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1/2 finale : UBB / Stade Français
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
https://www.rugbyrama.fr/2024/06/22/top-14-maxime-lucu-et-romain-buros-le-duo-de-metronomes-de-lubb-12029378.php
Demi-finales Top 14 - Maxime Lucu et Romain Buros, le duo de métronomes de l’Union Bordeaux-Bègles
Par Nicolas AUGOT
Très souvent privée cette saison de son maître à jouer Matthieu Jalibert, l’Union Bordeaux-Bègles a pu s’appuyer sur son duo formé de Maxime Lucu et Romain Buros pour guider une brillante mais jeune ligne d’attaque.
Ils ont mis fin aux derniers maigres espoirs du Racing 92 lors du match de barrage. Maxime Lucu a adressé un malicieux coup de pied pour son arrière Romain Buros qui s’est chargé d’inscrire le troisième essai de l’UBB pour porter l’estocade avec, certes, un rebond favorable. Mais, cette action est venue symboliser toute l’importance de ce duo dans cette équipe bordelaise depuis le début de la saison.
Depuis son arrivée à la tête du secteur sportif, Yannick Bru a fait de son demi de mêlée international le général en chef sur le terrain, lui confiant le capitanat mais aussi les décisions stratégiques. Il est bien difficile de se passer de Maxime Lucu pour l’UBB. Il avait d’ailleurs enchaîné tous les matchs entre son retour de la Coupe du monde et la validation de la qualification pour la phase finale de Champions Cup à la mi-janvier, après un succès historique face aux Saracens à Chaban-Delmas. Alors que tous les managers du Top 14 se grattaient la tête pour relancer des internationaux essoufflés aussi bien physiquement que mentalement par l’aventure avortée du Mondial, Maxime Lucu enchaînait les matchs et les prestations remarquables avec une équipe bordelaise alors intouchable. Le nouveau capitaine girondin prenait part à tous les matchs, avec dix titularisations et une seule entrée en jeu lors du déplacement à Lyon pendant cette période, avant de pouvoir enfin souffler lors du déplacement ubuesque de l’UBB en Afrique du Sud lors du dernier match de poule de Champions Cup. Pendant cette période, il avait surtout été un des grands artisans de l’invincibilité bordelaise, avec notamment huit succès de rang, toutes compétitions confondues, à l’image de son essai salvateur face à Bayonne en toute fin de rencontre. Maxime Lucu s’est imposé comme le métronome de son équipe, bien souvent privée de son chef d’orchestre Matthieu Jalibert.
Buros, 26 ans et déjà un taulier
Une absence qui a aussi donné plus de responsabilité à l’arrière Romain Buros. Toujours impeccable sur les fondamentaux de son poste, ce dernier s’est aussi imposé comme un patron de cette ligne d’attaque internationale. À 26 ans, il est devenu un cadre, même s’il ne compte bizarrement pas de sélection avec l’équipe de France, sachant que le talent de ses partenaires ne doit pas faire oublier qu’ils sont encore très jeunes, puisque Yoram Moefana n’a que 23 ans, et qu’il passe presque pour un "ancien" auprès de Louis Bielle-Biarrey et Nicolas Depoortere, tous les deux 21 ans. Ainsi, ce n’est pas un hasard si Romain Buros a délaissé le fond du terrain lors des premières offensives bordelaises face au Racing 92 pour se porter à la hauteur de Maxime Lucu. En venant plusieurs fois se proposer en position d’ouvreur, il a soulagé ses jeunes partenaires et notamment Matéo Garcia, lui aussi 21 ans. Un rôle qu’il voulait endosser, comme il l’avait confié avant le dernier Tournoi des 6 Nations : "Je vais être avec le groupe pour les prochaines journées de Top 14. C’est un beau défi car je vais avoir une importance différente en l’absence des internationaux." Blessé lors des trois dernières journées de saison régulière, son retour le week-end dernier a donc été un soulagement pour épauler un Maxime Lucu qui doit faire beaucoup, et prendre notamment la charge du tir au but, en l’absence de Matthieu Jalibert.
Demi-finales Top 14 - Maxime Lucu et Romain Buros, le duo de métronomes de l’Union Bordeaux-Bègles
Par Nicolas AUGOT
Très souvent privée cette saison de son maître à jouer Matthieu Jalibert, l’Union Bordeaux-Bègles a pu s’appuyer sur son duo formé de Maxime Lucu et Romain Buros pour guider une brillante mais jeune ligne d’attaque.
Ils ont mis fin aux derniers maigres espoirs du Racing 92 lors du match de barrage. Maxime Lucu a adressé un malicieux coup de pied pour son arrière Romain Buros qui s’est chargé d’inscrire le troisième essai de l’UBB pour porter l’estocade avec, certes, un rebond favorable. Mais, cette action est venue symboliser toute l’importance de ce duo dans cette équipe bordelaise depuis le début de la saison.
Depuis son arrivée à la tête du secteur sportif, Yannick Bru a fait de son demi de mêlée international le général en chef sur le terrain, lui confiant le capitanat mais aussi les décisions stratégiques. Il est bien difficile de se passer de Maxime Lucu pour l’UBB. Il avait d’ailleurs enchaîné tous les matchs entre son retour de la Coupe du monde et la validation de la qualification pour la phase finale de Champions Cup à la mi-janvier, après un succès historique face aux Saracens à Chaban-Delmas. Alors que tous les managers du Top 14 se grattaient la tête pour relancer des internationaux essoufflés aussi bien physiquement que mentalement par l’aventure avortée du Mondial, Maxime Lucu enchaînait les matchs et les prestations remarquables avec une équipe bordelaise alors intouchable. Le nouveau capitaine girondin prenait part à tous les matchs, avec dix titularisations et une seule entrée en jeu lors du déplacement à Lyon pendant cette période, avant de pouvoir enfin souffler lors du déplacement ubuesque de l’UBB en Afrique du Sud lors du dernier match de poule de Champions Cup. Pendant cette période, il avait surtout été un des grands artisans de l’invincibilité bordelaise, avec notamment huit succès de rang, toutes compétitions confondues, à l’image de son essai salvateur face à Bayonne en toute fin de rencontre. Maxime Lucu s’est imposé comme le métronome de son équipe, bien souvent privée de son chef d’orchestre Matthieu Jalibert.
Buros, 26 ans et déjà un taulier
Une absence qui a aussi donné plus de responsabilité à l’arrière Romain Buros. Toujours impeccable sur les fondamentaux de son poste, ce dernier s’est aussi imposé comme un patron de cette ligne d’attaque internationale. À 26 ans, il est devenu un cadre, même s’il ne compte bizarrement pas de sélection avec l’équipe de France, sachant que le talent de ses partenaires ne doit pas faire oublier qu’ils sont encore très jeunes, puisque Yoram Moefana n’a que 23 ans, et qu’il passe presque pour un "ancien" auprès de Louis Bielle-Biarrey et Nicolas Depoortere, tous les deux 21 ans. Ainsi, ce n’est pas un hasard si Romain Buros a délaissé le fond du terrain lors des premières offensives bordelaises face au Racing 92 pour se porter à la hauteur de Maxime Lucu. En venant plusieurs fois se proposer en position d’ouvreur, il a soulagé ses jeunes partenaires et notamment Matéo Garcia, lui aussi 21 ans. Un rôle qu’il voulait endosser, comme il l’avait confié avant le dernier Tournoi des 6 Nations : "Je vais être avec le groupe pour les prochaines journées de Top 14. C’est un beau défi car je vais avoir une importance différente en l’absence des internationaux." Blessé lors des trois dernières journées de saison régulière, son retour le week-end dernier a donc été un soulagement pour épauler un Maxime Lucu qui doit faire beaucoup, et prendre notamment la charge du tir au but, en l’absence de Matthieu Jalibert.
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
op 14. Stade Français – UBB : « Ce sera dur mais on va le faire ! ». Les supporters croient à la finale
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/top-14-stade-francais-ubb-ce-sera-dur-mais-on-va-le-faire-les-supporters-croient-a-la-finale-20165368.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/top-14-stade-francais-ubb-ce-sera-dur-mais-on-va-le-faire-les-supporters-croient-a-la-finale-20165368.php
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-lucien-harinordoquy-mariage-course-de-relais-les-bordelais-visiblement-decontractes-avant-leur-demie-a-domicile-20231723.php
Union Bordeaux-Bègles : Lucien Harinordoquy, mariage, course de relais… Les Bordelais visiblement décontractés avant leur demie « à domicile »
Par Denys Kappès-Grangé
Décontracté et inspiré, Yannick Bru a minimisé l’avantage de disputer cette demie « à domicile »
Quelques instantanés parmi d’autres. Casque à la main, Yannick Bru s’engouffre dans un couloir menant à l’auditorium du stade Matmut, après avoir garé son scooter sur le parking de l’enceinte bordelaise. Moins d’une heure plus tard, alors que les médias attendent déjà en bord de terrain l’arrivée des joueurs de l’UBB, pour l’ultime mise en place à la veille de la demi-finale face au Stade Français, l’ailier Madosh Tambwe et l’ouvreur Zack Holmes déboulent sur le terrain, en « civil », avant de rejoindre leurs coéquipiers dans les vestiaires…
À force de répéter que l’organisation de ce dernier carré à Bordeaux serait un avantage pour l’UBB, on en serait presque venu à oublier que cette décision aurait des implications rafraîchissantes pour des Bordelais qui pourront même s’offrir le « luxe » d’une dernière nuit chez eux avant de se présenter au rendez-vous le plus important de leur saison.
« Aucune garantie »
Sans surprise, Yannick Bru s’est appliqué à tenter de démontrer que cette localisation géographique n’aurait pas d’impact sur le résultat final : « Le public ne rentre jamais (sur le terrain). Ça fait 15 ans que j’entraîne, j’ai jamais vu ça. À part peut-être une fois, Lucien Harinordoquy (NDLR, en 2011, lors d’un derby entre Biarritz et Bayonne, il a fait irruption sur le terrain), le papa d’Imanol (sourire)… »
À l’aise devant les caméras, le manager de l’UBB était visiblement inspiré. Dans la foulée, c’est d’une nouvelle formule bien sentie qu’il a évacué la question de la série de trois défaites consécutives en demi-finale de son club : « Depuis dix jours, on a l’impression qu’on parle de la cérémonie de mariage, mais pas des mariés (sourire). On est conscient que l’UBB tourne autour du pot depuis un moment, qu’il y a un travail de grande qualité qui a été fait. On a pris ce relais, on espère faire un peu mieux dans les derniers mètres de la course, mais on n’a aucune garantie. »
Cette verve traduit une certaine décontraction. Mais il l’a aussi mise au service de sa détermination lorsqu’il a été interrogé sur l’opposition de styles qu’offrira son duel face aux Parisiens : « On est convaincu que c’est ce rugby qui nous mènera à la victoire. »
Union Bordeaux-Bègles : Lucien Harinordoquy, mariage, course de relais… Les Bordelais visiblement décontractés avant leur demie « à domicile »
Par Denys Kappès-Grangé
Décontracté et inspiré, Yannick Bru a minimisé l’avantage de disputer cette demie « à domicile »
Quelques instantanés parmi d’autres. Casque à la main, Yannick Bru s’engouffre dans un couloir menant à l’auditorium du stade Matmut, après avoir garé son scooter sur le parking de l’enceinte bordelaise. Moins d’une heure plus tard, alors que les médias attendent déjà en bord de terrain l’arrivée des joueurs de l’UBB, pour l’ultime mise en place à la veille de la demi-finale face au Stade Français, l’ailier Madosh Tambwe et l’ouvreur Zack Holmes déboulent sur le terrain, en « civil », avant de rejoindre leurs coéquipiers dans les vestiaires…
À force de répéter que l’organisation de ce dernier carré à Bordeaux serait un avantage pour l’UBB, on en serait presque venu à oublier que cette décision aurait des implications rafraîchissantes pour des Bordelais qui pourront même s’offrir le « luxe » d’une dernière nuit chez eux avant de se présenter au rendez-vous le plus important de leur saison.
« Aucune garantie »
Sans surprise, Yannick Bru s’est appliqué à tenter de démontrer que cette localisation géographique n’aurait pas d’impact sur le résultat final : « Le public ne rentre jamais (sur le terrain). Ça fait 15 ans que j’entraîne, j’ai jamais vu ça. À part peut-être une fois, Lucien Harinordoquy (NDLR, en 2011, lors d’un derby entre Biarritz et Bayonne, il a fait irruption sur le terrain), le papa d’Imanol (sourire)… »
À l’aise devant les caméras, le manager de l’UBB était visiblement inspiré. Dans la foulée, c’est d’une nouvelle formule bien sentie qu’il a évacué la question de la série de trois défaites consécutives en demi-finale de son club : « Depuis dix jours, on a l’impression qu’on parle de la cérémonie de mariage, mais pas des mariés (sourire). On est conscient que l’UBB tourne autour du pot depuis un moment, qu’il y a un travail de grande qualité qui a été fait. On a pris ce relais, on espère faire un peu mieux dans les derniers mètres de la course, mais on n’a aucune garantie. »
Cette verve traduit une certaine décontraction. Mais il l’a aussi mise au service de sa détermination lorsqu’il a été interrogé sur l’opposition de styles qu’offrira son duel face aux Parisiens : « On est convaincu que c’est ce rugby qui nous mènera à la victoire. »
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
L'Union Bordeaux-Bègles, une équipe très offensive à la main, mais aussi au pied
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/L-union-bordeaux-begles-une-equipe-tres-offensive-a-la-main-mais-aussi-au-pied/1476524
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Stade-francais-une-saison-pleine-de-secousses-avant-la-demi-finale-du-top-14-face-a-bordeaux-begles/1476494
Stade Français, une saison pleine de secousses avant la demi-finale du Top 14 face à Bordeaux-Bègles
Le Stade Français affronte Bordeaux-Bègles, qu'il a déjà battu deux fois lors de la phase régulière, au terme d'une saison agitée parsemée de nombreuses tensions. Mais les Parisiens croient en leurs chances d'aller au bout.
Maxime Raulin à Bordeaux
La dernière fois que le Stade Français s'est directement qualifié pour les demi-finales du Top 14, l'arrière Léo Barré filait sur ses cinq ans et ne jouait pas encore au rugby. C'était en 2007. Le club de la capitale avait soulevé le bouclier de Brennus. La dernière fois que le Stade Français a joué une demi-finale à Bordeaux, le capitaine Paul Gabrillagues, vivait une première saison avec le groupe pro et était un simple spectateur dans les tribunes du Matmut Atlantique. C'était en 2015. Une semaine plus tard, les Parisiens soulevaient un nouveau Brennus. Le 14e et dernier en date.
Depuis, tout n'a pas été rose, loin de là. Le club s'est le plus souvent construit dans la douleur. Comme un besoin pour écrire les plus belles pages de son histoire. Mais avec cette qualification directe en demi-finales, qui plus est à Bordeaux, les Stadistes y voient un signe du destin. « On est à deux matches du Graal », nous glissait un joueur par message en milieu de semaine. Le directeur sportif Laurent Labit l'a encore affirmé vendredi : « On veut aller plus loin. Parfois les planètes sont alignées et on ne gagne rien. D'autres fois, quand on s'y attend moins, c'est l'inverse. Ce groupe me fait penser à celui de Castres en 2013. Ce n'était pas prévu, mais on l'a fait. »
On s'imaginait que l'an 1 du duo Labit-Ghezal ressemblerait à un long fleuve tranquille. C'est raté ! Deux semaines après leur véritable prise de fonction, début novembre, et deux victoires face à Castres (39-16) et à Lyon (32-36), l'heure des premières secousses avait déjà sonné. Une défaite à la maison face au Racing 92 (9-13) suivie d'un revers à Pau (30-6, le 25 novembre) et Karim Ghezal qui balance ses premiers scuds dans l'intimité du vestiaire.
Des doléances envers Ghezal avant une très bonne phase retour
« De toute ma carrière, je n'ai jamais pris de maul comme ça », lâcha l'ancien deuxième-ligne. Baptiste Pesenti, titulaire samedi, en prend pour son grade : « Tu fais peur à qui ? » De retour à l'hôtel, les cadres demandent une autorisation de sortie qui leur est refusée. Mais une dizaine de joueurs bravent l'interdit et Giovanni Habel-Küffner, éméché, frappe un membre du staff palois dans la nuit béarnaise. Pris par la patrouille, le troisième-ligne, lui aussi titulaire, est mis à pied quinze jours.
Les résultats en prennent un coup. Les matches suivants se soldent par cinq défaites, un nul, pour seulement deux victoires et les doléances envers Karim Ghezal remontent à la surface comme nous l'écrivions fin janvier. « J'ai pris un risque de secouer l'effectif », nous déclare alors l'entraîneur en chef. À l'époque, l'abcès est crevé avec les leaders. et le club parisien termine la phase aller par une victoire à Bordeaux (26-30, le 27 janvier). Le Stade Français a ensuite réalisé une phase retour solide (9 victoires pour 4 défaites), synonyme de qualification directe pour les demi-finales. Avec, au milieu de cela, deux matches « cochés de longue date » selon Ghezal qui font office de « matches couperets » dixit Labit. À savoir les réceptions de Bordeaux (22-18, le 19 mai) et Toulon (23-20, le 8 juin).
Une immense fête sur le bateau de Wild en cas de titre
Au cours de cette période, les relations semblent plus apaisées en apparence, mais quelques tensions ressurgissent par épisodes. Un joueur pourrait en être l'incarnation : Joris Segonds. Au coeur de l'hiver, le buteur comprend qu'il ne va plus jouer beaucoup. Zack Henry lui est préféré. Mais ce dernier, qui enchaîne six titularisations sur huit possibles entre février et avril, se blesse. et c'est finalement Segonds qui a disputé les quatre derniers matches de la saison régulière et qui sera titulaire samedi.
Un dernier événement est venu pimenter cette fin de saison : les contacts entre le LOU et Karim Ghezal. Il était l'option prioritaire d'Olivier Ginon, le PDG de GL Events, l'actionnaire majoritaire du club, mais aussi de plusieurs joueurs. L'hypothèse a été refermée et Ghezal, sous contrat avec le Stade Français jusqu'en juin 2026, n'a pas souhaité commenter ce sujet. Deux autres clubs l'auraient également sondé. Il se murmure que le club de la capitale ne le retiendrait pas s'il décidait de relever un nouveau challenge. Ghezal sera bien sur le banc parisien ce soir. Avec ce leitmotiv maintes fois répété depuis son arrivée : « Gagner un match de phase finale ». Ce que Hans-Peter Wild, le propriétaire-président, n'a jamais connu depuis sa prise de pouvoir en mai 2017.
Lors de son arrivée, l'homme d'affaires avait laissé entendre aux joueurs qu'une immense fête serait organisée sur son yacht et de la même échelle (77 mètres) en cas de titre. Les plus anciens ne l'ont pas oublié et se chargent de le rappeler aux nouveaux arrivants à chaque début de saison. Une information revenue aux oreilles de Karim Ghezal qui conclut certains messages à destination de son groupe par l'émoticône « bateau ». La finale étant programmée cette année à Marseille, le premier port ne sera pas loin pour amarrer...
Stade Français, une saison pleine de secousses avant la demi-finale du Top 14 face à Bordeaux-Bègles
Le Stade Français affronte Bordeaux-Bègles, qu'il a déjà battu deux fois lors de la phase régulière, au terme d'une saison agitée parsemée de nombreuses tensions. Mais les Parisiens croient en leurs chances d'aller au bout.
Maxime Raulin à Bordeaux
La dernière fois que le Stade Français s'est directement qualifié pour les demi-finales du Top 14, l'arrière Léo Barré filait sur ses cinq ans et ne jouait pas encore au rugby. C'était en 2007. Le club de la capitale avait soulevé le bouclier de Brennus. La dernière fois que le Stade Français a joué une demi-finale à Bordeaux, le capitaine Paul Gabrillagues, vivait une première saison avec le groupe pro et était un simple spectateur dans les tribunes du Matmut Atlantique. C'était en 2015. Une semaine plus tard, les Parisiens soulevaient un nouveau Brennus. Le 14e et dernier en date.
Depuis, tout n'a pas été rose, loin de là. Le club s'est le plus souvent construit dans la douleur. Comme un besoin pour écrire les plus belles pages de son histoire. Mais avec cette qualification directe en demi-finales, qui plus est à Bordeaux, les Stadistes y voient un signe du destin. « On est à deux matches du Graal », nous glissait un joueur par message en milieu de semaine. Le directeur sportif Laurent Labit l'a encore affirmé vendredi : « On veut aller plus loin. Parfois les planètes sont alignées et on ne gagne rien. D'autres fois, quand on s'y attend moins, c'est l'inverse. Ce groupe me fait penser à celui de Castres en 2013. Ce n'était pas prévu, mais on l'a fait. »
On s'imaginait que l'an 1 du duo Labit-Ghezal ressemblerait à un long fleuve tranquille. C'est raté ! Deux semaines après leur véritable prise de fonction, début novembre, et deux victoires face à Castres (39-16) et à Lyon (32-36), l'heure des premières secousses avait déjà sonné. Une défaite à la maison face au Racing 92 (9-13) suivie d'un revers à Pau (30-6, le 25 novembre) et Karim Ghezal qui balance ses premiers scuds dans l'intimité du vestiaire.
Des doléances envers Ghezal avant une très bonne phase retour
« De toute ma carrière, je n'ai jamais pris de maul comme ça », lâcha l'ancien deuxième-ligne. Baptiste Pesenti, titulaire samedi, en prend pour son grade : « Tu fais peur à qui ? » De retour à l'hôtel, les cadres demandent une autorisation de sortie qui leur est refusée. Mais une dizaine de joueurs bravent l'interdit et Giovanni Habel-Küffner, éméché, frappe un membre du staff palois dans la nuit béarnaise. Pris par la patrouille, le troisième-ligne, lui aussi titulaire, est mis à pied quinze jours.
Les résultats en prennent un coup. Les matches suivants se soldent par cinq défaites, un nul, pour seulement deux victoires et les doléances envers Karim Ghezal remontent à la surface comme nous l'écrivions fin janvier. « J'ai pris un risque de secouer l'effectif », nous déclare alors l'entraîneur en chef. À l'époque, l'abcès est crevé avec les leaders. et le club parisien termine la phase aller par une victoire à Bordeaux (26-30, le 27 janvier). Le Stade Français a ensuite réalisé une phase retour solide (9 victoires pour 4 défaites), synonyme de qualification directe pour les demi-finales. Avec, au milieu de cela, deux matches « cochés de longue date » selon Ghezal qui font office de « matches couperets » dixit Labit. À savoir les réceptions de Bordeaux (22-18, le 19 mai) et Toulon (23-20, le 8 juin).
Une immense fête sur le bateau de Wild en cas de titre
Au cours de cette période, les relations semblent plus apaisées en apparence, mais quelques tensions ressurgissent par épisodes. Un joueur pourrait en être l'incarnation : Joris Segonds. Au coeur de l'hiver, le buteur comprend qu'il ne va plus jouer beaucoup. Zack Henry lui est préféré. Mais ce dernier, qui enchaîne six titularisations sur huit possibles entre février et avril, se blesse. et c'est finalement Segonds qui a disputé les quatre derniers matches de la saison régulière et qui sera titulaire samedi.
Un dernier événement est venu pimenter cette fin de saison : les contacts entre le LOU et Karim Ghezal. Il était l'option prioritaire d'Olivier Ginon, le PDG de GL Events, l'actionnaire majoritaire du club, mais aussi de plusieurs joueurs. L'hypothèse a été refermée et Ghezal, sous contrat avec le Stade Français jusqu'en juin 2026, n'a pas souhaité commenter ce sujet. Deux autres clubs l'auraient également sondé. Il se murmure que le club de la capitale ne le retiendrait pas s'il décidait de relever un nouveau challenge. Ghezal sera bien sur le banc parisien ce soir. Avec ce leitmotiv maintes fois répété depuis son arrivée : « Gagner un match de phase finale ». Ce que Hans-Peter Wild, le propriétaire-président, n'a jamais connu depuis sa prise de pouvoir en mai 2017.
Lors de son arrivée, l'homme d'affaires avait laissé entendre aux joueurs qu'une immense fête serait organisée sur son yacht et de la même échelle (77 mètres) en cas de titre. Les plus anciens ne l'ont pas oublié et se chargent de le rappeler aux nouveaux arrivants à chaque début de saison. Une information revenue aux oreilles de Karim Ghezal qui conclut certains messages à destination de son groupe par l'émoticône « bateau ». La finale étant programmée cette année à Marseille, le premier port ne sera pas loin pour amarrer...
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
Lors de son arrivée, l'homme d'affaires avait laissé entendre aux joueurs qu'une immense fête serait organisée sur son yacht et de la même échelle (77 mètres) en cas de titre. Les plus anciens ne l'ont pas oublié et se chargent de le rappeler aux nouveaux arrivants à chaque début de saison. Une information revenue aux oreilles de Karim Ghezal qui conclut certains messages à destination de son groupe par l'émoticône « bateau ». La finale étant programmée cette année à Marseille, le premier port ne sera pas loin pour amarrer...
C'est terriblement bling bling !, le SF est juste la danseuse de Wild, un club qui n'a d'affluence (et encore), qu'en cas de résultat. De notre côté, ce sera plutôt une fête populaire entre nos joueurs et leurs supporters, présents dans les bons comme dans les mauvais moments. Pas le même monde, ni le même rugby, j'espère qu'on va faire en sorte de laisser le Yacht de Wild à quai
C'est terriblement bling bling !, le SF est juste la danseuse de Wild, un club qui n'a d'affluence (et encore), qu'en cas de résultat. De notre côté, ce sera plutôt une fête populaire entre nos joueurs et leurs supporters, présents dans les bons comme dans les mauvais moments. Pas le même monde, ni le même rugby, j'espère qu'on va faire en sorte de laisser le Yacht de Wild à quai
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Rory-kockott-et-maxime-lucu-demis-de-melee-et-leaders-complets-a-paris-et-bordeaux/1476584
Rory Kockott et Maxime Lucu, demis de mêlée et leaders complets à Paris et Bordeaux
Le Parisien Rory Kockott, sorti de sa retraite l'an dernier, et le Bordelais Maxime Lucu, en quête d'un premier titre, sont des meneurs d'hommes adeptes du combat. Leur duel sera l'une des clés de la demi-finale de ce samedi soir au Matmut Atlantique.
Patrick Sowden et Adrien Corée
Kockott, le meilleur pour la fin
Arrivé comme joker, l'ancien castrais, 38 ans la semaine prochaine, est devenu un titulaire indiscutable et veut emmener au plus haut le Stade Français.
« Sur le terrain, les adversaires et les arbitres ont dû être contents de le revoir. » C'est en refoulant son sourire dans un coin que Laurent Labit avait fait en novembre le bilan des matches de Rory Kockott débarqué au Stade Français l'été dernier après douze saisons à Castres, un an après avoir pris sa retraite. Le directeur du rugby du club parisien en avait profité pour annoncer que le joker Coupe du monde - Brad Weber n'arrivait qu'après le Mondial et Hugo Zabalza était blessé - continuait en tant que joker médical. Et Labit précisait combien la venue du demi de mêlée né en Afrique du Sud avait eu un impact sur un groupe en besoin de repères et de leaders : « Ça a secoué un peu tout le monde. »
C'était le but : « Quand on cherchait un joker, je savais qu'au fond de lui, même s'il avait arrêté sa carrière et intégré le staff de Castres, il n'en avait pas fini. Je l'ai relancé et il m'a pris pour un fou, sourit celui qui l'avait fait venir à Castres en 2011. C'est un compétiteur. Je lui ai dit : j'ai besoin de toi, tu dois me rendre service et m'aider avec le Stade Français. Je lui ai laissé 15 jours pour donner sa réponse. Je voulais qu'il amène cet esprit de gagner, de s'entraîner. Il a gagné deux Brennus (2013 et 2018), ce n'est pas anodin. » Kockott s'est demandé : « Pourquoi continuer ? À un moment, on pense qu'on a tout fait, qu'on n'a plus rien à apprendre, reconnaissait-il en novembre. Puis on change d'environnement et on apprend beaucoup. J'ai plus appris en trois mois ici que lors des cinq dernières années. »
Prolongation proposée
Julien Dumora, son ancien coéquipier au CO, ne voit pas meilleure option pour tirer un groupe. « S'il a accepté, c'est qu'il était à 100 % pour ce défi. C'est une locomotive sur et hors du terrain. » Une telle exigence peut fatiguer. Adversaires, arbitres et coéquipiers. « Il aime pousser les gens au bout de leurs limites, il a besoin de les tester, reconnaît Dumora. Au début, on s'est tourné autour, aujourd'hui on est les meilleurs amis. »
Il y a quelques semaines, Philippe Saint-André croisait le joueur qu'il avait appelé en équipe de France il y a dix ans (Kockott, 11 sélections, a été naturalisé français en novembre dernier) : « À 38 ans (mardi prochain), il est toujours là physiquement, c'est incroyable ! Aujourd'hui, Rory prend un plaisir fou en jouant chaque match comme si c'était le dernier. C'est drôle de voir à quel point ce Stade Français lui ressemble. Laurent Labit voulait mettre en place un jeu axé sur les fondamentaux, dur et pénible à jouer, pragmatique. Dans ce type de rugby, Rory est un master ! »
Personne ne s'étonne de voir le joker devenu titulaire indiscutable. Ainsi Christophe Laussucq, entraîneur de la défense bordelaise : « Ça sera une menace. Il est au départ de deux des trois essais qu'on a pris à Jean-Bouin (22-18, le 19 mai). Il a quelque chose d'un peu différent. » Le Stade Français a proposé à Kockott un an de plus. Il verra. « Il y a la vie normale et celle qui se passe entre quatre lignes blanches où tout peut se passer. » Et que Kockott tient à prolonger. Pour au moins deux matches.
Lucu, le héros pas si discret
Chouchou des supporters bordelais, le capitaine de l'UBB s'est affirmé comme le patron d'une équipe en quête, comme lui, de reconnaissance.
Sans prévenir, mais de façon totalement naturelle, son visage est devenu l'un des plus connus du Top 14. Pourtant, quand il a débarqué à Bordeaux en provenance de Biarritz et de la Pro D2 à l'été 2019, Maxime Lucu, 26 ans à l'époque, n'apparaissait pas vraiment comme une star en devenir. Cinq ans plus tard, on n'imagine pas une seconde l'UBB sans lui.
Recruté au même moment, son ancien entraîneur Christophe Urios ne croyait pas beaucoup en ce demi de mêlée basque sorti de nulle part. Il avait même essayé de convaincre le président Laurent Marti d'annuler l'arrivée. « J'aurais probablement fait la plus grosse connerie de ma carrière si je n'avais pas fait venir ce mec ! », reconnaissait beau joueur le manager deux saisons plus tard.
Débarqué comme doublure de Yann Lesgourgues, Lucu a rapidement fait sienne la place de titulaire, avant de devenir un des leaders incontournables du club. Aujourd'hui, son statut de capitaine sonne comme une évidence. « Depuis qu'il est arrivé, Max a toujours été important pour l'équipe, a insisté vendredi l'arrière Romain Buros. Il a pris une part encore plus importante dans le leadership. C'est un leader, que ce soit par la parole dans la semaine, stratégique ou même sur le terrain par les actes. »
Au combat parmi les gros
Reconnu comme un gars humble, Lucu, 33 matches au compteur cette saison, n'hésite pas à manifester sa joie de manière visible sur le terrain, en célébrant d'un cri la moindre petite victoire. Moins pour énerver l'adversaire que pour expulser sa rage. Et ce surplus d'énergie s'exprime aussi par une activité qui dépasse les tâches classiques allouées au demi de mêlée. Ainsi, le Bordelais (31 ans) plaque à tour de bras, n'hésite pas à se mêler à ses gros, qui adorent ça.
« C'est un joueur qui se donne énormément, notamment défensivement, poursuit Buros. C'est quelque chose qui se voit peu mais qui est très important, pour nos avants surtout. Il montre la voie à l'ensemble de l'équipe. »
Doublure officielle d'Antoine Dupont chez les Bleus depuis fin 2021, Lucu s'est vu confier les rênes de l'équipe de France cet hiver quand le taulier débutait son aventure olympique à 7. Critiqué, et même cyberharcelé, pendant le Tournoi mitigé du quinze de France, il a vu le Racingman Nolann Le Garrec (22 ans) lui passer devant lors des succès au pays de Galles (45-24) et contre l'Angleterre (33-31).
Mais Lucu a profité du printemps pour reprendre sa marche avant. Même le quart de Coupe des champions perdu contre les Harlequins (41-42, le 13 avril) a davantage mis en lumière sa polyvalence, avec une deuxième période brillamment menée au poste d'ouvreur, que son échec sur la dernière transformation. Pour ne rien gâcher, elle a aussi nourri sa soif de succès afin d'atteindre avec l'UBB des altitudes encore jamais atteintes.
Rory Kockott et Maxime Lucu, demis de mêlée et leaders complets à Paris et Bordeaux
Le Parisien Rory Kockott, sorti de sa retraite l'an dernier, et le Bordelais Maxime Lucu, en quête d'un premier titre, sont des meneurs d'hommes adeptes du combat. Leur duel sera l'une des clés de la demi-finale de ce samedi soir au Matmut Atlantique.
Patrick Sowden et Adrien Corée
Kockott, le meilleur pour la fin
Arrivé comme joker, l'ancien castrais, 38 ans la semaine prochaine, est devenu un titulaire indiscutable et veut emmener au plus haut le Stade Français.
« Sur le terrain, les adversaires et les arbitres ont dû être contents de le revoir. » C'est en refoulant son sourire dans un coin que Laurent Labit avait fait en novembre le bilan des matches de Rory Kockott débarqué au Stade Français l'été dernier après douze saisons à Castres, un an après avoir pris sa retraite. Le directeur du rugby du club parisien en avait profité pour annoncer que le joker Coupe du monde - Brad Weber n'arrivait qu'après le Mondial et Hugo Zabalza était blessé - continuait en tant que joker médical. Et Labit précisait combien la venue du demi de mêlée né en Afrique du Sud avait eu un impact sur un groupe en besoin de repères et de leaders : « Ça a secoué un peu tout le monde. »
C'était le but : « Quand on cherchait un joker, je savais qu'au fond de lui, même s'il avait arrêté sa carrière et intégré le staff de Castres, il n'en avait pas fini. Je l'ai relancé et il m'a pris pour un fou, sourit celui qui l'avait fait venir à Castres en 2011. C'est un compétiteur. Je lui ai dit : j'ai besoin de toi, tu dois me rendre service et m'aider avec le Stade Français. Je lui ai laissé 15 jours pour donner sa réponse. Je voulais qu'il amène cet esprit de gagner, de s'entraîner. Il a gagné deux Brennus (2013 et 2018), ce n'est pas anodin. » Kockott s'est demandé : « Pourquoi continuer ? À un moment, on pense qu'on a tout fait, qu'on n'a plus rien à apprendre, reconnaissait-il en novembre. Puis on change d'environnement et on apprend beaucoup. J'ai plus appris en trois mois ici que lors des cinq dernières années. »
Prolongation proposée
Julien Dumora, son ancien coéquipier au CO, ne voit pas meilleure option pour tirer un groupe. « S'il a accepté, c'est qu'il était à 100 % pour ce défi. C'est une locomotive sur et hors du terrain. » Une telle exigence peut fatiguer. Adversaires, arbitres et coéquipiers. « Il aime pousser les gens au bout de leurs limites, il a besoin de les tester, reconnaît Dumora. Au début, on s'est tourné autour, aujourd'hui on est les meilleurs amis. »
Il y a quelques semaines, Philippe Saint-André croisait le joueur qu'il avait appelé en équipe de France il y a dix ans (Kockott, 11 sélections, a été naturalisé français en novembre dernier) : « À 38 ans (mardi prochain), il est toujours là physiquement, c'est incroyable ! Aujourd'hui, Rory prend un plaisir fou en jouant chaque match comme si c'était le dernier. C'est drôle de voir à quel point ce Stade Français lui ressemble. Laurent Labit voulait mettre en place un jeu axé sur les fondamentaux, dur et pénible à jouer, pragmatique. Dans ce type de rugby, Rory est un master ! »
Personne ne s'étonne de voir le joker devenu titulaire indiscutable. Ainsi Christophe Laussucq, entraîneur de la défense bordelaise : « Ça sera une menace. Il est au départ de deux des trois essais qu'on a pris à Jean-Bouin (22-18, le 19 mai). Il a quelque chose d'un peu différent. » Le Stade Français a proposé à Kockott un an de plus. Il verra. « Il y a la vie normale et celle qui se passe entre quatre lignes blanches où tout peut se passer. » Et que Kockott tient à prolonger. Pour au moins deux matches.
Lucu, le héros pas si discret
Chouchou des supporters bordelais, le capitaine de l'UBB s'est affirmé comme le patron d'une équipe en quête, comme lui, de reconnaissance.
Sans prévenir, mais de façon totalement naturelle, son visage est devenu l'un des plus connus du Top 14. Pourtant, quand il a débarqué à Bordeaux en provenance de Biarritz et de la Pro D2 à l'été 2019, Maxime Lucu, 26 ans à l'époque, n'apparaissait pas vraiment comme une star en devenir. Cinq ans plus tard, on n'imagine pas une seconde l'UBB sans lui.
Recruté au même moment, son ancien entraîneur Christophe Urios ne croyait pas beaucoup en ce demi de mêlée basque sorti de nulle part. Il avait même essayé de convaincre le président Laurent Marti d'annuler l'arrivée. « J'aurais probablement fait la plus grosse connerie de ma carrière si je n'avais pas fait venir ce mec ! », reconnaissait beau joueur le manager deux saisons plus tard.
Débarqué comme doublure de Yann Lesgourgues, Lucu a rapidement fait sienne la place de titulaire, avant de devenir un des leaders incontournables du club. Aujourd'hui, son statut de capitaine sonne comme une évidence. « Depuis qu'il est arrivé, Max a toujours été important pour l'équipe, a insisté vendredi l'arrière Romain Buros. Il a pris une part encore plus importante dans le leadership. C'est un leader, que ce soit par la parole dans la semaine, stratégique ou même sur le terrain par les actes. »
Au combat parmi les gros
Reconnu comme un gars humble, Lucu, 33 matches au compteur cette saison, n'hésite pas à manifester sa joie de manière visible sur le terrain, en célébrant d'un cri la moindre petite victoire. Moins pour énerver l'adversaire que pour expulser sa rage. Et ce surplus d'énergie s'exprime aussi par une activité qui dépasse les tâches classiques allouées au demi de mêlée. Ainsi, le Bordelais (31 ans) plaque à tour de bras, n'hésite pas à se mêler à ses gros, qui adorent ça.
« C'est un joueur qui se donne énormément, notamment défensivement, poursuit Buros. C'est quelque chose qui se voit peu mais qui est très important, pour nos avants surtout. Il montre la voie à l'ensemble de l'équipe. »
Doublure officielle d'Antoine Dupont chez les Bleus depuis fin 2021, Lucu s'est vu confier les rênes de l'équipe de France cet hiver quand le taulier débutait son aventure olympique à 7. Critiqué, et même cyberharcelé, pendant le Tournoi mitigé du quinze de France, il a vu le Racingman Nolann Le Garrec (22 ans) lui passer devant lors des succès au pays de Galles (45-24) et contre l'Angleterre (33-31).
Mais Lucu a profité du printemps pour reprendre sa marche avant. Même le quart de Coupe des champions perdu contre les Harlequins (41-42, le 13 avril) a davantage mis en lumière sa polyvalence, avec une deuxième période brillamment menée au poste d'ouvreur, que son échec sur la dernière transformation. Pour ne rien gâcher, elle a aussi nourri sa soif de succès afin d'atteindre avec l'UBB des altitudes encore jamais atteintes.
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
C'est même largement plus large que la gironde, je connais des supporters de l'UBB d'un peu partout, l'UBB est un club fédérateur
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
Si quelqu'un a la nouvelle adresse de Livetv, je suis preneur pour ce soir !
Merci d'avance.
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
Vidéo. Une demi-finale indécise et serrée… Les pronos de Kick-off rugby de Stade français – UBB
https://www.rugbyrama.fr/2024/06/22/video-une-demi-finale-indecise-et-serree-les-pronos-de-kick-off-rugby-de-stade-francais-ubb-12033955.php
https://www.rugbyrama.fr/2024/06/22/video-une-demi-finale-indecise-et-serree-les-pronos-de-kick-off-rugby-de-stade-francais-ubb-12033955.php
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
moi non plus , je vais essayer de la trouver , peut etre que tu l'aura avant moiLaRuine33 a écrit:Si quelqu'un a la nouvelle adresse de Livetv, je suis preneur pour ce soir !
Merci d'avance.
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
Scalp a écrit:
Par contre je suis désolé mais pour ça on est pas bon franchement... Même s'il y a des drapeaux gratuit pourquoi ne pas avoir la possibilité d'avoir un grand drapeau à 10€ comme d'autre club franchement ? C'est juste pas croyable... Pour ça on a quelques trains de retard.
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
Nicol@s a écrit:Hier il a plu aussi...moins certes...mais la pelouse était niquel !
Alors à voir, s'il ne pleut pas trop peut-être que ça pourrait bien se passer
Je reste pas hyper confiant au niveau de notre pack, quand on enlève Tameifuna je trouve que ça fait un sacré joueur en moins qui va sans doute beaucoup manqué, il fait beaucoup, j'espère que les autres vont réussir à faire ce qu'il faut pour ça. Soyons intelligent dans la rotation d'effectifs pendant le match...
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
Big'Ben a écrit:Nicol@s a écrit:Hier il a plu aussi...moins certes...mais la pelouse était niquel !
Alors à voir, s'il ne pleut pas trop peut-être que ça pourrait bien se passer
Je reste pas hyper confiant au niveau de notre pack, quand on enlève Tameifuna je trouve que ça fait un sacré joueur en moins qui va sans doute beaucoup manqué, il fait beaucoup, j'espère que les autres vont réussir à faire ce qu'il faut pour ça. Soyons intelligent dans la rotation d'effectifs pendant le match...
https://www.lachainemeteo.com/meteo-france/ville-6560/previsions-meteo-bordeaux-heure-par-heure
Ça devrait bien se passer niveau pluie pour le reste, il faudra vraiment qu'on joue en équipe, qu'on soit parfaitement soudés devant, je crois en nous
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Re: 1/2 finale : UBB / Stade Français
Scalp a écrit:
Ouais, je nous trouve très sûrs de nous... Attention !
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