5ᵉ journée : UBB / Bayonne

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Top 14 : Un avertissement sans frais pour l’UBB, qui conserve la victoire dans la douleur face à Bayonne

Par Yoan Leshauriès

Six jours après son exploit à Toulouse, l’Union Bordeaux-Bègles s’est fait très peur à domicile face à l’Aviron Bayonnais ce samedi. Elle a tout de même réussi à enchaîner un troisième succès

En cas d’urgence, tapez le 21 ! Après avoir inscrit une pénalité décisive de 55 mètres lors de la victoire à Toulouse (12-16), Matéo Garcia a récidivé des 45 mètres (76e minute). Cette fois, le jeune demi d’ouverture a permis à l’Union Bordeaux-Bègles de s’éviter une grande déconvenue face à Bayonne (30-27) ce samedi au stade Chaban-Delmas. Une victoire à l’arrache dans laquelle le club girondin ne retiendra que les quatre points. Un avertissement sans frais, malgré les alertes répétées tout au long de la semaine après le succès retentissant à Ernest-Wallon.

   « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. On s’est fait peur tout seuls. Il faut que ça serve de leçon »

« C’est humain, il y a eu un manque de concentration », jugeait après coup Jean-Baptiste Poux, l’entraîneur en charge de la mêlée girondine. « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. Sur le terrain, il y a toujours eu des petits détails qui n’ont pas fonctionné. Et on s’est fait peur tous seuls. Il faut que ça serve de leçon. »

Dépassé à l’extérieur lors de ses deux premiers déplacements, l’Aviron Bayonnais a quant à lui montré un bien meilleur visage loin de ses bases. Comme l’an dernier, les Basques ont sérieusement embêté l’équipe de Yannick Bru, et ne sont pas passés loin de réaliser un grand coup en toute fin de match. « Quand on voit le scénario des dix dernières minutes, on peut avoir de la frustration, déclarait le manager Grégory Patat. Mais il y a des temps forts mal gérés de notre part. On se tire un peu des balles dans le pied, on aurait pu faire mieux. Après, on a fait preuve d’un bel état d’esprit. »

Beaucoup trop de déchet

Face à la solide défense de l’Aviron, les lignes arrières de l’UBB, en feu sur ses deux premiers rendez-vous à Chaban (46-26 face au Stade Français, 52-34 face au Racing 92), ont cette fois paru méconnaissables. Le grand coup de pompe dans le ballon de Louis Bielle-Biarrey en direction des panneaux publicitaires après une énième contre-attaque avortée (69e) traduisait toute la frustration des Bordelais. Il faut dire que les espaces n’étaient pas faciles à trouver et quand la porte s’ouvrait, le collectif girondin était à chaque fois rattrapé par ses imprécisions.

   « Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège »

Même en jouant « moche », en étant difficulté dans les rucks et avec une touche défaillante (quatre ballons perdus), l’UBB avait pourtant le bonus offensif en poche à la 50e minute (27-10) lorsque Buros prenait l’intervalle pour inscrire le quatrième essai, bien aidé par Sadie, qui monopolisait deux défenseurs (Habel-Küffner et Bosch) dans une chaude altercation de l’autre côté du terrain. Avant ça, Depoortere avait conclu une première offensive amorcée par Jalibert (5-0, 13e). Cazeaux avait frappé dans l’axe après un gros travail de Gray et Lucu (15-7, 37e). Et Matiu s’était fait la malle le long de la ligne de touche, résistant à Capella, pour aller dans l’en-but (20-10, 43e). Mais une fois encore, « on a replongé », constatait Romain Buros. « On a encore fait des fautes de mains. Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège. »

Garcia en sauveur

Un essai en force de Bruni (27-17, 57e), un drop de 40 mètres de Segonds (27-20, 60e) et un essai d’Orabé (27-27, 73e)… Dans une fin de match maîtrisée, les Bayonnais sont revenus dans le coup et ont donné de vraies sueurs froides aux Bordelais. Jusqu’à ce que Garcia ne délivre encore une fois l’UBB.

« Ça a été une après-midi difficile, on a manqué de justesse dans notre jeu, constatait Jean-Baptiste Poux. On savait qu’il fallait bien tenir le ballon, multiplier les temps de jeu et ne pas s’enflammer. Mais on a eu beaucoup de déchet et on s’est fait peur en fin de match ». Romain Buros ne cachait pas son soulagement : « Heureusement qu’il y a une bonne issue. C’est une bonne piqûre de rappel. »

Les notes

BORDEAUX-BEGLES

7/10 Jalibert
6/10 Buros, Lucu, Matiu, Gray,
5/10 Uberti, Depoortere, Tapuai, Bielle-Biarrey, Gazzotti, Diaby, Cazeaux, Sadie, Lamothe, Perchaud

BAYONNE

7/10 Capilla
6/10 Iturria, Segonds, Machenaud, Mori, Bruni, B. Germain
5/10 Bordelai, Maqala, Paulos, Erbinartegaray, Cormenier
4/10 Habel-Küffner, Bosch, Cotet, Hannoun
3/10 Tiberghien

Pour une fois je suis d'accord avec nos notes.
La quatuor Buros Lucu Matiu Gray derrière la locomotive Jalibert. Propre.

Yatangaki a écrit:

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Top 14 : Un avertissement sans frais pour l’UBB, qui conserve la victoire dans la douleur face à Bayonne

Par Yoan Leshauriès

Six jours après son exploit à Toulouse, l’Union Bordeaux-Bègles s’est fait très peur à domicile face à l’Aviron Bayonnais ce samedi. Elle a tout de même réussi à enchaîner un troisième succès

En cas d’urgence, tapez le 21 ! Après avoir inscrit une pénalité décisive de 55 mètres lors de la victoire à Toulouse (12-16), Matéo Garcia a récidivé des 45 mètres (76e minute). Cette fois, le jeune demi d’ouverture a permis à l’Union Bordeaux-Bègles de s’éviter une grande déconvenue face à Bayonne (30-27) ce samedi au stade Chaban-Delmas. Une victoire à l’arrache dans laquelle le club girondin ne retiendra que les quatre points. Un avertissement sans frais, malgré les alertes répétées tout au long de la semaine après le succès retentissant à Ernest-Wallon.

   « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. On s’est fait peur tout seuls. Il faut que ça serve de leçon »

« C’est humain, il y a eu un manque de concentration », jugeait après coup Jean-Baptiste Poux, l’entraîneur en charge de la mêlée girondine. « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. Sur le terrain, il y a toujours eu des petits détails qui n’ont pas fonctionné. Et on s’est fait peur tous seuls. Il faut que ça serve de leçon. »

Dépassé à l’extérieur lors de ses deux premiers déplacements, l’Aviron Bayonnais a quant à lui montré un bien meilleur visage loin de ses bases. Comme l’an dernier, les Basques ont sérieusement embêté l’équipe de Yannick Bru, et ne sont pas passés loin de réaliser un grand coup en toute fin de match. « Quand on voit le scénario des dix dernières minutes, on peut avoir de la frustration, déclarait le manager Grégory Patat. Mais il y a des temps forts mal gérés de notre part. On se tire un peu des balles dans le pied, on aurait pu faire mieux. Après, on a fait preuve d’un bel état d’esprit. »

Beaucoup trop de déchet

Face à la solide défense de l’Aviron, les lignes arrières de l’UBB, en feu sur ses deux premiers rendez-vous à Chaban (46-26 face au Stade Français, 52-34 face au Racing 92), ont cette fois paru méconnaissables. Le grand coup de pompe dans le ballon de Louis Bielle-Biarrey en direction des panneaux publicitaires après une énième contre-attaque avortée (69e) traduisait toute la frustration des Bordelais. Il faut dire que les espaces n’étaient pas faciles à trouver et quand la porte s’ouvrait, le collectif girondin était à chaque fois rattrapé par ses imprécisions.

   « Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège »

Même en jouant « moche », en étant difficulté dans les rucks et avec une touche défaillante (quatre ballons perdus), l’UBB avait pourtant le bonus offensif en poche à la 50e minute (27-10) lorsque Buros prenait l’intervalle pour inscrire le quatrième essai, bien aidé par Sadie, qui monopolisait deux défenseurs (Habel-Küffner et Bosch) dans une chaude altercation de l’autre côté du terrain. Avant ça, Depoortere avait conclu une première offensive amorcée par Jalibert (5-0, 13e). Cazeaux avait frappé dans l’axe après un gros travail de Gray et Lucu (15-7, 37e). Et Matiu s’était fait la malle le long de la ligne de touche, résistant à Capella, pour aller dans l’en-but (20-10, 43e). Mais une fois encore, « on a replongé », constatait Romain Buros. « On a encore fait des fautes de mains. Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège. »

Garcia en sauveur

Un essai en force de Bruni (27-17, 57e), un drop de 40 mètres de Segonds (27-20, 60e) et un essai d’Orabé (27-27, 73e)… Dans une fin de match maîtrisée, les Bayonnais sont revenus dans le coup et ont donné de vraies sueurs froides aux Bordelais. Jusqu’à ce que Garcia ne délivre encore une fois l’UBB.

« Ça a été une après-midi difficile, on a manqué de justesse dans notre jeu, constatait Jean-Baptiste Poux. On savait qu’il fallait bien tenir le ballon, multiplier les temps de jeu et ne pas s’enflammer. Mais on a eu beaucoup de déchet et on s’est fait peur en fin de match ». Romain Buros ne cachait pas son soulagement : « Heureusement qu’il y a une bonne issue. C’est une bonne piqûre de rappel. »

Les notes

BORDEAUX-BEGLES

7/10 Jalibert
6/10 Buros, Lucu, Matiu, Gray,
5/10 Uberti, Depoortere, Tapuai, Bielle-Biarrey, Gazzotti, Diaby, Cazeaux, Sadie, Lamothe, Perchaud

BAYONNE

7/10 Capilla
6/10 Iturria, Segonds, Machenaud, Mori, Bruni, B. Germain
5/10 Bordelai, Maqala, Paulos, Erbinartegaray, Cormenier
4/10 Habel-Küffner, Bosch, Cotet, Hannoun
3/10 Tiberghien

Pour une fois je suis d'accord avec nos notes.
La quatuor Buros Lucu Matiu Gray derrière la locomotive Jalobert. Propre.

Gray fait plus que son boulot impeccablement, il s'était déjà signalé avec une passe décisive à Tapuai. Aujourd'hui, il ouvre une porte en grand pour l'essai de Cazeaux, un essai de seconde latte quelque part, qui parle d'un match où on n'a jamais pu poser notre jeu…

Yatangaki a écrit:

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Top 14 : Un avertissement sans frais pour l’UBB, qui conserve la victoire dans la douleur face à Bayonne

Par Yoan Leshauriès

Six jours après son exploit à Toulouse, l’Union Bordeaux-Bègles s’est fait très peur à domicile face à l’Aviron Bayonnais ce samedi. Elle a tout de même réussi à enchaîner un troisième succès

En cas d’urgence, tapez le 21 ! Après avoir inscrit une pénalité décisive de 55 mètres lors de la victoire à Toulouse (12-16), Matéo Garcia a récidivé des 45 mètres (76e minute). Cette fois, le jeune demi d’ouverture a permis à l’Union Bordeaux-Bègles de s’éviter une grande déconvenue face à Bayonne (30-27) ce samedi au stade Chaban-Delmas. Une victoire à l’arrache dans laquelle le club girondin ne retiendra que les quatre points. Un avertissement sans frais, malgré les alertes répétées tout au long de la semaine après le succès retentissant à Ernest-Wallon.

   « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. On s’est fait peur tout seuls. Il faut que ça serve de leçon »

« C’est humain, il y a eu un manque de concentration », jugeait après coup Jean-Baptiste Poux, l’entraîneur en charge de la mêlée girondine. « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. Sur le terrain, il y a toujours eu des petits détails qui n’ont pas fonctionné. Et on s’est fait peur tous seuls. Il faut que ça serve de leçon. »

Dépassé à l’extérieur lors de ses deux premiers déplacements, l’Aviron Bayonnais a quant à lui montré un bien meilleur visage loin de ses bases. Comme l’an dernier, les Basques ont sérieusement embêté l’équipe de Yannick Bru, et ne sont pas passés loin de réaliser un grand coup en toute fin de match. « Quand on voit le scénario des dix dernières minutes, on peut avoir de la frustration, déclarait le manager Grégory Patat. Mais il y a des temps forts mal gérés de notre part. On se tire un peu des balles dans le pied, on aurait pu faire mieux. Après, on a fait preuve d’un bel état d’esprit. »

Beaucoup trop de déchet

Face à la solide défense de l’Aviron, les lignes arrières de l’UBB, en feu sur ses deux premiers rendez-vous à Chaban (46-26 face au Stade Français, 52-34 face au Racing 92), ont cette fois paru méconnaissables. Le grand coup de pompe dans le ballon de Louis Bielle-Biarrey en direction des panneaux publicitaires après une énième contre-attaque avortée (69e) traduisait toute la frustration des Bordelais. Il faut dire que les espaces n’étaient pas faciles à trouver et quand la porte s’ouvrait, le collectif girondin était à chaque fois rattrapé par ses imprécisions.

   « Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège »

Même en jouant « moche », en étant difficulté dans les rucks et avec une touche défaillante (quatre ballons perdus), l’UBB avait pourtant le bonus offensif en poche à la 50e minute (27-10) lorsque Buros prenait l’intervalle pour inscrire le quatrième essai, bien aidé par Sadie, qui monopolisait deux défenseurs (Habel-Küffner et Bosch) dans une chaude altercation de l’autre côté du terrain. Avant ça, Depoortere avait conclu une première offensive amorcée par Jalibert (5-0, 13e). Cazeaux avait frappé dans l’axe après un gros travail de Gray et Lucu (15-7, 37e). Et Matiu s’était fait la malle le long de la ligne de touche, résistant à Capella, pour aller dans l’en-but (20-10, 43e). Mais une fois encore, « on a replongé », constatait Romain Buros. « On a encore fait des fautes de mains. Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège. »

Garcia en sauveur

Un essai en force de Bruni (27-17, 57e), un drop de 40 mètres de Segonds (27-20, 60e) et un essai d’Orabé (27-27, 73e)… Dans une fin de match maîtrisée, les Bayonnais sont revenus dans le coup et ont donné de vraies sueurs froides aux Bordelais. Jusqu’à ce que Garcia ne délivre encore une fois l’UBB.

« Ça a été une après-midi difficile, on a manqué de justesse dans notre jeu, constatait Jean-Baptiste Poux. On savait qu’il fallait bien tenir le ballon, multiplier les temps de jeu et ne pas s’enflammer. Mais on a eu beaucoup de déchet et on s’est fait peur en fin de match ». Romain Buros ne cachait pas son soulagement : « Heureusement qu’il y a une bonne issue. C’est une bonne piqûre de rappel. »

Les notes

BORDEAUX-BEGLES

7/10 Jalibert
6/10 Buros, Lucu, Matiu, Gray,
5/10 Uberti, Depoortere, Tapuai, Bielle-Biarrey, Gazzotti, Diaby, Cazeaux, Sadie, Lamothe, Perchaud

BAYONNE

7/10 Capilla
6/10 Iturria, Segonds, Machenaud, Mori, Bruni, B. Germain
5/10 Bordelai, Maqala, Paulos, Erbinartegaray, Cormenier
4/10 Habel-Küffner, Bosch, Cotet, Hannoun
3/10 Tiberghien

Pour une fois je suis d'accord avec nos notes.
La quatuor Buros Lucu Matiu Gray derrière la locomotive Jalobert. Propre.

Matthieu est clairement l'homme du match. Encore une prestation de très haut vol dans la conduite du jeu en alternant parfaitement.
Il a retrouvé le mojo sur ses petits par-dessus

Ne voulant pas être désagréable avec SCALP ( ) je vais taire mon opinion sur Tapuai ...... Idem pour Sadie.
Difficilement compréhensible d'avoir 2 non JIFF de ce niveau.

J'espère que ce n'est pas trop grave pour Rohan Van Rensburg, car il est déjà indispensable dans le groupe.
En attendant Maqala l'année prochaine Quel poison celui-là

Scalp a écrit:

Yatangaki a écrit:

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Top 14 : Un avertissement sans frais pour l’UBB, qui conserve la victoire dans la douleur face à Bayonne

Par Yoan Leshauriès

Six jours après son exploit à Toulouse, l’Union Bordeaux-Bègles s’est fait très peur à domicile face à l’Aviron Bayonnais ce samedi. Elle a tout de même réussi à enchaîner un troisième succès

En cas d’urgence, tapez le 21 ! Après avoir inscrit une pénalité décisive de 55 mètres lors de la victoire à Toulouse (12-16), Matéo Garcia a récidivé des 45 mètres (76e minute). Cette fois, le jeune demi d’ouverture a permis à l’Union Bordeaux-Bègles de s’éviter une grande déconvenue face à Bayonne (30-27) ce samedi au stade Chaban-Delmas. Une victoire à l’arrache dans laquelle le club girondin ne retiendra que les quatre points. Un avertissement sans frais, malgré les alertes répétées tout au long de la semaine après le succès retentissant à Ernest-Wallon.

   « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. On s’est fait peur tout seuls. Il faut que ça serve de leçon »

« C’est humain, il y a eu un manque de concentration », jugeait après coup Jean-Baptiste Poux, l’entraîneur en charge de la mêlée girondine. « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. Sur le terrain, il y a toujours eu des petits détails qui n’ont pas fonctionné. Et on s’est fait peur tous seuls. Il faut que ça serve de leçon. »

Dépassé à l’extérieur lors de ses deux premiers déplacements, l’Aviron Bayonnais a quant à lui montré un bien meilleur visage loin de ses bases. Comme l’an dernier, les Basques ont sérieusement embêté l’équipe de Yannick Bru, et ne sont pas passés loin de réaliser un grand coup en toute fin de match. « Quand on voit le scénario des dix dernières minutes, on peut avoir de la frustration, déclarait le manager Grégory Patat. Mais il y a des temps forts mal gérés de notre part. On se tire un peu des balles dans le pied, on aurait pu faire mieux. Après, on a fait preuve d’un bel état d’esprit. »

Beaucoup trop de déchet

Face à la solide défense de l’Aviron, les lignes arrières de l’UBB, en feu sur ses deux premiers rendez-vous à Chaban (46-26 face au Stade Français, 52-34 face au Racing 92), ont cette fois paru méconnaissables. Le grand coup de pompe dans le ballon de Louis Bielle-Biarrey en direction des panneaux publicitaires après une énième contre-attaque avortée (69e) traduisait toute la frustration des Bordelais. Il faut dire que les espaces n’étaient pas faciles à trouver et quand la porte s’ouvrait, le collectif girondin était à chaque fois rattrapé par ses imprécisions.

   « Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège »

Même en jouant « moche », en étant difficulté dans les rucks et avec une touche défaillante (quatre ballons perdus), l’UBB avait pourtant le bonus offensif en poche à la 50e minute (27-10) lorsque Buros prenait l’intervalle pour inscrire le quatrième essai, bien aidé par Sadie, qui monopolisait deux défenseurs (Habel-Küffner et Bosch) dans une chaude altercation de l’autre côté du terrain. Avant ça, Depoortere avait conclu une première offensive amorcée par Jalibert (5-0, 13e). Cazeaux avait frappé dans l’axe après un gros travail de Gray et Lucu (15-7, 37e). Et Matiu s’était fait la malle le long de la ligne de touche, résistant à Capella, pour aller dans l’en-but (20-10, 43e). Mais une fois encore, « on a replongé », constatait Romain Buros. « On a encore fait des fautes de mains. Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège. »

Garcia en sauveur

Un essai en force de Bruni (27-17, 57e), un drop de 40 mètres de Segonds (27-20, 60e) et un essai d’Orabé (27-27, 73e)… Dans une fin de match maîtrisée, les Bayonnais sont revenus dans le coup et ont donné de vraies sueurs froides aux Bordelais. Jusqu’à ce que Garcia ne délivre encore une fois l’UBB.

« Ça a été une après-midi difficile, on a manqué de justesse dans notre jeu, constatait Jean-Baptiste Poux. On savait qu’il fallait bien tenir le ballon, multiplier les temps de jeu et ne pas s’enflammer. Mais on a eu beaucoup de déchet et on s’est fait peur en fin de match ». Romain Buros ne cachait pas son soulagement : « Heureusement qu’il y a une bonne issue. C’est une bonne piqûre de rappel. »

Les notes

BORDEAUX-BEGLES

7/10 Jalibert
6/10 Buros, Lucu, Matiu, Gray,
5/10 Uberti, Depoortere, Tapuai, Bielle-Biarrey, Gazzotti, Diaby, Cazeaux, Sadie, Lamothe, Perchaud

BAYONNE

7/10 Capilla
6/10 Iturria, Segonds, Machenaud, Mori, Bruni, B. Germain
5/10 Bordelai, Maqala, Paulos, Erbinartegaray, Cormenier
4/10 Habel-Küffner, Bosch, Cotet, Hannoun
3/10 Tiberghien

Pour une fois je suis d'accord avec nos notes.
La quatuor Buros Lucu Matiu Gray derrière la locomotive Jalobert. Propre.

Gray fait plus que son boulot impeccablement, il s'était déjà signalé avec une passe décisive à Tapuai. Aujourd'hui, il ouvre une porte en grand pour l'essai de Cazeaux, un essai de seconde latte quelque part, qui parle d'un match où on n'a jamais pu poser notre jeu…

C'est vrai que Gray a fait quelques mouvements incroyablement décisifs.
Je sais pas s'il est encore à son max, mais quel joueur. Super bonne pioche.

zizou46 a écrit:

Yatangaki a écrit:

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Top 14 : Un avertissement sans frais pour l’UBB, qui conserve la victoire dans la douleur face à Bayonne

Par Yoan Leshauriès

Six jours après son exploit à Toulouse, l’Union Bordeaux-Bègles s’est fait très peur à domicile face à l’Aviron Bayonnais ce samedi. Elle a tout de même réussi à enchaîner un troisième succès

En cas d’urgence, tapez le 21 ! Après avoir inscrit une pénalité décisive de 55 mètres lors de la victoire à Toulouse (12-16), Matéo Garcia a récidivé des 45 mètres (76e minute). Cette fois, le jeune demi d’ouverture a permis à l’Union Bordeaux-Bègles de s’éviter une grande déconvenue face à Bayonne (30-27) ce samedi au stade Chaban-Delmas. Une victoire à l’arrache dans laquelle le club girondin ne retiendra que les quatre points. Un avertissement sans frais, malgré les alertes répétées tout au long de la semaine après le succès retentissant à Ernest-Wallon.

   « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. On s’est fait peur tout seuls. Il faut que ça serve de leçon »

« C’est humain, il y a eu un manque de concentration », jugeait après coup Jean-Baptiste Poux, l’entraîneur en charge de la mêlée girondine. « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. Sur le terrain, il y a toujours eu des petits détails qui n’ont pas fonctionné. Et on s’est fait peur tous seuls. Il faut que ça serve de leçon. »

Dépassé à l’extérieur lors de ses deux premiers déplacements, l’Aviron Bayonnais a quant à lui montré un bien meilleur visage loin de ses bases. Comme l’an dernier, les Basques ont sérieusement embêté l’équipe de Yannick Bru, et ne sont pas passés loin de réaliser un grand coup en toute fin de match. « Quand on voit le scénario des dix dernières minutes, on peut avoir de la frustration, déclarait le manager Grégory Patat. Mais il y a des temps forts mal gérés de notre part. On se tire un peu des balles dans le pied, on aurait pu faire mieux. Après, on a fait preuve d’un bel état d’esprit. »

Beaucoup trop de déchet

Face à la solide défense de l’Aviron, les lignes arrières de l’UBB, en feu sur ses deux premiers rendez-vous à Chaban (46-26 face au Stade Français, 52-34 face au Racing 92), ont cette fois paru méconnaissables. Le grand coup de pompe dans le ballon de Louis Bielle-Biarrey en direction des panneaux publicitaires après une énième contre-attaque avortée (69e) traduisait toute la frustration des Bordelais. Il faut dire que les espaces n’étaient pas faciles à trouver et quand la porte s’ouvrait, le collectif girondin était à chaque fois rattrapé par ses imprécisions.

   « Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège »

Même en jouant « moche », en étant difficulté dans les rucks et avec une touche défaillante (quatre ballons perdus), l’UBB avait pourtant le bonus offensif en poche à la 50e minute (27-10) lorsque Buros prenait l’intervalle pour inscrire le quatrième essai, bien aidé par Sadie, qui monopolisait deux défenseurs (Habel-Küffner et Bosch) dans une chaude altercation de l’autre côté du terrain. Avant ça, Depoortere avait conclu une première offensive amorcée par Jalibert (5-0, 13e). Cazeaux avait frappé dans l’axe après un gros travail de Gray et Lucu (15-7, 37e). Et Matiu s’était fait la malle le long de la ligne de touche, résistant à Capella, pour aller dans l’en-but (20-10, 43e). Mais une fois encore, « on a replongé », constatait Romain Buros. « On a encore fait des fautes de mains. Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège. »

Garcia en sauveur

Un essai en force de Bruni (27-17, 57e), un drop de 40 mètres de Segonds (27-20, 60e) et un essai d’Orabé (27-27, 73e)… Dans une fin de match maîtrisée, les Bayonnais sont revenus dans le coup et ont donné de vraies sueurs froides aux Bordelais. Jusqu’à ce que Garcia ne délivre encore une fois l’UBB.

« Ça a été une après-midi difficile, on a manqué de justesse dans notre jeu, constatait Jean-Baptiste Poux. On savait qu’il fallait bien tenir le ballon, multiplier les temps de jeu et ne pas s’enflammer. Mais on a eu beaucoup de déchet et on s’est fait peur en fin de match ». Romain Buros ne cachait pas son soulagement : « Heureusement qu’il y a une bonne issue. C’est une bonne piqûre de rappel. »

Les notes

BORDEAUX-BEGLES

7/10 Jalibert
6/10 Buros, Lucu, Matiu, Gray,
5/10 Uberti, Depoortere, Tapuai, Bielle-Biarrey, Gazzotti, Diaby, Cazeaux, Sadie, Lamothe, Perchaud

BAYONNE

7/10 Capilla
6/10 Iturria, Segonds, Machenaud, Mori, Bruni, B. Germain
5/10 Bordelai, Maqala, Paulos, Erbinartegaray, Cormenier
4/10 Habel-Küffner, Bosch, Cotet, Hannoun
3/10 Tiberghien

Pour une fois je suis d'accord avec nos notes.
La quatuor Buros Lucu Matiu Gray derrière la locomotive Jalobert. Propre.

Matthieu est clairement l'homme du match. Encore une prestation de très haut vol dans la conduite du jeu en alternant parfaitement.
Il a retrouvé le mojo sur ses petits par-dessus

Ne voulant pas être désagréable avec SCALP ( ) je vais taire mon opinion sur Tapuai ......  Idem pour Sadie.
Difficilement compréhensible d'avoir 2 non JIFF de ce niveau.

J'espère que ce n'est pas trop grave pour Rohan Van Rensburg, car il est déjà indispensable dans le groupe.
En attendant Maqala l'année prochaine   Quel poison celui-là

Tapuai a fait un match médiocre, il ne semble pas du tout dans le coup

zizou46 a écrit:

Yatangaki a écrit:

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Top 14 : Un avertissement sans frais pour l’UBB, qui conserve la victoire dans la douleur face à Bayonne

Par Yoan Leshauriès

Six jours après son exploit à Toulouse, l’Union Bordeaux-Bègles s’est fait très peur à domicile face à l’Aviron Bayonnais ce samedi. Elle a tout de même réussi à enchaîner un troisième succès

En cas d’urgence, tapez le 21 ! Après avoir inscrit une pénalité décisive de 55 mètres lors de la victoire à Toulouse (12-16), Matéo Garcia a récidivé des 45 mètres (76e minute). Cette fois, le jeune demi d’ouverture a permis à l’Union Bordeaux-Bègles de s’éviter une grande déconvenue face à Bayonne (30-27) ce samedi au stade Chaban-Delmas. Une victoire à l’arrache dans laquelle le club girondin ne retiendra que les quatre points. Un avertissement sans frais, malgré les alertes répétées tout au long de la semaine après le succès retentissant à Ernest-Wallon.

   « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. On s’est fait peur tout seuls. Il faut que ça serve de leçon »

« C’est humain, il y a eu un manque de concentration », jugeait après coup Jean-Baptiste Poux, l’entraîneur en charge de la mêlée girondine. « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. Sur le terrain, il y a toujours eu des petits détails qui n’ont pas fonctionné. Et on s’est fait peur tous seuls. Il faut que ça serve de leçon. »

Dépassé à l’extérieur lors de ses deux premiers déplacements, l’Aviron Bayonnais a quant à lui montré un bien meilleur visage loin de ses bases. Comme l’an dernier, les Basques ont sérieusement embêté l’équipe de Yannick Bru, et ne sont pas passés loin de réaliser un grand coup en toute fin de match. « Quand on voit le scénario des dix dernières minutes, on peut avoir de la frustration, déclarait le manager Grégory Patat. Mais il y a des temps forts mal gérés de notre part. On se tire un peu des balles dans le pied, on aurait pu faire mieux. Après, on a fait preuve d’un bel état d’esprit. »

Beaucoup trop de déchet

Face à la solide défense de l’Aviron, les lignes arrières de l’UBB, en feu sur ses deux premiers rendez-vous à Chaban (46-26 face au Stade Français, 52-34 face au Racing 92), ont cette fois paru méconnaissables. Le grand coup de pompe dans le ballon de Louis Bielle-Biarrey en direction des panneaux publicitaires après une énième contre-attaque avortée (69e) traduisait toute la frustration des Bordelais. Il faut dire que les espaces n’étaient pas faciles à trouver et quand la porte s’ouvrait, le collectif girondin était à chaque fois rattrapé par ses imprécisions.

   « Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège »

Même en jouant « moche », en étant difficulté dans les rucks et avec une touche défaillante (quatre ballons perdus), l’UBB avait pourtant le bonus offensif en poche à la 50e minute (27-10) lorsque Buros prenait l’intervalle pour inscrire le quatrième essai, bien aidé par Sadie, qui monopolisait deux défenseurs (Habel-Küffner et Bosch) dans une chaude altercation de l’autre côté du terrain. Avant ça, Depoortere avait conclu une première offensive amorcée par Jalibert (5-0, 13e). Cazeaux avait frappé dans l’axe après un gros travail de Gray et Lucu (15-7, 37e). Et Matiu s’était fait la malle le long de la ligne de touche, résistant à Capella, pour aller dans l’en-but (20-10, 43e). Mais une fois encore, « on a replongé », constatait Romain Buros. « On a encore fait des fautes de mains. Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège. »

Garcia en sauveur

Un essai en force de Bruni (27-17, 57e), un drop de 40 mètres de Segonds (27-20, 60e) et un essai d’Orabé (27-27, 73e)… Dans une fin de match maîtrisée, les Bayonnais sont revenus dans le coup et ont donné de vraies sueurs froides aux Bordelais. Jusqu’à ce que Garcia ne délivre encore une fois l’UBB.

« Ça a été une après-midi difficile, on a manqué de justesse dans notre jeu, constatait Jean-Baptiste Poux. On savait qu’il fallait bien tenir le ballon, multiplier les temps de jeu et ne pas s’enflammer. Mais on a eu beaucoup de déchet et on s’est fait peur en fin de match ». Romain Buros ne cachait pas son soulagement : « Heureusement qu’il y a une bonne issue. C’est une bonne piqûre de rappel. »

Les notes

BORDEAUX-BEGLES

7/10 Jalibert
6/10 Buros, Lucu, Matiu, Gray,
5/10 Uberti, Depoortere, Tapuai, Bielle-Biarrey, Gazzotti, Diaby, Cazeaux, Sadie, Lamothe, Perchaud

BAYONNE

7/10 Capilla
6/10 Iturria, Segonds, Machenaud, Mori, Bruni, B. Germain
5/10 Bordelai, Maqala, Paulos, Erbinartegaray, Cormenier
4/10 Habel-Küffner, Bosch, Cotet, Hannoun
3/10 Tiberghien

Pour une fois je suis d'accord avec nos notes.
La quatuor Buros Lucu Matiu Gray derrière la locomotive Jalobert. Propre.

Matthieu est clairement l'homme du match. Encore une prestation de très haut vol dans la conduite du jeu en alternant parfaitement.
Il a retrouvé le mojo sur ses petits par-dessus

Ne voulant pas être désagréable avec SCALP ( ) je vais taire mon opinion sur Tapuai ......  Idem pour Sadie.
Difficilement compréhensible d'avoir 2 non JIFF de ce niveau.

J'espère que ce n'est pas trop grave pour Rohan Van Rensburg, car il est déjà indispensable dans le groupe.
En attendant Maqala l'année prochaine   Quel poison celui-là

Il y a Matiu qui est sorti en boitant. À voir, j'espère que ce n'est pas grave également

On espère tous une arrivée de Maqala je pense

Yatangaki a écrit:

Scalp a écrit:

Yatangaki a écrit:

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Top 14 : Un avertissement sans frais pour l’UBB, qui conserve la victoire dans la douleur face à Bayonne

Par Yoan Leshauriès

Six jours après son exploit à Toulouse, l’Union Bordeaux-Bègles s’est fait très peur à domicile face à l’Aviron Bayonnais ce samedi. Elle a tout de même réussi à enchaîner un troisième succès

En cas d’urgence, tapez le 21 ! Après avoir inscrit une pénalité décisive de 55 mètres lors de la victoire à Toulouse (12-16), Matéo Garcia a récidivé des 45 mètres (76e minute). Cette fois, le jeune demi d’ouverture a permis à l’Union Bordeaux-Bègles de s’éviter une grande déconvenue face à Bayonne (30-27) ce samedi au stade Chaban-Delmas. Une victoire à l’arrache dans laquelle le club girondin ne retiendra que les quatre points. Un avertissement sans frais, malgré les alertes répétées tout au long de la semaine après le succès retentissant à Ernest-Wallon.

   « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. On s’est fait peur tout seuls. Il faut que ça serve de leçon »

« C’est humain, il y a eu un manque de concentration », jugeait après coup Jean-Baptiste Poux, l’entraîneur en charge de la mêlée girondine. « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. Sur le terrain, il y a toujours eu des petits détails qui n’ont pas fonctionné. Et on s’est fait peur tous seuls. Il faut que ça serve de leçon. »

Dépassé à l’extérieur lors de ses deux premiers déplacements, l’Aviron Bayonnais a quant à lui montré un bien meilleur visage loin de ses bases. Comme l’an dernier, les Basques ont sérieusement embêté l’équipe de Yannick Bru, et ne sont pas passés loin de réaliser un grand coup en toute fin de match. « Quand on voit le scénario des dix dernières minutes, on peut avoir de la frustration, déclarait le manager Grégory Patat. Mais il y a des temps forts mal gérés de notre part. On se tire un peu des balles dans le pied, on aurait pu faire mieux. Après, on a fait preuve d’un bel état d’esprit. »

Beaucoup trop de déchet

Face à la solide défense de l’Aviron, les lignes arrières de l’UBB, en feu sur ses deux premiers rendez-vous à Chaban (46-26 face au Stade Français, 52-34 face au Racing 92), ont cette fois paru méconnaissables. Le grand coup de pompe dans le ballon de Louis Bielle-Biarrey en direction des panneaux publicitaires après une énième contre-attaque avortée (69e) traduisait toute la frustration des Bordelais. Il faut dire que les espaces n’étaient pas faciles à trouver et quand la porte s’ouvrait, le collectif girondin était à chaque fois rattrapé par ses imprécisions.

   « Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège »

Même en jouant « moche », en étant difficulté dans les rucks et avec une touche défaillante (quatre ballons perdus), l’UBB avait pourtant le bonus offensif en poche à la 50e minute (27-10) lorsque Buros prenait l’intervalle pour inscrire le quatrième essai, bien aidé par Sadie, qui monopolisait deux défenseurs (Habel-Küffner et Bosch) dans une chaude altercation de l’autre côté du terrain. Avant ça, Depoortere avait conclu une première offensive amorcée par Jalibert (5-0, 13e). Cazeaux avait frappé dans l’axe après un gros travail de Gray et Lucu (15-7, 37e). Et Matiu s’était fait la malle le long de la ligne de touche, résistant à Capella, pour aller dans l’en-but (20-10, 43e). Mais une fois encore, « on a replongé », constatait Romain Buros. « On a encore fait des fautes de mains. Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège. »

Garcia en sauveur

Un essai en force de Bruni (27-17, 57e), un drop de 40 mètres de Segonds (27-20, 60e) et un essai d’Orabé (27-27, 73e)… Dans une fin de match maîtrisée, les Bayonnais sont revenus dans le coup et ont donné de vraies sueurs froides aux Bordelais. Jusqu’à ce que Garcia ne délivre encore une fois l’UBB.

« Ça a été une après-midi difficile, on a manqué de justesse dans notre jeu, constatait Jean-Baptiste Poux. On savait qu’il fallait bien tenir le ballon, multiplier les temps de jeu et ne pas s’enflammer. Mais on a eu beaucoup de déchet et on s’est fait peur en fin de match ». Romain Buros ne cachait pas son soulagement : « Heureusement qu’il y a une bonne issue. C’est une bonne piqûre de rappel. »

Les notes

BORDEAUX-BEGLES

7/10 Jalibert
6/10 Buros, Lucu, Matiu, Gray,
5/10 Uberti, Depoortere, Tapuai, Bielle-Biarrey, Gazzotti, Diaby, Cazeaux, Sadie, Lamothe, Perchaud

BAYONNE

7/10 Capilla
6/10 Iturria, Segonds, Machenaud, Mori, Bruni, B. Germain
5/10 Bordelai, Maqala, Paulos, Erbinartegaray, Cormenier
4/10 Habel-Küffner, Bosch, Cotet, Hannoun
3/10 Tiberghien

Pour une fois je suis d'accord avec nos notes.
La quatuor Buros Lucu Matiu Gray derrière la locomotive Jalobert. Propre.

Gray fait plus que son boulot impeccablement, il s'était déjà signalé avec une passe décisive à Tapuai. Aujourd'hui, il ouvre une porte en grand pour l'essai de Cazeaux, un essai de seconde latte quelque part, qui parle d'un match où on n'a jamais pu poser notre jeu…

C'est vrai que Gray a fait quelques mouvements incroyablement décisifs.
Je sais pas s'il est encore à son max, mais quel joueur. Super bonne pioche.

Il va monter en puissance, ce sont juste ses premiers matchs, mais c'est déjà du haut niveau

Yatangaki a écrit:

Scalp a écrit:

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Top 14 : Un avertissement sans frais pour l’UBB, qui conserve la victoire dans la douleur face à Bayonne

Par Yoan Leshauriès

Six jours après son exploit à Toulouse, l’Union Bordeaux-Bègles s’est fait très peur à domicile face à l’Aviron Bayonnais ce samedi. Elle a tout de même réussi à enchaîner un troisième succès

En cas d’urgence, tapez le 21 ! Après avoir inscrit une pénalité décisive de 55 mètres lors de la victoire à Toulouse (12-16), Matéo Garcia a récidivé des 45 mètres (76e minute). Cette fois, le jeune demi d’ouverture a permis à l’Union Bordeaux-Bègles de s’éviter une grande déconvenue face à Bayonne (30-27) ce samedi au stade Chaban-Delmas. Une victoire à l’arrache dans laquelle le club girondin ne retiendra que les quatre points. Un avertissement sans frais, malgré les alertes répétées tout au long de la semaine après le succès retentissant à Ernest-Wallon.

   « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. On s’est fait peur tout seuls. Il faut que ça serve de leçon »

« C’est humain, il y a eu un manque de concentration », jugeait après coup Jean-Baptiste Poux, l’entraîneur en charge de la mêlée girondine. « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. Sur le terrain, il y a toujours eu des petits détails qui n’ont pas fonctionné. Et on s’est fait peur tous seuls. Il faut que ça serve de leçon. »

Dépassé à l’extérieur lors de ses deux premiers déplacements, l’Aviron Bayonnais a quant à lui montré un bien meilleur visage loin de ses bases. Comme l’an dernier, les Basques ont sérieusement embêté l’équipe de Yannick Bru, et ne sont pas passés loin de réaliser un grand coup en toute fin de match. « Quand on voit le scénario des dix dernières minutes, on peut avoir de la frustration, déclarait le manager Grégory Patat. Mais il y a des temps forts mal gérés de notre part. On se tire un peu des balles dans le pied, on aurait pu faire mieux. Après, on a fait preuve d’un bel état d’esprit. »

Beaucoup trop de déchet

Face à la solide défense de l’Aviron, les lignes arrières de l’UBB, en feu sur ses deux premiers rendez-vous à Chaban (46-26 face au Stade Français, 52-34 face au Racing 92), ont cette fois paru méconnaissables. Le grand coup de pompe dans le ballon de Louis Bielle-Biarrey en direction des panneaux publicitaires après une énième contre-attaque avortée (69e) traduisait toute la frustration des Bordelais. Il faut dire que les espaces n’étaient pas faciles à trouver et quand la porte s’ouvrait, le collectif girondin était à chaque fois rattrapé par ses imprécisions.

   « Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège »

Même en jouant « moche », en étant difficulté dans les rucks et avec une touche défaillante (quatre ballons perdus), l’UBB avait pourtant le bonus offensif en poche à la 50e minute (27-10) lorsque Buros prenait l’intervalle pour inscrire le quatrième essai, bien aidé par Sadie, qui monopolisait deux défenseurs (Habel-Küffner et Bosch) dans une chaude altercation de l’autre côté du terrain. Avant ça, Depoortere avait conclu une première offensive amorcée par Jalibert (5-0, 13e). Cazeaux avait frappé dans l’axe après un gros travail de Gray et Lucu (15-7, 37e). Et Matiu s’était fait la malle le long de la ligne de touche, résistant à Capella, pour aller dans l’en-but (20-10, 43e). Mais une fois encore, « on a replongé », constatait Romain Buros. « On a encore fait des fautes de mains. Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège. »

Garcia en sauveur

Un essai en force de Bruni (27-17, 57e), un drop de 40 mètres de Segonds (27-20, 60e) et un essai d’Orabé (27-27, 73e)… Dans une fin de match maîtrisée, les Bayonnais sont revenus dans le coup et ont donné de vraies sueurs froides aux Bordelais. Jusqu’à ce que Garcia ne délivre encore une fois l’UBB.

« Ça a été une après-midi difficile, on a manqué de justesse dans notre jeu, constatait Jean-Baptiste Poux. On savait qu’il fallait bien tenir le ballon, multiplier les temps de jeu et ne pas s’enflammer. Mais on a eu beaucoup de déchet et on s’est fait peur en fin de match ». Romain Buros ne cachait pas son soulagement : « Heureusement qu’il y a une bonne issue. C’est une bonne piqûre de rappel. »

Les notes

BORDEAUX-BEGLES

7/10 Jalibert
6/10 Buros, Lucu, Matiu, Gray,
5/10 Uberti, Depoortere, Tapuai, Bielle-Biarrey, Gazzotti, Diaby, Cazeaux, Sadie, Lamothe, Perchaud

BAYONNE

7/10 Capilla
6/10 Iturria, Segonds, Machenaud, Mori, Bruni, B. Germain
5/10 Bordelai, Maqala, Paulos, Erbinartegaray, Cormenier
4/10 Habel-Küffner, Bosch, Cotet, Hannoun
3/10 Tiberghien

Pour une fois je suis d'accord avec nos notes.
La quatuor Buros Lucu Matiu Gray derrière la locomotive Jalobert. Propre.

Gray fait plus que son boulot impeccablement, il s'était déjà signalé avec une passe décisive à Tapuai. Aujourd'hui, il ouvre une porte en grand pour l'essai de Cazeaux, un essai de seconde latte quelque part, qui parle d'un match où on n'a jamais pu poser notre jeu…

C'est vrai que Gray a fait quelques mouvements incroyablement décisifs.
Je sais pas s'il est encore à son max, mais quel joueur. Super bonne pioche.

Gray est encore loin de son meilleur niveau.

Scalp a écrit:

Yatangaki a écrit:

Scalp a écrit:

Yatangaki a écrit:

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Top 14 : Un avertissement sans frais pour l’UBB, qui conserve la victoire dans la douleur face à Bayonne

Par Yoan Leshauriès

Six jours après son exploit à Toulouse, l’Union Bordeaux-Bègles s’est fait très peur à domicile face à l’Aviron Bayonnais ce samedi. Elle a tout de même réussi à enchaîner un troisième succès

En cas d’urgence, tapez le 21 ! Après avoir inscrit une pénalité décisive de 55 mètres lors de la victoire à Toulouse (12-16), Matéo Garcia a récidivé des 45 mètres (76e minute). Cette fois, le jeune demi d’ouverture a permis à l’Union Bordeaux-Bègles de s’éviter une grande déconvenue face à Bayonne (30-27) ce samedi au stade Chaban-Delmas. Une victoire à l’arrache dans laquelle le club girondin ne retiendra que les quatre points. Un avertissement sans frais, malgré les alertes répétées tout au long de la semaine après le succès retentissant à Ernest-Wallon.

   « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. On s’est fait peur tout seuls. Il faut que ça serve de leçon »

« C’est humain, il y a eu un manque de concentration », jugeait après coup Jean-Baptiste Poux, l’entraîneur en charge de la mêlée girondine. « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. Sur le terrain, il y a toujours eu des petits détails qui n’ont pas fonctionné. Et on s’est fait peur tous seuls. Il faut que ça serve de leçon. »

Dépassé à l’extérieur lors de ses deux premiers déplacements, l’Aviron Bayonnais a quant à lui montré un bien meilleur visage loin de ses bases. Comme l’an dernier, les Basques ont sérieusement embêté l’équipe de Yannick Bru, et ne sont pas passés loin de réaliser un grand coup en toute fin de match. « Quand on voit le scénario des dix dernières minutes, on peut avoir de la frustration, déclarait le manager Grégory Patat. Mais il y a des temps forts mal gérés de notre part. On se tire un peu des balles dans le pied, on aurait pu faire mieux. Après, on a fait preuve d’un bel état d’esprit. »

Beaucoup trop de déchet

Face à la solide défense de l’Aviron, les lignes arrières de l’UBB, en feu sur ses deux premiers rendez-vous à Chaban (46-26 face au Stade Français, 52-34 face au Racing 92), ont cette fois paru méconnaissables. Le grand coup de pompe dans le ballon de Louis Bielle-Biarrey en direction des panneaux publicitaires après une énième contre-attaque avortée (69e) traduisait toute la frustration des Bordelais. Il faut dire que les espaces n’étaient pas faciles à trouver et quand la porte s’ouvrait, le collectif girondin était à chaque fois rattrapé par ses imprécisions.

   « Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège »

Même en jouant « moche », en étant difficulté dans les rucks et avec une touche défaillante (quatre ballons perdus), l’UBB avait pourtant le bonus offensif en poche à la 50e minute (27-10) lorsque Buros prenait l’intervalle pour inscrire le quatrième essai, bien aidé par Sadie, qui monopolisait deux défenseurs (Habel-Küffner et Bosch) dans une chaude altercation de l’autre côté du terrain. Avant ça, Depoortere avait conclu une première offensive amorcée par Jalibert (5-0, 13e). Cazeaux avait frappé dans l’axe après un gros travail de Gray et Lucu (15-7, 37e). Et Matiu s’était fait la malle le long de la ligne de touche, résistant à Capella, pour aller dans l’en-but (20-10, 43e). Mais une fois encore, « on a replongé », constatait Romain Buros. « On a encore fait des fautes de mains. Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège. »

Garcia en sauveur

Un essai en force de Bruni (27-17, 57e), un drop de 40 mètres de Segonds (27-20, 60e) et un essai d’Orabé (27-27, 73e)… Dans une fin de match maîtrisée, les Bayonnais sont revenus dans le coup et ont donné de vraies sueurs froides aux Bordelais. Jusqu’à ce que Garcia ne délivre encore une fois l’UBB.

« Ça a été une après-midi difficile, on a manqué de justesse dans notre jeu, constatait Jean-Baptiste Poux. On savait qu’il fallait bien tenir le ballon, multiplier les temps de jeu et ne pas s’enflammer. Mais on a eu beaucoup de déchet et on s’est fait peur en fin de match ». Romain Buros ne cachait pas son soulagement : « Heureusement qu’il y a une bonne issue. C’est une bonne piqûre de rappel. »

Les notes

BORDEAUX-BEGLES

7/10 Jalibert
6/10 Buros, Lucu, Matiu, Gray,
5/10 Uberti, Depoortere, Tapuai, Bielle-Biarrey, Gazzotti, Diaby, Cazeaux, Sadie, Lamothe, Perchaud

BAYONNE

7/10 Capilla
6/10 Iturria, Segonds, Machenaud, Mori, Bruni, B. Germain
5/10 Bordelai, Maqala, Paulos, Erbinartegaray, Cormenier
4/10 Habel-Küffner, Bosch, Cotet, Hannoun
3/10 Tiberghien

Pour une fois je suis d'accord avec nos notes.
La quatuor Buros Lucu Matiu Gray derrière la locomotive Jalobert. Propre.

Gray fait plus que son boulot impeccablement, il s'était déjà signalé avec une passe décisive à Tapuai. Aujourd'hui, il ouvre une porte en grand pour l'essai de Cazeaux, un essai de seconde latte quelque part, qui parle d'un match où on n'a jamais pu poser notre jeu…

C'est vrai que Gray a fait quelques mouvements incroyablement décisifs.
Je sais pas s'il est encore à son max, mais quel joueur. Super bonne pioche.

Il va monter en puissance, ce sont juste ses premiers matchs, mais c'est déjà du haut niveau

Voilà voilà. On ne mesure pas suffisamment ce que représente ce joueur .

le radis a écrit:

Yatangaki a écrit:

Scalp a écrit:

Yatangaki a écrit:

Scalp a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Top 14 : Un avertissement sans frais pour l’UBB, qui conserve la victoire dans la douleur face à Bayonne

Par Yoan Leshauriès

Six jours après son exploit à Toulouse, l’Union Bordeaux-Bègles s’est fait très peur à domicile face à l’Aviron Bayonnais ce samedi. Elle a tout de même réussi à enchaîner un troisième succès

En cas d’urgence, tapez le 21 ! Après avoir inscrit une pénalité décisive de 55 mètres lors de la victoire à Toulouse (12-16), Matéo Garcia a récidivé des 45 mètres (76e minute). Cette fois, le jeune demi d’ouverture a permis à l’Union Bordeaux-Bègles de s’éviter une grande déconvenue face à Bayonne (30-27) ce samedi au stade Chaban-Delmas. Une victoire à l’arrache dans laquelle le club girondin ne retiendra que les quatre points. Un avertissement sans frais, malgré les alertes répétées tout au long de la semaine après le succès retentissant à Ernest-Wallon.

   « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. On s’est fait peur tout seuls. Il faut que ça serve de leçon »

« C’est humain, il y a eu un manque de concentration », jugeait après coup Jean-Baptiste Poux, l’entraîneur en charge de la mêlée girondine. « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. Sur le terrain, il y a toujours eu des petits détails qui n’ont pas fonctionné. Et on s’est fait peur tous seuls. Il faut que ça serve de leçon. »

Dépassé à l’extérieur lors de ses deux premiers déplacements, l’Aviron Bayonnais a quant à lui montré un bien meilleur visage loin de ses bases. Comme l’an dernier, les Basques ont sérieusement embêté l’équipe de Yannick Bru, et ne sont pas passés loin de réaliser un grand coup en toute fin de match. « Quand on voit le scénario des dix dernières minutes, on peut avoir de la frustration, déclarait le manager Grégory Patat. Mais il y a des temps forts mal gérés de notre part. On se tire un peu des balles dans le pied, on aurait pu faire mieux. Après, on a fait preuve d’un bel état d’esprit. »

Beaucoup trop de déchet

Face à la solide défense de l’Aviron, les lignes arrières de l’UBB, en feu sur ses deux premiers rendez-vous à Chaban (46-26 face au Stade Français, 52-34 face au Racing 92), ont cette fois paru méconnaissables. Le grand coup de pompe dans le ballon de Louis Bielle-Biarrey en direction des panneaux publicitaires après une énième contre-attaque avortée (69e) traduisait toute la frustration des Bordelais. Il faut dire que les espaces n’étaient pas faciles à trouver et quand la porte s’ouvrait, le collectif girondin était à chaque fois rattrapé par ses imprécisions.

   « Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège »

Même en jouant « moche », en étant difficulté dans les rucks et avec une touche défaillante (quatre ballons perdus), l’UBB avait pourtant le bonus offensif en poche à la 50e minute (27-10) lorsque Buros prenait l’intervalle pour inscrire le quatrième essai, bien aidé par Sadie, qui monopolisait deux défenseurs (Habel-Küffner et Bosch) dans une chaude altercation de l’autre côté du terrain. Avant ça, Depoortere avait conclu une première offensive amorcée par Jalibert (5-0, 13e). Cazeaux avait frappé dans l’axe après un gros travail de Gray et Lucu (15-7, 37e). Et Matiu s’était fait la malle le long de la ligne de touche, résistant à Capella, pour aller dans l’en-but (20-10, 43e). Mais une fois encore, « on a replongé », constatait Romain Buros. « On a encore fait des fautes de mains. Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège. »

Garcia en sauveur

Un essai en force de Bruni (27-17, 57e), un drop de 40 mètres de Segonds (27-20, 60e) et un essai d’Orabé (27-27, 73e)… Dans une fin de match maîtrisée, les Bayonnais sont revenus dans le coup et ont donné de vraies sueurs froides aux Bordelais. Jusqu’à ce que Garcia ne délivre encore une fois l’UBB.

« Ça a été une après-midi difficile, on a manqué de justesse dans notre jeu, constatait Jean-Baptiste Poux. On savait qu’il fallait bien tenir le ballon, multiplier les temps de jeu et ne pas s’enflammer. Mais on a eu beaucoup de déchet et on s’est fait peur en fin de match ». Romain Buros ne cachait pas son soulagement : « Heureusement qu’il y a une bonne issue. C’est une bonne piqûre de rappel. »

Les notes

BORDEAUX-BEGLES

7/10 Jalibert
6/10 Buros, Lucu, Matiu, Gray,
5/10 Uberti, Depoortere, Tapuai, Bielle-Biarrey, Gazzotti, Diaby, Cazeaux, Sadie, Lamothe, Perchaud

BAYONNE

7/10 Capilla
6/10 Iturria, Segonds, Machenaud, Mori, Bruni, B. Germain
5/10 Bordelai, Maqala, Paulos, Erbinartegaray, Cormenier
4/10 Habel-Küffner, Bosch, Cotet, Hannoun
3/10 Tiberghien

Pour une fois je suis d'accord avec nos notes.
La quatuor Buros Lucu Matiu Gray derrière la locomotive Jalobert. Propre.

Gray fait plus que son boulot impeccablement, il s'était déjà signalé avec une passe décisive à Tapuai. Aujourd'hui, il ouvre une porte en grand pour l'essai de Cazeaux, un essai de seconde latte quelque part, qui parle d'un match où on n'a jamais pu poser notre jeu…

C'est vrai que Gray a fait quelques mouvements incroyablement décisifs.
Je sais pas s'il est encore à son max, mais quel joueur. Super bonne pioche.

Gray est  encore loin de son meilleur niveau.

Top alors!

Bayonne nous a dominé dans notre secteur favoris la zone des rucks, on n'a jamais pu mettre de vitesse, j'ai senti des joueurs pas pret pour batailler et de la frustration qui a entrainé de la précipitation (le nombre de en avant est terrible (on a laction pour le bonus off mais lbb fait en avant).

bon aprés on gagne c'est le principal : jaja au top, la second de ligne trés bien, garcia décisif encore. Au travail messieurs

nadoloubb a écrit:Bayonne nous a dominé dans notre secteur favoris la zone des rucks, on n'a jamais pu mettre de vitesse, j'ai senti des joueurs pas pret pour batailler et de la frustration qui a entrainé de la précipitation (le nombre de en avant est terrible (on a laction pour le bonus off mais lbb fait en avant).

bon aprés on gagne c'est le principal : jaja au top, la second de ligne trés bien, garcia décisif encore. Au travail messieurs

J'aime bien cette seconde ligne aussi, Cazeaux et Gray. Avec Coleman en plus ca va être vraiment sympa à suivre leurs performances.

le radis a écrit:

Scalp a écrit:

Yatangaki a écrit:

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Top 14 : Un avertissement sans frais pour l’UBB, qui conserve la victoire dans la douleur face à Bayonne

Par Yoan Leshauriès

Six jours après son exploit à Toulouse, l’Union Bordeaux-Bègles s’est fait très peur à domicile face à l’Aviron Bayonnais ce samedi. Elle a tout de même réussi à enchaîner un troisième succès

En cas d’urgence, tapez le 21 ! Après avoir inscrit une pénalité décisive de 55 mètres lors de la victoire à Toulouse (12-16), Matéo Garcia a récidivé des 45 mètres (76e minute). Cette fois, le jeune demi d’ouverture a permis à l’Union Bordeaux-Bègles de s’éviter une grande déconvenue face à Bayonne (30-27) ce samedi au stade Chaban-Delmas. Une victoire à l’arrache dans laquelle le club girondin ne retiendra que les quatre points. Un avertissement sans frais, malgré les alertes répétées tout au long de la semaine après le succès retentissant à Ernest-Wallon.

   « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. On s’est fait peur tout seuls. Il faut que ça serve de leçon »

« C’est humain, il y a eu un manque de concentration », jugeait après coup Jean-Baptiste Poux, l’entraîneur en charge de la mêlée girondine. « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. Sur le terrain, il y a toujours eu des petits détails qui n’ont pas fonctionné. Et on s’est fait peur tous seuls. Il faut que ça serve de leçon. »

Dépassé à l’extérieur lors de ses deux premiers déplacements, l’Aviron Bayonnais a quant à lui montré un bien meilleur visage loin de ses bases. Comme l’an dernier, les Basques ont sérieusement embêté l’équipe de Yannick Bru, et ne sont pas passés loin de réaliser un grand coup en toute fin de match. « Quand on voit le scénario des dix dernières minutes, on peut avoir de la frustration, déclarait le manager Grégory Patat. Mais il y a des temps forts mal gérés de notre part. On se tire un peu des balles dans le pied, on aurait pu faire mieux. Après, on a fait preuve d’un bel état d’esprit. »

Beaucoup trop de déchet

Face à la solide défense de l’Aviron, les lignes arrières de l’UBB, en feu sur ses deux premiers rendez-vous à Chaban (46-26 face au Stade Français, 52-34 face au Racing 92), ont cette fois paru méconnaissables. Le grand coup de pompe dans le ballon de Louis Bielle-Biarrey en direction des panneaux publicitaires après une énième contre-attaque avortée (69e) traduisait toute la frustration des Bordelais. Il faut dire que les espaces n’étaient pas faciles à trouver et quand la porte s’ouvrait, le collectif girondin était à chaque fois rattrapé par ses imprécisions.

   « Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège »

Même en jouant « moche », en étant difficulté dans les rucks et avec une touche défaillante (quatre ballons perdus), l’UBB avait pourtant le bonus offensif en poche à la 50e minute (27-10) lorsque Buros prenait l’intervalle pour inscrire le quatrième essai, bien aidé par Sadie, qui monopolisait deux défenseurs (Habel-Küffner et Bosch) dans une chaude altercation de l’autre côté du terrain. Avant ça, Depoortere avait conclu une première offensive amorcée par Jalibert (5-0, 13e). Cazeaux avait frappé dans l’axe après un gros travail de Gray et Lucu (15-7, 37e). Et Matiu s’était fait la malle le long de la ligne de touche, résistant à Capella, pour aller dans l’en-but (20-10, 43e). Mais une fois encore, « on a replongé », constatait Romain Buros. « On a encore fait des fautes de mains. Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège. »

Garcia en sauveur

Un essai en force de Bruni (27-17, 57e), un drop de 40 mètres de Segonds (27-20, 60e) et un essai d’Orabé (27-27, 73e)… Dans une fin de match maîtrisée, les Bayonnais sont revenus dans le coup et ont donné de vraies sueurs froides aux Bordelais. Jusqu’à ce que Garcia ne délivre encore une fois l’UBB.

« Ça a été une après-midi difficile, on a manqué de justesse dans notre jeu, constatait Jean-Baptiste Poux. On savait qu’il fallait bien tenir le ballon, multiplier les temps de jeu et ne pas s’enflammer. Mais on a eu beaucoup de déchet et on s’est fait peur en fin de match ». Romain Buros ne cachait pas son soulagement : « Heureusement qu’il y a une bonne issue. C’est une bonne piqûre de rappel. »

Les notes

BORDEAUX-BEGLES

7/10 Jalibert
6/10 Buros, Lucu, Matiu, Gray,
5/10 Uberti, Depoortere, Tapuai, Bielle-Biarrey, Gazzotti, Diaby, Cazeaux, Sadie, Lamothe, Perchaud

BAYONNE

7/10 Capilla
6/10 Iturria, Segonds, Machenaud, Mori, Bruni, B. Germain
5/10 Bordelai, Maqala, Paulos, Erbinartegaray, Cormenier
4/10 Habel-Küffner, Bosch, Cotet, Hannoun
3/10 Tiberghien

Pour une fois je suis d'accord avec nos notes.
La quatuor Buros Lucu Matiu Gray derrière la locomotive Jalobert. Propre.

Gray fait plus que son boulot impeccablement, il s'était déjà signalé avec une passe décisive à Tapuai. Aujourd'hui, il ouvre une porte en grand pour l'essai de Cazeaux, un essai de seconde latte quelque part, qui parle d'un match où on n'a jamais pu poser notre jeu…

C'est vrai que Gray a fait quelques mouvements incroyablement décisifs.
Je sais pas s'il est encore à son max, mais quel joueur. Super bonne pioche.

Il va monter en puissance, ce sont juste ses premiers matchs, mais c'est déjà du haut niveau

Voilà voilà. On ne mesure pas suffisamment  ce que représente ce joueur .

Un des tout meilleur à son poste, avec une immense expérience, son apport sera bien au-delà de son propre rôle, il va tirer tout le monde vers le haut

zizou46 a écrit:

En attendant Maqala l'année prochaine   Quel poison celui-là

Je toussote .

A noter aussi, le très gros match en défense de Matthieu.
Il m'a fait plaisir

Il ne s’échappe plus comme il avait tendance à le faire en se mettant juste en opposition.

Sur ce match il est allé cartonner quelques gros plein fer. Bravo à lui.

Quand il est comme ça, je ne comprends même pas qu'il y ait une discussion avec l'escroc de Toulouse .....

nadoloubb a écrit:Bayonne nous a dominé dans notre secteur favoris la zone des rucks, on n'a jamais pu mettre de vitesse, j'ai senti des joueurs pas pret pour batailler et de la frustration qui a entrainé de la précipitation (le nombre de en avant est terrible (on a laction pour le bonus off mais lbb fait en avant).

bon aprés on gagne c'est le principal : jaja au top, la second de ligne trés bien, garcia décisif encore. Au travail messieurs

Symptomatique, deux essais d'avant, essai sur cafouillage, et le plus bel essai du match est Bayonnais

le radis a écrit:

Scalp a écrit:

Yatangaki a écrit:

Scalp a écrit:

Yatangaki a écrit:

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Top 14 : Un avertissement sans frais pour l’UBB, qui conserve la victoire dans la douleur face à Bayonne

Par Yoan Leshauriès

Six jours après son exploit à Toulouse, l’Union Bordeaux-Bègles s’est fait très peur à domicile face à l’Aviron Bayonnais ce samedi. Elle a tout de même réussi à enchaîner un troisième succès

En cas d’urgence, tapez le 21 ! Après avoir inscrit une pénalité décisive de 55 mètres lors de la victoire à Toulouse (12-16), Matéo Garcia a récidivé des 45 mètres (76e minute). Cette fois, le jeune demi d’ouverture a permis à l’Union Bordeaux-Bègles de s’éviter une grande déconvenue face à Bayonne (30-27) ce samedi au stade Chaban-Delmas. Une victoire à l’arrache dans laquelle le club girondin ne retiendra que les quatre points. Un avertissement sans frais, malgré les alertes répétées tout au long de la semaine après le succès retentissant à Ernest-Wallon.

   « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. On s’est fait peur tout seuls. Il faut que ça serve de leçon »

« C’est humain, il y a eu un manque de concentration », jugeait après coup Jean-Baptiste Poux, l’entraîneur en charge de la mêlée girondine. « Ça a été difficile de se remobiliser après cet exploit à Toulouse. Sur le terrain, il y a toujours eu des petits détails qui n’ont pas fonctionné. Et on s’est fait peur tous seuls. Il faut que ça serve de leçon. »

Dépassé à l’extérieur lors de ses deux premiers déplacements, l’Aviron Bayonnais a quant à lui montré un bien meilleur visage loin de ses bases. Comme l’an dernier, les Basques ont sérieusement embêté l’équipe de Yannick Bru, et ne sont pas passés loin de réaliser un grand coup en toute fin de match. « Quand on voit le scénario des dix dernières minutes, on peut avoir de la frustration, déclarait le manager Grégory Patat. Mais il y a des temps forts mal gérés de notre part. On se tire un peu des balles dans le pied, on aurait pu faire mieux. Après, on a fait preuve d’un bel état d’esprit. »

Beaucoup trop de déchet

Face à la solide défense de l’Aviron, les lignes arrières de l’UBB, en feu sur ses deux premiers rendez-vous à Chaban (46-26 face au Stade Français, 52-34 face au Racing 92), ont cette fois paru méconnaissables. Le grand coup de pompe dans le ballon de Louis Bielle-Biarrey en direction des panneaux publicitaires après une énième contre-attaque avortée (69e) traduisait toute la frustration des Bordelais. Il faut dire que les espaces n’étaient pas faciles à trouver et quand la porte s’ouvrait, le collectif girondin était à chaque fois rattrapé par ses imprécisions.

   « Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège »

Même en jouant « moche », en étant difficulté dans les rucks et avec une touche défaillante (quatre ballons perdus), l’UBB avait pourtant le bonus offensif en poche à la 50e minute (27-10) lorsque Buros prenait l’intervalle pour inscrire le quatrième essai, bien aidé par Sadie, qui monopolisait deux défenseurs (Habel-Küffner et Bosch) dans une chaude altercation de l’autre côté du terrain. Avant ça, Depoortere avait conclu une première offensive amorcée par Jalibert (5-0, 13e). Cazeaux avait frappé dans l’axe après un gros travail de Gray et Lucu (15-7, 37e). Et Matiu s’était fait la malle le long de la ligne de touche, résistant à Capella, pour aller dans l’en-but (20-10, 43e). Mais une fois encore, « on a replongé », constatait Romain Buros. « On a encore fait des fautes de mains. Les Bayonnais n’ont pas lâché, comme l’an dernier. Et on est tombés dans le piège. »

Garcia en sauveur

Un essai en force de Bruni (27-17, 57e), un drop de 40 mètres de Segonds (27-20, 60e) et un essai d’Orabé (27-27, 73e)… Dans une fin de match maîtrisée, les Bayonnais sont revenus dans le coup et ont donné de vraies sueurs froides aux Bordelais. Jusqu’à ce que Garcia ne délivre encore une fois l’UBB.

« Ça a été une après-midi difficile, on a manqué de justesse dans notre jeu, constatait Jean-Baptiste Poux. On savait qu’il fallait bien tenir le ballon, multiplier les temps de jeu et ne pas s’enflammer. Mais on a eu beaucoup de déchet et on s’est fait peur en fin de match ». Romain Buros ne cachait pas son soulagement : « Heureusement qu’il y a une bonne issue. C’est une bonne piqûre de rappel. »

Les notes

BORDEAUX-BEGLES

7/10 Jalibert
6/10 Buros, Lucu, Matiu, Gray,
5/10 Uberti, Depoortere, Tapuai, Bielle-Biarrey, Gazzotti, Diaby, Cazeaux, Sadie, Lamothe, Perchaud

BAYONNE

7/10 Capilla
6/10 Iturria, Segonds, Machenaud, Mori, Bruni, B. Germain
5/10 Bordelai, Maqala, Paulos, Erbinartegaray, Cormenier
4/10 Habel-Küffner, Bosch, Cotet, Hannoun
3/10 Tiberghien

Pour une fois je suis d'accord avec nos notes.
La quatuor Buros Lucu Matiu Gray derrière la locomotive Jalobert. Propre.

Gray fait plus que son boulot impeccablement, il s'était déjà signalé avec une passe décisive à Tapuai. Aujourd'hui, il ouvre une porte en grand pour l'essai de Cazeaux, un essai de seconde latte quelque part, qui parle d'un match où on n'a jamais pu poser notre jeu…

C'est vrai que Gray a fait quelques mouvements incroyablement décisifs.
Je sais pas s'il est encore à son max, mais quel joueur. Super bonne pioche.

Il va monter en puissance, ce sont juste ses premiers matchs, mais c'est déjà du haut niveau

Voilà voilà. On ne mesure pas suffisamment  ce que représente ce joueur .

Si si je le sais depuis 2016…!
Meme si je suis des highlands et lui des lowlands…
La poutre et le patron du pack…prions que son genou le laisse en paix

zizou46 a écrit:A noter aussi, le très gros match en défense de Matthieu.
Il m'a fait plaisir

Il ne s’échappe plus comme il avait tendance à le faire en se mettant juste en opposition.

Sur ce match il est allé cartonner quelques gros plein fer. Bravo à lui.

Quand il est comme ça, je ne comprends même pas qu'il y ait une discussion avec l'escroc de Toulouse .....

L’escroc a un papa copain avec FG…..

Ce qui m’a franchement gonflé c’est de prendre un 17-0 alors que nous avions idéalement entamé la deuxième mi-temps ce qui laissait présager le meilleur…

C'est quasi le même scénario que le match de l'an passé.

En dehors des faiblesses que chacun a souligné, j'ai été très déçu par l'impact de certains joueurs issu banc...

-J'ai trouvé Falatéa catastrophique avec 2 avants suite à des charges + pas top en mêlée.
- Tataf, bof bof par rapport à son rendement habituel


Heureusement, Mateo sauve l'honneur

Savoir gagner moche, c'et la caractéristique des grandes équipes. Faut pas rêver, on ne va pas mettre des BO à tous les matchs.

Scalp a écrit:Félicitations aux Bayonnais, ils ont sorti un gros match, dans l'engagement, la défense, le contre en touche et même offensivement. Un point plus que mérité, bravo à eux  

De notre côté, on a eu du mal, on a produit un match médiocre, mais aussi parce qu'en face, on a eu le droit à une grosse opposition. On avait un peu peur de ce match piège, et du difficile enchainement après le match énorme contre Toulouse, c'est arrivé. On peut critiquer notre équipe sur beaucoup de plan, touche, maladresse, défense, etc…, mais il faut aussi savoir les gagner ces matchs-là, alors on va se contenter des quatre points de la victoire, next !

Pour une fois pas vraiment d'accord avec toi sur cette conclusion (mais ok pour tes félicitations aux Basques)

Cette inconstance permanente dans le niveau de jeu produit d'un match à l'autre est insupportable...je ne sais pas quel effet a donné le match vu à la télé mais des tribunes, c'était affreux. Il va vraiment falloir qu'on se décide à hausser le curseur pour atteindre un niveau médian en deçà duquel, il nous serait interdit de descendre.

Outre nos joueurs qui semblaient peu concernés, l 'arbitre n'a rien fait non plus pour favoriser le rythme du jeu, ni récompenser les phases offensives des 2 équipes.

Ok, ce n'est pas lui qui fait les en avants, mais le temps passé sur les mêlées est de l'ordre de plus de 15 minutes, il me semble...j'étais fou. IL n'a jamais pratiquement fait arrêter le chrono, il est d'un tatillon extrême et aurait mieux fait d'être plus présent et exigeant sur certaines phases de rucks.

Bref, à l'image de certains joueurs qui sont bons une fois sur trois, on a encore pêché sur la ligne d'avantage où on n'a pas voulu monter rapidement (sauf quelques minutes en fin de match), on a été dominé sur les collisions et on n'a pas réussi à franchir devant sur du 1 contre 1. Devant, à part Cazeaux et par moment Gray, je n'ai vu personne.

Bref, un match à oublier. Bravo aux Bayonnais qui n'ont jamais baissé les bras et qui nous ont copieusement dominés sur les rucks et les collisions. Un très bel essai marqué par eux en première main.