Re: Raphaël Ibanez et le staff

**patrick** Jeu 14 Aoû - 9:37

SO :

Union Bordeaux-Bègles : Ibanez prend de l'épaisseur

arnaud david

Raphaël Ibanez entame sa 3e saison de manager. Il a pris de l’épaisseur dans la fonction et a su construire un staff uni et performant.
Union Bordeaux-Bègles : Ibanez prend de l'épaisseur Raphaël Ibanez en compagnie de Vincent Etcheto vendredi dernier à Biarritz.

Photo
photo jean-daniel chopin

C'était il y a un peu plus d'une semaine au stade André-Moga à la fin de l'entraînement. Comme souvent, Raphaël Ibanez avait réuni l'ensemble de ses troupes autour de lui. Mais plutôt que de commenter la séance qui venait de s'achever, le manager de l'UBB allait la prolonger de quelques minutes de rigolade collective.

Sur un morceau de papier, il avait griffonné quelques phrases, plutôt drôles et décalées. Et puis choisissant un joueur puis un autre, il leur a demandé de hurler la formule qu'il venait de lire. Hilarité et huées garanties quand une nouvelle recrue est sommée de crier « son amour de Laurent Marti. » « J'aime bien les surprendre », sourit-il. « Dans ce club, on a plein de garçons bien élevés. Là, j'avais envie de leur faire comprendre qu'il faut qu'ils parviennent à faire sortir le lion qu'il y a en eux. »

Des surprises, Ibanez en réserve fréquemment à son effectif. Certaines sont agréables. D'autres moins comme lorsqu'il conditionne la fin d'une après-midi de préparation physique éprouvante à la réussite d'un concours de drops entre ses deux buteurs Pierre Bernard et Lionel Beauxis. Une manière de « refamiliariser » ses deux numéros dix avec ce surcroît de pression et de responsabilité qui pèse inévitablement sur un demi d'ouverture.
Le devoir d'être généreux

S'il assure ne rien s'interdire et suivre « au feeling » le fil de ses observations, on sent que chacune de ses interventions est mûrement réfléchie et dictée par une unique préoccupation : faire progresser ses joueurs, les « aider à se construire », optimiser le rendement de son groupe.

Quand nous lui avons soumis, par exemple, l'idée d'évoquer son apprentissage d'une fonction qu'il n'occupe que depuis deux ans, il a d'abord dit « non ». « Qu'est ce que ça va apporter à mon équipe ? », a-t-il demandé. « Faites plutôt parler les joueurs. Je ne revendique rien. Je m'inspire des gens qui m'ont guidé dans ma carrière. Si j'ai compris quelque chose, c'est qu'à ce poste, on a le devoir d'être généreux. »

Ce n'est pas son unique découverte de la profession. « J'ai perdu un peu de ma naïveté et de mes illusions par rapport au milieu, au partage des idées », relève-t-il. « On évolue dans un monde ultra concurrentiel où on ne fait de cadeau à personne. Mais je me suis endurci. Et ça me pousse à être le plus performant possible comme lorsque j'étais joueur. »
« Il a du charisme »

Le talonneur impétueux d'hier n'est pas très loin. Il ne dédaigne pas la confrontation directe avec celui qui s'éloigne du chemin. Le compétiteur ne dort jamais même si Ibanez donne parfois le sentiment de tenir cette partie éruptive de lui-même à distance, dompteur de ses émotions.

« Raphaël, ce n'est pas le meneur d'hommes basique et il ne le sera jamais. Il sait élever le débat », affirme son président Laurent Marti. « Il ne fait pas de bruit mais il a du charisme et il est travailleur. Il avance vite car il est intelligent et n'a pas peur de se remettre en question. »

En deux saisons, Ibanez aura réussi à construire un staff étoffé mais aussi uni et complémentaire, en prenant soin de laisser à chacun un espace d'expression. « On est tous dans une recherche permanente. Et moi, je suis là pour maintenir un cap. »

La huitième place acquise l'an passé lui a laissé un goût d'inachevé. « Oui, la frustration n'est pas encore évacuée. » Mais il sait qu'avec le 12e budget du Top 14, l'envie d'aller voir plus haut peut très vite se heurter au principe de réalité. « Il faut essayer de prolonger le miracle », affirme-t-il.

Mais doit-on parler de miracle ou plutôt de savoir-faire ? Mardi midi, Ibanez a de nouveau rassemblé les joueurs autour de lui. Pas pour rigoler mais pour faire grimper le degré d'exigence.

« J'aime ces semaines où la tension monte d'un cran », reconnaît-il avant de conclure. « Nos résultats seront la conséquence de notre volonté d'avancer ensemble, d'être honnêtes les uns vis-à-vis des autres ».

Et alors, moi aussi je l'aime Laurent Marti Suspect

... même si à moi il ne signe aucun chèque :chambreur:

Pat Jeu 14 Aoû - 10:34

patrick a écrit:SO :
Et alors, moi aussi je l'aime Laurent Marti ... même si à moi il ne signe aucun chèque

Dès que je l'aperçois je lui en ferai part.... :chambreur:

**patrick** Jeu 14 Aoû - 10:36

Je lui ai déjà fait souhaiter son anniversaire hier, évoque donc plutôt la 2ème partie de ma remarque :chambreur:

Pat Jeu 14 Aoû - 10:47

patrick a écrit:Je lui ai déjà fait souhaiter son anniversaire hier, évoque donc plutôt la 2ème partie de ma remarque

...... pour la trésorerie du forum ? :siffle:

Romain33 Sam 16 Aoû - 15:18

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L'Equipe

**patrick** Mar 26 Aoû - 23:54

Midol :

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**patrick** Sam 27 Sep - 0:00

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http://www.sudradio.fr/Rugby/Ibanez-Connaitre-les-gars-avec-qui-on-part-a-l-aventure

http://www.sudradio.fr/Podcasts (26/09 Emission Rugby & Cie du vendredi 26/09 1ère partie, vers la 25ème minute)

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http://www.20minutes.fr/bordeaux/1448887-20140924-bordeaux-ubb-invitee-chez-grands-groupe-homogene-etoffe-stars

**patrick** Ven 3 Oct - 9:28

SO :

Avant Union Bordeaux-Bègles - Clermont : Joe Worsley "ne sera pas content tant qu'on n'aura pas gagné quelque chose"

Pièce discrète mais centrale du staff de l’UBB depuis l’été 2012, l’entraîneur de la défense évoque la saison, ses attentes. Déterminé

Pour les joueurs qui ont vécu la transition, il est celui qui a le plus marqué l'évolution du jeu de l'UBB lors de l'évolution du staff en 2012. Par sa présence, dans un secteur où l'encadrement ne comptait pas de spécialiste, par ses méthodes. Joe Worsley, entraîneur - anglais - de la défense, entame sa troisième saison au club : discret mais rarement au repos. Interview, en français bien sûr : il s'y oblige.

« Sud Ouest ». Que pensez-vous du début de saison ?

Joe Worsley. C'est positif, à part deux matchs qui ont été mauvais, à l'extérieur (Grenoble 37-23 et Brive 34-24, NDLR). Chaque année, on progresse mais si on veut vraiment s'améliorer, il faut plus de constance. Je pense que tout le monde, tous les joueurs l'auront compris après cette semaine car on a beaucoup parlé. À part Clermont et trois ou quatre autres, je constate que toutes les équipes en Top 14 connaissent ces variations. C'est une habitude française : il y a plus de pression sur les matchs à domicile, on y met plus de fierté. Elle existe en Angleterre mais il y a moins de différence domicile - extérieur. On a fait de bonnes choses mais on doit y arriver si on veut réaliser tout notre potentiel.

Ces fluctuations sont frustrantes pour un entraîneur ?

Pour les joueurs aussi ! Tout le monde essaie de trouver les raisons. Et nous, staff, avons notre part de responsabilité dans la préparation. Après, on est quand même meilleur en déplacement qu'il y a deux ans.

A votre niveau - défensif -, que retenez-vous ?

Il y a eu quatre matchs et demi bien (sur sept, NDLR). ça veut dire qu'il y a une base mais il y a du boulot car on ne pourra pas atteindre nos objectifs si on concède autant de points. Si on regarde Brive, il y a beaucoup de raisons, de petits détails individuels. Mais il ne faut pas non plus s'arrêter qu'à cela et réfléchir la globalité.

Par rapport au système de défense agressif que vous imaginiez mettre en place à votre arrivée, vous vous dites que vous y êtes arrivés ?

Quand vous travaillez quelque chose et que ça fonctionne bien, souvent vous lâchez une autre partie et il faut y revenir et ainsi de suite. La première mi-temps contre le Racing (30-21) a été très bonne. À Toulon (18-13) avec un autre challenge face à une équipe qui joue plus sur la largeur, c'était bien. Mais à côté, on fait deux mauvaises performances… De toute façon, je ne serai pas content tant qu'on n'aura pas gagné quelque chose.

Vous avez tout gagné en tant que joueur (1), évolué toute votre carrière avec au milieu d'autres internationaux. Il a fallu adapter vos exigences avec un groupe moins expérimenté ?

Pas vraiment. Un joueur n'est pas international parce qu'il est hors normes, mais parce qu'il fait 10, 20 minutes de travail en plus tous les jours pendant des années. Ici, il y a plusieurs joueurs qui ont les capacités d'y parvenir. Essayer de les faire progresser, c'est ce que j'aime le plus. C'est une des différences entre l'Angleterre et ici, pas seulement au rugby, mais aussi à l'école : chez nous, le travail est plus individualisé. J'essaie d'amener cela car, moi, j'ai eu la chance de m'améliorer ainsi avec de très bons entraîneurs. Lors des séances collectives, c'est plus dur et le travail individuel demande de prendre le temps, rester un peu plus sur le terrain. Ici, les joueurs adhèrent vraiment à cela. Pour certains, quand je repense à il y a deux ans, il y a des progrès incroyables.

Vous-même avez fait évoluer votre approche ?

Oui. Les Français ont des défauts mais font aussi des choses bien (sourire). En Angleterre, à mon époque au moins, il y avait des systèmes fixes, et ça ne bougeait pas. Ici, j'ai découvert plus d'adaptation aux situations : on a mis en place un cadre, mais avec à l'intérieur différentes possibilités. On s'aperçoit que chaque équipe a une défense différente. Fabien Galthié (manager de Montpellier, NDLR) a décidé d'opter pour la “rush défense” depuis un match contre nous (les Wasps, NDLR), avec le Stade Français : la base est la même mais chacun a mis ses spécificités. De mon côté, j'essaie toujours de réfléchir en fonction de ce que je vois, je discute beaucoup. Et en fonction de ce qu'on identifie chez l'adversaire à venir, j''imagine les séances.

L'an dernier, avez-vous hésité à prolonger votre contrat (jusqu'en 2016, NDLR) ?

Non, pas vraiment. J'aime ma vie ici, et le club a beaucoup d'ambition : il progresse, avec un groupe étoffé chaque année. C'est excitant. J'ai envie d'être une pièce de cela.

Que serait une saison réussie ?

Je débute toujours un championnat pour le gagner : j'ai été habitué à cela et c'est ma façon d'être. C'est trop ambitieux pour le club aujourd'hui. Mais dans son évolution, le Top 6 est la marche évidente.

Le but final, c'est d'être champion du monde comme entraîneur après l'avoir été comme joueur ?

Pour l'instant, je ne pense pas à cela. Je dois apprendre, me faire de l'expérience et on verra. J'ai grandi dans le sport pro où on ne se projette jamais plus loin que le prochain match. Je n'ai pas vraiment changé. à partir du moment où ça se passe bien, la question d'un retour en Angleterre ne se pose pas.

(1) Champion du Monde 2003 avec l'Angleterre, quatre fois champion d'Angleterre, deux fois vainqueur de la H-Cup notamment avec les London Wasps.

**krahknardz** Ven 3 Oct - 13:39

Il est quand même frappant de constater que tous, staff et joueurs, ont le même discours quand on les tâte sur la possibilité d'aller ailleurs. OK, il y aura une partie de politiquement correct (heureusement on n'est pas le foot où les joueurs crachent constamment dans la soupe), mais vu la diversité des réponses, cela montre quand même que à la base, les gens se sentent confortables ici et évoluent dans un cadre où il y a de l'ambition de faire quelque chose. Très très positif...

Black mamba Sam 4 Oct - 23:31

http://www.canalplus.fr/c-sport/c-rugby/c-top-14/pid7385-videos.html?vid=1142578
Un bien beau staff, avec un grand manager!!!

**patrick** Dim 5 Oct - 0:07

A la demande générale (et notamment de BD) :

Top 14 - 8ème journée - Focus sur le staff de Bordeaux-Bègles

Pat Dim 5 Oct - 10:20

patrick a écrit:A la demande générale (et notamment de BD) :

Top 14 - 8ème journée - Focus sur le staff de Bordeaux-Bègles

Des "gars" biens, biens dans leur tête et biens dans leur peau, comme le Président qui a bien choisi et comme les joueurs, j'ai l'impression... au diapason quoi !

Penny33 Dim 5 Oct - 12:15

J'ai l'impression que Joe Worsley n'aime pas être mis en avant, il n'est pas à l'image, dommage avec le travail qu'il accomplit, il aurait mérité lui aussi un hommage !

fabswe Dim 5 Oct - 23:02

patrick a écrit:A la demande générale (et notamment de BD) :

Top 14 - 8ème journée - Focus sur le staff de Bordeaux-Bègles

merci Patrick (et donc BD) je me suis régalé !

**patrick** Dim 5 Oct - 23:16

J'ai beaucoup aimé le "pas encore" de Hugh. Un sacré numéro celui là rire

Vince33 Mar 7 Oct - 8:38

Inteview tout en finesse de Raph dans l'équipe.fr. J'aime Yesss

http://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ibanez-s-inviter-au-bal/504868

**patrick** Mar 7 Oct - 19:38

Ibañez : «Je milite pour un jeu à risques calculés»

http://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/ibanez-je-milite-pour-un-jeu-a-risques-calcules-717134

matbar33 Mar 7 Oct - 22:52

Est ce que ont peut dire que Delpoux à fait ce que Ibanez à fait en 2 ans et lui en un ans et en montant de pro D2 et avec moins de budget et du beaux jeu?

**patrick** Mar 7 Oct - 23:30

matbar33 a écrit:Est ce que ont peut dire que Delpoux à fait ce que Ibanez à fait en 2 ans et lui en un ans et en montant de pro D2 et avec moins de budget et du beaux jeu?

Heu .... tu peux répéter la question think

**patrick** Jeu 9 Oct - 8:39

Voilà la version longue passée dans la Séance Rugby d'Isabelle fan

Coulisses de Tournage - Bordeaux Bègles-Clermont Ferrand

Quelques petits mots glanés ça et là très intéressant pour comprendre l'état d'esprit du groupe.

**patrick** Dim 12 Oct - 13:57

La vidéo (longue) est de nouveau dispo yesbx

Coulisses de Tournage - Le staff de Bordeaux-Bègles et le match contre Clermont

jebni Dim 12 Oct - 14:03

matbar33 a écrit:Est ce que ont peut dire que Delpoux à fait ce que Ibanez à fait en 2 ans et lui en un ans et en montant de pro D2 et avec moins de budget et du beaux jeu?

Tu peux le dire en effet.

Black mamba Dim 12 Oct - 15:17

jebni a écrit:
matbar33 a écrit:Est ce que ont peut dire que Delpoux à fait ce que Ibanez à fait en 2 ans et lui en un ans et en montant de pro D2 et avec moins de budget et du beaux jeu?
Tu peux le dire en effet.

Faux, le niveau du top 14 a énormément progressé, et Ibanez a beaucoup œuvré pour moderniser le club (staff performant infrastructure) et allez parler de MD à Perpignan... Et si la personne qui était garent du jeux n'était pas le manager mais etchet?

**Switch** Dim 12 Oct - 15:29

Il est clair qu'Etcheto a un rôle essentiel vis-à-vis du jeu de l'Union. Je pense en effet qu'Ibanez a prit le train en marche, et s'est fondu dans le moule, en y apportant sa touche pour le bonifier.

Donc pour ma part, le jeu de l'Union est du à Etcheto, et c'est grâce à Ibanez qu'il atteint ce niveau. Donc les deux sont essentiels. Etcheto pour le fond de jeu et Ibanez (avec Worsley) pour la touche anglaise (application, pragmatisme, réalisme, précision).

Pat Dim 12 Oct - 15:45

Chacun pense comme il le veut et c'est tout à fait normal !
Je suis absolument ravi du staff actuel.
Mais je souhaiterais que l'on ne jette pas Marc Delpoux, qui avait ses défauts et une trop grande gueule, je vous l'accorde, aux orties... sans reconnaître qu'il a su apporter à l'Union ce jeu complet de mouvement...!
La défense évidemment, ce n'était pas trop son truc !

Black mamba Dim 12 Oct - 15:57

Pat a écrit:Chacun pense comme il le veut et c'est tout à fait normal !
Je suis absolument ravi du staff actuel.
Mais je souhaiterais que l'on ne jette pas Marc Delpoux, qui avait ses défauts et une trop grande gueule, je vous l'accorde, aux orties... sans reconnaître qu'il a su apporter à l'Union ce jeu complet de mouvement...!
La défense évidemment, ce n'était pas trop son truc !

Marc a été et reste un personne importante de l'histoire de l'UBB... Il a été l'instigateur de la monté en puissance du club, mais avec Ibanez le club est passé dans une autre dimension, dans l'image et le développement du club.
Ibanez est connue et reconnue au nvx national et international!

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