Coupe du Monde 2023 en France

sudiste a écrit:Le petit lobbying des joueurs toulousains pour faire jouer le petit copain (qui lui ne demandait rien d'ailleurs ) pour jouer "entre copains" est vraiment minable...mais pas vraiment étonnant.
En pleine confiance Jalibert ? Peut-être mais ce n'est ni à ses coéquipiers (tout du moins certains) ni a son staff, ni à cette presse de caniveau qui jusqu'au dernier moment lui aura savonné la planche qu'il le devra ...bien au contraire. Je pense que sa motivation est portée aujourd'hui par une esprit de revanche et la volonté de faire fermer certaines gueule à ceux dont on se demande pourquoi ils ont temps de mal à reconnaitre son talent !!!  
Tothor tu comprends pourquoi les saucisses nous restent si souvent en travers de la gorges, et le Fronton sur le foie ?  

Scalp a écrit:En tout cas, la presse n'a pas l'air d'emboiter le pas, en reprenant l'article de Beurdeley pour en faire une nouvelle polémique, tant mieux, on n'a vraiment pas besoin de ça à J-1 !

latine a écrit:

biscouette a écrit:

grospaquet31 a écrit:

Tothor a écrit:

biscouette a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Tothor a écrit:

grospaquet31 a écrit:je ne pensais pas qu'on tomberait aussi bas dans l'etat d'esprit, si toutefois c'est bien la vérité.

Les toulousains ont la main mise sur cette EDF, ce sont eux qui font l'équipe. c'est certainement eux qui ont poussé pour avoir cette paire Dupont-NTK. Bien qu'il y ait aussi bcp de toulousains dans le staff, l'objectif de Galthié reste de gagner pas de mettre le plus de toulousains dans l'equipe.

mais effectivement, les bras m'en tombent. ils ne vont pas remonter dans mon estime, dejà qu'ils etaient au plus bas

Tu m'as fait me poser la question ( honnêtement ), y'a qui comme toulousain dans le staff ?

Servat, ensuite?

FG : ex SF, Toulon, MHR ( et entre la colombes et SF il a souvent eu de grosses rivalités avec Toulouse
Labit : ancien Castres et Racing, futur SF
Ghezzal: ancien LOU, futur SF
Giroud : Ancien Toulon, futur UBB

Tu penses à qui comme toulousains dans le staff ?

Perso l'article du midol, je comprends pas, c'est pas étayé, ça donne pas de nom, et je comprends pas pourquoi sortir ça mnt dans la semaine avant le début du tournoi.
Et pour le coup si c'est vrai ça fout la merde, si c'est faux ca jette le discrédit sur "les toulousains".

Et sinon je pense qu'initialement FG a choisi la charnière Toulousaine car:
1) la plus jeune
2) le vecu collectif ( ils ont tout gagnés ensemble en club :T14, CCUP... )
3) mettre dans une "position préférentielle" celui qui est considéré comme un des meilleurs joueurs du monde. ( notion très conne dans un sport co on est d'accord ).
Je ne penses pas que ce soit le fruit d'un "lobbying" pour le coup. Mnt c'est  oublié NTK etant sur le flanc. Donc place à Jalibert.

Ok, entre RNT et Jalibert il y a 6 mois d'écart... tu parles d'un écart !

Personne ne dit que le Merdol fait du lobbying, on affirme juste qu'il met sans arrêt en avant les joueurs du ST, bien souvent avec des arguments foireux et/ou des articles laudateurs épuisant tous les superlatifs du lexique français, et en défonçant bien entendu toute concurrence... avec des contre-arguments pitoyables.

Le seul philosophe que le Merdol connaisse, c'est bien Schopenhauer !

“Toute vérité franchit trois étapes. D’abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence.”

Ouep Doc, une des citations que je ressors le plus souvent, mais en fait on en parle comme d'une citation apocryphe attribuée à Schopi, mais à ma connaissance on n'a pas retrouvé trace de cette citation dans ses écrits, et je n'en connais pas l'origine.

Pour le coup la première fois que j'ai rencontré ce " concept" c'etait avec une parabole boudiste, ou un paysan " disrupte" les pratique agricole.
Au début il est moqué par les autres paysans, puis ils observent, pour finalement le copier.

Sinon pour en revenir à l'article, on occulte tous un mots "plusieurs joueur pour la pluspart toulousains"

Tu penses vraiment quil a été difficile pour Dupont de ramener a sa cause des gersois?

Pour moi on a perdu énormément en esprit de groupe avec le changement du capitainat.

Il est vrai qu'Olivon incarnait vraiment bien le rôle.

Top niveau Olivon l’abnégation incarnée : j’aurais aimé le recruter…
Pour moi Olivon et Lucu c’est le même type de gars : solide et sérieux ! Limite taiseux … j’aime bien

densnewzealand a écrit:Même sur le forum des Toulousains l’article d’hier  a provoqué de la stupeur. Le Midol charge même chez eux. Preuve que ces mecs ne pensent qu’à leur gueule et à vendre du papier . Tout est dit.

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:En tout cas, la presse n'a pas l'air d'emboiter le pas, en reprenant l'article de Beurdeley pour en faire une nouvelle polémique, tant mieux, on n'a vraiment pas besoin de ça à J-1 !

Beurdeley ? c'est le mec qui s'est fait condamner pour diffamation par C. Dourthe ? ayant par la même occasion déclenché la condamnation du Merdol et de son Directeur de la Publication, à savoir Mr Baylet?

Oui, c'est ça, tout ce petit monde condamné par le Tribunal de Bordeaux à payer plus de 20 000€...

ça situe le niveau du gazier...

Dr. Gregory Bouse a écrit:

densnewzealand a écrit:Même sur le forum des Toulousains l’article d’hier  a provoqué de la stupeur. Le Midol charge même chez eux. Preuve que ces mecs ne pensent qu’à leur gueule et à vendre du papier . Tout est dit.

Tostaky !

Scalp a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

densnewzealand a écrit:Même sur le forum des Toulousains l’article d’hier  a provoqué de la stupeur. Le Midol charge même chez eux. Preuve que ces mecs ne pensent qu’à leur gueule et à vendre du papier . Tout est dit.

Tostaky !

Soyons désinvolte, n'ayons l'air de rien

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

densnewzealand a écrit:Même sur le forum des Toulousains l’article d’hier  a provoqué de la stupeur. Le Midol charge même chez eux. Preuve que ces mecs ne pensent qu’à leur gueule et à vendre du papier . Tout est dit.

Tostaky !

Soyons désinvolte, n'ayons l'air de rien

Pour précision; Tostaky est l'abréviation de Todo esta aqui (tout est là).

J'arrête ma digression.

Vivement ce soir.

Scalp a écrit:https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/09/07/coupe-du-monde-de-rugby-en-france-l-empire-des-9_6188307_3242.html

Coupe du monde de rugby : en France, l’empire des « 9 »

Avec un capitaine numéro 9, le XV tricolore confirme la prééminence accordée au poste de demi de mêlée dans son histoire. A la différence des autres équipes internationales, qui privilégient le numéro 10 comme meneur de jeu.

Par Clément Martel

La France entière l’attend. Vendredi 8 septembre, Antoine Dupont sera à la baguette du XV de France, face aux redoutables All Blacks néo-zélandais en ouverture de la Coupe du monde de rugby (21 h 15). Sur la pelouse du Stade de France (Seine-Saint-Denis), le demi de mêlée toulousain aux fulgurances dévastatrices, sacré meilleur joueur de la planète en 2021, aura à cœur de briller, pour lancer idéalement ses troupes dans « leur » Mondial. A défaut de la cape de son homonyme de bande dessinée imaginé par Gotlib dans les années 1970, ou d’un brassard de capitaine (inexistant au rugby), « Super Dupont » se distingue sur le terrain par le numéro qui frappe son maillot bleu : un 9 qui veut dire chef de file. Car, dans l’Hexagone, le patron réside souvent au numéro 9.

« La France est peut-être la seule nation à fonctionner autant autour du numéro 9, constate l’ancien sélectionneur tricolore Pierre Berbizier, ex-demi de mêlée, comme l’actuel entraîneur, Fabien Galthié. Les autres nations, à commencer par les Anglais, tournent plutôt autour du 10. » Dans un rugby qui se joue à quinze, chaque poste a ses particularités, et la bien nommée « charnière » forme l’axe central chargé d’impulser et de réguler le jeu. « Le numéro 9 est un homme de transition, le lien entre le paquet d’avants qui fournit le ballon et les trois-quarts orchestrés par le numéro 10, qui mène le jeu », décrit Pierre Berbizier.

D’où cette image d’un 9 en « petit caporal » accompagnant ses troupes au combat, renforcée par le fait que le demi de mêlée est souvent le plus petit sur le terrain. Jacques Fouroux, historique 9 des Bleus, qu’il a menés au grand chelem 1977 dans le Tournoi des cinq nations (d’alors), répondait ainsi au surnom de « Petit Napoléon ». Pour synthétiser, le demi de mêlée est une courroie de transmission entre les « gros » et les lignes arrière, là où son comparse de charnière est davantage chargé d’organiser le jeu, et « a une vision plus large et plus haute », développe l’ancien numéro 9 international Morgan Parra.

« L’ADN d’un jeu latin »

« Numéro 10, c’est le poste le plus important en rugby », énonçait l’ex-icône des All Blacks Dan Carter, en 2021 dans L’Equipe. Le champion du monde 2015 prêchait, certes, pour sa paroisse, lui qui a fait les beaux jours du pays du long nuage blanc au poste de demi d’ouverture. Mais l’homme aux 1 598 points sous le maillot noir frappé de la fougère formulait surtout ce qui est considéré comme une vérité.

Dans l’Ovalie mondiale, les clés du camion – et du jeu – sont en général confiées au demi d’ouverture. Et les exemples récents ne manquent pas, de l’Anglais Jonny Wilkinson, champion du monde 2003, à l’Irlandais Jonathan Sexton – incapable jusqu’alors de dépasser les quarts de finale lors d’un Mondial, mais qui espère briser le plafond de verre du XV du Trèfle –, en passant par Handré Pollard qui a porté les Springboks jusqu’au troisième titre de l’Afrique du Sud lors de la dernière Coupe du monde.

« La charnière, et sa complicité, c’est le plus important, insiste Pierre Berbizier. Après, il y a toujours un leader entre le 9 et le 10, et, en France, la confiance penche plutôt vers le 9. » A l’instar de Fabien Galthié – qui a disputé quatre Coupes du monde – et de son successeur Antoine Dupont, le demi de mêlée est dépositaire du jeu chez les Bleus. « C’est une culture française », observe l’ex-demi d’ouverture international Yann Delaigue (vingt sélections).

L’ancien Toulonnais et Toulousain, notamment, désormais consultant pour RMC et M6, y voit l’ADN d’un « jeu latin, où l’affrontement physique, le jeu d’avant et la mêlée fermée sont gouvernés par ce numéro 9 ». Et se souvient « d’avoir clairement occupé le siège passager » lors de ses jeunes années au Rugby Club toulonnais, où la « forte personnalité » du 9, Aubin Hueber, ne laissait guère de choix quant à la gestion du jeu.

Siège éjectable du 10

L’histoire du XV de France est émaillée de numéros 9 charismatiques, devenus par la suite sélectionneurs des Bleus. De Jacques Fouroux à Fabien Galthié, en passant par Pierre Berbizier. « A ce poste, on a une relation particulière avec le jeu : pour mener le jeu, il faut le connaître, assure ce dernier. Et ça apprend également à connaître les hommes, c’est sans doute pour ça que beaucoup deviennent entraîneurs. »

En France, le demi de mêlée conduit le car, là où l’ouvreur est bien souvent un auto-stoppeur de passage. « Une des raisons expliquant que la confiance se porte sur le 9 tient dans une certaine volatilité du poste de numéro 10 chez les Bleus, analyse Pierre Berbizier. Les numéros 9 existaient un peu plus dans la durée, alors que le “10” était souvent remis en question. » Notamment en période de Coupe du monde, où le poste de numéro 10 tient franchement de l’histoire cahoteuse, à l’image de Christophe Lamaison, remplaçant du remplaçant au départ de la Coupe du monde 1999 devenu héros de la demi-finale remportée face aux All Blacks de Jonah Lomu.

Et, en 2011, le XV de France, finaliste malheureux face à la Nouvelle-Zélande, est passé à un point de décrocher son premier titre mondial avec une charnière composée de… deux numéros 9, Morgan Parra étant décalé à l’ouverture en cours de compétition. « Je n’avais qu’une envie, jouer. Donc, à partir de là, on ne fait pas le difficile, j’aurais joué à n’importe quel poste », relate celui qui a pris sa retraite des terrains en fin de saison passée et s’occupe désormais de l’attaque et du jeu au pied dans le staff du Stade français.

Difficile de s’imposer dans la durée comme meneur de jeu quand vous avez la sensation d’être sur un siège éjectable. « Chez les Bleus, le numéro 10 a toujours été un poste fragile, qu’on remettait en question au premier coup de vent », observe Yann Delaigue. Qui salue le travail effectué par Fabien Galthié et ses adjoints pour changer la donne depuis leur arrivée aux manettes des Bleus, fin 2019 : « Le staff actuel a apporté une stabilité davantage prononcée, en installant Romain Ntamack comme ouvreur titulaire, pour mettre en place une charnière complémentaire. » Il évolue aux côtés d’Antoine Dupont depuis les équipes de jeunes au Stade toulousain.

Un poste investi tardivement par Dupont

Las, la blessure en cours de préparation de Romain Ntamack, forfait après la rupture d’un ligament croisé du genou gauche, est venue s’ajouter à la liste des déboires des numéros 10 français ; et le Bordelais Matthieu Jalibert devra suppléer pendant le Mondial le fils de l’ancien ailier international Emile Ntamack. « C’était écrit », a soufflé Fabien Galthié après ce coup dur. Le sélectionneur tricolore aime à rappeler qu’« on peut commencer la Coupe du monde dans un canapé et la finir au Stade de France ». Il est bien placé pour le savoir, lui qui n’avait disputé le Mondial 1995 qu’à la faveur de blessures.

Avec son nouveau compagnon, Antoine Dupont devra faire en sorte que la charnière bleue ne grince pas. « Depuis une dizaine d’années, dans le rugby mondial, ce n’est plus trop une question de 9 ou 10, mais de leader de jeu », soutient Morgan Parra. D’ailleurs, l’actuel détenteur du 9 chez les Bleus a été sacré meilleur joueur du monde, à un poste qu’il n’a investi que tardivement. « A la base, ce numéro 9 ne m’a jamais fait rêver », assurait Antoine Dupont en 2021, interrogé par Sud Ouest.

Féru de jeu, l’enfant de Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées), qui jouait demi d’ouverture lors de ses jeunes années, peinait à se retrouver dans le rôle « d’éjecteur ou de gestionnaire » du numéro 9. Mais, en raison de son gabarit – 1,74 mètre, « modeste » selon les standards du rugby international –, le capitaine des Bleus s’est fixé à ce nouveau poste.

Alors la France, un empire des « 9 » ? C’est en tout cas le nombre de stades retenus pour la Coupe du monde dans le pays (Saint-Denis, Lille, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Saint-Etienne, Toulouse et Nice). Et avec un 9 comme coach et un autre pour capitaine, le XV de France ne vise rien d’autre que le sacre pour « son » Mondial. Seule nation majeure à n’avoir jamais soulevé le trophée Webb Ellis, la France y obtiendrait un titre tout neuf.

Clément Martel

densnewzealand a écrit:Même sur le forum des Toulousains l’article d’hier  a provoqué de la stupeur. Le Midol charge même chez eux. Preuve que ces mecs ne pensent qu’à leur gueule et à vendre du papier . Tout est dit.

densnewzealand a écrit:Même sur le forum des Toulousains l’article d’hier  a provoqué de la stupeur. Le Midol charge même chez eux. Preuve que ces mecs ne pensent qu’à leur gueule et à vendre du papier . Tout est dit.

Roberto Miopalmo a écrit:

Scalp a écrit:https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/09/07/coupe-du-monde-de-rugby-en-france-l-empire-des-9_6188307_3242.html

Coupe du monde de rugby : en France, l’empire des « 9 »

Avec un capitaine numéro 9, le XV tricolore confirme la prééminence accordée au poste de demi de mêlée dans son histoire. A la différence des autres équipes internationales, qui privilégient le numéro 10 comme meneur de jeu.

Par Clément Martel

La France entière l’attend. Vendredi 8 septembre, Antoine Dupont sera à la baguette du XV de France, face aux redoutables All Blacks néo-zélandais en ouverture de la Coupe du monde de rugby (21 h 15). Sur la pelouse du Stade de France (Seine-Saint-Denis), le demi de mêlée toulousain aux fulgurances dévastatrices, sacré meilleur joueur de la planète en 2021, aura à cœur de briller, pour lancer idéalement ses troupes dans « leur » Mondial. A défaut de la cape de son homonyme de bande dessinée imaginé par Gotlib dans les années 1970, ou d’un brassard de capitaine (inexistant au rugby), « Super Dupont » se distingue sur le terrain par le numéro qui frappe son maillot bleu : un 9 qui veut dire chef de file. Car, dans l’Hexagone, le patron réside souvent au numéro 9.

« La France est peut-être la seule nation à fonctionner autant autour du numéro 9, constate l’ancien sélectionneur tricolore Pierre Berbizier, ex-demi de mêlée, comme l’actuel entraîneur, Fabien Galthié. Les autres nations, à commencer par les Anglais, tournent plutôt autour du 10. » Dans un rugby qui se joue à quinze, chaque poste a ses particularités, et la bien nommée « charnière » forme l’axe central chargé d’impulser et de réguler le jeu. « Le numéro 9 est un homme de transition, le lien entre le paquet d’avants qui fournit le ballon et les trois-quarts orchestrés par le numéro 10, qui mène le jeu », décrit Pierre Berbizier.

D’où cette image d’un 9 en « petit caporal » accompagnant ses troupes au combat, renforcée par le fait que le demi de mêlée est souvent le plus petit sur le terrain. Jacques Fouroux, historique 9 des Bleus, qu’il a menés au grand chelem 1977 dans le Tournoi des cinq nations (d’alors), répondait ainsi au surnom de « Petit Napoléon ». Pour synthétiser, le demi de mêlée est une courroie de transmission entre les « gros » et les lignes arrière, là où son comparse de charnière est davantage chargé d’organiser le jeu, et « a une vision plus large et plus haute », développe l’ancien numéro 9 international Morgan Parra.

« L’ADN d’un jeu latin »

« Numéro 10, c’est le poste le plus important en rugby », énonçait l’ex-icône des All Blacks Dan Carter, en 2021 dans L’Equipe. Le champion du monde 2015 prêchait, certes, pour sa paroisse, lui qui a fait les beaux jours du pays du long nuage blanc au poste de demi d’ouverture. Mais l’homme aux 1 598 points sous le maillot noir frappé de la fougère formulait surtout ce qui est considéré comme une vérité.

Dans l’Ovalie mondiale, les clés du camion – et du jeu – sont en général confiées au demi d’ouverture. Et les exemples récents ne manquent pas, de l’Anglais Jonny Wilkinson, champion du monde 2003, à l’Irlandais Jonathan Sexton – incapable jusqu’alors de dépasser les quarts de finale lors d’un Mondial, mais qui espère briser le plafond de verre du XV du Trèfle –, en passant par Handré Pollard qui a porté les Springboks jusqu’au troisième titre de l’Afrique du Sud lors de la dernière Coupe du monde.

« La charnière, et sa complicité, c’est le plus important, insiste Pierre Berbizier. Après, il y a toujours un leader entre le 9 et le 10, et, en France, la confiance penche plutôt vers le 9. » A l’instar de Fabien Galthié – qui a disputé quatre Coupes du monde – et de son successeur Antoine Dupont, le demi de mêlée est dépositaire du jeu chez les Bleus. « C’est une culture française », observe l’ex-demi d’ouverture international Yann Delaigue (vingt sélections).

L’ancien Toulonnais et Toulousain, notamment, désormais consultant pour RMC et M6, y voit l’ADN d’un « jeu latin, où l’affrontement physique, le jeu d’avant et la mêlée fermée sont gouvernés par ce numéro 9 ». Et se souvient « d’avoir clairement occupé le siège passager » lors de ses jeunes années au Rugby Club toulonnais, où la « forte personnalité » du 9, Aubin Hueber, ne laissait guère de choix quant à la gestion du jeu.

Siège éjectable du 10

L’histoire du XV de France est émaillée de numéros 9 charismatiques, devenus par la suite sélectionneurs des Bleus. De Jacques Fouroux à Fabien Galthié, en passant par Pierre Berbizier. « A ce poste, on a une relation particulière avec le jeu : pour mener le jeu, il faut le connaître, assure ce dernier. Et ça apprend également à connaître les hommes, c’est sans doute pour ça que beaucoup deviennent entraîneurs. »

En France, le demi de mêlée conduit le car, là où l’ouvreur est bien souvent un auto-stoppeur de passage. « Une des raisons expliquant que la confiance se porte sur le 9 tient dans une certaine volatilité du poste de numéro 10 chez les Bleus, analyse Pierre Berbizier. Les numéros 9 existaient un peu plus dans la durée, alors que le “10” était souvent remis en question. » Notamment en période de Coupe du monde, où le poste de numéro 10 tient franchement de l’histoire cahoteuse, à l’image de Christophe Lamaison, remplaçant du remplaçant au départ de la Coupe du monde 1999 devenu héros de la demi-finale remportée face aux All Blacks de Jonah Lomu.

Et, en 2011, le XV de France, finaliste malheureux face à la Nouvelle-Zélande, est passé à un point de décrocher son premier titre mondial avec une charnière composée de… deux numéros 9, Morgan Parra étant décalé à l’ouverture en cours de compétition. « Je n’avais qu’une envie, jouer. Donc, à partir de là, on ne fait pas le difficile, j’aurais joué à n’importe quel poste », relate celui qui a pris sa retraite des terrains en fin de saison passée et s’occupe désormais de l’attaque et du jeu au pied dans le staff du Stade français.

Difficile de s’imposer dans la durée comme meneur de jeu quand vous avez la sensation d’être sur un siège éjectable. « Chez les Bleus, le numéro 10 a toujours été un poste fragile, qu’on remettait en question au premier coup de vent », observe Yann Delaigue. Qui salue le travail effectué par Fabien Galthié et ses adjoints pour changer la donne depuis leur arrivée aux manettes des Bleus, fin 2019 : « Le staff actuel a apporté une stabilité davantage prononcée, en installant Romain Ntamack comme ouvreur titulaire, pour mettre en place une charnière complémentaire. » Il évolue aux côtés d’Antoine Dupont depuis les équipes de jeunes au Stade toulousain.

Un poste investi tardivement par Dupont

Las, la blessure en cours de préparation de Romain Ntamack, forfait après la rupture d’un ligament croisé du genou gauche, est venue s’ajouter à la liste des déboires des numéros 10 français ; et le Bordelais Matthieu Jalibert devra suppléer pendant le Mondial le fils de l’ancien ailier international Emile Ntamack. « C’était écrit », a soufflé Fabien Galthié après ce coup dur. Le sélectionneur tricolore aime à rappeler qu’« on peut commencer la Coupe du monde dans un canapé et la finir au Stade de France ». Il est bien placé pour le savoir, lui qui n’avait disputé le Mondial 1995 qu’à la faveur de blessures.

Avec son nouveau compagnon, Antoine Dupont devra faire en sorte que la charnière bleue ne grince pas. « Depuis une dizaine d’années, dans le rugby mondial, ce n’est plus trop une question de 9 ou 10, mais de leader de jeu », soutient Morgan Parra. D’ailleurs, l’actuel détenteur du 9 chez les Bleus a été sacré meilleur joueur du monde, à un poste qu’il n’a investi que tardivement. « A la base, ce numéro 9 ne m’a jamais fait rêver », assurait Antoine Dupont en 2021, interrogé par Sud Ouest.

Féru de jeu, l’enfant de Castelnau-Magnoac (Hautes-Pyrénées), qui jouait demi d’ouverture lors de ses jeunes années, peinait à se retrouver dans le rôle « d’éjecteur ou de gestionnaire » du numéro 9. Mais, en raison de son gabarit – 1,74 mètre, « modeste » selon les standards du rugby international –, le capitaine des Bleus s’est fixé à ce nouveau poste.

Alors la France, un empire des « 9 » ? C’est en tout cas le nombre de stades retenus pour la Coupe du monde dans le pays (Saint-Denis, Lille, Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Saint-Etienne, Toulouse et Nice). Et avec un 9 comme coach et un autre pour capitaine, le XV de France ne vise rien d’autre que le sacre pour « son » Mondial. Seule nation majeure à n’avoir jamais soulevé le trophée Webb Ellis, la France y obtiendrait un titre tout neuf.

Clément Martel

Article intéressant sur le particularisme français!

Scalp a écrit:[color=#0000FF]https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/09/07/coupe-du-monde-de-rugby-en-france-l-empire-des-9_6188307_3242.html

Coupe du monde de rugby : en France, l’empire des « 9 »

Avec un capitaine numéro 9, le XV tricolore confirme la prééminence accordée au poste de demi de mêlée dans son histoire. A la différence des autres équipes internationales, qui privilégient le numéro 10 comme meneur de jeu.

Par Clément Martel


Siège éjectable du 10
[/b]

Difficile de s’imposer dans la durée comme meneur de jeu quand vous avez la sensation d’être sur un siège éjectable. « Chez les Bleus, le numéro 10 a toujours été un poste fragile, qu’on remettait en question au premier coup de vent », observe Yann Delaigue. Qui salue le travail effectué par Fabien Galthié et ses adjoints pour changer la donne depuis leur arrivée aux manettes des Bleus, fin 2019 : « Le staff actuel a apporté une stabilité davantage prononcée, en installant Romain Ntamack comme ouvreur titulaire, pour mettre en place une charnière complémentaire. » Il évolue aux côtés d’Antoine Dupont depuis les équipes de jeunes au Stade toulousain.

Un poste investi tardivement par Dupont

L

S.K.I.T.O.c.m.f a écrit:

Scalp a écrit:[color=#0000FF]https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/09/07/coupe-du-monde-de-rugby-en-france-l-empire-des-9_6188307_3242.html

Coupe du monde de rugby : en France, l’empire des « 9 »

Avec un capitaine numéro 9, le XV tricolore confirme la prééminence accordée au poste de demi de mêlée dans son histoire. A la différence des autres équipes internationales, qui privilégient le numéro 10 comme meneur de jeu.

Par Clément Martel


Siège éjectable du 10
[/b]

Difficile de s’imposer dans la durée comme meneur de jeu quand vous avez la sensation d’être sur un siège éjectable. « Chez les Bleus, le numéro 10 a toujours été un poste fragile, qu’on remettait en question au premier coup de vent », observe Yann Delaigue. Qui salue le travail effectué par Fabien Galthié et ses adjoints pour changer la donne depuis leur arrivée aux manettes des Bleus, fin 2019 : « Le staff actuel a apporté une stabilité davantage prononcée, en installant Romain Ntamack comme ouvreur titulaire, pour mettre en place une charnière complémentaire. » Il évolue aux côtés d’Antoine Dupont depuis les équipes de jeunes au Stade toulousain.

Un poste investi tardivement par Dupont

L

Depuis quand Dupond a joué chez les jeunes du stade toulousain