonctionne très bien. Parce qu’on s’est bâti sur ce modèle depuis le début : un président-chef d’entreprise qui a quasiment 100 % du club. Quand vous voulez faire entrer des gens après, c’est plus complexe. J’ai l’impression qu’on est un peu prisonnier de ce système.
Vous faites peur ?
Peut-être… Certains doivent se dire : « l’UBB, c’est Marti. Qu’est-ce que ça va nous rapporter de prendre 5 % ? » Je me demande si ce n’est pas ça. En tout cas, c’est ce qu’on m’a dit.
Vous le regrettez ?
La situation financière s’est améliorée. Quand j’ai lancé l’idée d’ouvrir le capital, elle n’était pas bonne du tout. Ça m’inquiétait de ne pas pouvoir continuer à assumer, je ne voulais pas être contraint de devoir prendre des décisions brutales. Aujourd’hui, j’ai moins de pression. J’ai un peu plus le temps de voir venir. Mais c’est toujours quelque chose que j’ai à l’esprit car c’est à mon avis la solution qui pérennisera le plus l’UBB. Sinon, il faudra repartir sur le même schéma avec un actionnaire très majoritaire.
Vous attaquez votre 16e saison à la tête de l’UBB. Vous ne ressentez toujours pas d’usure ? La passion est toujours la même ?
Franchement, j’aime l’UBB, j’aime le rugby, j’aime Bordeaux. Je trouve toujours les ressources. Au début, vous faites beaucoup de choses vous-même mais ensuite, vous apprenez à déléguer. Aujourd’hui, le club est plus structuré. J’ai moins besoin d’être autant impliqué. Après, je ne vous cache pas qu’à titre personnel, il y a des cycles sur lesquels je prends plus de plaisir que d’autres. Mais ça, je le garde pour moi (rires).
À aucun moment vous n’avez eu envie de jeter l’éponge ces dernières années ?
Non car il faut absolument installer ce club au plus haut niveau de manière pérenne. Si on y parvient, les titres arriveront tôt ou tard. Mais c’est clair dans mon esprit : quand je ne serai plus président de ce club, j’en serai le premier supporter, et même un soutien si je peux encore le faire.
On sent que vous ne partirez pas avant d’avoir touché le Brennus…
Je suis conscient que le train est déjà passé en 2019-2020 (arrêt du Top 14 en raison du Covid), puis lors des deux demi-finales qui ont suivi, et que nous ne sommes pas montés dedans alors qu’on le devait. J’ai le sentiment désagréable de me dire qu’on a manqué des occasions. Mais je ne crois pas que le train ne passe qu’une fois. Il passera une seconde et il faudra faire preuve de patience et de persévérance dans le travail.
En 2024, les demi-finales se joueront à Bordeaux. Qu’est-ce que ça vous inspire ?
Ça nous met une pression supplémentaire. Elles ont déjà eu lieu à Bordeaux quand l’UBB était moins armée mais là, on sent un peu plus de pression. On ne va pas se voiler la face : si nous ne sommes pas en demi-finales à Bordeaux, ce sera vexant pour nous. C’est la vérité. Mais ce n’est pas parce qu’elles se jouent à Bordeaux qu’on y sera forcément. C’est ça le problème.
Top 14. « Il faut absolument installer l’UBB au plus haut niveau de manière pérenne », dit Laurent Marti
Par Propos recueillis par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Avant l’ouverture de la saison 2023-2024 pour l’Union Bordeaux-Bègles sur le terrain du Racing 92 (ce samedi à 14 heures), le président Laurent Marti, qui attaque sa 16e année à la tête du club girondin, s’est confié à « Sud Ouest ». Interview
Après une dernière saison un peu chahutée, l’UBB entame un nouveau cycle sous la direction de Yannick Bru. Sentez-vous un peu plus d’apaisement ?
Le dernier cycle s’est terminé un peu difficilement, on ressentait encore forcément quelques petites tensions au club. Là, on part en effet sur un système un peu différent, l’ambiance est assez sereine. Mais en général, les débuts de saison se passent toujours plutôt bien tant qu’on n’a pas joué le premier match de championnat (rires).
Quel regard portez-vous sur la saison dernière ? Quel bilan en avez-vous tiré avec du recul ?
En novembre (limogeage de Christophe Urios), personne ne pouvait dire comment on allait finir la saison. Mais les joueurs étaient déterminés à ne rien lâcher. Frédéric Charrier et Julien Laïrle se sont comportés en professionnels et ont fait le boulot. Ils ont été accompagnés par tout un club. Jouer une demi-finale dans ces conditions, vu ce que devient le Top 14, c’est plutôt satisfaisant.
Comment définiriez-vous votre relation avec le nouveau manager ?
Chaque manager est différent, et peut-être lui-même est-il aussi différent selon le club où il va et dans sa relation avec le profil du président. On a une relation très ouverte, on échange énormément. On a tous tellement de pression dans ce Top 14 que ça me paraît précieux de se parler si fréquemment, sans arrière-pensée.
Votre expérience avec le staff précédent a-t-elle changé votre manière de fonctionner avec un manager ?
Non. Parce que j’avais déjà changé avant. Ça a commencé à l’époque de Jacques Brunel puis Rory Teague. En tant que président, j’avais pris plus de recul sur toute la partie sportive, alors qu’avant, je m’immisçais peut-être plus. Mais au début, j’avais tellement les mains dans le cambouis que je m’immisçais sans doute un peu trop, mais attention, toujours avec le respect du manager. Je n’ai jamais voulu faire l’équipe et je n’ai jamais pris la parole à la mi-temps d’un match.
« Yannick (Bru) connaît les ambitions du club, ce n’est pas un mec qui se voile la face et qui se cache »
Après trois demi-finales, vous avez donné pour mission au nouveau staff de faire franchir un cap à l’UBB et de décrocher un titre dans les trois ans. C’est la première fois qu’on vous entend parler ouvertement du Brennus…
(Il coupe) Non, non ! Ce n’est pas comme ça que ça s’est passé, même si Yannick (Bru) a eu le courage de le dire. Dans le rugby, si tu veux passer pour un « guignolo », tu dates un objectif. C’est l’erreur que j’avais commise en reprenant l’UBB, lorsque j’avais annoncé « le Top 14 dans trois ans ». Yannick connaît les ambitions du club, ce n’est pas un mec qui se voile la face et qui se cache. Bien évidemment, je lui ai dit que j’espérais qu’on toucherait le Graal, mais rien de plus.
L’UBB a renoué avec un recrutement ambitieux, flirtant avec le salary-cap. Quel regard portez-vous sur ce nouvel effectif ?
La masse salariale est à peu près la même que celle des 3-4 dernières années, on flirte avec le salary-cap depuis quelques temps déjà. L’UBB a eu son plus bel effectif lors de la saison 2019-2020. Il était aussi fort que ceux de La Rochelle et Toulouse. Ces derniers se sont ensuite renforcés, tandis que l’UBB n’a pas su continuer à se développer et a un peu perdu en qualité. Là, on réattaque un cycle. Il faudra une à deux saisons supplémentaires pour reconstruire un effectif capable de rivaliser avec tout le monde sur le papier. C’est une première étape. Il y a des recrutements de grande qualité. Mais il faudra encore y travailler.
En raison de la Coupe du monde, cette saison sera un peu particulière et se jouera en deux temps. Craignez-vous ce début de saison avec un effectif amoindri ?
Toutes les équipes qui visent le top 6 ont des effectifs affaiblis. On se déplace chez le Racing à qui il manque des joueurs, on recevra Castres qui sera un match très piégeux car le CO dispose d’un effectif au complet, puis on recevra Toulon qui aura aussi des absents. On est tous touchés dans les mêmes conditions. Ce qu’il y a le plus à craindre, c’est que l’UBB démarre avec un nouveau staff, pas mal de nouveaux joueurs, de nouveaux systèmes de jeu… Tout cela demande une adaptation. Au regard de ça, en effet, on peut avoir un début de saison compliqué.
On l’a d’ailleurs vu sur les deux matchs de préparation…
En 2019, lorsqu’on repartait aussi sur un nouveau cycle, on a perdu notre deuxième match amical contre Brive à Chaban. Les matchs de préparation, ça a rarement voulu dire quelque chose. Ça a juste montré qu’il fallait s’adapter aux systèmes de jeu. Mais ces derniers ne sont que secondaires dans le rugby. Ils ne remplacent jamais la volonté et l’engagement des joueurs.
Avec plus de 28 000 spectateurs en moyenne à Chaban, votre club s’appuie toujours sur la meilleure affluence d’Europe. C’est toujours le vrai plus ?
Ce record traduit l’adhésion totale du public, qui accompagne aussi l’amélioration des résultats. Notre cœur, c’est Chaban. C’est ce qui fait battre le club. Ce n’est pas que financier puisqu’on pratique des prix bas, on joue notre rôle social.
Où en est la campagne d’abonnement et de partenariat pour cette saison 2023-2024 ?
Tout est en progression. Pour le partenariat, il faut attendre la fin de la campagne pour se prononcer. À ce jour, les abonnements ont grimpé de 15 %.
Quelles sont les nouvelles perspectives financières pour faire grandir encore un peu plus le club ?
Il faut être en mesure de se mettre au maximum du salary-cap qui nous est autorisé. Nous en sommes très proches. Il faut pouvoir être en mesure de concurrencer tout le monde pour se dire qu’on peut avoir les meilleurs joueurs. Mais les ressources financières, ça ne suffit pas. Il faut savoir optimiser son recrutement et trouver le meilleur rapport qualité/prix. C’est ça le plus dur. C’est ce que Toulouse et La Rochelle ont très bien fait ces dernières années.
« Certains doivent se dire : ”l’UBB, c’est Marti. Qu’est-ce que ça va nous rapporter de prendre 5 % ?” »
Le projet d’ouverture du capital est-il définitivement enterré ?
J’ai l’impression, et cela m’a même été dit, que j’incarne tellement ce club depuis des années, que le capital s’ouvrira quand je partirai (rires). Ouvrir le capital au fur et à mesure comme je l’espérais, je n’ai pas l’impression que ça fonctionne très bien. Parce qu’on s’est bâti sur ce modèle depuis le début : un président-chef d’entreprise qui a quasiment 100 % du club. Quand vous voulez faire entrer des gens après, c’est plus complexe. J’ai l’impression qu’on est un peu prisonnier de ce système.
Vous faites peur ?
Peut-être… Certains doivent se dire : « l’UBB, c’est Marti. Qu’est-ce que ça va nous rapporter de prendre 5 % ? » Je me demande si ce n’est pas ça. En tout cas, c’est ce qu’on m’a dit.
Vous le regrettez ?
La situation financière s’est améliorée. Quand j’ai lancé l’idée d’ouvrir le capital, elle n’était pas bonne du tout. Ça m’inquiétait de ne pas pouvoir continuer à assumer, je ne voulais pas être contraint de devoir prendre des décisions brutales. Aujourd’hui, j’ai moins de pression. J’ai un peu plus le temps de voir venir. Mais c’est toujours quelque chose que j’ai à l’esprit car c’est à mon avis la solution qui pérennisera le plus l’UBB. Sinon, il faudra repartir sur le même schéma avec un actionnaire très majoritaire.
Vous attaquez votre 16e saison à la tête de l’UBB. Vous ne ressentez toujours pas d’usure ? La passion est toujours la même ?
Franchement, j’aime l’UBB, j’aime le rugby, j’aime Bordeaux. Je trouve toujours les ressources. Au début, vous faites beaucoup de choses vous-même mais ensuite, vous apprenez à déléguer. Aujourd’hui, le club est plus structuré. J’ai moins besoin d’être autant impliqué. Après, je ne vous cache pas qu’à titre personnel, il y a des cycles sur lesquels je prends plus de plaisir que d’autres. Mais ça, je le garde pour moi (rires).
À aucun moment vous n’avez eu envie de jeter l’éponge ces dernières années ?
Non car il faut absolument installer ce club au plus haut niveau de manière pérenne. Si on y parvient, les titres arriveront tôt ou tard. Mais c’est clair dans mon esprit : quand je ne serai plus président de ce club, j’en serai le premier supporter, et même un soutien si je peux encore le faire.
On sent que vous ne partirez pas avant d’avoir touché le Brennus…
Je suis conscient que le train est déjà passé en 2019-2020 (arrêt du Top 14 en raison du Covid), puis lors des deux demi-finales qui ont suivi, et que nous ne sommes pas montés dedans alors qu’on le devait. J’ai le sentiment désagréable de me dire qu’on a manqué des occasions. Mais je ne crois pas que le train ne passe qu’une fois. Il passera une seconde et il faudra faire preuve de patience et de persévérance dans le travail.
En 2024, les demi-finales se joueront à Bordeaux. Qu’est-ce que ça vous inspire ?
Ça nous met une pression supplémentaire. Elles ont déjà eu lieu à Bordeaux quand l’UBB était moins armée mais là, on sent un peu plus de pression. On ne va pas se voiler la face : si nous ne sommes pas en demi-finales à Bordeaux, ce sera vexant pour nous. C’est la vérité. Mais ce n’est pas parce qu’elles se jouent à Bordeaux qu’on y sera forcément. C’est ça le problème.
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