In extenso sevens 2024

Les Béarnais se sont inclinés, en demi-finale, face aux joueurs du Rocher. Finalistes perdants contre une UBB qui s’était inclinée il y a huit jours… contre Monaco, les bourreaux des Béarnais ne leur ont pas laissé une chance (33-7). En somme, Pau n’a pas vraiment de regrets à nourrir face à deux opposants « un ton au-dessus », de l’aveu du coach Gary Varlet.

Scalp a écrit:Les Béarnais se sont inclinés, en demi-finale, face aux joueurs du Rocher. Finalistes perdants contre une UBB qui s’était inclinée il y a huit jours… contre Monaco, les bourreaux des Béarnais ne leur ont pas laissé une chance (33-7). En somme, Pau n’a pas vraiment de regrets à nourrir face à deux opposants « un ton au-dessus », de l’aveu du coach Gary Varlet.

Euh, le gars s'est relu??

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Supersevens : la Section Paloise stoppée en demi-finale de la 2e étape à La Rochelle
J.C.

Alexis Bérot s’est arraché pour aplatir le deuxième essai palois.

Supersevens : la Section Paloise stoppée en demi-finale de la 2e étape à La Rochelle

La Section Paloise a nettement battu Clermont (22-7) puis Montpellier (24-7) lors de la 2e étape du Supersevens à La Rochelle ce samedi. Mais en demie, Monaco ne lui a pas fait de cadeau.
Demi-finale : Monaco - Pau 33-7

Si la journée s'était plutôt bien déroulée pour Pau, les Vert et Blanc sont tombés sur un os en demi-finale. Monaco, un ton au-dessus à La Rochelle, l'a facilement emporté 33-7. Mais les Béarnais se sont bien repris lors de la petite finale, gagnée contre Paris (14-29). Et marquent tout de même de gros points en vue de la finale à l’Arena.
Quart de finale : Pau - Montpellier 24-7

La Section Paloise a encore bien dominé son sujet. Les Béarnais menaient 17-0 et ont repris la main après un essai du MHR (17-7) pour conclure et aller en demi-finale. Ils affronteront Monaco en demi-finale à 20h14.

L'autre demie opposera Paris à l’UBB, victorieuse de la 1re étape à Mont de Marsan la semaine dernière.
8e de finale : Pau - Clermont 22-7

Battue en quart de finale de la première des trois étapes du Supersevens par l’Union Bordeax-Bègles, la Section Paloise atteindra au moins le même stade de la compétition lors de la deuxième levée à La Rochelle ce samedi. En 8e de finale, ils ont battu Clermont (22-7). Protégés par une bonne défense dans le premier acte, les Béarnais ont scoré grâce à une belle inspiration de Will Maddocks, conclue par Romain Lauga (7-0, 2e).

Poissard toute la saison dernière, l’ouvreur de la Section Paloise Clément Mondinat (20 ans) avait multiplié les blessures. Après une bonne présaison, il profite du Supersevens pour revenir. Et y retrouve des sensations.

Dans le second acte, les Vert et Blanc ont accéléré. Berot a accéléré long de ligne et résisté aux retours auvergnats pour aplatir en coin (12-0, 8e). Après une bonne pénaltouche, Will Maddocks a été servi à l’opposé (17-0, 10e), avant que l’Australien Butlin ne fasse la feinte (gagnante) du kangourou (22-0, 12e).

Rendez-vous en quart de finale face à Montpellier, vainqueur de Bayonne (14-5) à 17h52 à Marcel-Deflandre



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Supersevens : la Section Paloise marque de gros points à La Rochelle
Jérôme Carrère avec Damien Gozioso

Une mi-temps comme un gros accident, alors que les Palois ont cartonné tous leurs autres adversaires de la journée (voir résultats). « Je suis très content de l’état d’esprit des joueurs, du jeu qu’on a produit », appuie l’entraîneur. Il était effectivement plus chatoyant et mieux installé que lors de l’étape inaugurale dans les Landes. « Pas déçus » de ne pas avoir rallié la finale car ils ont été surclassés, les Béarnais ont utilisé la défaite face aux Monégasques comme un cocktail motivant. « On s’en est servi pour switcher très vite sur le match de la troisième place, qui était pour nous très importante. […] On finit fort, on avait envie de montrer qu’on avait du caractère, qu’on voulait jouer au rugby et toujours gagner », s’enthousiasme Gary Varlet.

Poissard toute la saison dernière, l’ouvreur de la Section Paloise Clément Mondinat (20 ans) avait multiplié les blessures. Après une bonne présaison, il profite du Supersevens pour revenir. Et y retrouve des sensations.
L’UBB en quart au Hameau ?

Vainqueurs de la petite finale, les Vert et Blanc montent sur le podium de l’étape rochelaise et sur celui du classement général avant l’ultime levée du Supersevens à… Pau samedi. Une dernière à domicile qui dope davantage encore la motivation des septistes béarnais. « Je suis ambitieux et je veux toujours plus. J’espère que tout ce qu’on a montré, cette 3e place, va emmener beaucoup de monde au Hameau pour nous aider à gratter une ou deux places, appelle le manager à 7. On a envie de vraiment valider notre qualification en finale à l’Arena (le samedi 1er février, NDLR), en remportant l’étape ou en asseyant notre position dans le top 8 ».

Sauf résultats complètement improbables au Hameau le week-end prochain, elle est quasiment acquise. Qu’importe, la Section veut y mettre la manière. « Monaco a produit un super rugby tout au long de la journée à La Rochelle et l’UBB surfe sur son bel été. Quand on a le ballon, on rivalise avec tout le monde donc j’espère qu’on pourra rencontrer une de ces deux équipes sur notre pelouse pour faire un gros match devant nos supporters ». Souhait exaucé pour Gary Varlet. S’ils gagnent leur 8e de finale contre La Rochelle, les Palois auront rendez-vous avec Bordeaux-Bègles en quart…

En attendant le bilan médical d’un samedi à Marcel-Deflandre qui a laissé des traces, la Section Paloise sait qu’elle peut compter sur quelques piliers. Varlet apprécie : « Que ce soit dans le jeu ou l’état d’esprit, de nouveaux leaders, notamment Josselin Bouhier et Clément Mondinat, ont pris le pouvoir ». Désormais, ils visent le trône au Hameau.
Les résultats de la 2e étape

8es de finale : Toulon - Paris 14-15 ; Lyon - Perpignan 7-38 ; Vannes - Castres 21-24 ; UBB - Toulouse 33-7 ; Racing - Monaco 0-19 ; Baabaas - La Rochelle 19-10 ; Pau - Clermont 22-7 ; Montpellier - Bayonne 14-5
Quarts de finale : Paris - Perpignan 26-21 ; Castres - Bordeaux 0-22 ; Monaco - Baabaas 26-5 ; Pau - Montpellier 24-7
Demis-finale : Paris - UBB 7-28 ; Monaco - Pau 33-7
Finale : UBB - Monaco 19-12
Petite finale : Paris - Pau 14-29

https://www.ubbrugby.com/actualites/9211-ubb-sevens-double-a-marcel-deflandre.html

https://www.rugbyrama.fr/2024/08/24/en-direct-rugby-a-7-suivez-la-deuxieme-etape-de-lin-extenso-supersevens-a-la-rochelle-12156135.php

https://www.rugbyrama.fr/2024/08/25/in-extenso-supersevens-cest-un-truc-de-fou-leonard-bouscasse-capitaine-de-lubb-revient-sur-le-double-12158123.php

https://www.lequipe.fr/Rugby-a-7/Actualites/Nouvelle-victoire-de-l-ubb-sur-la-2e-etape-de-l-in-extenso-supersevens-apres-sa-victoire-en-finale-contre-monaco/1503282

sudouest.fr
Rugby à 7 : un record et une belle ambiance mais une seule victoire pour La Rochelle au Supersevens
Benjamin Deudon

Avec 7 900 billets vendus et une atmosphère joyeuse, le club à la caravelle a participé dans les tribunes à la réussite de la deuxième étape du Supersevens

« Malheureusement, on a perdu le premier match (19-10 face aux Barbarians, NDLR). Je pense que l’ambiance aurait été encore un peu mieux si on n’avait pu aller en phase finale, analyse le directeur sportif du Stade Rochelais Robert Mohr ce samedi, à Marcel-Deflandre. On va travailler sur ça pour les années à venir. » Alors que les Maritimes ont planté cette saison les graines de leur section dédiée au rugby à 7, celle-ci n’a pas encore donné de fruits à La Rochelle, finalement 11e sur 16.

Le public ne lui en a pas tenu rigueur, lui qui l’a fortement soutenue face au Racing 92 en match de classement (12-21). Mais si cette élimination précoce a mis un coup à l’ambiance générale, celle-ci est restée festive jusqu’à la finale remportée magistralement par l’UBB au détriment de Monaco (19-12). Avec 7 900 billets vendus, Deflandre a battu son record dans cette épreuve, loin devant les 5 000 personnes venues en 2022, parmi lesquelles des invités…
« C’est l’effet JO »

« C’est l’effet JO. On peut se sécuriser en se disant qu’on a fait une excellente campagne de communication, du très bon marketing, que le Stade Rochelais a de très bons dirigeants. Mais ça, c’est à la marge. La vérité, et c’est celle qu’on espérait depuis trois ans en disant toujours ‘’on attend les JO’’, c’est que c’est lié avec ce qui s’est passé cet été. Est-ce que ça valide le positionnement de la Ligue ? On a la vanité de le penser », rit Lucien Simon, le M. Supersevens de la LNR.

« L’objectif de cette journée, c’est que les gens prennent du plaisir et passent un bon moment. Donc plus il y a de monde au stade, plus on est content, reprend Robert Mohr. On veut un groupe qui s’éclate. On n’a pas de fonds supplémentaire, aujourd’hui, pour ce projet, peut-être qu’avec des bons résultats et l’attention que cela générera, on pourra l’autofinancer. Mais il faut déjà mettre en avant les clubs alentour qui nous ont mis à disposition des joueurs, qui y reviennent avec beaucoup de fierté », insiste l’ancien 2e ligne.

L’objectif de ceux qui se rendront à Pau le 31 août, pour la 3e et dernière étape qualificative pour la finale de février à la Paris la Défense Arena, sera de gagner au moins deux matchs pour espérer y participer. 9e avec 17 points, La Rochelle est au milieu du gué. Mais elle affrontera la Section sur ses terres en entrée…

sudouest.fr
Rugby. « Les arbitres sont demandeurs, on aurait rêvé d’avoir ça » : le Supersevens est aussi un « super laboratoire »
Benjamin Deudon
6–8 minutes
Rugby. « Les arbitres sont demandeurs, on aurait rêvé d’avoir ça » : le Supersevens est aussi un « super laboratoire »
Pour Kevin Bralley (à gauche), promu cette saison en Top 14, et ses confrères, l’étude des rucks est particulièrement poussée à l’occasion du Supersevens. Crédit photo : XAVIER LÉOTY/SO

Publié le 26/08/2024 à 16h24.

Mis à jour le 26/08/2024 à 16h35.

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Raffut 2024

La compétition de rugby à 7 permet à la cellule technique haute performance de l’arbitrage, créée en juillet par la Fédération et la Ligue, d’inaugurer le nouveau suivi des officiels du Top 14 et de Pro D2

Il est près de minuit, samedi 24 août, quand la vingtaine d’arbitres retenus pour l’étape rochelaise de l’In Extenso Supersevens, tournoi de rugby à 7, commence à quitter Marcel-Deflandre. Après plus de douze heures passées dans l’enceinte des Maritimes, les premiers matchs ayant commencé à 13 heures, ils saluent Maxime Chalon avant de franchir la porte du vestiaire. Quelques minutes plus tô...

Il est près de minuit, samedi 24 août, quand la vingtaine d’arbitres retenus pour l’étape rochelaise de l’In Extenso Supersevens, tournoi de rugby à 7, commence à quitter Marcel-Deflandre. Après plus de douze heures passées dans l’enceinte des Maritimes, les premiers matchs ayant commencé à 13 heures, ils saluent Maxime Chalon avant de franchir la porte du vestiaire. Quelques minutes plus tôt, celui qui a réintégré cet été le giron fédéral (après deux saisons dans le staff de Brive) a axé le dernier de ses débriefings du jour autour de trois idées fortes, « exigence, travail et travail d’équipe ».

Des principes qu’il s’est attaché, en compagnie de son binôme Frédéric Gracianette, à mettre en pratique tout au long de la journée depuis la tribune de presse. Là, tous deux alternaient pour scruter un match avant de faire monter l’arbitre central concerné afin de débattre des points relevés. À voir l’œil captivé des intéressés, ceux-ci étaient plus ravis que contrits de se voir administrer une leçon qu’ils pouvaient rapidement mettre en pratique de retour sur le terrain, 23 rencontres ayant rythmé ce samedi.

Cette nouveauté déjà appliquée à Mont-de-Marsan, pour la première étape, et qui sera répétée à Pau, le 31 août, pour la troisième, ne doit rien au hasard mais tout à la récente cellule technique haute performance de l’arbitrage. Un projet lancé conjointement en juillet par la Fédération française de rugby et la Ligue nationale de rugby autour des anciens sifflets internationaux Romain Poite – qui a lui aussi quitté un staff, celui du RCT – et Mathieu Raynal, qui a pris sa retraite.
Des potentiels détectés

Cette cellule a pour mission de superviser et désigner les officiels du Top 14 et de Pro D2, d’enrayer une chute de niveau qui n’a valu à la France que deux représentants lors du Mondial 2023 (dont Raynal). Mais aussi de fixer un cap à une corporation qui, malgré la présence de Franck Maciello à un poste de directeur technique national qu’il conserve, avait parfois le sentiment d’être livrée à elle-même. D’ailleurs, sur le site de la FFR, Poite et Raynal font toujours partie des pointures en activité alors que le premier a arrêté en 2022…

« Ça permet de se préparer pour tout ce qui est jeu au sol. Si tu es bon à 7 dans ce domaine, tu seras très fort à 15 »

Le Supersevens, aussi vu comme un « stage de cohésion et d’apprentissage très condensé », est un « super laboratoire », confie Maxime Chalon, l’un des référents de cette nouvelle organisation. D’une part car « ça permet de se préparer pour tout ce qui est jeu au sol, si tu es bon à sept dans ce domaine, tu seras très fort à 15 », d’autre part car « des potentiels énormes à XV » ont été découverts à Mont-de-Marsan et La Rochelle. Mais aussi car ces discussions immédiates devant les ralentis vidéos changent les habitudes.

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« On va donner aux arbitres des outils informatiques qui vont leur permettre de débriefer très rapidement avec nous – les deadlines seront de 48 heures – et avec les équipes. Ce qui ne se faisait pas de manière assez régulière, développe Maxime Chalon. Les arbitres sont demandeurs, nous, on aurait rêvé d’avoir ça… Ils ont envie de travailler, de progresser, qu’on mette le doigt sur ce qui ne va pas pour le corriger : ils sont comme les joueurs, ce sont des sportifs de haut niveau. » Qui ont eux aussi besoin d’un solide staff.

Si ça permet d'améliorer et surtout d'harmoniser l'arbitrage à XV, on est tous demandeurs!!
Et s'ils peuvent apprendre aussi à ne pas donner de passe-droits aux grosses équipes face aux petites, encore mieux.

Scalp a écrit:

https://x.com/gauthierbaudin/status/1828490030811054322?s=61&t=rsjujGWE_4Tp-YLu87EwkQ

Gardrat va s'éclater

nadoloubb a écrit:

Scalp a écrit:

https://x.com/gauthierbaudin/status/1828490030811054322?s=61&t=rsjujGWE_4Tp-YLu87EwkQ

Gardrat va s'éclater

je vois pas gardrat dans l'équipe, mes yeux me trompent peut être, c'est écrit tellement petit ...

S.K.I.T.O a écrit:

nadoloubb a écrit:

Scalp a écrit:

https://x.com/gauthierbaudin/status/1828490030811054322?s=61&t=rsjujGWE_4Tp-YLu87EwkQ

Gardrat va s'éclater

je vois pas gardrat dans l'équipe, mes yeux me trompent peut être, c'est écrit tellement petit ...

Si tu cliques dessus et tu fais afficher l'image dans un onglet, tu peux l'agrandir. Et on voit bien Gardrat Romain avec le numéro 82 (?!) en tant que joueur.

krahknardz a écrit:

S.K.I.T.O a écrit:

nadoloubb a écrit:

Scalp a écrit:

https://x.com/gauthierbaudin/status/1828490030811054322?s=61&t=rsjujGWE_4Tp-YLu87EwkQ

Gardrat va s'éclater

je vois pas gardrat dans l'équipe, mes yeux me trompent peut être, c'est écrit tellement petit ...

Si tu cliques dessus et tu fais afficher l'image dans un onglet, tu peux l'agrandir. Et on voit bien Gardrat Romain avec le numéro 82 (?!) en tant que joueur.

Et on peut noter aussi le retour de miranda qui était avec france 7 développement

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https://www.francebleu.fr/emissions/100-ubb-l-emission/ubb-le-beau-succes-de-l-equipe-de-rugby-a-7-8734583

J espère qu'un de nos jeunes se retrouve à terme dans l équipe de France à 7, ça sera une belle récompense pour Laurent Ferreres, les autres éducateurs et les clubs du coin qui ont joué le jeu à fond.

Les deux recrues argentines c est l arbre qui cache la forêt, nos haters s arrêtent à ça pour nous accuser d être dans le bling bling et le rugby pognon alors que c'est un projet qui associe plein de clubs du coin et une grande majorité de joueurs du cru qu on essaye d'amener au plus haut niveu du rugby a 7.

Scalp a écrit:

https://x.com/ubbrugby/status/1829189432580190615?s=61&t=rsjujGWE_4Tp-YLu87EwkQ

Quelqu'un a des infos sur l'équipe féminine de 7? Qui sont les filles, qui les entraîne?

https://www.rugbyrama.fr/2024/08/30/in-extenso-supersevens-le-7-est-un-miroir-grossissant-estime-francois-gelez-entraineur-de-lasm-sevens-12167350.php



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1er Supersevens féminin à Pau : “un évènement exceptionnel au Hameau”
Jérôme Carrère
3–4 minutes

Samedi, les premières de chaque groupe s’affronteront en demi-finales lors du tournoi masculin. « C’est organisé par la Ligue (nationale de rugby), dans une enceinte de Top 14. Il y aura la télé, des images, c’est très bien pour le rugby féminin, même s’il reste un gros cap à passer sur la médiatisation et la professionnalisation, juge Dallery. C’est une première étape ». Et une nouvelle dans la préparation des Béarnaises, bien décidées à gommer un exercice 2023-2024 cauchemardesque.
Moment extraordinaire

« Je veux que les filles se régalent de ce moment extraordinaire organisé chez nous. J’ai dit au staff que l’objectif était d’abord de prendre du plaisir. Il n’y a pas d’attente absolue. Mais ce tournoi de 7 tombe parfaitement dans la trame de notre préparation athlétique », assure le manager.

Après un premier bloc où elles ont enchaîné les courses « pour faire du volume à différentes intensités », elles sont entrées dans un deuxième cycle dédié à l’intensité. « On travaille sur la vitesse et la rapidité des mains donc on a pu optimiser tout ça avec le 7. On l’a intégré depuis trois semaines chez nos trois-quarts et nos 3es lignes dans nos séances en séparé », éclaire le manager. À l’issue d’un été studieux depuis la reprise le 18 juillet, il compte utiliser le Supersevens « un évènement exceptionnel », comme une récompense pour les filles les plus investies.

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Avec en fond, l’idée de profiter de l’excitation que l’épreuve à 7 génère pour accélérer davantage « le développement du projet à XV et individuel des joueuses sur les aspects athlétiques et techniques ». Car Michaël Dallery le rappelle : « On travaille d’abord sur notre saison d’Elite 2, qui sera longue ». En attendant qu’elle démarre le 6 octobre, les Lionsoises ont une première occasion de rugir.
Le groupe du Lons Section Paloise

Joueuses : Naema Alquier (21), Anna Castanier (4), Lisa Cazaux (12), Clara Cheminot (22), Isabel De Brito (19), Laura Delas (5), Susanne Dumas (9), Maika Duputs (13), Jade Flipo (6), Lison Hoqui (10), Tessa Mezeix (14), Joana Narbeburu (15), Hanaé Pavilla (7), Zoé Pierresteguy (20), Clara Piquero Fernandez (cap, 11)
Staff : Élodie Poublan, Fabrice Bernes (entraîneurs), Elisabeth Langevin (adjoint terrain), Mathilde Gaultier (kiné), Thomas Mundulbeltz (vidéo)
Le programme de vendredi (entrée gratuite)

Poule A : ASM Romagnat, Paris, Lons Section Paloise
Les matchs : ASM - Paris 14h, Paris - Pau 15h53, ASM - Pau 17h46
Poule B : Blagnac, Rennes, Grenoble
Les matchs : Blagnac - Rennes 14h22, Rennes - Grenoble 16h15, Blagnac - Grenoble 18h08
Poule C : Stade Bordelais, Villeneuve Lille, Bobigny
Les matchs : Bordeaux - Bobigny 14h44, Bobigny - Villeneuve 16h37, Bordeaux - Villeneuve 18h30
Poule D : Toulouse, Lyon, Montpellier
Toulouse - Lyon 15h06, Lyon - Montpellier 16h59, Toulouse - Montpellier 18h52
Le programme de samedi
Demi-finales à 15h19 et 15h41 puis finale à 22h01

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/rugby-a-7/rugby-a-7-supersevens-gonzalez-et-moneta-l-accent-argentin-va-bien-a-l-ubb-21172634.php

Rugby à 7 (Supersevens) : Gonzalez et Moneta, l’accent argentin va bien à l’UBB

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Par Julie L’hostis

Recrutés exprès pour le tournoi, les internationaux Luciano Gonzalez et Marcos Moneta apportent leur expérience et enrichissent leur jeu au contact du groupe entraîné par Laurent Ferrères. Ils se sont même réconciliés avec la France

Les cheveux peroxydés de l’international argentin à sept Luciano Gonzalez (27 ans) se remarquent de loin. Sur la pelouse hybride du Ceva Campus de Bègles, on le reconnaît tout de suite. Mais à part ça, lui et son compatriote Marcos Moneta (24 ans) se sont complètement fondus dans le groupe de l’UBB qui participe à l’In Extenso Supersevens. Avec le bronze olympique de Tokyo sur le CV et malgré la défaite face aux Bleux en quarts des JO de Paris (7e place finale), ils ont débarqué à Bordeaux dans un groupe de joueurs amateurs avec un contrat d’un mois. Bonne pioche. Ils ont, en partie, permis à l’UBB de remporter les deux premières étapes. Le club arrive favori sur la troisième et dernière, à Pau, ce samedi, où il affronte Lyon pour démarrer (13 h 26). Ça serait inédit de remporter les trois.

Les contacts avec le duo datent d’avril dernier. « Pour passer un cap, avec le président et les partenaires, nous avions décidé d’essayer de « taper du gros », rembobine le responsable du rugby à 7 de l’UBB, Laurent Ferrères, lui-même ancien international septiste. On s’était aussi renseigné pour avoir des Français mais ça ne l’a pas fait. On est donc parti à Hong-Kong rencontrer Luciano, Marcos et le staff argentin. Ils ont été ravis. Le fait que l’international allemand Ben Ellermann (26 ans) soit de retour avec nous a aussi servi de lien. Les trois vivent en colocation le temps du tournoi ! »

Joie, maté et maturité

La timidité de Luciano est inversement proportionnelle à son gabarit (1,85 m, 95 kg). Pour parler de son expérience bordelaise, il laisse son cadet Marcos répondre en anglais, avant d’avoir la traduction en espagnol. « Je pense qu’on apporte de la joie, démarre Moneta, 75 sélections avec l’Argentine et meilleur joueur du monde 2021. Quand c’est le moment de jouer, on essaye de transmettre notre calme, nos compétences et notre esprit de la gagne. » De son côté, Gonzalez et ses yeux bleus persan, résume : « On a amené notre argentinité ! La musique, le langage, le maté, la nourriture, les blagues mais aussi la maturité et l’expérience. »

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Vu leur sourire et l’ambiance de l’entraînement sous une chaleur monstre, ce mardi après-midi, on se dit que leur adaptation n’a pas pris mille ans. « L’ambiance du groupe est incroyable, on a eu l’impression de tomber dans une famille », savoure Moneta. « On a aussi choisi des profils et une nationalité qu’on savait proches des gars, détaille Ferrères. Ils ont très vite senti qu’ils étaient tombés dans un groupe de potes, ça a été encore plus facile pour se greffer. »

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Dans le jeu aussi, l’intégration a fonctionné malgré une opposition de style entre le sept tricolore et argentin. « Les Français, comme les Australiens ou les Néo-Zélandais, jouent très profond et balayent le terrain, explique Moneta, le plus longiligne des deux (1,85 m, 75 kg). Nous jouons de manière plus frontale, nous attaquons au milieu pour tenter d’éliminer les défenseurs et s’ils ne se replacent pas, nous gagnons. » Pour Luciano, cette adaptation est moins évidente : « Il y a plus d’impacts dans mon jeu, ici la balle est très vive. Il y a moins de rucks, c’est plus difficile pour moi mais je m’y fais et c’est positif parce que ça enrichit notre palette. Je prends tout ça comme un apprentissage. » Quand on leur demande si ce passage en bord de Garonne leur donne envie de basculer à XV à l’UBB, Marcos répond qu’il veut encore jouer à sept mais Luciano ne dirait pas non…

« J’étais en colère contre la France »

Vu comme ça, tout est aussi ensoleillé que sur le drapeau de l’Albiceleste. Mais le duo a ressenti un peu d’appréhension à l’idée de rester jouer en France après les Jeux. La raison : la bronca contre leur équipe lors du tournoi olympique, au Stade de France. Sans faire de distinction de discipline, le public avait sifflé les ciel et blanc à chaque match, en référence à l’affaire du chant raciste des footballeurs argentins visant les Français, mi-juillet. « En arrivant à la gare, ils m’ont questionné sur ça, ils avaient peur que ça soit la même chose ici », raconte Laurent Ferrères.

« À la fin des JO, j’étais très en colère contre la France, confie Marcos Moneta. Les gens de Paris nous ont insultés nous et nos familles dans les tribunes. Ma copine a beaucoup pleuré. Ils jetaient de l’eau, de l’alcool… Je me doutais que c’était par rapport à la chanson raciste mais c’était très dur. En arrivant ici, j’ai pu voir que tout le monde n’était pas comme ça. Cette expérience nous enrichit aussi en tant qu’homme » Pleinement rassuré et heureux de représenter l’UBB, le duo argentin vise une troisième victoire à Pau et espère que le calendrier international et les coachs s’aligneront pour être présent sur la finale du 1er février, à Paris La Défense Arena.

Le groupe de l’UBB Sevens

G. Bouscasse, L. Bouscasse, Bienes, Higueras, Toulouze, Nabti, Gafour, Gagnac, Moneta, Miranda, Marinelli, Domens, Gonzalez, Ellermann, Gardrat.