Que deviennent nos anciens joueurs ?

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:

Lawrence the Hammer a écrit:3 qu'on voulait pas voir partir

On est d’accord, mais c’est l’histoire du cœur et de la raison, du moins pour deux d’entre eux…

Doug á La Rochelle, ça fait saigner les yeux...

D'autant qu'il vient renforcer une concurrence directe.

c'est clair que j'ai un peu le seum avec ce cas là...

Roberto Miopalmo a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:

Lawrence the Hammer a écrit:3 qu'on voulait pas voir partir

On est d’accord, mais c’est l’histoire du cœur et de la raison, du moins pour deux d’entre eux…

Doug á La Rochelle, ça fait saigner les yeux...

D'autant qu'il vient renforcer une concurrence directe.

c'est clair que j'ai un peu le seum avec ce cas là...

Oui c’est sûr … mais le staff avait peut-être l’intention de faire monter nguimbous qu’il a sous les yeux toute l’année puisque participant aux entraînements , combiné à la volonté de Bru de pousser nos meilleurs espoirs.

densnewzealand a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:

Lawrence the Hammer a écrit:3 qu'on voulait pas voir partir

On est d’accord, mais c’est l’histoire du cœur et de la raison, du moins pour deux d’entre eux…

Doug á La Rochelle, ça fait saigner les yeux...

D'autant qu'il vient renforcer une concurrence directe.

c'est clair que j'ai un peu le seum avec ce cas là...

Oui c’est sûr … mais le staff avait peut-être l’intention de faire monter nguimbous qu’il a sous les yeux toute l’année puisque participant aux entraînements , combiné à la volonté de Bru de pousser nos meilleurs espoirs.

C'est plus lié à l'affect de voir des mecs qu'on apprécie sous un autre maillot. Mais sportivement/économiquement, ça se justifie.

Roberto Miopalmo a écrit:

densnewzealand a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:

Lawrence the Hammer a écrit:3 qu'on voulait pas voir partir

On est d’accord, mais c’est l’histoire du cœur et de la raison, du moins pour deux d’entre eux…

Doug á La Rochelle, ça fait saigner les yeux...

D'autant qu'il vient renforcer une concurrence directe.

c'est clair que j'ai un peu le seum avec ce cas là...

Oui c’est sûr … mais le staff avait peut-être l’intention de faire monter nguimbous qu’il a sous les yeux toute l’année puisque participant aux entraînements , combiné à la volonté de Bru de pousser nos meilleurs espoirs.

C'est plus lié à l'affect de voir des mecs qu'on apprécie sous un autre maillot. Mais sportivement/économiquement, ça se justifie.

C'est complétement ça !

https://www.xvovalie.com/arthur-duhau-ancien-ailier-de-laviron-bayonnais-en-quete-dun-nouveau-defi-rugbystique/

petitbleu.fr
Rugby : George Tilsley (ex SU Agen et Stade toulousain) devant le tribunal d’Auch en septembre
La rédaction
3–4 minutes

La justice n’en a pas terminé avec le rugbyman George Tilsley, qui a porté les couleurs du SU Agen une partie de la saison dernière. L’ailier papou de 32 ans va être jugé devant le tribunal judiciaire d’Auch le 10 septembre pour des présumées violences conjugales et agressions sexuelles commises dans le Lot-et-Garonne sur l’une de ses ex-compagnes.

George Tilsley, l’ancien joueur du SU Agen, est reconvoqué devant la justice au mois de septembre. L’ailier natif de Papouasie-Nouvelle-Guinée sera jugé devant le tribunal judiciaire d’Auch, mardi 10 septembre, pour des faits présumés de violences conjugales et d’agressions sexuelles sur l’une de ses ex-compagnes, qui ont eu lieu dans le Lot-et-Garonne.

L’actuel rugbyman de Soyaux-Angoulème avait été placé en garde à vue, mardi 5 mars, au commissariat de police d’Agen. Lors des auditions devant les enquêteurs, le Papou avait nié avoir violenté son ex. "On a répondu aux questions. C’est une relation qui a duré dans le temps, avec des retrouvailles et des ruptures. Cela s’est plus ou moins bien passé avec des difficultés entre eux", nous avait confiés Me Edouard Martial, avocat du joueur, à l’époque. Tilsley avait été déféré à Agen, mais, pour des raisons qui n’ont pas été communiquées par les autorités judiciaires, l’affaire avait été dépaysée dans le Gers et l’enquête avait été confiée au parquet d’Auch. Dans la foulée, le joueur du SU Agen, qui avait été mis à pied jeudi 8 février 2023 à la suite d’une altercation avec le directeur général du club Thomas Léger, avait été licencié par la direction du Sporting.
Deuxième passage devant le tribunal en deux ans

Le jugement en correctionnelle de l’ancien international néo-zélandais de rugby à 7 se déroulera donc au tribunal judiciaire d’Auch, mardi 10 septembre prochain, nous a confirmé son conseil. Ce sera le deuxième passage devant la justice pour des faits de violences sur une ex-conjointe en douze mois pour George Tilsley.

Vendredi 11 août 2023, l’ex ailier de Perpignan, qui venait de s’engager avec le Stade Toulousain en qualité de joker Coupe du monde, avait été condamné à six mois de prison avec sursis (assorti de plusieurs interdictions) par le tribunal judiciaire de Toulouse pour des violences conjugales commises en Haute-Garonne. Là aussi, la victime du joueur de 32 ans (102 kg, 1m95) est une ex-compagne. Lors de son audition par les enquêteurs, il avait reconnu les faits, ce qui lui avait permis d’être jugé dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).

https://www.lerugbynistere.fr/news/a-30-ans-serin-peut-il-redevenir-la-doublure-dantoine-dupont-avec-les-bleus-3008241622.php

https://www.quinzemondial.com/vii-xiii/j-ai-ete-laisse-de-cote---un-ancien-cadre-de-l-equipe-de-france-a-vii--blesse--envoie-une-grosse-pique-contre-la-ffr-806302

https://www.rugbyrama.fr/2024/09/03/top-14-baptiste-germain-bayonne-jai-quitte-toulouse-avec-un-sentiment-dinacheve-12172233.php

marchal a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2024/09/03/top-14-baptiste-germain-bayonne-jai-quitte-toulouse-avec-un-sentiment-dinacheve-12172233.php

comme disent les jeunes: "cheh"

Leo darrelatour quitte le rugby à XV pour rejoindre le XIII

Colomiers Rugby : cette saison, Pablo Dimcheff ne veut plus faire bref

https://www.ladepeche.fr/2024/09/05/colomiers-rugby-cette-saison-pablo-dimcheff-ne-veut-plus-faire-bref-12176889.php

Entorse grave de la cheville pour kaulash. Absence minimum de 2 mois
Source : SO

https://www.larepubliquedespyrenees.fr/sport/rugby-section-paloise-j-ai-fait-un-burn-out-les-verites-de-beka-gorgadze-21266334.php


larepubliquedespyrenees.fr
Rugby - Les vérités de Beka Gorgadze (Section Paloise) : « J’ai fait un burn-out »
Propos recueillis par Grégory Letort
7–8 minutes

Affamé et déterminé. Comme beaucoup d’autres, j’ai un peu mal vécu la fin de saison dernière. J’avais la sensation qu’on méritait peut-être mieux. Mais au final, c’est la réalité. On a vu que le club était sur un chemin de croissance et que notre jeu s’est développé. La saison dernière, on a su imposer notre rugby. On termine quand même 9e : c’est un révélateur que le Top 14 évolue tous les ans et que chaque année, il est de plus en plus dur. Ça se joue à la dernière journée, à un point, deux points. C’est excitant de s’attaquer à ce défi avec le nouveau groupe.

Dans quel état aviez-vous terminé la dernière ? Sébastien Piqueronies...

Affamé et déterminé. Comme beaucoup d’autres, j’ai un peu mal vécu la fin de saison dernière. J’avais la sensation qu’on méritait peut-être mieux. Mais au final, c’est la réalité. On a vu que le club était sur un chemin de croissance et que notre jeu s’est développé. La saison dernière, on a su imposer notre rugby. On termine quand même 9e : c’est un révélateur que le Top 14 évolue tous les ans et que chaque année, il est de plus en plus dur. Ça se joue à la dernière journée, à un point, deux points. C’est excitant de s’attaquer à ce défi avec le nouveau groupe.

Dans quel état aviez-vous terminé la dernière ? Sébastien Piqueronies nous confiait qu’au printemps vous aviez été laissé au repos avant un match alors que vous étiez prévu titulaire…

C’était avant Toulouse (30 mars). Je n’étais pas bien depuis plusieurs semaines déjà. Mais cette semaine-là, j’ai été confronté à quelque chose que je n’avais jamais vécu auparavant. C’était un burn-out. Honnêtement, je ne souhaite ça à personne. Je suis béni de ne pas m’être fait mal dans cette période parce que je ne me sentais pas en sécurité. Il faut dire la vérité. J’étais épuisé physiquement et moralement. C’était la période du Tournoi des 6 Nations B, pendant deux mois ou presque, j’étais sur le pont tous les week-ends, je voyageais vers la Géorgie. Honnêtement, ce n’était pas facile et j’espère que ça ne va plus jamais arriver. C’était une bonne leçon.

Ce burn-out a-t-il été facile à assumer dans ce sport de combat collectif ?

Tout le monde peut traverser ça. Je suis à l’aise pour en parler : je sais que c’est important et que ça peut compter pour les prochaines générations. Je n’ai aucun problème à l’assumer : c’est mon histoire. Et pour moi, ce n’est pas une fragilité de l’évoquer mais une force. Dans le sport, dans notre environnement, avec l’attention des médias, la santé mentale est un sujet majeur. On en parle de plus en plus parce que tout le monde passe par des moments comme ça. Plus ou moins grave. Mais la vérité, c’est que ça existe. Ça existe dans les sports de haut niveau, dans nos championnats surtout, où toutes les semaines c’est dur. Tu sais qu’il faut s’accrocher, il faut prendre soin de soi. Sinon forcément, il y a des accidents.

Après cet épisode, vous avez terminé la saison titulaire : 6 matches au poste de numéro 8…

J’ai retrouvé de l’énergie parce que j’ai eu une coupure que j’avais méritée en étant laissé au repos pendant cette semaine de Toulouse et derrière, pour le Challenge. Je savais que j’avais besoin de ça. Je me suis libéré la tête. Et ensuite, j’ai pu finir la saison en forme.

À la fin, c’était toutefois votre saison la moins riche en termes de temps de jeu à Pau…

Côté émotions, j’ai vécu les montagnes russes. J’ai préparé la Coupe du monde en ayant beaucoup joué. Pendant la préparation, un mec me rentre dans le genou, je suis parti en rééducation. Je n’ai pas disputé les amicaux et j’ai repris seulement dans la semaine de notre premier match contre l’Australie. Deuxième match contre le Portugal et je me fais la cheville. Toute ma saison s’est passée ainsi. Premier match de reprise à Toulon : commotion. Je retrouve mes sensations et avant La Rochelle, petite lésion musculaire à l’ischio. Les montagnes russes. Mais une fois que j’ai commencé à jouer, après, je n’ai plus arrêté. La fin m’a réconforté.

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Sur quels objectifs vous projetez-vous ?

Depuis que je suis ici, une chose m’anime : faire mieux. Je veux viser haut. Il faut qu’on soit ambitieux. Mais je l’ai souvent dit l’an dernier : les ambitions ou les rêves sans action, ça ne sert à rien, c’est de l’enfumage. Si tout le monde est déterminé à apporter le maximum au groupe, si on part dans la même direction, on peut faire de grandes choses encore cette année. En 2023, on avait fini avec 52 points. En 2024, on fait 60 points mais on est quand même neuvième. C’est paradoxal. Mais mon objectif et celui du club forcément, c’est de viser au plus haut.

Il n’y a pas de Coupe du monde cette année, une période qui avait bien réussi à la Section. Et il n’y aura plus d’effet de surprise avec Pau : le plus dur commence ?

Je pense qu’on aura une cible dans le dos parce qu’on a pu montrer qu’on aborde chaque match avec l’idée de jouer notre meilleur rugby. On ne prétendra jamais qu’on va gagner tous les matches, c’est impossible. Mais on aura toujours l’ambition de faire mieux et de progresser à chaque sortie dans un certain style ou un secteur.

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Est-ce l’effectif le plus riche depuis que vous êtes arrivé ?

En termes de densité, je pense oui. C’est le recrutement qui me fait dire ça, forcément. Mais le premier challenge, ça va être de trouver des sensations communes : quand il y a 12 joueurs qui rentrent dans l’effectif, évidemment, il y a beaucoup d’ajustements à faire. Et à nous, les anciens et les leaders, d’impulser ça sur le terrain.

Chaque année, dans Midi-Olympique, il y a le sondage des entraîneurs. L’an dernier, une majorité d’entre eux prédisaient un barrage, cette saison au moins deux disent que la Section sera dans le top 6. Est-ce le signe que vous commencez à être respectés ?

Oui, respectés et attendus aussi. Le match à Clermont l’an dernier, on le perd de 3 points. Ça ne passe pas loin. On perd de deux points à Toulouse. De deux points à La Rochelle. On voit qu’on ne passe pas loin. C’est à Lyon qu’on prend un peu cher. J’entends les critiques. Après, il faut voir de quoi on parle : une saison de Top 14, c’est 26 matchs plus le Challenge. Et ce n’est jamais facile. Tu ne peux pas te rater. Le challenge, c’est de donner le meilleur de soi-même chaque week-end.

Luke Whitelock va manquer en début de saison : êtes-vous prêt à assumer le capitanat ?

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Oui, je suis prêt. Je commence à être un ancien maintenant… Avec la Géorgie, cet été, j’étais le deuxième plus vieux joueur de l’effectif. Être capitaine, ça me donne de l’énergie. C’est difficile à décrire mais dans ces moments, tu sais que tu as des responsabilités, qu’il y a beaucoup de choses qui passent par toi. Et puis on a de la chance ici de pouvoir s’appuyer sur un groupe de leaders très soudé. On essaie de se partager les rôles pour éviter que le capitaine ne ramasse tout. On sera dans la continuité.

Un burn-out, 2 semaines de repos et c'est reparti??? C'est une blague? Un burnout ça ne se récupère pas aussi rapidement...
Franchement pas sûr que ce soit utile présenté  comme ça aux futures victimes de vrais burnouts dans le rugby....

krahknardz a écrit:Un burn-out, 2 semaines de repos et c'est reparti??? C'est une blague? Un burnout ça ne se récupère pas aussi rapidement...
Franchement pas sûr que ce soit utile présenté  comme ça aux futures victimes de vrais burnouts dans le rugby....

Oui moi aussi j'ai trouvé ça un peu léger mais il reste assez vague sur la durée (peut-être qu'il y a eu une coupure prévue après) et la retranscription du journaliste n'est peut-être pas très précise. Après peut-être que ce n'était « qu' » un gros burn-in, un épuisement émotionnel ou un syndrome de sur-entraînement, etc. Il y a plusieurs degrés avant d'être incapable de se lever ou se tenir debout. Le temps de récupération dépend aussi du temps d'installation de la fatigue (et de l'éventuelle insistance). Dans son cas on peut supposer que ça n'a pas duré 6 mois ou des années sinon il n'aurait pas été capable de jouer.
Bon il y a certes de gros défauts d'informations sur les questions santé quand on voit les aberrations de l'époque mais ce sont des pros et depuis que les paroles se libèrent les staffs vont peut-être prendre le truc au sérieux. Espérons…

sudouest.fr
Aviron Bayonnais. Préparation, concurrence, usure, reconversion : Camille Lopez se livre sur la dernière saison de sa carrière
Laurent Zègre
8–10 minutes

« Il ne faut jamais dire jamais mais… » Le demi d’ouverture de l’Aviron Bayonnais (35 ans, 28 sélections) attaque probablement la dernière saison de sa carrière. De l’arrivée de Joris Segonds à ses ultimes motivations, il s’est livré à « Sud Ouest »

C’était votre dernière préparation d’avant-saison. Comment l’avez-vous vécue ?

Ce n’est toujours pas ma période préférée (rires), même si c’est nécessaire. J’étais content que ce soit ma dernière. Après, je dis ça, mais l’année prochaine, quand ça va redémarrer, ça va me manquer.

Votre décision d’arrêter est-elle définitive ?

Il ne faut jamais dire jamais mais je suis parti comme si c’était ma dernière. Je n’ai pas envie de faire l’année de trop. Si c’est pour prolonger un an et jouer deux matches de dix minutes dans l’année, ça ne m’intéresse pas.

Se prépare-t-on mieux quand c’est sa dernière saison ?

Je ne sais pas. Il y a des trucs que je vais essayer de faire différemment. Le fait de moins jouer va être nouveau pour moi. Après, je vais rester moi-même. Au bout d’un moment, je suis comme ça. Tu ne changes pas une personne en claquant des doigts.

La gestion de votre poids a toujours été un sujet, sans jamais affecter vos performances. Est-ce encore le cas au crépuscule de votre carrière ?

Je sais que si j’ai deux kilos de trop, ça ne changera pas mon match. Ça reste du rugby. J’ai connu des clubs où les mecs étaient au gramme près mais si tu me fais faire des trucs toute la semaine pour que je sois à tel poids, au final, ça te pompe mentalement et tu te braques avec les prépas. Ce n’est pas bon non plus. Il faut le faire intelligemment. Quand j’en vois certains me dire que Tevita (Tatafu) est trop gros… J’en ai rien à foutre quand il me décalbombe (sic) les mecs en mêlée et en met trois sur le cul en prenant le ballon. Il ne faut pas faire n’importe quoi, c’est du cas par cas, mais s’il est bien comme ça, c’est l’essentiel.

« Toutes les semaines, tous les jours, tu es là-dedans. C’est une machine à laver. J’aime être investi dans le bordel mais ça pompe de l’énergie »

Ces dernières années, vous exprimiez parfois votre lassitude du rugby. Est-elle encore présente ?

Je vis le truc à fond. Je ne suis pas consommateur. Une fois que je quitte le stade, ce n’est pas fini. Les gens ne le voient pas, mais il y a énormément de boulot derrière. Il y a de la vidéo, des réunions leaders, des réunions d’attaque… Ce dimanche, je mangeais avec un pote, et « Ged » (Fraser) nous envoyait des pistes de travail. C’est un investissement permanent. Toutes les semaines, tous les jours, tu es là-dedans. C’est une machine à laver. J’aime ça. Je veux vivre ma dernière année comme ça. Je ne peux pas rester à l’écart de tout, ce n’est pas moi. J’aime être investi dans le bordel. Sinon, il n’y a aucun intérêt. Mais ça pompe de l’énergie.

Vous savez qu’avec l’arrivée de Joris Segonds, recruté pour vous succéder, vous allez moins jouer. Comment l’appréhendez-vous ?

J’y ai réfléchi cet été. Même lorsque je serai remplaçant, il faudra être investi dans le projet, aider le groupe différemment. J’ai connu ça au début de ma carrière, quand j’arrivais dans le monde pro. Mais après, dans tous mes clubs (UBB, Perpignan, Clermont, Bayonne), j’avais une place importante, je jouais souvent.

« Je ne vais pas laisser ma place sinon, autant arrêter. Je n’ai pas envie d’être là pour être son remplaçant toute l’année »

Cette nouvelle concurrence est-elle stimulante ?

Forcément, parce que tu es compétiteur. Je n’ai pas envie d’être là pour être son remplaçant toute l’année. Je ne vais pas laisser ma place sinon, autant arrêter. Mais si on veut exister et franchir un cap dans notre saison, il faut une rotation naturelle sans que le niveau de l’équipe bouge. C’est le plus important. Ça va être dur mais on aura besoin de tout le monde.

« Si je suis honnête envers moi-même, en deuxième partie de saison, même si je fais certains bons matches, ça ne va pas »

Est-ce facile à accepter alors que vous aviez le plus gros temps de jeu de tout le Top 14 la saison passée ?

C’est clair que je n’y suis pas habitué. C’était le choix des coaches même si « Dolha » (Thomas Dolhagaray, parti à Biarritz en Pro D2) aurait pu faire aussi bien que moi sur certains matches. Si je suis honnête envers moi-même, en deuxième partie de saison, même si je fais certains bons matches, ça ne va pas. Plus globalement, quand tu regardes les compos d’équipe de l’Aviron, c’était quasiment toujours les mêmes mecs alignés. Cette saison, il y aura plus de rotations.

En jouant moins, vous pensez être meilleur ?

Je l’espère. Si au lieu de faire 26 matchs, tu en fais 18, c’est 8 de moins. C’est énorme ! Tu es plus frais quand tu joues, moins usé physiquement et mentalement. J’en avais parlé avec Morgan (Parra) à Clermont, quand il était capitaine. Il me disait : « Tu verras ». Quand je l’ai été à mon tour, tu sens que tu as besoin de relais. Si c’est toujours le même qui parle, au bout d’un moment, tu te tues et le groupe ne t’écoute plus. Ça rentre par une oreille et sort par l’autre. On a besoin d’être plusieurs car le Top 14 tous les week-ends, c’est usant.
Camille Lopez sur son rapport au poids : « Quand j’en vois certains me dire que Tevita (Tatafu) est trop gros… J’en ai rien à foutre quand il me décalbombe (sic) les mecs en mêlée et en met trois sur le cul en prenant le ballon. »
Camille Lopez sur son rapport au poids : « Quand j’en vois certains me dire que Tevita (Tatafu) est trop gros… J’en ai rien à foutre quand il me décalbombe (sic) les mecs en mêlée et en met trois sur le cul en prenant le ballon. »

Bertrand Lapègue

Qu’attendez-vous de votre dernier tour de piste ?

Mon côté perso, je le mets de côté. Ce n’est pas la priorité. Le but, c’est qu’on fasse une belle saison, qu’on franchisse un cap. Il le faut et on a envie. Moi, je suis sur la fin. Mais ce club, il faut qu’il ait l’ambition de faire mieux. J’espère qu’on va y arriver. Si on fait une belle saison, ça sera le bon moment pour s’arrêter, et ce sera très bien.

Le staff sportif parle désormais de top 8 et non plus de maintien. C’est raccord…

Il faut qu’on ait l’ambition d’y parvenir. Après, entre le dire et y arriver, ce sont deux choses différentes. On s’est maintenu deux ans de suite. On connaît la difficulté de ce championnat. Les équipes à côté ne dorment pas. Mais à Bayonne non plus, quand tu vois le recrutement, les infrastructures… J’ai eu la chance de jouer à Clermont (2014-2022). À l’époque, si on jouait à notre niveau, on savait qu’on était dans les six premiers à la fin. Aujourd’hui, tu as 13 équipes qui veulent batailler.

Qu’attendez-vous de ce premier match contre Perpignan à domicile ?

Rien de particulier, juste une victoire simple. Il faut lancer la saison comme il faut. À la maison, tu ne peux pas te permettre trop d’erreurs. Quand tu vois qu’il y a deux ans, on perd juste le match à Anoeta à domicile, on en gagne un à l’extérieur et on fait un nul, et malgré ça, tu n’es pas dans les six… Tu te demandes ce qu’il faut faire pour se qualifier dans ce championnat !

Si l’Aviron veut franchir un cap, c’est essentiellement en déplacement, non ?

C’est une étape, oui. Mais avant cela, il faut franchir un cap dans la qualité de nos entraînements. Ce n’était pas toujours le cas par le passé. Cette régularité peut nous permettre de bomber le torse et de gagner en confiance.

Est-ce l’année où l’Aviron a le plus de « matos » ?

Je pense. Mais c’est la suite logique. Il y a deux ans, l’Aviron remontait en Top 14. Maintenant, le club a arrêté de faire le yo-yo. Il attire des joueurs de qualité, l’effectif est plus complet.

Changer de logiciel, à l’extérieur comme dans les ambitions collectives, c’est facile ?

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Ça ne s’inculque pas comme ça. C’est la culture de la gagne que tout le monde voit au Stade Toulousain. Mais si on est un peu plus régulier dans nos entraînements, consistant dans les petits détails, les attitudes, les choses comme ça, je suis persuadé qu’on pourra y arriver.
Une reconversion à peaufiner

Camille Lopez n’a pas encore totalement tranché son avenir. Notamment sa possible reconversion au club. « Rien ne figure dans mon contrat, dit-il. On a amorcé des discussions mais il n’y a rien de concret. On est au point zéro. » Les prochaines semaines devraient permettre de lever le voile pour un joueur à qui beaucoup prêtent un avenir d’entraîneur. « Une carrière de joueur ne garantit rien », coupe-t-il. S’il ne se voit pas rentrer dans le staff des pros à court terme, « avec des mecs avec qui j’ai joué », prendre en main une équipe de jeunes à l’asso pourrait être une option. « C’est aux dirigeants de décider s’ils ont besoin ou pas de Camille Lopez à l’Aviron l’année prochaine. »


https://www.sudouest.fr/sport/rugby/aviron-bayonnais/preparation-concurrence-usure-reconversion-camille-lopez-aviron-bayonnais-se-livre-sur-la-derniere-saison-de-sa-carriere-21271642.php?utm_campaign=rugby-mail-aviron-bayonnais&utm_medium=email&utm_edition=202409070500&utm_source=newsletter

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-proces-pour-violences-conjugales-de-l-ailier-george-tilsley-reporte-en-avril-2025/1506907

Je reste persuadé que dans la progression du club, si Camille était resté nous aurions pu passer un cap plus tôt.

Pro D2 – Dax nouveau leader, Ben Botica irrésistible… Ce qu’il faut retenir de la soirée

https://www.rugbyrama.fr/2024/09/13/pro-d2-dax-nouveau-leader-ben-botica-irresistible-ce-quil-faut-retenir-de-la-soiree-12196030.php

https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/top-14-plus-joueur-que-perforateur-le-profil-parfait-d-alexandre-roumat-pour-briller-a-toulouse-20240915

https://www.rugbyrama.fr/2024/09/15/pro-d2-letoile-de-la-semaine-benjamin-botica-le-chef-dorchestre-de-soyaux-angouleme-12198894.php

https://www.lerugbynistere.fr/news/transfert-top-14-sebastien-taofifenua-sur-le-depart-du-lou-vers-un-retour-en-catalogne-1709241012.php

Bonjour à tous

Avez vous des nouvelles de Lucas Blanc? A chaque journée je regarde la compo de Nevers mais il n'est quasiment jamais sur la feuille de match. Je ne l'ai vu qu'une seule fois cette saison.

Un des joueurs les plus prometteurs de sa génération (surclassé titulaire en U20 équipe de France) je me revois encore le voir traverser le terrain de moga avec les espoirs.

Je ne comprends pas pourquoi il n'a pas franchi le "Cut" mais bon il doit y avoir des raisons: blessures etc. Dommage

En tout cas un joueur fort sympathique qui n'hésite jamais à repasser dans son club formateur de Pessac ou son père est président.

Lucas si je ne me trompe pas a longtemps était blessé il a repris l'entrainement depuis peu



sudouest.fr
Stade Montois. Gatien Massé : « J’ai l’impression que l’on a peur de gagner »
Recueilli par Lohan Benaati - l.benaati@sudouest.fr
4–5 minutes

Titulaire à chaque journée depuis la reprise, l’ancien centre de l’UBB de 22 ans a vécu de l’intérieur les trois revers du Stade Montois, dernier de Pro D2. S’il reconnaît un manque de confiance collectif, il croit à un sursaut d’orgueil à Angoulême, ce vendredi (19 h 30)

Avec le flanker Waël Ponpon, il est le seul Montois à avoir connu trois titularisations en autant de journées. Si son statut de remplaçant à Angoulême n’a rien de surprenant dans une logique de rotation, Gatien Massé reconnaît que sa dernière prestation contre Agen « laisse à désirer », malgré son essai : « C’est normal que je sois ‘‘sanctionné’’ et que je sois sur le banc. Mais je ne prends pas cela comme une punition. Être remplaçant, ça compte désormais comme les titulaires, voire plus en fin de match. » « Un rôle très important » qu’il endosse avec détermination, ce vendredi (19 h 30). Après trois revers de rang et autant de déceptions, son Stade Montois n’a de toute façon plus le choix.

Malgré la dernière place, il y a des sourires et une bonne ambiance aux entraînements. Quel est l’état d’esprit du groupe ?

L’an dernier, on avait fait le même début de saison (trois défaites, NDLR). Se mettre la tête au fond du seau, honnêtement, cela va juste empirer et on ne prendra plus aucun plaisir à venir aux entraînements. C’est bien de garder les sourires et cette jovialité. Il faut que l’on gagne en confiance. Mais cela ne fonctionnera que si on gagne des matchs. Personnellement, je n’aime pas perdre et cette situation me frustre énormément.

« On comprend que les supporteurs soient agacés que l’on produise moins de jeu »

Vous qui avez vécu les trois défaites de l’intérieur, on a l’impression que vous ne trouvez pas les ressources pour réagir. Que vous manque-t-il actuellement ?

Cette petite chance, ce petit rebond, ce sont des choses à provoquer. J’ai l’impression que l’on a peur de gagner ! Dès que l’on retrouvera cette confiance, on commencera à gagner des matchs et à penser plus loin. Je pense qu’il ne faut pas tout remettre en question et tout changer. Ça ne sert à rien de vouloir changer le plan de jeu, l’équipe ou le staff, vouloir reporter la faute sur quelqu’un. Tout le monde fait sa petite erreur, ce qui fait qu’au final, tu perds tes matchs.

Comment vit-on le fait d’être un trois-quarts derrière un pack dominé ?

C’est hyper frustrant, bien sûr… On comprend que les supporteurs soient agacés que l’on produise moins de jeu. On va essayer de renverser cela. Je ne m’en fais pas pour les avants, c’est une mauvaise passe qui va finir par passer. J’ai confiance en eux.

Vous parlez des supporteurs, est-ce que vous sentez grandir cette pression dans la ville ?

Quand on croise des gens qui nous disent : « Bon alors, quand est-ce que ça va rentrer dans l’ordre ? », cela fait une petite pression (sourire). Mais honnêtement, ce n’est rien de méchant, je les comprends aussi. Après trois défaites, ils s’inquiètent pour nous. C’est le rôle du supporteur, c’est normal, c’est à nous de savoir le gérer ! Quand on va faire nos courses, il y a toujours quelqu’un qui va nous agripper, on parle avec lui, on échange sur le match du week-end. Et en ce moment, c’est vrai que c’est moins facile que lorsqu’on enchaîne les victoires…

Que faut-il améliorer à Angoulême ? Zone de marque, discipline, conquête ?

Vous l’avez résumé. C’est l’ensemble de ces choses-là qui fait qu’à la fin du match, le score n’est pas en notre faveur. Il faut arriver à gommer toutes ces petites erreurs que l’on fait, produire plus de jeu, comme l’an dernier, comme Mont-de-Marsan le fait depuis des années. Et ça va rentrer dans l’ordre, à mon avis.

Le SA XV est une équipe très joueuse, l’idée sera d’essayer de faire déjouer sa ligne de trois-quarts ?

Ce sera un joli duel de trois-quarts et d’avants, je pense. Derrière, on est assez pressé de rencontrer des équipes comme ça, c’est toujours sympa de rencontrer des équipes qui jouent au rugby, qui produisent du jeu, plutôt que faire des jeux d’avants et des pick and go. Nous, ce n’est pas trop notre jeu (sourire).

Est-ce que vous pensez au maintien ?

Non, on évite, on ne va pas y penser maintenant. C’est beaucoup trop tôt.