Ah c'est beau le foot !

Le match d’hier, car oui je l’ai aussi regardé (merci d’ailleurs au but Irlandais qui m’a tiré de mon demi sommeil) est la quintessence de tout ce qui, pour moi, fait la honte de ce sport :

- Tout d’abord un public d’abrutis qui comme seule manifestation de son soutien siffle les chants irlandais . Existe-t-il pourtant des gens aussi sympa et un public aussi fair play ? Les seuls à mériter une véritable bronca étaient pourtant les bleus

-Des joueurs, soit disant stars internationales, incapables du moindre mouvement collectif négation même de l’esprit d’équipe…sans aucun esprit de révolte devant la perspective de jouer une compétition qui est le summum d’une carrière. Comment ces nains suffisants et arrogants peuvent-ils donc bien faire rêver les jeunes ? si ce n’est par leur compte en banque …

-Henry, pourtant capitaine, trichant de façon éhontée et privant les meilleurs d’une victoire bien méritée (les irlandais aussi souffrent de la crise et auraient eu besoin de cette qualification pour se remonter le moral)

-Une fédération qui au mépris de tout esprit sportif fait tout pour favoriser les nations « bankable » et s’en mettre au passage plein les fouilles

- Et pour finir notre nabot de Président, revenu d’on ne sait où, se ruant devant les caméras de TV pour récupérer une once de profit politique dans cette demi victoire

La morale ayant depuis bien longtemps déserté ce sport (et bien d’autres) au moins aurions nous pu sauver l’honneur …mais qu’attendre ce ces joueurs gonflés de prétention et d’auto suffisance qui n’a d’égal que leur médiocrité sur le terrain et en dehors

Mais l’essentiel est sauf nous irons à la coupe du Monde préservant ainsi les intérêts des gros pardessus de la FIFA de la FFF des annonceurs et diffuseurs et n’est-ce pas là finalement l’essentiel ?

PS Vivement un France-Algérie pendant le mondial !!! Entre ceux qui célébreront la victoire en pétant tout et ceux qui pleureront la défaite en brûlant le reste ça devrait être une belle fête !!!


Vive le FOOT, son éthique et ses valeurs éducatives!!!!

https://www.courrierinternational.com/article/football-coupe-du-monde-au-qatar-au-moins-6-500-morts-depuis-dix-ans-parmi-les-travailleurs

Football.Coupe du monde au Qatar : au moins 6 500 morts depuis dix ans parmi les travailleurs immigrés

Depuis dix ans, la petite pétromonarchie s’est lancée dans un gigantesque programme de constructions tous azimuts pour préparer la Coupe du monde 2022. Pour achever les chantiers, il fait appel à une main-d’œuvre immigrée, majoritairement du sous-continent indien, et qui travaille et vit dans des conditions déplorables.

“Plus de 6 500 travailleurs immigrés d’Inde, du Pakistan, du Népal, du Bangladesh et du Sri Lanka sont morts au Qatar depuis que celui-ci a remporté l’organisation de la Coupe du monde il y a dix ans”, révèle le quotidien britannique The Guardian. “Cela fait une moyenne de douze morts par semaine depuis décembre 2010” pour les seuls ressortissants de ces cinq pays.

Les ressortissants d’autres pays, notamment les Philippines et le Kenya, ne sont pas comptabilisés, ni les derniers mois de l’année 2020.

Selon les autorités qataries, qui ne contestent pas les chiffres, “la mortalité parmi ces groupes se situe dans une fourchette qui correspond à la taille et à la composition démographique de la main-d’œuvre immigrée”, rapporte le journal.

En effet, toujours selon The Guardian, entre 69 et 80 % des décès sont attribués à des causes naturelles. Or “cette classification est généralement faite sans autopsie” et ne rend pas compte des causes sous-jacentes, notamment la chaleur extrême pendant au moins quatre mois de l’année.

“En 2014, un rapport des propres avocats du gouvernement qatari avait recommandé de ‘permettre une autopsie dans tous les cas de mort inattendue ou subite’.” Ces recommandations n’ont pas été suivies d’effet, souligne le journal.

La Coupe du monde prévue au Qatar en 2022 a donné lieu à une frénésie “sans précédent de constructions, avec sept nouveaux stades en plus de dizaines d’autres projets majeurs, y compris un aéroport, des routes, des transports publics, des hôtels et une ville nouvelle”.

Sources :

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Scandaleux mais encore une fois, on fait mine de découvrir quelque chose de connu depuis bien longtemps. Je bosse depuis 2-3 ans dans l'industrie de l'aluminium dont certains des plus gros sites de production sont dans le Golfe (Arabie Saoudite, Qatar, Bahrein, E.A.U...etc), et quand j'ai pu aller sur site faire du démarrage d'installation, j'ai été assez stupéfait du traitement et de la considération de la vie humaine.

Déjà les "locaux" n'occupent que les places de haute direction, les autres postes ou fonctions étant indignes d'eux. Les autres postes de direction "subalternes", de management et d'encadrement sont laissés aux occidentaux (européens, nord-américains, sudaf et australiens), et les ouvriers/agents de maîtrise ou manutention sont à 90 ou 95% issus du sous-continent indien, voire d'Asie du sud-est. Et de l'aveu même d'un cadre sup saoudien, chez eux il y a une "hiérarchisation" des chose.
Je cite en résumant : "tout en haut, il y a évidement nous, les hommes saoudiens ou arabes. Ensuite nos femmes, et vous, les hommes blancs, puis en-dessous la femme blanche. Puis viennent dans l'ordre les chameaux, ensuite les autres animaux, et en bas, nos ouvriers indiens, pakistanais ou asiatiques". Oui, vous avez bien lu, en 2020, dans le Golfe, un ouvrier indien est globalement considéré comme ayant moins de valeur qu'un animal. Ils bossent presque comme des esclaves, par 40 à 45°C, plus de 10h par jour (de ce que j'ai personnellement vu sur 2 ou 3 sites), et ne vivent que pour envoyer leurs maigres salaires à leurs familles au pays. Et quand il y a un accident, parfois mortel, on évacue juste (les corps) pour en faire débarquer de nouveaux qui les remplacent aussitôt. Ca se passe comme cà. Je ne sais pas si leurs passeports leurs ont été confisqués, mais en tout cas dans des cas où certains ont été surpris en train d'avoir des conduites "contraires aux moeurs" ou "au Coran" (homosexualité, alcoolisme, pornographie...), ils ont subitement disparus et on ne les a jamais revu.

C'est d'autant plus stupéfiant que tous les jeudis soirs (le WE étant le vendredi/samedi là-bas), on voit des convois de saoudiens, qataris & Co venir à Bahrein par le pont reliant le l'île-royaume à l'Arabie Saoudite pour venir se bourrer la gueule et se taper des put** dans les hôtels et les night clubs de Manama. Avant de remettre leurs fringues traditionnelles et retourner prêcher la bonne parole et la bonne pratique chez eux le dimanche.

Bref, on sait très bien ce qu'on fait des droits de l'homme et des libertés dans cette zone du monde, mais tout ca ne pèse pas lourd face aux pétrodollars. Circulez, il n'y a rien à voir. Ah si, au passage, nique bien la planète d'organiser le plus grand évènement sportif au monde dans des structures géantes climatisées à fond et dont les constructions ont généré des tonnes de déchets et de produits toxiques pour l'environnement.

Nique les droits de l'homme, nique les libertés, nique la planète, et vive l'argent, le foot et la FIFA !

Switch a écrit:Scandaleux mais encore une fois, on fait mine de découvrir quelque chose de connu depuis bien longtemps. Je bosse depuis 2-3 ans dans l'industrie de l'aluminium dont certains des plus gros sites de production sont dans le Golfe (Arabie Saoudite, Qatar, Bahrein, E.A.U...etc), et quand j'ai pu aller sur site faire du démarrage d'installation, j'ai été assez stupéfait du traitement et de la considération de la vie humaine.

Déjà les "locaux" n'occupent que les places de haute direction, les autres postes ou fonctions étant indignes d'eux. Les autres postes de direction "subalternes", de management et d'encadrement sont laissés aux occidentaux (européens, nord-américains, sudaf et australiens), et les ouvriers/agents de maîtrise ou manutention sont à 90 ou 95% issus du sous-continent indien, voire d'Asie du sud-est. Et de l'aveu même d'un cadre sup saoudien, chez eux il y a une "hiérarchisation" des chose.
Je cite en résumant : "tout en haut, il y a évidement nous, les hommes saoudiens ou arabes. Ensuite nos femmes, et vous, les hommes blancs, puis en-dessous la femme blanche. Puis viennent dans l'ordre les chameaux, ensuite les autres animaux, et en bas, nos ouvriers indiens, pakistanais ou asiatiques". Oui, vous avez bien lu, en 2020, dans le Golfe, un ouvrier indien est globalement considéré comme ayant moins de valeur qu'un animal. Ils bossent presque comme des esclaves, par 40 à 45°C, plus de 10h par jour (de ce que j'ai personnellement vu sur 2 ou 3 sites), et ne vivent que pour envoyer leurs maigres salaires à leurs familles au pays. Et quand il y a un accident, parfois mortel, on évacue juste (les corps) pour en faire débarquer de nouveaux qui les remplacent aussitôt. Ca se passe comme cà. Je ne sais pas si leurs passeports leurs ont été confisqués, mais en tout cas dans des cas où certains ont été surpris en train d'avoir des conduites "contraires aux moeurs" ou "au Coran" (homosexualité, alcoolisme, pornographie...), ils ont subitement disparus et on ne les a jamais revu.

C'est d'autant plus stupéfiant que tous les jeudis soirs (le WE étant le vendredi/samedi là-bas), on voit des convois de saoudiens, qataris & Co venir à Bahrein par le pont reliant le l'île-royaume à l'Arabie Saoudite pour venir se bourrer la gueule et se taper des put** dans les hôtels et les night clubs de Manama. Avant de remettre leurs fringues traditionnelles et retourner prêcher la bonne parole et la bonne pratique chez eux le dimanche.

Bref, on sait très bien ce qu'on fait des droits de l'homme et des libertés dans cette zone du monde, mais tout ca ne pèse pas lourd face aux pétrodollars. Circulez, il n'y a rien à voir. Ah si, au passage, nique bien la planète d'organiser le plus grand évènement sportif au monde dans des structures géantes climatisées à fond et dont les constructions ont généré des tonnes de déchets et de produits toxiques pour l'environnement.

Nique les droits de l'homme, nique les libertés, nique la planète, et vive l'argent, le foot et la FIFA !

Merci pour ton témoignage Switch, c'est terrible et accablant, le foot s'est compromis dans l'attribution de cette coupe du monde au Quatar, il est corrompu et pourri jusqu'a l'os

Je ne regarderais aucun match de cette coupe du monde, je n'en ai jamais loupé depuis tout gamin, mais là, le boycott de cette compétition, assise sur la mort d'êtres humains et la corruption la plus sale, est juste une évidence.

Switch a écrit:Scandaleux mais encore une fois, on fait mine de découvrir quelque chose de connu depuis bien longtemps. Je bosse depuis 2-3 ans dans l'industrie de l'aluminium dont certains des plus gros sites de production sont dans le Golfe (Arabie Saoudite, Qatar, Bahrein, E.A.U...etc), et quand j'ai pu aller sur site faire du démarrage d'installation, j'ai été assez stupéfait du traitement et de la considération de la vie humaine.

Déjà les "locaux" n'occupent que les places de haute direction, les autres postes ou fonctions étant indignes d'eux. Les autres postes de direction "subalternes", de management et d'encadrement sont laissés aux occidentaux (européens, nord-américains, sudaf et australiens), et les ouvriers/agents de maîtrise ou manutention sont à 90 ou 95% issus du sous-continent indien, voire d'Asie du sud-est. Et de l'aveu même d'un cadre sup saoudien, chez eux il y a une "hiérarchisation" des chose.
Je cite en résumant : "tout en haut, il y a évidement nous, les hommes saoudiens ou arabes. Ensuite nos femmes, et vous, les hommes blancs, puis en-dessous la femme blanche. Puis viennent dans l'ordre les chameaux, ensuite les autres animaux, et en bas, nos ouvriers indiens, pakistanais ou asiatiques". Oui, vous avez bien lu, en 2020, dans le Golfe, un ouvrier indien est globalement considéré comme ayant moins de valeur qu'un animal. Ils bossent presque comme des esclaves, par 40 à 45°C, plus de 10h par jour (de ce que j'ai personnellement vu sur 2 ou 3 sites), et ne vivent que pour envoyer leurs maigres salaires à leurs familles au pays. Et quand il y a un accident, parfois mortel, on évacue juste (les corps) pour en faire débarquer de nouveaux qui les remplacent aussitôt. Ca se passe comme cà. Je ne sais pas si leurs passeports leurs ont été confisqués, mais en tout cas dans des cas où certains ont été surpris en train d'avoir des conduites "contraires aux moeurs" ou "au Coran" (homosexualité, alcoolisme, pornographie...), ils ont subitement disparus et on ne les a jamais revu.

C'est d'autant plus stupéfiant que tous les jeudis soirs (le WE étant le vendredi/samedi là-bas), on voit des convois de saoudiens, qataris & Co venir à Bahrein par le pont reliant le l'île-royaume à l'Arabie Saoudite pour venir se bourrer la gueule et se taper des put** dans les hôtels et les night clubs de Manama. Avant de remettre leurs fringues traditionnelles et retourner prêcher la bonne parole et la bonne pratique chez eux le dimanche.

Bref, on sait très bien ce qu'on fait des droits de l'homme et des libertés dans cette zone du monde, mais tout ca ne pèse pas lourd face aux pétrodollars. Circulez, il n'y a rien à voir. Ah si, au passage, nique bien la planète d'organiser le plus grand évènement sportif au monde dans des structures géantes climatisées à fond et dont les constructions ont généré des tonnes de déchets et de produits toxiques pour l'environnement.

Nique les droits de l'homme, nique les libertés, nique la planète, et vive l'argent, le foot et la FIFA !

Merci pour ton témoignage, c'est intéressant. Pour avoir été aux Émirats-Arabes-Unis pour les vacances, j'ai constaté la même chose. Il y a une très grande part de la population sud-asiatique ou d'Asie du sud-est dans ce type de pays, et ils sont traités comme des esclaves. J'ai aussi vu qu'ils se servent également d'immigrés provenant d'Afrique subsaharienne, j'ai pu voir des gens venant de Zimbabwe, de Zambie.

Les locaux, comme tu le dis, sont des hypocrites qui prêchent la bonne parole le jour, mais qui, la nuit arrivée, pèchent sans cesse.

https://www.courrierinternational.com/article/carton-rouge-droits-humains-une-entreprise-neerlandaise-refuse-de-travailler-pour-le-mondial

Carton rouge. Droits humains : une entreprise néerlandaise refuse de travailler pour le Mondial 2022

Indignée par les conditions de travail des ouvriers sur le chantier de la Coupe du monde 2022, au Qatar, une société, qui a fourni la pelouse de plusieurs autres rendez-vous footballistiques, a jeté le gant. Sur les réseaux sociaux, les internautes néerlandais saluent cette décision éthique.

“La décision de Hendriks Graszoden est notable, quand on sait que l’entreprise est depuis des années un fournisseur fidèle des Coupes du monde et d’Europe, écrit 1Limburg, le site de la chaîne régionale néerlandaise L1. Hendriks a notamment fourni la pelouse de la Coupe du monde 2006 en Allemagne, de l’Euro 2008 en Suisse et de l’Euro 2016 en France.”

Mais pas cette fois. L’entreprise, installée dans le Limbourg néerlandais (près de la frontière belge) a renoncé à ce marché, comme le rapportait le site le 10 mars. “Nous avons vu ce qui se passe là-bas”, a expliqué Gerdien Vloet, porte-parole de l’entreprise.

Impliqué dans la préparation de l’événement depuis 2010, Hendriks a déchanté une fois sur place, raconte-t-elle.

Nous avons vu comment la construction des stades se déroulait. Tous les ouvriers ne portaient pas d’équipement de protection, loin de là. L’attitude de l’organisation ne nous convenait pas. On voit clairement la différence entre les habitants du Qatar et les travailleurs [immigrés]. Les locaux portent de longs vêtements blancs, tandis que les ouvriers ont des tenues nettement moins distinguées.”

Un bilan terrifiant

Les doutes de l’entreprise ont ensuite été confirmés le mois dernier, lorsque le quotidien britannique The Guardian a rapporté qu’au moins 6 500 ouvriers étaient morts pendant la construction des stades au Qatar. “Nous savions qu’il y avait eu des morts sur le chantier, dit Gerdien Vloet, mais pas qu’il y en avait 6 500. C’est terrifiant.”

Elle ajoute une deuxième explication au retrait de son entreprise : des normes de qualité plus basses que celles défendues par Hendriks Graszoden. Le Qatar souhaitait que le gazon soit transporté par avion, plutôt que “cultivé sur place, avec l’aide d’entrepreneurs locaux”.

“Hendriks est, à notre connaissance, la première entreprise néerlandaise à refuser de collaborer à l’organisation du Mondial au Qatar pour des raisons éthiques”, reprend L1. L’entreprise dénonce d’ailleurs l’inaction de la Fifa vis-à-vis des conditions de travail sur le chantier : “Nous étions terriblement étonnés. Et nous le leur avons dit à plusieurs reprises”, déclare Gerdien Vloet.

Dans un deuxième article, la chaîne limbourgeoise décrit le soutien dont fait l’objet Hendriks Graszoden sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes saluent son engagement éthique.

Ce n'est pas le Foot qui est en cause, mais tout ses dirigeant pourris qui ont confié cette compétition à un pays dont tout le monde connait son comportement vis à vis des travailleurs étrangers, ne parlons pas non plus le soutient à l'Islamisme international.
Que dire, le Qatar est présent dans notre société, l'argent n'a pas d'odeur, il ne vaut pas plus et pas moins que les autres pays du golfe.

La Hollande qui a disposé par le passé d'un empire colonial, présent sur tout les continents fut un des derniers pays à abolir l'esclavage, la traite des noirs était elle aussi largement pratiquée, tout cela à l'origine de la fortune de ce pays grand donneur de leçons.

https://www.courrierinternational.com/article/football-coupe-du-monde-au-qatar-un-boycott-norvegien-pourrait-il-provoquer-une-revolution

Football.Coupe du monde au Qatar : un boycott norvégien pourrait-il provoquer une révolution ?

Indignés par les conditions de travail sur les chantiers de construction des infrastructures du Mondial 2022, plusieurs joueurs et clubs appellent au boycott de la compétition. L’initiative est d’abord venue de Norvège, où, explique un journaliste sportif du magazine Josimar, “le football est une démocratie”.

“Le Tromsø IL estime qu’il est temps pour le football de marquer une pause et de prendre un peu de recul. Nous devons réfléchir à la raison d’être du football et aux raisons qui poussent tous ces gens à l’aimer. Il est parfaitement inacceptable que notre compétition phare, la Coupe du monde, soit le fruit de la corruption, de l’esclavagisation et de la mort d’ouvriers en grand nombre.”

Ce communiqué surprise, publié le 26 février dernier par un des meilleurs clubs de Norvège, celui de Tromsø, au nord du cercle polaire, a rapidement fait des émules dans le pays. Dans les jours et les semaines qui ont suivi, six autres formations de premier plan – dont les trois plus importantes, qui comptent aussi le plus de supporters, Rosenborg, Vålerenga et Brann – lui ont emboîté le pas, exhortant la Fédération norvégienne de football à boycotter officiellement la Coupe du monde 2022 au Qatar. Quatorze des seize principaux clubs de supporters se sont joints au mouvement.

Non au “sportswashing”

Ça ne s’est pas arrêté là. Le week-end dernier, les joueurs de l’équipe nationale de Norvège – dont le buteur vedette, Erling Braut Haaland, et le joueur d’Arsenal Martin Ødegaard – ont arboré des tee-shirts réclamant le respect des droits humains, tandis que les équipes nationales d’Allemagne, des Pays-Bas et du Danemark organisaient des opérations du même ordre avant leurs rencontres. Désormais, les journalistes de toute l’Europe demandent aux joueurs quel est leur sentiment sur l’organisation de la Coupe au Qatar.

Deux événements majeurs se sont produits dans le mois où le Tromsø IL est monté au créneau. Une nouvelle initiative de supporters interclubs, baptisée Vår Fotball (notre football), a vu le jour pour empêcher le foot norvégien de donner lui aussi dans le “sportswashing” – la Coupe du monde Qatar 2022 répond en effet à tous les critères d’une opération de sportswashing. Le Guardian rappelle dans un article que plus de 6 500 travailleurs migrants ont trouvé la mort depuis que le Qatar a été désigné pays organisateur de la Coupe du monde, en décembre 2010.

La Fédération n’intervient que rarement et du bout des lèvres dans les débats. Mais, cette fois, elle a sans doute senti qu’elle pouvait difficilement botter en touche. Son président, Terje Svendsen, a fait savoir que le dialogue avec le régime qatari avait probablement permis d’améliorer quelque peu le sort des travailleurs migrants.

“Le football norvégien est une démocratie”

La déclaration n’a guère convaincu et le soufflé n’est pas retombé. Pas un jour ne s’est passé sans que la Fédération n’avance de nouveaux arguments : si on boycotte, on va perdre 100 millions de couronnes [10 millions d’euros] de recettes. Si on boycotte, les travailleurs migrants en feront les frais et risqueront de perdre leur emploi. Si on boycotte, il y aura des répercussions sur toutes les équipes du pays. On risque d’être exclus des futures compétitions de la Fifa.

La Fédération ne s’est pas fait beaucoup d’amis avec ses arguments à géométrie variable, et les barons du foot se sont vu accuser de cynisme pour avoir mis en balance leurs pertes financières et le sort funeste de personnes parmi les plus vulnérables du globe.

Longtemps, les supporters norvégiens ont eu le sentiment qu’ils avaient été dépossédés de leur passion par les hautes instances du ballon rond, que les vraies valeurs du foot faisaient les frais de la cupidité et la corruption, que le foot avait perdu son âme, vendue au plus offrant, sacrifiant au passage la vie de gens issus des pays les plus pauvres de la planète.

Mais cette forme de dissidence de la base n’est pas nouvelle. Alors, pourquoi ce mouvement de boycott en particulier a-t-il fait trembler les barons de la Fédération ? Parce que le football norvégien est une démocratie. Les clubs sont juridiquement détenus et dirigés par leurs adhérents, qui, une fois l’an, se prononcent sur les orientations stratégiques des clubs, les amendements de leurs statuts, etc. Tout cotisant de 15 ans et plus peut voter – et la règle vaut pour toutes les formations, du moindre club de campagne à un ancien habitué de la Ligue des champions comme Rosenborg.

Ligne rouge

À l’AG annuelle de la Fédération, le 14 mars, décision a été prise d’ajourner le verdict sur un boycott possible, et une assemblée extraordinaire se tiendra le 20 juin pour trancher. Ce qui donne évidemment au mouvement proboycott tout loisir de faire campagne en faveur de sa cause et de rallier des soutiens. Si la majorité des délégués votent pour, il y aura boycott. Et qu’importe que la direction renâcle énergiquement : elle est soumise à la volonté de ses adhérents.

Il faut bien poser une limite quelque part. Pour les supporters norvégiens, cette limite, c’est l’organisation de la Coupe au Qatar. Accorder cette grande fête du ballon rond à un régime proche de l’apartheid, accusé de pratiquer l’esclavage, c’est la confirmation de la cupidité et de la corruption qui règnent dans les plus hautes sphères du football.

La Fédération norvégienne est vue par bon nombre de supporters comme une antenne de la Fifa. Quand le président de la Fifa, Gianni Infantino, claironne que la Coupe du monde au Qatar sera la plus belle de l’histoire ; c’est un homme que notre Fédération a contribué à faire élire qui s’exprime. Et les supporters norvégiens jugent sinistre qu’Infantino puisse tenir ce genre de propos alors qu’il connaît le coût humain de l’organisation de la Coupe au Qatar.

Ce mouvement de boycott sert en premier lieu à dénoncer la manière dont le football est géré. On comprend que les Qataris se sentent stigmatisés. Le Mondial 2018 était, lui aussi, une opération de sportswashing : en Russie aussi, des dizaines de milliers de travailleurs migrants ont été exploités. Mais, à mes yeux, l’événement le plus révélateur a été le congrès de la Fifa à Moscou, la veille du match d’ouverture. En plein congrès, il a été annoncé que Vladimir Poutine ferait une apparition exceptionnelle : est donc arrivé sur l’estrade un des gouvernants les plus autocratiques du globe, et la grande majorité, sinon la totalité, des dirigeants du football mondial se sont levés de leur chaise pour l’ovationner.

Ça en dit long sur l’état du football à l’heure actuelle. Et, chaque jour qui passe, il semblerait que le foot tombe un peu plus bas.

En Norvège, les supporters ont décidé qu’on avait atteint la limite au Qatar. Parce que, si on accepte la manière dont le Qatar traite sa main-d’œuvre étrangère, quelle sera la prochaine étape ? Des stades de la Coupe du monde construits par des enfants ? La Corée du Nord désignée pays organisateur ?

Un vent de changement soufflerait-il sur le football international ? À moins que tout ceci ne relève que du ravalement de façade ? Le tollé provoqué par l’organisation de la Coupe au Qatar pourrait avoir un effet boomerang. La question est en effet de savoir où fixer la limite. Martin Ødegaard, qui proteste contre l’exploitation des travailleurs au Qatar, ne devrait-il pas dénoncer aussi le premier sponsor de son club, les Émirats arabes unis, qui traitent leurs travailleurs migrants de la même manière, sinon plus mal encore, que le Qatar ?

Mais l’important, ici, c’est que le football se voit enfin poser les questions qui dérangent.

Håvard Melnæs

Håvard Melnæs est rédacteur en chef de Josimar, un magazine norvégien de football.

6 500 travailleurs migrants morts lors d'un chantier pharaonique, pour une coupe du monde attribué de manière frauduleuse, à un pays au fonctionnement plus que douteux. Il n'y a pas beaucoup de questions à se poser, les dirigeants du Foot mondial ont vendu leur âme, les acteurs et spectateur de ce sport ne sont pas obligé d'en faire autant...

Zidane qui s offusque du racisme, mais quand ya quelques millions a prendre pour soutenir le qatar sa passe crème

Je constate que certains footballeurs (français en tête), si prompts à apporter leur soutien à certains causes ou certains mouvements plus ou moins progressistes (voire carrément militants) sont cette fois-ci beaucoup moins courageux et beaucoup plus réservés. C'est facile de poster sur les réseaux sociaux pour dénoncer le racisme ou les violences policières, mais par contre pour dénoncer la CdM au Qatar, l'attribution de cette compétition et soutenir les droits de l'homme, silence radio, y a plus personne. Les "valeurs" et la "morale" s'effacent devant le business. Bravo messieurs pour cette bien-pensance à géométrie variable !

Alors certes, ca existe dans d'autres sports, mais c'est particulièrement flagrant dans le foot où les mecs ont la langue bien pendue pour certains sujets, et beaucoup moins sur d'autres.

Exit

Scalp a écrit:Exit

Englexit tu peux dire... on a vu encore une fois le fameux fair-play anglais au moment des hymnes ou à la remise de médailles.

Bon, dans le rugby, ce n' est pas aussi blanc blanc.

Dans le cadre de la campagne de vaccination le Gouvernement Fidjien avait demandé qu'un message en faveur de cette campagne soit affiché sur le maillot de l' Equipe nationale Fidjienne (en tournée en NZ). Il ne faut pas s' étonner si ce message n' apparait pas, certains joueurs ayant refusés de porter ce maillot.

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/covid-des-joueurs-fidjiens-opposes-au-message-pro-vaccin-sur-les-maillots_AD-202107100158.html

krahknardz a écrit:

Scalp a écrit:Exit

Englexit tu peux dire... on a vu encore une fois le fameux fair-play anglais au moment des hymnes ou à la remise de médailles.

Je suis vraiment heureux que les menteurs du Brexit n'aient pas pu pérorer, après une victoire dont ils auraient fait tout un symbole

https://www.courrierinternational.com/article/euro-2021-ecossais-gallois-irlandais-tous-italiens-pour-une-soiree

Euro 2021.Écossais, Gallois, Irlandais : tous Italiens pour une soirée !

Qu’ils fassent ou non partie du Royaume-Uni, les voisins de l’Angleterre seront nombreux à espérer une victoire de l’Italie, ce dimanche en finale de l’Euro 2020, entre rivalité historique et motivations purement footballistiques.

“Soutenir les Anglais ? Je ne peux pas. Je ne peux vraiment pas.” Le journaliste Sion Morgan ne s’en cache pas : impossible pour lui de souhaiter la victoire des hommes de Gareth Southgate face à l’Italie, ce dimanche 11 juillet en finale de l’Euro 2020. “S’ils gagnent, on va nous obliger à organiser des fêtes de rue partout dans le pays. Il y aura forcément une pièce de monnaie commémorative. Et puis un timbre, on fait toujours des timbres pour ce genre d’événement, ironise-t-il. Sans doute qu’on peindra aussi une grande croix rouge, emblème de l’Angleterre, sur les falaises de Douvres.” Sion Morgan est gallois. Et c’est déjà bien assez. “Je suis supporter du pays de Galles, tranche-t-il sur le portail d’informations WalesOnline. L’Angleterre est un pays différent, pour lequel je ne ressens aucun attachement émotionnel.”

Ambiance, au sein de la grande famille britannique. “C’est logique”, assure The Scotsman. En football, chacune des nations du Royaume-Uni possède sa propre équipe. Au cours de cet Euro 2020, les Gallois se sont inclinés en huitièmes de finale, l’Écosse a été sortie dès la phase de poules tandis que les Nord-Irlandais, eux, ne sont pas parvenus à se qualifier pour le tournoi. Reste donc les Anglais, déterminés à décrocher un second titre international, cinquante-cinq ans après la victoire de la légende Bobby Charlton et des siens lors de la Coupe du monde 1966.

L’essence-même du football

“Le fait même que ces nations fassent partie du même ensemble et partagent une histoire commune est une invitation à ce qu’une rivalité naisse ? C’est ce que Freud nomme ‘le narcissisme des petites différences’”, analyse le quotidien d’Édimbourg. Rien à voir avec la politique ni, dans le cas de l’Écosse, avec le désir exprimé par une partie de le population d’accéder à l’indépendance, jure The Scotsman. “L’attrait fondamental de ce sport aussi sublime qu’horripilant réside précisément dans son tribalisme décomplexé. Aimer le foot, c’est choisir son camp.” En un mot, “il n’y a aucun mal à souhaiter la défaite des Anglais”, lance le journal à ses lecteurs. “D’autant que si par un quelconque miracle, les Écossais parvenaient en finale d’un tournoi, demanderait-on aux Anglais d’être loyaux envers leurs voisins du nord ?”

Pour Sion Morgan, en revanche, “l’histoire compte”. Comment ne pas être influencé par la dernière révolte des gallois contre l’emprise anglaise au début du XVe siècle ? Ou la submersion du village de Capel Celyn, en 1965, pour permettre la création d’un réservoir d’eau alimentant la ville de Liverpool, de l’autre côté de la frontière ? “Ces chapitres permettent de construire une identité nationale et d’opposer les méchants anglais aux héros gallois.”

Sur l’île voisine, le passé influence aussi certainement le choix des Irlandais. Un siècle après l’indépendance obtenue vis-à-vis de la Couronne britannique, la relation demeure tumultueuse. Surtout sur le rectangle vert. De rugby ou de football. Le média en ligne Journal.ie a même sondé directement ses lecteurs à ce sujet. Le résultat est sans appel. Dimanche soir, plus de 76 % des quelques 7 200 répondants pousseront derrière l’Italie.

C'était deux heures et demie avant la finale, juste à gerber.

Finale de l’Euro perdue : trois joueurs anglais cibles d’insultes racistes

https://lequotidien.lu/a-la-une/finale-de-leuro-perdue-trois-joueurs-anglais-cibles-dinsultes-racistes/

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https://www.lemonde.fr/sport/article/2021/07/12/euro-2021-pour-l-angleterre-55-ans-de-douleurs-qui-continuent_6087957_3242.html

Euro 2021 : pour l’Angleterre, cinquante-cinq ans de douleur qui continuent

Après l’immense espoir soulevé par la finale, et les folles célébrations avant même le match contre l’Italie, la chute est brutale après la désillusion de la défaite aux tirs au but, dimanche à Wembley.

Par Eric Albert(Londres, correspondance)

L’espoir d’une nation qui se fracasse ne fait pas de bruit. A la sortie de Wembley, la foule anglaise est silencieuse. Il reste juste le murmure de la ville et quelques explétives bien trouvées. Mais pour le reste, rien. Pas de conversation, des visages fermés et des regards tellement perdus. Rien ne va plus en Angleterre : les Three Lions ont perdu leur finale de l’Euro 2021 de football, la pluie commence à tomber à verse et le métro connaît de sérieux ratés, bloquant la foule sous l’averse.

Un seul objectif pourtant : partir de là le plus vite possible, pour oublier les espoirs fous qui étaient encore intacts quelques instants plus tôt. Personne ne veut rester dans le stade pour regarder la remise du trophée et les célébrations.

L’Angleterre a perdu contre l’Italie en cette finale dimanche 11 juillet, après avoir mené au score, puis avoir mené pendant les premiers tirs au but. Pour la première fois depuis cinquante-cinq ans, la victoire était à portée de main, ou plutôt de crampon.

Un espoir fou à travers le pays

Toute la journée, les supporteurs avaient chanté leur fameux refrain : « Football is coming home » (« le football revient à la maison »). La dernière (et seule) victoire anglaise est celle de la Coupe du monde en 1966. Depuis, comme le dit la chanson, les supporteurs anglais connaissent « cinquante ans de douleur ».

Cela va désormais continuer. « Peut-être qu’on est maudits et que le football ne rentrera jamais à la maison », s’exaspère Craig Burrows, 38 ans. Un supporteur italien vient remuer le couteau dans la plaie, s’amusant à chanter à tue-tête, sur le même air : « Cinquante-cinq ans supplémentaires de douleur. »

Comment mettre des mots sur cette défaite ? Beaucoup préfèrent ne rien dire, assis seuls dans un coin, le temps d’assimiler le choc. Les autres ont recours à l’humour amer. « On se prend à y croire, on s’enthousiasme et puis, on se rappelle qu’on soutient l’Angleterre », explique, sarcastique, Andrew Mardon.

On blâme l’entraîneur, qui n’a pas fait les bons changements, ou qui les a faits trop tard ; ou la pression, qui était trop forte ; ou encore la naïveté d’une équipe encore jeune. Mais il faudrait surtout s’en prendre à l’espoir fou soulevé tout au long de ce dimanche à travers l’Angleterre.

« On s’est laissé emporter »

Dès la fin de la matinée, l’alcool coulait à flots et les chants étaient repris à pleine gorge partout dans le pays. En début d’après-midi, le sol de Piccadilly Circus était poisseux de bière et la foule ivre de rêves de victoires. Devant Wembley, des heures avant le coup d’envoi, les 65 000 spectateurs et des dizaines de milliers d’autres venus sur place, attirés par l’atmosphère, croyaient au triomphe.

La reine avait envoyé un mot d’encouragement, Downing Street avait été décoré de drapeaux anglais et même le chœur des garçons de la cathédrale de Canterbury avait repris « football is coming home ».

La veille, à Kirby Estate, Chris Dowse, qui a décoré de 700 drapeaux anglais son HLM du sud de Londres, résumait l’incroyable excitation collective qui régnait : « La dernière fois que je me suis senti comme ça, c’était quand je croyais au Père Noël. Je vais aller me coucher tôt ce soir ! » « On n’a pas été dans une finale depuis 1966, on s’est laissé emporter, reconnaissait après le match Andrew Mardon. Mais ça aurait été tellement bien de continuer à faire la fête après ce match. »

Inquiétudes sur les risques de transmission du Covid-19

Une idée revenait aussi en boucle : faire de cette finale l’apothéose de la fin de la pandémie. « On vient de vivre quinze mois vraiment merdiques, personne d’entre nous n’a jamais connu de finale, c’est vraiment une façon parfaite de tourner la page », explique Mitchell Redgate, un drapeau anglais accroché à ses épaules comme une cape de super-héros.

Lundi 19 juillet, l’intégralité des restrictions sanitaires doit être retirée en Angleterre, et beaucoup perçoivent le Covid-19 comme une histoire du passé. La vérité est pourtant que les scientifiques s’inquiètent des risques de transmission liés à un tel événement. Dimanche soir, le stade de Wembley a reçu 67 000 spectateurs, les trois quarts de sa capacité. Partout à travers le pays, les pubs – où pratiquement personne ne portait de masque – étaient bondés.

Une étude réalisée entre le 24 juin et le 5 juillet montre une augmentation des cas beaucoup plus rapide chez les hommes que chez les femmes. « Il est possible que regarder le football pousse les hommes à avoir plus d’activités sociales que d’habitude », estimait à la BBC Steven Riley, l’auteur de l’étude.

Mais l’immense majorité des supporteurs anglais est bien loin de ces considérations, trop occupés à pleurer leur défaite. Quelques courageux tentent de positiver. « On a enfin brisé la malédiction de ne jamais arriver en finale, de toujours échouer en demi-finales », estime Kevin Morrissey, qui suit l’Angleterre à chaque match, voyageant du Brésil à l’Afrique du Sud, au gré des Coupes du monde. « C’est l’espoir qui nous fait vivre, sourit-il. On se dit toujours qu’on s’améliorera pour la prochaine compétition. » En attendant, les longues années de douleur continuent.

Je ne suis pas mécontent de la victoire italienne qui clouera le bec à tous ces gros pleins de bière anglais vociférants torse nus dans les rues, dégueulassants tout autour d'eux et tentant de rentrer sans billet dans le stade (comme si le Heysel n'avait pas servi de leçon) quitte à jouer des poings
J'ai entendu les prétendus gardiens du "fair play" copieusement siffler les hymnes adverses ...et les voilà maintenant crachant leur haine sur certains de leurs joueurs qu'ils adulaient hier.
Le foot est définitivement le réceptacle de toutes les déviances, l'expression des plus vils instincts des supporters, un vecteur de nationalisme teinté de haine et de violence : et à ce "jeu" les supporters anglais du foot sont parmi les pires

sudiste a écrit:Je ne suis pas mécontent de la victoire italienne qui clouera le bec à tous ces gros pleins de bière anglais vociférants torse nus dans les rues,  dégueulassants tout autour d'eux et tentant de rentrer sans billet dans le stade (comme si le Heysel n'avait pas servi de leçon) quitte à jouer des poings
J'ai entendu les prétendus gardiens du "fair play" copieusement siffler les hymnes adverses ...et les voilà maintenant crachant leur haine sur certains de leurs joueurs qu'ils adulaient hier.
Le foot est définitivement le réceptacle de toutes les déviances, l'expression des plus vils instincts des supporters, un vecteur de nationalisme teinté de haine et de violence : et à ce "jeu" les supporters anglais du foot sont parmi les pires  

Très bien dit Sudiste !.

Scalp a écrit:

sudiste a écrit:Je ne suis pas mécontent de la victoire italienne qui clouera le bec à tous ces gros pleins de bière anglais vociférants torse nus dans les rues,  dégueulassants tout autour d'eux et tentant de rentrer sans billet dans le stade (comme si le Heysel n'avait pas servi de leçon) quitte à jouer des poings
J'ai entendu les prétendus gardiens du "fair play" copieusement siffler les hymnes adverses ...et les voilà maintenant crachant leur haine sur certains de leurs joueurs qu'ils adulaient hier.
Le foot est définitivement le réceptacle de toutes les déviances, l'expression des plus vils instincts des supporters, un vecteur de nationalisme teinté de haine et de violence : et à ce "jeu" les supporters anglais du foot sont parmi les pires  

Très bien dit Sudiste !.

euro 2016
marseille avec les anglais une cata
bordeaux avec les gallois et irlandais du bonheur
le fair play anglais