Lionnes 2023-2024

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Rugby. Élite féminine (finale) : ces premières fois qui ont forgé Madoussou Fall, la deuxième ligne du Stade Bordelais
Marjorie Queuille
5–7 minutes

A 26 ans, la deuxième ligne Madoussou Fall a beau être une joueuse qui compte, aussi bien au Stade Bordelais où elle évolue depuis 2021 qu’en équipe de France, elle s’apprête à disputer sa toute première finale en club. La faute à une blessure qui l’a contrainte à rester dans les tribunes l’an dernier. L’ancienne pivot au basket se confie avec enthousiasme sur son histoire avec le rugby.
1 Le premier contact avec le rugby

“J’avais 11 ans, c’était à l’école à l’occasion d’une initiation. J’étais une enfant un peu renfermée et ça a été une révélation. Au départ c’était un sport...

A 26 ans, la deuxième ligne Madoussou Fall a beau être une joueuse qui compte, aussi bien au Stade Bordelais où elle évolue depuis 2021 qu’en équipe de France, elle s’apprête à disputer sa toute première finale en club. La faute à une blessure qui l’a contrainte à rester dans les tribunes l’an dernier. L’ancienne pivot au basket se confie avec enthousiasme sur son histoire avec le rugby.
1 Le premier contact avec le rugby

“J’avais 11 ans, c’était à l’école à l’occasion d’une initiation. J’étais une enfant un peu renfermée et ça a été une révélation. Au départ c’était un sport qui me faisait un peu peur, que je pensais réservé aux garçons. D’ailleurs ma mère basketteuse et mon père footballeur n’ont pas très bien compris au début. Ce qui m’a tout de suite plu, c’est que c’est un sport fait pour toutes les morphologies. J’étais déjà très grande pour mon âge et les autres se moquaient de moi, on m’appelait la girafe. Pour la première fois de ma vie, moi qui n’avais pas confiance en moi je me suis sentie à ma place.”
2 Le premier match

“C’était en minimes, lors d’un tournoi, je jouais alors à Tremblay et avec l’association ‘‘Drop de Béton’’, et je me souviens que c’était génial ! C’était un tournoi mixte et les garçons nous prenaient un peu de haut. Sauf qu’à la fin, ils venaient nous serrer la main avec une peu de crainte voire du respect ! Côté poste, j’ai débuté comme ailière et on m’a vite replacée en deuxième ligne vu mon gabarit. Je n’en suis plus partie : j’aime mon poste car il est très varié, on peut sauter, aller en touche, participer au lancement du jeu : on est au coeur du jeu, un rouage important du collectif.”
3 Le premier match en Elite

“C’était lors de la saison 2016-2017 à Bobigny. J’étais toute petite, enfin façon de parler (elle rit), je venais de monter en seniors et j’étais impressionnée, mais aussi pleine d’excitation. J’ai notamment débuté aux côtés de Coumba Diallo, qui m’a prise sous son aile. Elle m’a donné un conseil que je n’ai jamais oublié : “fais-toi confiance, ce n’est pas parce que tu es une jeune joueuse que tu ne vas pas jouer”. Aujourd’hui j’ai totalement confiance en moi et en ce que je fais et c’est une belle revanche par rapport à cette époque où j’étais l’objet de moqueries.”
4 Le premier match avec le Stade Bordelais

“C’était un match très spécial, le deuxième de la saison, j’étais blessée pour le premier. Déjà, c’était la première fois que je jouais avec un autre maillot que celui de Bobigny et ça m’a fait quelque chose... Et surtout c’était contre mes copines de Bobigny ! Cela a été un des matches les plus durs mentalement que j’ai eu à disputer. Je ne me souviens pas du score, mais je sais que c’était très très serré.”
Et si...

Elle n’avait pas joué au rugby... “J’aurais fait du basket même si je n’aimais pas. J’aurais peut-être aussi continué le judo et l’athlétisme que j’ai commencés au collège. Mes parents me poussaient vers le basket, surtout ma mère qui en a fait. Alors je jouais pivot pour leur faire plaisir, et peut-être que j’aurais fini par y prendre du plaisir, peut-être que j’aurais fini par avoir un déclic...”
Elle n’était pas devenue professionnelle... “J’aurais aimé faire des études pour devenir avocate, mais on m’a dit que ce n’était pas compatible avec une carrière de sportive de haut niveau. Alors j’ai fait d’autres études, j’ai créé ma marque de vêtements en tissu bio, Imani, qui veut dire ‘‘foi’’ : je m’occupe de tout le design, les vêtements sont fabriqués au Portugal. Ce sont des habits pour tout le monde, du S au XXXL, voire sur mesure, et unisexes. Et j’ai choisi la girafe comme logo.”
5 La première sélection en équipe de France

“C’était à San Diego (en juillet 2019, NDLR) contre le Canada et je m’en souviendrai toute ma vie, c’était super bien ! Même si j’avais déjà fait des stages avec l’équipe de France à 17 ans, ça fait quelque chose. En plus c’était la première fois que j’allais aux Etats-Unis. Je me suis retrouvée à jouer avec et contre des joueuses à qui je demandais des autographes, incroyable !”
6 Le premier moment qui a vraiment compté dans sa carrière

“Un appel d’Alban Capello qui m’entraînait à Drop de Béton pour me proposer d’intégrer le centre de formation de Brétigny. C’était la deuxième fois en fait, mais j’avais refusé la première fois parce que je ne voulais pas quitter mes parents et partir en internat. Je ne savais même pas que ça existait un endroit pareil, moi, qu’on pouvait faire du rugby comme métier (rire) ! Il a bien fait d’insister, ce départ a tout lancé.”

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7 La première finale de championnat, ce samedi

“Je n’ai jamais joué de finale en club, j’étais blessée l’an dernier, ce sera donc ma première samedi. Je ne suis pas du genre à me projeter, j’ai juste hâte d’y être et qu’on fasse un gros match. On a l’occasion de montrer que ce que l’on fait, ce n’est vraiment plus un hasard. On a vécu une semaine avec beaucoup d’excitation et de travail.”

La finale du championnat Elite 1 Féminine qui verra s’affronter le Stade Bordelais et l’ASM Romagnat Rugby Féminin à 19h15 sera diffusée en direct sur France 4.

https://www.ffr.fr/actualites/au-coeur-du-jeu/journee-des-finales-feminines-rendez-vous-a-bourgoin-jallieu

https://www.leslionnes-rugby.com/copie-de-photo-match-du-weekend

https://scontent-cdg4-3.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/447645225_873729761438010_311134565831900021_n.jpg?_nc_cat=111&ccb=1-7&_nc_sid=5f2048&_nc_ohc=2isXG-CH-i0Q7kNvgEKImtN&_nc_ht=scontent-cdg4-3.xx&oh=00_AYAZNnfo8AvCXzy46brhYAn2z9HHE1mthB3JUl2gi0b3pA&oe=666A45CB

Magnifique essai des Lionnes !!!

2eme essais des Lionnes, juste après celui des Clermontoises !

Pour finir la mi-temps, une petite mêlée champagne, pénalité et +3 pour les lionnes : 15/10 pour nos Lionnes !

Elles tiennent le bon bout mais les auvergnates ne sont pas faciles à jouer, avec la chaleur on devrait les noyer en faisant du jeu
Allez les Lionnes

léopold a écrit:Elles tiennent le bon bout mais les auvergnates ne sont pas faciles à jouer, avec la chaleur on devrait les noyer en faisant du jeu
Allez les Lionnes

Ouep, elles sont costaudes, mais un peu lourdes…

Y a une diffusion ?

Big'Ben a écrit:Y a une diffusion ?

France 4

France 4

Yesss, on repasse devant !

Yessss, l’essai à la niaque !!!

L’essai du K.O !!!!!!!!!!!!!

32/17 reste 3 minutes

Bravo les Lionnes, deuxième titres de suite, c’est fantastique

Plus complète les Lionnes

  et avec la manière visiblement :

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-stade-bordelais-conserve-son-titre-de-champion-de-france-en-dominant-romagnat-en-finale/1473451

biscouette a écrit:   et avec la manière visiblement :

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-stade-bordelais-conserve-son-titre-de-champion-de-france-en-dominant-romagnat-en-finale/1473451

J'ai regardé le match, qui s'est fini juste avant le début de celui de l'UBB, c'est dans la deuxiéme partie de la deuxième mi-temps qu'on a mis un coup d'accélérateur dévastateur. Mais en première, on a mis le plus bel essaai du match, avec du jeu debout de toute beauté !

https://x.com/UBBrugby/status/1799520784336953768

sudouest.fr
Rugby (finale Élite 1 féminines). Après cinq coups de griffes, les Lionnes rugissent encore
Frédéric Cormary
6–8 minutes

Publié le 08/06/2024 à 22h19.

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Vainqueurs (32-17) d’une finale électrique durant une heure, ce samedi soir à Bourgoin-Jallieu, les filles du Stade Bordelais ont inscrit cinq essais pour conserver leur bouclier de championnes de France

On n’arrête plus les Lionnes. Une grosse décennie après un premier sacre en Élite 2 (2012), les filles du Stade Bordelais ont signé un doublé historique à l’étage supérieur. Après un premier titre décroché « à domicile » la saison passée contre Blagnac, les Girondines ont cette fois dominé l’ASM Romagnat (32-17) qui évoluait pourtant quasiment chez elle, ce samedi soir, sur la pelouse du stade Pierre-Rajon de Bourgoin. La nuit promettait d’être longue en Isère pour les protégées des coprésidents Guy Accoceberry et Patrick Laporte. La fête se poursuivra en Gironde.

Sur...

On n’arrête plus les Lionnes. Une grosse décennie après un premier sacre en Élite 2 (2012), les filles du Stade Bordelais ont signé un doublé historique à l’étage supérieur. Après un premier titre décroché « à domicile » la saison passée contre Blagnac, les Girondines ont cette fois dominé l’ASM Romagnat (32-17) qui évoluait pourtant quasiment chez elle, ce samedi soir, sur la pelouse du stade Pierre-Rajon de Bourgoin. La nuit promettait d’être longue en Isère pour les protégées des coprésidents Guy Accoceberry et Patrick Laporte. La fête se poursuivra en Gironde.

« Deux finales, deux titres, c’est historique, savoure la talonneuse et capitaine Agathe Sochat. Ils sont différents, ce n’est pas la même équipe, pas la même saison. Mais on s’était promis de confirmer notre place et de conserver ce titre. » Mission accomplie pour le plus grand bonheur du manager François Ratier, sacré dès sa première saison en Gironde : « Je suis très heureux pour ces joueuses qui s’investissent énormément. C’est toujours plus dur de conserver un titre parce que tout le monde veut ta peau en début de saison. » Mais les Lionnes le promettent déjà : « On a envie que ça dure. »
Le plongeon de Khalfaoui

Sous le regard attentif du staff de l’équipe de France, David Ortiz et Gaëlle Mignot, les Girondines menaient déjà de 5 points à la pause (15-10). Après une entame solide mais stérile, le premier éclair est venu d’une chistera de l’arrière Bourgeois pour Deshaye. La pilier gauche était bien relayée par la deuxième ligne internationale canadienne Senft et la pilier droit Cassipontine Khalfaoui pouvait s’offrir un plongeon spectaculaire dans l’en-but (7-0, 17e). Mérité pour des Lionnes qui avaient sorti les griffes sans parvenir à scorer jusque-là dans une finale « musclée ».

« C’est toujours plus dur de conserver un titre parce que tout le monde veut ta peau en début de saison »

Mais après une pénalité de l’inoxydable Trémoulière (24e), l’ASM Romagnat répliquait suite à une transversale de l’ouvreur Tuy pour son ailière Wallisienne Fiafialoto (7-10, 31e). Les partenaires d’Agathe Sochat auraient pu accuser le coup. Leur réaction a été cinglante pour les Auvergnates. Après un gros travail de ses avants, la centre agenaise Amédée, médaillée d’argent à 7 dimanche dernier à Madrid, n’avait plus qu’à franchir la ligne pour redonner un avantage logique aux Lionnes (12-10, 35e), conforté par une pénalité de Bourgeois sur la sirène.
Pas de place au doute

Ces 5 points d’avance ont volé en éclat dès le début de la seconde période. La faute à une grosse indiscipline qui a permis aux Auvergnates de faire le siège de la ligne des Lionnes. Proche du doublé, Fiafialoto était d’abord retournée sur le poteau de coin par Harvey (48e). Mais sur la pénalité à suivre jouée à la main, la deuxième ligne Shelford passait en mode bulldozer pour redonner l’avantage à l’ASM Romagnat (15-17, 50e). Les deux équipes se rendaient coup pour coup et le bras de fer était loin d’être terminé après le premier échec au pied de la métronome Trémoulière (57e).

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Les protégées de François Ratier ne laissaient pas la place au doute et répondaient à nouveau du tac au tac, suite à une pénaltouche, avec un ballon porté d’école qui propulsait la talonneuse et capitaine Sochat derrière la ligne (20-17, 60e). Sûres de leurs forces, les Bordelaises insistaient devant et l’arrière Bourgeois inscrivait du bout des doigts l’essai du break (25-17, 66e). Le cinquième en filou de la demie de mêlée Canadienne Pelletier mettait fin au suspense dix minutes plus tard (32-17, 76e). Le bouclier de championnes de France passera une seconde saison à Sainte-Germaine.
Les autres finales

Le doublé pour La Rochelle. Avant la finale d’Élite 1, six autres finales se sont disputées ce samedi au stade Pierre-Rajon de Bourgoin. Le Stade Rochelais a marqué cette journée en s’offrant un doublé historique. La réserve a d’abord été sacrée en Fédérale 2 en dominant largement (36-12) le Paris Olympique Rugby Club. Et après deux finales perdues, la troisième a été la bonne pour les protégées d’Alexandre Barès et Florian Ninard qui ont soulevé leur premier bouclier après avoir dominé le RC Toulon (30-19). Les Rochelaises ont aussi gagné le droit de jouer un barrage d’accession en Élite 1 le week-end prochain à Deflandre. Dans la matinée, les cadettes du SU Agen avaient conservé leur titre de championnes de France en dominant (29-14) leurs homologues du Stade Toulousain. Enfin, en Fédérale 1, les filles de l’AS Bayonnaise ont aussi été titrées en battant (23-20) le RC Chilly-Mazarin, grâce à une pénalité à la dernière seconde de la prolongation.

Scalp a écrit:

https://x.com/Bleu_Gironde/status/1799518801500701148

Le résumé :
https://www.france.tv/sport/rugby/6126734-finale-le-resume-du-match-stade-bordelais-vs-asm-romagnat.html

biscouette a écrit:

Scalp a écrit:

https://x.com/Bleu_Gironde/status/1799518801500701148

Le résumé :
https://www.france.tv/sport/rugby/6126734-finale-le-resume-du-match-stade-bordelais-vs-asm-romagnat.html

Belle victoire et quel performance de conserver leur titre