Derniers sujets
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026par alf33 Aujourd'hui à 12:15
» XV de France (partie en cours)
par Roberto Miopalmo Aujourd'hui à 11:58
» Romain Buros
par Scalp Aujourd'hui à 11:37
» 10ᵉ journée : Vannes / UBB
par Scalp Aujourd'hui à 11:35
» Podcast : Les UBBistes
par Scalp Aujourd'hui à 11:27
» Bourse des places de match
par Kmary Aujourd'hui à 10:47
» Autres Clubs
par Scalp Aujourd'hui à 10:16
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Aujourd'hui à 0:26
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Hier à 23:48
» Transferts (Autres clubs)
par Switch Hier à 23:44
» Matthieu Jalibert
par Scalp Hier à 20:19
» Mahamadou Diaby
par Scalp Hier à 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Hier à 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» Ben Tameifuna
par Scalp Lun 18 Nov 2024 - 15:02
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Lun 18 Nov 2024 - 13:13
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
» Tevita Tatafu
par Scalp Jeu 14 Nov 2024 - 19:01
» L'histoire de l'UBB
par marchal Jeu 14 Nov 2024 - 14:23
» 11ᵉ journée : UBB / MHR
par Dr. Gregory Bouse Mer 13 Nov 2024 - 12:02
» Podcast de l'UBB : En Bord Terrain
par Scalp Ven 8 Nov 2024 - 21:58
Président, Président, Président ... Président, Président, Président
+26
Ubb332006
Ben33
gael33
UBB89
zizou46
Bordelais exilé ds le 31
densnewzealand
nadoloubb
guillaume ubb
Adrien
krahknardz
Big'Ben
Yatangaki
Charles_ubb
Vince33
marchal
LAURENTT3
Rougemont56
Switch
léopold
tire-bouchon
sudiste
grospaquet31
le radis
Scalp
patrick
30 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune officielle
Page 4 sur 6
Page 4 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Scalp a écrit:sudiste a écrit:Big'Ben a écrit:sudiste a écrit:Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-pas-question-de-gaspiller-une-annee-assure-laurent-marti-le-president-de-l-ubb-13610969.php
Top 14 : « Pas question de gaspiller une année », assure Laurent Marti, le président de l’UBB
Par Propos recueillis par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Le départ d’Urios, l’arrivée de Bru, la confiance au duo Laïrle - Charrier pour finir la saison… Laurent Marti, le président de l’UBB, s’est confié à « Sud Ouest »
Laurent Marti sort du silence. Depuis l’éviction de Christophe Urios mi-novembre, le président de l’Union Bordeaux-Bègles ne s’était pas exprimé. Ce lundi après-midi, il a reçu « Sud Ouest » dans son bureau pour revenir sur les changements amorcés en cours de saison au sein du staff et évoquer l’arrivée de Yannick Bru au poste de manager la saison prochaine. En attendant, il assure toute sa confiance au duo Julien Laïrle - Frédéric Charrier pour assurer l’intérim et espère bien voir son club s’accrocher dans la course au top 6.
L’UBB a réussi à rectifier le tir après un début de saison très compliqué. Êtes-vous soulagé ?
C’est juste un petit cycle. C’est bien d’avoir réenclenché la machine, nous sommes sur 4 victoires de rang en Top 14, ce sont des bons points. Mais si nous perdons lors les deux prochains déplacements à Castres et au Stade Français, on peut se retrouver 9e ou 10e.
Le départ de Christophe Urios explique-t-il à lui seul ce redressement ?
Ça ne marche pas toujours comme ça. Quand on se sépare d’un manager, il n’y a pas toujours de rebonds immédiats. Il y a un grand engagement de la part des joueurs. Et dieu merci, ça s’est bien enclenché.
Qu’est ce qui vous a poussé à vous séparer de Christophe Urios en cours de saison ?
Il y a les choses dont je peux parler et que tout le monde peut constater, et il y a d’autres choses que je n’ai pas envie de dévoiler publiquement car on rentre plus dans le reproche personnel. On s’est expliqué avec Christophe à deux reprises, avant le match à Clermont (22 octobre) et après le match à Pau (6 novembre). On s’est dit des choses. Forcément, j’avais des griefs contre lui, on s’en est expliqué. Mais l’élément déclencheur, c’est l’accumulation des mauvais résultats. Sur la phase retour de la saison dernière, on finit à la 10e ou 11e place. La demi-finale est l’arbre qui cache la forêt. Puis on repart pour une nouvelle saison et au bout de 9 journées, on est encore 11e. Et puis, c’est un secret de polichinelle, la relation entre Christophe et le groupe s’était tendue depuis la fin de saison dernière.
En avez-vous voulu à votre manager d’avoir poussé ce coup de gueule vis-à-vis des cadres après la défaite à Perpignan, ce qui a marqué le point de non-retour ?
Pour moi, ce coup de gueule est maladroit mais n’est pas si grave que ça. À ce moment-là, c’est plus la goutte d’eau qui fait déborder le vase dans sa relation avec les joueurs plutôt qu’un crime de lèse-majesté. C’est l’accumulation, liée à l’absence de résultats, qui a fait que la situation s’est dégradée.
Que répondez-vous à ceux qui disent que vous avez cédé à la pression du vestiaire ?
On vit dans un monde où tout le monde commente tout, bien souvent sans avoir tous les tenants et aboutissants. J’ai licencié Vincent Etcheto (coach des arrières de 2009 à 2015) qui était un bon copain, et qui est en train de le redevenir d’ailleurs. C’était un bon technicien, adoré des joueurs. Ces derniers m’en ont voulu. J’ai licencié Rory Teague (manager en 2018) sans avoir parlé avec le groupe. Donc à travers ces deux exemples, je prouve que c’est entièrement faux.
« Avec Christophe (Urios), on aurait pu avoir une meilleure relation »
Avez-vous regretté d’avoir prolongé Christophe Urios ?
Financièrement, oui (rires). Est-ce que cette prolongation est arrivée trop vite ? Peut-être. Les explications sont certainement multiples. Il y a encore une part de mystère dans tout ça. Comment ça a pu se dégrader à cette allure ? C’est surprenant. On connaissait les qualités et les défauts de chacun, mais pour autant, ça fonctionnait avant. Avec du recul, en effet, j’aurais attendu pour cette prolongation et je pense que lui aussi. Au moins, là, on est sur la même longueur d’onde.
Ce n’est pas un secret, le courant entre vous deux ne passait pas trop…
On ne peut pas dire ça. Christophe, c’est une forte personnalité. Je savais comment il était avant qu’il arrive à l’UBB (en 2019). Ce qui comptait pour moi, c’était que le club réussisse. Qu’on parte en vacances ensemble, ce n’était pas forcément l’objectif.
Pour que le club réussisse, ne faut-il pas une relation forte entre le président et son manager ?
Il n’y avait pas une osmose sur tout mais je crois qu’il y avait un respect mutuel. On avait tous les deux la conviction qu’on pouvait faire un truc sympa. Et ça a failli arriver, c’est passé tout près. On aurait pu avoir une meilleure relation, j’ai peut-être aussi ma part de tort car je sais que Christophe a besoin de beaucoup d’indépendance. Je lui ai donné les clés du sportif, j’ai dit oui à tout… Peut-être trop. Sans doute qu’il n’y a pas eu assez de confrontations.
« Je fais confiance à Julien Laïrle et Fred Charrier, je connais leurs compétences »
Le maintien de Julien Laïrle et Frédéric Charrier pour assurer l’intérim à la tête du staff jusqu’ à la fin de la saison était-il une évidence ?
Oui. Il n’y avait pas de griefs envers eux. Je ne trouvais pas honnête de leur faire payer les pots cassés. Je leur fais confiance, je connais leurs compétences. Je les sais très attachés à Christophe, je leur ai demandé s’ils souhaitaient poursuivre malgré nos désaccords, la réponse a été oui. Je leur ai dit qu’il faut de la transparence, de l’honnêteté, de la solidarité et du respect entre nous jusqu’à la fin de la saison. Vous direz ce que vous voulez après. La seule chose qui m’intéresse, c’est de finir la saison du mieux possible. Je leur ai demandé si un des deux voulait prendre le leadership. Julien trouvait normal que ce soit Fred de par son historique. Fred n’a pas voulu. Ils ont démarré comme ça tous les deux mais très rapidement, Julien a endossé le rôle du manager. Ça s’est fait naturellement.
Avez-vous eu peur de vivre une saison de transition ?
Non. L’effectif est toujours là. Il est un peu vieillissant, il faut en tenir compte mais on a encore de quoi faire. Je savais que Tom Willis allait être très bon, même si ni Julien ni Christophe n’en ont voulu au début. J’ai dû un peu passer en force pour qu’on le recrute. J’espérais aussi que les blessures musculaires s’arrêtent, car la saison dernière, nous en avons eu un record à cause d’entraînements mal dosés. Donc je pense qu’on a le potentiel pour s’accrocher cette année. Il n’est pas question de gaspiller une année, il y a eu suffisamment du gâchis ces dernières saisons.
Le staff et les joueurs ont maintenu l’objectif top 6. Après tout ce qui s’est passé, serez-vous plus indulgent ?
Ce n’est pas une question d’indulgence. Le président veut que tous les moyens à disposition soient optimisés. Ce qui agace, c’est qu’on loupe quelque chose quand on commet des erreurs. On a encore des blessés majeurs, certains cadres sont vieillissants, le recrutement est bon mais n’a pas amélioré l’équipe par rapport à la saison dernière. Et la période internationale va nous accaparer un certain nombre de joueurs. Si on n’y arrive pas, c’est comme ça. Mais si on n’y est pas parce que les joueurs ne sont pas assez sérieux ou si le staff ne fait pas son travail, là, c’est différent. Je ne laisserai pas faire.
« Yannick Bru est la première idée qui m’est venue et la première rencontre m’a convaincu »
En parallèle, vous préparez la saison prochaine. Pourquoi avoir choisi Yannick Bru comme manager ?
C’est quelqu’un que je suis depuis longtemps. Quand j’étais citoyen toulousain, j’entendais beaucoup de bien de son travail lorsqu’il était entraîneur au Stade Toulousain. Il a eu des titres en tant que joueur - champion de France, champion d’Europe – en tant qu’entraîneur – champion de France, champion d’Europe – il a été entraîneur de l’équipe de France et a été manager de Bayonne qu’il a fait monter deux fois en Top 14. Je ne l’ai jamais perdu de vue. C’est la première idée qui m’est venue et la première rencontre m’a convaincu. Le courant est passé très vite.
L’arrivée de Thibault Giroud, directeur de la performance du XV de France, est-elle un vrai plus ?
Je crois. Il n’est pas pour rien dans les bons résultats de l’équipe de France. J’ai constaté qu’il avait une très bonne réputation auprès des joueurs et que ces derniers l’appréciaient beaucoup.
Qui les accompagnera dans le staff ?
Je ne suis pas en mesure d’officialiser les autres noms.
En faisant signer Damian Penaud, l’UBB montre qu’elle retrouve l’attractivité qu’elle n’avait plus ces derniers temps ?
On avait une méthode de recrutement sur laquelle on ne s’est pas bien retrouvés avec Christophe (Urios). À la fin, il n’était pas satisfait et moi non plus. Dans la construction d’un effectif, il faut des facteurs-X. Damian est un des meilleurs internationaux français. Il était très courtisé. Ça n’était pas gagné d’avance pour l’UBB. Mais on a réussi à le convaincre et je peux dire que je n’ai pas offert de foulard Vuitton à Morgane, sa compagne (rires). L’arrivée de Damian, c’est super mais il ne joue pas devant. Il faut s’occuper de recruter des avants car sinon, les facteurs-X sont moins utiles. Il faut densifier et rajeunir le pack.
En recrutant Damian Penaud, avez-vous envoyé un message à Matthieu Jalibert qui a douté des ambitions du club à un moment donné ?
Matthieu est ambitieux, nous aussi. Nous poursuivons les mêmes objectifs. Nos relations se sont réchauffées, je n’ai donc pas envie de remettre de l’huile sur le feu. C’est l’histoire de l’UBB. Le cycle 2019-2020 a été préparé en amont. L’effectif dont a disposé Christophe (Urios) est le meilleur que le club n’ait jamais connu. Je n’aime pas qu’on dise qu’on a fait des demi-finales et qu’on n’en fera peut-être plus. Parce que le dernier carré, ce n’est pas l’objectif qu’on s’est fixé. Maintenant, on travaille sur un autre cycle qui sera encore plus dur de par la concurrence.
Pouvez-vous assurer que Matthieu Jalibert sera toujours à l’UBB la saison prochaine ?
J’ai appris par les médias qu’il devait partir et j’apprends par les médias qu’il doit rester (rires). Avec Matthieu, on s’est un peu froissé, c’est comme ça, c’est la vie d’un couple. Mais jamais il ne m’a demandé de quitter le club. Jamais son conseil ne m’a demandé de le faire partir.
Après les arrivées de Penaud (centre-ailier), Abadie (demi de mêlée) et Latterrade (talonneur), quels postes sont encore ciblés dans le recrutement ?
Pilier droit, deuxième ligne, troisième ligne et un centre-ailier.
On a parlé d’un retour de Semi Radradra. Où en est ce dossier ?
On observe Semi, on sait qu’il a eu un problème aux deux genoux, il va avoir 31 ans, il doit faire une Coupe du monde avec les Fidji… Ça reste un grand joueur qui est parti un peu à regret de Bordeaux. Mais on a des équilibres à trouver, entre Jiffs et non-Jiffs, avec le salary-cap, et entre les avants et les arrières. Avec le recrutement de Damian Penaud, l’UBB présente des lignes arrière de grande qualité. Ne vaut-il pas mieux faire l’effort devant ? Peut-être. On y réfléchit.
Le message à Radradra en gros c'est : s'il veut venir OK mais ce sera à nos conditions... Y est-il vraiment prêt à 31 ans ? J'en doute
À 31 ans t'es pas en position de force, t'es plus sur la fin que le début et tu ne sais pas comment ton corps va évoluer même si tu l'entretien comme le fait Radradra. Il se peut très bien qu'à 33 ans il ait une perte énorme de ses capacités physiques rugbystique. Il aurait été dans la force de l'âge, il serait en droit de demander un très gros contrat, plus maintenant.
C'est bien ce que je dis ...si Bristol souhaite le garder nous ne nous alignerons ni ne ferons de surenchère. Pour moi la piste s'éloigne
je le crains également, il n'y a plus qu'à espérer que Radradra veuille vraiment revenir à l'UBB, on peut toujours rêver...
Je le pense. Il va sur ses 31 ans, pour un centre-ailier, c'est plutôt la dernière phase d'une carrière, et pas la meilleure. Il n'est plus dans la position d'il y a 4 ou 5 ans, quand il était au top de sa forme et de sa carrière. En mec intelligent qu'il est, je pense qu'il est clair pour lui qu'il va devoir se montrer moins gourmand et moins exigeant. Alors si en plus il peut allier l'affect au challenge sportif (que ne lui propose plus trop Bristol), pourquoi pas ?!
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11374
Date d'inscription : 30/04/2011
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Faut pas trop analyser les propos de L Marti en matière de recrutement.
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13236
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Switch a écrit:Scalp a écrit:sudiste a écrit:Big'Ben a écrit:sudiste a écrit:Scalp a écrit:https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top-14-pas-question-de-gaspiller-une-annee-assure-laurent-marti-le-president-de-l-ubb-13610969.php
Top 14 : « Pas question de gaspiller une année », assure Laurent Marti, le président de l’UBB
Par Propos recueillis par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Le départ d’Urios, l’arrivée de Bru, la confiance au duo Laïrle - Charrier pour finir la saison… Laurent Marti, le président de l’UBB, s’est confié à « Sud Ouest »
Laurent Marti sort du silence. Depuis l’éviction de Christophe Urios mi-novembre, le président de l’Union Bordeaux-Bègles ne s’était pas exprimé. Ce lundi après-midi, il a reçu « Sud Ouest » dans son bureau pour revenir sur les changements amorcés en cours de saison au sein du staff et évoquer l’arrivée de Yannick Bru au poste de manager la saison prochaine. En attendant, il assure toute sa confiance au duo Julien Laïrle - Frédéric Charrier pour assurer l’intérim et espère bien voir son club s’accrocher dans la course au top 6.
L’UBB a réussi à rectifier le tir après un début de saison très compliqué. Êtes-vous soulagé ?
C’est juste un petit cycle. C’est bien d’avoir réenclenché la machine, nous sommes sur 4 victoires de rang en Top 14, ce sont des bons points. Mais si nous perdons lors les deux prochains déplacements à Castres et au Stade Français, on peut se retrouver 9e ou 10e.
Le départ de Christophe Urios explique-t-il à lui seul ce redressement ?
Ça ne marche pas toujours comme ça. Quand on se sépare d’un manager, il n’y a pas toujours de rebonds immédiats. Il y a un grand engagement de la part des joueurs. Et dieu merci, ça s’est bien enclenché.
Qu’est ce qui vous a poussé à vous séparer de Christophe Urios en cours de saison ?
Il y a les choses dont je peux parler et que tout le monde peut constater, et il y a d’autres choses que je n’ai pas envie de dévoiler publiquement car on rentre plus dans le reproche personnel. On s’est expliqué avec Christophe à deux reprises, avant le match à Clermont (22 octobre) et après le match à Pau (6 novembre). On s’est dit des choses. Forcément, j’avais des griefs contre lui, on s’en est expliqué. Mais l’élément déclencheur, c’est l’accumulation des mauvais résultats. Sur la phase retour de la saison dernière, on finit à la 10e ou 11e place. La demi-finale est l’arbre qui cache la forêt. Puis on repart pour une nouvelle saison et au bout de 9 journées, on est encore 11e. Et puis, c’est un secret de polichinelle, la relation entre Christophe et le groupe s’était tendue depuis la fin de saison dernière.
En avez-vous voulu à votre manager d’avoir poussé ce coup de gueule vis-à-vis des cadres après la défaite à Perpignan, ce qui a marqué le point de non-retour ?
Pour moi, ce coup de gueule est maladroit mais n’est pas si grave que ça. À ce moment-là, c’est plus la goutte d’eau qui fait déborder le vase dans sa relation avec les joueurs plutôt qu’un crime de lèse-majesté. C’est l’accumulation, liée à l’absence de résultats, qui a fait que la situation s’est dégradée.
Que répondez-vous à ceux qui disent que vous avez cédé à la pression du vestiaire ?
On vit dans un monde où tout le monde commente tout, bien souvent sans avoir tous les tenants et aboutissants. J’ai licencié Vincent Etcheto (coach des arrières de 2009 à 2015) qui était un bon copain, et qui est en train de le redevenir d’ailleurs. C’était un bon technicien, adoré des joueurs. Ces derniers m’en ont voulu. J’ai licencié Rory Teague (manager en 2018) sans avoir parlé avec le groupe. Donc à travers ces deux exemples, je prouve que c’est entièrement faux.
« Avec Christophe (Urios), on aurait pu avoir une meilleure relation »
Avez-vous regretté d’avoir prolongé Christophe Urios ?
Financièrement, oui (rires). Est-ce que cette prolongation est arrivée trop vite ? Peut-être. Les explications sont certainement multiples. Il y a encore une part de mystère dans tout ça. Comment ça a pu se dégrader à cette allure ? C’est surprenant. On connaissait les qualités et les défauts de chacun, mais pour autant, ça fonctionnait avant. Avec du recul, en effet, j’aurais attendu pour cette prolongation et je pense que lui aussi. Au moins, là, on est sur la même longueur d’onde.
Ce n’est pas un secret, le courant entre vous deux ne passait pas trop…
On ne peut pas dire ça. Christophe, c’est une forte personnalité. Je savais comment il était avant qu’il arrive à l’UBB (en 2019). Ce qui comptait pour moi, c’était que le club réussisse. Qu’on parte en vacances ensemble, ce n’était pas forcément l’objectif.
Pour que le club réussisse, ne faut-il pas une relation forte entre le président et son manager ?
Il n’y avait pas une osmose sur tout mais je crois qu’il y avait un respect mutuel. On avait tous les deux la conviction qu’on pouvait faire un truc sympa. Et ça a failli arriver, c’est passé tout près. On aurait pu avoir une meilleure relation, j’ai peut-être aussi ma part de tort car je sais que Christophe a besoin de beaucoup d’indépendance. Je lui ai donné les clés du sportif, j’ai dit oui à tout… Peut-être trop. Sans doute qu’il n’y a pas eu assez de confrontations.
« Je fais confiance à Julien Laïrle et Fred Charrier, je connais leurs compétences »
Le maintien de Julien Laïrle et Frédéric Charrier pour assurer l’intérim à la tête du staff jusqu’ à la fin de la saison était-il une évidence ?
Oui. Il n’y avait pas de griefs envers eux. Je ne trouvais pas honnête de leur faire payer les pots cassés. Je leur fais confiance, je connais leurs compétences. Je les sais très attachés à Christophe, je leur ai demandé s’ils souhaitaient poursuivre malgré nos désaccords, la réponse a été oui. Je leur ai dit qu’il faut de la transparence, de l’honnêteté, de la solidarité et du respect entre nous jusqu’à la fin de la saison. Vous direz ce que vous voulez après. La seule chose qui m’intéresse, c’est de finir la saison du mieux possible. Je leur ai demandé si un des deux voulait prendre le leadership. Julien trouvait normal que ce soit Fred de par son historique. Fred n’a pas voulu. Ils ont démarré comme ça tous les deux mais très rapidement, Julien a endossé le rôle du manager. Ça s’est fait naturellement.
Avez-vous eu peur de vivre une saison de transition ?
Non. L’effectif est toujours là. Il est un peu vieillissant, il faut en tenir compte mais on a encore de quoi faire. Je savais que Tom Willis allait être très bon, même si ni Julien ni Christophe n’en ont voulu au début. J’ai dû un peu passer en force pour qu’on le recrute. J’espérais aussi que les blessures musculaires s’arrêtent, car la saison dernière, nous en avons eu un record à cause d’entraînements mal dosés. Donc je pense qu’on a le potentiel pour s’accrocher cette année. Il n’est pas question de gaspiller une année, il y a eu suffisamment du gâchis ces dernières saisons.
Le staff et les joueurs ont maintenu l’objectif top 6. Après tout ce qui s’est passé, serez-vous plus indulgent ?
Ce n’est pas une question d’indulgence. Le président veut que tous les moyens à disposition soient optimisés. Ce qui agace, c’est qu’on loupe quelque chose quand on commet des erreurs. On a encore des blessés majeurs, certains cadres sont vieillissants, le recrutement est bon mais n’a pas amélioré l’équipe par rapport à la saison dernière. Et la période internationale va nous accaparer un certain nombre de joueurs. Si on n’y arrive pas, c’est comme ça. Mais si on n’y est pas parce que les joueurs ne sont pas assez sérieux ou si le staff ne fait pas son travail, là, c’est différent. Je ne laisserai pas faire.
« Yannick Bru est la première idée qui m’est venue et la première rencontre m’a convaincu »
En parallèle, vous préparez la saison prochaine. Pourquoi avoir choisi Yannick Bru comme manager ?
C’est quelqu’un que je suis depuis longtemps. Quand j’étais citoyen toulousain, j’entendais beaucoup de bien de son travail lorsqu’il était entraîneur au Stade Toulousain. Il a eu des titres en tant que joueur - champion de France, champion d’Europe – en tant qu’entraîneur – champion de France, champion d’Europe – il a été entraîneur de l’équipe de France et a été manager de Bayonne qu’il a fait monter deux fois en Top 14. Je ne l’ai jamais perdu de vue. C’est la première idée qui m’est venue et la première rencontre m’a convaincu. Le courant est passé très vite.
L’arrivée de Thibault Giroud, directeur de la performance du XV de France, est-elle un vrai plus ?
Je crois. Il n’est pas pour rien dans les bons résultats de l’équipe de France. J’ai constaté qu’il avait une très bonne réputation auprès des joueurs et que ces derniers l’appréciaient beaucoup.
Qui les accompagnera dans le staff ?
Je ne suis pas en mesure d’officialiser les autres noms.
En faisant signer Damian Penaud, l’UBB montre qu’elle retrouve l’attractivité qu’elle n’avait plus ces derniers temps ?
On avait une méthode de recrutement sur laquelle on ne s’est pas bien retrouvés avec Christophe (Urios). À la fin, il n’était pas satisfait et moi non plus. Dans la construction d’un effectif, il faut des facteurs-X. Damian est un des meilleurs internationaux français. Il était très courtisé. Ça n’était pas gagné d’avance pour l’UBB. Mais on a réussi à le convaincre et je peux dire que je n’ai pas offert de foulard Vuitton à Morgane, sa compagne (rires). L’arrivée de Damian, c’est super mais il ne joue pas devant. Il faut s’occuper de recruter des avants car sinon, les facteurs-X sont moins utiles. Il faut densifier et rajeunir le pack.
En recrutant Damian Penaud, avez-vous envoyé un message à Matthieu Jalibert qui a douté des ambitions du club à un moment donné ?
Matthieu est ambitieux, nous aussi. Nous poursuivons les mêmes objectifs. Nos relations se sont réchauffées, je n’ai donc pas envie de remettre de l’huile sur le feu. C’est l’histoire de l’UBB. Le cycle 2019-2020 a été préparé en amont. L’effectif dont a disposé Christophe (Urios) est le meilleur que le club n’ait jamais connu. Je n’aime pas qu’on dise qu’on a fait des demi-finales et qu’on n’en fera peut-être plus. Parce que le dernier carré, ce n’est pas l’objectif qu’on s’est fixé. Maintenant, on travaille sur un autre cycle qui sera encore plus dur de par la concurrence.
Pouvez-vous assurer que Matthieu Jalibert sera toujours à l’UBB la saison prochaine ?
J’ai appris par les médias qu’il devait partir et j’apprends par les médias qu’il doit rester (rires). Avec Matthieu, on s’est un peu froissé, c’est comme ça, c’est la vie d’un couple. Mais jamais il ne m’a demandé de quitter le club. Jamais son conseil ne m’a demandé de le faire partir.
Après les arrivées de Penaud (centre-ailier), Abadie (demi de mêlée) et Latterrade (talonneur), quels postes sont encore ciblés dans le recrutement ?
Pilier droit, deuxième ligne, troisième ligne et un centre-ailier.
On a parlé d’un retour de Semi Radradra. Où en est ce dossier ?
On observe Semi, on sait qu’il a eu un problème aux deux genoux, il va avoir 31 ans, il doit faire une Coupe du monde avec les Fidji… Ça reste un grand joueur qui est parti un peu à regret de Bordeaux. Mais on a des équilibres à trouver, entre Jiffs et non-Jiffs, avec le salary-cap, et entre les avants et les arrières. Avec le recrutement de Damian Penaud, l’UBB présente des lignes arrière de grande qualité. Ne vaut-il pas mieux faire l’effort devant ? Peut-être. On y réfléchit.
Le message à Radradra en gros c'est : s'il veut venir OK mais ce sera à nos conditions... Y est-il vraiment prêt à 31 ans ? J'en doute
À 31 ans t'es pas en position de force, t'es plus sur la fin que le début et tu ne sais pas comment ton corps va évoluer même si tu l'entretien comme le fait Radradra. Il se peut très bien qu'à 33 ans il ait une perte énorme de ses capacités physiques rugbystique. Il aurait été dans la force de l'âge, il serait en droit de demander un très gros contrat, plus maintenant.
C'est bien ce que je dis ...si Bristol souhaite le garder nous ne nous alignerons ni ne ferons de surenchère. Pour moi la piste s'éloigne
je le crains également, il n'y a plus qu'à espérer que Radradra veuille vraiment revenir à l'UBB, on peut toujours rêver...
Je le pense. Il va sur ses 31 ans, pour un centre-ailier, c'est plutôt la dernière phase d'une carrière, et pas la meilleure. Il n'est plus dans la position d'il y a 4 ou 5 ans, quand il était au top de sa forme et de sa carrière. En mec intelligent qu'il est, je pense qu'il est clair pour lui qu'il va devoir se montrer moins gourmand et moins exigeant. Alors si en plus il peut allier l'affect au challenge sportif (que ne lui propose plus trop Bristol), pourquoi pas ?!
Ce serait le scénario idéal !...
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49921
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
interview de laurent à mettre en clair, merçi beaucoup
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/laurent-marti-l-ubb-a-la-meilleure-affluence-du-monde-20230322
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/laurent-marti-l-ubb-a-la-meilleure-affluence-du-monde-20230322
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6386
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
marchal a écrit:interview de laurent à mettre en clair, merçi beaucoup
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/top-14/laurent-marti-l-ubb-a-la-meilleure-affluence-du-monde-20230322
Voilà Laurent.
Il ne reste plus qu' à avoir l' équipe qui va avec !
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1674
Localisation : Ehpad St-Emilion
Date d'inscription : 06/06/2011
Humeur : végétative
Age : 73
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Serait il possible d avoir l article svp les amis
Adrien- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 3424
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Aussi intéressé même si le titre me satisfait pleinementAdrien a écrit:Serait il possible d avoir l article svp les amis
guillaume ubb- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 436
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 21/12/2017
Age : 45
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
désolé pour la presentation.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
grospaquet31 a écrit:désolé pour la presentation.
Merci Grospack c'est super
nadoloubb- Quentin MARTIntino
- Nombre de messages : 8674
Localisation : orléans
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Merci Gropack. J’en profites pour remercier à nouveau tous les contributeurs qui partagent les parutions presse même si je ne les lis pas toutes, si vous voyez ce que je veux dire. Par contre lanadoloubb a écrit:grospaquet31 a écrit:désolé pour la presentation.
Merci Grospack c'est super
Fin de saison approchant je compte sur Scalp pour nous créer ses photocompos dont il a le secret
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4505
Localisation : sud langonnais
Date d'inscription : 14/01/2017
Humeur : variable
Age : 61
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
densnewzealand a écrit:Merci Gropack. J’en profites pour remercier à nouveau tous les contributeurs qui partagent les parutions presse même si je ne les lis pas toutes, si vous voyez ce que je veux dire. Par contre lanadoloubb a écrit:grospaquet31 a écrit:désolé pour la presentation.
Merci Grospack c'est super
Fin de saison approchant je compte sur Scalp pour nous créer ses photocompos dont il a le secret
Ok Dens et merci Grospaquet
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49921
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Scalp a écrit:densnewzealand a écrit:Merci Gropack. J’en profites pour remercier à nouveau tous les contributeurs qui partagent les parutions presse même si je ne les lis pas toutes, si vous voyez ce que je veux dire. Par contre lanadoloubb a écrit:grospaquet31 a écrit:désolé pour la presentation.
Merci Grospack c'est super
Fin de saison approchant je compte sur Scalp pour nous créer ses photocompos dont il a le secret
Ok Dens et merci Grospaquet
Merci pour le partage
Bordelais exilé ds le 31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1129
Localisation : Fontenilles
Date d'inscription : 14/02/2023
Humeur : Si ubb gagne, joyeux
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Merci pour l'article Grospack
_________________
"Si vous pouvez être des coéquipiers exceptionnels, vous avez une chance de devenir une équipe exceptionnelle"
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 7645
Localisation : Hautes-Pyrénées
Date d'inscription : 01/05/2021
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
[Interview]️« Pour moi, c’est maintenant que tout commence », dit Laurent Marti
Fier du travail accompli par l'@UBBrugby pour dérocher la qualification en #Top14, le président ne veut pas que son club lève le pied
sudouest.fr/sport/rugby/bo…
Fier du travail accompli par l'@UBBrugby pour dérocher la qualification en #Top14, le président ne veut pas que son club lève le pied
sudouest.fr/sport/rugby/bo…
Adrien- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 3424
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 02/01/2014
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/ubb-pour-moi-c-est-maintenant-que-tout-commence-dit-le-president-laurent-marti-15156607.php
UBB : « Pour moi, c’est maintenant que tout commence », dit le président Laurent Marti
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Fier du travail accompli par son staff et ses joueurs pour décrocher la qualification à une journée de la fin de la phase régulière de Top 14, Laurent Marti, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, ne veut pas que son club lève le pied
Après son succès bonifié face à Pau (28-0), conjugué à la défaite sèche de Toulon au Havre face au Racing 92 (47-3), l’Union Bordeaux-Bègles est assurée de disputer les phases finales de Top 14 pour la troisième saison consécutive. Une performance qui reste à souligner puisque le club girondin occupait la douzième place en novembre dernier, au moment où le manager Christophe Urios a été limogé. Le président Laurent Marti assume cette décision. Fier de ses troupes, il ne voit pas la qualification comme une fin en soi.
L’UBB est qualifiée pour ses troisièmes phases finales de Top 14 consécutives. Êtes-vous libéré d’un poids ?
Je ne dirais pas « libéré d’un poids » mais plutôt « satisfait du travail accompli par le staff et les joueurs ».
Au regard du contexte suite au limogeage de Christophe Urios en novembre, ce n’était pas gagné d’avance…
Quand un président est amené à prendre ce genre de décision, c’est à quitte ou double. Là, ça a plutôt bien marché car on était douzièmes au classement à l’époque. Quand on voit les équipes qui vont rester sur le carreau, on se dit que c’était une décision qui aurait pu avoir des conséquences autres que celles dont on bénéficie aujourd’hui.
Quand vous avez pris cette décision, avez-vous eu un doute sur le fait de vivre une saison de transition et de devoir attendre la prochaine ?
Curieusement, non. Cette décision est quand même lourde de sens, ce n’est pas quelque chose qu’on fait à la légère sur le plan professionnel ou humain. Mais je sentais qu’il fallait vraiment le faire. À partir de là, je n’étais pas capable de dire que c’est ce qui allait permettre de nous qualifier. Mais je sentais que si je ne le faisais pas, on ne se qualifierait pas.
« Quand un président est amené à prendre ce genre de décision, c’est à quitte ou double »
Cela a resserré le groupe ?
Il y a eu un engagement d’hommes. Le message que j’ai fait passer à l’époque, était le suivant : nous sommes engagés entre hommes, quelles que soient nos divisions, mais ce qui compte, c’est qu’on respecte l’institution. Ça a été tenu par tout le monde et ça, c’est remarquable.
Y compris par le staff, Julien Laïrle et Frédéric Charrier, qui se sont tout de même retrouvés dans une situation compliquée…
Ce sont des fidèles de Christophe (Urios), tant et si bien qu’ils vont le rejoindre la saison prochaine (à Clermont). Le contexte était particulier mais je les ai mis à l’aise. Je leur ai demandé s’ils voulaient faire le job, qu’on le fasse tous ensemble main dans la main, en toute transparence et honnêteté. Ils ont accepté, et ils le font bien. Et ça continuera comme ça jusqu’à la fin.
Êtes-vous soulagé d’éviter de jouer la qualification sur la dernière journée à Toulon, où l’UBB ne s’est jamais imposée ?
Ce n’est pas rien. Toulon a un effectif redoutable. Si on avait dû jouer la qualif’ là-bas, je ne crois pas que nos chances auraient été majoritaires.
« Je le disais déjà les saisons précédentes : se qualifier n’est pas une fin en soi »
La qualification assurée, qu’attendez-vous de cette dernière journée ?
Pour moi, c’est maintenant que tout commence. Je le disais déjà les saisons précédentes : se qualifier n’est pas une fin en soi. On sait que cette année, on n’est peut-être pas aussi attendus, aussi armés, et aussi sereins qu’on a pu l’être les saisons précédentes. Mais il est hors de question de lever le pied sur la dernière journée. Et encore moins pour les phases finales.
L’UBB est moins attendue. Est-ce que ça la rend plus dangereuse ?
Non. Peut-être qu’on nous attendait un peu moins pour la qualification et que ça a pu jouer. Mais à partir de maintenant, toutes les équipes mettent les bouchées doubles, les vrais compétiteurs se révèlent, ou se réveillent. L’effet de surprise ne joue plus en phases finales. »
Malgré une saison en dents de scie, que traduit cette qualification de l’UBB ?
Le club a des bases solides, il a grandi par cycles. Si on regarde la courbe, elle n’est pas ascendante de manière régulière, elle marque des étapes mais sur l’ensemble, elle est en progression constante. C’est ce qui est vraiment intéressant.
Le recrutement de la saison prochaine est-il bouclé ou cherchez-vous un ou deux joueurs supplémentaires ?
Malheureusement, on a très peu de marge sur le salary-cap. Et on se doit de garder une enveloppe pour un remplacement éventuel en cours de saison. Si un joueur se blesse, son salaire n’est pas déduit du salary-cap. Il faut faire attention à tout ça. Il faut aussi bien calculer les Jiffs et les non-Jiffs, sinon, on a vu ce que ça peut donner à Toulon. Gérer un club, c’est aussi anticiper. Après, on reste à l’affût d’une éventuelle opportunité, ou alors d’un ou deux jeunes joueurs à forts potentiels.
UBB : « Pour moi, c’est maintenant que tout commence », dit le président Laurent Marti
Par Yoan Leshauriès - y.leshauries@sudouest.fr
Fier du travail accompli par son staff et ses joueurs pour décrocher la qualification à une journée de la fin de la phase régulière de Top 14, Laurent Marti, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, ne veut pas que son club lève le pied
Après son succès bonifié face à Pau (28-0), conjugué à la défaite sèche de Toulon au Havre face au Racing 92 (47-3), l’Union Bordeaux-Bègles est assurée de disputer les phases finales de Top 14 pour la troisième saison consécutive. Une performance qui reste à souligner puisque le club girondin occupait la douzième place en novembre dernier, au moment où le manager Christophe Urios a été limogé. Le président Laurent Marti assume cette décision. Fier de ses troupes, il ne voit pas la qualification comme une fin en soi.
L’UBB est qualifiée pour ses troisièmes phases finales de Top 14 consécutives. Êtes-vous libéré d’un poids ?
Je ne dirais pas « libéré d’un poids » mais plutôt « satisfait du travail accompli par le staff et les joueurs ».
Au regard du contexte suite au limogeage de Christophe Urios en novembre, ce n’était pas gagné d’avance…
Quand un président est amené à prendre ce genre de décision, c’est à quitte ou double. Là, ça a plutôt bien marché car on était douzièmes au classement à l’époque. Quand on voit les équipes qui vont rester sur le carreau, on se dit que c’était une décision qui aurait pu avoir des conséquences autres que celles dont on bénéficie aujourd’hui.
Quand vous avez pris cette décision, avez-vous eu un doute sur le fait de vivre une saison de transition et de devoir attendre la prochaine ?
Curieusement, non. Cette décision est quand même lourde de sens, ce n’est pas quelque chose qu’on fait à la légère sur le plan professionnel ou humain. Mais je sentais qu’il fallait vraiment le faire. À partir de là, je n’étais pas capable de dire que c’est ce qui allait permettre de nous qualifier. Mais je sentais que si je ne le faisais pas, on ne se qualifierait pas.
« Quand un président est amené à prendre ce genre de décision, c’est à quitte ou double »
Cela a resserré le groupe ?
Il y a eu un engagement d’hommes. Le message que j’ai fait passer à l’époque, était le suivant : nous sommes engagés entre hommes, quelles que soient nos divisions, mais ce qui compte, c’est qu’on respecte l’institution. Ça a été tenu par tout le monde et ça, c’est remarquable.
Y compris par le staff, Julien Laïrle et Frédéric Charrier, qui se sont tout de même retrouvés dans une situation compliquée…
Ce sont des fidèles de Christophe (Urios), tant et si bien qu’ils vont le rejoindre la saison prochaine (à Clermont). Le contexte était particulier mais je les ai mis à l’aise. Je leur ai demandé s’ils voulaient faire le job, qu’on le fasse tous ensemble main dans la main, en toute transparence et honnêteté. Ils ont accepté, et ils le font bien. Et ça continuera comme ça jusqu’à la fin.
Êtes-vous soulagé d’éviter de jouer la qualification sur la dernière journée à Toulon, où l’UBB ne s’est jamais imposée ?
Ce n’est pas rien. Toulon a un effectif redoutable. Si on avait dû jouer la qualif’ là-bas, je ne crois pas que nos chances auraient été majoritaires.
« Je le disais déjà les saisons précédentes : se qualifier n’est pas une fin en soi »
La qualification assurée, qu’attendez-vous de cette dernière journée ?
Pour moi, c’est maintenant que tout commence. Je le disais déjà les saisons précédentes : se qualifier n’est pas une fin en soi. On sait que cette année, on n’est peut-être pas aussi attendus, aussi armés, et aussi sereins qu’on a pu l’être les saisons précédentes. Mais il est hors de question de lever le pied sur la dernière journée. Et encore moins pour les phases finales.
L’UBB est moins attendue. Est-ce que ça la rend plus dangereuse ?
Non. Peut-être qu’on nous attendait un peu moins pour la qualification et que ça a pu jouer. Mais à partir de maintenant, toutes les équipes mettent les bouchées doubles, les vrais compétiteurs se révèlent, ou se réveillent. L’effet de surprise ne joue plus en phases finales. »
Malgré une saison en dents de scie, que traduit cette qualification de l’UBB ?
Le club a des bases solides, il a grandi par cycles. Si on regarde la courbe, elle n’est pas ascendante de manière régulière, elle marque des étapes mais sur l’ensemble, elle est en progression constante. C’est ce qui est vraiment intéressant.
Le recrutement de la saison prochaine est-il bouclé ou cherchez-vous un ou deux joueurs supplémentaires ?
Malheureusement, on a très peu de marge sur le salary-cap. Et on se doit de garder une enveloppe pour un remplacement éventuel en cours de saison. Si un joueur se blesse, son salaire n’est pas déduit du salary-cap. Il faut faire attention à tout ça. Il faut aussi bien calculer les Jiffs et les non-Jiffs, sinon, on a vu ce que ça peut donner à Toulon. Gérer un club, c’est aussi anticiper. Après, on reste à l’affût d’une éventuelle opportunité, ou alors d’un ou deux jeunes joueurs à forts potentiels.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49921
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Merci Adrien et Scalp pour l'article, c'est toujours très intéressant à lire les interviews de Laurent Marti.
Maintenant il va falloir enchaîner pour les phases finales et monter le curseur. En espérant un barrage à domicile.
Maintenant il va falloir enchaîner pour les phases finales et monter le curseur. En espérant un barrage à domicile.
_________________
"Si vous pouvez être des coéquipiers exceptionnels, vous avez une chance de devenir une équipe exceptionnelle"
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 7645
Localisation : Hautes-Pyrénées
Date d'inscription : 01/05/2021
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
_________________
"Si vous pouvez être des coéquipiers exceptionnels, vous avez une chance de devenir une équipe exceptionnelle"
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 7645
Localisation : Hautes-Pyrénées
Date d'inscription : 01/05/2021
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
https://rue89bordeaux.com/2023/07/laurent-marti-15-ans-a-la-tete-de-lubb-avec-lobsession-dun-premier-titre/
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13236
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
le radis a écrit:https://rue89bordeaux.com/2023/07/laurent-marti-15-ans-a-la-tete-de-lubb-avec-lobsession-dun-premier-titre/
Quelqu'un aurait accès au contenu ?
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
https://www.rugbyrama.fr/2023/09/03/top-14-laurent-marti-president-de-bordeaux-begles-a-bordeaux-les-joueurs-nont-jamais-dirige-le-club-11429819.php
Top 14 - Laurent Marti (président de Bordeaux-Bègles) : "À Bordeaux, les joueurs n’ont jamais dirigé le club"
Par Jérôme Prévot
Les Girondins repartent à l’assaut du Brennus, une nouvelle fois avec un nouveau manager, Yannick Bru. Le président Laurent Marti fait un point sur son club à la veille de recevoir Toulon avant la mini-trêve.
Tout d’abord quel est votre sentiment après les deux premiers matchs de l’UBB ?
Ils sont conformes à nos attentes. Il y a dix-huit absents à l’UBB en ce moment, onze internationaux et sept blessés, plus un nouveau staff, et un nouveau système de jeu. Je m’attendais à ce genre de performances. Au Racing, il y avait trop d’imprécisions pour espérer gagner. Et contre un Castres quasiment au complet, je suis plutôt satisfait, même si on a tremblé à la fin. Castres est un vrai club de Top 14, dur à jouer. Mais on a vu des choses intéressantes.
Vous avez recruté un nouveau manager, Yannick Bru. Quel est son profil ?
Il connaît très bien le rugby. On le ressent, il a du nez. Il a très vite compris tout ce qu’il se passait au club. Il a une autorité naturelle, mais il assure aussi un minimum de convivialité. C’est aussi un très bon technicien du rugby, il est capable d’analyser des actions, d’animer des ateliers.
Y avait-il une "short list" ?
Non c’était le seul. J’ai jamais envisagé d’autres solutions. Les managers sont ceux qui, dans le rugby professionnel, ont le travail le plus difficile. C’est pour ça, il n’y en a pas beaucoup à mon avis. Quand on est président, on suit des joueurs, mais aussi des entraîneurs. Je m’étais dit qu’un jour, il y aurait peut-être une chance qu’on bosse ensemble.
Êtes-vous conscient que pour le grand public, vous avez limogé un staff, celui de Chrisophe Urios, qui avait amené le club aux meilleurs résultats de son histoire ? Cinq demi-finales, ce n’est pas rien. Et une place de premier en 2020 au moment de l’interruption du Covid…
Oui, c’est exact. Mais je réponds à çela que ce n’était pas dû uniquement à l’entraîneur précédent et à son staff. Je renvoie aussi à la grande qualité de l’effectif que nous avions en 2019-20. Il faut arrêter de croire que les résultats d’un club, c’est uniquement grâce à un homme, un président ou un entraîneur. Non, c’est un ensemble de choses. Alors je pense que ce que nous avons vécu entre 2019 et 2023, c’était bien, mais qu’on aurait pu avoir mieux.
Avec le recul, on reste impressionné par le fait que malgré la crise et l’éviction de Christophe Urios, le club se soit encore retrouvé en demi-finale en 2023. Qu’est-ce qui a joué ?
Deux choses ont joué, les joueurs ont tout fait pour ce que ça se passe bien. Ils avaient envie de ça. Et les deux adjoints, Frédéric Charrier et Julien Laïrle, ont fait leur boulot jusqu’au bout.
Dans vos dernières prises de parole, vous avez expliqué que la clé de tout restait le recrutement. Vous avez aussi affirmé que la situation actuelle des clubs et du "plafond salarial" vous apportait beaucoup de satisfaction. Pouvez-vous préciser ?
Ce que je veux dire, c’est que nous sommes rendus à un point où presque tous les clubs sont à égalité en termes de budget. Il faut donc bien doser les choses dans la construction d’un effectif. À mon avis, il y a onze clubs sur quatorze qui atteignent le plafond salarial. Alors, c’est vrai, La Rochelle et Toulouse, deux clubs qui ont beaucoup d’internationaux, ont le droit de dépasser le plafond mais l’écart n’est pas si significatif que ça. C’est très important car ça nous donne un Top 14 homogène, dur mais magnifique. Et ça donne la prime à ceux qui travaillent bien. Être champion de France parce que j’aurais un budget trois fois plus important, ça ne m’a jamais intéressé.
Vous sous-entendez donc qu’il n’y a plus les tricheries et les contournements du passé, contre lesquels vous vous êtes insurgés…
Je pense qu’il y a encore quelques débordements, mais ça reste à la marge. Il n’y a plus les tricheries du passé. Pourquoi cette amélioration ? Nous avons un manager du salary cap qui fait un super boulot dans un contexte très difficile. Et puis certains se sont fait prendre et ils ont compris qu’il ne fallait pas recommencer.
Vous avez toujours eu la réputation d’un président qui aimait recruter. Le staff précédent s’est vu reprocher de ne pas être très performant dans ce domaine. Ce secteur doit-il progresser à l’UBB ?
Ce que je peux vous dire, c’est que le recrutement demande beaucoup de travail et beaucoup d’humilité. C’est devenu de plus en plus dur. C’est vrai, j’ai connu une époque, où à l’UBB sans gros moyens on arrivait à recruter au-delà de notre structure. Mais beaucoup de clubs n’étaient pas très structurés, ils le sont devenus. J’estime que c’est un travail collectif qui demande énormément d’échanges entre le staff, le président et la cellule selon l’organisation de chacun et c’est un domaine où il faut aller vite. Parce que si on traîne, les concurrents s’emparent à votre place des bonnes opportunités.
Faire venir Penaud ? Ce fut un parcours du combattant
Quels sont les exemples les plus éclatants du recrutement judicieux de l’UBB ?
Il n’y en eut moins dans un passé récent. Mais on pourrait citer les Camille Lopez, Metuisela Talebula, Blair Connor. Plus près de nous, j’en vois moins… Ah si, Maxime Lucu. Nous l’avons contacté quand nous avons compris que Baptise Serin allait nous quitter. Je pensais qu’il serait un bon joueur de Top 14, mais de là à le voir international… Je mentirais si je disais que je l’avais prévu.
Est-ce stressant de commencer le championnat avec autant de sélectionnés ?
Dans notre histoire, nous avons eu bizarrement assez vite pas mal d’internationaux, je l’ai vécu comme une prime à notre recrutement et à notre formation. Mais on ne s’attendait pas forcément à en voir six avec les Bleus à la Coupe du monde, dont cinq derrière. Ce qui, entre parenthèses, souligne tout le travail qui nous reste à faire au niveau du pack. C’est un peu stressant, car c’est une ligne arrière entière qui nous fait défaut. Mais on pense plutôt à encourager le XV de France que de se plaindre, surtout que d’autres clubs sont logés à la même enseigne.
Quid de Louis Bielle-Biarrey ? N’est-il pas un coup extraordinaire lui aussi de votre recrutement ?
Ce n’est pas la même chose. Il s’agit lui du recrutement d’un jeune joueur alors que Maxime Lucu avait déjà 25 ans quand il nous a rejoints. Tout le monde avait pu le voir jouer. Louis Bielle-Biarrey n’avait pas joué chez les professionnels. Lui, il me donne les mêmes sensations que Matthieu Jalibert. À 18 ans, Matthieu traversait le terrain à l’entraînement, et Louis fait la même chose.
À propos de Matthieu Jalibert, la première pierre de votre recrutement n’a-t-elle pas été de le garder en le prolongeant en octobre 2021 (jusqu'en 2025) ?
Oui, absolument, il fallait le prolonger car c’était le signe de notre ambition, surtout pour un joueur formé chez nous.
A-t-il vraiment failli partir malgré tout en mai-juin 2022 après fameux match perdu à Perpignan ?
Non, il n’a jamais été question qu’il parte. Il lui restait deux ans de contrat et jamais ni lui, ni son conseil ne sont venus me voir pour me demander un départ anticipé. Peut-être a-t-il eu quelques états d’âme, mais ce n’est pas allé plus loin.
Le gros coup de votre recrutement, ce fut Damian Penaud. On a dit que les discussions ont été très serrées, est-ce vrai ?
Oui, ce fut un parcours du combattant mais c’est normal. Plusieurs clubs voulaient le faire venir, alors il les a écoutés. Mais c’est sympa quand ça se finit comme ça, alors qu’il a fallu batailler dur pendant plusieurs mois. J’ajoute que pour Marko Gazzotti, ce fut aussi très difficile. Il a fallu se battre durement. Yannick Bru et Thibault Giroud ont pesé. Les ambitions du club aussi, et notamment la place qu’on lui réservait dans l’effectif. Dans ces moments-là, tout compte.
Quid du préparateur physique Thibault Giroud, une autre prise de choix ?
C’est une compétence avérée, il a transformé athlétiquement le XV de France. Il a aussi une expérience en club derrière lui. Ce que j’ai pu constater, c’est qu’il avait la cote avec des joueurs venus d’horizons différents.
N’est-ce pas un handicap de commencer la saison sans lui ?
Non, car il a pu travailler son programme en amont, et nous pouvons nous appuyer sur Ludovic Loustau qui a beaucoup d’expérience et sur Cyril Gomes. C’est sûr, ça aurait été mieux s’il avait été là, mais ça ira.
Les problèmes du rugby sont les plus durs à gérer
Qu’est-ce qui vous interpelle dans l’évolution récente du Top 14 ?
Ce qui m’interpelle, c’est l’arrivée de tous ces jeunes de qualité. Ça a bouleversé le rugby français depuis cinq ou six ans. Je dis ça alors que j’ai fait partie des présidents qui ont recruté beaucoup d’étrangers car les jeunes d’alors ne me paraissaient pas encore formés. C’est ce qui explique que nos clubs sont passés devant les clubs anglais et que notre équipe nationale performe.
Qu’est-ce qui explique ça ?
La politique des Jiff, le travail de Pierre-Yves Revol qui a lancé cette politique et celui de Paul Goze qui a tout fait pour conforter cette politique.
Voir des internationaux anglais débarquer en nombre en France, qu’est-ce que ça vous inspire ?
Ça me fait peur. Je pense la même chose pour les nations que pour les clubs. Il n’est pas bon que deux ou trois pays écrasent le reste. Ce serait une mauvaise nouvelle. J’espère de tout cœur que les Anglais vont redresser la barre et conserver leurs meilleurs éléments. On ne peut pas se réjouir de voir de grandes nations du rugby chuter. Il n’y a pas assez de pays qui pratiquent notre sport à haut niveau. Il faut que l’Angleterre et l’Australie retrouvent leur niveau.
Ne pensez-vous pas que la Coupe d’Europe est en train de régresser ?
Oui, c’est exact. Cette compétition a du mal à trouver l’éclat qu’elle devrait avoir. Les clubs français ne la jouent pas à fond. La formule est alambiquée. L’apport des Sud-Africains, en qui je croyais, s’avère décevant. J’espère qu’on va enfin trouver la bonne formule. Mais je dis ça avec humilité. L’UBB n’a encore rien gagné et si on me dit que l’UBB va aller au bout en Champions Cup, j’en serais très heureux, même si je préfère le Brennus.
Revenons à l’UBB. Les départs de Raphaël Ibanez en 2017, Rory Teague en 2018 et Christophe Urios en 2022 ne révèlent pas un noyau de joueurs durs à gérer ?
Non, les managers qui passent disent plutôt le contraire. Ils disent qu’ils manquent plutôt de caractère. On a un groupe très sain, ambitieux, qui doit encore progresser. Les joueurs à l’UBB n’ont jamais dirigé le club, je l’affirme.
Ils ne vous ont jamais demandé la tête d’un coach ?
Mais depuis que le sport et que le rugby existe, les problèmes proviennent souvent de désaccords entre les entraîneurs et les joueurs. C’est vieux comme le monde. La question est : quelle place un président doit-il donner à ça par rapport à sa propre analyse ? Bien sûr qu’on en tient compte. C’est obligatoire. On sait aussi que ceux qui râlent sont souvent ce qui jouent pas, il faut mesurer combien râlent, pourquoi ils râlent. Est-ce justifié ? Et la justification, ce sont les résultats.
Qu’allez-vous faire dans les prochaines semaines durant la mini-trêve ?
J’ai quand même une entreprise de taille importante dans le secteur du textile qui m’occupe beaucoup. J’avais pris du recul avec sa gestion quotidienne, mais depuis quatre ans j’y suis revenu, pas forcément physiquement, mais j’y consacre du temps. Finalement, les questions de l’un compensent et reposent des questions des autres. Mais je peux vous dire que les problèmes du rugby sont les plus durs à gérer.
Passez-vous toujours du temps devant un mur d’écrans pour repérer des joueurs ?
Moins qu’avant, mais j’y reviens.
Top 14 - Laurent Marti (président de Bordeaux-Bègles) : "À Bordeaux, les joueurs n’ont jamais dirigé le club"
Par Jérôme Prévot
Les Girondins repartent à l’assaut du Brennus, une nouvelle fois avec un nouveau manager, Yannick Bru. Le président Laurent Marti fait un point sur son club à la veille de recevoir Toulon avant la mini-trêve.
Tout d’abord quel est votre sentiment après les deux premiers matchs de l’UBB ?
Ils sont conformes à nos attentes. Il y a dix-huit absents à l’UBB en ce moment, onze internationaux et sept blessés, plus un nouveau staff, et un nouveau système de jeu. Je m’attendais à ce genre de performances. Au Racing, il y avait trop d’imprécisions pour espérer gagner. Et contre un Castres quasiment au complet, je suis plutôt satisfait, même si on a tremblé à la fin. Castres est un vrai club de Top 14, dur à jouer. Mais on a vu des choses intéressantes.
Vous avez recruté un nouveau manager, Yannick Bru. Quel est son profil ?
Il connaît très bien le rugby. On le ressent, il a du nez. Il a très vite compris tout ce qu’il se passait au club. Il a une autorité naturelle, mais il assure aussi un minimum de convivialité. C’est aussi un très bon technicien du rugby, il est capable d’analyser des actions, d’animer des ateliers.
Y avait-il une "short list" ?
Non c’était le seul. J’ai jamais envisagé d’autres solutions. Les managers sont ceux qui, dans le rugby professionnel, ont le travail le plus difficile. C’est pour ça, il n’y en a pas beaucoup à mon avis. Quand on est président, on suit des joueurs, mais aussi des entraîneurs. Je m’étais dit qu’un jour, il y aurait peut-être une chance qu’on bosse ensemble.
Êtes-vous conscient que pour le grand public, vous avez limogé un staff, celui de Chrisophe Urios, qui avait amené le club aux meilleurs résultats de son histoire ? Cinq demi-finales, ce n’est pas rien. Et une place de premier en 2020 au moment de l’interruption du Covid…
Oui, c’est exact. Mais je réponds à çela que ce n’était pas dû uniquement à l’entraîneur précédent et à son staff. Je renvoie aussi à la grande qualité de l’effectif que nous avions en 2019-20. Il faut arrêter de croire que les résultats d’un club, c’est uniquement grâce à un homme, un président ou un entraîneur. Non, c’est un ensemble de choses. Alors je pense que ce que nous avons vécu entre 2019 et 2023, c’était bien, mais qu’on aurait pu avoir mieux.
Avec le recul, on reste impressionné par le fait que malgré la crise et l’éviction de Christophe Urios, le club se soit encore retrouvé en demi-finale en 2023. Qu’est-ce qui a joué ?
Deux choses ont joué, les joueurs ont tout fait pour ce que ça se passe bien. Ils avaient envie de ça. Et les deux adjoints, Frédéric Charrier et Julien Laïrle, ont fait leur boulot jusqu’au bout.
Dans vos dernières prises de parole, vous avez expliqué que la clé de tout restait le recrutement. Vous avez aussi affirmé que la situation actuelle des clubs et du "plafond salarial" vous apportait beaucoup de satisfaction. Pouvez-vous préciser ?
Ce que je veux dire, c’est que nous sommes rendus à un point où presque tous les clubs sont à égalité en termes de budget. Il faut donc bien doser les choses dans la construction d’un effectif. À mon avis, il y a onze clubs sur quatorze qui atteignent le plafond salarial. Alors, c’est vrai, La Rochelle et Toulouse, deux clubs qui ont beaucoup d’internationaux, ont le droit de dépasser le plafond mais l’écart n’est pas si significatif que ça. C’est très important car ça nous donne un Top 14 homogène, dur mais magnifique. Et ça donne la prime à ceux qui travaillent bien. Être champion de France parce que j’aurais un budget trois fois plus important, ça ne m’a jamais intéressé.
Vous sous-entendez donc qu’il n’y a plus les tricheries et les contournements du passé, contre lesquels vous vous êtes insurgés…
Je pense qu’il y a encore quelques débordements, mais ça reste à la marge. Il n’y a plus les tricheries du passé. Pourquoi cette amélioration ? Nous avons un manager du salary cap qui fait un super boulot dans un contexte très difficile. Et puis certains se sont fait prendre et ils ont compris qu’il ne fallait pas recommencer.
Vous avez toujours eu la réputation d’un président qui aimait recruter. Le staff précédent s’est vu reprocher de ne pas être très performant dans ce domaine. Ce secteur doit-il progresser à l’UBB ?
Ce que je peux vous dire, c’est que le recrutement demande beaucoup de travail et beaucoup d’humilité. C’est devenu de plus en plus dur. C’est vrai, j’ai connu une époque, où à l’UBB sans gros moyens on arrivait à recruter au-delà de notre structure. Mais beaucoup de clubs n’étaient pas très structurés, ils le sont devenus. J’estime que c’est un travail collectif qui demande énormément d’échanges entre le staff, le président et la cellule selon l’organisation de chacun et c’est un domaine où il faut aller vite. Parce que si on traîne, les concurrents s’emparent à votre place des bonnes opportunités.
Faire venir Penaud ? Ce fut un parcours du combattant
Quels sont les exemples les plus éclatants du recrutement judicieux de l’UBB ?
Il n’y en eut moins dans un passé récent. Mais on pourrait citer les Camille Lopez, Metuisela Talebula, Blair Connor. Plus près de nous, j’en vois moins… Ah si, Maxime Lucu. Nous l’avons contacté quand nous avons compris que Baptise Serin allait nous quitter. Je pensais qu’il serait un bon joueur de Top 14, mais de là à le voir international… Je mentirais si je disais que je l’avais prévu.
Est-ce stressant de commencer le championnat avec autant de sélectionnés ?
Dans notre histoire, nous avons eu bizarrement assez vite pas mal d’internationaux, je l’ai vécu comme une prime à notre recrutement et à notre formation. Mais on ne s’attendait pas forcément à en voir six avec les Bleus à la Coupe du monde, dont cinq derrière. Ce qui, entre parenthèses, souligne tout le travail qui nous reste à faire au niveau du pack. C’est un peu stressant, car c’est une ligne arrière entière qui nous fait défaut. Mais on pense plutôt à encourager le XV de France que de se plaindre, surtout que d’autres clubs sont logés à la même enseigne.
Quid de Louis Bielle-Biarrey ? N’est-il pas un coup extraordinaire lui aussi de votre recrutement ?
Ce n’est pas la même chose. Il s’agit lui du recrutement d’un jeune joueur alors que Maxime Lucu avait déjà 25 ans quand il nous a rejoints. Tout le monde avait pu le voir jouer. Louis Bielle-Biarrey n’avait pas joué chez les professionnels. Lui, il me donne les mêmes sensations que Matthieu Jalibert. À 18 ans, Matthieu traversait le terrain à l’entraînement, et Louis fait la même chose.
À propos de Matthieu Jalibert, la première pierre de votre recrutement n’a-t-elle pas été de le garder en le prolongeant en octobre 2021 (jusqu'en 2025) ?
Oui, absolument, il fallait le prolonger car c’était le signe de notre ambition, surtout pour un joueur formé chez nous.
A-t-il vraiment failli partir malgré tout en mai-juin 2022 après fameux match perdu à Perpignan ?
Non, il n’a jamais été question qu’il parte. Il lui restait deux ans de contrat et jamais ni lui, ni son conseil ne sont venus me voir pour me demander un départ anticipé. Peut-être a-t-il eu quelques états d’âme, mais ce n’est pas allé plus loin.
Le gros coup de votre recrutement, ce fut Damian Penaud. On a dit que les discussions ont été très serrées, est-ce vrai ?
Oui, ce fut un parcours du combattant mais c’est normal. Plusieurs clubs voulaient le faire venir, alors il les a écoutés. Mais c’est sympa quand ça se finit comme ça, alors qu’il a fallu batailler dur pendant plusieurs mois. J’ajoute que pour Marko Gazzotti, ce fut aussi très difficile. Il a fallu se battre durement. Yannick Bru et Thibault Giroud ont pesé. Les ambitions du club aussi, et notamment la place qu’on lui réservait dans l’effectif. Dans ces moments-là, tout compte.
Quid du préparateur physique Thibault Giroud, une autre prise de choix ?
C’est une compétence avérée, il a transformé athlétiquement le XV de France. Il a aussi une expérience en club derrière lui. Ce que j’ai pu constater, c’est qu’il avait la cote avec des joueurs venus d’horizons différents.
N’est-ce pas un handicap de commencer la saison sans lui ?
Non, car il a pu travailler son programme en amont, et nous pouvons nous appuyer sur Ludovic Loustau qui a beaucoup d’expérience et sur Cyril Gomes. C’est sûr, ça aurait été mieux s’il avait été là, mais ça ira.
Les problèmes du rugby sont les plus durs à gérer
Qu’est-ce qui vous interpelle dans l’évolution récente du Top 14 ?
Ce qui m’interpelle, c’est l’arrivée de tous ces jeunes de qualité. Ça a bouleversé le rugby français depuis cinq ou six ans. Je dis ça alors que j’ai fait partie des présidents qui ont recruté beaucoup d’étrangers car les jeunes d’alors ne me paraissaient pas encore formés. C’est ce qui explique que nos clubs sont passés devant les clubs anglais et que notre équipe nationale performe.
Qu’est-ce qui explique ça ?
La politique des Jiff, le travail de Pierre-Yves Revol qui a lancé cette politique et celui de Paul Goze qui a tout fait pour conforter cette politique.
Voir des internationaux anglais débarquer en nombre en France, qu’est-ce que ça vous inspire ?
Ça me fait peur. Je pense la même chose pour les nations que pour les clubs. Il n’est pas bon que deux ou trois pays écrasent le reste. Ce serait une mauvaise nouvelle. J’espère de tout cœur que les Anglais vont redresser la barre et conserver leurs meilleurs éléments. On ne peut pas se réjouir de voir de grandes nations du rugby chuter. Il n’y a pas assez de pays qui pratiquent notre sport à haut niveau. Il faut que l’Angleterre et l’Australie retrouvent leur niveau.
Ne pensez-vous pas que la Coupe d’Europe est en train de régresser ?
Oui, c’est exact. Cette compétition a du mal à trouver l’éclat qu’elle devrait avoir. Les clubs français ne la jouent pas à fond. La formule est alambiquée. L’apport des Sud-Africains, en qui je croyais, s’avère décevant. J’espère qu’on va enfin trouver la bonne formule. Mais je dis ça avec humilité. L’UBB n’a encore rien gagné et si on me dit que l’UBB va aller au bout en Champions Cup, j’en serais très heureux, même si je préfère le Brennus.
Revenons à l’UBB. Les départs de Raphaël Ibanez en 2017, Rory Teague en 2018 et Christophe Urios en 2022 ne révèlent pas un noyau de joueurs durs à gérer ?
Non, les managers qui passent disent plutôt le contraire. Ils disent qu’ils manquent plutôt de caractère. On a un groupe très sain, ambitieux, qui doit encore progresser. Les joueurs à l’UBB n’ont jamais dirigé le club, je l’affirme.
Ils ne vous ont jamais demandé la tête d’un coach ?
Mais depuis que le sport et que le rugby existe, les problèmes proviennent souvent de désaccords entre les entraîneurs et les joueurs. C’est vieux comme le monde. La question est : quelle place un président doit-il donner à ça par rapport à sa propre analyse ? Bien sûr qu’on en tient compte. C’est obligatoire. On sait aussi que ceux qui râlent sont souvent ce qui jouent pas, il faut mesurer combien râlent, pourquoi ils râlent. Est-ce justifié ? Et la justification, ce sont les résultats.
Qu’allez-vous faire dans les prochaines semaines durant la mini-trêve ?
J’ai quand même une entreprise de taille importante dans le secteur du textile qui m’occupe beaucoup. J’avais pris du recul avec sa gestion quotidienne, mais depuis quatre ans j’y suis revenu, pas forcément physiquement, mais j’y consacre du temps. Finalement, les questions de l’un compensent et reposent des questions des autres. Mais je peux vous dire que les problèmes du rugby sont les plus durs à gérer.
Passez-vous toujours du temps devant un mur d’écrans pour repérer des joueurs ?
Moins qu’avant, mais j’y reviens.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49921
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Sacré bonhomme quand même.
On ne le remerciera jamais assez d'avoir remis un club bordelais à ce niveau de performance.
Bravo Laurent pour le travail accompli, le temps passé et l'argent investi pour le bonheur de tous et le sien j'espère aussi
On ne le remerciera jamais assez d'avoir remis un club bordelais à ce niveau de performance.
Bravo Laurent pour le travail accompli, le temps passé et l'argent investi pour le bonheur de tous et le sien j'espère aussi
zizou46- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 2289
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 04/09/2010
Age : 49
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Au-delà des résultats il y a sa personnalité et sa façon de voir/faire. Un modèle, surtout comparé à d'autres présidents.
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11374
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
Laurent marti était sur top rugby
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6386
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
marchal a écrit:Laurent marti était sur top rugby
Elle est où l’émission ?
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13236
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Président, Président, Président ... Président, Président, Président
le radis a écrit:marchal a écrit:Laurent marti était sur top rugby
Elle est où l’émission ?
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49921
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Page 4 sur 6 • 1, 2, 3, 4, 5, 6
Sujets similaires
» ITW du Président
» Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
» Interview du Président.
» ITW du Président Laurent Marti
» Voeux 2014 du président
» Annonce du départ de Monsieur MARTI ... et recherche d'un avenir
» Interview du Président.
» ITW du Président Laurent Marti
» Voeux 2014 du président
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté tribune officielle
Page 4 sur 6
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum