In extenso sevens 2024

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Section Paloise : un effectif encore rajeuni pour la 2e étape du Supersevens
J.C.
4–5 minutes
Section Paloise : un effectif encore rajeuni pour la 2e étape du Supersevens
Si Jack Maddocks (à g.) quitte le groupe Supersevens, son frère Will sera le seul trentenaire d’une équipe majoritairement composée de joueurs âgés de 18 à 21 ans.

LNR

Par J.C., publié le 21 août 2024 à 13h13, modifié à13h17.

Pour la 2e étape du Supersevens à La Rochelle samedi, la Section Paloise partira avec 14 joueurs et un groupe encore plus jeune que pour l’ouverture à Mont-de-Marsan le week-end dernier.

Pour la 1re étape du Supersevens à Mont-de-Marsan le week-end dernier, la Section Paloise avait déjà envoyé un groupe peu expérimenté. Pour la deuxième à La Rochelle samedi (8e de finale à 15h17 face à Clermont), il l’est encore moins. Champion d’Europe avec l’équipe de France 7 Développement, Grégoire Arfeuil bascule à XV dans l’optique du premier match de préparation contre Borbeaux-Bègles vendredi à Tarbes (18h30), tout comme le 3e ligne Reece Hewat et l’arrière Jack Maddocks.
Valentino et Périssé intègrent le groupe

Will Maddocks, frère de l’Australien venu en renfort extérieur, sera donc l’un des joueurs guides d’une jeunesse béarnaise bien représentée, en compagnie des autres champions d’Europe à 7 le capitaine Josselin Bouhier et Alexis Berot (Anglet, N2, renfort extérieur) ou encore Clément Mondinat.

Ce week-end, le centre Quentin Valentino, jeune promesse de 18 ans débarquée de Nice au centre de formation de la Section cet été vient compléter le groupe avec Jean-Baptiste Périssé, arrière ou ailier issu de l’association qui s’entraîne parfois avec les pros.

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L’ouvreur Hugo Barraqué, en vue dans les Landes, ainsi que le centre Romain Lauga, eux aussi inscrits à l’asso, poursuivent l’aventure. Tout comme de nombreux jeunes du centre de formation : Toshi Butlin (ailier) et Mehdi Tlili (3e ligne) déjà présents l’année passée au Supersevens, ou encore les nouveaux arrivés Macarius Pereira (pilier, Australien) et Gabriel Elissalde (demi de mêlée, Biarritz).

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Anciens du CDF partis sous d’autres cieux, Mathieu Piperol (Fleurance, N2) ainsi que Clément Tisnerat (Laruns, Fédérale 3) encadreront ce groupe vert et blanc.
Le groupe des 14 Palois qui iront samedi à La Rochelle
Le groupe des 14 Palois qui iront samedi à La Rochelle

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Le groupe palois

Gabriel Elissalde, William Maddocks, Clément Tisnerat, Jean-Baptiste Périssé, Mehdi Tlili, Toshi Butlin, Hugo Barraqué, Macarius Pereira, Clément Mondinat, Alexis Berot, Josselin Bouhier, Mathieu Piperol, Romain Lauga, Quentin Valentino

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Rugby à 7: les clubs de Top 14 commencent à se prendre au jeu

Par D. K.-G., G. L., B. D. et L. Z.

Avant la deuxième étape de la compétition de rugby à 7 lancée par la LNR, samedi à Deflandre, petit tour d’horizon de la manière dont La Rochelle, l’UBB, Bayonne et Pau l’abordent

1 L’Union Bordeaux-Bègles, un projet sur la durée

Que l’UBB ait remporté la première étape du Supersevens après avoir enregistré le renfort de Luciano Gonzalez et Marcos Moneta, deux internationaux argentins ayant pris part aux JO, peut induire en erreur. Oui, leur venue est motivée par l’ambition de surfer sur la dynamique née de Paris 2024. Non, l’équipe managée par Laurent Ferrères n’est pas le produit d’un assemblage de dernière minute. Elle est au contraire le résultat d’un travail orchestré depuis mars 2022 : « On a un groupe de neuf joueurs qui est ensemble depuis trois ans. »

Les Bordelais ont développé un véritable projet, avec trois strates d’équipes - UBB Sevens Cup, UBB Sevens Elite, In Extenso Supersevens - disputant plusieurs tournois tout au long de l’année, « pour ne pas avoir à « taper » chez les pros et ainsi être considéré comme une équipe à part entière », développe Laurent Ferrères. Les joueurs la composant évoluent dans des clubs amateurs de la Gironde, mais sont pour la plupart passés par la formation bordelo-béglaise : « Le sept leur permet de pratiquer ce sport à haut niveau. […] On veut bâtir quelque chose d’identitaire. »

2 Le Stade Rochelais lance à son tour sa section dédiée

Correct mais jamais demi-finaliste, le Stade Rochelais change d’optique avec un modèle rappelant l’UBB. Boosté par Benoît Chassaing, Lancelot Luteau – cette année encore engagé avec Monaco – et la préparatrice physique Amandine Hostynek, il lance sa section à 7. Avec des Espoirs, des anciens de la maison (Damien Cler, Julien Berger…) et l’appui des clubs de son territoire (Niort, Rochefort, Barbezieux-Jonzac, Salles, Puilboreau, Nantes, etc.).

« Si on veut performer, il faut un groupe préparé pour le 7, ce qui peut aussi profiter à certains de nos joueurs. L’idée est de donner de la visibilité à des jeunes qui n’ont peut-être pas passé le cap au Stade et de constituer une équipe du territoire », explique Robert Mohr, le directeur sportif de La Rochelle, qui accueille pour la troisième fois une étape estivale. Signe de l’intérêt sincère pour le sevens, l’ancien talonneur Laurent Albinet et l’ancien n° 8 d’Agen David Lagrange ont spontanément offert leurs services au sein du staff, tout comme Thomas Berjon dans l’effectif.

« Le 7 représente quelque chose de fort dans notre écosystème »

3 L’Aviron Bayonnais n’en fait pas une priorité

Un petit tour au tournoi « principal », un petit tour en « consolante ». L’Aviron Bayonnais n’a pas particulièrement brillé lors de la première étape du Supersevens à Mont-de-Marsan, battu par la Section Paloise (38-7) à 14 h 33 avant d’être dépassé par Perpignan (17-26) à 19 h 03. Cela permet d’être relativement tôt à l’apéritif. Ce n’est surtout pas bien grave : le club basque ne fait pas de cette récente invention de la LNR un objectif majeur.

Parmi l’effectif basque, aucun joueur majeur appelé à évoluer en Top 14. L’ailier Victor Hannoun est le seul à avoir connu quelques feuilles de match (8 matches en deux saisons). Il a d’ailleurs inscrit un essai plein d’à-propos contre l’Usap, tout comme le jeune demi de mêlée Baptiste Tilloles, fils de Julien, promis à un bel avenir. Le tournoi est aussi l’occasion de donner du temps de jeu au troisième ligne Aitor Hourcade, qui peine à confirmer chez les professionnels.

4 La Section Paloise et « l’écosystème du 7 »

Chez le finaliste malheureux des deux dernières éditions du Supersevens, on ne badine pas avec le 7. « Il représente quelque chose de fort dans notre écosystème. » L’engouement est tel que la Section de Sébastien Piqueronies a rempli son Hameau lorsque l’équipe de France est venue s’y entraîner le 11 juillet dernier. « Jérôme Daret (entraîneur de l’équipe de France, NDLR) et Antoine Dupont, avec qui j’ai parlé, ont halluciné de voir ce stade plein de ferveur, renseigne le manageur. Quelques jours après le titre, Jérôme nous a appelés pour nous remercier de notre modeste contribution. Même si c’est un tout petit pourcentage, on se sent un peu artisans de cette victoire. » Dans le Béarn, chaque olympiade a son champion. Le Fidjien Aminiasi Tuimaba à Tokyo, le néo-Palois Aaron Grandidier à Paris. « L’aventure d’Aaron - même si j’ai conscience qu’il n’est là que depuis quelques semaines - est un marqueur hyperpositif de la place du rugby à 7 dans notre club, observe le manageur. Il a peu ou pas disputé d’entraînement avec nous, et déjà, on a senti une atmosphère auprès du projet olympique : « C’est un Palois », « Il est avec nous »… Tout le monde l’assimile déjà à l’un des nôtres. »

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https://www.ubbrugby.com/actualites/9200-ubb-sevens-le-groupe-pour-la-seconde-etape-a-la-rochelle.html

https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/la-rochelle_17300/duhau-nicolas-berjon-ory-ces-joueurs-presents-lors-du-supersevens-a-la-rochelle_61518627.html

https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/bordeaux-mise-fort-sur-le-7-on-est-le-seul-club-pro-en-europe-a-avoir-une-section-dediee_61511295.html

https://www.lerugbynistere.fr/news/supersevens-qui-pour-stopper-la-furie-bordelaise-a-la-rochelle-2308241534.php

https://www.francebleu.fr/sports/rugby/in-extenso-super-sevens-l-ubb-veut-confirmer-a-la-rochelle-5083394#xtor=RSS-147

À priori, Toute la journée du Supersevens sera retransmise sur Canal+ Sport 360…

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« Mercredi, on a fait un entraînement en trois séquences de 30 minutes environ. C’est pour préparer les garçons à une journée de Supersevens, où il faut être capable de faire switch on/switch off, d’être concentré, puis relâché. Il faut les habituer à ce rythme. C&rsquo...

« Mercredi, on a fait un entraînement en trois séquences de 30 minutes environ. C’est pour préparer les garçons à une journée de Supersevens, où il faut être capable de faire switch on/switch off, d’être concentré, puis relâché. Il faut les habituer à ce rythme. C’est un groupe jeune qui a découvert cette compétition, peu savaient à quoi s’attendre. C’est une ambiance particulière, dans la box il y a les 16 équipes à côté, avec de la musique de plus en plus fort. Il faut bien se connaître pour savoir quand se mettre seul dans sa bulle, quand se reconnecter en équipe. Là, on installe une routine, un cocon ».

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Être plus disciplinés

« Il y a eu trop d’indiscipline tout au long du tournoi. On a fait beaucoup de fautes inutiles liées à l’excitation, en tapant dans le ballon, en poussant un garçon. Ça ne doit pas se reproduire si on veut performer. Malgré ça, on se dit qu’on a un dernier ballon de la gagne contre l’UBB. Et quand on voit leur beau parcours ensuite (ils ont gagné l’étape, NDLR), on se dit qu’on n’est pas loin finalement »

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Poissard toute la saison dernière, l’ouvreur de la Section Paloise Clément Mondinat (20 ans) avait multiplié les blessures. Après une bonne présaison, il profite du Supersevens pour revenir. Et y retrouve des sensations.
Prouver sa valeur

« Beaucoup d’équipes se sont cherchées sur les huitièmes et les quarts de finale, avec un niveau moyen plus élevé que les années passées à Mont-de-Marsan. Celui des demi-finales était très élevé, il y avait du beau jeu. À l’inverse des autres années, les clubs se sont renforcés avec des joueurs spécialistes. Donc il y en a beaucoup plus qui maîtrisent leur sujet. L’an dernier, on avait une équipe plus confirmée. Cette année, il y a plus d’excitation, on va tout faire pour aller chercher ce qu’on veut, une place en finale à l’Arena. Les garçons ont déjà progressé sur les deux dernières semaines. Le projet est un peu plus compris et on a de bons joueurs ici ».

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Faire émerger des leaders

« Nos rotations étaient prévues pour laisser plus de place à certains : j’aimerais voir Clément (Mondinat) et Joss (Bouhier), qui a pris son rôle de capitaine à cœur, monter le curseur ».

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Section Paloise : Clément Mondinat revit en été
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En août 2024, le joueur de 20 ans profite du tournoi à 7 pour renouer avec la compétition. Entre les deux, une incroyable poisse s’est abattue sur Clément Mondinat. Victime d’une commotion cérébrale, sa première, lors de la 1re étape du Supersevens en septembre dernier - « Ça avait mal commencé, ça s’est mal fini » -, il était revenu pour remporter l’étape paloise deux semaines plus tard. « C’était cool. Après, on a joué la finale à l’Arena, je me suis fait le genou. Et derrière, ça s’est enchaîné, déplore le numéro 10 aux appuis électriques. Je fais une saison quasi-blanche. Et même quand j’étais là, je n’étais pas à 100 % ».

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« J’ai retrouvé mon gaz »

Opéré du ménisque à l’automne, il se fracture le pouce dès son match de reprise avec les Espoirs début 2024. Maudit, il se donne une entorse de la cheville en mai pour… son match de reprise avec les Espoirs. « Comme ça s’était mal passé à chaque fois la saison passée, le week-end dernier, j’avais un peu d’appréhension au moment de retrouver le terrain, même s’il me tardait vraiment », confie l’homme arrivé à Pau en 2018.

Maintenant qu’il a redémarré, il espère ne plus caler : « J’ai fait une bonne présaison, les sensations sont là […]. Mon rugby n’a pas changé, j’ai retrouvé mon gaz […]. Et j’ai enfin pu enchaîner les jours d’entraînement puis le tournoi de Supersevens sans pépin. C’est bon, c’est derrière, il faut avancer ».

Et ne plus se poser de questions, après s’être tant creusé les méninges. « Je me demandais pourquoi il m’arrivait tout ça, ce qui n’allait pas dans mon corps. En discutant avec plusieurs personnes, je me suis rendu compte que mes blessures n’étaient pas liées à des carences ou des faiblesses. Ce n’est pas comme si je m’étais pété l’ischio trois fois. Et elles ne me laissent aucune séquelle. Je mets ça sur le compte de la malchance ».

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Des soins au corps et à la tête

Et peut-être d’un cerveau qui n’a pas su entendre un corps qui réclamait de ralentir. « Au départ, je n’étais obsédé que par une chose : rejouer le plus vite possible après une blessure. Maintenant, j’ai appris à davantage m’écouter, ça va m’aider pour la suite », explique Mondinat. Rude pour son organisme, cette traversée du désert a été agréable à son esprit. « J’ai pu travailler sur moi-même, prendre du temps pour moi. Malgré la déception, j’ai fait autre chose, j’ai pu bosser différemment. Mentalement par exemple, ce que je n’avais jamais fait. Peut-être que ça venait de la tête aussi… »

Il a su la soigner et la vider pour ne pas craquer. « Il y a eu des moments difficiles. Même si je n’ai pas eu de grosses blessures, c’était trois mois à chaque fois. En cumulé, c’est comme si j’avais fait un croisé. Mais on ne se prépare pas pour être off sept, huit mois. Je pensais être assez bon pour me le gérer seul. Finalement, j’en ai parlé. Et ça fait du bien de se lâcher, de voir les choses d’un autre œil ».

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Au lieu de se renfermer sur ses peines, l’ouvreur, très entouré par ses amis et sa famille dans son 65 natal, s’est ouvert à d’autres joies : l’apprentissage de la guitare avec Emilien Gailleton et Greg Arfeuil, les week-ends en famille ou entre amis, ainsi que les cours, suivis plus assidûment à l’ESC Pau. « Évidemment, j’ai perdu un an par rapport aux autres. Mais quand je vois comment je reviens… », prévient Mondinat. Sous contrat jusqu’en 2027, le Bigourdan a le temps de le rattraper.

scalp si tu pouvais mettre cet article
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33/7 on plie Toulouse, un score de Girondins

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Rendez-vous à 17 H 08 contre Castres…

Quel essai!! Impressionnants :)

Promenade contre les Castrais : 22/0

Scalp a écrit:Promenade contre les Castrais : 22/0

Le 10 marinelli et le 52 Gafour-karembiri sont impressionnants ! plus que les internationaux argentins (bon aprés moneta comme la semaine derniere peut faire une master class en finale)