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23e journée : UBB / La Rochelle
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
Kaulash était remplaçant à Bayonne non?le radis a écrit:Retour de Kaulashvili et Miquel mais pas de Bochaton .
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/top14-l-ubb-prepare-la-reception-de-la-rochelle-19632550.php
Vévé64- J'aime l'Union à la folie
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
Vévé64 a écrit:Kaulash était remplaçant à Bayonne non?le radis a écrit:Retour de Kaulashvili et Miquel mais pas de Bochaton .
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/top14-l-ubb-prepare-la-reception-de-la-rochelle-19632550.php
Oui il est rentré
Ubb332006- J'aime l'Union à la folie
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
Coté la rochelle à l'entrainement retour de bourgarith colombe paiva et berjon et absence de TKB Dulin boudehend notamment
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
Samedi, il va faire beau et chaud, alors tous en blanc au stade, il ne faut que le jaune Rochelais ressorte. Arrivée du bus des joueurs vers 7:20. Il faudra les pousser dès l'entrée dans le stade. Venez équipés, objectif 20.000 drapeaux.
Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
patrick a écrit:Samedi, il va faire beau et chaud, alors tous en blanc au stade, il ne faut que le jaune Rochelais ressorte. Arrivée du bus des joueurs vers 7:20. Il faudra les pousser dès l'entrée dans le stade. Venez équipés, objectif 20.000 drapeaux.
7H20 ...est-il nécessaire de camper devant le stade dès vendredi soir ?
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
sudiste a écrit:patrick a écrit:Samedi, il va faire beau et chaud, alors tous en blanc au stade, il ne faut que le jaune Rochelais ressorte. Arrivée du bus des joueurs vers 7:20. Il faudra les pousser dès l'entrée dans le stade. Venez équipés, objectif 20.000 drapeaux.
7H20 ...est-il nécessaire de camper devant le stade dès vendredi soir ?
Oui, et en plus du drapeau et de ton Tshirt blanc, prends une couverture
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/top-14-le-chemin-de-l-ubb-est-encore-seme-d-embuches-19632844.php
Top 14. Le chemin de l’UBB est encore semé d’embûches
Par Yoan Leshauriès
L’Union Bordeaux-Bègles occupe la 3e place du Top 14 avant les quatre derniers matchs de saison régulière. Le programme s’annonce encore épais
Bien replacée dans la course à la qualification grâce à son succès à Bayonne (15-34) il y a quinze jours, l’Union Bordeaux-Bègles ne doit surtout pas lever le pied tant ce Top 14 est serré cette saison. Occupant la 3e place du classement avant les quatre derniers rendez-vous de la saison régulière, le club girondin compte 5 points d’avance sur le 7e (Perpignan), et se trouve à 7 longueurs de la 2e place (Toulouse), synonyme de qualification directe pour les demi-finales. Mais le calendrier n’est pas simple.
Le calendrier
UBB - La Rochelle, ce samedi à 21 h 05 à Chaban-Delmas
Stade Français - UBB, le dimanche 19 mai à 21 h 05 à Jean-Bouin
Perpignan - UBB, le week-end des 1er et 2 juin à Aimé-Giral
UBB - Oyonnax, le samedi 8 juin à 21 h 05 à Chaban-Delmas
Face à La Rochelle (5e/56 pts)
Le premier défi des Bordelais s’annonce très épais ce samedi à Chaban-Delmas face au Stade Rochelais, meilleure défense du Top 14 et bête noire de l’UBB ces dernières années (4 défaites lors des cinq derniers matchs). Si les louanges pleuvent sur les lignes arrière girondines depuis le début de la saison, le pack subira un vrai test en vue de ce qui pourrait l’attendre en phases finales. Éliminé de la Champions Cup en quart de finale, le double champion d’Europe n’a lui aussi plus qu’à se concentrer sur le championnat où il n’a pas encore assuré sa qualification.
Au Stade Français (1er/67 pts)
Après le défi rochelais, l’UBB aura la lourde tâche de se déplacer sur le terrain du Stade Français, leader du Top 14 depuis la 14e journée. S’appuyant sur une défense de fer et une conquête efficace, les Soldats Roses n’ont chuté qu’une seule fois à domicile cette saison en championnat (9-13 face au Racing 92, le 18 novembre 2023). Depuis leur succès à Bordeaux fin janvier (26-30), ils sont sur une série de huit victoires en dix matchs et résistent à la pression de Toulouse. Après ces deux matchs face à La Rochelle et à Paris, l’UBB saura si elle peut viser le top 2, synonyme de demi-finale directe.
À Perpignan (7e/53 pts)
Le barrage à domicile sera tout aussi difficile à assurer tant l’enchaînement est périlleux pour l’UBB. Après le voyage à Paris, le club girondin se déplacera à Perpignan, chez l’équipe en forme du moment. Après un début de saison compliqué à batailler pour le maintien, l’Usap surprend tout le monde en surfant sur une dynamique de 7 victoires en 9 matchs. Les Catalans peuvent désormais rêver de la qualification. À Aimé-Giral, le défi sera de taille pour les Bordelais puisque les Catalans restent sur une série de 9 victoires dans leur antre.
Face à Oyonnax (14e/30 pts)
Où en sera l’UBB au soir de la dernière journée de championnat ? L’ultime rendez-vous de la phase régulière est de loin le plus abordable pour les Girondins puisqu’ils recevront Oyonnax, la lanterne rouge, promise à la relégation en Pro D2. Les Bordelais se devront de faire le plein sur le plan comptable, que ce soit pour le top 2, un barrage à domicile, ou tout simplement la qualification si celle-ci n’est pas encore assurée.
Top 14. Le chemin de l’UBB est encore semé d’embûches
Par Yoan Leshauriès
L’Union Bordeaux-Bègles occupe la 3e place du Top 14 avant les quatre derniers matchs de saison régulière. Le programme s’annonce encore épais
Bien replacée dans la course à la qualification grâce à son succès à Bayonne (15-34) il y a quinze jours, l’Union Bordeaux-Bègles ne doit surtout pas lever le pied tant ce Top 14 est serré cette saison. Occupant la 3e place du classement avant les quatre derniers rendez-vous de la saison régulière, le club girondin compte 5 points d’avance sur le 7e (Perpignan), et se trouve à 7 longueurs de la 2e place (Toulouse), synonyme de qualification directe pour les demi-finales. Mais le calendrier n’est pas simple.
Le calendrier
UBB - La Rochelle, ce samedi à 21 h 05 à Chaban-Delmas
Stade Français - UBB, le dimanche 19 mai à 21 h 05 à Jean-Bouin
Perpignan - UBB, le week-end des 1er et 2 juin à Aimé-Giral
UBB - Oyonnax, le samedi 8 juin à 21 h 05 à Chaban-Delmas
Face à La Rochelle (5e/56 pts)
Le premier défi des Bordelais s’annonce très épais ce samedi à Chaban-Delmas face au Stade Rochelais, meilleure défense du Top 14 et bête noire de l’UBB ces dernières années (4 défaites lors des cinq derniers matchs). Si les louanges pleuvent sur les lignes arrière girondines depuis le début de la saison, le pack subira un vrai test en vue de ce qui pourrait l’attendre en phases finales. Éliminé de la Champions Cup en quart de finale, le double champion d’Europe n’a lui aussi plus qu’à se concentrer sur le championnat où il n’a pas encore assuré sa qualification.
Au Stade Français (1er/67 pts)
Après le défi rochelais, l’UBB aura la lourde tâche de se déplacer sur le terrain du Stade Français, leader du Top 14 depuis la 14e journée. S’appuyant sur une défense de fer et une conquête efficace, les Soldats Roses n’ont chuté qu’une seule fois à domicile cette saison en championnat (9-13 face au Racing 92, le 18 novembre 2023). Depuis leur succès à Bordeaux fin janvier (26-30), ils sont sur une série de huit victoires en dix matchs et résistent à la pression de Toulouse. Après ces deux matchs face à La Rochelle et à Paris, l’UBB saura si elle peut viser le top 2, synonyme de demi-finale directe.
À Perpignan (7e/53 pts)
Le barrage à domicile sera tout aussi difficile à assurer tant l’enchaînement est périlleux pour l’UBB. Après le voyage à Paris, le club girondin se déplacera à Perpignan, chez l’équipe en forme du moment. Après un début de saison compliqué à batailler pour le maintien, l’Usap surprend tout le monde en surfant sur une dynamique de 7 victoires en 9 matchs. Les Catalans peuvent désormais rêver de la qualification. À Aimé-Giral, le défi sera de taille pour les Bordelais puisque les Catalans restent sur une série de 9 victoires dans leur antre.
Face à Oyonnax (14e/30 pts)
Où en sera l’UBB au soir de la dernière journée de championnat ? L’ultime rendez-vous de la phase régulière est de loin le plus abordable pour les Girondins puisqu’ils recevront Oyonnax, la lanterne rouge, promise à la relégation en Pro D2. Les Bordelais se devront de faire le plein sur le plan comptable, que ce soit pour le top 2, un barrage à domicile, ou tout simplement la qualification si celle-ci n’est pas encore assurée.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
En 6+2 uberti ça me semble pertinent mais avec 3 arrières ne pas.mettee ce joueur c'est chaud car comme tu le dis il peut retourner une situation comme peut le faire penaud
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
En tout cas, on a beau accueillir une petite équipe on met toutes nos forces sur le front.
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-derriere-le-spectacle-les-paradoxes-du-jeu-de-l-ubb-19627385.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/stade-rochelais/ubb-la-rochelle-la-vague-jaune-et-noire-a-pris-d-assaut-le-stade-chaban-delmas-19645502.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/stade-rochelais/avant-ubb-stade-rochelais-il-n-y-a-pas-de-doute-sur-le-fait-que-c-est-un-match-couperet-previent-jonathan-danty-19644457.php
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
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Union Bordeaux-Bègles : derrière le spectacle, les paradoxes du jeu de l’UBB
Par Denys Kappès-Grangé
Forte de ses lignes arrière estampillées « XV de France », l’UBB propose un jeu spectaculaire. Paradoxalement, elle est pourtant aussi celle qui utilise le plus le pied en Top 14
Certaines affiches sont propices aux poncifs. Il en va de ce choc, samedi soir à Chaban-Delmas (21h05), entre l’Union Bordeaux-Bègles et le Stade Rochelais. On pourrait être tenté de le résumer à une pure opposition de style. Avec d’un côté des Girondins dont la volonté de jouer est incarnée par une ligne arrière garnie d’internationaux français et, de l’autre, des Maritimes, poussifs actuellement, prônant la toute puissance dans le sillage des « Big Men » de son paquet d’avants.
Il y a probablement du vrai dans cette assertion. Mais un peu de caricature aussi. Et comme toujours, la vérité est un peu plus nuancée.
Si les fulgurances des coéquipiers de Damian Penaud les dotent de la quatrième attaque du Top 14 au nombre d’essais (63, derrière Toulouse, le Racing et Perpignan), l’UBB est aussi l’équipe qui joue aussi le plus au pied depuis le début de la saison.
Avec plus de 21 kilomètres gagnés au pied - 21 588 mètres - et une moyenne de 30 coups de pied par match, elle devance même un Stade Français au jeu si restrictif. Mieux, Matthieu Jalibert et Maxime Lucu émargent respectivement aux deuxième et troisième places au classement des joueurs tapant le plus de coups de pied par match derrière le Bayonnais Camille Lopez.
Quête d’espaces
En charge du jeu au pied à l’UBB, Christophe Laussucq reconnaît que ces statistiques « sont dures à expliquer » : « On est une équipe qui porte quand même beaucoup le ballon, qui marque beaucoup d’essais. […] On ne restreint pas les joueurs, on leur donne au contraire le plus de liberté possible. »
Pour autant, le technicien assume sans souci d’avoir fait de ce secteur de jeu l’une des principales armes de son équipe : « On essaie de trouver les solutions les plus adaptées aux défenses adverses : ça peut être par du jeu à la main ou du jeu au pied. Du fait qu’on soit craint, parce qu’on a des joueurs assez dangereux, nos adversaires renforcent leur premier rideau : les espaces se trouvent derrière dans ce cas-là. […] On tape de manière offensive. » Un credo que ne renierait pas un certain Fabien Galthié…
Corollaire de cette propension, l’équipe de Yannick Bru est l’une des formations à tenir le moins le ballon. Avec 47 % de possession, elle émarge en la matière à la 13e place du Top 14. Un chiffre à comparer aux près de 55 % de possession revendiqués par le Stade Rochelais, l’équipe accaparant le plus le ballon, devant le Stade Toulousain (52 %). Et, aussi contre-intuitif que cela puisse paraître par rapport à la qualité de son jeu de ligne, elle ne pointe qu’à la 10e position au nombre des courses réalisées avec le ballon.
Plus c’est court…
Là encore, la traduction de ces données nécessite un peu de recul. Si une équipe comme le Stade Rochelais a intérêt à s’assurer la possession une fois qu’elle est dans la moitié de terrain adverse, pour ensuite jouer des qualités de puissance des Skelton, Atonio, ou autres Danty, les Bordelais n’ont pas d’armes de ce type dans leur arsenal. Pas aussi destructrices en tout cas.
« La Rochelle a beaucoup de gros porteurs de balle et a donc intérêt à imposer des séquences longues. En ce qui nous concerne, on est plus efficace sur des possessions courtes », prolonge Christophe Laussucq : « On est capable de marquer de loin, mais dès qu’on entre dans la zone de marque, on n’est pas très efficace. »
Une caractéristique qui, là encore, trouve un écho chiffré. L’UBB n’est que 11e sur la capacité à prendre la ligne d’avantage. Cela peut sembler peu vu son potentiel offensif. Mais elle est aussi la deuxième au nombre des « franchissements nets » derrière le Stade Toulousain. Ce qui implique qu’elle a adapté son jeu à la mesure de ses qualités et de ses limites.
« On a des joueurs qui ont un très bon jeu au pied : Max (Lucu), peut-être le meilleur 9 dans ce registre, Matthieu (Jalibert) bien sûr, mais aussi Romain (Buros). Ils nous permettent de mettre la pression », rebondit Christophe Laussucq : « Jouer au pied nous permet de contre-attaquer et d’être dangereux sur les turn-overs : on est l’une des équipes qui marquent le plus sur les rucks défensifs. » Et c’est ce qui alimente le paradoxe du jeu de l’UBB.[/size]
Union Bordeaux-Bègles : derrière le spectacle, les paradoxes du jeu de l’UBB
Par Denys Kappès-Grangé
Forte de ses lignes arrière estampillées « XV de France », l’UBB propose un jeu spectaculaire. Paradoxalement, elle est pourtant aussi celle qui utilise le plus le pied en Top 14
Certaines affiches sont propices aux poncifs. Il en va de ce choc, samedi soir à Chaban-Delmas (21h05), entre l’Union Bordeaux-Bègles et le Stade Rochelais. On pourrait être tenté de le résumer à une pure opposition de style. Avec d’un côté des Girondins dont la volonté de jouer est incarnée par une ligne arrière garnie d’internationaux français et, de l’autre, des Maritimes, poussifs actuellement, prônant la toute puissance dans le sillage des « Big Men » de son paquet d’avants.
Il y a probablement du vrai dans cette assertion. Mais un peu de caricature aussi. Et comme toujours, la vérité est un peu plus nuancée.
Si les fulgurances des coéquipiers de Damian Penaud les dotent de la quatrième attaque du Top 14 au nombre d’essais (63, derrière Toulouse, le Racing et Perpignan), l’UBB est aussi l’équipe qui joue aussi le plus au pied depuis le début de la saison.
Avec plus de 21 kilomètres gagnés au pied - 21 588 mètres - et une moyenne de 30 coups de pied par match, elle devance même un Stade Français au jeu si restrictif. Mieux, Matthieu Jalibert et Maxime Lucu émargent respectivement aux deuxième et troisième places au classement des joueurs tapant le plus de coups de pied par match derrière le Bayonnais Camille Lopez.
Quête d’espaces
En charge du jeu au pied à l’UBB, Christophe Laussucq reconnaît que ces statistiques « sont dures à expliquer » : « On est une équipe qui porte quand même beaucoup le ballon, qui marque beaucoup d’essais. […] On ne restreint pas les joueurs, on leur donne au contraire le plus de liberté possible. »
Pour autant, le technicien assume sans souci d’avoir fait de ce secteur de jeu l’une des principales armes de son équipe : « On essaie de trouver les solutions les plus adaptées aux défenses adverses : ça peut être par du jeu à la main ou du jeu au pied. Du fait qu’on soit craint, parce qu’on a des joueurs assez dangereux, nos adversaires renforcent leur premier rideau : les espaces se trouvent derrière dans ce cas-là. […] On tape de manière offensive. » Un credo que ne renierait pas un certain Fabien Galthié…
Corollaire de cette propension, l’équipe de Yannick Bru est l’une des formations à tenir le moins le ballon. Avec 47 % de possession, elle émarge en la matière à la 13e place du Top 14. Un chiffre à comparer aux près de 55 % de possession revendiqués par le Stade Rochelais, l’équipe accaparant le plus le ballon, devant le Stade Toulousain (52 %). Et, aussi contre-intuitif que cela puisse paraître par rapport à la qualité de son jeu de ligne, elle ne pointe qu’à la 10e position au nombre des courses réalisées avec le ballon.
Plus c’est court…
Là encore, la traduction de ces données nécessite un peu de recul. Si une équipe comme le Stade Rochelais a intérêt à s’assurer la possession une fois qu’elle est dans la moitié de terrain adverse, pour ensuite jouer des qualités de puissance des Skelton, Atonio, ou autres Danty, les Bordelais n’ont pas d’armes de ce type dans leur arsenal. Pas aussi destructrices en tout cas.
« La Rochelle a beaucoup de gros porteurs de balle et a donc intérêt à imposer des séquences longues. En ce qui nous concerne, on est plus efficace sur des possessions courtes », prolonge Christophe Laussucq : « On est capable de marquer de loin, mais dès qu’on entre dans la zone de marque, on n’est pas très efficace. »
Une caractéristique qui, là encore, trouve un écho chiffré. L’UBB n’est que 11e sur la capacité à prendre la ligne d’avantage. Cela peut sembler peu vu son potentiel offensif. Mais elle est aussi la deuxième au nombre des « franchissements nets » derrière le Stade Toulousain. Ce qui implique qu’elle a adapté son jeu à la mesure de ses qualités et de ses limites.
« On a des joueurs qui ont un très bon jeu au pied : Max (Lucu), peut-être le meilleur 9 dans ce registre, Matthieu (Jalibert) bien sûr, mais aussi Romain (Buros). Ils nous permettent de mettre la pression », rebondit Christophe Laussucq : « Jouer au pied nous permet de contre-attaquer et d’être dangereux sur les turn-overs : on est l’une des équipes qui marquent le plus sur les rucks défensifs. » Et c’est ce qui alimente le paradoxe du jeu de l’UBB.[/size]
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/stade-rochelais/avant-ubb-stade-rochelais-il-n-y-a-pas-de-doute-sur-le-fait-que-c-est-un-match-couperet-previent-jonathan-danty-19644457.php
Avant UBB – Stade Rochelais : « Il n’y a pas de doute sur le fait que c’est un match couperet », prévient Jonathan Danty
Par Benjamin Deudon
Comme ses partenaires, le centre international a pu travailler pendant la trêve « européenne » non désirée. Et comme son équipe, il connaît l’importance du match à Bordeaux (samedi, à 21 h 05) dans l’optique de la phase finale
Pour la première fois cette saison, vous sortez d’une semaine de travail sans match, cela fait-il du bien ?
Oui et non, parce qu’on aurait aimé jouer ces demi-finales de Champions Cup (sourire). Mais bon, ça nous permet de continuer à travailler pour les échéances qui arrivent, et notamment ce match à Bordeaux ce week-end. J’espère que ces trois jours (du mercredi 1er mai au vendredi 3 mai, NDLR) seront bénéfiques. Le résultat de tout ça sera samedi soir, on verra si ça nous a servis ou pas.
Avant cela, votre dernier match, contre Toulon (27-17) avait été plutôt compliqué…
Oui, c’était difficile, mais on a réussi à relever le challenge. C’est ce dont on avait besoin après notre échec en Champions Cup, pour repartir de l’avant. Je pense que ce match nous a pas mal servis, déjà. Pas en termes de rugby mais de solidarité et humainement.
Vous aviez enclenché un nouveau cycle physique juste avant, le groupe retrouve-t-il de l’énergie avant les quatre derniers matchs de saison régulière ?
C’est vrai que c’était un peu délicat contre Toulon car on était partis sur un nouveau protocole, avec un travail un peu plus dur. On sait très bien quels sont nos qualités et nos défauts, cette saison on a eu pas mal de difficultés dans le déplacement, ce qui fait qu’on a eu du mal à mettre notre jeu en place, à jouer le rugby qu’on sait jouer. Je pense que ce travail est de bon augure pour la suite.
L’avez-vous intégré, ce nouveau protocole ?
On est encore dedans (rires). Les trois jours de la semaine dernière ont été un peu durs, avoir un week-end a fait du bien au moral.
« Si on veut que notre fin de saison dépende de nous, il faut absolument qu’on gagne à Bordeaux »
Après Toulon, vous affrontez l’UBB, autre candidat au top 6…
Ce sont deux contextes différents et, au-delà de ça, il faut qu’on gagne si on veut rêver de jouer des phases finales cette année. Bordeaux fait une très grosse saison et joue très bien au rugby, c’est un challenge intéressant pour nous, qui peut nous permettre de valider le succès contre Toulon. Je pense qu’on a progressé ces dernières semaines, à la suite de la claque contre le Leinster (40-13, NDLR), on a un objectif qui est le Brennus, on va travailler pour aller le plus loin possible.
Aller à Bordeaux est un déplacement que vos supporters aiment beaucoup, à quoi vous attendez-vous à Chaban ?
À ce dont on a l’habitude à Deflandre ou lors de tous nos déplacements (sourire), on a toujours un gros soutien. Il y a cette bataille pour valider les phases finales, mais on veut aussi rendre fiers nos supporters et nos familles. Aujourd’hui, c’est important qu’ils soient là auprès de nous, et qu’on leur rende en gagnant. On connaît toutes les qualités de l’UBB, on les voit comme tout le monde, notamment sur les ballons de contre-attaques où elle est très performante. Malheureusement, on ne sait pas avant un match si on peut la priver de tous ces ballons, mais moins il y en aura, moins il y aura de danger.
Les Bordelo-Béglais s’appuient en particulier sur des contre-rucks très performants, ce qui avait été le cas en novembre, à Marcel-Deflandre. Avez-vous travaillé ce secteur ?
On a revu les images ce matin, et il y a deux fois où je suis impliqué (rires). Donc oui, on a aussi analysé ça. Il y a notamment une pénalité en face des poteaux et trois points cadeaux sur une sortie de camp de notre part. C’est une équipe complète, il faudra qu’on soit vigilants à tout moment. On a encore vu récemment Matthieu (Jalibert) taper loin devant, on s’imagine que le ballon va sortir mais Damian (Penaud) arrive et va marquer… Il faut aller au bout car eux y vont […] Il n’y a pas de doute sur le fait que c’est un match couperet. Si on veut que notre fin de saison dépende de nous, il faut absolument qu’on gagne à Bordeaux. Sinon, il faudra attendre les autres résultats, alors que ça pousse fort derrière.
Avez-vous regardé les demi-finales de Champions Cup ?
J’étais de mariage (sourire)… Et il y avait en plus forcément cette déception de voir les autres jouer et être performants. C’est le sport de haut niveau, on ne peut pas toujours gagner. Aujourd’hui, on a la chance d’avoir autre chose à aller gagner, la saison n’est pas finie.
UBB 3e/58 pts - La Rochelle 5e/56e pts
Lieu Bordeaux (stade Chaban-Delmas) Horaire Samedi, à 21 h 05 Arbitres M. Raynal (Occitanie) Télé En direct sur Canal+ Internet En direct sur sudouest.fr Match aller 25-21
Les absents : Boudehent (ischios), Dillane et Dulin (genou), Iribaren (main), Kerr-Barlow (commotion), Bourgarit et Wardi (reprise).
Avant UBB – Stade Rochelais : « Il n’y a pas de doute sur le fait que c’est un match couperet », prévient Jonathan Danty
Par Benjamin Deudon
Comme ses partenaires, le centre international a pu travailler pendant la trêve « européenne » non désirée. Et comme son équipe, il connaît l’importance du match à Bordeaux (samedi, à 21 h 05) dans l’optique de la phase finale
Pour la première fois cette saison, vous sortez d’une semaine de travail sans match, cela fait-il du bien ?
Oui et non, parce qu’on aurait aimé jouer ces demi-finales de Champions Cup (sourire). Mais bon, ça nous permet de continuer à travailler pour les échéances qui arrivent, et notamment ce match à Bordeaux ce week-end. J’espère que ces trois jours (du mercredi 1er mai au vendredi 3 mai, NDLR) seront bénéfiques. Le résultat de tout ça sera samedi soir, on verra si ça nous a servis ou pas.
Avant cela, votre dernier match, contre Toulon (27-17) avait été plutôt compliqué…
Oui, c’était difficile, mais on a réussi à relever le challenge. C’est ce dont on avait besoin après notre échec en Champions Cup, pour repartir de l’avant. Je pense que ce match nous a pas mal servis, déjà. Pas en termes de rugby mais de solidarité et humainement.
Vous aviez enclenché un nouveau cycle physique juste avant, le groupe retrouve-t-il de l’énergie avant les quatre derniers matchs de saison régulière ?
C’est vrai que c’était un peu délicat contre Toulon car on était partis sur un nouveau protocole, avec un travail un peu plus dur. On sait très bien quels sont nos qualités et nos défauts, cette saison on a eu pas mal de difficultés dans le déplacement, ce qui fait qu’on a eu du mal à mettre notre jeu en place, à jouer le rugby qu’on sait jouer. Je pense que ce travail est de bon augure pour la suite.
L’avez-vous intégré, ce nouveau protocole ?
On est encore dedans (rires). Les trois jours de la semaine dernière ont été un peu durs, avoir un week-end a fait du bien au moral.
« Si on veut que notre fin de saison dépende de nous, il faut absolument qu’on gagne à Bordeaux »
Après Toulon, vous affrontez l’UBB, autre candidat au top 6…
Ce sont deux contextes différents et, au-delà de ça, il faut qu’on gagne si on veut rêver de jouer des phases finales cette année. Bordeaux fait une très grosse saison et joue très bien au rugby, c’est un challenge intéressant pour nous, qui peut nous permettre de valider le succès contre Toulon. Je pense qu’on a progressé ces dernières semaines, à la suite de la claque contre le Leinster (40-13, NDLR), on a un objectif qui est le Brennus, on va travailler pour aller le plus loin possible.
Aller à Bordeaux est un déplacement que vos supporters aiment beaucoup, à quoi vous attendez-vous à Chaban ?
À ce dont on a l’habitude à Deflandre ou lors de tous nos déplacements (sourire), on a toujours un gros soutien. Il y a cette bataille pour valider les phases finales, mais on veut aussi rendre fiers nos supporters et nos familles. Aujourd’hui, c’est important qu’ils soient là auprès de nous, et qu’on leur rende en gagnant. On connaît toutes les qualités de l’UBB, on les voit comme tout le monde, notamment sur les ballons de contre-attaques où elle est très performante. Malheureusement, on ne sait pas avant un match si on peut la priver de tous ces ballons, mais moins il y en aura, moins il y aura de danger.
Les Bordelo-Béglais s’appuient en particulier sur des contre-rucks très performants, ce qui avait été le cas en novembre, à Marcel-Deflandre. Avez-vous travaillé ce secteur ?
On a revu les images ce matin, et il y a deux fois où je suis impliqué (rires). Donc oui, on a aussi analysé ça. Il y a notamment une pénalité en face des poteaux et trois points cadeaux sur une sortie de camp de notre part. C’est une équipe complète, il faudra qu’on soit vigilants à tout moment. On a encore vu récemment Matthieu (Jalibert) taper loin devant, on s’imagine que le ballon va sortir mais Damian (Penaud) arrive et va marquer… Il faut aller au bout car eux y vont […] Il n’y a pas de doute sur le fait que c’est un match couperet. Si on veut que notre fin de saison dépende de nous, il faut absolument qu’on gagne à Bordeaux. Sinon, il faudra attendre les autres résultats, alors que ça pousse fort derrière.
Avez-vous regardé les demi-finales de Champions Cup ?
J’étais de mariage (sourire)… Et il y avait en plus forcément cette déception de voir les autres jouer et être performants. C’est le sport de haut niveau, on ne peut pas toujours gagner. Aujourd’hui, on a la chance d’avoir autre chose à aller gagner, la saison n’est pas finie.
UBB 3e/58 pts - La Rochelle 5e/56e pts
Lieu Bordeaux (stade Chaban-Delmas) Horaire Samedi, à 21 h 05 Arbitres M. Raynal (Occitanie) Télé En direct sur Canal+ Internet En direct sur sudouest.fr Match aller 25-21
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
Les supporters rochelais qui regrettent qu'on n'ait pas délocalisé au Matmut. Vu leur comportement, ils peuvent se brosser. Faut les renvoyer la queue entre les jambes.....
krahknardz- Team modo
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Age : 51
Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
nadoloubb a écrit:
En 6+2 uberti ça me semble pertinent mais avec 3 arrières ne pas.mettee ce joueur c'est chaud car comme tu le dis il peut retourner une situation comme peut le faire penaud
Je ne comprends pas un banc 5+3 contre La Rochelle avec son gros paquet d'avants.
J'aurai plus vu un banc 6+2 pour essayer de les contrer. Je crois que leur banc est 6+2 ?? En tout cas leur pack au début du match est assez monstrueux.
Bordelais exilé ds le 31- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Si ubb gagne, joyeux
Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
Bordelais exilé ds le 31 a écrit:nadoloubb a écrit:
En 6+2 uberti ça me semble pertinent mais avec 3 arrières ne pas.mettee ce joueur c'est chaud car comme tu le dis il peut retourner une situation comme peut le faire penaud
Je ne comprends pas un banc 5+3 contre La Rochelle avec son gros paquet d'avants.
J'aurai plus vu un banc 6+2 pour essayer de les contrer. Je crois que leur banc est 6+2 ?? En tout cas leur pack au début du match est assez monstrueux.
Pareil j'y crois pas trop au 5+3
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
Avant UBB – Stade Rochelais : « Ça va aller très vite et taper fort d’entrée », pense Judicaël Cancoriet
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/stade-rochelais/avant-ubb-stade-rochelais-ca-va-aller-tres-vite-et-taper-fort-d-entree-pense-judicael-cancoriet-19652332.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/stade-rochelais/avant-ubb-stade-rochelais-ca-va-aller-tres-vite-et-taper-fort-d-entree-pense-judicael-cancoriet-19652332.php
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
Attendons la compo officielle. Quand je lis Tatafu ou Samu !! A moins que Tatafu ne soit touché, il ne peut y avoir d’hésitation. Contre LR banc en 6/2 les yeux fermés.willoush a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:nadoloubb a écrit:
En 6+2 uberti ça me semble pertinent mais avec 3 arrières ne pas.mettee ce joueur c'est chaud car comme tu le dis il peut retourner une situation comme peut le faire penaud
Je ne comprends pas un banc 5+3 contre La Rochelle avec son gros paquet d'avants.
J'aurai plus vu un banc 6+2 pour essayer de les contrer. Je crois que leur banc est 6+2 ?? En tout cas leur pack au début du match est assez monstrueux.
Pareil j'y crois pas trop au 5+3
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
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Humeur : Positif avant tout
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Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: 23e journée : UBB / La Rochelle
https://www.rugbyrama.fr/2024/05/10/top-14-un-sprint-final-dune-intensite-a-nulle-autre-pareille-11940153.php
Top 14 – Un sprint final d’une intensité à nulle autre pareille
David Bourniquel
Quatre journées, vingt points toujours sur le tapis, sept équipes à la lutte pour quatre places : le sprint final de ce Top 14 millésime 2023-2024 promet d’être plus haletant que jamais ! Le duel à distance que vont se livrer Rochelais, Toulonnais ou perpignanais promet d’être fou et Les calculatrices vont fumer.
Tout d’abord, une évidence : il faudrait un cataclysme absolu (zéro point engrangé et carton plein des concurrents directs) pour que le Stade toulousain et le Stade français ne soient pas invités à la fête de la phase finale. Les deux "Stades" comptent 67 (Paris) et 65 (Toulouse) points, soit respectivement quatorze et douze unités d’avance sur l’actuel premier "non-qualifiable", Perpignan, qui compte 53 points à son compteur. Même si ce n’est pas (encore) une réalité mathématique – il manque une victoire à Paris et Toulouse pour écarter définitivement toute probabilité de non-qualification – on voit mal comment les deux leaders du championnat pourraient ne pas s’offrir une place parmi les six.
Qui pour les accompagner, alors ? À cette heure, sept équipes semblent encore en course pour accrocher une des quatre places restantes à la table des grands. Il s’agit de l’Union Bordeaux-Bègles (3e), le Racing 92 (4e), La Rochelle (5e), Toulon (6e), Perpignan (7e), Castres (8e) et Pau (9e). Ces sept formations "se tiennent" dans un éventail de seulement huit points, soit l’équivalent de deux victoires sans bonus. Les dixième et onzième, Lyon et Clermont, 47 points, semblent un poil trop décrochés pour raisonnablement prétendre se mêler à la lutte.
Détenant la troisième place avec 58 unités, l’Union Bordeaux-Bègles est l’équipe sur le papier la mieux placée pour aborder la dernière ligne droite. Mais attention ! Elle dispose peut-être du calendrier le plus redoutable, puisqu’elle devra en découdre avec trois de ses concurrents directs d’ici la dernière journée. L’UBB de Yannick Bru devra en effet croiser le fer avec La Rochelle, Paris, Perpignan et Oyonnax. Du comportement bordelais et de la bonne gestion des deux déplacements consécutifs à Paris puis à Perpignan, au cœur de ce trille final, pourrait dépendre en grande partie le dessin du tableau définitif de la phase finale. Si les Bordelais venaient à signer un, voire deux "coups" loin de Chaban-Delmas, ils pourraient s’assurer une place de barragiste à domicile. Un atout non-négligeable avant des demi-finales, elles aussi à Bordeaux…
La Rochelle, Toulon et Perpignan : la lutte de loin
Au cœur des débats, le duel auquel se livrent à distance La Rochelle, Toulon et Perpignan va valoir son pesant d’or. Les trois équipes vont lutter pour le même objectif sans jamais s’affronter directement. Les Perpignanais, qui voguent sur une dynamique exceptionnelle depuis le début de l’année 2024, réussiront-ils l’exploit de se qualifier, eux qui avaient pourtant commencé l’exercice en enchaînant quatre très lourdes défaites et à qui l’on prédisait l’enfer ? Avec sept victoires sur ses dix derniers matchs et sa série de cinq succès consécutifs, l’Usap est l’équipe en forme de cette fin de championnat. En outre, son calendrier ne paraît pas insurmontable puisque les Catalans affronteront au moins deux équipes "démobilisées" qui pourraient ne plus avoir grand-chose à jouer en cette fin d’exercice (Clermont et Bayonne). Au contraire, La Rochelle devra gérer un calendrier dantesque, avec un quatuor de cadors au menu : UBB et Toulouse en déplacement, Pau et le Racing 92 à la maison. Les Maritimes seront-ils submergés par cette vague potentiellement scélérate ? Ceux qui sont encore pour quelques jours doubles champions d’Europe en titre ont le potentiel humain pour sortir grandis de ce mois de folie ; reste à savoir s’ils arriveront à relancer leur mécanique, qui paraît grippée ce printemps (élimination en Champions Cup, deux défaites sur quatre matchs en avril).
Si l’on se réfère au seul critère du classement – loin d’être une garantie de résultat – c’est Toulon qui dispose du calendrier le plus "accessible", avec trois équipes classées à cette heure dixième ou moins : Lyon (10e), Oyonnax (14e) et Clermont (11e) avant d’aller à Paris, l’actuel leader.
Enfin, cette 23e journée ressemble à s’y méprendre au dernier baroud d’honneur de Castres et Pau. Les deux équipes, respectivement huitième et neuvième du classement avant le début des hostilités samedi, abattent leur dernière carte pour espérer accrocher un strapontin qualificatif. Castres (contre Montpellier à Pierre-Fabre) et Pau (contre Oyonnax au Hameau) n’ont absolument pas le droit à l’erreur sur leur pelouse. S’ils n’auraient encore rien gagné en cas de succès ce week-end, ils auraient probablement tout perdu dans la course à la qualification, en cas de défaite.
Top 14 – Un sprint final d’une intensité à nulle autre pareille
David Bourniquel
Quatre journées, vingt points toujours sur le tapis, sept équipes à la lutte pour quatre places : le sprint final de ce Top 14 millésime 2023-2024 promet d’être plus haletant que jamais ! Le duel à distance que vont se livrer Rochelais, Toulonnais ou perpignanais promet d’être fou et Les calculatrices vont fumer.
Tout d’abord, une évidence : il faudrait un cataclysme absolu (zéro point engrangé et carton plein des concurrents directs) pour que le Stade toulousain et le Stade français ne soient pas invités à la fête de la phase finale. Les deux "Stades" comptent 67 (Paris) et 65 (Toulouse) points, soit respectivement quatorze et douze unités d’avance sur l’actuel premier "non-qualifiable", Perpignan, qui compte 53 points à son compteur. Même si ce n’est pas (encore) une réalité mathématique – il manque une victoire à Paris et Toulouse pour écarter définitivement toute probabilité de non-qualification – on voit mal comment les deux leaders du championnat pourraient ne pas s’offrir une place parmi les six.
Qui pour les accompagner, alors ? À cette heure, sept équipes semblent encore en course pour accrocher une des quatre places restantes à la table des grands. Il s’agit de l’Union Bordeaux-Bègles (3e), le Racing 92 (4e), La Rochelle (5e), Toulon (6e), Perpignan (7e), Castres (8e) et Pau (9e). Ces sept formations "se tiennent" dans un éventail de seulement huit points, soit l’équivalent de deux victoires sans bonus. Les dixième et onzième, Lyon et Clermont, 47 points, semblent un poil trop décrochés pour raisonnablement prétendre se mêler à la lutte.
Détenant la troisième place avec 58 unités, l’Union Bordeaux-Bègles est l’équipe sur le papier la mieux placée pour aborder la dernière ligne droite. Mais attention ! Elle dispose peut-être du calendrier le plus redoutable, puisqu’elle devra en découdre avec trois de ses concurrents directs d’ici la dernière journée. L’UBB de Yannick Bru devra en effet croiser le fer avec La Rochelle, Paris, Perpignan et Oyonnax. Du comportement bordelais et de la bonne gestion des deux déplacements consécutifs à Paris puis à Perpignan, au cœur de ce trille final, pourrait dépendre en grande partie le dessin du tableau définitif de la phase finale. Si les Bordelais venaient à signer un, voire deux "coups" loin de Chaban-Delmas, ils pourraient s’assurer une place de barragiste à domicile. Un atout non-négligeable avant des demi-finales, elles aussi à Bordeaux…
La Rochelle, Toulon et Perpignan : la lutte de loin
Au cœur des débats, le duel auquel se livrent à distance La Rochelle, Toulon et Perpignan va valoir son pesant d’or. Les trois équipes vont lutter pour le même objectif sans jamais s’affronter directement. Les Perpignanais, qui voguent sur une dynamique exceptionnelle depuis le début de l’année 2024, réussiront-ils l’exploit de se qualifier, eux qui avaient pourtant commencé l’exercice en enchaînant quatre très lourdes défaites et à qui l’on prédisait l’enfer ? Avec sept victoires sur ses dix derniers matchs et sa série de cinq succès consécutifs, l’Usap est l’équipe en forme de cette fin de championnat. En outre, son calendrier ne paraît pas insurmontable puisque les Catalans affronteront au moins deux équipes "démobilisées" qui pourraient ne plus avoir grand-chose à jouer en cette fin d’exercice (Clermont et Bayonne). Au contraire, La Rochelle devra gérer un calendrier dantesque, avec un quatuor de cadors au menu : UBB et Toulouse en déplacement, Pau et le Racing 92 à la maison. Les Maritimes seront-ils submergés par cette vague potentiellement scélérate ? Ceux qui sont encore pour quelques jours doubles champions d’Europe en titre ont le potentiel humain pour sortir grandis de ce mois de folie ; reste à savoir s’ils arriveront à relancer leur mécanique, qui paraît grippée ce printemps (élimination en Champions Cup, deux défaites sur quatre matchs en avril).
Si l’on se réfère au seul critère du classement – loin d’être une garantie de résultat – c’est Toulon qui dispose du calendrier le plus "accessible", avec trois équipes classées à cette heure dixième ou moins : Lyon (10e), Oyonnax (14e) et Clermont (11e) avant d’aller à Paris, l’actuel leader.
Enfin, cette 23e journée ressemble à s’y méprendre au dernier baroud d’honneur de Castres et Pau. Les deux équipes, respectivement huitième et neuvième du classement avant le début des hostilités samedi, abattent leur dernière carte pour espérer accrocher un strapontin qualificatif. Castres (contre Montpellier à Pierre-Fabre) et Pau (contre Oyonnax au Hameau) n’ont absolument pas le droit à l’erreur sur leur pelouse. S’ils n’auraient encore rien gagné en cas de succès ce week-end, ils auraient probablement tout perdu dans la course à la qualification, en cas de défaite.
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