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Heini Adams
http://www.sudouest.fr/2010/09/25/et-s-il-avait-la-cle-194193-8.php
25 septembre 2010 06h00 | Par nicolas le gardien
Et s'il avait la clé ?
International, deux fois victorieux du Super 14, Heini Adams a déjà montré qu'il pouvait apporter beaucoup. À condition de revenir au top.
Souffrant du talon, Adams reste incertain pour demain. photo L.D.
On pourra toujours disserter sur le débat - sans fin - concernant la valeur de la Currie Cup (NDLR : championnat sud-africain) par rapport au Top 14. Rétorquer qu'il était numéro 2 depuis six ans en Super 14 (NDLR : compétition de l'hémisphère Sud), qu'à ce titre sa sélection chez les Springboks lors de la tournée d'automne 2009 a pu surprendre. Mais il y a des références qui classent le potentiel d'un joueur de rugby.
Car c'est bien ce petit bonhomme (les cheveux plus courts) qui, en 2007, dans les arrêts de jeu de la finale face aux Sharks, a expédié d'une passe sautée Brian Habana et offrir aux Bulls le premier de leurs deux titres dans la compétition majeure australe. « Mon souvenir le plus fort ». Lui qui, en tant que titulaire cette fois, a amené sa Province vers deux sacres nationaux. Lui qui, avec les « Emerging Springboks », a été à l'origine de l'égalisation face aux Lions britanniques de Ronan O'Gara (13-13) en juin 2009, y gagnant du même coup sa place pour endosser à deux reprises le « vrai » maillot des champions du monde il y a un an. « Une très grande fierté, d'autant que la première fois que j'avais été appelé, en 2007, j'avais dû décliner à cause d'une blessure ». Lui aussi qui menait le jeu des Bulls en Super 14 le 15 mai dernier et qui, pendant une demi-décennie, a été le compagnon d'entraînement de Fourie du Preez, peut-être le meilleur demi de mêlée du monde. « Et on n'est pas Springboks si on n'est pas un grand joueur », lance Marc Delpoux, le manageur de l'Union.
Une personnalité affirmée
Lui, c'est donc Heini Adams. « Kirikou » comme on le surnomme dans les rangs girondins en « hommage » à son gabarit de poche et sa bonhomie. Le nouveau neuf de l'Union, amené avec Julien Séron à prendre la succession du duo Maxime Machenaud - Peïo Roussarie, et attraction du recrutement pour son vécu, son style de jeu et son aura. « Avec Heini, on a perdu un super-joueur, mais aussi une personnalité importante du vestiaire », lançait ainsi en juin Frans Ludeke, coach des Bulls.
Car le néo-trentenaire, qui a grandi à Uitenhage, ville moyenne à proximité de Port Elizabeth et du désormais célèbre Knysna, a laissé cette image dans son pays : du potentiel - « quelqu'un qui est là très vite derrière les rucks, donne toujours de la vitesse au jeu », dixit son ex-coéquipier Tiger Mangweni - et un caractère fort. En trois mois, le staff de l'Union a ainsi pu découvrir toutes ses facettes. « Lors de la réunion des entraîneurs à Marcoussis, tous m'ont dit qu'ils avaient été séduits par le rythme qu'il a donné lors de son entrée contre Colomiers et contre Aurillac, raconte Marc Delpoux. À Oyonnax, il a joué surtout sur son expérience, car il a commencé aussi à piocher physiquement ».
Le souci est en effet que le bonhomme est arrivé hors de forme, fruit d'un gros mois de relâchement après le titre en Super 14, d'un temps de jeu réduit en 2010 (6 matches) et une certaine nonchalance. Poussé par ses entraîneurs à se mettre au travail mais aussitôt blessé, il paie toujours les pots cassés, avec des petits pépins qui pourraient lui faire manquer le « big match » de demain. « Je crois qu'en signant ici, il s'attendait à ce que ce soit facile : à l'étranger, souvent, seule l'élite compte, explique Vincent Etcheto, l'entraîneur des arrières. Lui et certains autres étrangers sont en train de comprendre qu'ici, en Pro D2, les exigences d'entraînement, la pression est la même qu'en Top 14. Heini n'est pas quelqu'un de facile à manager mais c'est bien, car on a besoin aussi de ce genre de personnalité ».
« Partager mon expérience »
Sachant ce qu'il veut, Adams, déplorant pourtant la barrière de la langue, se montre aussi volontiers partageur. Affable, souriant et vite accepté par le groupe, il n'est pas avare lorsqu'il s'agit d'échanger sur le jeu, dirigeant plusieurs ateliers de demi de mêlée. « C'est l'une des raisons pour laquelle j'ai décidé de partir en Europe. J'avais envie de partager mon vécu ».
Ayant grandi durant l'apartheid parmi les « Couloured » (metis) - sans pouvoir mais avec des droits spécifiques par rapport aux noirs -, il a découvert cricket et rugby au collège, faisant partie des sélections régionales des deux sports avant de basculer vers l'Ovalie. « Et après huit ans en Currie Cup, j'avais envie d'une nouvelle expérience. J'ai pris ma décision fin mai, après le Super 14. Bordeaux m'a vite contacté, j'ai pris des renseignements sur la France auprès de Rayno Gerber (Stade Français) et je me suis dit : pourquoi pas ? »
« Il n'est qu'à 50 % »
En attente de l'arrivée de son épouse et ses deux enfants (dans deux semaines) pour se lancer dans la découverte de la région, il dit donc se consacrer au rugby. « Je sais que je dois être meilleur pour aider le club. Le rugby reste le rugby et n'est pas différent de ce que j'ai connu. La chose qui m'a surprise est de voir que ça plongeait un peu partout dans les rucks. Je sais que c'est de ma responsabilité de les faire nettoyer ». « Avec Julien et lui, on a trouvé la complémentarité que l'on cherchait à ce poste, pointe Marc Delpoux. Maintenant, Heini n'est qu'à 50 ou 60 % et peut nous apporter encore plus ». « Il se connaît, n'est pas loin non plus. Il va y arriver », ajoute Vincent Etcheto.
Pro D2 · Sports · rugby · Bordeaux · Top14 · Gironde
On pouvait en effet avoir un peu peur après le départ de Maxime. Il semblerait en effet que la nouvelle doublette ne nous laisse pas totalement à poil ... sans oublier Saubusse qui pour l'instant avec les espoirs pourrait nous montrer qu'il est loin de n'être qu'une roue de secours.
25 septembre 2010 06h00 | Par nicolas le gardien
Et s'il avait la clé ?
International, deux fois victorieux du Super 14, Heini Adams a déjà montré qu'il pouvait apporter beaucoup. À condition de revenir au top.
Souffrant du talon, Adams reste incertain pour demain. photo L.D.
On pourra toujours disserter sur le débat - sans fin - concernant la valeur de la Currie Cup (NDLR : championnat sud-africain) par rapport au Top 14. Rétorquer qu'il était numéro 2 depuis six ans en Super 14 (NDLR : compétition de l'hémisphère Sud), qu'à ce titre sa sélection chez les Springboks lors de la tournée d'automne 2009 a pu surprendre. Mais il y a des références qui classent le potentiel d'un joueur de rugby.
Car c'est bien ce petit bonhomme (les cheveux plus courts) qui, en 2007, dans les arrêts de jeu de la finale face aux Sharks, a expédié d'une passe sautée Brian Habana et offrir aux Bulls le premier de leurs deux titres dans la compétition majeure australe. « Mon souvenir le plus fort ». Lui qui, en tant que titulaire cette fois, a amené sa Province vers deux sacres nationaux. Lui qui, avec les « Emerging Springboks », a été à l'origine de l'égalisation face aux Lions britanniques de Ronan O'Gara (13-13) en juin 2009, y gagnant du même coup sa place pour endosser à deux reprises le « vrai » maillot des champions du monde il y a un an. « Une très grande fierté, d'autant que la première fois que j'avais été appelé, en 2007, j'avais dû décliner à cause d'une blessure ». Lui aussi qui menait le jeu des Bulls en Super 14 le 15 mai dernier et qui, pendant une demi-décennie, a été le compagnon d'entraînement de Fourie du Preez, peut-être le meilleur demi de mêlée du monde. « Et on n'est pas Springboks si on n'est pas un grand joueur », lance Marc Delpoux, le manageur de l'Union.
Une personnalité affirmée
Lui, c'est donc Heini Adams. « Kirikou » comme on le surnomme dans les rangs girondins en « hommage » à son gabarit de poche et sa bonhomie. Le nouveau neuf de l'Union, amené avec Julien Séron à prendre la succession du duo Maxime Machenaud - Peïo Roussarie, et attraction du recrutement pour son vécu, son style de jeu et son aura. « Avec Heini, on a perdu un super-joueur, mais aussi une personnalité importante du vestiaire », lançait ainsi en juin Frans Ludeke, coach des Bulls.
Car le néo-trentenaire, qui a grandi à Uitenhage, ville moyenne à proximité de Port Elizabeth et du désormais célèbre Knysna, a laissé cette image dans son pays : du potentiel - « quelqu'un qui est là très vite derrière les rucks, donne toujours de la vitesse au jeu », dixit son ex-coéquipier Tiger Mangweni - et un caractère fort. En trois mois, le staff de l'Union a ainsi pu découvrir toutes ses facettes. « Lors de la réunion des entraîneurs à Marcoussis, tous m'ont dit qu'ils avaient été séduits par le rythme qu'il a donné lors de son entrée contre Colomiers et contre Aurillac, raconte Marc Delpoux. À Oyonnax, il a joué surtout sur son expérience, car il a commencé aussi à piocher physiquement ».
Le souci est en effet que le bonhomme est arrivé hors de forme, fruit d'un gros mois de relâchement après le titre en Super 14, d'un temps de jeu réduit en 2010 (6 matches) et une certaine nonchalance. Poussé par ses entraîneurs à se mettre au travail mais aussitôt blessé, il paie toujours les pots cassés, avec des petits pépins qui pourraient lui faire manquer le « big match » de demain. « Je crois qu'en signant ici, il s'attendait à ce que ce soit facile : à l'étranger, souvent, seule l'élite compte, explique Vincent Etcheto, l'entraîneur des arrières. Lui et certains autres étrangers sont en train de comprendre qu'ici, en Pro D2, les exigences d'entraînement, la pression est la même qu'en Top 14. Heini n'est pas quelqu'un de facile à manager mais c'est bien, car on a besoin aussi de ce genre de personnalité ».
« Partager mon expérience »
Sachant ce qu'il veut, Adams, déplorant pourtant la barrière de la langue, se montre aussi volontiers partageur. Affable, souriant et vite accepté par le groupe, il n'est pas avare lorsqu'il s'agit d'échanger sur le jeu, dirigeant plusieurs ateliers de demi de mêlée. « C'est l'une des raisons pour laquelle j'ai décidé de partir en Europe. J'avais envie de partager mon vécu ».
Ayant grandi durant l'apartheid parmi les « Couloured » (metis) - sans pouvoir mais avec des droits spécifiques par rapport aux noirs -, il a découvert cricket et rugby au collège, faisant partie des sélections régionales des deux sports avant de basculer vers l'Ovalie. « Et après huit ans en Currie Cup, j'avais envie d'une nouvelle expérience. J'ai pris ma décision fin mai, après le Super 14. Bordeaux m'a vite contacté, j'ai pris des renseignements sur la France auprès de Rayno Gerber (Stade Français) et je me suis dit : pourquoi pas ? »
« Il n'est qu'à 50 % »
En attente de l'arrivée de son épouse et ses deux enfants (dans deux semaines) pour se lancer dans la découverte de la région, il dit donc se consacrer au rugby. « Je sais que je dois être meilleur pour aider le club. Le rugby reste le rugby et n'est pas différent de ce que j'ai connu. La chose qui m'a surprise est de voir que ça plongeait un peu partout dans les rucks. Je sais que c'est de ma responsabilité de les faire nettoyer ». « Avec Julien et lui, on a trouvé la complémentarité que l'on cherchait à ce poste, pointe Marc Delpoux. Maintenant, Heini n'est qu'à 50 ou 60 % et peut nous apporter encore plus ». « Il se connaît, n'est pas loin non plus. Il va y arriver », ajoute Vincent Etcheto.
Pro D2 · Sports · rugby · Bordeaux · Top14 · Gironde
On pouvait en effet avoir un peu peur après le départ de Maxime. Il semblerait en effet que la nouvelle doublette ne nous laisse pas totalement à poil ... sans oublier Saubusse qui pour l'instant avec les espoirs pourrait nous montrer qu'il est loin de n'être qu'une roue de secours.
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Kirikou (SO)
http://www.sudouest.fr/2011/04/29/ne-penser-qu-a-cela-384333-773.php
29 avril 2011 06h00 | Par nicolas le gardien
« Ne penser qu'à cela »
En huit mois, Heini Adams, demi de mêlée passé en un an des Springboks à la Pro D2, s'est fondu dans le paysage. Et évoque son expérience des matches décisifs.
Heini Adams, ici contre Narbonne, est l'accélérateur de jeu de l'Union. PHOTO stéphane lartigue
I am the boss (1). Sur l'affiche du match décisif pour la qualification en demi-finales face à Tarbes (demain 18 h 30), Heini Adams et son mètre 68 posent devant les montagnes girondines (Justin Purll, Adam Jaulhac et Dan Leo), la mention à ses côtés. Alors, patron de l'Union Bordeaux-Bègles, le demi de mêlée sud-africain ? « Non ! s'amuse-t--il. C'est Olivier (Brouzet) qui m'a demandé de faire cela ! En rugby, il n'y a pas un chef, c'est collectif. »
S'il n'est pas encore leader de vestiaire, le double vainqueur du Super 14 (2), dont la forme avait posé interrogation à son arrivée, a su en tout cas s'imposer depuis par son engagement et ses prestations sur le terrain, occupant une place croissante. Rejoint en Gironde à l'automne par son épouse et ses deux enfants (Heidri, 6 ans ; Dane, 3 ans et déjà sacrément habile avec un ballon ovale), l'ancien Springbok, à la bonne humeur communicative, est aussi en train de devenir l'une des coqueluches du stade André-Moga. Interview.
Vous êtes arrivé depuis juillet dernier. Que retenez-vous de ces premiers mois français ?
La première chose est que je prends du plaisir. Je joue, je découvre une autre culture, je suis heureux de pouvoir discuter avec des gens, de rencontrer ceux qui viennent me voir après les matches. C'est ce que je suis venu chercher. C'était une expérience complètement neuve pour moi. Je venais de passer six ans aux Bulls (franchise basée à Pretoria, NDLR) et, comme souvent dans ces cas-là, quand vous savez que vous avez votre place (3), vous vous relâchez au fil des ans, vous êtes moins précis, moins exigeant. Signer ici, c'était une remise en cause : une autre équipe, un autre public, un autre coach, un autre style de jeu et de vie. Le début d'une autre carrière, presque. Il y a toujours une appréhension. J'ai aussi découvert un autre rythme : en Afrique du Sud, vous êtes toujours parti pour des longs stages de préparation.
La compétition de Super 14 dure quatre mois. Là, vous êtes sur le pont depuis huit mois. C'est difficile ?
Mon corps n'était effectivement pas habitué. Dans une saison dans l'hémisphère sud, il y a beaucoup plus de périodes de récupération. Mais, la préparation au quotidien n'est pas différente. Selon moi, c'est surtout dans la tête que ça se joue, dans la faculté à répondre présent au moment où il faut. Je cherche à être toujours au même niveau, à être constant dans la performance et ne pas de faire un match exceptionnel un jour pour passer à travers le suivant.
La deuxième division française est telle que vous imaginiez lorsque vous avez signé ?
C'est difficile de comparer deux championnats. En terme d'intensité, de vitesse, d'habileté technique, le Super Rugby est supérieur. Ici, ça bataille en revanche beaucoup au sol, ça triche plus. Il faut s'adapter, Mais, sur le fond, cela reste du rugby : c'est-à-dire prendre la bonne décision au bon moment. En fait, le style m'importe peu : ce que je cherche, c'est prendre du plaisir et finir le plus haut possible dans la compétition avec mon équipe.
En France, on dit que le demi de mêlée est le neuvième avant. Vous le ressentez ?
L'approche du poste n'est pas différente de ce que je connaissais. Mais au début, avec la barrière de la langue, j'ai eu du mal avec la communication sur le terrain, à me faire comprendre des avants. Mais je sens qu'ils m'ont adopté et qu'ils me font de plus en plus confiance.
Les petits gabarits comme le vôtre sont de plus en plus rares. Cela demande aussi une adaptation ?
Non, ça ne change rien. Quand tu commences le rugby, tu sais que tu fais un sport de contacts et tu n'as pas le droit d'avoir peur. Il faut être prêt dans la tête à t'engager et après… J'ai joué avec Bakkies Botha (deuxième ligne sud -africain très de 2,02 m et 130 kg, NDLR) et, à l'entraînement, ça te prépare (sourire) ! Après, je ne cherche pas à faire de grandes envolées. J'essaie surtout de regarder ce qui se passe autour pour faire les bons choix et à assurer du mieux possible du mieux possible le lien entre avants et trois-quarts.
Le jeu de l'Union est porté sur le mouvement. Cela vous plaît ?
Oui. De toute façon, selon moi, pour gagner, il faut jouer. Maintenant, je pense en revanche que l'on ne sait pas encore assez s'adapter et nous avons parfois tendance aussi à trop jouer, ce qui nous a coûté certains points de bonus. Quand on domine devant, nous devons être capables d'insister là-dessus et de se contenter de cela. Et nous manquons encore de maturité pour garder un score.
Quelles sont vos explications concernant cette irrégularité ?
Je crois qu'on manque de concentration, qu'on a du mal à garder individuellement un niveau constant pendant 80 minutes. Forcément, en tant que numéro neuf et faisant partie de ceux qui doivent gérer le jeu, j'ai ma part de responsabilité et j'essaie de prendre sur moi, de trouver les solutions. Mais je crois que c'est vraiment une question de concentration collective. Le physique, la qualité, on les a.
Vous donnez votre avis sur les plans de jeu, vous en discutez avec le staff?
Pas vraiment. Ce n'est pas mon rôle premier et j'essaie d'abord de bien faire ce qu'on me demande.
Vous avez resigné très tôt dans la saison, avant même de savoir si des clubs de Top 14 ou ailleurs en Europe vous regardez. Pourquoi ?
Parce que Bordeaux est le premier club à m'avoir dit oui et fait confiance quand j'ai décidé de venir en Europe. Et j'ai signé ici pour relever un challenge : aider le club à monter en Top 14. Qu'importe le niveau, c'est ça qui est intéressant. J'aime Bordeaux, la culture, la sympathie des gens et à partir de là, il n'y avait pas de raisons que je parte.
Vous regardez le Top 14 à la télévision ?
Oui. Il y a une différence avec la Pro D2. Je crois qu'avec les joueurs qu'il y a ici, on n'est pas loin, mais ce qui fait la différence à ce niveau est d'être capable d'être à 80-90 % chaque semaine. Cette saison, on a la capacité d'aller au bout et de monter, mais cela passera aussi par ça. C'est maintenant qu'il faut être fort.
Vous avez disputé plusieurs phases finales. Quelles en sont les clés ?
Il faut que se concentrer sur son objectif et surtout ne pas se laisser distraire par la pression, les médias, même le discours des dirigeants. Il ne faut penser qu'à nous, notre match, l'objectif. Rester calme, sans stresser mais en étant sûr de notre force.
Question subsidiaire : qui sera champion du monde ?
(Rires) Je sais que je vais me sentir un peu seul ici, mais l'Afrique du Sud, j'espère ! J'ai porté ce maillot, je l'ai dans le cœur, j'ai joué avec beaucoup de joueurs de la sélection et j'y ai l'un de mes meilleurs amis (l'ouvreur Morne Steyn, NDLR)… Après, on ne sait pas ce que réserve l'avenir : peut-être que mon fils jouera avec la France !
(1) Je suis le patron, en anglais. (2) Championnat des Provinces de l'Hémisphère Sud (14 jusqu'à la saison passée, elles sont 15 désormais). (3) Heini Adams était depuis 2005 la «doublure» de Fourie du Preez, titulaire du poste chez les Springboks.
Lire aussi page 40
Pro D2 · rugby · Union Bordeaux-Bègles · Top14
Bravo encore pour cette belle ITW d'un joueur très attachant (grande disponibilité après les matchs). Belle synchronisation avec le site officiel http://www.ubbrugby.com/actualites.php?cat=0&actu=1129
29 avril 2011 06h00 | Par nicolas le gardien
« Ne penser qu'à cela »
En huit mois, Heini Adams, demi de mêlée passé en un an des Springboks à la Pro D2, s'est fondu dans le paysage. Et évoque son expérience des matches décisifs.
Heini Adams, ici contre Narbonne, est l'accélérateur de jeu de l'Union. PHOTO stéphane lartigue
S'il n'est pas encore leader de vestiaire, le double vainqueur du Super 14 (2), dont la forme avait posé interrogation à son arrivée, a su en tout cas s'imposer depuis par son engagement et ses prestations sur le terrain, occupant une place croissante. Rejoint en Gironde à l'automne par son épouse et ses deux enfants (Heidri, 6 ans ; Dane, 3 ans et déjà sacrément habile avec un ballon ovale), l'ancien Springbok, à la bonne humeur communicative, est aussi en train de devenir l'une des coqueluches du stade André-Moga. Interview.
Vous êtes arrivé depuis juillet dernier. Que retenez-vous de ces premiers mois français ?
La première chose est que je prends du plaisir. Je joue, je découvre une autre culture, je suis heureux de pouvoir discuter avec des gens, de rencontrer ceux qui viennent me voir après les matches. C'est ce que je suis venu chercher. C'était une expérience complètement neuve pour moi. Je venais de passer six ans aux Bulls (franchise basée à Pretoria, NDLR) et, comme souvent dans ces cas-là, quand vous savez que vous avez votre place (3), vous vous relâchez au fil des ans, vous êtes moins précis, moins exigeant. Signer ici, c'était une remise en cause : une autre équipe, un autre public, un autre coach, un autre style de jeu et de vie. Le début d'une autre carrière, presque. Il y a toujours une appréhension. J'ai aussi découvert un autre rythme : en Afrique du Sud, vous êtes toujours parti pour des longs stages de préparation.
La compétition de Super 14 dure quatre mois. Là, vous êtes sur le pont depuis huit mois. C'est difficile ?
Mon corps n'était effectivement pas habitué. Dans une saison dans l'hémisphère sud, il y a beaucoup plus de périodes de récupération. Mais, la préparation au quotidien n'est pas différente. Selon moi, c'est surtout dans la tête que ça se joue, dans la faculté à répondre présent au moment où il faut. Je cherche à être toujours au même niveau, à être constant dans la performance et ne pas de faire un match exceptionnel un jour pour passer à travers le suivant.
La deuxième division française est telle que vous imaginiez lorsque vous avez signé ?
C'est difficile de comparer deux championnats. En terme d'intensité, de vitesse, d'habileté technique, le Super Rugby est supérieur. Ici, ça bataille en revanche beaucoup au sol, ça triche plus. Il faut s'adapter, Mais, sur le fond, cela reste du rugby : c'est-à-dire prendre la bonne décision au bon moment. En fait, le style m'importe peu : ce que je cherche, c'est prendre du plaisir et finir le plus haut possible dans la compétition avec mon équipe.
En France, on dit que le demi de mêlée est le neuvième avant. Vous le ressentez ?
L'approche du poste n'est pas différente de ce que je connaissais. Mais au début, avec la barrière de la langue, j'ai eu du mal avec la communication sur le terrain, à me faire comprendre des avants. Mais je sens qu'ils m'ont adopté et qu'ils me font de plus en plus confiance.
Les petits gabarits comme le vôtre sont de plus en plus rares. Cela demande aussi une adaptation ?
Non, ça ne change rien. Quand tu commences le rugby, tu sais que tu fais un sport de contacts et tu n'as pas le droit d'avoir peur. Il faut être prêt dans la tête à t'engager et après… J'ai joué avec Bakkies Botha (deuxième ligne sud -africain très de 2,02 m et 130 kg, NDLR) et, à l'entraînement, ça te prépare (sourire) ! Après, je ne cherche pas à faire de grandes envolées. J'essaie surtout de regarder ce qui se passe autour pour faire les bons choix et à assurer du mieux possible du mieux possible le lien entre avants et trois-quarts.
Le jeu de l'Union est porté sur le mouvement. Cela vous plaît ?
Oui. De toute façon, selon moi, pour gagner, il faut jouer. Maintenant, je pense en revanche que l'on ne sait pas encore assez s'adapter et nous avons parfois tendance aussi à trop jouer, ce qui nous a coûté certains points de bonus. Quand on domine devant, nous devons être capables d'insister là-dessus et de se contenter de cela. Et nous manquons encore de maturité pour garder un score.
Quelles sont vos explications concernant cette irrégularité ?
Je crois qu'on manque de concentration, qu'on a du mal à garder individuellement un niveau constant pendant 80 minutes. Forcément, en tant que numéro neuf et faisant partie de ceux qui doivent gérer le jeu, j'ai ma part de responsabilité et j'essaie de prendre sur moi, de trouver les solutions. Mais je crois que c'est vraiment une question de concentration collective. Le physique, la qualité, on les a.
Vous donnez votre avis sur les plans de jeu, vous en discutez avec le staff?
Pas vraiment. Ce n'est pas mon rôle premier et j'essaie d'abord de bien faire ce qu'on me demande.
Vous avez resigné très tôt dans la saison, avant même de savoir si des clubs de Top 14 ou ailleurs en Europe vous regardez. Pourquoi ?
Parce que Bordeaux est le premier club à m'avoir dit oui et fait confiance quand j'ai décidé de venir en Europe. Et j'ai signé ici pour relever un challenge : aider le club à monter en Top 14. Qu'importe le niveau, c'est ça qui est intéressant. J'aime Bordeaux, la culture, la sympathie des gens et à partir de là, il n'y avait pas de raisons que je parte.
Vous regardez le Top 14 à la télévision ?
Oui. Il y a une différence avec la Pro D2. Je crois qu'avec les joueurs qu'il y a ici, on n'est pas loin, mais ce qui fait la différence à ce niveau est d'être capable d'être à 80-90 % chaque semaine. Cette saison, on a la capacité d'aller au bout et de monter, mais cela passera aussi par ça. C'est maintenant qu'il faut être fort.
Vous avez disputé plusieurs phases finales. Quelles en sont les clés ?
Il faut que se concentrer sur son objectif et surtout ne pas se laisser distraire par la pression, les médias, même le discours des dirigeants. Il ne faut penser qu'à nous, notre match, l'objectif. Rester calme, sans stresser mais en étant sûr de notre force.
Question subsidiaire : qui sera champion du monde ?
(Rires) Je sais que je vais me sentir un peu seul ici, mais l'Afrique du Sud, j'espère ! J'ai porté ce maillot, je l'ai dans le cœur, j'ai joué avec beaucoup de joueurs de la sélection et j'y ai l'un de mes meilleurs amis (l'ouvreur Morne Steyn, NDLR)… Après, on ne sait pas ce que réserve l'avenir : peut-être que mon fils jouera avec la France !
(1) Je suis le patron, en anglais. (2) Championnat des Provinces de l'Hémisphère Sud (14 jusqu'à la saison passée, elles sont 15 désormais). (3) Heini Adams était depuis 2005 la «doublure» de Fourie du Preez, titulaire du poste chez les Springboks.
Lire aussi page 40
Pro D2 · rugby · Union Bordeaux-Bègles · Top14
Bravo encore pour cette belle ITW d'un joueur très attachant (grande disponibilité après les matchs). Belle synchronisation avec le site officiel http://www.ubbrugby.com/actualites.php?cat=0&actu=1129
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Re: Heini Adams
HEINI : super sympa et grand joueur de rugby.
Quand il va lâcher tout le talent qu'il possède, prendre les espaces en dehors des schémas de jeu, il va nous régaler.
Nous avons aperçu quelques arabesques mais le meilleur est pour demain.
La Gironde est terre de rugby,
Ici, Heini est chez lui et nous l'encourageons tous.
Quand il va lâcher tout le talent qu'il possède, prendre les espaces en dehors des schémas de jeu, il va nous régaler.
Nous avons aperçu quelques arabesques mais le meilleur est pour demain.
La Gironde est terre de rugby,
Ici, Heini est chez lui et nous l'encourageons tous.
enzo- Unioniste de la première heure
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Re: Heini Adams
Et HEINI se lâcha contre TARBES et marqua 2 essais.
De plus, une belle arabesque devant la tribune OCEAN nous a fait rugir de plaisir.
De plus, une belle arabesque devant la tribune OCEAN nous a fait rugir de plaisir.
enzo- Unioniste de la première heure
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Re: Heini Adams
Très belle photo de Marc DELPOUX sur SO qui tient dans ses bras HEINI ET OLE.
J'ai cru voir des larmes de joie dans les yeux du grand MARC.
J'ai cru voir des larmes de joie dans les yeux du grand MARC.
enzo- Unioniste de la première heure
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Re: Heini Adams
Non, je crois que c'est simplement le rictus de l'effort nécessaire pour ce mettre à sa hauteur car Heinie être grand petit joueur
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Re: Heini Adams
Sait-on pourquoi notre 9 n'était pas de retour sur le terrain à la mi-temps ?
Une blessure, je présume. Rien de grave j'espère ?
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Olivier- Unioniste de la première heure
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Re: Heini Adams
Heini avait un gros bandage au bras. Peut être y avait il un rapport ???
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Re: Heini Adams
Oui, j'ai vu ça aussi.
Donc je suppute un simple bobo sans trop de gravité, mais si on pouvait en savoir un tit peu plus...
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Olivier- Unioniste de la première heure
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Re: Heini Adams
Sur le Sud ouest d'aujourd'hui
INFIRMERIE :
ADAMS KO ; sorti à la mi temps, le demi de mêlée Heini Adams souffrait d'un KO. Ca ne remet à priori pas en cause sa participation au match contre Biarritz Vendredi.
INFIRMERIE :
ADAMS KO ; sorti à la mi temps, le demi de mêlée Heini Adams souffrait d'un KO. Ca ne remet à priori pas en cause sa participation au match contre Biarritz Vendredi.
Médoc Hein- J'aime l'Union passionnément
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Olivier- Unioniste de la première heure
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Re: Heini Adams
J'ai entendu sur Arl cet après midi, qu'il aurait été touché aux côtelettes, we hope rien de grave
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« Patere ut Vinceres !!! » « Souffrir pour Vaincre !!! ». L'esprit champion n'est pas qu'une histoire de talent, mais aussi d'âme et de coeur. Il n'y aurait pas de victoires s'il n'y avait pas, par instants, des chutes, des défaites, des tentations de ployer les genoux.
Olivier- Unioniste de la première heure
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Midol
Avec quelques mois d'avance, voici un comparatif des 9 de l'Union et du LOU
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Re: Heini Adams
Midi Olympique ce jour page 38.
Heini aurait été contacté pour la tournée au Japon des Barbarians.
Il n'a pas répondu au téléphone.
En lieu et place, c'est Romain Teulet qui va chez les nippons.
Cette invitation prouve que dans le monde de l'ovalie française, le talent de Heini est connu et reconnu.
Heini aurait été contacté pour la tournée au Japon des Barbarians.
Il n'a pas répondu au téléphone.
En lieu et place, c'est Romain Teulet qui va chez les nippons.
Cette invitation prouve que dans le monde de l'ovalie française, le talent de Heini est connu et reconnu.
enzo- Unioniste de la première heure
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Re: Heini Adams
Heini presque sur le podium des 9 du Midol pour la saison passée
Maxime est qualifié de "Bordelais" probablement au plus grand plaisir des gars d'Agen et Camille apparait pour les 10
Maxime est qualifié de "Bordelais" probablement au plus grand plaisir des gars d'Agen et Camille apparait pour les 10
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Re: Heini Adams
Notre petit Kirikou a planté 2 des 3 essais des Babas Français contre les Samoa....
Pour une victoire de prestige..... 20 -19
Pour une victoire de prestige..... 20 -19
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Heini Adams
Heini a été excellent. Le vrai détonnateur offensif de ces Barbarians bien séduisants. Je ne suis pas toujours objectif tant j'adore ce joueur depuis qu'il dynamise les ballons de l'Union mais derrière un pack qui avance et fait un boulot de dingue il est au top de son niveau. Allez, que nos avants s'en inspirent et on va décoller dès le match du SF, j'en suis sûr ! ;-)
Flow- J'aime l'Union à la folie
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Re: Heini Adams
quel a été le résultat?
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Heini Adams
Euhhhhh.... tu lis 2 posts avant....!krahknardz a écrit:quel a été le résultat?
J'dis ça......
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: Heini Adams
'tain, je suis sûr que ce message y était pas. Bon d'accord, j'ai RV chez l'opthalmo, et alors?? Vous insinueriez pas que j'y vois rien quand même?!?Pat a écrit:Euhhhhh.... tu lis 2 posts avant....!krahknardz a écrit:quel a été le résultat?
J'dis ça......
Sinon au-delà des essais de Heini, splendides:
http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1920_auvergne_,92188060.html
, le deuxième essai des Samoa est dû à une récup et une splendide percée de Tuifua. Et je pense bien qu'Avei n'est pas resté les mains dans les poches...
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Heini Adams
Ce n'est pas notre Taiasina Tuifua qui est à l'origine du deuxième essai mais son homonyme Isaia Tuifua qui est 3/4 centre. Tai Tuifua n'est pas entré en jeu. Avei n'est entré pour sa part qu'à la 68eme ou 70e minute je ne sais plus exactement mais assez tard. C'était le Clermontois Ti Paulo qui était au talon. Par contre en deuxième mi-temps Benjamin Sa est entré à un moment où les Barbarians étaient très supérieurs en mêlée et commençaient à avoir une grosse emprise sur le jeu.
Flow- J'aime l'Union à la folie
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Re: Heini Adams
Un Tuifua peut en cacher un autre.... c'est bien connu !Flow a écrit:Ce n'est pas notre Taiasina Tuifua qui est à l'origine du deuxième essai mais son homonyme Isaia Tuifua qui est 3/4 centre. Tai Tuifua n'est pas entré en jeu. Avei n'est entré pour sa part qu'à la 68eme ou 70e minute je ne sais plus exactement mais assez tard. C'était le Clermontois Ti Paulo qui était au talon. Par contre en deuxième mi-temps Benjamin Sa est entré à un moment où les Barbarians étaient très supérieurs en mêlée et commençaient à avoir une grosse emprise sur le jeu.
Traine pas trop pour l'ophtalmo..... Krahknardz !
Pat- Unioniste de la première heure
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Re: Heini Adams
Je me disais aussi que sa tête ne me disait rien...Pat a écrit:Un Tuifua peut en cacher un autre.... c'est bien connu !Flow a écrit:Ce n'est pas notre Taiasina Tuifua qui est à l'origine du deuxième essai mais son homonyme Isaia Tuifua qui est 3/4 centre. Tai Tuifua n'est pas entré en jeu. Avei n'est entré pour sa part qu'à la 68eme ou 70e minute je ne sais plus exactement mais assez tard. C'était le Clermontois Ti Paulo qui était au talon. Par contre en deuxième mi-temps Benjamin Sa est entré à un moment où les Barbarians étaient très supérieurs en mêlée et commençaient à avoir une grosse emprise sur le jeu.
Traine pas trop pour l'ophtalmo..... Krahknardz !
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Heini Adams
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