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Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Bordelais exilé ds le 31 a écrit:Scalp a écrit:LIONS'XV a écrit:Il y a trois mois l'UBB battait le Stade Toulousain au Matmut. La défaite en finale est dû à un problème d'Iniquité, auquel devrait s'attaquer la FFR et Ligue. En effet les équipes qui disputent les barrages sont trop désavantagées (pourquoi exactement ?). Nos joueurs étaient lessivés, incapables de faire 3 matchs de haut niveau en 10 jours.
PS. A ce titre on peut regretter la passe à la con de Tapuai, en fin de match contre le Stade Français.
Bien au contraire, ça fait partie du game. Déjà que potentiellement le 6ème du championnat peut le gagner, il faut quand même donner avantage à celui qui gagne la saison au points, ou ceux qui sont sur le podium, les quatre premiers en ce qui nous concerne. Le premier ayant en plus un jour de récupération supplémentaire.
C’est parfaitement normal, ça récompense l’équipe la plus forte du championnat et son dauphin. Et les trois et quatrième, par l’avantage du terrain. Ce sera d’ailleurs notre prochain objectif, atteindre le top 2, qu’on a raté par deux fois.
En ce qui concerne les points perdus, on peut faire une liste assez longue des bonus laissé en route, c’est ce qui fait le sel de ce championnat, chaque points compte, pas seulement pour intégrer le top 6, vive les phases finales, surtout ne changeons rien !
D'où l'importance de finir dans les 2
Oui, il faut finir dans les 2. C’est un avantage clair. Et je pense que ce système doit perdurer pour maintenir un intérêt à faire une belle phase régulière car si les 6 qualifiés avaient les mêmes chances, les équipes se fouleraient moins durant l’année. Quasiment une chance sur 2 de se qualifier , ça serait l’école des fans!!!
Et puis Toulouse est l’équipe française qui a joué le plus de matchs, dont des matchs de haute intensité en CC. Y’a pas à tortiller, la base du succès c’est d’avoir que des mecs que le staff juge apte à jouer régulièrement. Les Vili, Holmes, Moustin, Abadie (une fois Lucu et Lesgoutgues revenus), Moustin, Miquel, Ricard, Jolmes, Latterade… autant de gars au temps de jeu dérisoire (à tort ou à raison) obligeant le reste de l’effectif à surjouer. L’homogénéité du groupe doit être un objectif ( je crois que c’est bien identifié par le staff).
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
kaze33 a écrit:Dauby a écrit:kaze33 a écrit:J'espere juste que cette défaite va ouvrir les yeux de Marti sur le manque de leaders dans cette équipe.
Perdre oui mais lâcher comme ça une finale de top14 t as pas le droit, c'est un maillot, un club, des couleurs que tu défends !
Sans dec ! C'est grossier de dire que les mecs n'ont rien fait
ya pas plus factuel après la pire défaite dans une finale de top 14 et avoir été capable de juste taper une pénalité mais bon y a toujours la police de la bien pensante qui rôde
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Au vel, je me suis fait chambrer gentiment par contre j’ai pas aimé les sifflets contre MJ et sur notre buteurnadoloubb a écrit:Yatangaki a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:nadoloubb a écrit:Scalp a écrit:latine a écrit:igziabeher a écrit:Passée la gueule de bois et la colère à chaud, on retiendra tout le positif de cette saison, malgré notre inconstance. On sera certainement plus forts la saison prochaine, il faudra gérer mieux certaines périodes de la saison, notamment les doublons.
On n'était pas près cette saison pour jouer les deux tableaux à fond, mais c est malgré tout une fierté d avoir joué le jeu à chaque fois.
Merci à l équipe, au staff, aux joueurs pour la saison. C est vraiment dommage par contre qu elle se termine par une telle humiliation.
Faudrait arrêter avec le terme « humiliation »… ne pas galvauder les mots… déjà c’est du sport… ensuite on est 3e de la saison régulière et 2e des phases finales… c’est loin d’être humiliant
C’est le score qui est humiliant, devant 4,5 millions de téléspectateurs de surcroît, la finale la plus déséquilibrée de l’histoire. Après, le rugby, ce n’est pas que du sport, c’est un acteur économique à part entière, et un facteur de liant social. Mais je partage, cette cruelle défaite n’efface pas notre très belle saison, on se rejoint sur ce point
Bon après demain soir 20 h plus personne ne parlera de ca
Là, je ne partage pas ton point de vue, on va nous la ressortir à la moindre occasion. Le Midol s’en fera une joie
Oui mais comme la vidéo de ntk pour les rochelais, après c'est le jeu, mais je pense que les médias rugbystiques vont plus encenser le grand toulouse (meilleur génération) que la faillite de l'ubb
C'est vrai, je pense que les critiques de la presse en tout cas envers la prestation de l'UBB vont vite s'arrêter. On nous le rappelera peut être un peu la saison prochaine surtout lors du prochain match ST UBB, faudra pas se tromper de match à ce moment là.
Sinon niveau supporters il y a de tout en commentaires... certains critiquent, d'autres sont plus honnête et disent qu'ils n'auraient pas voulu être à notre place.
Sur twitter les toulousains ont été globalement cool, il y en a mm qui m'ont écrit en mp, d'ailleurs j'ai trouvé les joueurs du stade sympa mola aussi. C'est surtout les supps des équipes élimines et notamment du SF qui ont été pénibles
Ubb332006- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Rugby - Top 14 - UBB : Lucu : « Lâcher comme ça, ce n'est pas notre état d'esprit »
https://www.lequipe.fr/tv/replay/lucu-lacher-comme-ca-ce-n-est-pas-notre-etat-d-esprit/20193403
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/-j-ai-dit-a-max-lucu-qu-il-ne-fallait-pas-pleurer-on-a-place-des-fondations-pour-la-suite-l-ubb-ne-veut-pas-tout-jeter-apres-sa-finale-ratee-face-a-toulouse-en-top-14/1478512
« J'ai dit à Max Lucu qu'il ne fallait pas pleurer, on a placé des fondations pour la suite », l'UBB ne veut pas tout jeter après sa finale ratée face à Toulouse en Top 14
Humiliée par Toulouse, de son propre aveu, l'Union Bordeaux-Bègles cherchait à ne pas oublier les signaux positifs envoyés dans une saison où elle a su s'épanouir dans le jeu et franchir un cap en atteignant sa première finale.
Aurélien Bouisset à Marseille
Leur calvaire sur la pelouse du Vélodrome semblait sans fin, déjà, et rien n'aura été épargné aux Bordelais, dans leur voyage retour, dans la nuit de vendredi à samedi. Leur vol retour depuis Marseille a été dérouté, à cause des orages en Gironde, et la seule solution de secours a été un atterrissage... à Toulouse ! Les dieux du rugby ont l'humour cruel, ont dû ruminer les troupes de l'UBB, dans le bus affrété d'urgence pour rallier leur domicile vers 10h ce samedi matin. Quelques heures avant, devant les médias, les joueurs ne cachaient pas la blessure d'une telle défaite en finale, une première pour eux qui en fut une aussi pour l'histoire, lui offrant son plus large score (59-3).
« Humiliation » revenait ainsi dans les mots las de Maxime Lucu comme dans ceux désabusés de Matthieu Jalibert. Yannick Bru, leur entraîneur, se sentait obligé, en conférence de presse, de présenter de lui-même « des excuses à nos supporters ». Parce que la leçon reçue « ternit un peu l'image de l'UBB », justifiait-il.
« Yannick (Bru) est venu me dire qu'il fallait être heureux (...) les mots qu'il a eus, tout ce qu'il a fait pour le groupe et moi cette saison, c'est extraordinaire »
Maxime Lucu
L'entraîneur des Girondins, juste après le coup de sifflet final, avait été pourtant l'un des premiers à aller relever un Lucu effondré dans les 22m toulousains, marqué par le combat comme par l'ampleur de la défaite. « J'ai dit à Max qu'il ne fallait pas pleurer, raconte le coach. Il faut savoir reconnaître quand tu es surclassé par l'adversaire. Il ne faut pas oublier qu'on est dans une année de construction. On a coché pas mal de trucs cette année, on a placé des fondations pour la suite. »
Ce sont ces points positifs qu'on voulait aussi faire émerger dans le camp bordelais. « Yannick est venu me dire qu'il fallait être heureux, a poursuivi Lucu, sur les paroles de réconfort de son entraîneur. Il nous a énormément apporté cette saison. J'ai connu une période très compliquée, et les mots qu'il a eus, tout ce qu'il a fait pour le groupe et moi cette saison, c'est extraordinaire. »
La greffe Bru a vite pris sur les bords de la Garonne, où le technicien est arrivé il y a un an, après ce qu'on pourrait décrire comme un voyage d'études au coeur du rugby sud-africain, chez les Sharks. Dans son staff, le Gersois a su agréger les forces en présence, des Christophe Laussucq, Jean-Baptiste Poux ou Heini Adams déjà en place, avec des plus-values venues d'ailleurs, comme le préparateur physique des Bleus de l'époque 2019-2023, Thibault Giroud, ou deux spécialistes ramenés de Durban, Akvsenti Giorgadze ou Noel McNamara.
L'objectif d'étoffer l'effectif
Ce dernier a façonné un jeu offensif ambitieux, qui s'appuyait sur des talents rares dans la ligne de trois-quarts, qui ont séduit jusqu'à Fabien Galthié, qui a testé 6 de ses 7 membres dans le dernier 6 nations. « On a pris beaucoup de plaisir à évoluer ensemble, arrivait à positiver Jalibert, dans les couloirs du Vélodrome. Nous, les joueurs, on se retrouve dans ce que le staff veut mettre en place. Yannick nous a donné plus de responsabilités. On a retrouvé un ADN de jeu qui nous correspond, avec ce jeu de mouvement et de vitesse. Et on a aussi beaucoup travaillé sur différents secteurs où on était moins bien les saisons précédentes, je pense au jeu au sol, ces petits efforts qui font gagner de grands matches. »
L'ouvreur, frustré d'avoir joué diminué physiquement, pointait cependant que la finale indiquait aux siens « la marge de progression pour aller chercher des titres. » Au-delà de secteurs de jeu qui ont pu montrer des signes de faiblesse au cours de la saison, comme la conquête, on sentait bien, à l'UBB, qu'on ne pouvait espérer mieux en arrivant si épuisé au moment des matches de phase finale. « Notre manque de fraîcheur a été criant aujourd'hui (vendredi), constatait Bru. C'est compliqué de rivaliser avec une Formule 1 comme ça, en jouant un barrage et une demie à l'énergie. La leçon, c'est que pour battre le Stade Toulousain en finale, il faut se qualifier directement en demies. »
Pour y parvenir, Bordeaux a la conviction qu'il lui faut étoffer encore son effectif, déjà renforcé la saison dernière par les arrivées convaincantes de Damian Penaud derrière ou Adam Coleman et Tevita Tatafu devant. L'UBB est pourtant encore loin de pouvoir aligner 59 joueurs sur une saison comme l'a fait Toulouse. Dont l'entraîneur, Ugo Mola glissait au cours de sa conférence de presse : « il faudra se méfier de cette UBB qui sera inquiétante dans l'avenir, je pense ». Si ce n'est un adoubement, au moins un encouragement à revenir batailler pour le Brennus.
« J'ai dit à Max Lucu qu'il ne fallait pas pleurer, on a placé des fondations pour la suite », l'UBB ne veut pas tout jeter après sa finale ratée face à Toulouse en Top 14
Humiliée par Toulouse, de son propre aveu, l'Union Bordeaux-Bègles cherchait à ne pas oublier les signaux positifs envoyés dans une saison où elle a su s'épanouir dans le jeu et franchir un cap en atteignant sa première finale.
Aurélien Bouisset à Marseille
Leur calvaire sur la pelouse du Vélodrome semblait sans fin, déjà, et rien n'aura été épargné aux Bordelais, dans leur voyage retour, dans la nuit de vendredi à samedi. Leur vol retour depuis Marseille a été dérouté, à cause des orages en Gironde, et la seule solution de secours a été un atterrissage... à Toulouse ! Les dieux du rugby ont l'humour cruel, ont dû ruminer les troupes de l'UBB, dans le bus affrété d'urgence pour rallier leur domicile vers 10h ce samedi matin. Quelques heures avant, devant les médias, les joueurs ne cachaient pas la blessure d'une telle défaite en finale, une première pour eux qui en fut une aussi pour l'histoire, lui offrant son plus large score (59-3).
« Humiliation » revenait ainsi dans les mots las de Maxime Lucu comme dans ceux désabusés de Matthieu Jalibert. Yannick Bru, leur entraîneur, se sentait obligé, en conférence de presse, de présenter de lui-même « des excuses à nos supporters ». Parce que la leçon reçue « ternit un peu l'image de l'UBB », justifiait-il.
« Yannick (Bru) est venu me dire qu'il fallait être heureux (...) les mots qu'il a eus, tout ce qu'il a fait pour le groupe et moi cette saison, c'est extraordinaire »
Maxime Lucu
L'entraîneur des Girondins, juste après le coup de sifflet final, avait été pourtant l'un des premiers à aller relever un Lucu effondré dans les 22m toulousains, marqué par le combat comme par l'ampleur de la défaite. « J'ai dit à Max qu'il ne fallait pas pleurer, raconte le coach. Il faut savoir reconnaître quand tu es surclassé par l'adversaire. Il ne faut pas oublier qu'on est dans une année de construction. On a coché pas mal de trucs cette année, on a placé des fondations pour la suite. »
Ce sont ces points positifs qu'on voulait aussi faire émerger dans le camp bordelais. « Yannick est venu me dire qu'il fallait être heureux, a poursuivi Lucu, sur les paroles de réconfort de son entraîneur. Il nous a énormément apporté cette saison. J'ai connu une période très compliquée, et les mots qu'il a eus, tout ce qu'il a fait pour le groupe et moi cette saison, c'est extraordinaire. »
La greffe Bru a vite pris sur les bords de la Garonne, où le technicien est arrivé il y a un an, après ce qu'on pourrait décrire comme un voyage d'études au coeur du rugby sud-africain, chez les Sharks. Dans son staff, le Gersois a su agréger les forces en présence, des Christophe Laussucq, Jean-Baptiste Poux ou Heini Adams déjà en place, avec des plus-values venues d'ailleurs, comme le préparateur physique des Bleus de l'époque 2019-2023, Thibault Giroud, ou deux spécialistes ramenés de Durban, Akvsenti Giorgadze ou Noel McNamara.
L'objectif d'étoffer l'effectif
Ce dernier a façonné un jeu offensif ambitieux, qui s'appuyait sur des talents rares dans la ligne de trois-quarts, qui ont séduit jusqu'à Fabien Galthié, qui a testé 6 de ses 7 membres dans le dernier 6 nations. « On a pris beaucoup de plaisir à évoluer ensemble, arrivait à positiver Jalibert, dans les couloirs du Vélodrome. Nous, les joueurs, on se retrouve dans ce que le staff veut mettre en place. Yannick nous a donné plus de responsabilités. On a retrouvé un ADN de jeu qui nous correspond, avec ce jeu de mouvement et de vitesse. Et on a aussi beaucoup travaillé sur différents secteurs où on était moins bien les saisons précédentes, je pense au jeu au sol, ces petits efforts qui font gagner de grands matches. »
L'ouvreur, frustré d'avoir joué diminué physiquement, pointait cependant que la finale indiquait aux siens « la marge de progression pour aller chercher des titres. » Au-delà de secteurs de jeu qui ont pu montrer des signes de faiblesse au cours de la saison, comme la conquête, on sentait bien, à l'UBB, qu'on ne pouvait espérer mieux en arrivant si épuisé au moment des matches de phase finale. « Notre manque de fraîcheur a été criant aujourd'hui (vendredi), constatait Bru. C'est compliqué de rivaliser avec une Formule 1 comme ça, en jouant un barrage et une demie à l'énergie. La leçon, c'est que pour battre le Stade Toulousain en finale, il faut se qualifier directement en demies. »
Pour y parvenir, Bordeaux a la conviction qu'il lui faut étoffer encore son effectif, déjà renforcé la saison dernière par les arrivées convaincantes de Damian Penaud derrière ou Adam Coleman et Tevita Tatafu devant. L'UBB est pourtant encore loin de pouvoir aligner 59 joueurs sur une saison comme l'a fait Toulouse. Dont l'entraîneur, Ugo Mola glissait au cours de sa conférence de presse : « il faudra se méfier de cette UBB qui sera inquiétante dans l'avenir, je pense ». Si ce n'est un adoubement, au moins un encouragement à revenir batailler pour le Brennus.
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
UBB. Lucu du rêve aux larmes : « Ça fait beaucoup de mal »
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/ubb-lucu-du-reve-aux-larmes-ca-fait-beaucoup-de-mal-20339143.php
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/finale-du-top-14-ubb-fallait-il-faire-jouer-jalibert-et-tameifuna-20339088.php
Finale du Top 14. Union Bordeaux-Bègles (UBB) : fallait-il faire jouer Jalibert et Tameifuna ?
Par Yoan Leshauriès
Paris manqués. Les retours précipités de l’ouvreur et du pilier droit tongien n’ont rien apporté à l’UBB face à Toulouse. Mais le manager assume ses choix
Après une défaite de cette ampleur, la question n’a pas tardé à fuser vendredi soir au stade Vélodrome de Marseille. Fallait-il vraiment faire jouer Matthieu Jalibert et Ben Tameifuna lors de cette finale face à Toulouse (59-3) ? « C’étaient des choix posés de l’ensemble du staff, on ne les regrette pas », a répondu Yannick Bru, le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, en conférence de presse d’après-match. Et même d’appuyer : « J’assume complètement ».
« Quand on n’est pas favoris, il faut tenter des coups de poker, il faut avoir ses meilleurs joueurs sur la pelouse »
« On ne peut pas battre Toulouse en essayant de limiter la casse, a expliqué le technicien girondin. Quand on n’est pas favoris, il faut tenter des coups de poker, il faut avoir ses meilleurs joueurs sur la pelouse. Pour battre Toulouse, il faut avoir l’audace, tenter des coups… »
« C’était compliqué »
Victime d’une déchirure aux ischios lors du dernier match de la saison régulière face à Oyonnax, Matthieu Jalibert pensait sa saison terminée. Mais l’international français a repris la course et l’entraînement collectif durant la semaine qui a précédé la finale. Et il a fini par être titularisé à l’ouverture après des derniers tests lors du « Captain Run » la veille du match. « C’était compliqué, témoigne l’intéressé. Pour moi, la saison était quasiment terminée. Matéo (Garcia) a ressenti une gêne qui pouvait l’empêcher de participer à la finale. Moi, je me sentais de mieux en mieux. On a pris la décision de prendre le risque. C’était un pacte avec le staff. Je devais me concentrer sur l’organisation et distribuer mais c’est toujours plus difficile quand tu n’es pas bien physiquement. »
Sur les 55 minutes passées sur le terrain, Matthieu Jalibert a été bien loin de son niveau et n’a pas pu peser sur les débats. « C’est toujours frustrant de ne pas pouvoir jouer son vrai jeu et de ne pas pouvoir s’épanouir, confie-t-il. Moi, quand je suis sur le terrain, c’est pour prendre du plaisir. Et quand tu ne te sens pas bien physiquement, tu n’es pas bien dans la tête. Après, je savais que physiquement, ça allait être compliqué. Au bout de 15 minutes, je sentais déjà des douleurs. Pour jouer mon jeu, mettre de la vitesse, c’était compliqué. Je n’avais pas de bonnes sensations. »
Mais ni le joueur ni le staff ne regrettent ce retour précipité sur le terrain. « Matthieu avait envie de jouer ce match, assure Yannick Bru. Il nous a clairement alertés sur le fait qu’il ne pourrait pas sprinter à 100 %. Il avait touché 27 km/h jeudi. J’avais dit à Matthieu et je l’assume pleinement : ce que tu fais, c’est un geste de leadership vers le collectif. On avait besoin de Matthieu. Il a fait un geste vers l’équipe, il était prêt à se mettre en difficulté personnellement pour que le collectif tourne mieux. » Mais cela n’a pas eu le résultat escompté.
« Rien n’a marché »
Victime d’une luxation de l’épaule en barrage face au Racing 92, Ben Tameifuna a lui aussi voulu aider son équipe. Après avoir eu le bras en écharpe et une attelle tout au long de la semaine, le pilier droit international tongien était bien au rendez-vous pour apporter de l’épaisseur au pack de l’UBB. Malgré un drapeau tongien en guise de cape à son entrée sur la pelouse, « Big Ben » n’a jamais pu utiliser ses « super pouvoirs ». Après chaque action, les kinés se relayaient pour lui apporter des soins. Jusqu’à sa sortie du terrain à la 47e minute. À bout de forces.
« Aujourd’hui (vendredi), rien n’a marché, regrettait Yannick Bru. On aurait pu choisir 23 autres Bordelais, je pense que le résultat aurait été identique. Il faut féliciter Toulouse pour la façon dont ils nous ont surclassés. »
Finale du Top 14. Union Bordeaux-Bègles (UBB) : fallait-il faire jouer Jalibert et Tameifuna ?
Par Yoan Leshauriès
Paris manqués. Les retours précipités de l’ouvreur et du pilier droit tongien n’ont rien apporté à l’UBB face à Toulouse. Mais le manager assume ses choix
Après une défaite de cette ampleur, la question n’a pas tardé à fuser vendredi soir au stade Vélodrome de Marseille. Fallait-il vraiment faire jouer Matthieu Jalibert et Ben Tameifuna lors de cette finale face à Toulouse (59-3) ? « C’étaient des choix posés de l’ensemble du staff, on ne les regrette pas », a répondu Yannick Bru, le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, en conférence de presse d’après-match. Et même d’appuyer : « J’assume complètement ».
« Quand on n’est pas favoris, il faut tenter des coups de poker, il faut avoir ses meilleurs joueurs sur la pelouse »
« On ne peut pas battre Toulouse en essayant de limiter la casse, a expliqué le technicien girondin. Quand on n’est pas favoris, il faut tenter des coups de poker, il faut avoir ses meilleurs joueurs sur la pelouse. Pour battre Toulouse, il faut avoir l’audace, tenter des coups… »
« C’était compliqué »
Victime d’une déchirure aux ischios lors du dernier match de la saison régulière face à Oyonnax, Matthieu Jalibert pensait sa saison terminée. Mais l’international français a repris la course et l’entraînement collectif durant la semaine qui a précédé la finale. Et il a fini par être titularisé à l’ouverture après des derniers tests lors du « Captain Run » la veille du match. « C’était compliqué, témoigne l’intéressé. Pour moi, la saison était quasiment terminée. Matéo (Garcia) a ressenti une gêne qui pouvait l’empêcher de participer à la finale. Moi, je me sentais de mieux en mieux. On a pris la décision de prendre le risque. C’était un pacte avec le staff. Je devais me concentrer sur l’organisation et distribuer mais c’est toujours plus difficile quand tu n’es pas bien physiquement. »
Sur les 55 minutes passées sur le terrain, Matthieu Jalibert a été bien loin de son niveau et n’a pas pu peser sur les débats. « C’est toujours frustrant de ne pas pouvoir jouer son vrai jeu et de ne pas pouvoir s’épanouir, confie-t-il. Moi, quand je suis sur le terrain, c’est pour prendre du plaisir. Et quand tu ne te sens pas bien physiquement, tu n’es pas bien dans la tête. Après, je savais que physiquement, ça allait être compliqué. Au bout de 15 minutes, je sentais déjà des douleurs. Pour jouer mon jeu, mettre de la vitesse, c’était compliqué. Je n’avais pas de bonnes sensations. »
Mais ni le joueur ni le staff ne regrettent ce retour précipité sur le terrain. « Matthieu avait envie de jouer ce match, assure Yannick Bru. Il nous a clairement alertés sur le fait qu’il ne pourrait pas sprinter à 100 %. Il avait touché 27 km/h jeudi. J’avais dit à Matthieu et je l’assume pleinement : ce que tu fais, c’est un geste de leadership vers le collectif. On avait besoin de Matthieu. Il a fait un geste vers l’équipe, il était prêt à se mettre en difficulté personnellement pour que le collectif tourne mieux. » Mais cela n’a pas eu le résultat escompté.
« Rien n’a marché »
Victime d’une luxation de l’épaule en barrage face au Racing 92, Ben Tameifuna a lui aussi voulu aider son équipe. Après avoir eu le bras en écharpe et une attelle tout au long de la semaine, le pilier droit international tongien était bien au rendez-vous pour apporter de l’épaisseur au pack de l’UBB. Malgré un drapeau tongien en guise de cape à son entrée sur la pelouse, « Big Ben » n’a jamais pu utiliser ses « super pouvoirs ». Après chaque action, les kinés se relayaient pour lui apporter des soins. Jusqu’à sa sortie du terrain à la 47e minute. À bout de forces.
« Aujourd’hui (vendredi), rien n’a marché, regrettait Yannick Bru. On aurait pu choisir 23 autres Bordelais, je pense que le résultat aurait été identique. Il faut féliciter Toulouse pour la façon dont ils nous ont surclassés. »
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/finale-du-top-14-ubb-il-faudra-pouvoir-se-relever-apres-une-telle-claque-20339043.php
Finale du Top 14. Union Bordeaux-Bègles (UBB) : il faudra pouvoir se relever après une telle claque
Par Yoan Leshauriès
Sonnée par le Stade Toulousain (59-3) lors de sa première finale à Marseille vendredi, l’UBB tentera de s’en relever pour revenir plus forte la saison prochaine
Des mines abattues. Des joueurs K.-O. Certains ont mis du temps à se relever de la pelouse du stade Vélodrome de Marseille vendredi soir après le coup de sifflet final. En regardant le Stade Toulousain lever le Bouclier de Brennus, l’Union Bordeaux-Bègles ne pouvait que constater tout ce qui la sépare d’un premier titre. Les 59 points encaissés risquent de résonner longtemps dans les têtes bordelaises. « Cela ressemble à une humiliation », reconnaissait le manager Yannick Bru. « C’est dur pour les joueurs, ils ne méritent pas ça. Mais on a très vite vu qu’on n’était pas invités. Et contre les Toulousains, quand tu commences à perdre le bras de fer, ils te cassent le poignet sur la table. C’est ce qu’il s’est passé. »
Après avoir brisé le plafond de verre des demies, l’UBB est passée complètement à côté de sa première finale. Dominée durant toute la rencontre, impuissante, elle a littéralement explosé. « On n’a jamais senti qu’on pouvait leur poser des problèmes, confiait le demi d’ouverture Matthieu Jalibert. Il y avait un niveau d’écart. Quand tu te bats toute la saison et que ça finit comme ça, c’est compliqué. »
Difficile à avaler
L’UBB voulait marquer l’histoire. Mais certainement pas en encaissant la plus lourde défaite dans une finale de championnat de France. « 59 points, 40 ou 30, pour moi, c’est la même chose », soupirait le demi de mêlée Maxime Lucu. « On a lâché au bout d’un moment parce qu’on sentait qu’on n’arrivait pas à faire les bonnes choses. C’est difficile à accepter, après avoir fait tant d’efforts pour arriver en finale. »
« On a placé des fondations pour la suite, je pense qu’on sera meilleur l’année prochaine »
Malgré le naufrage collectif sur ce dernier rendez-vous à Marseille, les Bordelais ne voulaient pas se mettre encore un peu plus la tête sous l’eau et tenaient à souligner leur parcours. « On s’est quand même invité à ce dernier repas avec eux, retenait Yannick Bru. Aujourd’hui (vendredi), ce n’était pas la vraie UBB. On ne doit pas occulter tout ce que l’on a fait de bien cette année. On est dans un début de construction. On a placé des fondations pour la suite, je pense qu’on sera meilleur l’année prochaine, peut-être encore meilleur l’année d’après. On était sans doute en avance sur les temps de passage, on était aussi peut-être à bout de souffle lors de cette finale. Et on est tout simplement moins bon que Toulouse… Des claques comme ça, ça te renvoie à l’humilité et au travail. Ce sont toujours des moteurs pour repartir. J’espère qu’on va guérir de ça l’année prochaine. »
« La leçon, c’est que pour battre Toulouse en finale, il faut aller directement en demie »
Pour pouvoir rivaliser au plus au niveau, les Bordelais devront s’appuyer sur un effectif encore plus solide, capable de tenir la barque pendant les périodes internationales, afin de ne pas toujours tirer sur la corde des mêmes éléments, et de rivaliser devant avec un pack encore plus épais. Les signatures de Perchaud (Bayonne), Gray (Exeter) et Swinton (Waratahs) ont été pensées en ce sens. À l’ouverture, Carbery (Munster) prendra le relais de Jalibert. Sur la saison qui vient de s’achever, le club girondin a utilisé une dizaine de joueurs de moins que le Stade Toulousain.
Un nouveau cap à franchir
Afin de franchir un nouveau cap en fin de saison, l’UBB devra aussi être capable de prendre le chemin le plus court pour ne pas arriver « cramé » au moment fatidique. Car sur sa finale face à Toulouse, « on a manqué de fraîcheur, retient Yannick Bru. La leçon, c’est que pour battre Toulouse en finale, il faut aller directement en demie. Les stats le confirment, c’est très compliqué de rivaliser en finale quand on est passé par un barrage. » « Il faudrait qu’on grandisse là-dessus », confirme Maxime Lucu.
La large défaite de vendredi aura au moins permis aux Bordelais de prendre conscience de leurs lacunes. « Il faut savoir reconnaître quand tu es surclassé par l’adversaire, déclare Yannick Bru. On a été surclassés, on n’a pas été invités. Il y a 20 points de trop, c’est ce qui ternit le décor. Mais la réalité, c’est que Toulouse est très au-dessus de nous. » Et qu’il reste beaucoup de travail.
Finale du Top 14. Union Bordeaux-Bègles (UBB) : il faudra pouvoir se relever après une telle claque
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Sonnée par le Stade Toulousain (59-3) lors de sa première finale à Marseille vendredi, l’UBB tentera de s’en relever pour revenir plus forte la saison prochaine
Des mines abattues. Des joueurs K.-O. Certains ont mis du temps à se relever de la pelouse du stade Vélodrome de Marseille vendredi soir après le coup de sifflet final. En regardant le Stade Toulousain lever le Bouclier de Brennus, l’Union Bordeaux-Bègles ne pouvait que constater tout ce qui la sépare d’un premier titre. Les 59 points encaissés risquent de résonner longtemps dans les têtes bordelaises. « Cela ressemble à une humiliation », reconnaissait le manager Yannick Bru. « C’est dur pour les joueurs, ils ne méritent pas ça. Mais on a très vite vu qu’on n’était pas invités. Et contre les Toulousains, quand tu commences à perdre le bras de fer, ils te cassent le poignet sur la table. C’est ce qu’il s’est passé. »
Après avoir brisé le plafond de verre des demies, l’UBB est passée complètement à côté de sa première finale. Dominée durant toute la rencontre, impuissante, elle a littéralement explosé. « On n’a jamais senti qu’on pouvait leur poser des problèmes, confiait le demi d’ouverture Matthieu Jalibert. Il y avait un niveau d’écart. Quand tu te bats toute la saison et que ça finit comme ça, c’est compliqué. »
Difficile à avaler
L’UBB voulait marquer l’histoire. Mais certainement pas en encaissant la plus lourde défaite dans une finale de championnat de France. « 59 points, 40 ou 30, pour moi, c’est la même chose », soupirait le demi de mêlée Maxime Lucu. « On a lâché au bout d’un moment parce qu’on sentait qu’on n’arrivait pas à faire les bonnes choses. C’est difficile à accepter, après avoir fait tant d’efforts pour arriver en finale. »
« On a placé des fondations pour la suite, je pense qu’on sera meilleur l’année prochaine »
Malgré le naufrage collectif sur ce dernier rendez-vous à Marseille, les Bordelais ne voulaient pas se mettre encore un peu plus la tête sous l’eau et tenaient à souligner leur parcours. « On s’est quand même invité à ce dernier repas avec eux, retenait Yannick Bru. Aujourd’hui (vendredi), ce n’était pas la vraie UBB. On ne doit pas occulter tout ce que l’on a fait de bien cette année. On est dans un début de construction. On a placé des fondations pour la suite, je pense qu’on sera meilleur l’année prochaine, peut-être encore meilleur l’année d’après. On était sans doute en avance sur les temps de passage, on était aussi peut-être à bout de souffle lors de cette finale. Et on est tout simplement moins bon que Toulouse… Des claques comme ça, ça te renvoie à l’humilité et au travail. Ce sont toujours des moteurs pour repartir. J’espère qu’on va guérir de ça l’année prochaine. »
« La leçon, c’est que pour battre Toulouse en finale, il faut aller directement en demie »
Pour pouvoir rivaliser au plus au niveau, les Bordelais devront s’appuyer sur un effectif encore plus solide, capable de tenir la barque pendant les périodes internationales, afin de ne pas toujours tirer sur la corde des mêmes éléments, et de rivaliser devant avec un pack encore plus épais. Les signatures de Perchaud (Bayonne), Gray (Exeter) et Swinton (Waratahs) ont été pensées en ce sens. À l’ouverture, Carbery (Munster) prendra le relais de Jalibert. Sur la saison qui vient de s’achever, le club girondin a utilisé une dizaine de joueurs de moins que le Stade Toulousain.
Un nouveau cap à franchir
Afin de franchir un nouveau cap en fin de saison, l’UBB devra aussi être capable de prendre le chemin le plus court pour ne pas arriver « cramé » au moment fatidique. Car sur sa finale face à Toulouse, « on a manqué de fraîcheur, retient Yannick Bru. La leçon, c’est que pour battre Toulouse en finale, il faut aller directement en demie. Les stats le confirment, c’est très compliqué de rivaliser en finale quand on est passé par un barrage. » « Il faudrait qu’on grandisse là-dessus », confirme Maxime Lucu.
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Top 14 : l'étrange dérapage du Toulousain Paul Costes après la finale
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/top-14-l-etrange-derapage-du-toulousain-paul-costes-apres-la-finale-20240629
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Scalp a écrit:Top 14 : l'étrange dérapage du Toulousain Paul Costes après la finale
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/top-14-l-etrange-derapage-du-toulousain-paul-costes-apres-la-finale-20240629
Des relents complotistes…, pour le moins ça veut dire quoi : médias achetés par l'État ? que c'est mieux la presse privée aux mains de Bolloré ?
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Finale du Top 14 : "On a été surclassés" affirme Yannick Bru, le manager de l'UBB
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/finale-du-top-14-on-a-ete-surclasses-affirme-yannick-bru-le-manager-de-l-ubb-3322250
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Scalp a écrit:
C’est horrible ! Je me sentirais tellement mal d’avoir l’air d’une idiote devant tout le monde !
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Scalp a écrit:Scalp a écrit:Top 14 : l'étrange dérapage du Toulousain Paul Costes après la finale
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/top-14-l-etrange-derapage-du-toulousain-paul-costes-apres-la-finale-20240629
Des relents complotistes…, pour le moins ça veut dire quoi : médias achetés par l'État ? que c'est mieux la presse privée aux mains de Bolloré ?
Il n’y a pas que Coste dans l’affaire… il sert de fusible parce que visiblement c’est le plus « bête » mais les autres sont pas très nets non plus…
Lucu et Jaja auraient fait une dixième de ce qu’ils font (se moquer des journalistes en étant limite insultant), j’imagine même pas les tombereaux de merde qu’ils auraient pris…
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Roberto Miopalmo a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:Scalp a écrit:LIONS'XV a écrit:Il y a trois mois l'UBB battait le Stade Toulousain au Matmut. La défaite en finale est dû à un problème d'Iniquité, auquel devrait s'attaquer la FFR et Ligue. En effet les équipes qui disputent les barrages sont trop désavantagées (pourquoi exactement ?). Nos joueurs étaient lessivés, incapables de faire 3 matchs de haut niveau en 10 jours.
PS. A ce titre on peut regretter la passe à la con de Tapuai, en fin de match contre le Stade Français.
Bien au contraire, ça fait partie du game. Déjà que potentiellement le 6ème du championnat peut le gagner, il faut quand même donner avantage à celui qui gagne la saison au points, ou ceux qui sont sur le podium, les quatre premiers en ce qui nous concerne. Le premier ayant en plus un jour de récupération supplémentaire.
C’est parfaitement normal, ça récompense l’équipe la plus forte du championnat et son dauphin. Et les trois et quatrième, par l’avantage du terrain. Ce sera d’ailleurs notre prochain objectif, atteindre le top 2, qu’on a raté par deux fois.
En ce qui concerne les points perdus, on peut faire une liste assez longue des bonus laissé en route, c’est ce qui fait le sel de ce championnat, chaque points compte, pas seulement pour intégrer le top 6, vive les phases finales, surtout ne changeons rien !
D'où l'importance de finir dans les 2
Oui, il faut finir dans les 2. C’est un avantage clair. Et je pense que ce système doit perdurer pour maintenir un intérêt à faire une belle phase régulière car si les 6 qualifiés avaient les mêmes chances, les équipes se fouleraient moins durant l’année. Quasiment une chance sur 2 de se qualifier , ça serait l’école des fans!!!
Et puis Toulouse est l’équipe française qui a joué le plus de matchs, dont des matchs de haute intensité en CC. Y’a pas à tortiller, la base du succès c’est d’avoir que des mecs que le staff juge apte à jouer régulièrement. Les Vili, Holmes, Moustin, Abadie (une fois Lucu et Lesgoutgues revenus), Moustin, Miquel, Ricard, Jolmes, Latterade… autant de gars au temps de jeu dérisoire (à tort ou à raison) obligeant le reste de l’effectif à surjouer. L’homogénéité du groupe doit être un objectif ( je crois que c’est bien identifié par le staff).
Je persiste et signe. Il est de l'intérêt du rugby, des clubs, des spectateurs, que toute épreuve sportive soit équitable. Je répète que ne pas laisser l'équipe qui passe par les barrages retrouver de la fraicheur est injustifiable sportivement. Il y aurait toujours de l'intérêt à être dans les deux premiers (un match de moins) et en aucun cas les 6 qualifiés auraient les mêmes chances (revoir le calcul de proba). C'est un peu comme si on imposait un traitement difficile aux équipes de football de la coupe uefa actuelle sous prétextes qu'elles sont meilleures 3ième. Cela apporterait aussi de la justice vis-à-vis de l'argent des budgets (12 ou 13 millions d'euros entre UBB et ST).
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
LIONS'XV a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:Scalp a écrit:LIONS'XV a écrit:Il y a trois mois l'UBB battait le Stade Toulousain au Matmut. La défaite en finale est dû à un problème d'Iniquité, auquel devrait s'attaquer la FFR et Ligue. En effet les équipes qui disputent les barrages sont trop désavantagées (pourquoi exactement ?). Nos joueurs étaient lessivés, incapables de faire 3 matchs de haut niveau en 10 jours.
PS. A ce titre on peut regretter la passe à la con de Tapuai, en fin de match contre le Stade Français.
Bien au contraire, ça fait partie du game. Déjà que potentiellement le 6ème du championnat peut le gagner, il faut quand même donner avantage à celui qui gagne la saison au points, ou ceux qui sont sur le podium, les quatre premiers en ce qui nous concerne. Le premier ayant en plus un jour de récupération supplémentaire.
C’est parfaitement normal, ça récompense l’équipe la plus forte du championnat et son dauphin. Et les trois et quatrième, par l’avantage du terrain. Ce sera d’ailleurs notre prochain objectif, atteindre le top 2, qu’on a raté par deux fois.
En ce qui concerne les points perdus, on peut faire une liste assez longue des bonus laissé en route, c’est ce qui fait le sel de ce championnat, chaque points compte, pas seulement pour intégrer le top 6, vive les phases finales, surtout ne changeons rien !
D'où l'importance de finir dans les 2
Oui, il faut finir dans les 2. C’est un avantage clair. Et je pense que ce système doit perdurer pour maintenir un intérêt à faire une belle phase régulière car si les 6 qualifiés avaient les mêmes chances, les équipes se fouleraient moins durant l’année. Quasiment une chance sur 2 de se qualifier , ça serait l’école des fans!!!
Et puis Toulouse est l’équipe française qui a joué le plus de matchs, dont des matchs de haute intensité en CC. Y’a pas à tortiller, la base du succès c’est d’avoir que des mecs que le staff juge apte à jouer régulièrement. Les Vili, Holmes, Moustin, Abadie (une fois Lucu et Lesgoutgues revenus), Moustin, Miquel, Ricard, Jolmes, Latterade… autant de gars au temps de jeu dérisoire (à tort ou à raison) obligeant le reste de l’effectif à surjouer. L’homogénéité du groupe doit être un objectif ( je crois que c’est bien identifié par le staff).
Je persiste et signe. Il est de l'intérêt du rugby, des clubs, des spectateurs, que toute épreuve sportive soit équitable. Je répète que ne pas laisser l'équipe qui passe par les barrages retrouver de la fraicheur est injustifiable sportivement. Il y aurait toujours de l'intérêt à être dans les deux premiers (un match de moins) et en aucun cas les 6 qualifiés auraient les mêmes chances (revoir le calcul de proba). C'est un peu comme si on imposait un traitement difficile aux équipes de football de la coupe uefa actuelle sous prétextes qu'elles sont meilleures 3ième. Cela apporterait aussi de la justice vis-à-vis de l'argent des budgets (12 ou 13 millions d'euros entre UBB et ST).
Moi aussi, je maintiens que le système des phases finales tel qu'il existe actuellement fait partie du patrimoine de notre rugby. Ceux qui veulent la dérégulation du TOP 14, c'est-à-dire la fin du Salary-cap, ont comme par hasard dans leur viseur, également le système des phases finales. C'est clair que si certains milliardaires pouvaient mener la politique du chéquier, ils auraient tout intérêt à la disparation des phases finales.
On a un système extraordinairement égalitaire sur le plan financier avec le salary cap, ce qui produit de l'équité sportive. Le système des phases finales permet à des clubs qui ne pourraient qu’exceptionnellement finir en tête du championnat de le gagner malgré tout. On a déjà eu le cas du sixième qui remporte le bouclier.
Il faut donc une prime à celui qui fin en tête, et aux plus méritants sur la longueur du championnat. C'est quand même simple à comprendre, il faut un minimum récompenser au mérite, beaucoup trouvent déjà que le sixième pouvant gagner le bouclier est une anomalie sportive. Ensuite, s'il suffisait d'être dans les six pour avoir les mêmes conditions de remporter le titre, facile encore de comprendre que personne ne fournirait les efforts qu'il faut produire, pour être le mieux classé dans cette rude et longue compétition, le championnat en serait faussé. Simple, basique !
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Top 14 : Bordeaux-Bègles, remonter sur le ring après le terrible KO
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/top-14-bordeaux-begles-remonter-sur-le-ring-apres-le-terrible-ko-20240630
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
https://www.rugbyrama.fr/2024/06/30/finale-top-14-pour-changer-lhistoire-bordeaux-doit-se-batir-un-pack-12049033.php
Finale Top 14 - Pour changer l’histoire, Bordeaux doit se bâtir un pack
Par Marc Duzan
Dominé dans le combat d’avants lors des deux derniers matchs qu’elle eut à disputer cette saison, l’Union Bordeaux-Bègles doit progresser dans le combat collectif, si elle souhaite connaître un jour une autre issue, en finale…
De loin, cette équipe bordelo-béglaise nous fait finalement penser au Leinster d’avant Joe Schmidt et qui, jusqu’à ce que l’austère kiwi ne prenne en mains la franchise dublinoise, échouait si fréquemment en quart ou en demi-finale de Champions Cup. Il y avait alors, du côté de Ballsbridge, un paquet d’avants d’honnête facture mais sans commune mesure avec ce qu’incarnait ailleurs le monstre à seize pattes du Munster, une équipe alors invincible.
Il y avait aussi, derrière ce pack efficace sans être toutefois très rugueux, une prodigieuse ligne de trois-quarts où Jonathan Sexton, Brian O’Driscoll, Felipe Contepomi, Isa Nacewa ou Shane Horgan confectionnaient les lancements de jeu les plus délirants du vieux continent. Où veut-on en venir, au juste ?
Ces deux dernières semaines, à l’heure où les matchs se durcissent et se décident avant tout dans le combat collectif, l’Union Bordeaux-Bègles, qui dispose de la plus belle ligne de trois-quarts du Top 14, fut en revanche trop tendre pour répondre à l’âpreté du Stade français en demi-finale puis à la rugosité de Toulouse, la semaine d’après. "Sur la conquête, concédait Yannick Bru vendredi soir, on a en effet soufflé le chaud et le froid cette année. En ce sens, ce match contre Toulouse fut une loupe grossissante, notamment sur la touche. […] Pour tout ça, je présente nos excuses à nos supporters qui ont tant donné, tout au long de la saison."
À ce titre, le club de Laurent Marti a bien évidemment des circonstances atténuantes et à Marseille, la pierre angulaire de son pack (Ben Tameifuna) pleurait la mobilité de son épaule quand le pilier des Bleus, Sipili Falatea, soigne encore un genou endolori. "Quelle autre équipe du championnat peut-elle dire qu’elle évolue sans ses deux meilleurs piliers droits ?", avait justement avancé le patron sportif bordelais au Matmut Atlantique, peu après que sa chose se soit faite éventrer par les soldats roses.
Matiu, Gray, Perchaud…
Si l’Union Bordeaux-Bègles souhaite dans quelques mois se hisser au même niveau de compétition et rivaliser face aux plus gros paquets d’avants du championnat (ici, on citera en vrac Toulon, Paris, La Rochelle et Toulouse), elle doit donc se faire le cuir. Si l’UBB veut se donner le droit de parachever le premier titre d’un club finalement encore très jeune - le Bordeaux contemporain n’a dans les faits rien de commun avec le CABBG, champion de France en 1991, qui rassemblait cycliquement 3000 gonzes à Musard - elle a le devoir de franchir un cap en touche et en mêlée.
Dans ce but, Yannick Bru et son staff ont recruté plusieurs profils intéressants, en vue de l’exercice 2024-2025 : déjà, l’international écossais Jonny Gray devrait donner aux Bordelais, dans les regroupements, une sauvagerie dont ils sont jusqu’ici dépourvus : reste à savoir dans quel état de forme débarquera-t-il en Gironde, le géant d’Exeter sortant à peine d’une grave blessure au genou.
Le très prometteur Matis Perchaud, dont le départ chez le grand Satan bordelais a crevé le coeur de Philippe Tayeb, débarque en Gironde pour enfin exploser au plus haut niveau et prouver que malgré son gabarit de trois-quart centre, il sait tenir une mêlée. Quant au numéro 8 du Biarritz olympique Temo Matiu, que Jean-Baptiste Aldigé nous vendait encore ce week-end comme un international en puissance, il aura pour mission de faire souffler Tevita Tatafu, auteur d’une saison magnifique mais qu’il a terminée sur les rotules. Vivement demain ?
Finale Top 14 - Pour changer l’histoire, Bordeaux doit se bâtir un pack
Par Marc Duzan
Dominé dans le combat d’avants lors des deux derniers matchs qu’elle eut à disputer cette saison, l’Union Bordeaux-Bègles doit progresser dans le combat collectif, si elle souhaite connaître un jour une autre issue, en finale…
De loin, cette équipe bordelo-béglaise nous fait finalement penser au Leinster d’avant Joe Schmidt et qui, jusqu’à ce que l’austère kiwi ne prenne en mains la franchise dublinoise, échouait si fréquemment en quart ou en demi-finale de Champions Cup. Il y avait alors, du côté de Ballsbridge, un paquet d’avants d’honnête facture mais sans commune mesure avec ce qu’incarnait ailleurs le monstre à seize pattes du Munster, une équipe alors invincible.
Il y avait aussi, derrière ce pack efficace sans être toutefois très rugueux, une prodigieuse ligne de trois-quarts où Jonathan Sexton, Brian O’Driscoll, Felipe Contepomi, Isa Nacewa ou Shane Horgan confectionnaient les lancements de jeu les plus délirants du vieux continent. Où veut-on en venir, au juste ?
Ces deux dernières semaines, à l’heure où les matchs se durcissent et se décident avant tout dans le combat collectif, l’Union Bordeaux-Bègles, qui dispose de la plus belle ligne de trois-quarts du Top 14, fut en revanche trop tendre pour répondre à l’âpreté du Stade français en demi-finale puis à la rugosité de Toulouse, la semaine d’après. "Sur la conquête, concédait Yannick Bru vendredi soir, on a en effet soufflé le chaud et le froid cette année. En ce sens, ce match contre Toulouse fut une loupe grossissante, notamment sur la touche. […] Pour tout ça, je présente nos excuses à nos supporters qui ont tant donné, tout au long de la saison."
À ce titre, le club de Laurent Marti a bien évidemment des circonstances atténuantes et à Marseille, la pierre angulaire de son pack (Ben Tameifuna) pleurait la mobilité de son épaule quand le pilier des Bleus, Sipili Falatea, soigne encore un genou endolori. "Quelle autre équipe du championnat peut-elle dire qu’elle évolue sans ses deux meilleurs piliers droits ?", avait justement avancé le patron sportif bordelais au Matmut Atlantique, peu après que sa chose se soit faite éventrer par les soldats roses.
Matiu, Gray, Perchaud…
Si l’Union Bordeaux-Bègles souhaite dans quelques mois se hisser au même niveau de compétition et rivaliser face aux plus gros paquets d’avants du championnat (ici, on citera en vrac Toulon, Paris, La Rochelle et Toulouse), elle doit donc se faire le cuir. Si l’UBB veut se donner le droit de parachever le premier titre d’un club finalement encore très jeune - le Bordeaux contemporain n’a dans les faits rien de commun avec le CABBG, champion de France en 1991, qui rassemblait cycliquement 3000 gonzes à Musard - elle a le devoir de franchir un cap en touche et en mêlée.
Dans ce but, Yannick Bru et son staff ont recruté plusieurs profils intéressants, en vue de l’exercice 2024-2025 : déjà, l’international écossais Jonny Gray devrait donner aux Bordelais, dans les regroupements, une sauvagerie dont ils sont jusqu’ici dépourvus : reste à savoir dans quel état de forme débarquera-t-il en Gironde, le géant d’Exeter sortant à peine d’une grave blessure au genou.
Le très prometteur Matis Perchaud, dont le départ chez le grand Satan bordelais a crevé le coeur de Philippe Tayeb, débarque en Gironde pour enfin exploser au plus haut niveau et prouver que malgré son gabarit de trois-quart centre, il sait tenir une mêlée. Quant au numéro 8 du Biarritz olympique Temo Matiu, que Jean-Baptiste Aldigé nous vendait encore ce week-end comme un international en puissance, il aura pour mission de faire souffler Tevita Tatafu, auteur d’une saison magnifique mais qu’il a terminée sur les rotules. Vivement demain ?
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Scalp- Team modo
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Scalp a écrit:LIONS'XV a écrit:Roberto Miopalmo a écrit:Bordelais exilé ds le 31 a écrit:Scalp a écrit:LIONS'XV a écrit:Il y a trois mois l'UBB battait le Stade Toulousain au Matmut. La défaite en finale est dû à un problème d'Iniquité, auquel devrait s'attaquer la FFR et Ligue. En effet les équipes qui disputent les barrages sont trop désavantagées (pourquoi exactement ?). Nos joueurs étaient lessivés, incapables de faire 3 matchs de haut niveau en 10 jours.
PS. A ce titre on peut regretter la passe à la con de Tapuai, en fin de match contre le Stade Français.
Bien au contraire, ça fait partie du game. Déjà que potentiellement le 6ème du championnat peut le gagner, il faut quand même donner avantage à celui qui gagne la saison au points, ou ceux qui sont sur le podium, les quatre premiers en ce qui nous concerne. Le premier ayant en plus un jour de récupération supplémentaire.
C’est parfaitement normal, ça récompense l’équipe la plus forte du championnat et son dauphin. Et les trois et quatrième, par l’avantage du terrain. Ce sera d’ailleurs notre prochain objectif, atteindre le top 2, qu’on a raté par deux fois.
En ce qui concerne les points perdus, on peut faire une liste assez longue des bonus laissé en route, c’est ce qui fait le sel de ce championnat, chaque points compte, pas seulement pour intégrer le top 6, vive les phases finales, surtout ne changeons rien !
D'où l'importance de finir dans les 2
Oui, il faut finir dans les 2. C’est un avantage clair. Et je pense que ce système doit perdurer pour maintenir un intérêt à faire une belle phase régulière car si les 6 qualifiés avaient les mêmes chances, les équipes se fouleraient moins durant l’année. Quasiment une chance sur 2 de se qualifier , ça serait l’école des fans!!!
Et puis Toulouse est l’équipe française qui a joué le plus de matchs, dont des matchs de haute intensité en CC. Y’a pas à tortiller, la base du succès c’est d’avoir que des mecs que le staff juge apte à jouer régulièrement. Les Vili, Holmes, Moustin, Abadie (une fois Lucu et Lesgoutgues revenus), Moustin, Miquel, Ricard, Jolmes, Latterade… autant de gars au temps de jeu dérisoire (à tort ou à raison) obligeant le reste de l’effectif à surjouer. L’homogénéité du groupe doit être un objectif ( je crois que c’est bien identifié par le staff).
Je persiste et signe. Il est de l'intérêt du rugby, des clubs, des spectateurs, que toute épreuve sportive soit équitable. Je répète que ne pas laisser l'équipe qui passe par les barrages retrouver de la fraicheur est injustifiable sportivement. Il y aurait toujours de l'intérêt à être dans les deux premiers (un match de moins) et en aucun cas les 6 qualifiés auraient les mêmes chances (revoir le calcul de proba). C'est un peu comme si on imposait un traitement difficile aux équipes de football de la coupe uefa actuelle sous prétextes qu'elles sont meilleures 3ième. Cela apporterait aussi de la justice vis-à-vis de l'argent des budgets (12 ou 13 millions d'euros entre UBB et ST).
Moi aussi, je maintiens que le système des phases finales tel qu'il existe actuellement fait partie du patrimoine de notre rugby. Ceux qui veulent la dérégulation du TOP 14, c'est-à-dire la fin du Salary-cap, ont comme par hasard dans leur viseur, également le système des phases finales. C'est clair que si certains milliardaires pouvaient mener la politique du chéquier, ils auraient tout intérêt à la disparation des phases finales.
On a un système extraordinairement égalitaire sur le plan financier avec le salary cap, ce qui produit de l'équité sportive. Le système des phases finales permet à des clubs qui ne pourraient qu’exceptionnellement finir en tête du championnat de le gagner malgré tout. On a déjà eu le cas du sixième qui remporte le bouclier.
Il faut donc une prime à celui qui fin en tête, et aux plus méritants sur la longueur du championnat. C'est quand même simple à comprendre, il faut un minimum récompenser au mérite, beaucoup trouvent déjà que le sixième pouvant gagner le bouclier est une anomalie sportive. Ensuite, s'il suffisait d'être dans les six pour avoir les mêmes conditions de remporter le titre, facile encore de comprendre que personne ne fournirait les efforts qu'il faut produire, pour être le mieux classé dans cette rude et longue compétition, le championnat en serait faussé. Simple, basique !
100% d’accord avec toi Scalp.
Je trouve notre championnat suffisamment égalitaire et récompensant, en même temps, les équipes les plus méritantes.
Barrage à l’extérieur, barrage à domicile et demi directement sont une bonne solution de récompense.
Seuls les doublons pourraient être un peu mieux gérés mais il faudrait sans doute descendre à 12 clubs et je n’y suis pas favorable.
Le statu quo me va parfaitement.
Y’a un truc qui me gêne par contre, c’est le calcul du bonus offensif, je préfère largement la règle des 4 essais mais je suis hors sujet
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2024/06/30/finale-top-14-pour-changer-lhistoire-bordeaux-doit-se-batir-un-pack-12049033.php
Finale Top 14 - Pour changer l’histoire, Bordeaux doit se bâtir un pack
Par Marc Duzan
Dominé dans le combat d’avants lors des deux derniers matchs qu’elle eut à disputer cette saison, l’Union Bordeaux-Bègles doit progresser dans le combat collectif, si elle souhaite connaître un jour une autre issue, en finale…
De loin, cette équipe bordelo-béglaise nous fait finalement penser au Leinster d’avant Joe Schmidt et qui, jusqu’à ce que l’austère kiwi ne prenne en mains la franchise dublinoise, échouait si fréquemment en quart ou en demi-finale de Champions Cup. Il y avait alors, du côté de Ballsbridge, un paquet d’avants d’honnête facture mais sans commune mesure avec ce qu’incarnait ailleurs le monstre à seize pattes du Munster, une équipe alors invincible.
Il y avait aussi, derrière ce pack efficace sans être toutefois très rugueux, une prodigieuse ligne de trois-quarts où Jonathan Sexton, Brian O’Driscoll, Felipe Contepomi, Isa Nacewa ou Shane Horgan confectionnaient les lancements de jeu les plus délirants du vieux continent. Où veut-on en venir, au juste ?
Ces deux dernières semaines, à l’heure où les matchs se durcissent et se décident avant tout dans le combat collectif, l’Union Bordeaux-Bègles, qui dispose de la plus belle ligne de trois-quarts du Top 14, fut en revanche trop tendre pour répondre à l’âpreté du Stade français en demi-finale puis à la rugosité de Toulouse, la semaine d’après. "Sur la conquête, concédait Yannick Bru vendredi soir, on a en effet soufflé le chaud et le froid cette année. En ce sens, ce match contre Toulouse fut une loupe grossissante, notamment sur la touche. […] Pour tout ça, je présente nos excuses à nos supporters qui ont tant donné, tout au long de la saison."
À ce titre, le club de Laurent Marti a bien évidemment des circonstances atténuantes et à Marseille, la pierre angulaire de son pack (Ben Tameifuna) pleurait la mobilité de son épaule quand le pilier des Bleus, Sipili Falatea, soigne encore un genou endolori. "Quelle autre équipe du championnat peut-elle dire qu’elle évolue sans ses deux meilleurs piliers droits ?", avait justement avancé le patron sportif bordelais au Matmut Atlantique, peu après que sa chose se soit faite éventrer par les soldats roses.
Matiu, Gray, Perchaud…
Si l’Union Bordeaux-Bègles souhaite dans quelques mois se hisser au même niveau de compétition et rivaliser face aux plus gros paquets d’avants du championnat (ici, on citera en vrac Toulon, Paris, La Rochelle et Toulouse), elle doit donc se faire le cuir. Si l’UBB veut se donner le droit de parachever le premier titre d’un club finalement encore très jeune - le Bordeaux contemporain n’a dans les faits rien de commun avec le CABBG, champion de France en 1991, qui rassemblait cycliquement 3000 gonzes à Musard - elle a le devoir de franchir un cap en touche et en mêlée.
Dans ce but, Yannick Bru et son staff ont recruté plusieurs profils intéressants, en vue de l’exercice 2024-2025 : déjà, l’international écossais Jonny Gray devrait donner aux Bordelais, dans les regroupements, une sauvagerie dont ils sont jusqu’ici dépourvus : reste à savoir dans quel état de forme débarquera-t-il en Gironde, le géant d’Exeter sortant à peine d’une grave blessure au genou.
Le très prometteur Matis Perchaud, dont le départ chez le grand Satan bordelais a crevé le coeur de Philippe Tayeb, débarque en Gironde pour enfin exploser au plus haut niveau et prouver que malgré son gabarit de trois-quart centre, il sait tenir une mêlée. Quant au numéro 8 du Biarritz olympique Temo Matiu, que Jean-Baptiste Aldigé nous vendait encore ce week-end comme un international en puissance, il aura pour mission de faire souffler Tevita Tatafu, auteur d’une saison magnifique mais qu’il a terminée sur les rotules. Vivement demain ?
Très bon article je trouve.
Le recrutement pour la saison prochaine est terminé, on se renforce petit à petit. Le gros du chantier sera en 2025 où là il y aura beaucoup de fin de contrat de joueurs pas loin de la fin de carrière ou proche de la fin d'aventure avec l'UBB; des joueurs avec certainement un salaire important.
On verra déjà comment se déroule la prochaine saison 2024-2025 en touche et en mêlée, suivant ce qu'il se passe il va falloir faire les bons choix.
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Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Yatangaki a écrit:Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2024/06/30/finale-top-14-pour-changer-lhistoire-bordeaux-doit-se-batir-un-pack-12049033.php
Finale Top 14 - Pour changer l’histoire, Bordeaux doit se bâtir un pack
Par Marc Duzan
Dominé dans le combat d’avants lors des deux derniers matchs qu’elle eut à disputer cette saison, l’Union Bordeaux-Bègles doit progresser dans le combat collectif, si elle souhaite connaître un jour une autre issue, en finale…
De loin, cette équipe bordelo-béglaise nous fait finalement penser au Leinster d’avant Joe Schmidt et qui, jusqu’à ce que l’austère kiwi ne prenne en mains la franchise dublinoise, échouait si fréquemment en quart ou en demi-finale de Champions Cup. Il y avait alors, du côté de Ballsbridge, un paquet d’avants d’honnête facture mais sans commune mesure avec ce qu’incarnait ailleurs le monstre à seize pattes du Munster, une équipe alors invincible.
Il y avait aussi, derrière ce pack efficace sans être toutefois très rugueux, une prodigieuse ligne de trois-quarts où Jonathan Sexton, Brian O’Driscoll, Felipe Contepomi, Isa Nacewa ou Shane Horgan confectionnaient les lancements de jeu les plus délirants du vieux continent. Où veut-on en venir, au juste ?
Ces deux dernières semaines, à l’heure où les matchs se durcissent et se décident avant tout dans le combat collectif, l’Union Bordeaux-Bègles, qui dispose de la plus belle ligne de trois-quarts du Top 14, fut en revanche trop tendre pour répondre à l’âpreté du Stade français en demi-finale puis à la rugosité de Toulouse, la semaine d’après. "Sur la conquête, concédait Yannick Bru vendredi soir, on a en effet soufflé le chaud et le froid cette année. En ce sens, ce match contre Toulouse fut une loupe grossissante, notamment sur la touche. […] Pour tout ça, je présente nos excuses à nos supporters qui ont tant donné, tout au long de la saison."
À ce titre, le club de Laurent Marti a bien évidemment des circonstances atténuantes et à Marseille, la pierre angulaire de son pack (Ben Tameifuna) pleurait la mobilité de son épaule quand le pilier des Bleus, Sipili Falatea, soigne encore un genou endolori. "Quelle autre équipe du championnat peut-elle dire qu’elle évolue sans ses deux meilleurs piliers droits ?", avait justement avancé le patron sportif bordelais au Matmut Atlantique, peu après que sa chose se soit faite éventrer par les soldats roses.
Matiu, Gray, Perchaud…
Si l’Union Bordeaux-Bègles souhaite dans quelques mois se hisser au même niveau de compétition et rivaliser face aux plus gros paquets d’avants du championnat (ici, on citera en vrac Toulon, Paris, La Rochelle et Toulouse), elle doit donc se faire le cuir. Si l’UBB veut se donner le droit de parachever le premier titre d’un club finalement encore très jeune - le Bordeaux contemporain n’a dans les faits rien de commun avec le CABBG, champion de France en 1991, qui rassemblait cycliquement 3000 gonzes à Musard - elle a le devoir de franchir un cap en touche et en mêlée.
Dans ce but, Yannick Bru et son staff ont recruté plusieurs profils intéressants, en vue de l’exercice 2024-2025 : déjà, l’international écossais Jonny Gray devrait donner aux Bordelais, dans les regroupements, une sauvagerie dont ils sont jusqu’ici dépourvus : reste à savoir dans quel état de forme débarquera-t-il en Gironde, le géant d’Exeter sortant à peine d’une grave blessure au genou.
Le très prometteur Matis Perchaud, dont le départ chez le grand Satan bordelais a crevé le coeur de Philippe Tayeb, débarque en Gironde pour enfin exploser au plus haut niveau et prouver que malgré son gabarit de trois-quart centre, il sait tenir une mêlée. Quant au numéro 8 du Biarritz olympique Temo Matiu, que Jean-Baptiste Aldigé nous vendait encore ce week-end comme un international en puissance, il aura pour mission de faire souffler Tevita Tatafu, auteur d’une saison magnifique mais qu’il a terminée sur les rotules. Vivement demain ?
Très bon article je trouve.
Le recrutement pour la saison prochaine est terminé, on se renforce petit à petit. Le gros du chantier sera en 2025 où là il y aura beaucoup de fin de contrat de joueurs pas loin de la fin de carrière ou proche de la fin d'aventure avec l'UBB; des joueurs avec certainement un salaire important.
On verra déjà comment se déroule la prochaine saison 2024-2025 en touche et en mêlée, suivant ce qu'il se passe il va falloir faire les bons choix.
C’est juste bizarre d’appeler Ben « sa chose » j’imagine qu’il y a une réf aux 4 fantastiques ou un truc du genre, mais si c’est pas ça, c’est gênant… voire plus…
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
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Finale Top 14 - Pour changer l’histoire, Bordeaux doit se bâtir un pack
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Dominé dans le combat d’avants lors des deux derniers matchs qu’elle eut à disputer cette saison, l’Union Bordeaux-Bègles doit progresser dans le combat collectif, si elle souhaite connaître un jour une autre issue, en finale…
De loin, cette équipe bordelo-béglaise nous fait finalement penser au Leinster d’avant Joe Schmidt et qui, jusqu’à ce que l’austère kiwi ne prenne en mains la franchise dublinoise, échouait si fréquemment en quart ou en demi-finale de Champions Cup. Il y avait alors, du côté de Ballsbridge, un paquet d’avants d’honnête facture mais sans commune mesure avec ce qu’incarnait ailleurs le monstre à seize pattes du Munster, une équipe alors invincible.
Il y avait aussi, derrière ce pack efficace sans être toutefois très rugueux, une prodigieuse ligne de trois-quarts où Jonathan Sexton, Brian O’Driscoll, Felipe Contepomi, Isa Nacewa ou Shane Horgan confectionnaient les lancements de jeu les plus délirants du vieux continent. Où veut-on en venir, au juste ?
Ces deux dernières semaines, à l’heure où les matchs se durcissent et se décident avant tout dans le combat collectif, l’Union Bordeaux-Bègles, qui dispose de la plus belle ligne de trois-quarts du Top 14, fut en revanche trop tendre pour répondre à l’âpreté du Stade français en demi-finale puis à la rugosité de Toulouse, la semaine d’après. "Sur la conquête, concédait Yannick Bru vendredi soir, on a en effet soufflé le chaud et le froid cette année. En ce sens, ce match contre Toulouse fut une loupe grossissante, notamment sur la touche. […] Pour tout ça, je présente nos excuses à nos supporters qui ont tant donné, tout au long de la saison."
À ce titre, le club de Laurent Marti a bien évidemment des circonstances atténuantes et à Marseille, la pierre angulaire de son pack (Ben Tameifuna) pleurait la mobilité de son épaule quand le pilier des Bleus, Sipili Falatea, soigne encore un genou endolori. "Quelle autre équipe du championnat peut-elle dire qu’elle évolue sans ses deux meilleurs piliers droits ?", avait justement avancé le patron sportif bordelais au Matmut Atlantique, peu après que sa chose se soit faite éventrer par les soldats roses.
Matiu, Gray, Perchaud…
Si l’Union Bordeaux-Bègles souhaite dans quelques mois se hisser au même niveau de compétition et rivaliser face aux plus gros paquets d’avants du championnat (ici, on citera en vrac Toulon, Paris, La Rochelle et Toulouse), elle doit donc se faire le cuir. Si l’UBB veut se donner le droit de parachever le premier titre d’un club finalement encore très jeune - le Bordeaux contemporain n’a dans les faits rien de commun avec le CABBG, champion de France en 1991, qui rassemblait cycliquement 3000 gonzes à Musard - elle a le devoir de franchir un cap en touche et en mêlée.
Dans ce but, Yannick Bru et son staff ont recruté plusieurs profils intéressants, en vue de l’exercice 2024-2025 : déjà, l’international écossais Jonny Gray devrait donner aux Bordelais, dans les regroupements, une sauvagerie dont ils sont jusqu’ici dépourvus : reste à savoir dans quel état de forme débarquera-t-il en Gironde, le géant d’Exeter sortant à peine d’une grave blessure au genou.
Le très prometteur Matis Perchaud, dont le départ chez le grand Satan bordelais a crevé le coeur de Philippe Tayeb, débarque en Gironde pour enfin exploser au plus haut niveau et prouver que malgré son gabarit de trois-quart centre, il sait tenir une mêlée. Quant au numéro 8 du Biarritz olympique Temo Matiu, que Jean-Baptiste Aldigé nous vendait encore ce week-end comme un international en puissance, il aura pour mission de faire souffler Tevita Tatafu, auteur d’une saison magnifique mais qu’il a terminée sur les rotules. Vivement demain ?
On peut ajouter Swinton, qui va apporter de la rugosité voire de la méchanceté dans notre pack. On est trop tendres, encore.
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Rajeunir et renforcer le pack, c'est l'analyse que Bru avait faite dès son arrivée à l'UBB. Malheureusement, ça ne peut se faire que sur trois saisons au minimum, en tenant compte des contrats qu'on a chez nous, et de ceux qu'on cherche à attirer.
On a eu des renforts de poids cette saison, notamment Tatafu qui est le plus emblématique, on va en avoir pour la prochaine avec Gray en tête de gondole, mais on sait que certains autres éléments décisifs, n'arriveront qu'ensuite, à l'année trois de l'ère Bru. Il faudra entre temps être capable de prolonger nos meilleurs joueurs, spécialement Jalibert et trouver un équilibre JIFF/Salary Cap.
Il va falloir être patient, on a réalisé une très belle saison, la greffe Bru a très bien prise, mais effectivement, on était même trop en avance sur notre temps de passage, on l'a constaté en finale, on n'était pas encore au niveau.
Bru n'est pas Urios, l'homme des coups, mais c'est un bâtisseur, le travail qu'il est en train d'effectuer est remarquable et va dans le bon sens. Il disait qu'il avait posé les fondations avec cette première saison, et c'est exactement ça, l'ensemble des joueurs adhérent au projet de jeu et son même enthousiaste, on est sur une dynamique positive, ou tout le monde tire dans le bon sens.
Cette branlée en finale va faciliter le discours de Bru concernant l'exigence et la grinta qu'il faut pour se hisser au plus haut niveau, pour arriver à décrocher un titre. Lui le sait parfaitement, la plupart de nos joueurs non, ils l'ont mesuré avec la plus grande des cruautés vendredi soir. Mais avec une grande justesse, Bru a eu les mots pour ses mecs, pour leur expliquer qu'ils ne sont justes pas encore prêt et qu'en face, ils avaient la meilleure génération du ST, au sommet de leur art.
Alors, je pense bien qu'on va se relever de cette claque, elle va même nous servir dans notre construction. L'échec, la douleur, le travail, font partie du chemin, et à n'en pas douter, Bru le bâtisseur, nous guide sur la bonne route.
On a eu des renforts de poids cette saison, notamment Tatafu qui est le plus emblématique, on va en avoir pour la prochaine avec Gray en tête de gondole, mais on sait que certains autres éléments décisifs, n'arriveront qu'ensuite, à l'année trois de l'ère Bru. Il faudra entre temps être capable de prolonger nos meilleurs joueurs, spécialement Jalibert et trouver un équilibre JIFF/Salary Cap.
Il va falloir être patient, on a réalisé une très belle saison, la greffe Bru a très bien prise, mais effectivement, on était même trop en avance sur notre temps de passage, on l'a constaté en finale, on n'était pas encore au niveau.
Bru n'est pas Urios, l'homme des coups, mais c'est un bâtisseur, le travail qu'il est en train d'effectuer est remarquable et va dans le bon sens. Il disait qu'il avait posé les fondations avec cette première saison, et c'est exactement ça, l'ensemble des joueurs adhérent au projet de jeu et son même enthousiaste, on est sur une dynamique positive, ou tout le monde tire dans le bon sens.
Cette branlée en finale va faciliter le discours de Bru concernant l'exigence et la grinta qu'il faut pour se hisser au plus haut niveau, pour arriver à décrocher un titre. Lui le sait parfaitement, la plupart de nos joueurs non, ils l'ont mesuré avec la plus grande des cruautés vendredi soir. Mais avec une grande justesse, Bru a eu les mots pour ses mecs, pour leur expliquer qu'ils ne sont justes pas encore prêt et qu'en face, ils avaient la meilleure génération du ST, au sommet de leur art.
Alors, je pense bien qu'on va se relever de cette claque, elle va même nous servir dans notre construction. L'échec, la douleur, le travail, font partie du chemin, et à n'en pas douter, Bru le bâtisseur, nous guide sur la bonne route.
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
latine a écrit:Yatangaki a écrit:Scalp a écrit:https://www.rugbyrama.fr/2024/06/30/finale-top-14-pour-changer-lhistoire-bordeaux-doit-se-batir-un-pack-12049033.php
Finale Top 14 - Pour changer l’histoire, Bordeaux doit se bâtir un pack
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Dominé dans le combat d’avants lors des deux derniers matchs qu’elle eut à disputer cette saison, l’Union Bordeaux-Bègles doit progresser dans le combat collectif, si elle souhaite connaître un jour une autre issue, en finale…
De loin, cette équipe bordelo-béglaise nous fait finalement penser au Leinster d’avant Joe Schmidt et qui, jusqu’à ce que l’austère kiwi ne prenne en mains la franchise dublinoise, échouait si fréquemment en quart ou en demi-finale de Champions Cup. Il y avait alors, du côté de Ballsbridge, un paquet d’avants d’honnête facture mais sans commune mesure avec ce qu’incarnait ailleurs le monstre à seize pattes du Munster, une équipe alors invincible.
Il y avait aussi, derrière ce pack efficace sans être toutefois très rugueux, une prodigieuse ligne de trois-quarts où Jonathan Sexton, Brian O’Driscoll, Felipe Contepomi, Isa Nacewa ou Shane Horgan confectionnaient les lancements de jeu les plus délirants du vieux continent. Où veut-on en venir, au juste ?
Ces deux dernières semaines, à l’heure où les matchs se durcissent et se décident avant tout dans le combat collectif, l’Union Bordeaux-Bègles, qui dispose de la plus belle ligne de trois-quarts du Top 14, fut en revanche trop tendre pour répondre à l’âpreté du Stade français en demi-finale puis à la rugosité de Toulouse, la semaine d’après. "Sur la conquête, concédait Yannick Bru vendredi soir, on a en effet soufflé le chaud et le froid cette année. En ce sens, ce match contre Toulouse fut une loupe grossissante, notamment sur la touche. […] Pour tout ça, je présente nos excuses à nos supporters qui ont tant donné, tout au long de la saison."
À ce titre, le club de Laurent Marti a bien évidemment des circonstances atténuantes et à Marseille, la pierre angulaire de son pack (Ben Tameifuna) pleurait la mobilité de son épaule quand le pilier des Bleus, Sipili Falatea, soigne encore un genou endolori. "Quelle autre équipe du championnat peut-elle dire qu’elle évolue sans ses deux meilleurs piliers droits ?", avait justement avancé le patron sportif bordelais au Matmut Atlantique, peu après que sa chose se soit faite éventrer par les soldats roses.
Matiu, Gray, Perchaud…
Si l’Union Bordeaux-Bègles souhaite dans quelques mois se hisser au même niveau de compétition et rivaliser face aux plus gros paquets d’avants du championnat (ici, on citera en vrac Toulon, Paris, La Rochelle et Toulouse), elle doit donc se faire le cuir. Si l’UBB veut se donner le droit de parachever le premier titre d’un club finalement encore très jeune - le Bordeaux contemporain n’a dans les faits rien de commun avec le CABBG, champion de France en 1991, qui rassemblait cycliquement 3000 gonzes à Musard - elle a le devoir de franchir un cap en touche et en mêlée.
Dans ce but, Yannick Bru et son staff ont recruté plusieurs profils intéressants, en vue de l’exercice 2024-2025 : déjà, l’international écossais Jonny Gray devrait donner aux Bordelais, dans les regroupements, une sauvagerie dont ils sont jusqu’ici dépourvus : reste à savoir dans quel état de forme débarquera-t-il en Gironde, le géant d’Exeter sortant à peine d’une grave blessure au genou.
Le très prometteur Matis Perchaud, dont le départ chez le grand Satan bordelais a crevé le coeur de Philippe Tayeb, débarque en Gironde pour enfin exploser au plus haut niveau et prouver que malgré son gabarit de trois-quart centre, il sait tenir une mêlée. Quant au numéro 8 du Biarritz olympique Temo Matiu, que Jean-Baptiste Aldigé nous vendait encore ce week-end comme un international en puissance, il aura pour mission de faire souffler Tevita Tatafu, auteur d’une saison magnifique mais qu’il a terminée sur les rotules. Vivement demain ?
Très bon article je trouve.
Le recrutement pour la saison prochaine est terminé, on se renforce petit à petit. Le gros du chantier sera en 2025 où là il y aura beaucoup de fin de contrat de joueurs pas loin de la fin de carrière ou proche de la fin d'aventure avec l'UBB; des joueurs avec certainement un salaire important.
On verra déjà comment se déroule la prochaine saison 2024-2025 en touche et en mêlée, suivant ce qu'il se passe il va falloir faire les bons choix.
C’est juste bizarre d’appeler Ben « sa chose » j’imagine qu’il y a une réf aux 4 fantastiques ou un truc du genre, mais si c’est pas ça, c’est gênant… voire plus…
Ah oui en effet, j'avais pas du bien lire ce passage.
La phrase est tournée bizarrement
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Finale 2024 : Stade Toulousain / UBB
Scalp a écrit:Rajeunir et renforcer le pack, c'est l'analyse que Bru avait faite dès son arrivée à l'UBB. Malheureusement, ça ne peut se faire que sur trois saisons au minimum, en tenant compte des contrats qu'on a chez nous, et de ceux qu'on cherche à attirer.
On a eu des renforts de poids cette saison, notamment Tatafu qui est le plus emblématique, on va en avoir pour la prochaine avec Gray en tête de gondole, mais on sait que certains autres éléments décisifs, n'arriveront qu'ensuite, à l'année trois de l'ère Bru. Il faudra entre temps être capable de prolonger nos meilleurs joueurs, spécialement Jalibert et trouver un équilibre JIFF/Salary Cap.
Il va falloir être patient, on a réalisé une très belle saison, la greffe Bru a très bien prise, mais effectivement, on était même trop en avance sur notre temps de passage, on l'a constaté en finale, on n'était pas encore au niveau.
Bru n'est pas Urios, l'homme des coups, mais c'est un bâtisseur, le travail qu'il est en train d'effectuer est remarquable et va dans le bon sens. Il disait qu'il avait posé les fondations avec cette première saison, et c'est exactement ça, l'ensemble des joueurs adhérent au projet de jeu et son même enthousiaste, on est sur une dynamique positive, ou tout le monde tire dans le bon sens.
Cette branlée en finale va faciliter le discours de Bru concernant l'exigence et la grinta qu'il faut pour se hisser au plus haut niveau, pour arriver à décrocher un titre. Lui le sait parfaitement, la plupart de nos joueurs non, ils l'ont mesuré avec la plus grande des cruautés vendredi soir. Mais avec une grande justesse, Bru a eu les mots pour ses mecs, pour leur expliquer qu'ils ne sont justes pas encore prêt et qu'en face, ils avaient la meilleure génération du ST, au sommet de leur art.
Alors, je pense bien qu'on va se relever de cette claque, elle va même nous servir dans notre construction. L'échec, la douleur, le travail, font partie du chemin, et à n'en pas douter, Bru le bâtisseur, nous guide sur la bonne route.
Point de vue très intéressant.
Pour un bâtisseur, Bru a vite pris ses marques et jaugé l'état de son groupe, ses qualités/fragilités, ce qu'il faut et faudra améliorer (certainement bien aidé par Laurent Marti pour la partie recrutement)
Il y a pleins de joueurs que j'attends de voir à l'ouvre la prochaine saison.
Gray est certainement celui dont j'attends le plus impatiemment un retour suite à sa grosse blessure qui l'a éloigné 1 an des terrains, j'espère vraiment qu'il va bien revenir.
On va avoir un groupe de joueurs très intéressant, il va falloir que nos recrues nous apportent un plus.
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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