Derniers sujets
» Cinéma, séries et littératurepar Scalp Hier à 23:22
» 10ᵉ journée : Vannes / UBB
par densnewzealand Hier à 20:49
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026
par Roberto Miopalmo Hier à 20:15
» Marko Gazzotti
par Scalp Hier à 19:37
» 11ᵉ journée : UBB / MHR
par Scalp Hier à 19:05
» Autres joueurs
par Lawrence the Hammer Hier à 18:45
» Louis Bielle-Biarrey
par marchal Hier à 16:35
» Bourse des places de match
par Lucasved10 Hier à 15:53
» Equipe de France à 7 (hommes)
par marchal Hier à 14:32
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Hier à 14:12
» Transferts (Autres clubs)
par marchal Hier à 14:12
» Matthieu Jalibert
par Scalp Hier à 9:54
» Podcast : Les UBBistes
par krahknardz Hier à 9:15
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Dim 24 Nov 2024 - 23:21
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Dim 24 Nov 2024 - 19:33
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 24 Nov 2024 - 12:46
» Autres Clubs
par le radis Dim 24 Nov 2024 - 11:36
» Top14 : autres matchs
par Scalp Sam 23 Nov 2024 - 20:17
» Ben Tameifuna
par marchal Ven 22 Nov 2024 - 15:37
» Yann Lesgourgues
par marchal Jeu 21 Nov 2024 - 15:00
» Mateo GARCIA
par Scalp Jeu 21 Nov 2024 - 13:10
» Romain Buros
par Scalp Jeu 21 Nov 2024 - 11:37
» Mahamadou Diaby
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 12:59
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
Coupe du Monde 2023 en France
+30
Phil33bx
FrenchKick
Charles_ubb
Jean-Michel
Yatangaki
Ubb91
Titou
biscouette
le radis
Roberto Miopalmo
Dauby
zizou46
Dr. Gregory Bouse
marchal
latine
Bordelais exilé ds le 31
sudiste
coach2rugby
tire-bouchon
Switch
nadoloubb
krahknardz
densnewzealand
léopold
Big'Ben
tonysoprano
igziabeher
S.K.I.T.O
SEB34
Scalp
34 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté terrain :: Rugby mondial (hors EDF)
Page 8 sur 40
Page 8 sur 40 • 1 ... 5 ... 7, 8, 9 ... 24 ... 40
Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:
Message pour Scalp...
je reviens sur le débat Dupont / Lucu / Serin qui se posera peut être encore d'ici peu.
mon avis a été faussé par la place que prend Dupont dans cette EDF, son remplacement et la définition que pouvait être le leadership.
Si on part du principe que l'EDF a beaucoup de joueurs qui ont du leadership (peu importe la définition et même sans dupont), Lucu rassemblerait toutes les qualités pour incarner peut être ce qui manque à cette équipe. une liaison altruiste et bienveillante.
l'exercice du leadership peut être différent et je pense que Lucu n'a pas le même que dupont.
La différence entre l'homme orchestre et le chef d'orchestre.
je suis désolé de ne pas avoir intégré ça dans mes avis et je m'en veux.
Citation :
"Un leadership stratégique et visionnaire. Le leader possède une vision et une idée assez précise de l’endroit où il veut amener l’entreprise. Il fédère les salariés autour de ce projet auxquels ils croient aussi.
Un leadership collaboratif/participatif. Le leader ne mise que sur le travail en équipe. Les décisions sont prises à plusieurs, et le leader est en charge de donner l’impulsion nécessaire pour mener à bien le projet.
Un leadership bienveillant/d’accompagnement. Ici le leader s’apparente au coach sportif. Il est résolument tourné vers les autres. Son crédo ? Soutenir et encourager les membres de son équipe dans l'atteinte de leurs objectifs, les aider à développer de nouvelles compétences, mais également les mener vers des victoires."
Globalement d'accord avec toi, à l'UBB, Lucu en l'absence de Jalibert est un vrai taulier, mais quand Matthieu est là, il joue plutôt à son service, en lui laissant le lead du jeu, tout en restant un solide point d'ancrage pour l'équipe.
Lucu est un vrai 9, il joue avant tout pour l'équipe, il est capable de mettre son égo de côté pour se mettre à son service, oui il est altruiste, tout en étant un leader sur le terrain. Dupont est Dupont, on ne va pas le lui reprocher, il est exceptionnel, mais quand il est là, tout tourne autour de lui, ce n'est pas vraiment ma définition du poste de 9. Il a cependant fait beaucoup de progrès, il y a quelques années, je le trouvais nettement plus perso et obsédé par la prise d'espace et les échappées en solitaire. Mais je trouve qu'il porte encore parfois trop le ballon, avec des hésitations qui parfois ralentissent le jeu des bleus, ou qui débloquent la situation grâce à ses fulgurances qui n'appartiennent qu'à lui. Dupont est un facteur X, Lucu un solide 9, excellent buteur, mais cette corde que Dupont ne possède pas, ne lui sert à rien en équipe de France...
Contre l'Uruguay, j'ai trouvé que Maxime avait le cul entre deux chaises, il aurait sûrement dû plus prendre le leadership sur le terrain, il ne l'a pas vraiment fait, son duo avec hastoy n'a pas bien fonctionné...
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Date d'inscription : 11/09/2018
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/L-oeil-de-renaud-bourel-il-s-agit-d-une-sorte-de-huitieme-qui-a-epouse-les-formes-d-une-repetition-generale/1423678
L'oeil de Renaud Bourel avant France-Italie : «Comme une répétition générale»
Écrasée par la Nouvelle-Zélande, l'Italie a perdu son petit potentiel intimidant. Si les Bleus sont sérieux, ce faux huitième qu'ils avaient ciblé doit leur servir de tremplin vers les quarts de finale et afficher leurs ambitions.
Renaud Bourel, à Lyon
C'est toujours un peu pénible de sortir d'un tunnel. Les impressions sont trompeuses : entre une douce allégresse d'en finir avec la lenteur, la monotonie du décor et, d'un coup, une lumière crue qui vous aveugle. Le regard plissé, vous distinguez mal ce qui vient en face. C'est désagréable. Un peu stressant.
On ne va pas non plus vous planter un épouvantail au milieu d'une jachère. On parle ici de l'Italie qui déboule en sens inverse, capot qui fume et tôle toute froissée. Oui, oui, celle qui s'est fait rouler dessus par la Nouvelle-Zélande vendredi dernier (96-17) voilà une semaine, après avoir dit un peu partout : « Vous allez voir ce que vous allez voir ! » On a vu. On n'est toujours pas convaincu. Ou plutôt si, d'une chose : c'est qu'au sein de l'encadrement français, sans imaginer que les « cousins latins » concéderaient près de 100 points, ils n'étaient pas nombreux à croire à leur exploit.
Comme ça n'est pas « valeurs », ils se sont contentés de le penser très fort, mais le jeu était surtout de deviner si cela ferait 40, 50, voire un peu plus ? La question a été vite répondue : 49-3 à la pause. Dédé, tu peux couper la télé. Si l'on devait résumer d'une formule la pensée générique : les All Blacks sont redevenus les All Blacks et l'Italie... aussi. Enfin elle-même. La réalité est un peu plus contrastée. Quelle que soit l'analyse, la démonstration néo-zélandaise de Lyon a opéré quelques retouches au paysage de la poule A. Elle a donné une autre tonalité au rendez-vous de ce vendredi soir.
Le point de départ officieux de l'ascension
Mathématiquement, il s'agit d'une sorte de huitième qui a épousé les formes d'une répétition générale pour le quart de finale. Bien sûr, une partie de la semaine de travail française aura été de lutter contre cette idée, de garder son sérieux, d'essayer de comprendre comment, dans le même espace-temps, un adversaire a pu battre l'Australie le 12 novembre 2022 à Florence (28-27), avoir eu une balle de match face à ces Bleus en ouverture du dernier Six Nations (24-29) et recevoir la deuxième plus belle fessée de son histoire en Coupe du monde vendredi dernier... Sinon dire qu'en dépit du joli succès populaire de ce Mondial l'état du rugby international est de plus en plus inquiétant et qu'on ne pourra pas répondre à toutes les questions.
Rappelons au passage que la dernière fois que l'équipe de France a joué à Rome, le 5 février, elle sortait de sa désormais traditionnelle quinzaine de préparation au Tournoi et visait plutôt d'être en parfait état de marche les journées d'après.
D'ailleurs, à propos de pic de forme, et bien que l'expression soit devenue un peu désuète, le staff n'a jamais caché avoir visé ce match-là comme point de départ officieux de son ascension. C'est ce vendredi soir que les Bleus doivent valider leur billet pour la phase finale et ils affichent une fraîcheur plutôt épatante après trois mois entiers de chantiers et de promiscuité. La semaine dernière, ils étaient même six à battre leur record personnel de vitesse quand le reste du groupe, dans sa quasi-intégralité, atteignait les valeurs souhaitées.
Les Bleus sont maintenant attendus là où ils doivent être
Forcément, le contraste saisit. Évoquer ce match contre l'Italie sans envisager le quart de finale prédestiné face à l'Afrique du Sud relève maintenant d'un pouvoir d'abstraction surnaturel. Peut-être que les faits nous feront mentir, que l'Écosse va terrasser demain la toute-puissante Irlande pour envoyer les Springboks en vacances, que la Nazionale a caché son jeu pour mieux surprendre ? Cela fait beaucoup de « peut-être » ? Attendez de compter les « si » !
Car si l'équipe de France s'envole vers les sphères d'intensité pour lesquelles elle s'est préparée - et qu'elle promet en réalignant le miraculé Anthony Jelonch en troisième-ligne -, si au grand jeu du gagne-terrain cher aux stratèges français le trio Lucu-Jalibert-Ramos reste sur ses standards et si la défense transalpine continue à s'inspirer des journées portes ouvertes des écoles de commerce, alors on aura beau se faire violence, on s'intéressera plus certainement à comparer sa feuille de stats à celle des Néo-Zélandais et au prochain rendez-vous chez le médecin d'Antoine Dupont. Parce qu'on n'allait quand même pas vous laisser sans nouvelles ! C'est que, depuis quinze jours, on déclinerait presque sa vie en albums de Martine. Donc, de sources concordantes, il mange bien, fait ses nuits et, ô surprise, il a très envie de rejouer.
L'équipe de France, elle, est arrivée au premier carrefour de sa Coupe du monde. Sa performance face aux Italiens dira déjà pas mal de choses de sa montée en puissance, de la maîtrise de son système, de ses émotions. Elle enverra en passant un message jusqu'ici pas tout à fait net.
« On est là où l'on voulait être », a dit le sélectionneur, mercredi, en marge de l'annonce de sa composition. Compte tenu des moyens alloués à cette équipe de France, à son talent, à la narration qui l'accompagne depuis quatre ans, elle est maintenant attendue là où elle doit être.
L'oeil de Renaud Bourel avant France-Italie : «Comme une répétition générale»
Écrasée par la Nouvelle-Zélande, l'Italie a perdu son petit potentiel intimidant. Si les Bleus sont sérieux, ce faux huitième qu'ils avaient ciblé doit leur servir de tremplin vers les quarts de finale et afficher leurs ambitions.
Renaud Bourel, à Lyon
C'est toujours un peu pénible de sortir d'un tunnel. Les impressions sont trompeuses : entre une douce allégresse d'en finir avec la lenteur, la monotonie du décor et, d'un coup, une lumière crue qui vous aveugle. Le regard plissé, vous distinguez mal ce qui vient en face. C'est désagréable. Un peu stressant.
On ne va pas non plus vous planter un épouvantail au milieu d'une jachère. On parle ici de l'Italie qui déboule en sens inverse, capot qui fume et tôle toute froissée. Oui, oui, celle qui s'est fait rouler dessus par la Nouvelle-Zélande vendredi dernier (96-17) voilà une semaine, après avoir dit un peu partout : « Vous allez voir ce que vous allez voir ! » On a vu. On n'est toujours pas convaincu. Ou plutôt si, d'une chose : c'est qu'au sein de l'encadrement français, sans imaginer que les « cousins latins » concéderaient près de 100 points, ils n'étaient pas nombreux à croire à leur exploit.
Comme ça n'est pas « valeurs », ils se sont contentés de le penser très fort, mais le jeu était surtout de deviner si cela ferait 40, 50, voire un peu plus ? La question a été vite répondue : 49-3 à la pause. Dédé, tu peux couper la télé. Si l'on devait résumer d'une formule la pensée générique : les All Blacks sont redevenus les All Blacks et l'Italie... aussi. Enfin elle-même. La réalité est un peu plus contrastée. Quelle que soit l'analyse, la démonstration néo-zélandaise de Lyon a opéré quelques retouches au paysage de la poule A. Elle a donné une autre tonalité au rendez-vous de ce vendredi soir.
Le point de départ officieux de l'ascension
Mathématiquement, il s'agit d'une sorte de huitième qui a épousé les formes d'une répétition générale pour le quart de finale. Bien sûr, une partie de la semaine de travail française aura été de lutter contre cette idée, de garder son sérieux, d'essayer de comprendre comment, dans le même espace-temps, un adversaire a pu battre l'Australie le 12 novembre 2022 à Florence (28-27), avoir eu une balle de match face à ces Bleus en ouverture du dernier Six Nations (24-29) et recevoir la deuxième plus belle fessée de son histoire en Coupe du monde vendredi dernier... Sinon dire qu'en dépit du joli succès populaire de ce Mondial l'état du rugby international est de plus en plus inquiétant et qu'on ne pourra pas répondre à toutes les questions.
Rappelons au passage que la dernière fois que l'équipe de France a joué à Rome, le 5 février, elle sortait de sa désormais traditionnelle quinzaine de préparation au Tournoi et visait plutôt d'être en parfait état de marche les journées d'après.
D'ailleurs, à propos de pic de forme, et bien que l'expression soit devenue un peu désuète, le staff n'a jamais caché avoir visé ce match-là comme point de départ officieux de son ascension. C'est ce vendredi soir que les Bleus doivent valider leur billet pour la phase finale et ils affichent une fraîcheur plutôt épatante après trois mois entiers de chantiers et de promiscuité. La semaine dernière, ils étaient même six à battre leur record personnel de vitesse quand le reste du groupe, dans sa quasi-intégralité, atteignait les valeurs souhaitées.
Les Bleus sont maintenant attendus là où ils doivent être
Forcément, le contraste saisit. Évoquer ce match contre l'Italie sans envisager le quart de finale prédestiné face à l'Afrique du Sud relève maintenant d'un pouvoir d'abstraction surnaturel. Peut-être que les faits nous feront mentir, que l'Écosse va terrasser demain la toute-puissante Irlande pour envoyer les Springboks en vacances, que la Nazionale a caché son jeu pour mieux surprendre ? Cela fait beaucoup de « peut-être » ? Attendez de compter les « si » !
Car si l'équipe de France s'envole vers les sphères d'intensité pour lesquelles elle s'est préparée - et qu'elle promet en réalignant le miraculé Anthony Jelonch en troisième-ligne -, si au grand jeu du gagne-terrain cher aux stratèges français le trio Lucu-Jalibert-Ramos reste sur ses standards et si la défense transalpine continue à s'inspirer des journées portes ouvertes des écoles de commerce, alors on aura beau se faire violence, on s'intéressera plus certainement à comparer sa feuille de stats à celle des Néo-Zélandais et au prochain rendez-vous chez le médecin d'Antoine Dupont. Parce qu'on n'allait quand même pas vous laisser sans nouvelles ! C'est que, depuis quinze jours, on déclinerait presque sa vie en albums de Martine. Donc, de sources concordantes, il mange bien, fait ses nuits et, ô surprise, il a très envie de rejouer.
L'équipe de France, elle, est arrivée au premier carrefour de sa Coupe du monde. Sa performance face aux Italiens dira déjà pas mal de choses de sa montée en puissance, de la maîtrise de son système, de ses émotions. Elle enverra en passant un message jusqu'ici pas tout à fait net.
« On est là où l'on voulait être », a dit le sélectionneur, mercredi, en marge de l'annonce de sa composition. Compte tenu des moyens alloués à cette équipe de France, à son talent, à la narration qui l'accompagne depuis quatre ans, elle est maintenant attendue là où elle doit être.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Comment-les-bleus-ont-prepare-leur-huitieme-de-finale-contre-l-italie/1423673
Comment les Bleus ont préparé leur « huitième de finale » contre l'Italie
Le quinze de France entre, dès ce vendredi soir contre l'Italie, dans une autre Coupe du monde : celle des matches sans filet. Les Bleus disent qu'ils adorent ça.
Frédéric Bernès, à Lyon
À partir de maintenant, c'est la fin des deuxièmes chances. On ne pourra plus se baisser pendant les scènes de fusillade et attendre de tourner une autre prise, plus tard, quand la lumière sera meilleure. Ce basculement, tout le monde en a parlé au fil de la semaine. « On entre dans les matches à la vie, à la mort », a synthétisé Laurent Labit, l'entraîneur de l'attaque. « On sait très bien que si on perd ce match contre l'Italie, on rentre chez nous », a rappelé le talonneur Pierre Bourgarit. « Pour être honnête, il n'y a pas eu besoin de changer de discours, assure Grégory Alldritt. Tout le groupe sait qu'on entre dans le vif du sujet. Dès dimanche dernier, on a basculé. »
Personne ne pourra reprocher au staff du quinze de France d'avoir contorsionné son discours sur ce sujet. Avant ou après la victoire contre les All Blacks en ouverture de cette Coupe du monde (27-13, le 8 septembre), ils n'ont jamais changé de cible pour leur célèbre flèche. « Dans notre planification, que ce soit rugby ou physique, le pic de forme a été tablé pour ce France-Italie, insistait Labit. Qu'on batte ou non les Blacks, c'était de toute façon un huitième de finale. »
Dès le calendrier connu, le staff des Bleus a considéré que pour aller au bout de son rêve, il devait se préparer à une série de quatre semaines à haute tension, quatre matches éliminatoires. Pas trois. Il n'y a finalement que Fabien Galthié qui a tenu à apporter une note dissonante : « Il faut faire attention avec ces verbatims. Personnellement, je n'ai pas employé l'expression "pic de forme". Je parlerais plutôt d'une vision sur quatorze semaines (depuis le début de la préparation). »
Des records de vitesse battus à l'entraînement
Qu'importe le sport et la forme du ballon, on essaie toujours de savoir comment un groupe vit ce passage vers les matches sans retour. Plus de concentration, des plaquages un peu plus appuyés à l'entraînement, le besoin de mettre le téléphone en mode avion, les journaux qu'on ne lit plus entre le café et la tartine, sans doute.
Quoi d'autre ? En quoi le joueur d'octobre serait-il différent de celui de septembre ? Déjà, il court plus vite. Cette semaine, plusieurs joueurs du quinze de France ont battu leur record de vitesse. Parmi eux, François Cros, Anthony Jelonch, Gaël Fickou. Ou Grégory Alldritt : « Je suis très content, j'ai dépassé les 30 km/h. On sent que tout le monde est en pleine forme. »
On verra bien s'il s'agit d'un pic ou d'une colline. Ces records de vitesse accréditent la thèse d'une équipe préparée pour exprimer sa plénitude au moment M, au mois d'octobre. Le grand saut dans l'autre monde, celui d'une phase finale, teste d'autres compétences, la résistance au stress par exemple. Là-dessus, Alldritt est catégorique : « On entre dans la phase éliminatoire et nous, on adore ça. » Il vaut mieux ça que le contraire. Matthieu Jalibert confirme : « Ce groupe aime ce genre d'événements. Ça fait quatre ans qu'on travaille ensemble pour jouer ces matches-là. »
« On sait que l'Italie aura le caractère et l'envie d'effacer cette défaite face à la Nouvelle-Zélande »
Pierre Bourgarit, talonneur du quinze de France
Même si la crispation observée au début du match d'ouverture n'était pas une vue de l'esprit, cette équipe a déjà donné des gages de sa solidité mentale. Quand elle était attendue au coin du bois, contre les All Blacks (deux fois), contre les champions du monde sud-africains, contre l'Angleterre pour valider le premier Grand Chelem français depuis 2010, elle n'a pas blêmi.
Le sens de l'histoire ne plaide donc pas pour l'accident industriel à très haute intensité - premier quinze de France éliminé dès la phase de poules d'une Coupe du monde. D'autant moins que l'Italie vient de sortir déguenillée (96-17) de son dernier match (contre la Nouvelle-Zélande).
À entendre tout un tas d'anciens internationaux français, l'histoire durera vingt minutes, le temps que les Italiens, vexés, crachent leur venin. Cette semaine, sur l'échelle de l'inquiétude, la Nazionale n'arrive pas à la cheville de la punaise de lit, sauf pour les premiers concernés. « On sait que cette équipe italienne aura le caractère et l'envie d'effacer cette défaite face à la Nouvelle-Zélande, prévient Bourgarit. Et pour elle, qui de mieux que l'équipe de France pour le faire ? » « Ce sont des Latins, c'est une équipe qui est blessée. Des Latins qui ont été blessés, ce sera ça notre plus grosse difficulté, dit Galthié. Ce sera un match très très difficile. »
Comment les Bleus ont préparé leur « huitième de finale » contre l'Italie
Le quinze de France entre, dès ce vendredi soir contre l'Italie, dans une autre Coupe du monde : celle des matches sans filet. Les Bleus disent qu'ils adorent ça.
Frédéric Bernès, à Lyon
À partir de maintenant, c'est la fin des deuxièmes chances. On ne pourra plus se baisser pendant les scènes de fusillade et attendre de tourner une autre prise, plus tard, quand la lumière sera meilleure. Ce basculement, tout le monde en a parlé au fil de la semaine. « On entre dans les matches à la vie, à la mort », a synthétisé Laurent Labit, l'entraîneur de l'attaque. « On sait très bien que si on perd ce match contre l'Italie, on rentre chez nous », a rappelé le talonneur Pierre Bourgarit. « Pour être honnête, il n'y a pas eu besoin de changer de discours, assure Grégory Alldritt. Tout le groupe sait qu'on entre dans le vif du sujet. Dès dimanche dernier, on a basculé. »
Personne ne pourra reprocher au staff du quinze de France d'avoir contorsionné son discours sur ce sujet. Avant ou après la victoire contre les All Blacks en ouverture de cette Coupe du monde (27-13, le 8 septembre), ils n'ont jamais changé de cible pour leur célèbre flèche. « Dans notre planification, que ce soit rugby ou physique, le pic de forme a été tablé pour ce France-Italie, insistait Labit. Qu'on batte ou non les Blacks, c'était de toute façon un huitième de finale. »
Dès le calendrier connu, le staff des Bleus a considéré que pour aller au bout de son rêve, il devait se préparer à une série de quatre semaines à haute tension, quatre matches éliminatoires. Pas trois. Il n'y a finalement que Fabien Galthié qui a tenu à apporter une note dissonante : « Il faut faire attention avec ces verbatims. Personnellement, je n'ai pas employé l'expression "pic de forme". Je parlerais plutôt d'une vision sur quatorze semaines (depuis le début de la préparation). »
Des records de vitesse battus à l'entraînement
Qu'importe le sport et la forme du ballon, on essaie toujours de savoir comment un groupe vit ce passage vers les matches sans retour. Plus de concentration, des plaquages un peu plus appuyés à l'entraînement, le besoin de mettre le téléphone en mode avion, les journaux qu'on ne lit plus entre le café et la tartine, sans doute.
Quoi d'autre ? En quoi le joueur d'octobre serait-il différent de celui de septembre ? Déjà, il court plus vite. Cette semaine, plusieurs joueurs du quinze de France ont battu leur record de vitesse. Parmi eux, François Cros, Anthony Jelonch, Gaël Fickou. Ou Grégory Alldritt : « Je suis très content, j'ai dépassé les 30 km/h. On sent que tout le monde est en pleine forme. »
On verra bien s'il s'agit d'un pic ou d'une colline. Ces records de vitesse accréditent la thèse d'une équipe préparée pour exprimer sa plénitude au moment M, au mois d'octobre. Le grand saut dans l'autre monde, celui d'une phase finale, teste d'autres compétences, la résistance au stress par exemple. Là-dessus, Alldritt est catégorique : « On entre dans la phase éliminatoire et nous, on adore ça. » Il vaut mieux ça que le contraire. Matthieu Jalibert confirme : « Ce groupe aime ce genre d'événements. Ça fait quatre ans qu'on travaille ensemble pour jouer ces matches-là. »
« On sait que l'Italie aura le caractère et l'envie d'effacer cette défaite face à la Nouvelle-Zélande »
Pierre Bourgarit, talonneur du quinze de France
Même si la crispation observée au début du match d'ouverture n'était pas une vue de l'esprit, cette équipe a déjà donné des gages de sa solidité mentale. Quand elle était attendue au coin du bois, contre les All Blacks (deux fois), contre les champions du monde sud-africains, contre l'Angleterre pour valider le premier Grand Chelem français depuis 2010, elle n'a pas blêmi.
Le sens de l'histoire ne plaide donc pas pour l'accident industriel à très haute intensité - premier quinze de France éliminé dès la phase de poules d'une Coupe du monde. D'autant moins que l'Italie vient de sortir déguenillée (96-17) de son dernier match (contre la Nouvelle-Zélande).
À entendre tout un tas d'anciens internationaux français, l'histoire durera vingt minutes, le temps que les Italiens, vexés, crachent leur venin. Cette semaine, sur l'échelle de l'inquiétude, la Nazionale n'arrive pas à la cheville de la punaise de lit, sauf pour les premiers concernés. « On sait que cette équipe italienne aura le caractère et l'envie d'effacer cette défaite face à la Nouvelle-Zélande, prévient Bourgarit. Et pour elle, qui de mieux que l'équipe de France pour le faire ? » « Ce sont des Latins, c'est une équipe qui est blessée. Des Latins qui ont été blessés, ce sera ça notre plus grosse difficulté, dit Galthié. Ce sera un match très très difficile. »
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://x.com/RugbyPass_FR/status/1710203773149168054?s=20
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
France-Italie: les trois scénarios catastrophe qui élimineraient les Bleus
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/france-italie-les-trois-scenarios-catastrophe-qui-elimineraient-les-bleus_AV-202310060346.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/france-italie-les-trois-scenarios-catastrophe-qui-elimineraient-les-bleus_AV-202310060346.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
On joue à se faire peur contre l'Italie, une nation intrinsèquement inférieure à la France, rugbystiquement parlant. Il ne faut certes pas sous-estimer l'Italie, on sait que chaque match à sa vérité et que l'Italie possède des qualités, mais comment croire que la France ferait pareille faute professionnelle, sur un match qu'elle ne doit pas perdre. Si la France gagne largement l'Italie, on aura probablement des commentaires qui souligneront que ce n'était que l'Italie en face…
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe du monde de rugby 2023 - "On sait que l’on va affronter un monstre" clame Ian Foster après la qualification de la Nouvelle-Zélande
https://www.rugbyrama.fr/2023/10/06/coupe-du-monde-de-rugby-2023-on-sait-que-lon-va-affronter-un-monstre-clame-ian-foster-apres-la-qualification-de-la-nouvelle-zelande-11500683.php
https://www.rugbyrama.fr/2023/10/06/coupe-du-monde-de-rugby-2023-on-sait-que-lon-va-affronter-un-monstre-clame-ian-foster-apres-la-qualification-de-la-nouvelle-zelande-11500683.php
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
marchal a écrit:tom willis pourrait remplacer son frère jack blessé et forfait pour le reste de la cdm
Attention à cette annonce.
La blessure de Jack Willis serait légère et pas handicapante et son forfait plus technique qu' autre chose.
D' abord parce que jack n' était pas considéré comme titulaire et qu' il semblerait que ce ne soit pas Tom qui serait appelé.
Certainement un autre joueur mais pas un 3ème ligne.
A suivre.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1674
Localisation : Ehpad St-Emilion
Date d'inscription : 06/06/2011
Humeur : végétative
Age : 73
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Coupe de monde de rugby : Comme les Blacks, l'équipe de France va-t-elle surclasser l'Italie ce vendredi soir ?
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/coupe-de-monde-de-rugby-comme-les-blacks-l-equipe-de-france-va-t-elle-surclasser-l-italie-ce-vendredi-soir-20231006
Je pense que oui, la France va surclasser l'Italie, parce que la France va respecter l'Italie, comme il se doit !
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/coupe-de-monde-de-rugby-comme-les-blacks-l-equipe-de-france-va-t-elle-surclasser-l-italie-ce-vendredi-soir-20231006
Je pense que oui, la France va surclasser l'Italie, parce que la France va respecter l'Italie, comme il se doit !
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:SEB34 a écrit:
Message pour Scalp...
je reviens sur le débat Dupont / Lucu / Serin qui se posera peut être encore d'ici peu.
mon avis a été faussé par la place que prend Dupont dans cette EDF, son remplacement et la définition que pouvait être le leadership.
Si on part du principe que l'EDF a beaucoup de joueurs qui ont du leadership (peu importe la définition et même sans dupont), Lucu rassemblerait toutes les qualités pour incarner peut être ce qui manque à cette équipe. une liaison altruiste et bienveillante.
l'exercice du leadership peut être différent et je pense que Lucu n'a pas le même que dupont.
La différence entre l'homme orchestre et le chef d'orchestre.
je suis désolé de ne pas avoir intégré ça dans mes avis et je m'en veux.
Citation :
"Un leadership stratégique et visionnaire. Le leader possède une vision et une idée assez précise de l’endroit où il veut amener l’entreprise. Il fédère les salariés autour de ce projet auxquels ils croient aussi.
Un leadership collaboratif/participatif. Le leader ne mise que sur le travail en équipe. Les décisions sont prises à plusieurs, et le leader est en charge de donner l’impulsion nécessaire pour mener à bien le projet.
Un leadership bienveillant/d’accompagnement. Ici le leader s’apparente au coach sportif. Il est résolument tourné vers les autres. Son crédo ? Soutenir et encourager les membres de son équipe dans l'atteinte de leurs objectifs, les aider à développer de nouvelles compétences, mais également les mener vers des victoires."
Globalement d'accord avec toi, à l'UBB, Lucu en l'absence de Jalibert est un vrai taulier, mais quand Matthieu est là, il joue plutôt à son service, en lui laissant le lead du jeu, tout en restant un solide point d'ancrage pour l'équipe.
Lucu est un vrai 9, il joue avant tout pour l'équipe, il est capable de mettre son égo de côté pour se mettre à son service, oui il est altruiste, tout en étant un leader sur le terrain. Dupont est Dupont, on ne va pas le lui reprocher, il est exceptionnel, mais quand il est là, tout tourne autour de lui, ce n'est pas vraiment ma définition du poste de 9. Il a cependant fait beaucoup de progrès, il y a quelques années, je le trouvais nettement plus perso et obsédé par la prise d'espace et les échappées en solitaire. Mais je trouve qu'il porte encore parfois trop le ballon, avec des hésitations qui parfois ralentissent le jeu des bleus, ou qui débloquent la situation grâce à ses fulgurances qui n'appartiennent qu'à lui. Dupont est un facteur X, Lucu un solide 9, excellent buteur, mais cette corde que Dupont ne possède pas, ne lui sert à rien en équipe de France...
Contre l'Uruguay, j'ai trouvé que Maxime avait le cul entre deux chaises, il aurait sûrement dû plus prendre le leadership sur le terrain, il ne l'a pas vraiment fait, son duo avec hastoy n'a pas bien fonctionné...
Ok avec toi, j'ai ou j'avais le même ressenti sur Lucu mais je comprenais pas réellement pourquoi et j'ai repensé à la force du collectif.
Ma réflexion du jour serait d'essayer de comprendre dans quelle mesure l'exceptionnalité de Dupont contrarie ou pas le jeu de l'EDF et encore plus avec Jalibert et donc d'essayer de ressentir si le collectif serait plus fort avec lui que sans lui.
Et j'avoue que je doute. j'ai eu l'expérience d'avoir des personnes exceptionnelles dans mon encadrement et ils ont toujours foutu la merde dans le collectif. l'exception dupont dépasserait elle aujourd'hui l'équipe de france est donc le collectif ?
On aura probablement un début de réponse ce soir.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 368
Localisation : 34
Date d'inscription : 17/08/2023
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Je pense surtout que ces phases de poule traînent en longueur et les journalistes ne savent pas comment combler. Ça en devient ridicule et lassant.Scalp a écrit:On joue à se faire peur contre l'Italie, une nation intrinsèquement inférieure à la France, rugbystiquement parlant. Il ne faut certes pas sous-estimer l'Italie, on sait que chaque match à sa vérité et que l'Italie possède des qualités, mais comment croire que la France ferait pareille faute professionnelle, sur un match qu'elle ne doit pas perdre. Si la France gagne largement l'Italie, on aura probablement des commentaires qui souligneront que ce n'était que l'Italie en face…
igziabeher- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 627
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 13/01/2023
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Je complète mon post du dessus car je viens d'avoir un déclic.
j'avais commencé sur le forum avec une réflexion sur la place du 9 en EDF.
Ce qui me gêne chez Galthié (et je ne suis pas le seul), c'est sa froideur et sa considération pour l'humain par rapport à la performance.
et au final c'est la même chose qui me gêne chez Dupont. c'est 2 ont le même profil type. une exigence individuelle qui confine le collectif..
Des machines froides... qui peuvent contredire la chaleur que l'on a attend de cette équipe.
Et je crois que l'on peut se risquer à dire qu'ils ont la même vision du poste de 9 pour ne pas dire plus mon cher dupont.
Ouf, j'ai bien déliré sur ce coup là.
j'avais commencé sur le forum avec une réflexion sur la place du 9 en EDF.
Ce qui me gêne chez Galthié (et je ne suis pas le seul), c'est sa froideur et sa considération pour l'humain par rapport à la performance.
et au final c'est la même chose qui me gêne chez Dupont. c'est 2 ont le même profil type. une exigence individuelle qui confine le collectif..
Des machines froides... qui peuvent contredire la chaleur que l'on a attend de cette équipe.
Et je crois que l'on peut se risquer à dire qu'ils ont la même vision du poste de 9 pour ne pas dire plus mon cher dupont.
Ouf, j'ai bien déliré sur ce coup là.
SEB34- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 368
Localisation : 34
Date d'inscription : 17/08/2023
Re: Coupe du Monde 2023 en France
igziabeher a écrit:Je pense surtout que ces phases de poule traînent en longueur et les journalistes ne savent pas comment combler. Ça en devient ridicule et lassant.Scalp a écrit:On joue à se faire peur contre l'Italie, une nation intrinsèquement inférieure à la France, rugbystiquement parlant. Il ne faut certes pas sous-estimer l'Italie, on sait que chaque match à sa vérité et que l'Italie possède des qualités, mais comment croire que la France ferait pareille faute professionnelle, sur un match qu'elle ne doit pas perdre. Si la France gagne largement l'Italie, on aura probablement des commentaires qui souligneront que ce n'était que l'Italie en face…
C'est une des explications, je suis d'accord avec toi
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
SEB34 a écrit:Scalp a écrit:SEB34 a écrit:
Message pour Scalp...
je reviens sur le débat Dupont / Lucu / Serin qui se posera peut être encore d'ici peu.
mon avis a été faussé par la place que prend Dupont dans cette EDF, son remplacement et la définition que pouvait être le leadership.
Si on part du principe que l'EDF a beaucoup de joueurs qui ont du leadership (peu importe la définition et même sans dupont), Lucu rassemblerait toutes les qualités pour incarner peut être ce qui manque à cette équipe. une liaison altruiste et bienveillante.
l'exercice du leadership peut être différent et je pense que Lucu n'a pas le même que dupont.
La différence entre l'homme orchestre et le chef d'orchestre.
je suis désolé de ne pas avoir intégré ça dans mes avis et je m'en veux.
Citation :
"Un leadership stratégique et visionnaire. Le leader possède une vision et une idée assez précise de l’endroit où il veut amener l’entreprise. Il fédère les salariés autour de ce projet auxquels ils croient aussi.
Un leadership collaboratif/participatif. Le leader ne mise que sur le travail en équipe. Les décisions sont prises à plusieurs, et le leader est en charge de donner l’impulsion nécessaire pour mener à bien le projet.
Un leadership bienveillant/d’accompagnement. Ici le leader s’apparente au coach sportif. Il est résolument tourné vers les autres. Son crédo ? Soutenir et encourager les membres de son équipe dans l'atteinte de leurs objectifs, les aider à développer de nouvelles compétences, mais également les mener vers des victoires."
Globalement d'accord avec toi, à l'UBB, Lucu en l'absence de Jalibert est un vrai taulier, mais quand Matthieu est là, il joue plutôt à son service, en lui laissant le lead du jeu, tout en restant un solide point d'ancrage pour l'équipe.
Lucu est un vrai 9, il joue avant tout pour l'équipe, il est capable de mettre son égo de côté pour se mettre à son service, oui il est altruiste, tout en étant un leader sur le terrain. Dupont est Dupont, on ne va pas le lui reprocher, il est exceptionnel, mais quand il est là, tout tourne autour de lui, ce n'est pas vraiment ma définition du poste de 9. Il a cependant fait beaucoup de progrès, il y a quelques années, je le trouvais nettement plus perso et obsédé par la prise d'espace et les échappées en solitaire. Mais je trouve qu'il porte encore parfois trop le ballon, avec des hésitations qui parfois ralentissent le jeu des bleus, ou qui débloquent la situation grâce à ses fulgurances qui n'appartiennent qu'à lui. Dupont est un facteur X, Lucu un solide 9, excellent buteur, mais cette corde que Dupont ne possède pas, ne lui sert à rien en équipe de France...
Contre l'Uruguay, j'ai trouvé que Maxime avait le cul entre deux chaises, il aurait sûrement dû plus prendre le leadership sur le terrain, il ne l'a pas vraiment fait, son duo avec hastoy n'a pas bien fonctionné...
Ok avec toi, j'ai ou j'avais le même ressenti sur Lucu mais je comprenais pas réellement pourquoi et j'ai repensé à la force du collectif.
Ma réflexion du jour serait d'essayer de comprendre dans quelle mesure l'exceptionnalité de Dupont contrarie ou pas le jeu de l'EDF et encore plus avec Jalibert et donc d'essayer de ressentir si le collectif serait plus fort avec lui que sans lui.
Et j'avoue que je doute. j'ai eu l'expérience d'avoir des personnes exceptionnelles dans mon encadrement et ils ont toujours foutu la merde dans le collectif. l'exception dupont dépasserait elle aujourd'hui l'équipe de france est donc le collectif ?
On aura probablement un début de réponse ce soir.
Dupont n'est pas toxique pour le collectif, le jeu tourne autour de lui quand il est là, mais les joueurs le suivent, il fait l'unanimité. La faiblesse, c'est que quand Dupont n'est pas au top, ou quand l'équipe en face arrive à la museler..., on n'a pas d'alternative. Je me rappelle un match contre les Boks, ou ils avaient complètement annihilé Dupont et qu'on avait alors logiquement perdu. On se rappelle tous comment notre défense, et particulièrement Picamoles, avait empêché Dupont de s'exprimer en le muselant, résultat, 17/7 pour l'UBB. Dupont, force et faiblesse...
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
L'équipe récite à la lettre la plan de jeu mis en place et ordonné par le staff, sans en sortir. Ils ont fait de cette équipe une équipe de robots qui applique les consignes. Seul Dupont crée de l'incertitude, et il semble être le seul à avoir le droit de sortir du cadre établi. Ce qui est forcément problématique quand il n'est pas là, où quand il est muselé. Tu musèles Dupont, tu as fait 80% du boulot pour gagner contre nous. C'est extrêmement dangereux. En même temps, on va pas demander à Danty et Fickou de créer quelque chose. Y'a un peu de mieux depuis que Ramos est titulaire malgré tout. Mais cette équipe est vraiment "chiante" à voir jouer. A part 2-3 matches, tu te lèves pas du canapé.
Je pense qu'on est l'équipe qui a su le mieux s'adapter au 50/22, avec notre longueur de jeu au pied, pour jouer chez l'autre et défendre dans leur camp. Pour sortir de ce jeu stéréotypé et franchement chiant, il faudrait que World Rugby revienne sur la règle (débile) qui n'oblige plus nécessairement le botteur a remettre en jeu ses partenaires situés devant lui si jamais l'adversaire a fait une passe ou a avancé de 5 mètres balle en main (ou 10, je ne sais plus). Tu balances un grand coup de pompe chez l'autre, s'il ne veut pas entamer un ping-pong rugby, il fait une passe ou remonte un peu le terrain, et tous tes mecs hors-jeu ne le sont plus. C'est assez ridicule et ça tue franchement le rugby de relance et offensif.
Je pense qu'on est l'équipe qui a su le mieux s'adapter au 50/22, avec notre longueur de jeu au pied, pour jouer chez l'autre et défendre dans leur camp. Pour sortir de ce jeu stéréotypé et franchement chiant, il faudrait que World Rugby revienne sur la règle (débile) qui n'oblige plus nécessairement le botteur a remettre en jeu ses partenaires situés devant lui si jamais l'adversaire a fait une passe ou a avancé de 5 mètres balle en main (ou 10, je ne sais plus). Tu balances un grand coup de pompe chez l'autre, s'il ne veut pas entamer un ping-pong rugby, il fait une passe ou remonte un peu le terrain, et tous tes mecs hors-jeu ne le sont plus. C'est assez ridicule et ça tue franchement le rugby de relance et offensif.
igziabeher- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 627
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 13/01/2023
Re: Coupe du Monde 2023 en France
igziabeher a écrit:L'équipe récite à la lettre la plan de jeu mis en place et ordonné par le staff, sans en sortir. Ils ont fait de cette équipe une équipe de robots qui applique les consignes. Seul Dupont crée de l'incertitude, et il semble être le seul à avoir le droit de sortir du cadre établi. Ce qui est forcément problématique quand il n'est pas là, où quand il est muselé. Tu musèles Dupont, tu as fait 80% du boulot pour gagner contre nous. C'est extrêmement dangereux. En même temps, on va pas demander à Danty et Fickou de créer quelque chose. Y'a un peu de mieux depuis que Ramos est titulaire malgré tout. Mais cette équipe est vraiment "chiante" à voir jouer. A part 2-3 matches, tu te lèves pas du canapé.
Je pense qu'on est l'équipe qui a su le mieux s'adapter au 50/22, avec notre longueur de jeu au pied, pour jouer chez l'autre et défendre dans leur camp. Pour sortir de ce jeu stéréotypé et franchement chiant, il faudrait que World Rugby revienne sur la règle (débile) qui n'oblige plus nécessairement le botteur a remettre en jeu ses partenaires situés devant lui si jamais l'adversaire a fait une passe ou a avancé de 5 mètres balle en main (ou 10, je ne sais plus). Tu balances un grand coup de pompe chez l'autre, s'il ne veut pas entamer un ping-pong rugby, il fait une passe ou remonte un peu le terrain, et tous tes mecs hors-jeu ne le sont plus. C'est assez ridicule et ça tue franchement le rugby de relance et offensif.
Ouais, on pourrait même dire I-robot avec une connexion data dans le... et une télécommande à distance avec Dupont qui sert de relai WIFI.. Je préférerai qu'ils aient un camelback avec du Kava mélangé avec du whisky écossais...et je suis pas sur que l' AMA interdise de jouer bourré en plus...
SEB34- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 368
Localisation : 34
Date d'inscription : 17/08/2023
Re: Coupe du Monde 2023 en France
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Avec-lucu-la-strategie-reste-la-meme-mais-sa-mise-en-oeuvre-differe/1423666
Décryptage : avec Lucu, la stratégie reste la même, mais sa mise en oeuvre diffère
Le Bordelais Maxime Lucu, qui sera titulaire vendredi (21 heures) contre l'Italie, est un numéro 9 très différent d'Antoine Dupont. Mais sa qualité de jeu au pied permet aux Bleus de conserver la même stratégie de dépossession.
Alex Bardot
Ça se voit à son jeu, Maxime Lucu ne se prend pas pour un autre. Cette nature est ressortie face aux micros mercredi, quand il a été invité à parler de son remplacement d'Antoine Dupont. « La comparaison ne peut pas être possible, c'est le meilleur joueur du monde », a posément dit le Basque, qui va vivre sa sixième titularisation.
Lors des précédentes, on a vu que la stratégie des Bleus ne variait pas selon que Dupont ou Lucu était aux commandes. « Notre stratégie, nos circuits, nos lancements, ce n'est pas autour d'une personne », soulignait Grégory Alldritt mercredi. Mais d'un « 9 » à l'autre, la manière de les faire vivre est très différente.
Un net déficit d'efficacité
Maxime Lucu (17 sélections) a inscrit un essai avec l'équipe de France, lors de la tournée au Japon de l'été 2022. Mais il a été refusé à cause d'un déblayage illégal dans le dernier ruck. Son compteur est donc toujours bloqué à zéro, ce qui ne fait pas de lui un cas rare chez les numéros 1 (Morgan Parra a attendu sa 26e cape pour marquer) mais souligne l'écart d'efficacité individuelle avec Antoine Dupont (13 essais en 51 sélections, 3 après 17 capes).
Lucu (30 ans, 1,77 m, 82 kg) ne possède ni la vitesse qui sert à Dupont (26 ans, 1,74 m, 86 kg) pour se projeter au soutien, ni la force qui lui sert à gagner des duels décisifs. Par ailleurs, selon Opta, Lucu n'a adressé aucune dernière passe avant franchissement, contre 26 à Dupont (depuis 2020). Face à l'Italie, cette capacité du Toulousain à servir de finisseur ou de détonateur pourrait manquer. « Aux quatorze autres d'élever aussi leur niveau de jeu de 5 ou 10 % pour faire face à son absence », a glissé Alldritt.
Un jeu plus en retenue
Puncheur, marqueur d'essais, Antoine Dupont tranche avec la définition classique du demi de mêlée. Maxime Lucu, lui, en est l'archétype. Organisateur, stratège, « très altruiste », comme l'a résumé Fabien Galthié. En gros, quand Dupont fait parfois pour les autres, Lucu laisse le plus souvent faire les autres. Avec des passes simples, sans forcer sa nature.
En bleu, depuis 2021, il n'a couru avec le ballon que sur environ 5 % des munitions qu'il a touchées, contre environ trois fois plus à Dupont (14,1 %). Le fait que l'on retrouve ce même ratio d'un pour trois concernant les duels gagnés (0,9 par 80'jouées pour Lucu, 3,1 pour Dupont) est un signe que le Bordelais est assez fin dans ses choix et dans sa manière d'affronter la défense, beaucoup plus chaloupée que le Toulousain.
Globalement, l'économie de gestes semble le guider. Derrière un ruck rapide, il ramasse et passe dans le même geste, opte pour une passe poignet quand une « vrillée » lui ferait perdre du temps, ne cherche pas à tout prix le coup gagnant. Pour son jeu au pied, deux pas lui suffisent. Et si ses cuisses ne sont pas grosses, le ballon part loin.
Le pied long comme point commun
Mercredi, Galthié a qualifié le jeu au pied de Lucu « d'exceptionnel ». C'est son point commun majeur avec Dupont, et c'est sans doute la raison principale de son statut de numéro 2. Quand il entre en jeu ou démarre un match, Lucu permet, avec sa longueur, de maintenir la stratégie de dépossession chère aux Bleus, et de continuer à la faire tourner autour du numéro 9. Les statistiques disent que Lucu tape plus fort (33,5 m par coup de pied, contre 27,2 à Dupont), mais l'analyse amène à pondérer fortement.
Car, avec les Bleus au moins, Lucu varie moins souvent ses formes de jeu au pied que Dupont : des dégagements et des « boxkicks » (chandelles du demi de mêlée), mais aucune transversale et aucun petit par-dessus, ces jeux au pied qui gagnent moins de terrain. Un fait qui souligne à nouveau la différence de style entre les deux joueurs, l'un qui cherche à faire des différences, l'autre qui limite les prises d'initiative.
Décryptage : avec Lucu, la stratégie reste la même, mais sa mise en oeuvre diffère
Le Bordelais Maxime Lucu, qui sera titulaire vendredi (21 heures) contre l'Italie, est un numéro 9 très différent d'Antoine Dupont. Mais sa qualité de jeu au pied permet aux Bleus de conserver la même stratégie de dépossession.
Alex Bardot
Ça se voit à son jeu, Maxime Lucu ne se prend pas pour un autre. Cette nature est ressortie face aux micros mercredi, quand il a été invité à parler de son remplacement d'Antoine Dupont. « La comparaison ne peut pas être possible, c'est le meilleur joueur du monde », a posément dit le Basque, qui va vivre sa sixième titularisation.
Lors des précédentes, on a vu que la stratégie des Bleus ne variait pas selon que Dupont ou Lucu était aux commandes. « Notre stratégie, nos circuits, nos lancements, ce n'est pas autour d'une personne », soulignait Grégory Alldritt mercredi. Mais d'un « 9 » à l'autre, la manière de les faire vivre est très différente.
Un net déficit d'efficacité
Maxime Lucu (17 sélections) a inscrit un essai avec l'équipe de France, lors de la tournée au Japon de l'été 2022. Mais il a été refusé à cause d'un déblayage illégal dans le dernier ruck. Son compteur est donc toujours bloqué à zéro, ce qui ne fait pas de lui un cas rare chez les numéros 1 (Morgan Parra a attendu sa 26e cape pour marquer) mais souligne l'écart d'efficacité individuelle avec Antoine Dupont (13 essais en 51 sélections, 3 après 17 capes).
Lucu (30 ans, 1,77 m, 82 kg) ne possède ni la vitesse qui sert à Dupont (26 ans, 1,74 m, 86 kg) pour se projeter au soutien, ni la force qui lui sert à gagner des duels décisifs. Par ailleurs, selon Opta, Lucu n'a adressé aucune dernière passe avant franchissement, contre 26 à Dupont (depuis 2020). Face à l'Italie, cette capacité du Toulousain à servir de finisseur ou de détonateur pourrait manquer. « Aux quatorze autres d'élever aussi leur niveau de jeu de 5 ou 10 % pour faire face à son absence », a glissé Alldritt.
Un jeu plus en retenue
Puncheur, marqueur d'essais, Antoine Dupont tranche avec la définition classique du demi de mêlée. Maxime Lucu, lui, en est l'archétype. Organisateur, stratège, « très altruiste », comme l'a résumé Fabien Galthié. En gros, quand Dupont fait parfois pour les autres, Lucu laisse le plus souvent faire les autres. Avec des passes simples, sans forcer sa nature.
En bleu, depuis 2021, il n'a couru avec le ballon que sur environ 5 % des munitions qu'il a touchées, contre environ trois fois plus à Dupont (14,1 %). Le fait que l'on retrouve ce même ratio d'un pour trois concernant les duels gagnés (0,9 par 80'jouées pour Lucu, 3,1 pour Dupont) est un signe que le Bordelais est assez fin dans ses choix et dans sa manière d'affronter la défense, beaucoup plus chaloupée que le Toulousain.
Globalement, l'économie de gestes semble le guider. Derrière un ruck rapide, il ramasse et passe dans le même geste, opte pour une passe poignet quand une « vrillée » lui ferait perdre du temps, ne cherche pas à tout prix le coup gagnant. Pour son jeu au pied, deux pas lui suffisent. Et si ses cuisses ne sont pas grosses, le ballon part loin.
Le pied long comme point commun
Mercredi, Galthié a qualifié le jeu au pied de Lucu « d'exceptionnel ». C'est son point commun majeur avec Dupont, et c'est sans doute la raison principale de son statut de numéro 2. Quand il entre en jeu ou démarre un match, Lucu permet, avec sa longueur, de maintenir la stratégie de dépossession chère aux Bleus, et de continuer à la faire tourner autour du numéro 9. Les statistiques disent que Lucu tape plus fort (33,5 m par coup de pied, contre 27,2 à Dupont), mais l'analyse amène à pondérer fortement.
Car, avec les Bleus au moins, Lucu varie moins souvent ses formes de jeu au pied que Dupont : des dégagements et des « boxkicks » (chandelles du demi de mêlée), mais aucune transversale et aucun petit par-dessus, ces jeux au pied qui gagnent moins de terrain. Un fait qui souligne à nouveau la différence de style entre les deux joueurs, l'un qui cherche à faire des différences, l'autre qui limite les prises d'initiative.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Avec-lucu-la-strategie-reste-la-meme-mais-sa-mise-en-oeuvre-differe/1423666
Décryptage : avec Lucu, la stratégie reste la même, mais sa mise en oeuvre diffère
Le Bordelais Maxime Lucu, qui sera titulaire vendredi (21 heures) contre l'Italie, est un numéro 9 très différent d'Antoine Dupont. Mais sa qualité de jeu au pied permet aux Bleus de conserver la même stratégie de dépossession.
Alex Bardot
Ça se voit à son jeu, Maxime Lucu ne se prend pas pour un autre. Cette nature est ressortie face aux micros mercredi, quand il a été invité à parler de son remplacement d'Antoine Dupont. « La comparaison ne peut pas être possible, c'est le meilleur joueur du monde », a posément dit le Basque, qui va vivre sa sixième titularisation.
Lors des précédentes, on a vu que la stratégie des Bleus ne variait pas selon que Dupont ou Lucu était aux commandes. « Notre stratégie, nos circuits, nos lancements, ce n'est pas autour d'une personne », soulignait Grégory Alldritt mercredi. Mais d'un « 9 » à l'autre, la manière de les faire vivre est très différente.
Un net déficit d'efficacité
Maxime Lucu (17 sélections) a inscrit un essai avec l'équipe de France, lors de la tournée au Japon de l'été 2022. Mais il a été refusé à cause d'un déblayage illégal dans le dernier ruck. Son compteur est donc toujours bloqué à zéro, ce qui ne fait pas de lui un cas rare chez les numéros 1 (Morgan Parra a attendu sa 26e cape pour marquer) mais souligne l'écart d'efficacité individuelle avec Antoine Dupont (13 essais en 51 sélections, 3 après 17 capes).
Lucu (30 ans, 1,77 m, 82 kg) ne possède ni la vitesse qui sert à Dupont (26 ans, 1,74 m, 86 kg) pour se projeter au soutien, ni la force qui lui sert à gagner des duels décisifs. Par ailleurs, selon Opta, Lucu n'a adressé aucune dernière passe avant franchissement, contre 26 à Dupont (depuis 2020). Face à l'Italie, cette capacité du Toulousain à servir de finisseur ou de détonateur pourrait manquer. « Aux quatorze autres d'élever aussi leur niveau de jeu de 5 ou 10 % pour faire face à son absence », a glissé Alldritt.
Un jeu plus en retenue
Puncheur, marqueur d'essais, Antoine Dupont tranche avec la définition classique du demi de mêlée. Maxime Lucu, lui, en est l'archétype. Organisateur, stratège, « très altruiste », comme l'a résumé Fabien Galthié. En gros, quand Dupont fait parfois pour les autres, Lucu laisse le plus souvent faire les autres. Avec des passes simples, sans forcer sa nature.
En bleu, depuis 2021, il n'a couru avec le ballon que sur environ 5 % des munitions qu'il a touchées, contre environ trois fois plus à Dupont (14,1 %). Le fait que l'on retrouve ce même ratio d'un pour trois concernant les duels gagnés (0,9 par 80'jouées pour Lucu, 3,1 pour Dupont) est un signe que le Bordelais est assez fin dans ses choix et dans sa manière d'affronter la défense, beaucoup plus chaloupée que le Toulousain.
Globalement, l'économie de gestes semble le guider. Derrière un ruck rapide, il ramasse et passe dans le même geste, opte pour une passe poignet quand une « vrillée » lui ferait perdre du temps, ne cherche pas à tout prix le coup gagnant. Pour son jeu au pied, deux pas lui suffisent. Et si ses cuisses ne sont pas grosses, le ballon part loin.
Le pied long comme point commun
Mercredi, Galthié a qualifié le jeu au pied de Lucu « d'exceptionnel ». C'est son point commun majeur avec Dupont, et c'est sans doute la raison principale de son statut de numéro 2. Quand il entre en jeu ou démarre un match, Lucu permet, avec sa longueur, de maintenir la stratégie de dépossession chère aux Bleus, et de continuer à la faire tourner autour du numéro 9. Les statistiques disent que Lucu tape plus fort (33,5 m par coup de pied, contre 27,2 à Dupont), mais l'analyse amène à pondérer fortement.
Car, avec les Bleus au moins, Lucu varie moins souvent ses formes de jeu au pied que Dupont : des dégagements et des « boxkicks » (chandelles du demi de mêlée), mais aucune transversale et aucun petit par-dessus, ces jeux au pied qui gagnent moins de terrain. Un fait qui souligne à nouveau la différence de style entre les deux joueurs, l'un qui cherche à faire des différences, l'autre qui limite les prises d'initiative.
Je suis impatient de voir cette charnière à l'oeuvre en EDF et de voir, même si la stratégie semble rester la même, ce que ça va changer dans la manière de la mettre en oeuvre...
SEB34- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 368
Localisation : 34
Date d'inscription : 17/08/2023
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Avec-lucu-la-strategie-reste-la-meme-mais-sa-mise-en-oeuvre-differe/1423666
Décryptage : avec Lucu, la stratégie reste la même, mais sa mise en oeuvre diffère
Le Bordelais Maxime Lucu, qui sera titulaire vendredi (21 heures) contre l'Italie, est un numéro 9 très différent d'Antoine Dupont. Mais sa qualité de jeu au pied permet aux Bleus de conserver la même stratégie de dépossession.
Alex Bardot
Ça se voit à son jeu, Maxime Lucu ne se prend pas pour un autre. Cette nature est ressortie face aux micros mercredi, quand il a été invité à parler de son remplacement d'Antoine Dupont. « La comparaison ne peut pas être possible, c'est le meilleur joueur du monde », a posément dit le Basque, qui va vivre sa sixième titularisation.
Lors des précédentes, on a vu que la stratégie des Bleus ne variait pas selon que Dupont ou Lucu était aux commandes. « Notre stratégie, nos circuits, nos lancements, ce n'est pas autour d'une personne », soulignait Grégory Alldritt mercredi. Mais d'un « 9 » à l'autre, la manière de les faire vivre est très différente.
Un net déficit d'efficacité
Maxime Lucu (17 sélections) a inscrit un essai avec l'équipe de France, lors de la tournée au Japon de l'été 2022. Mais il a été refusé à cause d'un déblayage illégal dans le dernier ruck. Son compteur est donc toujours bloqué à zéro, ce qui ne fait pas de lui un cas rare chez les numéros 1 (Morgan Parra a attendu sa 26e cape pour marquer) mais souligne l'écart d'efficacité individuelle avec Antoine Dupont (13 essais en 51 sélections, 3 après 17 capes).
Lucu (30 ans, 1,77 m, 82 kg) ne possède ni la vitesse qui sert à Dupont (26 ans, 1,74 m, 86 kg) pour se projeter au soutien, ni la force qui lui sert à gagner des duels décisifs. Par ailleurs, selon Opta, Lucu n'a adressé aucune dernière passe avant franchissement, contre 26 à Dupont (depuis 2020). Face à l'Italie, cette capacité du Toulousain à servir de finisseur ou de détonateur pourrait manquer. « Aux quatorze autres d'élever aussi leur niveau de jeu de 5 ou 10 % pour faire face à son absence », a glissé Alldritt.
Un jeu plus en retenue
Puncheur, marqueur d'essais, Antoine Dupont tranche avec la définition classique du demi de mêlée. Maxime Lucu, lui, en est l'archétype. Organisateur, stratège, « très altruiste », comme l'a résumé Fabien Galthié. En gros, quand Dupont fait parfois pour les autres, Lucu laisse le plus souvent faire les autres. Avec des passes simples, sans forcer sa nature.
En bleu, depuis 2021, il n'a couru avec le ballon que sur environ 5 % des munitions qu'il a touchées, contre environ trois fois plus à Dupont (14,1 %). Le fait que l'on retrouve ce même ratio d'un pour trois concernant les duels gagnés (0,9 par 80'jouées pour Lucu, 3,1 pour Dupont) est un signe que le Bordelais est assez fin dans ses choix et dans sa manière d'affronter la défense, beaucoup plus chaloupée que le Toulousain.
Globalement, l'économie de gestes semble le guider. Derrière un ruck rapide, il ramasse et passe dans le même geste, opte pour une passe poignet quand une « vrillée » lui ferait perdre du temps, ne cherche pas à tout prix le coup gagnant. Pour son jeu au pied, deux pas lui suffisent. Et si ses cuisses ne sont pas grosses, le ballon part loin.
Le pied long comme point commun
Mercredi, Galthié a qualifié le jeu au pied de Lucu « d'exceptionnel ». C'est son point commun majeur avec Dupont, et c'est sans doute la raison principale de son statut de numéro 2. Quand il entre en jeu ou démarre un match, Lucu permet, avec sa longueur, de maintenir la stratégie de dépossession chère aux Bleus, et de continuer à la faire tourner autour du numéro 9. Les statistiques disent que Lucu tape plus fort (33,5 m par coup de pied, contre 27,2 à Dupont), mais l'analyse amène à pondérer fortement.
Car, avec les Bleus au moins, Lucu varie moins souvent ses formes de jeu au pied que Dupont : des dégagements et des « boxkicks » (chandelles du demi de mêlée), mais aucune transversale et aucun petit par-dessus, ces jeux au pied qui gagnent moins de terrain. Un fait qui souligne à nouveau la différence de style entre les deux joueurs, l'un qui cherche à faire des différences, l'autre qui limite les prises d'initiative.
A priori, Bardot n'a pas compris qu'en l'absence des qualités dupontesques chez Lucu, c'est tout simplement le 10 qui devra organiser le jeu ... à savoir Jalibert.
Il me semble en effet que l'animation offensive aurait été plus problématique avec une charnière Lucu-RNT; ce soir, c'est donc le 10 qui aura en charge le jeu des Bleus en lieu et place de Dupont.
Moi, je testerai en permanence l'association Dupont -Jalibert car avec plus d'automatismes encore, elle pourrait être la meilleure au monde et supérieure à l'association Dupont-RNT.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 6548
Localisation : à l'arrière des taxis...
Date d'inscription : 17/02/2019
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Une pensée émue pour tous les journaleux du Midol en PLS ce soir ....
zizou46- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 2302
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 04/09/2010
Age : 49
Re: Coupe du Monde 2023 en France
On respecte les Italiens bien comme il faut, les joueurs de l’UBB brillent, belle première mi-temps
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
zizou46 a écrit:Une pensée émue pour tous les journaleux du Midol en PLS ce soir ....
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Scalp a écrit:On respecte les Italiens bien comme il faut, les joueurs de l’UBB brillent, belle première mi-temps
Il me tarde de les voir sous le maillot de l'UBB.
Bordelais exilé ds le 31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1131
Localisation : Fontenilles
Date d'inscription : 14/02/2023
Humeur : Si ubb gagne, joyeux
Re: Coupe du Monde 2023 en France
Fickou et Danty qui viennent féliciter Jalibert après sa magnifique offrande à Penaud, ça fait plaisir !
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50059
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Page 8 sur 40 • 1 ... 5 ... 7, 8, 9 ... 24 ... 40
Sujets similaires
» Coupe du Monde U20 - 2023
» Coupe du Monde 2023
» Coupe du Monde 2023 en France
» Coupe du Monde 2023 en France
» Coupe du Monde 2023 en France
» Coupe du Monde 2023
» Coupe du Monde 2023 en France
» Coupe du Monde 2023 en France
» Coupe du Monde 2023 en France
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté terrain :: Rugby mondial (hors EDF)
Page 8 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum