Préparation saison 2024 /2025

Top 14 – Le calendrier complet des matchs amicaux de la saison 2024/2025

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Bordeaux-Bègles

Reprise 5 août

Stage 12 au 17 août à Loudenvielle

jean33270 a écrit:Bonjour
 est ce que quel un sait si il y aura une présentation de l'équipe de l'UBB et son staff et quand  merci d'avance

Hm, très bonne question. Rien n'a encore été annoncé. Fallait que je contacte le club, j'en profiterai pour poser la question.

larepubliquedespyrenees.fr
Rugby - Top 14 : la Section Paloise de retour aux affaires
Grégory Letort
5–7 minutes

Une rentrée rendue évidemment particulière par la mise en résidence surveillée en Argentine du deuxième ligne Hugo Auradou. « On démarre sans l’un des nôtres, sans l’un des membres de notre famille. Il est évident que ça affecte tout...

Une rentrée rendue évidemment particulière par la mise en résidence surveillée en Argentine du deuxième ligne Hugo Auradou. « On démarre sans l’un des nôtres, sans l’un des membres de notre famille. Il est évident que ça affecte tout le monde », a souligné le manager Sébastien Piqueronies.

Un événement qui ne pouvait être occulté : Thibault Daubagna avouait ainsi sa tristesse. Mais que les Palois entendent dépasser pour continuer à avancer après avoir terminé le dernier exercice à un point de la 8e place qualificative pour la Champions Cup. « Nos ambitions sont déjà d’être bien lucides sur ce qu’est le Top 14 aujourd’hui. Il est excessivement serré, excessivement dur. L’année dernière, on mérite d’avoir 60 points. Cependant ça ne nous a pas donné accès à une quelconque qualification, ce qui prouve la dureté et l’homogénéité de ce championnat, cadrait Piqueronies. Donc on espère humblement faire aussi bien, voire mieux que l’année dernière. On est une équipe qui se veut en progrès et on veut continuer de grandir. Notre ambition, elle est de continuer notre évolution dans un monde et dans un environnement extrêmement concurrentiel, le plus concurrentiel du monde en rugby, où nous sommes fiers de figurer. »

La rédaction vous conseille
Luke Whitelock absent quatre mois

Après cinq semaines de trêve, les supporters présents ont noté quelques absents dont évidemment les internationaux (Attissogbe, Gailleton, Calles, Gorgadze, Tagitagivalu) et les Bleuets U20 (Souverbie, Brau-Boirie, Despere, Liufau). Absents aussi, les blessés Thomas Carol, Siata Tokolahi et Luke Whitelock, le capitaine opéré du tendon d’Achille lundi et qui sera absent a minima quatre mois.

S’il manquait Lekso Kaulashvili et Thomas Jolmes, demi-finalistes du dernier Top 14 avec Bordeaux et attendus la semaine prochaine une fois qu’ils auront bénéficié de leurs quatre semaines de congé obligatoires, Aaron Grandidier aux Jeux olympiques ou Olivier Klemenczak, encore convalescent après son opération en fin de saison, les suiveurs ont déjà pu découvrir plusieurs nouvelles têtes : Rémi Picquette, Harry Williams, Daniel Bibi Biziwu, Jon Zabala, Loïc Credoz, Joel Kpoku… Sans oublier les jeunes recrues comme Quentin Valentino (18 ans) lle centre transfuge de Nice, appelés à faire la préparation avec le groupe professionnel.

Une escouade qui fait le bonheur de Piqueronies : « C’est un recrutement anticipé, un recrutement ciblé, un recrutement hautement qualitatif. J’en suis très satisfait. Le fil rouge de ce recrutement, c’est d’avoir des joueurs majoritairement d’un niveau reconnu et certain à mes yeux. L’autre fil rouge c’est que ce sont des joueurs, quel que soit leur âge, qui pour moi ont une marge de progression. J’observe depuis que je travaille avec eux que ce sont des garçons qui ont un enthousiasme débordant, un sourire communicatif et une envie d’être là fondamentale. »
Sam Whitelock, heureux de voir à quoi il a échappé.
Sam Whitelock, heureux de voir à quoi il a échappé.

A.Torrent
La sensation Arfeuil

Mais tous ne l’ont pas montré lors du difficile « test yoyo », permettant de calculer la VMA. Sous les yeux de néo retraité Sam Whitelock, les joyeusetés ont commencé par des allers-retours à une vitesse allant crescendo, qui aura vu les piliers Harry Williams et Daniel Bibi Biziwu craquer en premier. Pour les piliers, Hugo Parrou mérite une mention. Évidemment, le vainqueur sans surprise était à chercher chez les trois-quarts. Si Thibault Daubaga et Eliott Roudil étaient affûtés, la palme est revenue à Greg Arfeuil.

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Au menu ensuite, des ateliers mettant notamment l’accent sur le jeu au sol. Une première matinée chargée dans une préparation qui verra les Palois jongler avec le VII - « Le VII aura toujours une place très grande et fondamentale chez nous. On sait ce qu’on doit au 7 qui nous a permis d’accélérer l’éclosion de beaucoup de nos jeunes potentiels, de magnifier notre identité vis-à-vis du territoire », disait Piqueronies – et disputer deux matches amicaux. Une préparation pour lancer une saison qui doit s’achever le plus tard possible. En espérant qu’alors la famille soit toute réunie.
Sébastien Piqueronies à mots choisis

Il est le manager qui a lancé Hugo Auradou en Top 14. Sébastien Piqueronies a pris la parole pour la première fois après la plainte déposée contre son joueur. « On est tous — moi le premier - animés d’une intime conviction. Maintenant, nous sommes extrêmement solidaires avec la communication fédérale et la communication du club. Nos dirigeants fédéraux font un travail remarquable et nous les laissons commenter et être actifs sur ce dossier. Nous, on se concentre sur ce qu’on peut maîtriser : notre petit bout de carré vert. Depuis deux semaines, le club est très actif et prend en charge le dossier à la hauteur de ce qu’il exige avec beaucoup de communication en interne, beaucoup d’échanges, et évidemment beaucoup d’accompagnement. Depuis 15 jours, je constate que nous sommes très actifs, très solidaires. Des membres du club et notamment le président Bernard Pontneau ont pu avoir des contacts avec Hugo. Personnellement, j’ai été en contact avec sa famille. »

krahknardz a écrit:

jean33270 a écrit:Bonjour
 est ce que quel un sait si il y aura une présentation de l'équipe de l'UBB et son staff et quand  merci d'avance

Hm, très bonne question. Rien n'a encore été annoncé. Fallait que je contacte le club, j'en profiterai pour poser la question.

Alors l'engouement est tel au niveau des abonnements que le club va devoir revoir la manière de procéder...
Juste à notre petit niveau cette année c'est +60% (oui SOIXANTE) en plus d'abonnés. Si on extrapole grossièrement à tout le stade, on pourrait passer de 12 000 à 20 000 abonnés!!
La place à Chaban risque de commencer à valoir cher....

Big'Ben a écrit:

krahknardz a écrit:

krahknardz a écrit:

jean33270 a écrit:Bonjour
 est ce que quel un sait si il y aura une présentation de l'équipe de l'UBB et son staff et quand  merci d'avance

Hm, très bonne question. Rien n'a encore été annoncé. Fallait que je contacte le club, j'en profiterai pour poser la question.

Alors l'engouement est tel au niveau des abonnements que le club va devoir revoir la manière de procéder...
Juste à notre petit niveau cette année c'est +60% (oui SOIXANTE) en plus d'abonnés. Si on extrapole grossièrement à tout le stade, on pourrait passer de 12 000 à 20 000 abonnés!!
La place à Chaban risque de commencer à valoir cher....

WHAT ??

Y a-t-il des chiffres sur le nombre d'abonnements vendu jusqu'à maintenant ?

Big'Ben a écrit:Y a-t-il des chiffres sur le nombre d'abonnements vendu jusqu'à maintenant ?

J'ai essayé de savoir, mais pas moyen. En 36B on n'a pas réussi à avoir des places en plus (pas nécessaires à la fin heureusement) car tout autour des abonnements avaient été pris. Pour parler en ces termes, je serais étonné qu'on fasse moins de 15-16000 abonnés. On risque de se retrouver avec plus d'abonnés que l'affluence moyenne de quasiment tous les autres clubs de top14!

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On profite bien !, reprise lundi

Tiens Woki est descendu faire la fête avec les gars de l'UBB....

krahknardz a écrit:Tiens Woki est descendu faire la fête avec les gars de l'UBB....

Il écume les bars du bassin avec son copain depuis une quinzaine de jours!!

coach2rugby a écrit:

krahknardz a écrit:Tiens Woki est descendu faire la fête avec les gars de l'UBB....

Il  écume  les bars du bassin avec son copain depuis une quinzaine de jours!!

Ils étaient en vacances non ? Donc où est le problème ? On fait plus ou moins pareil

latine a écrit:

coach2rugby a écrit:

krahknardz a écrit:Tiens Woki est descendu faire la fête avec les gars de l'UBB....

Il  écume  les bars du bassin avec son copain depuis une quinzaine de jours!!

Ils étaient en vacances non ? Donc où est le problème ? On fait plus ou moins pareil

J'ajouterai qu'on pensais que la présence estivale de Macalou à la Corniche indiquait une possible arrivée, il n'en fut rien. C'est finalement Woki qui est parti au Racing !

Ne nous emballons pas, on en saura plus dans quelques mois sur qui est visé pour la saison 2025-2026.

Interview très interessante de YB sur rugbyrama (comme quoi, tout arrive) :

Après cinq semaines de coupure, les joueurs de l’Union Bordeaux-Bègles ont repris l’entraînement ce lundi. Yannick Bru a retrouvé des sourires après une fin de saison dernière étrange, marquée par la lourde défaite en finale (59-3) à Marseille. Le manager veut maintenant aller de l’avant pour poursuivre sur la dynamique d’une première saison porteuse d’espoirs. Des renforts doivent notamment permettre à la formation girondine de mieux appréhender les périodes internationales.

Comment se sont passées les retrouvailles avec le groupe, lundi et après la fin de saison dernière brutale ?

On s’est quittés d’une façon étrange, c’est vrai. En plus du scénario de la finale, se sont ajoutés des problèmes logistiques. Nous ne sommes rentrés que le lendemain en fin de matinée à Bordeaux après avoir été détournés sur un autre aéroport. C’était vraiment une fin étrange. Chacun avait vraiment envie de couper et de digérer à sa manière ce dernier match. Maintenant, nous avons retrouvé les sourires de la reprise. Il y aura aussi un temps pour le débriefing de la saison passée, mais nous sommes pour l’instant sur un moment de préparation intense physiquement et rugbystiquement. Nous n’avons pas le temps d’attendre, avec seulement quatre semaines.
Le score lourd (59-3) peut être vécu comme un traumatisme pour la première apparition de l’UBB à ce niveau de la compétition. Vous devez vous attendre à ce que l’on vous en parle souvent, pendant ce début de saison.

Est-ce un travail psychologique prioritaire de votre préparation, pour retrouver votre dynamique de la saison dernière ?

Il va y avoir un temps pour traiter cette finale et travailler dessus. Après, il y a plusieurs façons de voir les choses. Il n’y a jamais que deux équipes en finale et une seule sur quatorze qui remporte le championnat, ça fait donc treize déçus. Nous sommes arrivés à ce dernier rendez-vous, ce qui veut dire que nous avons fait de bonnes choses pendant la saison même si nous avons été surclassés lors de cette finale. Il y aura matière à réfléchir au pourquoi, nous allons le faire pendant les semaines à venir. Après, n’oublions pas que nous étions sur l’année 1 d’une construction avec beaucoup de changements à assimiler. Cette année 1 nous a amenés en finale de Top 14 et en quart de finale de Champions Cup. Il y a donc des choses que nous avons bien maîtrisées, d’autres que nous allons faire évoluer, des secteurs où nous allons devoir progresser. La gestion de notre effectif est un sujet sur lequel nous devons nous nourrir et apprendre de notre échec en finale. Nous n’avons pas encore le niveau d’expertise des tout meilleurs, en tout cas du tout meilleur de la saison passée, mais nous savons que le travail d’un staff est un processus qui est en mouvement permanent. Nous avons bien enclenché la marche avant la saison passée, mais nous avons pris un mur sur le dernier match. On dit souvent que l’on oublie vite les caresses et on se souvient longtemps des fessées mais je pense que ça va être un moteur, pour nous faire encore progresser.

Mis à part la finale, quel bilan faites-vous de votre première saison dans la construction de votre projet ?

Nous avons pris beaucoup de plaisir à vivre cette première année. Nous l’avons partagé avec notre public et l’ensemble du club. C’était une année de communion, avec des moments de grands bonheurs mais comme souvent, dans le sport de haut niveau, il y a aussi de grandes gifles. Nous avons pris cette gifle, ça rééquilibre les choses sur notre saison mais nous n’avons pas à douter des forces dont nous disposons à l’UBB, comme nous n’avons pas à douter qu’il fera jour demain. Nous avons un staff jeune, dynamique. C’est aussi le cas de notre secteur administratif qui est très positif, qui est toujours dans cette ambition de conquête. Nous allons continuer notre travail d’équipe et on va progresser, rebondir à partir de cette gifle. Ça serait une grosse erreur de ne retenir que cette dernière douleur. Avec un peu de recul, de repos, quand on se retourne sur notre saison 2023-2024, il y a beaucoup de choses que je n’avais pas imaginé cocher dès la première année.

Si les joueurs sont partis en vacances dès le lendemain de la finale, vous n’avez pas tout de suite coupé. Pourquoi ?

C’était tout d’abord un travail sur l’effectif, avec Laurent Marti et la cellule recrutement. Nous devions compléter certaines positions et cela s’est concrétisé avec l’arrivée d’Arthur Retière. Nous devions aussi travailler au niveau du staff car il fallait trouver un suppléant à « Globus » (Akvsenti Giorgadze) qui va prendre le temps de se soigner et nous sommes très heureux d’accueillir Shaun Sowerby. Cela n’a pas été chose facile non plus. C’était deux dossiers prioritaires.
L'UBB s'était lourdement inclinée en finale face à Toulouse lors de la dernière finale de Top 14. Icon Sport - FEP

Deux arrivées ont été annoncées trois jours avant la reprise. Comment s’est faite celle d’Arthur Retière, déjà présent à l’entraînement ?

C’est un recrutement pour compenser le départ de Maël Moustin, qui n’était pas souhaité. Nous pensions jusqu’au dernier moment que Maël resterait à l’UBB, mais il a choisi un autre chemin. Il a fallu s’adapter et nous avons eu une opportunité avec Arthur Retière, puisqu’il était en manque de temps de jeu à Toulouse. Le dossier a pu aboutir et nous sommes contents car nous avons senti une volonté partagée, à la fois de l’UBB de l’accueillir et d’Arthur de nous rejoindre. Ça va nous permettre d’étoffer notre effectif derrière. C’était nécessaire avec le départ de Maël, et c’était conseillé avec ce que nous avions vécu pendant le tournoi des 6 Nations 2023.

Quels ont été les axes de votre recrutement ?

Plus de densité, notamment devant. Jonny Gray est un joueur qui a beaucoup gagné, que ce soit avec Exeter ou Glasgow, et qui connaît le niveau international. Il a une éthique de travail et on pense qu’il va nous amener du leadership dans notre paquet d’avants. Lachlan Swinton arrive des Waratahs, c’est un joueur athlétique et rugueux qui va nous amener une force de percussion supplémentaire en troisième ligne, où on se reposait beaucoup sur Tevita Tatafu. Une autre recrue, c’est Connor Sa, car nous l’avions très peu vu la saison dernière en raison d’une rupture du talon d’Achille ; c’est un gros espoir au poste de talonneur. On espère qu’il va convertir son potentiel en réel, cette saison, car nous avons besoin de trois talons compétitifs. Nous avons aussi recruté Matis Perchaud, qui représente l’avenir au poste de pilier gauche. Il est encore jeune et perfectible mais on est contents de l’avoir dans notre effectif pour le futur. Sipili Falatea n’est pas une recrue mais qui le sera, pour nous, car nous ne l’avons quasiment pas eu avec nous la saison dernière. Il nous a beaucoup manqué et cela a surexposé Ben Tameifuna. Nous avons vu que ça a pété, sur la fin…

Jonny Gray n’a pas joué la saison dernière, avant de résilier son contrat avec Exeter au mois d’avril. Avez-vous été inquiet ?

Il a eu clairement une grave blessure au genou. Avec les soucis du rugby anglais et la naissance d’un deuxième enfant, plusieurs facteurs l’ont incité à se reporter sur sa famille et à prendre le temps de se soigner. On a recruté Jonny en le convoquant préalablement à des tests physiques et des évaluations poussées de notre cellule de performance et de notre staff médical. Nous avons signé Jonny en parfaite responsabilité et convaincu qu’il va redevenir très vite le joueur qu’il a été. Nous sommes confiants sur sa capacité à revenir à son meilleur niveau. Il a montré tellement d’humilité et d’envie d’intégrer l’UBB que je suis sûr qu’il va nous amener beaucoup d’énergie positive.


Vous avez aussi manqué d’options au niveau de la ligne d’attaque, pendant le Tournoi des 6 Nations. Cela a dû influencer votre recrutement…

On s’est renforcés derrière, pour essayer de passer les périodes de doublons avec moins de douleurs et moins de stress, avec le recrutement de Joey Carbery qui a une quarantaine de sélections avec l’Irlande. Il couvre dix et quinze, il bute. Il connaît très bien Noël (McNamara, entraîneur des trois-quarts, N.D.L.R.) donc je pense que nous allons gagner du temps dans son adaptation. Nous avons aussi ajouté au centre, avec Rohan Janse Van Rensburg que je connais et qui connaît déjà le rugby européen. Il va nous amener de la puissance au milieu du terrain. Après, nous avons pris Enzo Reybier pour compenser le départ de Madosh (Tambwe). C’est un style différent, tout en vitesse et il peut couvrir plusieurs postes. C’est un puncheur, un gros caractère, un gagneur. Il a toutes les qualités pour s’épanouir dans notre jeu. Et puis Arthur (Retière), qui est un joueur talentueux, un joueur de duels et un facteur X. On compte sur lui pour nous amener une densité d’effectif un peu supérieure à la saison passée. Dans les recrues, je veux aussi parler du jeune Nans Ducuing que nous avons trop peu vu la saison dernière et qui, j’espère, va tourner à plein régime. (rire)


Comment avez-vous préparé cette reprise ?

L’ensemble du groupe a eu cinq semaines. Il n’en fallait pas moins car nous avions quasiment fait un an de rugby la saison dernière, avec bien évidemment la coupure de la Coupe du monde. Cela a été éprouvant, d’autant que pendant les échéances internationales, nous avons eu beaucoup de garçons sollicités et nous n’avions pas anticipé toutes ces absences. Nous avons sur-utilisé notre effectif, donc il fallait bien cinq semaines de coupure.

Avec une préparation forcément raccourcie…

Nous n’avons que quatre semaines pour préparer l’équipe à la première journée de Top 14. C’est peu mais c’est un choix assumé. Les joueurs ont eu un suivi personnalisé sur leurs deux dernières semaines de vacances et ils ont pu travailler chez eux, pour arriver à la reprise en état pour réaliser quatre semaines efficaces. Nous n’avons pas à remettre en forme les joueurs et nous pouvons miser sur quatre semaines de travail efficace, sans temps d’attente.

En revanche, vous avez pu compter sur quasiment l’ensemble de votre effectif dès ce lundi de reprise…

Le deuxième aspect intéressant vient du fait qu’en étant en finale, même si cela a été douloureux, nous avons évité de voir nos internationaux français à la tournée en Argentine. Ce qui fait que nous avons tout notre effectif à disposition dès le premier jour de la préparation, hormis nos internationaux tonguiens et japonnais, c’est-à-dire trois joueurs (Tameifuna, Coleman et Tatafu).
Bru peut quasiment compter sur l'intégralité de son groupe dans cette pré-saison. Icon Sport - FEP

Quand seront-ils de retour à l’UBB ?

Nous laisserons le temps aux trois joueurs sur le pont lors des matchs internationaux de se régénérer. Ils seront là début septembre. Ils auront aussi un travail personnel à faire pour arriver au club prêts à s’entraîner. On verra si on les utilisera lors des premières journées du championnat, car il faudra aussi leur laisser le temps de reprendre les contacts.


Cette préparation commence aussi avec un nouvel outil, puisque vous disposez d’un nouveau terrain hybride au Ceva Campus. Est-ce aussi le signe que le club avance ?

La performance de l’équipe phare résulte de gains marginaux, ceux qu’il faut aller chercher dans des secteurs satellites de l’équipe professionnelle : la logistique ou la qualité des terrains d’entraînement, par exemple. On remercie le club et Laurent (Marti) d’avoir été réactifs pour nous construire une pelouse hybride similaire à celle de Chaban. C’était souhaité, et c’était un secteur sur lequel nous devions évoluer. C’est un secteur de performance supplémentaire, mais il y en a d’autres ! Nous allons évoluer sur la récupération de nos joueurs, la logistique autour de l’équipe. Plein de petites choses pour augmenter nos chances de gagner, même si ça ne garantit pas le succès. Mais on se dit qu’à force de tourner autour du milieu de la cible, on finira par le toucher.

Après avoir analysé vos forces et faiblesses de la saison dernière, pouvez-vous promettre de conserver ce rugby offensif qui a enflammé Chaban-Delmas ?


C’est difficile de le promettre, mais la volonté de pratiquer un rugby d’initiative est toujours là. Faire évoluer notre rugby offensif, aussi… Le haut niveau est toujours en mouvement et nous avons vu, en fin de saison dernière, que les autres équipes avaient commencé à s’adapter à certains de nos points forts. Nous voulons continuer d’entreprendre, car les efforts que l’on fournit au service de l’équipe doivent toujours être corrélés avec un niveau de plaisir que l’on prend, tous, à se passer le ballon et à marquer. L’envie de produire un rugby positif est certaine. Peut-être qu’on le fera moins bien, peut-être mieux : il existe toujours cette incertitude, au haut niveau, mais notre volonté ne va pas changer.

Vous aviez, la saison dernière, l’objectif d’atteindre les cent essais marqués. Quel sera votre défi cette saison ?

Nous avons marqué 124 essais la saison dernière : 80 en Top 14 et 44 en Champions Cup. Nous allons trouver d’autres défis pour motiver notre attaque, d’autres objectifs aussi pour motiver notre secteur défensif. Le rugby est une question d’équilibre et nous ne gagnerons aucun trophée si notre conquête et notre défense ne sont pas au niveau des meilleurs, ce qui n’a pas toujours été le cas la saison passée. Ça fait partie du débriefing que nous avons établi avec le staff.

Vous disiez vous être souvent reposés sur Tevita Tatafu pour lancer le jeu. Trouver d’autres rampes de lancement pour mettre sur orbite votre "patrouille de France" est-il une de vos priorités ?

Notre "Patrouille de France" a besoin de carburant pour faire voler les avions. Le carburant, c’est la conquête directe et la capacité à mettre l’équipe dans l’avancée. On s’en est souvent remis à Tevita (Tatafu) et à "Big Ben" (Tameifuna), voire à Adam Coleman sur la deuxième partie de saison. L’objectif de notre recrutement était donc de doubler ces options-là. Avec le retour des blessés Sipili Falatea, Connor Sa, mais aussi celui de Marko Gazzotti et les arrivées de Jonny Gray, Lachlan Swinton, Rohan Janse Van Rensburg, nous avons augmenté notre potentiel dans le rugby de percussion. Il n’y aura pas que ce rugby-là pour s’exprimer, mais c’était un de nos souhaits : avoir plus d’options.

BenJi a écrit:Interview très interessante de YB sur rugbyrama (comme quoi, tout arrive)

Tu as dû en louper pas mal alors, notamment son itw par Trillo

Je faisais référence à RR qui publie un article intéressant

BenJi a écrit:Je faisais référence à RR qui publie un article intéressant

Ah ok, en effet désolé d'avoir mal interprété ton post et merci pour la publication Bru est toujours aussi lucide et juste dans ses propos, j'ai grand espoir dans l'avenir de l'UBB, dans la construction et la progression du club !

Merci pour l'article, très intéressant comme interview.

Je voudrais rebondir sur les infos que l'on a sur Nans et son absence jusqu'à février, Bru n'en parle pas et compte sur lui pour faire une grosse saison. Dispo ou pas dispo ?

Yatangaki a écrit:Merci pour l'article, très intéressant comme interview.

Je voudrais rebondir sur les infos que l'on a sur Nans et son absence jusqu'à février, Bru n'en parle pas et compte sur lui pour faire une grosse saison. Dispo ou pas dispo ?

Et qu'est-ce qui suscite un arrêt jusqu'en février, sa blessure aux ischios ? Une nouvelle blessure ? Autre chose ?