Top 14 ... et pourquoi pas ?

**patrick** Ven 22 Avr 2011 - 0:05

Allez, OSONS ! Nous sommes donc à 4 victoires du top14 et même si notre bon vieux Musard est obsolète, même si le public y est encore timide et donc même si beaucoup de choses restent à faire, alors osons parler du Top 14.

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Le Midol fait le tour des 5 clubs à la lutte pour la finale d'accession et pour faire simple, Grenoble est prêt mais avec quelques interrogations sportives, Albi a de problèmes financiers, Mont de Marsan a un beau stade mais pas le potentiel économique pour rester plus haut, Auch vit un rêve et le sait. voici la partie nous concernant. Voilà ce qui nous concerne.

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On ne pourra pas dire que le correspondant local ne tire pas dans la bonne direction Wink

**patrick** Lun 2 Mai 2011 - 5:47

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Comment les partenaires pourraient ne pas venir quand on voit le miracle qui est advenu samedi soir. Le public bordelais (et béglais) qui boudait depuis des années s'est enfin réveillé et a découvert qu'il avait sous la main une belle équipe. Plus que ça, ce public s'est trouvé une âme de supporter :clap:

Tous derrière Laurent, tous avec l'Union !

**patrick** Sam 21 Mai 2011 - 1:54

http://www.sudouest.fr/2011/05/21/ca-ne-doit-pas-faire-peur-404172-773.php

21 mai 2011 07h52 | Par N. L. G., Y. L. et F. C.
« Ça ne doit pas faire peur »

Partenaires, élus, anciens, monde du rugby portent leur regard sur l'accession en finale de l'Union Bordeaux-Bègles. Et l'avenir.

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L'élan de la qualification contre Tarbes, amplifiée par le succès à Grenoble. PHOTO P. TARIS

Ce n'est finalement que la suite d'un mouvement qui a enflé peu à peu au fil de la saison, d'une affluence passée de 2 242 entrées payantes (1) un soir d'août à plus du double (4 559) fin avril. Ce n'est pas évidemment pas Toulouse une veille de finale, Clermont ou… Albi, aux vitrines repeintes en Jaune et Noir depuis quinze jours. Mais on n'a jamais autant parlé de rugby - en tout cas du club local - dans l'agglomération bordelaise depuis son départ de l'élite : le succès à Grenoble, dimanche en demi-finale (19-12) a créé un électrochoc chez les amoureux de la discipline palpable au-delà des fidèles de Moga. Oui, l'Union Bordeaux-Bègles n'est plus loin du Top 14 - et donc de Toulouse, Clermont, Biarritz… - et forcément l'évocation change le regard. « On sent un engouement chez les gens - on a vendu les 4 000 places (assises) qu'on nous avait données - mais aussi des partenaires, du monde politique », se félicitait le président du club bordelais Laurent Marti jeudi.

« Ne pas relâcher les efforts »

La qualification en finale a fait effectivement réagir l'entourage du club. « À l'époque (2006), la Chambre de Commerce et d'Industries (CCI) de Bordeaux (dont il était président, NDLR) avait décidé de soutenir le rapprochement entre les deux clubs : quand l'Union a été créée, elle a voté le soutien économique, pointe Laurent Courbu, désormais à la tête de la CCI régionale et un des soutiens de longue date. Aujourd'hui, on s'aperçoit que la mayonnaise a pris. Retrouver l'Union en finale, c'est une première récompense : le club s'est structuré, produit un jeu extraordinaire… Il ne faut pas relâcher les efforts. »

Même son de cloche du côté de Jean-Paul Cales, directeur Général de Capingelec, partenaire important du club et qui était de la montée du Stade Bordelais en Pro D2, en 2004. « Je ne suis pas surpris de retrouver cette équipe en finale. Quand je vois les joueurs à la Bodega du stade après les matches, on s'aperçoit qu'il y a un vrai groupe de potes avec Matthew Clarkin (capitaine, NDLR) qui est une sorte de père pour tous… Au-delà, il y a bien entendu des joueurs de talent ».

L'ancien demi de mêlée Guy Accoceberry, délégué aux sports à la Mairie de Bordeaux, pointe le « risque » que constituait « le fait de renouveler largement l'équipe, avec des joueurs qui étaient inconnus, évidemment pas du président et du staff, mais du grand public. On m'aurait dit qu'ils se retrouveraient là après les trois premiers matches (deux défaites dont celle à domicile contre Colomiers, NDLR), j'aurais été surpris. Mais un collectif s'est formé et on a vu cette saison à Moga du jeu et des joueurs d'une qualité pas aperçue depuis 10 ans. »

« J'ai regardé la victoire contre Grenoble à la télévision et j'étais très heureux, ajoute de son côté un autre neuf, Maxime Machenaud, formé à Bordeaux et parti l'été dernier à Agen. J'avais dit à tous mes coéquipiers du SUA que les Bordelais allaient l'emporter. Et j'ai envoyé des messages de félicitations ! Ça va me faire bizarre de les voir à Armandie dimanche. »

« Du temps de gagné »

Le président toulonnais Mourad Boudjellal se dit lui « très content pour le président Laurent Marti, que j'apprécie et qui s'est beaucoup investi à tous les niveaux. Il y a trois ans, la montée du RC Toulon était programmée et on avait créé un groupe pour accéder au Top 14. Pour Laurent Marti, c'est différent. Il vit un rêve éveillé mais ce serait un juste retour des choses. J'étais allé les voir à Lyon, j'avais été très impressionné. Je lui avais dit que je pensais qu'ils allaient monter en Top 14. »

Une hypothèse qui, évidemment, désormais ne fait plus peur aux proches malgré la difficulté jusqu'ici pour accroître le partenariat. « Il est toujours trop tôt pour monter mais l'occasion se présente, il faut la saisir, dit Jean-Paul Cales. Nous allons essayer de fédérer au-delà du tissu local. Si nous sommes en Top 14, je pense que ce sera un peu plus facile car il y aura un réel engouement même auprès des entreprises extérieures ».

« Si cela arrive, il faut le voir comme du temps de gagné » ajoute Laurent Courbu. Mais aussi « un mois de travail qui commencera, pointe Guy Accoceberry. On en a déjà un peu discuté (à la Mairie de Bordeaux, NDLR). On ne pourra pas faire tout seul : il y a aussi les JSA, promus en Pro B avec un projet de Pro A à trois ans, les Boxers, candidats dans l'élite du hockey, les Girondins handball. On aura besoin du département, de la communauté urbaine. Il y a depuis deux-trois ans une embellie du sport bordelais et il faut réfléchir à comment l'accompagner au mieux, avec nos moyens. »

(1) Chiffres Ligue Nationale de rugby.

Union Bordeaux-Bègles · Top14 · rugby · Pro D2 · Sports · Bègles

http://www.sudouest.fr/2011/05/21/les-amateurs-croisent-les-doigts-404760-773.php

21 mai 2011 06h00 | Par Éric De Sousa
Les amateurs croisent les doigts

Demain, les yeux du rugby amateur départemental brilleront aussi. À Agen, pour la plupart, pour soutenir de près l'équipe phare girondine, ou devant la TV. « C'est un événement à l'enjeu qui va au-delà même de l'Union car il est assurément porteur des plus belles espérances pour l'avenir du rugby dans notre comité. S'ils arrivent à franchir en vainqueur cette dernière échéance, il y aura sans nul doute un effet d'accélérateur sur le niveau du rugby dans la Côte d'Argent », estime Jean Sarlangue, président du Bouscat (Honneur).

Pour le coach de Saint-Médard-en-Jalles (Fédérale 1) Vincent Charlot, « c'est une très belle opportunité pour notre région car c'est très important pour l'avenir des clubs amateurs qui pourront s'appuyer pour faire évoluer ses propres échelles de valeur ».

RETOMBéES POUR EUX AUSSI. Didier Dallet, le président de Salles (Fédérale 2) retient lui deux aspects essentiels. « D'abord c'est une force sécurisante pour assurer le développement et la dynamisation des ressources humaines dans les clubs du comité. Ensuite, il s'agit d'un outil extraordinaire pour sensibiliser et fidéliser les partenaires potentiels sur le monde de l'ovalie ».

Éric Antonin, responsable technique de Gradignan (Fédérale 3) tient à rendre hommage au travail accompli par l'UBB.

« Si ça veut sourire, c'est un honneur pour tous les clubs de notre comité d'avoir la possibilité d'assister à des matches de l'élite du rugby français ». Puis il énumère les différentes possibilités de retombées qu'en tel dénouement peut offrir du point de vue de « perspectives de formation, ouverture des probabilités du haut niveau pour les joueurs de la région, engouement du public… » et espère « que les moyens financiers, humains, matériels et logistiques, soient mis en œuvre pour pérenniser le club au plus haut niveau ».

Fédérale 1 · rugby · Agen · Gironde · Fédérale 2 · Fédérale 3

Si ça peut servir de vitrine à nos clubs locaux, si ça peut attirer/maintenir des bons jeunes qui ensuite pourraient les alimenter, oui les petits n'ont qu'à gagner de la montée en puissance de l'Union. D'autre part, l'accés à un calendrier beaucoup plus souple (moins de match en doublons le dimanche) permettrait à tout le monde de s'y retrouver.

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