Derniers sujets
» Autres Clubspar Roberto Miopalmo Aujourd'hui à 10:09
» 10ᵉ journée : Vannes / UBB
par Scalp Aujourd'hui à 9:55
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Aujourd'hui à 9:42
» Podcast : Les UBBistes
par krahknardz Aujourd'hui à 9:20
» Bourse des places de match
par krahknardz Aujourd'hui à 0:28
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Aujourd'hui à 0:26
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Hier à 23:48
» Transferts (Autres clubs)
par Switch Hier à 23:44
» Matthieu Jalibert
par Scalp Hier à 20:19
» Mahamadou Diaby
par Scalp Hier à 17:37
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026
par Thony Hier à 16:05
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Hier à 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» Ben Tameifuna
par Scalp Lun 18 Nov 2024 - 15:02
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Lun 18 Nov 2024 - 13:13
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
» Tevita Tatafu
par Scalp Jeu 14 Nov 2024 - 19:01
» L'histoire de l'UBB
par marchal Jeu 14 Nov 2024 - 14:23
» 11ᵉ journée : UBB / MHR
par Dr. Gregory Bouse Mer 13 Nov 2024 - 12:02
» Romain Buros
par marchal Mar 12 Nov 2024 - 12:58
» Podcast de l'UBB : En Bord Terrain
par Scalp Ven 8 Nov 2024 - 21:58
Matthew Clarkin
+18
Force483
Gahet
le radis
Cavenagoal
DODO974
Vince33
sudiste
Justice for all
hurluberlu
Flow
Pat
PaG33
nico
lecorse
Olivier
Switch
patrick
Alain
22 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune ... des sélectionneurs :: Anciens Joueurs
Page 1 sur 3
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Matthew Clarkin
http://www.ubbrugby.com/actualites.php?cat=0&actu=781
_________________
« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Clarkin, capitaine calme
http://www.sudouest.fr/2010/08/25/clarkin-capitaine-calme-168355-8.php
De retour sur les lieux où il a débuté en Europe, le Néo-Zélandais a récupéré le brassard laissé par Brice Monzeglio. Et retrouve un rôle qu'il occupait jusqu'ici à Montauban.
«Si je me suis déjà énervé dans un vestiaire ? » Réflexion. « Non, je ne crois pas. Je pense que trouver les mots pour motiver, corriger, est plus efficace. » Revoilà donc Matthew Clarkin. Toujours d'humeur égale, toujours disponible, prenant soin de choisir ses mots dans un Français complètement maîtrisé. Mais toujours « déterminé. » « Un bon mec qui n'a pas pris la grosse tête » dit le pilier Silviu Florea, arrivé avec lui cet été de Montauban.
Six ans après être parti vers le Tarn, le Néo-Zélandais a retrouvé l'agglomération bordelaise, là même où il avait débarqué de Nouvelle-Zélande en juillet 2003. Les lieux ont un peu changé, le club n'est plus le même, le numéro 8 a aussi évolué. « Je suis plus âgé (29 ans) et mon corps est plus usé, sourit-il. J'ai aussi plus de maturité. J'ai essayé de prendre un peu de tous les entraîneurs, des grands joueurs que j'ai côtoyés. Avant, je voulais être partout, tout faire, avoir constamment le ballon. Maintenant, je trie mieux. »
« Je dois prouver »
Au moment de désigner son capitaine, lors du stage à Salies-de-Béarn, Marc Delpoux n'a en tout cas pas beaucoup hésité, proposant au Kiwi de prendre la succession de Brice Monzeglio, parti à Oyonnax. « Je ne m'appuie pas sur un leader, mais sur plusieurs (1), pointe le manageur. Mais Matthew me semblait réunir les caractéristiques : il a déjà joué ici, est bilingue, possède un gros vécu du haut niveau. J'attends de lui qu'il soit le relais du staff sur le terrain, qu'il transmette avec les mots de joueur ce que nous attendons. » L'intéressé a évidemment accepté. « C'est une fierté. » Non sans s'interroger. « Je reviens, mais je ne connaissais personne. Ce n'est parce que j'ai le brassard que je suis un cadre. Cela, je dois encore le prouver à mes coéquipiers, aux supporteurs. »
L'étoffe n'est cependant pas une nouveauté pour lui. Capitaine de Montauban lors des deux dernières saisons, il avait déjà eu cette responsabilité de temps à autre auparavant. « On avait choisi de le désigner car Matthew possède beaucoup de lucidité, de réflexion sur le jeu, explique Laurent Travers, aujourd'hui entraîneur de Castres. Il est à l'écoute et on peut toujours compter sur lui. Sur le terrain, c'est un compétiteur : pas un gros gabarit, mais présent dans le combat, passant souvent les bras. » « Il ne parle pas à tort et à travers, juste quand il le faut » explique Florea qui l'a entendu, la saison dernière, mobiliser ses troupes pour obtenir sur le terrain un maintien en Top 14 malgré les soucis financiers. « Ce qui s'est passé, je ne pourrais jamais l'oublier. Il y a eu tellement d'émotion que cela a créé des liens dans cette équipe. »
« Pas surpris de son choix »
Désormais, Clarkin regarde cependant l'élite à la télé. « Ca ne me manque pas. Je suis content de voir d'autres choses. Même si, des regrou- pements comme à Tyrosse, je n'en avais pas vu depuis longtemps (sourire). » « Beaucoup de clubs de Top 14 l'auraient bien accueilli, reprend Laurent Travers. Mais je ne suis pas surpris par son choix : c'est un homme de projets, de cœur. » Le gaillard explique : « ces dernières années, je jouais chaque week-end pour la survie, pour le maintien. J'avais envie de trouver un endroit où, à l'extérieur comme à domicile, on débute chaque match pour gagner. »
Le discours colle bien à l'ambition locale. Il ne l'a pas encore distillé au groupe, se contenant jusqu'ici d'interventions par-ci par-là. « À Montauban, j'étais toujours entouré des joueurs qui avaient pour la plupart plus d'expérience que moi, des internationaux. Ici, ce sera pareil : il y en a qui connaissent mieux le club et l'effectif que moi. » Il s'est en revanche tout de suite tourné vers les nouveaux « Sudistes ». « Ca me rappelle des souvenirs ! Je sais ce qu'est de ne pas comprendre ce qu'on entend autour, d'être un peu perdu. Dès ma deuxième année en France, je cherchais à aider les étrangers à s'intégrer, en les guidant, en leur parlant de ma propre expérience. »
Et peut-être de ce 6 juin 2004 où, à la sortie d'une victoire pour du beurre à Albi, il déclarait sa peine « de ne pas avoir pu offrir le maintien en Pro D2 comme cadeau d'adieu à Bègles. » Six ans plus tard, il vient pour ramener le rugby bordelais vers le Top 14.
Union - Colomiers, vendredi 19 h 30, stade André Moga.
(1) Notamment Labbé, Purll et Chalmers devant, Carballo, Ferrères, Vermis et Fraser derrière.
Bravo à nicolas le gardien pour nous avoir collé le sujet à Salies de Bearn
De retour sur les lieux où il a débuté en Europe, le Néo-Zélandais a récupéré le brassard laissé par Brice Monzeglio. Et retrouve un rôle qu'il occupait jusqu'ici à Montauban.
«Si je me suis déjà énervé dans un vestiaire ? » Réflexion. « Non, je ne crois pas. Je pense que trouver les mots pour motiver, corriger, est plus efficace. » Revoilà donc Matthew Clarkin. Toujours d'humeur égale, toujours disponible, prenant soin de choisir ses mots dans un Français complètement maîtrisé. Mais toujours « déterminé. » « Un bon mec qui n'a pas pris la grosse tête » dit le pilier Silviu Florea, arrivé avec lui cet été de Montauban.
Six ans après être parti vers le Tarn, le Néo-Zélandais a retrouvé l'agglomération bordelaise, là même où il avait débarqué de Nouvelle-Zélande en juillet 2003. Les lieux ont un peu changé, le club n'est plus le même, le numéro 8 a aussi évolué. « Je suis plus âgé (29 ans) et mon corps est plus usé, sourit-il. J'ai aussi plus de maturité. J'ai essayé de prendre un peu de tous les entraîneurs, des grands joueurs que j'ai côtoyés. Avant, je voulais être partout, tout faire, avoir constamment le ballon. Maintenant, je trie mieux. »
« Je dois prouver »
Au moment de désigner son capitaine, lors du stage à Salies-de-Béarn, Marc Delpoux n'a en tout cas pas beaucoup hésité, proposant au Kiwi de prendre la succession de Brice Monzeglio, parti à Oyonnax. « Je ne m'appuie pas sur un leader, mais sur plusieurs (1), pointe le manageur. Mais Matthew me semblait réunir les caractéristiques : il a déjà joué ici, est bilingue, possède un gros vécu du haut niveau. J'attends de lui qu'il soit le relais du staff sur le terrain, qu'il transmette avec les mots de joueur ce que nous attendons. » L'intéressé a évidemment accepté. « C'est une fierté. » Non sans s'interroger. « Je reviens, mais je ne connaissais personne. Ce n'est parce que j'ai le brassard que je suis un cadre. Cela, je dois encore le prouver à mes coéquipiers, aux supporteurs. »
L'étoffe n'est cependant pas une nouveauté pour lui. Capitaine de Montauban lors des deux dernières saisons, il avait déjà eu cette responsabilité de temps à autre auparavant. « On avait choisi de le désigner car Matthew possède beaucoup de lucidité, de réflexion sur le jeu, explique Laurent Travers, aujourd'hui entraîneur de Castres. Il est à l'écoute et on peut toujours compter sur lui. Sur le terrain, c'est un compétiteur : pas un gros gabarit, mais présent dans le combat, passant souvent les bras. » « Il ne parle pas à tort et à travers, juste quand il le faut » explique Florea qui l'a entendu, la saison dernière, mobiliser ses troupes pour obtenir sur le terrain un maintien en Top 14 malgré les soucis financiers. « Ce qui s'est passé, je ne pourrais jamais l'oublier. Il y a eu tellement d'émotion que cela a créé des liens dans cette équipe. »
« Pas surpris de son choix »
Désormais, Clarkin regarde cependant l'élite à la télé. « Ca ne me manque pas. Je suis content de voir d'autres choses. Même si, des regrou- pements comme à Tyrosse, je n'en avais pas vu depuis longtemps (sourire). » « Beaucoup de clubs de Top 14 l'auraient bien accueilli, reprend Laurent Travers. Mais je ne suis pas surpris par son choix : c'est un homme de projets, de cœur. » Le gaillard explique : « ces dernières années, je jouais chaque week-end pour la survie, pour le maintien. J'avais envie de trouver un endroit où, à l'extérieur comme à domicile, on débute chaque match pour gagner. »
Le discours colle bien à l'ambition locale. Il ne l'a pas encore distillé au groupe, se contenant jusqu'ici d'interventions par-ci par-là. « À Montauban, j'étais toujours entouré des joueurs qui avaient pour la plupart plus d'expérience que moi, des internationaux. Ici, ce sera pareil : il y en a qui connaissent mieux le club et l'effectif que moi. » Il s'est en revanche tout de suite tourné vers les nouveaux « Sudistes ». « Ca me rappelle des souvenirs ! Je sais ce qu'est de ne pas comprendre ce qu'on entend autour, d'être un peu perdu. Dès ma deuxième année en France, je cherchais à aider les étrangers à s'intégrer, en les guidant, en leur parlant de ma propre expérience. »
Et peut-être de ce 6 juin 2004 où, à la sortie d'une victoire pour du beurre à Albi, il déclarait sa peine « de ne pas avoir pu offrir le maintien en Pro D2 comme cadeau d'adieu à Bègles. » Six ans plus tard, il vient pour ramener le rugby bordelais vers le Top 14.
Union - Colomiers, vendredi 19 h 30, stade André Moga.
(1) Notamment Labbé, Purll et Chalmers devant, Carballo, Ferrères, Vermis et Fraser derrière.
Bravo à nicolas le gardien pour nous avoir collé le sujet à Salies de Bearn
_________________
« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
A cheval ????
Pauvre bête
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Matthew Clarkin
Je suis fan du Seigneur des Anneaux !
Donc doublement fan de Matthew !
Donc doublement fan de Matthew !
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11374
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Matthew Clarkin
Liv Tyler
Han !!
Bon, en tout cas, ça me donne un angle pour la petite phrase d'illustration de ce post
Han !!
Bon, en tout cas, ça me donne un angle pour la petite phrase d'illustration de ce post
Olivier- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 1583
Localisation : Aire sur l'Adour
Date d'inscription : 22/12/2008
Humeur : Ca dépend de mon humeur
Age : 54
Oscar Midol
Ca fait plaisir d'être informé
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Matthew Clarkin
http://www.aqui.fr/tempsforts/matthew-clarkin-et-l-union-bordeaux-begles-couronnes-par-un-oscar-du-midol,5389.html
Si quelqu'un y était, qu'il n'hésite pas à nous retransmettre les 2 infos qui auraient pu être données
Si quelqu'un y était, qu'il n'hésite pas à nous retransmettre les 2 infos qui auraient pu être données
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Matthew Clarkin
Si quelqu'un y était, qu'il n'hésite pas à nous retransmettre les 2 infos qui auraient pu être données [/quote]
Après Adam Jaulhac, c'était au tour de Matthew de recevoir l'Oscar Midol. Pas de scoop lors de cette soirée pour les tous les initiés de ce forum. Brouzet et Magellan ont dirigé avec humour cette cérémonie où la bonne humeur était de mise. L'équipe quasiment au complet était là ainsi que les principaux sponsors. Après avoir été couvert de cadeaux (machine à bières, montre, I Phone, bonnes bouteilles, week-end relais-châteaux...) Matthew se plia aux obligations de relations publiques lors du buffet de bonne tenue.
2 infos quand même :
- Mr MINERY ('') n'était pas présent alors qu'il fut le fil rouge des animations de la soirée. Ce fut un peu sa fête aussi ...
- A 21h00 tous les joueurs de l'UBB avaient quitté le Casino ! J'ai bien dit tous (sauf Matthew évidement)
Après Adam Jaulhac, c'était au tour de Matthew de recevoir l'Oscar Midol. Pas de scoop lors de cette soirée pour les tous les initiés de ce forum. Brouzet et Magellan ont dirigé avec humour cette cérémonie où la bonne humeur était de mise. L'équipe quasiment au complet était là ainsi que les principaux sponsors. Après avoir été couvert de cadeaux (machine à bières, montre, I Phone, bonnes bouteilles, week-end relais-châteaux...) Matthew se plia aux obligations de relations publiques lors du buffet de bonne tenue.
2 infos quand même :
- Mr MINERY ('') n'était pas présent alors qu'il fut le fil rouge des animations de la soirée. Ce fut un peu sa fête aussi ...
- A 21h00 tous les joueurs de l'UBB avaient quitté le Casino ! J'ai bien dit tous (sauf Matthew évidement)
lecorse- J'aime l'Union beaucoup
- Nombre de messages : 47
Localisation : BEGLES
Date d'inscription : 02/03/2011
Humeur : BOFIX
Re: Matthew Clarkin
Minery aurait il eu les oreilles qui ont sifflé ?
Pas sûr que c'est été d'un grand effet, d'après moi il s'est auto-immunisé
Pas sûr que c'est été d'un grand effet, d'après moi il s'est auto-immunisé
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Midol
Bel hommage à Matthew
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Matthew Clarkin
Deux des ITW probablement diffusées lors de la cérémonie
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Matthew Clarkin
Bravo Matthew, ça confirme ce que je pensais de toi...... Choubaka
_________________
« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Re: Matthew Clarkin
Le bonhomme dégage sagesse et sérénité, en plus d'être un irréprochable guerrier sur le terrain. C'est chouette de voir un mec comme ça sous les projecteurs de temps en temps.
_________________
Mon tragique à moi, c'est la vie quotidienne : la muflerie, la stupidité, le comportement de l'homme moyen, une sorte de méchanceté uniforme et institutionnelle.
Francis Blanche
nico- Admin
- Nombre de messages : 1027
Localisation : Strasbourg Plage
Date d'inscription : 25/01/2008
Re: Matthew Clarkin
http://www.sudouest.fr/2012/01/14/aider-le-club-604898-773.php
Par Nicolas Le Gardien
« Aider le club »
Le capitaine de l'Union Bordeaux-Bègles a prolongé son contrat jeudi, pour trois saisons supplémentaires. Et regarde devant.
"On se réjouit de poursuivre ensemble." (Photo Quantin Salinier)
Il fêtera donc ses dix ans de vie française, en 2013, au même endroit où il l'a débutée, en juillet 2003 : au stade André-Moga. Jeudi, Matthew Clarkin a renouvelé son contrat (qui s'achevait en juin) avec l'Union Bordeaux-Bègles. Revenu en 2010 après six ans à Montauban, le troisième ligne, 30 ans, a resigné pour trois saisons (dont une optionnelle). Au lendemain du réengagement (pour cinq ans) d'Ole Avei, c'est un autre symbole de l'aventure actuelle de l'UBB qui a décidé de la poursuivre sur la durée. Un leader de terrain, où il réussit un retour en Top 14 impressionnant de régularité, et de vestiaire, où il a grandement contribué à créer la cohésion du groupe.
« Sud Ouest ». Quel est votre sentiment après votre prolongation ?
Matthew Clarkin. Ma famille et moi sommes heureux de savoir que l'on va rester ici. C'était notre choix. On est dans le monde professionnel, et on est obligé de regarder un peu ailleurs. Mais je l'avais dit à Laurent Marti (le président, NDLR) lorsque je l'ai rencontré il y a presque deux mois : si la proposition me convenait, je répondrais oui tout de suite. Je suis content que cela ait pu être bouclé tôt.
Les derniers résultats ont joué ?
Ça renforce la décision. Mais cela ne change rien au fait que je me sente bien ici, ni à notre ambition. On en discute entre nous : tous les joueurs se plaisent, ont envie de rester, veulent continuer à contribuer à ce projet. Je ne suis donc pas surpris de voir que beaucoup ont déjà resigné et forcément, on se réjouit de poursuivre ensemble.
L'incertitude concernant le nom d'un éventuel nouveau manager pour remplacer Marc Delpoux vous a-t-elle fait hésiter ?
Personnellement, lorsque j'ai signé ici il y a deux ans, c'était pour m'investir d'abord pour un club, pour partager des moments chaque semaine avec mes coéquipiers, les gens autour. Alors oui, ça va faire bizarre car Marc (Delpoux) appartient à cette équipe. Mais le projet reste, les joueurs aussi et ça ne cassera rien à ça.
Vos dernières prestations font qu'aujourd'hui ne pas se maintenir serait une grosse déception. Cela rajoute de la pression ?
Non. Cela permet au contraire de travailler de manière plus tranquille ! Je préfère cela que d'être tendu chaque semaine. On n'a pas pour autant perdu de vue notre objectif et ça ne changera pas notre façon de faire : attaquer chaque match, un par un, pour essayer de gagner. Et si on peut assurer le maintien plus vite, tant mieux.
Le meilleur moyen d'y arriver n'est-il pas de regarder vers le haut ?
Disons que l'on doit garder un œil derrière. Et si on peut en avoir un et demi devant bientôt, tant mieux. Mais notre unique objectif, c'est de gagner encore quatre matches pour assurer le maintien.
Si c'est le cas, comment passer un nouveau cap ensuite ?
Déjà, conserver notre façon de jouer. Ensuite, on en a parlé avec Laurent Marti, renforcer l'équipe pour avoir encore plus de profondeur d'effectif. Cela nous permettrait d'être performants en Top 14, et pourquoi pas essayer de faire quelque chose en Challenge. Même si, cette saison, cette compétition est aussi géniale pour nous : elle permet par exemple de lancer des jeunes pousses qui ont réalisé une partie épatante jeudi (face à Bayonne, NDLR). C'est aussi très important.
Vous aurez 33 ans à la fin de votre nouveau contrat. Vous vous donnez une limite ensuite ?
Aujourd'hui, je me sens bien, que ce soit dans l'envie ou dans mon corps. C'est ça qui commande. J'ai eu la chance de ne pas avoir de grosses blessure et, 33 ans, ça sera bien pour faire le point. Je verrai si je ressens de la fatigue ou pas.
Où imaginez-vous l'Union en 2015 ?
Le président Marti a évoqué le Bouclier de Brennus dans trois ans. C'est pour cela que j'ai signé trois ans ! (sourire) En tout cas, je m'investirai à 100 % pour aider le club à continuer de grandir.
Union Bordeaux-Bègles · Top14 · rugby · Sports
Au moment ou le manager s'en va, pouvoir conserver le capitaine est très important ... d'autant plus que cette année il nous parait encore en meilleure forme que l'an dernier
Les rotations organisables en Top14 (effectif, challenge, etc.) ne sont peut être pas étrangères à ça.
Par Nicolas Le Gardien
« Aider le club »
Le capitaine de l'Union Bordeaux-Bègles a prolongé son contrat jeudi, pour trois saisons supplémentaires. Et regarde devant.
"On se réjouit de poursuivre ensemble." (Photo Quantin Salinier)
Il fêtera donc ses dix ans de vie française, en 2013, au même endroit où il l'a débutée, en juillet 2003 : au stade André-Moga. Jeudi, Matthew Clarkin a renouvelé son contrat (qui s'achevait en juin) avec l'Union Bordeaux-Bègles. Revenu en 2010 après six ans à Montauban, le troisième ligne, 30 ans, a resigné pour trois saisons (dont une optionnelle). Au lendemain du réengagement (pour cinq ans) d'Ole Avei, c'est un autre symbole de l'aventure actuelle de l'UBB qui a décidé de la poursuivre sur la durée. Un leader de terrain, où il réussit un retour en Top 14 impressionnant de régularité, et de vestiaire, où il a grandement contribué à créer la cohésion du groupe.
« Sud Ouest ». Quel est votre sentiment après votre prolongation ?
Matthew Clarkin. Ma famille et moi sommes heureux de savoir que l'on va rester ici. C'était notre choix. On est dans le monde professionnel, et on est obligé de regarder un peu ailleurs. Mais je l'avais dit à Laurent Marti (le président, NDLR) lorsque je l'ai rencontré il y a presque deux mois : si la proposition me convenait, je répondrais oui tout de suite. Je suis content que cela ait pu être bouclé tôt.
Les derniers résultats ont joué ?
Ça renforce la décision. Mais cela ne change rien au fait que je me sente bien ici, ni à notre ambition. On en discute entre nous : tous les joueurs se plaisent, ont envie de rester, veulent continuer à contribuer à ce projet. Je ne suis donc pas surpris de voir que beaucoup ont déjà resigné et forcément, on se réjouit de poursuivre ensemble.
L'incertitude concernant le nom d'un éventuel nouveau manager pour remplacer Marc Delpoux vous a-t-elle fait hésiter ?
Personnellement, lorsque j'ai signé ici il y a deux ans, c'était pour m'investir d'abord pour un club, pour partager des moments chaque semaine avec mes coéquipiers, les gens autour. Alors oui, ça va faire bizarre car Marc (Delpoux) appartient à cette équipe. Mais le projet reste, les joueurs aussi et ça ne cassera rien à ça.
Vos dernières prestations font qu'aujourd'hui ne pas se maintenir serait une grosse déception. Cela rajoute de la pression ?
Non. Cela permet au contraire de travailler de manière plus tranquille ! Je préfère cela que d'être tendu chaque semaine. On n'a pas pour autant perdu de vue notre objectif et ça ne changera pas notre façon de faire : attaquer chaque match, un par un, pour essayer de gagner. Et si on peut assurer le maintien plus vite, tant mieux.
Le meilleur moyen d'y arriver n'est-il pas de regarder vers le haut ?
Disons que l'on doit garder un œil derrière. Et si on peut en avoir un et demi devant bientôt, tant mieux. Mais notre unique objectif, c'est de gagner encore quatre matches pour assurer le maintien.
Si c'est le cas, comment passer un nouveau cap ensuite ?
Déjà, conserver notre façon de jouer. Ensuite, on en a parlé avec Laurent Marti, renforcer l'équipe pour avoir encore plus de profondeur d'effectif. Cela nous permettrait d'être performants en Top 14, et pourquoi pas essayer de faire quelque chose en Challenge. Même si, cette saison, cette compétition est aussi géniale pour nous : elle permet par exemple de lancer des jeunes pousses qui ont réalisé une partie épatante jeudi (face à Bayonne, NDLR). C'est aussi très important.
Vous aurez 33 ans à la fin de votre nouveau contrat. Vous vous donnez une limite ensuite ?
Aujourd'hui, je me sens bien, que ce soit dans l'envie ou dans mon corps. C'est ça qui commande. J'ai eu la chance de ne pas avoir de grosses blessure et, 33 ans, ça sera bien pour faire le point. Je verrai si je ressens de la fatigue ou pas.
Où imaginez-vous l'Union en 2015 ?
Le président Marti a évoqué le Bouclier de Brennus dans trois ans. C'est pour cela que j'ai signé trois ans ! (sourire) En tout cas, je m'investirai à 100 % pour aider le club à continuer de grandir.
Union Bordeaux-Bègles · Top14 · rugby · Sports
Au moment ou le manager s'en va, pouvoir conserver le capitaine est très important ... d'autant plus que cette année il nous parait encore en meilleure forme que l'an dernier
Les rotations organisables en Top14 (effectif, challenge, etc.) ne sont peut être pas étrangères à ça.
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
ITW MIDOL de MATTHEW CLARKIN
Avez-vous vu cet hommage bien mérité ?
PaG33- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1457
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 25/03/2012
Humeur : Supportable entre le quart et le demie
Age : 60
Re: Matthew Clarkin
Oui, mais merci quand même
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Matthew Clarkin
http://www.sudouest.fr/2012/05/10/je-suis-alle-tout-au-bout-711060-773.php
Par nicolas le gardien
Union Bordeaux-Bègles : « Je suis allé tout au bout »
Le capitaine revient sur la saison de son équipe et livre son analyse.
« Avant de passer à la suite, on va d'abord profiter des quelques jours ensemble ». (photo g. bonnaud)
Matthew Clarkin a terminé sa saison sur le terrain samedi à Brive. Touché au nez - qu'il s'était cassé à Lyon -, le numéro 8 et capitaine de l'UBB, autour d'une très grosse année pour son retour en Top 14, rassembleur et mobilisateur en coulisses, restera en civil contre Perpignan. « On n'a pas fait de radios, mais je préfère éviter de prendre d'autres coups. Je suis un peu déçu, mais c'est plus prudent. » En attendant, il est revenu sur onze mois riches.
« Sud Ouest. » Quel est le sentiment, avec quatre jours de recul ?
Matthew Clarkin. Toujours un gros soulagement. Même si j'étais convaincu depuis le début qu'on allait se maintenir, tant que ce n'était pas acquis, je suis allé au bout de moi-même et je me suis inquiété. Après, c'est aussi beaucoup de bonheur comme à chaque fois qu'on bataille pour quelque chose et qu'on y arrive. Samedi, je me suis à 90 % lâché mais en sachant qu'il restait un match à jouer, et j'ai rappelé à toute l'équipe qu'en gagnant, on serait 8e avec 12 victoires, ce qui serait énorme pour un promu. Et on a envie que tous ceux qui s'en vont puissent sortir par la grande porte. Ils le méritent.
Quels ont été pour vous les moments clés de la saison ?
Le match gagné contre Brive à la 84e, celui à Bayonne et pour beaucoup de raisons celui contre Toulouse à Chaban. Mais, quand on y repense, chaque victoire a été pour nous un pas capital. Deux-trois fois, je me suis dit : « on va se maintenir, il ne peut pas être autrement. » Et puis après, il y avait quelque chose qui nous remettait la pression. Là où j'ai un peu eu peur, c'est lorsqu'on a perdu contre Montpellier (26-30) et que je voyais le calendrier. Je me méfiais de cette fin de championnat et dans ma tête, ça n'a jamais été acquis jusqu'à qu'on sorte du terrain contre Brive.
Vous disiez dès la reprise que ce groupe serait au niveau. Mais y avait-il un doute quand même ?
Disons qu'on a été vite conforté en voyant que l'on était performant dès nos matchs amicaux, en battant Brive avec un mélange d'équipe premières et d'espoirs, en battant le Stade Français. Mais j'ai toujours eu réellement confiance en nos moyens. Avec notre jeu, je savais que l'on pouvait marquer. Voir que l'on était capable de déstabiliser des équipes de Top 14, c'était très encourageant car c'est la partie la plus difficile à travailler, à maîtriser. Après, l'autre challenge, c'était de réussir à bien défendre car quand on met les deux, on est difficile à battre. Pour moi, la question majeure était de savoir si on allait réussir à trouver notre équilibre. On a perdu certains matchs là-dessus, mais avec l'expérience, quelques joueurs qui sont arrivés, on a progressé. Avec toujours comme fil l'envie de gagner, et en jouant. On n'a pas eu tort.
À quel point le groupe a-t-il été destabilisé par l'accident de Laurent Armand, le futur départ de Marc Delpoux ?
Perdre Laurent était un coup dur. Chacun a réagi un peu à sa façon mais j'ai senti que collectivement, dans les moments durs, on a joué en pensant à lui. Après, avec en plus le départ de Marc (Delpoux), ça a impacté. Après ce que j'ai connu à Montauban, je sais que c'est plus facile de travailler en sachant qu'il y aura de la continuité la saison suivante. Là, il y avait Marc qui était le chef au début et Vincent qui est devenu le seul contact sur la saison suivante. Ca déstabilise forcément. Mais je n'ai rien à reprocher à Marc. Même s'il a été un grand supporteur de Perpignan depuis janvier, il a toujours été avec nous et joué le jeu. Et on voit qu'on a trouvé les ressorts pour s'en sortir.
Et que retirez-vous du comportement du groupe ?
On a fonctionné par réaction. Dès qu'on passait à travers, on réagissait. Comme l'an dernier : quand il y en a vraiment besoin, je sais que ce groupe relève le défi. Si on avait joué une finale, cela aurait été notre meilleur match. Maintenant, on sait qu'il faut progresser sur la constance. C'est sur ce point, et en continuant d'augmenter notre efficacité pour gratter plus de bonus, que l'on pourra regarder plus haut dans le tableau. J'espère que ça va venir, avec le vécu de cette année, un recrutement intelligent.
Comment voyez-vous vos vacances ?
On va d'abord profiter d'être ensemble encore quelques jours. Puis je vais essayer de tout oublier pendant deux semaines et, après, tourner la tête vers la suite pour voir comment je peux me préparer pour être plus performant. J'espère que tout le monde en fera autant car la deuxième année en Top 14 est la plus difficile. Ce sera dur. Mais c'est compliqué d'y penser déjà.
Matthew a été un capitaine exemplaire et lors de cette année découverte du Top14 et de difficultés diverses au sein du staff, ça a été primordial pour maintenir le navire à flot. Quelques autres joueurs sont également des leaders et le secondent. Un bien beau groupe
Par nicolas le gardien
Union Bordeaux-Bègles : « Je suis allé tout au bout »
Le capitaine revient sur la saison de son équipe et livre son analyse.
« Avant de passer à la suite, on va d'abord profiter des quelques jours ensemble ». (photo g. bonnaud)
Matthew Clarkin a terminé sa saison sur le terrain samedi à Brive. Touché au nez - qu'il s'était cassé à Lyon -, le numéro 8 et capitaine de l'UBB, autour d'une très grosse année pour son retour en Top 14, rassembleur et mobilisateur en coulisses, restera en civil contre Perpignan. « On n'a pas fait de radios, mais je préfère éviter de prendre d'autres coups. Je suis un peu déçu, mais c'est plus prudent. » En attendant, il est revenu sur onze mois riches.
« Sud Ouest. » Quel est le sentiment, avec quatre jours de recul ?
Matthew Clarkin. Toujours un gros soulagement. Même si j'étais convaincu depuis le début qu'on allait se maintenir, tant que ce n'était pas acquis, je suis allé au bout de moi-même et je me suis inquiété. Après, c'est aussi beaucoup de bonheur comme à chaque fois qu'on bataille pour quelque chose et qu'on y arrive. Samedi, je me suis à 90 % lâché mais en sachant qu'il restait un match à jouer, et j'ai rappelé à toute l'équipe qu'en gagnant, on serait 8e avec 12 victoires, ce qui serait énorme pour un promu. Et on a envie que tous ceux qui s'en vont puissent sortir par la grande porte. Ils le méritent.
Quels ont été pour vous les moments clés de la saison ?
Le match gagné contre Brive à la 84e, celui à Bayonne et pour beaucoup de raisons celui contre Toulouse à Chaban. Mais, quand on y repense, chaque victoire a été pour nous un pas capital. Deux-trois fois, je me suis dit : « on va se maintenir, il ne peut pas être autrement. » Et puis après, il y avait quelque chose qui nous remettait la pression. Là où j'ai un peu eu peur, c'est lorsqu'on a perdu contre Montpellier (26-30) et que je voyais le calendrier. Je me méfiais de cette fin de championnat et dans ma tête, ça n'a jamais été acquis jusqu'à qu'on sorte du terrain contre Brive.
Vous disiez dès la reprise que ce groupe serait au niveau. Mais y avait-il un doute quand même ?
Disons qu'on a été vite conforté en voyant que l'on était performant dès nos matchs amicaux, en battant Brive avec un mélange d'équipe premières et d'espoirs, en battant le Stade Français. Mais j'ai toujours eu réellement confiance en nos moyens. Avec notre jeu, je savais que l'on pouvait marquer. Voir que l'on était capable de déstabiliser des équipes de Top 14, c'était très encourageant car c'est la partie la plus difficile à travailler, à maîtriser. Après, l'autre challenge, c'était de réussir à bien défendre car quand on met les deux, on est difficile à battre. Pour moi, la question majeure était de savoir si on allait réussir à trouver notre équilibre. On a perdu certains matchs là-dessus, mais avec l'expérience, quelques joueurs qui sont arrivés, on a progressé. Avec toujours comme fil l'envie de gagner, et en jouant. On n'a pas eu tort.
À quel point le groupe a-t-il été destabilisé par l'accident de Laurent Armand, le futur départ de Marc Delpoux ?
Perdre Laurent était un coup dur. Chacun a réagi un peu à sa façon mais j'ai senti que collectivement, dans les moments durs, on a joué en pensant à lui. Après, avec en plus le départ de Marc (Delpoux), ça a impacté. Après ce que j'ai connu à Montauban, je sais que c'est plus facile de travailler en sachant qu'il y aura de la continuité la saison suivante. Là, il y avait Marc qui était le chef au début et Vincent qui est devenu le seul contact sur la saison suivante. Ca déstabilise forcément. Mais je n'ai rien à reprocher à Marc. Même s'il a été un grand supporteur de Perpignan depuis janvier, il a toujours été avec nous et joué le jeu. Et on voit qu'on a trouvé les ressorts pour s'en sortir.
Et que retirez-vous du comportement du groupe ?
On a fonctionné par réaction. Dès qu'on passait à travers, on réagissait. Comme l'an dernier : quand il y en a vraiment besoin, je sais que ce groupe relève le défi. Si on avait joué une finale, cela aurait été notre meilleur match. Maintenant, on sait qu'il faut progresser sur la constance. C'est sur ce point, et en continuant d'augmenter notre efficacité pour gratter plus de bonus, que l'on pourra regarder plus haut dans le tableau. J'espère que ça va venir, avec le vécu de cette année, un recrutement intelligent.
Comment voyez-vous vos vacances ?
On va d'abord profiter d'être ensemble encore quelques jours. Puis je vais essayer de tout oublier pendant deux semaines et, après, tourner la tête vers la suite pour voir comment je peux me préparer pour être plus performant. J'espère que tout le monde en fera autant car la deuxième année en Top 14 est la plus difficile. Ce sera dur. Mais c'est compliqué d'y penser déjà.
Matthew a été un capitaine exemplaire et lors de cette année découverte du Top14 et de difficultés diverses au sein du staff, ça a été primordial pour maintenir le navire à flot. Quelques autres joueurs sont également des leaders et le secondent. Un bien beau groupe
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Matthew Clarkin
Classement Midol des 8
Bravo Matthew
Par contre pas de 6 ou 7 sélectionné Pas grave, nous on les aime
Bravo Matthew
Par contre pas de 6 ou 7 sélectionné Pas grave, nous on les aime
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Matthew Clarkin
+ 1 !!!
Matthew est un Monsieur !
Même s'il n'est pas un GROS 8 ( j'ai pas de nom.... ) qui enfonce tout sur son passage, il apporte bien autre chose dans le jeu....
Pat- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 10405
Localisation : VO
Date d'inscription : 16/11/2008
Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Matthew Clarkin
Je suis très content que Matthew CLARKIN ait planté son essai "à sa façon", un bel essai.
C'est un petit peu la récompense de son investissement personnel dans le jeu et dans l'esprit de cette équipe, et je crois qu'il en a tiré le plaisir qu'il souhaitait.
Bravo Matthew
Et puis ça faisait quand même quelques matchs qu'il n'avait pas joué 80 minutes, cette trêve Européenne a eu du bon
C'est un petit peu la récompense de son investissement personnel dans le jeu et dans l'esprit de cette équipe, et je crois qu'il en a tiré le plaisir qu'il souhaitait.
Bravo Matthew
Et puis ça faisait quand même quelques matchs qu'il n'avait pas joué 80 minutes, cette trêve Européenne a eu du bon
PaG33- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1457
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 25/03/2012
Humeur : Supportable entre le quart et le demie
Age : 60
Re: Matthew Clarkin
N'empêche.... risque pas de le larguer en route son ballon.... LUI !!!!!!!!!!!!!
J'en veux toujours à Félix (léger pour un pro) et à une interview à la à laquelle il s'est livrée.... j'ai trouvé ça plus que moyen !
J'en veux toujours à Félix (léger pour un pro) et à une interview à la à laquelle il s'est livrée.... j'ai trouvé ça plus que moyen !
Pat- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 10405
Localisation : VO
Date d'inscription : 16/11/2008
Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Matthew Clarkin
http://www.sudouest.fr/2013/04/22/je-suis-fier-de-vivre-ici-1031734-773.php#xtor=RSS-10521769
Publié le 22/04/2013 à 06h00 | Mise à jour : 22/04/2013 à 11h01
Par Christian Seguin
Matthew Clarkin : « Je suis fier de vivre ici »
Matthew Clarkin au Grand Théâtre : « Le public est là et c’est très touchant. Il nous porte et on s’en imprègne ». (Photo Philippe Taris)
«Je n’ai fait que naître dans le sud-ouest de l’Angleterre, où mon père était un joueur professionnel de polo. Il élevait des chevaux pour ça. Le cheval est une culture familiale. Mon frère John-Paul est aujourd’hui l’un des meilleurs joueurs du monde et mes quatre oncles y sont investis. Je suis le plus petit de la famille. Moi aussi j’ai pratiqué jusqu’à l’âge de 16 ans, quand j’étais beaucoup plus léger… Pour gagner un peu d’argent et pas pour aller à Hollywood, j’ai même été cavalier nazgûls dans « Le Seigneur des anneaux ».
La Nouvelle-Zélande m’attache. C’est mon pays, ma ferme familiale à Cambridge, une petite ville de 15 000 habitants. J’y suis arrivé à 12 ans et j’ai suivi les copains au rugby. Sept mois plus tard j’étais capitaine de la sélection régionale. Je n’ai jamais demandé à être capitaine dans ma carrière et j’ignore pourquoi je l’ai toujours été.
ses dates
4 Juillet 1981 : Naissance à Cirencester (Angleterre). Juillet 2003 : Arrive à Bordeaux. 6 avril 2010 : Naissance de Maxime.
Le club d’un département
Espoir dans l’équipe des Chiefs en super 14, j’ai eu une proposition de Bègles. J’avais 19 ans. Il y avait une grosse concurrence All Black. Et puis je venais de perdre ma sœur. Ce drame m’a poussé à partir. J’ai tapé Bègles sur Google. J’ai lu que le club avait une belle histoire. C’est comme ça que j’ai mis les pieds à Bordeaux, la plus grande ville où j’ai vécu jusqu’ici.
Je suis un rural. En 2003, sans maîtriser le français, je n’ai pas compris le redressement judiciaire. À peine un an plus tard je signais à Montauban. Mon père s’est tué dans un match de polo le jour où je suis arrivé… Je n’ai jamais perdu Bordeaux de vue, que je voyais se transformer.
Revenu en 2010, je me suis quand même demandé où j’étais tombé, en regardant en vidéo un Toulon- Bègles surréaliste. Plus tard j’ai rencontré un homme déterminé, Laurent Marti qui m’a expliqué que le public allait revenir. Ce que j’ai vu. Nous sommes passés de 3 500 personnes en pro D2 à Musard, au guichet fermé à Chaban.
Aujourd’hui, nous avons un vrai vécu. Ce sont des mecs de talent, humbles, généreux, respectueux les uns des autres, qui ont la particularité d’être heureux ensemble. Le public est là et c’est très touchant. Dans cet hiver difficile, je n’ai jamais croisé quelqu’un qui n’y croyait pas. Nous nous sentons portés.
Je suis fier de vivre ici, mais également fier d’avoir ma place dans cette équipe, et de la représenter. Je le sens en ville. Personne ne me connaissait il y a trois ans. Cet intérêt grandissant est un signal fort de l’ascension du club. Je passe le message aux joueurs. Nous incarnons un département. Il faut que les enfants de Langon, de Libourne ou d’Arcachon rêvent de porter le maillot de l’UBB. Une autre entité est née et je suis convaincu que les rivalités anciennes s’oublieront. Il existe encore des gens, c’est vrai, qui m’expliquent qu’ils n’iront pas nous voir à Chaban. Je leur dis que je regrette pour eux.
La plus belle d’Europe
La présence des Anglo-Saxons à Bordeaux me plaît, mais je ne suis pas venu en France pour m’enfermer dans une communauté. Nous restons très attachés à Jon et Sarah Ellis, un couple anglais qui tient le Houses of Parliament, rue du Parlement- Sainte-Catherine et qui a créé le HMS Victory, façon pub, place du Général-Sarrail. Jon et Sarah, ici, ont joué un peu le rôle de nos deuxièmes parents.
Les propositions de sorties ne manquent jamais. Nous allons au Jamon Jamon de Franck Labbé, rue Louis-Combes. C’est un privilège pour moi qui ai un cœur de paysan, de vivre à quinze minutes d’un tel centre. Nous avons trouvé une très vieille maison à retaper à Sadirac dans l’Entre-deux-Mers, l’endroit qui ressemble le plus à la Nouvelle-Zélande. Le dimanche, nous venons au marché des Chartrons. C’est superbe d’y boire un verre de blanc.
Partout dans le monde on dit que les Français sont intelligents. Ils privilégient la qualité de la vie avant le travail. J’adore ce pays. Nous sommes à quinze minutes de Saint-Émilion, une référence mondiale. En moins d’une heure, nous nous retrouvons en vacances au Cap-Ferret, même l’hiver. Rien ne me manque dans la ville la plus belle d’Europe. La pierre et l’histoire créent une sacrée différence pour nous. J’ai la chance de pouvoir beaucoup manger sans prendre de poids. Tout ce qui concerne le canard, le magret, le gésier, le foie gras, m’intéresse au plus haut point. J’étais à Bazas pour être intronisé dans la Confrérie du bœuf, 48 heures avant le match de Toulon. Le maire est persuadé que c’est la vraie raison de notre large victoire.
Nous n’avons pas eu le temps de nous marier avec Larissa, qui est du même village que moi, mais la famille Clarkin veut s’enraciner à Bordeaux. Je ne sais pas ce que je trouverai ici après le rugby qui nous permettra de rester à Sadirac. Pourquoi pas retaper des maisons anciennes ? J’ai simplement besoin d’une passion.
Revenir dans cette ville est la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie. Je partage l’envie de toute la Gironde autour d’un groupe qui monte en puissance avec Laurent Marti. Comme l’ensemble de l’équipe, je lui dois beaucoup. Il m’a aidé dans une période très difficile de ma vie à la fin de Montauban. Mon rêve est bien sûr de soulever Brennus. Mais je ne suis pas égoïste. Si ce n’est pas possible dans les trois prochaines années, d’autres profiteront de notre travail. Dans vingt ans, je veux pouvoir dire dans les tribunes de l’UBB à mes enfants : « Vous voyez, ça, c’est mon équipe. »
Pro D2 · Union Bordeaux-Bègles
Si ça c'est pas de l'amour
S'il ne sait pas quoi faire après le rugby, Matthew pourra s'en problème postuler à la CCI, à Osez Bordeaux ou au Comité touristique de la Gironde
Publié le 22/04/2013 à 06h00 | Mise à jour : 22/04/2013 à 11h01
Par Christian Seguin
Matthew Clarkin : « Je suis fier de vivre ici »
Matthew Clarkin au Grand Théâtre : « Le public est là et c’est très touchant. Il nous porte et on s’en imprègne ». (Photo Philippe Taris)
«Je n’ai fait que naître dans le sud-ouest de l’Angleterre, où mon père était un joueur professionnel de polo. Il élevait des chevaux pour ça. Le cheval est une culture familiale. Mon frère John-Paul est aujourd’hui l’un des meilleurs joueurs du monde et mes quatre oncles y sont investis. Je suis le plus petit de la famille. Moi aussi j’ai pratiqué jusqu’à l’âge de 16 ans, quand j’étais beaucoup plus léger… Pour gagner un peu d’argent et pas pour aller à Hollywood, j’ai même été cavalier nazgûls dans « Le Seigneur des anneaux ».
La Nouvelle-Zélande m’attache. C’est mon pays, ma ferme familiale à Cambridge, une petite ville de 15 000 habitants. J’y suis arrivé à 12 ans et j’ai suivi les copains au rugby. Sept mois plus tard j’étais capitaine de la sélection régionale. Je n’ai jamais demandé à être capitaine dans ma carrière et j’ignore pourquoi je l’ai toujours été.
ses dates
4 Juillet 1981 : Naissance à Cirencester (Angleterre). Juillet 2003 : Arrive à Bordeaux. 6 avril 2010 : Naissance de Maxime.
Le club d’un département
Espoir dans l’équipe des Chiefs en super 14, j’ai eu une proposition de Bègles. J’avais 19 ans. Il y avait une grosse concurrence All Black. Et puis je venais de perdre ma sœur. Ce drame m’a poussé à partir. J’ai tapé Bègles sur Google. J’ai lu que le club avait une belle histoire. C’est comme ça que j’ai mis les pieds à Bordeaux, la plus grande ville où j’ai vécu jusqu’ici.
Je suis un rural. En 2003, sans maîtriser le français, je n’ai pas compris le redressement judiciaire. À peine un an plus tard je signais à Montauban. Mon père s’est tué dans un match de polo le jour où je suis arrivé… Je n’ai jamais perdu Bordeaux de vue, que je voyais se transformer.
Revenu en 2010, je me suis quand même demandé où j’étais tombé, en regardant en vidéo un Toulon- Bègles surréaliste. Plus tard j’ai rencontré un homme déterminé, Laurent Marti qui m’a expliqué que le public allait revenir. Ce que j’ai vu. Nous sommes passés de 3 500 personnes en pro D2 à Musard, au guichet fermé à Chaban.
Aujourd’hui, nous avons un vrai vécu. Ce sont des mecs de talent, humbles, généreux, respectueux les uns des autres, qui ont la particularité d’être heureux ensemble. Le public est là et c’est très touchant. Dans cet hiver difficile, je n’ai jamais croisé quelqu’un qui n’y croyait pas. Nous nous sentons portés.
Je suis fier de vivre ici, mais également fier d’avoir ma place dans cette équipe, et de la représenter. Je le sens en ville. Personne ne me connaissait il y a trois ans. Cet intérêt grandissant est un signal fort de l’ascension du club. Je passe le message aux joueurs. Nous incarnons un département. Il faut que les enfants de Langon, de Libourne ou d’Arcachon rêvent de porter le maillot de l’UBB. Une autre entité est née et je suis convaincu que les rivalités anciennes s’oublieront. Il existe encore des gens, c’est vrai, qui m’expliquent qu’ils n’iront pas nous voir à Chaban. Je leur dis que je regrette pour eux.
La plus belle d’Europe
La présence des Anglo-Saxons à Bordeaux me plaît, mais je ne suis pas venu en France pour m’enfermer dans une communauté. Nous restons très attachés à Jon et Sarah Ellis, un couple anglais qui tient le Houses of Parliament, rue du Parlement- Sainte-Catherine et qui a créé le HMS Victory, façon pub, place du Général-Sarrail. Jon et Sarah, ici, ont joué un peu le rôle de nos deuxièmes parents.
Les propositions de sorties ne manquent jamais. Nous allons au Jamon Jamon de Franck Labbé, rue Louis-Combes. C’est un privilège pour moi qui ai un cœur de paysan, de vivre à quinze minutes d’un tel centre. Nous avons trouvé une très vieille maison à retaper à Sadirac dans l’Entre-deux-Mers, l’endroit qui ressemble le plus à la Nouvelle-Zélande. Le dimanche, nous venons au marché des Chartrons. C’est superbe d’y boire un verre de blanc.
Partout dans le monde on dit que les Français sont intelligents. Ils privilégient la qualité de la vie avant le travail. J’adore ce pays. Nous sommes à quinze minutes de Saint-Émilion, une référence mondiale. En moins d’une heure, nous nous retrouvons en vacances au Cap-Ferret, même l’hiver. Rien ne me manque dans la ville la plus belle d’Europe. La pierre et l’histoire créent une sacrée différence pour nous. J’ai la chance de pouvoir beaucoup manger sans prendre de poids. Tout ce qui concerne le canard, le magret, le gésier, le foie gras, m’intéresse au plus haut point. J’étais à Bazas pour être intronisé dans la Confrérie du bœuf, 48 heures avant le match de Toulon. Le maire est persuadé que c’est la vraie raison de notre large victoire.
Nous n’avons pas eu le temps de nous marier avec Larissa, qui est du même village que moi, mais la famille Clarkin veut s’enraciner à Bordeaux. Je ne sais pas ce que je trouverai ici après le rugby qui nous permettra de rester à Sadirac. Pourquoi pas retaper des maisons anciennes ? J’ai simplement besoin d’une passion.
Revenir dans cette ville est la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie. Je partage l’envie de toute la Gironde autour d’un groupe qui monte en puissance avec Laurent Marti. Comme l’ensemble de l’équipe, je lui dois beaucoup. Il m’a aidé dans une période très difficile de ma vie à la fin de Montauban. Mon rêve est bien sûr de soulever Brennus. Mais je ne suis pas égoïste. Si ce n’est pas possible dans les trois prochaines années, d’autres profiteront de notre travail. Dans vingt ans, je veux pouvoir dire dans les tribunes de l’UBB à mes enfants : « Vous voyez, ça, c’est mon équipe. »
Pro D2 · Union Bordeaux-Bègles
Si ça c'est pas de l'amour
S'il ne sait pas quoi faire après le rugby, Matthew pourra s'en problème postuler à la CCI, à Osez Bordeaux ou au Comité touristique de la Gironde
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Matthew Clarkin
Yep.... bonhomme très attachant nature et qui ne triche pas !
Pat- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 10405
Localisation : VO
Date d'inscription : 16/11/2008
Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Matthew Clarkin
Très belle interview, qui confirme tout le bien que je pensais de ce grand bonhomme
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11374
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Matthew Clarkin
J'ai trouvé ce papier sincère et touchant. Ce type transpire la sympathie et l'humanité, à l'image de ce groupe si attachant. Pour avoir eu deux ou trois modestes contacts avec lui (dont une interview en compagnie d'Olivier Brouzet que je vous ferai passer si vous êtes intéressés), ça confirme l'image positive que j'avais du monsieur.
Dernière édition par Flow le Mar 23 Avr 2013 - 14:09, édité 1 fois
Flow- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 632
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 29/09/2012
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune ... des sélectionneurs :: Anciens Joueurs
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum