Finale - La Rochelle / ST

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Stade Rochelais : « Dire que La Rochelle – Toulouse est la finale rêvée est un beau compliment », savoure Vincent Merling

Par Benjamin Deudon - b.deudon@sudouest.fr

Le président du club à la caravelle ne boudait pas son plaisir, sans verser dans l’euphorie, ce samedi dans les travées d’Anoeta, après avoir « terriblement souffert » face à l’UBB pour décrocher la deuxième qualification de son histoire pour la finale du Top 14

Le Stade Rochelais s’est qualifié pour sa 5e finale en trois saisons, sa seconde en Top 14. Que représente-t-elle pour vous ?

J’ai besoin d’un peu de recul pour essayer d’apprécier le moment, ce qu’on a vécu, un stade plein, ici. On ne rêvait que de venir jouer une demi-finale ici quand la Ligue a décidé de venir à Saint-Sébastien. On s’est dit « c’est formidable, pourvu qu’on y soit ». On y est, on a gagné, on va en finale. Les choses s’enchaînent à une vitesse qui donne le tournis. Mais c’est beaucoup de fierté, bien sûr. Je dis à tous les Rochelais, ici : soyez fiers ! Il faut qu’on soit fiers de notre club car c’est cela qui nous donne envie d’aller toujours plus loin. Car l’humilité n’empêche pas d’être ambitieux.

Le discours n’a pas toujours été celui-ci ?

C’est ce qui a un peu changé au Stade Rochelais. On est restés dans nos valeurs d’humilité, j’espère qu’elle est vécue comme ça de l’extérieur, mais on est très ambitieux car sans cela, on ne peut pas être doubles champions d’Europe, on ne peut pas aller en finale. Parce que, quand même, il faut encaisser cette victoire en Champions Cup. Il faut se remettre dans un rythme, se remettre en selle pour affronter Bordeaux en demi-finale alors qu’on sort juste la tête des étoiles (sourire). Les joueurs sont formidables, le staff est extraordinaire dans la gestion de tout ça. Ils sont géniaux ! Il faut se vider la tête. Quand Ronan (O’Gara, le manager, NDLR) dit « on n’en parle plus, on passe au Top 14 », je craignais ce match. Beaucoup. On le gagne, c’est juste extraordinaire.

Car vous vous qualifiez à l’issue d’un match où vous avez vécu les montagnes russes…

Ça peut être bénéfique pour le match suivant. On savait qu’on pouvait souffrir en 2e période, au regard du manque de rythme et de constance dans l’effort physique. Ça fait quand même trois semaines que les joueurs n’ont pas joué. La première mi-temps a été colossale, énorme. En deuxième, c’est vrai que Bordeaux a vu les choses différemment, on a souffert. J’ai eu peur, oui. J’ai eu peur qu’ils marquent un essai à vingt minutes de la fin, ça aurait pu être problématique sous cette chaleur élevée.

« Il faut tous qu’on soit à l’unisson pour défendre les couleurs de notre club et ma foi, sur le terrain, les joueurs le font à merveille »

En quoi le Stade Rochelais est plus fort qu’en 2021 ?

Il grandit ! Chez nous, on parle de grandir ensemble, ce sont des mots forts. La notion de vouloir toujours être plus fort, grandir, progresser et le faire ensemble dans un monde collectif. Il faut tous qu’on soit à l’unisson pour défendre les couleurs de notre club et ma foi, sur le terrain, les joueurs le font à merveille. Ils grandissent ensemble. Quatre jours de fête, après leur victoire en Coupe d’Europe, ça peut être critiquable, mais ça crée un lien fort. On parle de fraternité, mais c’est vrai. Ça permet de se battre alors qu’aujourd’hui, on aurait pu plier bagage, il y avait plein de joueurs de talent en face. Un mauvais rebond, et on peut se bouffer le match.

En 2021, les joueurs avaient été pris par l’émotion lors de la finale de Top 14.

Il y avait un manque d’expérience, de l’émotion. On sortait quand même d’une finale perdue à Twickenham en Champions Cup avec notre grand Botia qui avait pris un carton rouge, ça avait été dur. Quand on perd, se remettre la tête à l’endroit pour réenclencher en championnat de France est compliqué, mais même après une victoire, l’euphorie, les victoires, c’est vrai que ça l’est aussi.

Cette année, les Toulousains vont peut-être jouer sur le fait de vouloir se payer le champion d’Europe ?

Oui, ça les motive. Je trouve ça très respectueux de leur part. C’est une forme de motivation, battre le champion d’Europe. Ils ont été champions d’Europe quelques fois (5, NDLR), quand même.

Contrairement à 2021, il y aura 80 000 personnes au Stade de France…

Oui, c’est extraordinaire. Parce qu’on a joué à huis clos, la dernière fois (la jauge était de 14 000 personnes, NDLR).

« Une finale est une finale, on a la possibilité de la gagner donc on ne va pas passer à côté »

Que pensez-vous de cette émulation entre Toulouse et La Rochelle ?

C’est quelque chose de nouveau. On parlait d’épouvantail, mais on nous compare à Toulouse, maintenant (rires), alors qu’on a joué contre beaucoup d’autres clubs avec lesquels on avait des rivalités fortes en Pro D2 il n’y a pas si longtemps que ça… Il y a un changement de statut qu’il faut assumer, et on va l’assumer, c’est sûr. On est fiers de ça, parce que nous dire que La Rochelle - Toulouse est la finale rêvée, c’est un beau compliment, tout de même (sourire).

Il n’y a plus de complexe ?

Je ne pense pas, non, ce n’est pas ce que je ressens, mais il faut se préparer. Je vois des joueurs qui ont envie d’aller jusqu’au bout et d’aller chercher le doublé. Je ne veux pas paraître prétentieux pour eux, mais quand vous avez gagné la Coupe d’Europe face au Leinster et que vous allez jouer Toulouse en finale, vous cherchez quoi ? Vous cherchez à gagner et à faire ce fameux doublé qui est paraît-il très honorifique dans le monde du rugby. Mais ce ne sont pas des choses auxquelles on pensait, je ne sais même pas qui a fait le doublé (sourire).

Toulon et Toulouse.

Oui ? Bon, on est déjà heureux d’être en finale, même si ce n’est pas une fin en soi, on va assumer cette victoire, et il faut le faire car Bordeaux est une très belle équipe. Quelque part, on n’a pas le droit de ne pas défendre le résultat de ce match qui a été âprement disputé. On a terriblement souffert, quand même. Mais une finale est une finale, on a la possibilité de la gagner donc on ne va pas passer à côté.

léopold a écrit:Je n'aime ni les uns ni les autres, ce jour là j'irai à la pèche

J'avoue que je commence tout juste à me mettre à la pêche dans les ruisseaux savoyards (pour quelques truites fario de 10 à 20cm), et c'est fichtrement agréable ! Ca vide la tête, on est au calme, il y a un petit côté challenge...une belle activité que me donne envie de continuer !

https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-on-connait-les-arbitres-de-la-finale-du-top-14-entre-toulouse-et-la-rochelle_59720631.html

léopold a écrit:Je n'aime ni les uns ni les autres, ce jour là j'irai à la pèche

Disons que j'aimerais que l'un perde et que l'autre ne gagne pas
Quoi qu'il arrive nous sommes pris géographiquement en sandwich et en entendrons parler quel que soit le résultat. Les uns ou les autres n'ont pas fini de nous mettre la tête au carré

sudiste a écrit:

léopold a écrit:Je n'aime ni les uns ni les autres, ce jour là j'irai à la pèche

Disons que j'aimerais que l'un perde et que l'autre ne gagne pas  
Quoi qu'il arrive nous sommes pris géographiquement en sandwich et en entendrons parler quel que soit le résultat. Les uns ou les autres n'ont pas fini de nous mettre la tête au carré

ce que je disais en preambule...la finale revée du melon.

Un melon de 78kg remplacera le traditionnel bouclier de brennus attribué au vainqueur.

Scalp a écrit:
https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-on-connait-les-arbitres-de-la-finale-du-top-14-entre-toulouse-et-la-rochelle_59720631.html

Normal que ce soit Trainini.
un des rares à rester constamment dans le groupe des +

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:
https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-on-connait-les-arbitres-de-la-finale-du-top-14-entre-toulouse-et-la-rochelle_59720631.html

Normal que ce soit Trainini.
un des rares à rester constamment dans le groupe des +  

Ceci dit un "très NI - NI" est parfaitement impartial

https://twitter.com/FranceRugby/status/1668275167976472577?s=20

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Ugo-mola-et-ronan-o-gara-deux-methodes-differentes-mais-deux-methodes-qui-gagnent/1402448

Toulouse-La Rochelle : Ugo Mola et Ronan O'Gara, deux méthodes différentes mais deux méthodes qui gagnent

Managers de Toulouse et de La Rochelle, opposés en finale de Top 14 samedi au Stade de France, Ugo Mola (50 ans) et Ronan O'Gara (46 ans) ont réussi à mener leurs équipes respectives vers les sommets. Avec des styles très différents.

Laurent Campistron et Yann Sternis

Si Toulouse et La Rochelle ont cette saison dominé le Championnat, au point de se retrouver en finale après avoir été premiers et deuxièmes de la phase régulière, et ont raflé la plupart des titres depuis trois ans (Coupe des champions et Top 14 en 2021 pour les Rouge et Noir, Coupe des champions en 2022 et 2023 pour les Maritimes), ce n'est évidemment pas pour rien.

Ugo Mola et Ronan O'Gara sont actuellement les managers de club qui gagnent en France. Mais les deux hommes ne préparent par leur groupe de la même façon.

Leur management
Ugo Mola, le très participatif

La vie de l'entraîneur Ugo Mola au Stade Toulousain n'a pas toujours été un long fleuve tranquille. Surtout au début, quand il succéda à Guy Novès (2015) et hérita d'un effectif en partie composé de cadres en fin de cycle peu disposés au changement.

Mais le technicien a beaucoup appris de ces premières années difficiles. Aujourd'hui, confronté à des joueurs qu'il a vu éclore ou arriver, il a progressivement adopté un management très participatif qui laisse beaucoup de libertés et de responsabilités.

Mola est un manager à l'écoute de ses joueurs, capable de modifier la feuille de route d'une journée de match sur l'insistance de ses leaders, par exemple, s'il juge la requête pertinente. Un entraîneur qui s'investit aussi sur le terrain lors des entraînements collectifs et des échauffements d'avant-match, et qui n'hésite pas à confier le capitanat à plusieurs joueurs dans la saison, histoire de rendre les intéressés et le vestiaire encore plus matures qu'ils ne le sont.

Partant du principe que « les meilleurs joueurs doivent être sur le terrain », il aime aussi à développer la polyvalence de ses hommes, ce qui lui permet ensuite de varier les associations sur le terrain et, d'une certaine manière, de se faciliter la vie au moment du choix entre deux cadors. Plutôt que l'un ou l'autre, c'est souvent l'un et l'autre.

Mola fonctionne aussi de manière très collégiale avec ses adjoints. Sur le terrain, d'abord, où ce sont souvent eux, après discussion avec lui, qui programment les combinaisons pour le match à venir.

En dehors, ensuite, puisque le Stade Toulousain est un des rares clubs, si ce n'est le seul, à opérer un roulement entre tous ses entraîneurs, sans exception, pour assurer les points presse d'avant-match et d'après-match. Tous y passent, de Mola à Jerome Kaino (assistant technique individuelle), en passant par Clément Poitrenaud (arrières), Jean Bouilhou (avants), Laurent Thuéry (défense) et Virgil Lacombe (assistant avants). Une bonne façon de donner à chacun sa part de mérite et de lumière.

Ronan O'Gara, entre exigence et proximité

Joueur, Ronan O'Gara avait la réputation d'être une personnalité exigeante. Un trait de caractère qu'il a conservé sitôt ses crampons raccrochés, lorsqu'il s'est reconverti entraîneur. « Sur les fautes techniques, il peut être compréhensif, mais sur l'attitude, l'engagement, il peut nous incendier si on n'y est pas et il a raison », estime le centre Jonathan Danty.

Passionné et intraitable, O'Gara sait aussi être proche de ses joueurs et de son staff et tisser avec eux des liens forts. Après la dernière victoire en Coupe des champions, il a ainsi invité tout le monde à un barbecue chez lui. « Il a beaucoup d'empathie avec nous, souligne le deuxième-ligne Will Skelton. Il a été sur le terrain, il a déjà joué des gros matches. Il a surtout toujours été très honnête avec moi. » Avoir convaincu les Rochelais qu'ils pouvaient gagner des titres a été son grand fait d'armes, mais aussi un outil pour fédérer son groupe.

Pour casser les routines, l'Irlandais n'hésite pas par ailleurs à inviter des membres de la famille de certains joueurs à des causeries ou à thématiser des objectifs, évoquant auprès de son équipe des parcours inspirants, comme celui du combattant Francis Ngannou l'an dernier ou d'alpinistes s'attaquant à l'Everest ces derniers mois.

Une méthode importée de son passage aux Crusaders. Un voyage qui, dans son approche managériale aussi, l'a changé. « Ils ont un autre modèle qu'ici, basé sur la responsabilisation des joueurs, une attitude positive, assure-t-il. J'essaye d'être moi aussi plus positif. »

Leur philosophie de jeu
Ugo Mola, le désordre en étendard

Vendredi dernier à Saint-Sébastien (Espagne), au soir de la qualification de son équipe pour la finale du Top 14 aux dépens du Racing 92 (41-14), Ugo Mola a résumé en une saillie verbale ce qui l'oppose peut-être aujourd'hui aux Rochelais de Ronan O'Gara, même s'il s'est bien gardé de citer les Maritimes en contre-exemple : « Casser la gueule aux équipes adverses, ce n'est pas ce qui me plaît. »

Non, ce qui plaît au manager rouge et noir, c'est ce qui fait la force du Stade Toulousain depuis plus de quarante ans : ce jeu de mouvement basé sur la vitesse et des prises d'initiative, cette recherche permanente du désordre et du chaos qui transcende sa faculté d'adaptation et déséquilibre l'adversaire, et cette conquête, aussi, dominante et efficace, qui permet aux trois-quarts d'exprimer tout leur potentiel. « La difficulté, dit-il, est de trouver le bon amalgame entre l'audace et la maîtrise. »

Mola encourage le culot et la créativité de ses joueurs et n'omet jamais de rappeler que si son équipe a perdu des gros matches ces dernières saisons, notamment au Leinster en Coupe des champions (41-22, 29 avril), c'est souvent parce qu'elle n'a pas assez cru en son rugby. « Je trouve que mon équipe ne s'est pas encore étonnée comme elle devrait s'étonner, observait-il la semaine passée. Pour s'étonner, il faut accepter de se transcender un peu et de se mettre dans des situations dangereuses qui nous sortiraient parfois d'une volonté de tout maîtriser. »

Ronan O'Gara, une défense asphyxiante

Ronan O'Gara a grandi à l'école du Munster puis à celle de la sélection irlandaise. Pack de fer, charnière efficace, jeu direct et potentiellement dévastateur. L'ancien ouvreur emblématique du quinze du Trèfle (128 sélections) a gardé certains de ces principes comme technicien tout en y ajoutant des éléments qu'il est allé puiser lors de ses diverses expériences à l'étranger, en France (Racing 92, 2013-2017) puis en Nouvelle-Zélande (Crusaders, 2018-2019).

À son arrivée à La Rochelle, l'Irlandais expliquait ainsi : « Tactiquement, j'ai beaucoup appris aux Crusaders. Cette expérience m'a permis de réfléchir à la manière dont j'aimerais que mes équipes jouent et défendent. Pour le moment, je dirais juste que ma philosophie de jeu est basée sur la recherche de l'espace. » L'idée étant évidemment d'en laisser le moins possible à son adversaire.

Tacticien hors pair, en constante réflexion sur le jeu, O'Gara a bâti ses succès sur des systèmes défensifs performants et parfaitement organisés. C'est d'ailleurs dans ce secteur qu'il s'est spécialisé au Racing 92 peu après son arrivée dans le club francilien. Au Stade Rochelais, il s'est également appuyé sur une défense imperméable et particulièrement agressive, qualifiée « d'attaque sans ballon », pour aller chercher des titres.

« En défense, on doit être connectés entre nous, monter fort, gagner nos collisions et les rucks », synthétise le capitaine Grégory Alldritt. Offensivement, O'Gara a été influencé par son passage chez les Crusaders, utilisant ce que les Néo-Zélandais appellent « KBA », pour Keep ball alive (garder le ballon en vie). Le Stade Rochelais est donc une équipe qui sait le conserver, déplacer et accélérer le jeu jusqu'à trouver la faille dans la défense adverse

A noter, le credo de Mola: « les meilleures doivent être sur le terrain » et donc favoriser la polyvalence des mecs… on devrait s’en inspirer.

Roberto Miopalmo a écrit:A noter, le credo de Mola: « les meilleures doivent être sur le terrain » et donc favoriser la polyvalence des mecs… on devrait s’en inspirer.

Il entraine les féminines maintenant ?

sudiste a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:A noter, le credo de Mola: « les meilleures doivent être sur le terrain » et donc favoriser la polyvalence des mecs… on devrait s’en inspirer.

Il entraine les féminines maintenant ?

Maître Capello ne laisse rien passer…

Roberto Miopalmo a écrit:

sudiste a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:A noter, le credo de Mola: « les meilleures doivent être sur le terrain » et donc favoriser la polyvalence des mecs… on devrait s’en inspirer.

Il entraine les féminines maintenant ?

Maître Capello ne laisse rien passer…

Question d'exigence

Roberto Miopalmo a écrit:A noter, le credo de Mola: « les meilleures doivent être sur le terrain » et donc favoriser la polyvalence des mecs… on devrait s’en inspirer.

a quoi bon maintenant?

on verra bientot à l'oeuvre la methode Bru.

grospaquet31 a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:A noter, le credo de Mola: « les meilleures doivent être sur le terrain » et donc favoriser la polyvalence des mecs… on devrait s’en inspirer.

a quoi bon maintenant?

on verra bientot à l'oeuvre la methode Bru.

Plus que les "meilleurs doivent être sur le terrain " qui me semble être une lapalissade je dirais "les meilleurs doivent être titulaires". La notion de "finisseurs" popularisé par Galthié ne m'a jamais convaincu. Pour que le travail soit fini encore faut-il qu'il ait été commencé et quoi de mieux pour des fondations solides que les meilleurs ouvriers

Finale Top 14 - La présence d'Emmanuel Macron incertaine pour Toulouse - La Rochelle

https://www.rugbyrama.fr/2023/06/13/finale-top-14-la-presence-demmanuel-macron-incertaine-pour-toulouse-la-rochelle-11259912.php

sudiste a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:
https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-on-connait-les-arbitres-de-la-finale-du-top-14-entre-toulouse-et-la-rochelle_59720631.html

Normal que ce soit Trainini.
un des rares à rester constamment dans le groupe des +  

Ceci dit un "très NI - NI" est parfaitement impartial

Roberto Miopalmo a écrit:

sudiste a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:A noter, le credo de Mola: « les meilleures doivent être sur le terrain » et donc favoriser la polyvalence des mecs… on devrait s’en inspirer.

Il entraine les féminines maintenant ?

Maître Capello ne laisse rien passer…

et un franc dans le nourrain...

Scalp a écrit:Petit aparté, le ST aura quasiment un jour de plus de récup que LR, en ayant en plus joué le soir à la fraiche. Il aurait été plus juste que le premier match soit l'après-midi et le second le soir...

Pour moi, il est normal d'avoir un avantage à terminer 1er de la saison régulière.
En tout cas, on a avec cette finale les meilleurs clubs sur les 4 dernières années.

* 6 pts pour un titre de champion d'Europe
* 5 pts pour un titre de champion de France
* 4 pts pour un titre de vice-champion d'Europe ou de vice-champion de France
* 3 pts pour une un titre en deuxième coupe d'Europe (actuelle Challenge cup), une demi-finale de grande coupe d'Europe ou de championnat de France
* 2 pts pour un quart de finale de coupe d'Europe, une finale de deuxième coupe d'Europe, une victoire en Challenge du Manoir ou une place de 5è ou 6è en championnat de France.
* 1 pts pour une place de demi-finaliste de deuxième coupe d'Europe, une place de finaliste du Challenge du Manoir, une victoire en Coupe de France, en coupe de la ligue ou en Challenge Sud Radio, une place de premier en saison régulière en championnat, une saison disputée dans l'élite ou un titre de champion de France de Pro D2.
* 0,5 pts pour les clubs dans les 6 premiers de Pro D2 soit classés jusqu'au 20è rang au niveau national
Note : quand la coupe d'Europe est joué sans les Anglais, 1 point de moins est attribué.

De 2020 à 2023 :
1 : Toulouse 32 ou 33 (en attendant la finale)
2 : La Rochelle 29 ou 30 (en attendant la finale)
3 : Racing 20
4 : Bordeaux 17
5 : Montpellier 13
6 : Toulon 10
7 : Castres, Clermont et Lyon 8

À noter la régularité de Bordeaux sur la période correspondant au projet de Christophe Urios.
Bordeaux pourrait même être troisième si la saison 2020 n'avait pas été interrompu.

De 2000 à 2019 :
1 : Toulouse 136
2 : Clermont 102
3 : Stade français 88
4 : Biarritz 80
5 : Toulon 72,5
6 : Castres 62
7 : Perpignan 61

De 1981 à 1999 :
1 : Toulouse 104
2 : Agen 70
3 : Toulon 57
4 : Clermont 53
5 : Grenoble 50
6 : Narbonne 48
7 : Béziers 46

Scalp a écrit:Finale Top 14 - La présence d'Emmanuel Macron incertaine pour Toulouse - La Rochelle

https://www.rugbyrama.fr/2023/06/13/finale-top-14-la-presence-demmanuel-macron-incertaine-pour-toulouse-la-rochelle-11259912.php

Les joueurs vont avoir de la peine de rater la bise du président

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/stade-rochelais-toulouse-guy-noves-je-suis-convaincu-que-les-rochelais-ne-pourront-pas-jouer-a-leur-meilleur-niveau-15552805.php

Stade Rochelais – Toulouse. Guy Novès : « Je suis convaincu que les Rochelais ne pourront pas jouer à leur meilleur niveau »

Par Recueilli par Arnaud David - a.david@sudouest.fr

L’ancien entraîneur du Stade Toulousain, dix fois champion de France en tant que coach, doute de la capacité des Rochelais à retrouver leur niveau de la finale de Coupe d’Europe samedi en finale du Top 14 contre les Toulousains

Quel regard portez-vous sur la finale Toulouse – La Rochelle ?

C’est la finale que l’on attendait. C’est une finale logique, s’il existe une logique dans ce sport, vu les résultats des deux équipes tout au long de cette année. J’espère qu’on verra une grande finale. Cela dépendra de l’état de fraîcheur des Rochelais. Je les ai trouvés un peu émoussés physiquement et mentalement. Par contre, j’ai vu une équipe du Stade Toulousain morte de faim, exceptionnelle dans beaucoup de secteurs. Si La Rochelle retrouve son niveau de la Coupe d’Europe, cela fera une magnifique finale. Et si La Rochelle est rassasiée, Toulouse gagnera normalement et un peu plus facilement ce titre.

C’est la troisième fois en trois ans que ces deux équipes s’affrontent en finale. Est-ce qu’une rivalité est en train de s’installer ?

Je crois qu’il y a surtout un énorme respect entre les deux équipes. Heureusement qu’il y a de temps en temps une équipe qui peut relever le défi toulousain. Même si La Rochelle a souvent perdu contre Toulouse, c’est aujourd’hui l’une des rares équipes, si ce n’est la seule, capable de relever le défi. Mais encore une fois, j’ai trouvé les Rochelais exceptionnels en Coupe d’Europe et à un petit niveau lors de la demi-finale contre l’UBB. C’est toujours compliqué d’arrêter, de faire la bringue, de repartir. Je n’ai jamais été quelqu’un de très bringueur et je n’incitais pas les miens à bringuer mais c’est difficile de demander à des gens de se relâcher, de profiter et puis de revenir au niveau auquel on les a amenés. Je suis convaincu que les Rochelais ne pourront pas jouer à leur meilleur niveau.

Est-ce que l’arrivée du Stade Rochelais au sommet du rugby français vous rappelle l’émergence du Stade Français à la fin des années 90 ?

Je trouve les Rochelais supérieurs. Ils ont quand même été deux fois consécutivement champions d’Europe. Ils sont allés gagner sur les terres du Leinster là où Toulouse a échoué.

Cette émergence du Stade Français vous avait piqué ?

C’était surtout entretenu par les deux présidents. Cette rivalité, elle existait plus dans les couloirs que sur le terrain entre les joueurs.

« C’est toujours compliqué d’arrêter, de faire la bringue, de repartir »

Pensez-vous que le concert de louanges qui a accompagné le succès des Rochelais en Coupe d’Europe a pu agacer les Toulousains ?

Il est certain que c’est une motivation supplémentaire. C’est indiscutable. Quand tu échoues dans une compétition et que tu as la chance d’affronter celui qui l’a gagnée, tu n’as qu’une envie : montrer au monde entier que tu es au-dessus. Et à Toulouse, c’est quelque chose qui est cultivé, ressassé. Il est certain que les Toulousains ne vont pas affronter La Rochelle comme n’importe quelle équipe à ce stade de la compétition. Il faut battre le champion d’Europe. Dans l’ADN toulousain, avoir une équipe qui est capable d’avoir de meilleurs résultats que toi, c’est presque insupportable. En plus, Toulouse a aujourd’hui les joueurs, le potentiel, les arguments pour rectifier cela.

Est-ce que vous vous seriez servi de ce type d’ingrédients pour préparer la finale ?

On n’a presque pas besoin de s’en servir. Quand, durant des années, vous faites respirer à une équipe une notion de supériorité sportive, attention avec de l’humilité, cela devient une éducation. Les gars sont sensibles à cette remise en question. J’ai toujours dit : « Attention Toulouse en phases finales, change de peau ». 90 % des joueurs et des membres de l’encadrement de cette équipe ont été élevés à cela. Certaines équipes sont contentes d’être là. À Toulouse, on veut atteindre le centre de la cible. L’objectif, ce n’est pas d’être en finale, c’est de la gagner. On n’en parle pas que la semaine qui précède. Depuis le début de la saison, les mecs sont préparés pour être champions. C’est dans le sang du Stade Toulousain. Et quand tu as la chance de rattraper le non-match qu’ils ont réalisé en demi-finale de Coupe d’Europe…

« C’est dans le sang du Stade Toulousain »

Sur qui est la pression ? Sur Toulouse, bredouille l’an passé, ou sur La Rochelle qui est en quête d’un premier bouclier ?

Je crois que Toulouse maîtrise son sujet. Je ne pense pas qu’ils vont ressentir la pression. La pression est plus sur La Rochelle, d’autant qu’ils n’ont jamais gagné contre le Stade Toulousain.

Le Stade Toulousain reste effectivement sur 9 victoires à 1 lors des dernières confrontations. Peut-on parler d’ascendant ?

Il y a un certain ascendant. Mais La Rochelle avait énormément progressé et avait impressionné tout le monde à Dublin. Le Leinster a été méconnaissable. Ils se sont fait broyer physiquement. Là, je ne sais pas si les Rochelais auront la même capacité à faire mal dans les duels. Et ils vont tomber sur une équipe de Toulouse vraiment armée, où je ne vois pas de points faibles.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Crunch-le-podcast-rugby-de-l-equipe-toulouse-la-rochelle-comme-on-se-retrouve/1402697

Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/stade-rochelais-toulouse-guy-noves-je-suis-convaincu-que-les-rochelais-ne-pourront-pas-jouer-a-leur-meilleur-niveau-15552805.php

Stade Rochelais – Toulouse. Guy Novès : « Je suis convaincu que les Rochelais ne pourront pas jouer à leur meilleur niveau »

Par Recueilli par Arnaud David - a.david@sudouest.fr

L’ancien entraîneur du Stade Toulousain, dix fois champion de France en tant que coach, doute de la capacité des Rochelais à retrouver leur niveau de la finale de Coupe d’Europe samedi en finale du Top 14 contre les Toulousains

Quel regard portez-vous sur la finale Toulouse – La Rochelle ?

C’est la finale que l’on attendait. C’est une finale logique, s’il existe une logique dans ce sport, vu les résultats des deux équipes tout au long de cette année. J’espère qu’on verra une grande finale. Cela dépendra de l’état de fraîcheur des Rochelais. Je les ai trouvés un peu émoussés physiquement et mentalement. Par contre, j’ai vu une équipe du Stade Toulousain morte de faim, exceptionnelle dans beaucoup de secteurs. Si La Rochelle retrouve son niveau de la Coupe d’Europe, cela fera une magnifique finale. Et si La Rochelle est rassasiée, Toulouse gagnera normalement et un peu plus facilement ce titre.

C’est la troisième fois en trois ans que ces deux équipes s’affrontent en finale. Est-ce qu’une rivalité est en train de s’installer ?

Je crois qu’il y a surtout un énorme respect entre les deux équipes. Heureusement qu’il y a de temps en temps une équipe qui peut relever le défi toulousain. Même si La Rochelle a souvent perdu contre Toulouse, c’est aujourd’hui l’une des rares équipes, si ce n’est la seule, capable de relever le défi. Mais encore une fois, j’ai trouvé les Rochelais exceptionnels en Coupe d’Europe et à un petit niveau lors de la demi-finale contre l’UBB. C’est toujours compliqué d’arrêter, de faire la bringue, de repartir. Je n’ai jamais été quelqu’un de très bringueur et je n’incitais pas les miens à bringuer mais c’est difficile de demander à des gens de se relâcher, de profiter et puis de revenir au niveau auquel on les a amenés. Je suis convaincu que les Rochelais ne pourront pas jouer à leur meilleur niveau.

Est-ce que l’arrivée du Stade Rochelais au sommet du rugby français vous rappelle l’émergence du Stade Français à la fin des années 90 ?

Je trouve les Rochelais supérieurs. Ils ont quand même été deux fois consécutivement champions d’Europe. Ils sont allés gagner sur les terres du Leinster là où Toulouse a échoué.

Cette émergence du Stade Français vous avait piqué ?

C’était surtout entretenu par les deux présidents. Cette rivalité, elle existait plus dans les couloirs que sur le terrain entre les joueurs.

   « C’est toujours compliqué d’arrêter, de faire la bringue, de repartir »

Pensez-vous que le concert de louanges qui a accompagné le succès des Rochelais en Coupe d’Europe a pu agacer les Toulousains ?

Il est certain que c’est une motivation supplémentaire. C’est indiscutable. Quand tu échoues dans une compétition et que tu as la chance d’affronter celui qui l’a gagnée, tu n’as qu’une envie : montrer au monde entier que tu es au-dessus. Et à Toulouse, c’est quelque chose qui est cultivé, ressassé. Il est certain que les Toulousains ne vont pas affronter La Rochelle comme n’importe quelle équipe à ce stade de la compétition. Il faut battre le champion d’Europe. Dans l’ADN toulousain, avoir une équipe qui est capable d’avoir de meilleurs résultats que toi, c’est presque insupportable. En plus, Toulouse a aujourd’hui les joueurs, le potentiel, les arguments pour rectifier cela.

Est-ce que vous vous seriez servi de ce type d’ingrédients pour préparer la finale ?

On n’a presque pas besoin de s’en servir. Quand, durant des années, vous faites respirer à une équipe une notion de supériorité sportive, attention avec de l’humilité, cela devient une éducation. Les gars sont sensibles à cette remise en question. J’ai toujours dit : « Attention Toulouse en phases finales, change de peau ». 90 % des joueurs et des membres de l’encadrement de cette équipe ont été élevés à cela. Certaines équipes sont contentes d’être là. À Toulouse, on veut atteindre le centre de la cible. L’objectif, ce n’est pas d’être en finale, c’est de la gagner. On n’en parle pas que la semaine qui précède. Depuis le début de la saison, les mecs sont préparés pour être champions. C’est dans le sang du Stade Toulousain. Et quand tu as la chance de rattraper le non-match qu’ils ont réalisé en demi-finale de Coupe d’Europe…

   « C’est dans le sang du Stade Toulousain »

Sur qui est la pression ? Sur Toulouse, bredouille l’an passé, ou sur La Rochelle qui est en quête d’un premier bouclier ?

Je crois que Toulouse maîtrise son sujet. Je ne pense pas qu’ils vont ressentir la pression. La pression est plus sur La Rochelle, d’autant qu’ils n’ont jamais gagné contre le Stade Toulousain.

Le Stade Toulousain reste effectivement sur 9 victoires à 1 lors des dernières confrontations. Peut-on parler d’ascendant ?

Il y a un certain ascendant. Mais La Rochelle avait énormément progressé et avait impressionné tout le monde à Dublin. Le Leinster a été méconnaissable. Ils se sont fait broyer physiquement. Là, je ne sais pas si les Rochelais auront la même capacité à faire mal dans les duels. Et ils vont tomber sur une équipe de Toulouse vraiment armée, où je ne vois pas de points faibles.

Guitou, va donc surveiller tes placements financiers... et un brin d'objectivité serait bienvenu.

Top 14 | Yann Delaigue : "Dans un rugby formaté, la finale Toulouse-La Rochelle sera une vraie opposition de style"

https://www.eurosport.fr/rugby/top-14/2022-2023/top-14-yann-delaigue-dans-un-rugby-formate-la-finale-toulouse-la-rochelle-sera-une-vraie-opposition-de-style_vid1933880/video.shtml

https://www.rugbyrama.fr/2023/06/15/finale-top-14-la-composition-probable-de-la-rochelle-pour-la-finale-11276140.php


https://www.rugbyrama.fr/2023/06/15/finale-top-14-la-composition-probable-de-toulouse-pour-la-finale-11275907.php

Scalp a écrit:Top 14 | Yann Delaigue : "Dans un rugby formaté, la finale Toulouse-La Rochelle sera une vraie opposition de style"

https://www.eurosport.fr/rugby/top-14/2022-2023/top-14-yann-delaigue-dans-un-rugby-formate-la-finale-toulouse-la-rochelle-sera-une-vraie-opposition-de-style_vid1933880/video.shtml

Parfois je me demande si les consultants regardent les matchs. Ca serait peut être différent samedi mais les faceà face toulouse /rochelle ca jamais été une opposition de style, justement Toulouse les ont souvent contré dans le combat et notamment le jeu au sol.

D’ailleurs le Toulouse des phases finales a plus tendance à jouer au pied qu'à envoyer du jeu de partout. Pour moi avec marchand et willis ils vont leur faire la guerre et je vois une beaucoup de pied avec NTK, Ramos et dupont. Enfin toulouse ne prendra pas la pression comme on l'a pris car fragile sur les ballons hauts, je vois un match très tactique