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Jefferson Poirot
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Re: Jefferson Poirot
Je pense que Jefferson a vécu la double frustration d'avoir été mis un peu à l'écart du groupe France (non renouvellement du capitannat + perte de sa place de titulaire) et de ne vivre la superbe saison de l'UBB qu'en pointillé ...plus en spectateur qu'en acteur. Il a sans doute mesuré que dans un futur proche l'essentiel de ses émotions sportives seraient à partager avec sa famille naturelle : l'UBB !!!
Je pense que cette décision est susceptible de le galvaniser et du lui permettre de retrouver son meilleur niveau.
Welcome back home Jeff !!!
Je pense que cette décision est susceptible de le galvaniser et du lui permettre de retrouver son meilleur niveau.
Welcome back home Jeff !!!
sudiste- Unioniste de la première heure
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Date d'inscription : 27/01/2008
Re: Jefferson Poirot
Je dois aussi avouer que cette décision ne me peine pas trop. A tord ou à raison, Jefferson commençait à jouer les doublures en équipe de France et malgré tout il devait vivre l'aventure de ses copains à l'UBB par procuration. Il s'est peut-être rendu compte qu'avec sa famille et l'encadrement de qualité qui travaille aujourd'hui à l'UBB, il avait beaucoup plus de plaisir à prendre que dans la prison Parisienne.
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Re: Jefferson Poirot
Sa famille naturelle.. ou une autre.
le radis- Team modo
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Localisation : talence
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Jefferson Poirot
le radis a écrit:Sa famille naturelle.. ou une autre.
Même si ça m'a aussi trotté un peu dans la tête, je n'ose y penser
L'Equipe :
À l'UBB, un avenir encore incertain
Jefferson Poirot sera en fin de contrat avec Bordeaux-Bègles en juin 2021. Le pilier gauche le clame dans l'entretien qu'il nous a accordé : il veut gagner des titres. Son futur choix sera donc dicté par cette ambition. Fidèle aux Girondins depuis huit ans, Poirot pensait enfin disputer une phase finale avec son club, large leader du Top 14 au moment de l'arrêt de la compétition en raison du Covid-19. « Sportivement c'est dur, avoue-t-il. On était en quarts de finale du Challenge et, pour le Top 14, c'était quasiment fait (l'UBB avait 21 points d'avance sur Toulouse, 7e). Le club allait jouer ses premières phases finales. Ça n'est pas arrivé, c'est incroyable. Mais il faut relativiser quand on voit ce qui s'est passé dans le monde en raison de la crise sanitaire. »
Le pilier est désormais tourné vers la saison prochaine : « L'année qui vient de s'écouler me donne envie de rester à Bordeaux, explique Poirot. Tout s'est bien passé avec Christophe (Urios, le coach, arrivé au club en début de saison). On a prouvé qu'on pouvait rivaliser avec les grands. »
En raison de la crise liée à la pandémie de coronavirus, les discussions concernant une éventuelle prolongation n'ont pas débuté. Selon les règlements, Poirot (27 ans) sera libre de s'engager dans le club de son choix à partir de juillet. En 2016, il avait été très proche de rejoindre Clermont. Toulon lui a aussi fait les yeux doux. « Je suis très attaché à l'UBB, mais mon choix est de gagner des titres , martèle le pilier bordelais. C'est devenu une obsession. Je ne veux pas finir ma carrière sans avoir soulevé un trophée. » L'UBB, qui vient de laisser filer Semi Radradra (Bristol), aura-t-elle les moyens de rester ambitieuse ? Si c'est le cas, Poirot pourrait rempiler. M. R.
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Re: Jefferson Poirot
Clairement , il entre en négociations .
Je le vois partir au SF ou au LOU.
Je le vois partir au SF ou au LOU.
le radis- Team modo
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Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Jefferson Poirot
"M’investir totalement dans un projet pour l’amener jusqu’à son terme et donc remporter des titres"... c'est vrai qu'il n'a pas spécifié "avec l'UBB".
Vous me mettez le doute là surtout que libéré de potentielles sélections il devient une proie attractive
Vous me mettez le doute là surtout que libéré de potentielles sélections il devient une proie attractive
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Jefferson Poirot
C’est clair que 1 an avant la fin de son contrat renoncer à la sélection, c’est faire offre de service, ou a minima, tenter la renégociation avec LM. C’est la vie du rugby pro. S’il devait nous quitter en 2021, j’en serais triste, mais le poste de pilier gauche n’est pas le plus compliqué à remplacer.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 25/10/2017
Re: Jefferson Poirot
Si Jalibert veut suivre l'exemple! il a mon accord de supporter hypocrite qui ne pense qu'à son club....et si Dupont, Ollivon, N'tamack, Bouthier, Penaud, la première ligne toulousaine et les autres veulent suivre, pas de problème non plus....en payant mon abonnement, je saurai que je verrai les meilleurs joueurs de l'hexagone sur le pré chaque fois que j'irai au stade...et que quand on battra les cadors, personne n'y trouvera à redire....
Etchetera- J'aime l'Union à la folie
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Re: Jefferson Poirot
Etchetera a écrit:Si Jalibert veut suivre l'exemple! il a mon accord de supporter hypocrite qui ne pense qu'à son club....et si Dupont, Ollivon, N'tamack, Bouthier, Penaud, la première ligne toulousaine et les autres veulent suivre, pas de problème non plus....en payant mon abonnement, je saurai que je verrai les meilleurs joueurs de l'hexagone sur le pré chaque fois que j'irai au stade...et que quand on battra les cadors, personne n'y trouvera à redire....
Oh mais quel manque d'esprit national
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Re: Jefferson Poirot
L'Equipe
Fabien, j'étais l'un de ses premiers relais à la Coupe du monde. Il s'est beaucoup appuyé sur moi car il savait que je faisais partie de la génération qui allait continuer avec lui. Après, pendant le Tournoi, il a fait des choix.
Vous lui avez demandé des explications ?
Oui, la semaine du pays de Galles, quand j'ai su que j'étais hors groupe, je suis allé le voir. Il m'a assuré que le choix était uniquement sportif et qu'il n'y avait aucun problème avec moi. J'espère qu'il a été sincère. Sportivement, je n'ai rien à dire. Mon entrée face à l'Italie n'avait pas été au niveau. Cyril Baille a fait de très bons matches. C'est la sélection. Tu es bon, tu continues. Point barre.
Il semblerait que le staff vous reproche votre tenue en mêlée...
Oui, William (Servat) voulait me faire bosser la mêlée. J'étais très ouvert, j'ai eu beaucoup d'échanges avec lui, de remises en question.
Ne payez-vous pas le fait d'avoir été proches de certains joueurs considérés comme négatifs par Galthié ?
Non, je ne pense pas. J'ai toujours été positif. Et dès le début du Tournoi, j'ai fait partie du groupe leader. Ça prouve qu'il compte sur moi.
Vous tirez un trait sur la Coupe du monde 2023 qui aura lieu en France...
Ce sera un événement énorme ! Et j'espère que les Bleus seront champions du monde. Mais ça n'est jamais entré en ligne de compte dans ma décision.
Vous tirez aussi un trait sur pas mal d'argent...
(Il coupe.) Je n'ai jamais eu envie d'y aller pour ça. L'équipe de France, c'est un tiers de ma rémunération. C'est énorme. Mais ça ne doit pas entrer dans ma réflexion.
Qu'est-ce qui va vous manquer ?
Les mecs ! Il y a une super génération. Les émotions qui sont également différentes en bleu. Avec le quinze de France, tu as la chance de jouer dans des stades monstrueux, j'ai adoré le Millennium de Cardiff.
Un regret ?
Je n'ai jamais affronté l'Australie. Mais le plus grand regret est de ne jamais avoir rien gagné en bleu. D'ailleurs, c'est quelque chose qui commence à me hanter. Je veux gagner un titre. Avant c'était une envie, aujourd'hui c'est devenu une obsession. Et ça explique aussi pourquoi je veux me concentrer à 100 % avec mon club.
Votre décision est-elle irrévocable ?
Dans ma tête, c'est ferme et définitif. Peut-être que ça va me manquer et peut-être que je reviendrai sur ma décision, comme d'autres sportifs avant moi , Joe Marler (le pilier anglais) par exemple. Son come-back pour la Coupe du monde peut être une inspiration. Mais aujourd'hui, je ne veux pas y aller pour de mauvaises raisons. »
Lessivés par le système Sept mois après Sébastien Vahaamahina, un autre international dans la force de l'âge tourne le dos aux Bleus, lassé par les cadences infernales.
Le 21 octobre 2019, au lendemain de l'élimination de l'équipe de France en quarts de finale de la Coupe du monde au Japon (19-20 face au pays de Galles), Sébastien Vahaamahina annonce la fin de sa carrière internationale, le jour de ses 28 ans. Un choix à chaud à la suite de son expulsion la veille pour un coup de coude ? Non. Une décision mûrement réfléchie, prise avant même le début du Mondial. « J'ai décidé d'arrêter l'équipe de France car je trouve que j'étais beaucoup trop absent de chez moi » , expliquait notamment le deuxième-ligne de Clermont (46 sélections).
Poirot voulait couper un an en 2018
Sept mois plus tard, la décision de Jefferson Poirot fait forcément écho à celle de son ex-coéquipier sous le maillot tricolore. Les allers-retours sont devenus de plus en plus pesants pour le pilier de l'UBB, père de deux enfants. Il avait d'ailleurs déjà imaginé faire un break, décomplexé par l'acte fort de Joe Marler en octobre 2018. Le pilier anglais avait alors annoncé sa retraite internationale, ne supportant plus de s'éloigner sans cesse de sa famille, avant de revenir en sélection pour le Mondial au Japon.
« En 2018, j'avais pensé couper une année, dévoile Poirot. Mais je me suis vite rendu compte que c'était impossible. » Son salut viendra d'une suspension de six semaines en fin de saison, le privant de la tournée d'été en Nouvelle-Zélande avec le quinze de France. « C'est la première fois que j'ai pu couper et faire une vraie présaison. C'est à ce moment que je me suis senti le mieux physiquement. » Le pilier bordelais va plus loin : « L'équipe de France, c'est bien, mais entre mes débuts à 23 ans et aujourd'hui, j'ai la sensation de ne jamais avoir progressé. C'est toujours une course contre la montre entre le club et l'équipe de France. Même si je me suis toujours donné à 100 %, finalement, j'avais l'impression d'être à 50 % en club et en bleu. »
Remplaçant pour sa première sélection en février 2016, Jefferson Poirot a ensuite enchaîné vingt-neuf titularisations. Il a même été promu capitaine du quinze de France à deux reprises. Pendant la Coupe du monde au Japon, Fabien Galthié, lors d'une discussion informelle, glissait que Poirot, comme d'autres, était un joueur « plus, plus » et qu'il serait « encore là dans quatre ans » . Raté. « L'usure s'est faite aussi à cause des défaites en cascade, poursuit Poirot. On n'a pas beaucoup gagné. Il y a eu beaucoup de défaites à s'arracher les cheveux, des moments frustrants. Ces désillusions pèsent dans la balance. Parfois, je montais à Marcoussis avec la boule au ventre. Tu te dis : "Et si on perd encore ?" C'était devenu un cercle vicieux. Avec plus de victoires, ça aurait été différent. Il y a aussi les blessures, les cadences. Ces quatre années en bleu ont été éprouvantes. Je me sens usé mentalement. Je souhaite donc me recentrer sur ma famille et mon club afin de ne plus être loin de mes bases. » Un témoignage qui prend encore plus de sens au moment où les discussions avancent sur la mise en place d'un calendrier international harmonisé. Une nécessité, plus que jamais. M. R.
Fabien, j'étais l'un de ses premiers relais à la Coupe du monde. Il s'est beaucoup appuyé sur moi car il savait que je faisais partie de la génération qui allait continuer avec lui. Après, pendant le Tournoi, il a fait des choix.
Vous lui avez demandé des explications ?
Oui, la semaine du pays de Galles, quand j'ai su que j'étais hors groupe, je suis allé le voir. Il m'a assuré que le choix était uniquement sportif et qu'il n'y avait aucun problème avec moi. J'espère qu'il a été sincère. Sportivement, je n'ai rien à dire. Mon entrée face à l'Italie n'avait pas été au niveau. Cyril Baille a fait de très bons matches. C'est la sélection. Tu es bon, tu continues. Point barre.
Il semblerait que le staff vous reproche votre tenue en mêlée...
Oui, William (Servat) voulait me faire bosser la mêlée. J'étais très ouvert, j'ai eu beaucoup d'échanges avec lui, de remises en question.
Ne payez-vous pas le fait d'avoir été proches de certains joueurs considérés comme négatifs par Galthié ?
Non, je ne pense pas. J'ai toujours été positif. Et dès le début du Tournoi, j'ai fait partie du groupe leader. Ça prouve qu'il compte sur moi.
Vous tirez un trait sur la Coupe du monde 2023 qui aura lieu en France...
Ce sera un événement énorme ! Et j'espère que les Bleus seront champions du monde. Mais ça n'est jamais entré en ligne de compte dans ma décision.
Vous tirez aussi un trait sur pas mal d'argent...
(Il coupe.) Je n'ai jamais eu envie d'y aller pour ça. L'équipe de France, c'est un tiers de ma rémunération. C'est énorme. Mais ça ne doit pas entrer dans ma réflexion.
Qu'est-ce qui va vous manquer ?
Les mecs ! Il y a une super génération. Les émotions qui sont également différentes en bleu. Avec le quinze de France, tu as la chance de jouer dans des stades monstrueux, j'ai adoré le Millennium de Cardiff.
Un regret ?
Je n'ai jamais affronté l'Australie. Mais le plus grand regret est de ne jamais avoir rien gagné en bleu. D'ailleurs, c'est quelque chose qui commence à me hanter. Je veux gagner un titre. Avant c'était une envie, aujourd'hui c'est devenu une obsession. Et ça explique aussi pourquoi je veux me concentrer à 100 % avec mon club.
Votre décision est-elle irrévocable ?
Dans ma tête, c'est ferme et définitif. Peut-être que ça va me manquer et peut-être que je reviendrai sur ma décision, comme d'autres sportifs avant moi , Joe Marler (le pilier anglais) par exemple. Son come-back pour la Coupe du monde peut être une inspiration. Mais aujourd'hui, je ne veux pas y aller pour de mauvaises raisons. »
Lessivés par le système Sept mois après Sébastien Vahaamahina, un autre international dans la force de l'âge tourne le dos aux Bleus, lassé par les cadences infernales.
Le 21 octobre 2019, au lendemain de l'élimination de l'équipe de France en quarts de finale de la Coupe du monde au Japon (19-20 face au pays de Galles), Sébastien Vahaamahina annonce la fin de sa carrière internationale, le jour de ses 28 ans. Un choix à chaud à la suite de son expulsion la veille pour un coup de coude ? Non. Une décision mûrement réfléchie, prise avant même le début du Mondial. « J'ai décidé d'arrêter l'équipe de France car je trouve que j'étais beaucoup trop absent de chez moi » , expliquait notamment le deuxième-ligne de Clermont (46 sélections).
Poirot voulait couper un an en 2018
Sept mois plus tard, la décision de Jefferson Poirot fait forcément écho à celle de son ex-coéquipier sous le maillot tricolore. Les allers-retours sont devenus de plus en plus pesants pour le pilier de l'UBB, père de deux enfants. Il avait d'ailleurs déjà imaginé faire un break, décomplexé par l'acte fort de Joe Marler en octobre 2018. Le pilier anglais avait alors annoncé sa retraite internationale, ne supportant plus de s'éloigner sans cesse de sa famille, avant de revenir en sélection pour le Mondial au Japon.
« En 2018, j'avais pensé couper une année, dévoile Poirot. Mais je me suis vite rendu compte que c'était impossible. » Son salut viendra d'une suspension de six semaines en fin de saison, le privant de la tournée d'été en Nouvelle-Zélande avec le quinze de France. « C'est la première fois que j'ai pu couper et faire une vraie présaison. C'est à ce moment que je me suis senti le mieux physiquement. » Le pilier bordelais va plus loin : « L'équipe de France, c'est bien, mais entre mes débuts à 23 ans et aujourd'hui, j'ai la sensation de ne jamais avoir progressé. C'est toujours une course contre la montre entre le club et l'équipe de France. Même si je me suis toujours donné à 100 %, finalement, j'avais l'impression d'être à 50 % en club et en bleu. »
Remplaçant pour sa première sélection en février 2016, Jefferson Poirot a ensuite enchaîné vingt-neuf titularisations. Il a même été promu capitaine du quinze de France à deux reprises. Pendant la Coupe du monde au Japon, Fabien Galthié, lors d'une discussion informelle, glissait que Poirot, comme d'autres, était un joueur « plus, plus » et qu'il serait « encore là dans quatre ans » . Raté. « L'usure s'est faite aussi à cause des défaites en cascade, poursuit Poirot. On n'a pas beaucoup gagné. Il y a eu beaucoup de défaites à s'arracher les cheveux, des moments frustrants. Ces désillusions pèsent dans la balance. Parfois, je montais à Marcoussis avec la boule au ventre. Tu te dis : "Et si on perd encore ?" C'était devenu un cercle vicieux. Avec plus de victoires, ça aurait été différent. Il y a aussi les blessures, les cadences. Ces quatre années en bleu ont été éprouvantes. Je me sens usé mentalement. Je souhaite donc me recentrer sur ma famille et mon club afin de ne plus être loin de mes bases. » Un témoignage qui prend encore plus de sens au moment où les discussions avancent sur la mise en place d'un calendrier international harmonisé. Une nécessité, plus que jamais. M. R.
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Re: Jefferson Poirot
Comme je l’ai déjà dit, je suis supporter des bleus avant d’etre Supporter de l’ubb. Et comme j’aime beaucoup l’ubb, c’est dire si j’aime l’EDF.!!! J’aime l’équipe De France même quand elle joue mal et quand comme aujourd’hui la fédé est dirigée par une bande de margoulins affairistes avec le tiroir caisse comme leitmotiv! Cependant, pour le bien de tous, je pense que les matchs de l’edf Doivent rester une rareté. C’est cette rareté qui crée l’attente et l’enthousiasme. Elle ne devrait faire qu’elle 7 ou 8 matchs par an. Je ne suis que pour une tournée annuelle, un coup on va dans’le Sud, l’année suivante, c’est eux qui viennent. Ça c’est une vision romantique!
Sinon pour satisfaire un peu tout le monde, si les bleus sont amener à jouer plus souvent, ça ne sera pas crédible d’avoir un championnat amputé de ses meilleurs joueurs la moitié du temps. Pour cela, je pense que la création d’une autre compétition, un genre de du-manoir, pourrait être très intéressante. Il faudrait que le top 14 passe à 12. Ça serait une compétition sans doublon. Le reste du temps, pendant les fenêtres internationales, il y aurait cette compétition qui garantirait de la billetterie aux clubs (moindre que pour une grande affiche) et permettrait aux joueurs en mal de temps de jeu de se montrer.
Sinon pour satisfaire un peu tout le monde, si les bleus sont amener à jouer plus souvent, ça ne sera pas crédible d’avoir un championnat amputé de ses meilleurs joueurs la moitié du temps. Pour cela, je pense que la création d’une autre compétition, un genre de du-manoir, pourrait être très intéressante. Il faudrait que le top 14 passe à 12. Ça serait une compétition sans doublon. Le reste du temps, pendant les fenêtres internationales, il y aurait cette compétition qui garantirait de la billetterie aux clubs (moindre que pour une grande affiche) et permettrait aux joueurs en mal de temps de jeu de se montrer.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Jefferson Poirot
Les tournées d'été, qui sont un retour d'ascenseur après la venue en novembre les équipes du Sud, flinguent la préparation de pré-saison des internationaux avec leurs clubs c'est une évidence.
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“Sous la mêlée, ça parle beaucoup; moi, j’étais un tribun.” Amédée DOMENECH International et orateur
kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Jefferson Poirot
La décision de Jeff révèle surtout, et tout le monde le dit mais personne n'agit en haut, de l'incohérence complète du calendrier du rugby français...
Parmi les raisons évoquées par Jeff, il se retrouve à faire un choix entre son club et le XV de France car il ne se sent pas investi à 100% dans les 2 projets, tu m'étonnes avec tout ces doublons, mais quand-est ce qu'on va avoir les cojones d'harmoniser ce calendrier avec les joutes internationales ? Une refonte complète du système avec des fenêtres internationales exclusives qui n'empietent pas sur le calendrier national ? Ça c'est un vrai chantier
Parmi les raisons évoquées par Jeff, il se retrouve à faire un choix entre son club et le XV de France car il ne se sent pas investi à 100% dans les 2 projets, tu m'étonnes avec tout ces doublons, mais quand-est ce qu'on va avoir les cojones d'harmoniser ce calendrier avec les joutes internationales ? Une refonte complète du système avec des fenêtres internationales exclusives qui n'empietent pas sur le calendrier national ? Ça c'est un vrai chantier
FrenchKick- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : Tant que l'ubb gagne tout va bien :)
Re: Jefferson Poirot
https://www.sudouest.fr/2020/06/08/urios-mon-job-c-est-que-jeff-ne-s-endorme-pas-7548836-10142.php
Extrait
J’étais dans la confidence, avec le président Marti. Jefferson est venu nous voir en début d’année pour nous parler de son choix. À l’époque, ça m’a surpris. Jeff est encore jeune, il n’est pas blessé. Il était et il est toujours dans ses meilleures années de rugbyman […] J’ai découvert un garçon qui avait les idées claires, la tête sur les épaules. Il était très précis dans son argumentaire […] C’est un garçon qui s’engage beaucoup dans ce qu’il fait. Et jouer sur deux tableaux, ça lui pesait. Au final, il y avait de l’usure, une espèce de vide après sa Coupe du monde. Sa décision est cohérente »
Extrait
J’étais dans la confidence, avec le président Marti. Jefferson est venu nous voir en début d’année pour nous parler de son choix. À l’époque, ça m’a surpris. Jeff est encore jeune, il n’est pas blessé. Il était et il est toujours dans ses meilleures années de rugbyman […] J’ai découvert un garçon qui avait les idées claires, la tête sur les épaules. Il était très précis dans son argumentaire […] C’est un garçon qui s’engage beaucoup dans ce qu’il fait. Et jouer sur deux tableaux, ça lui pesait. Au final, il y avait de l’usure, une espèce de vide après sa Coupe du monde. Sa décision est cohérente »
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Jefferson Poirot
https://sport24.lefigaro.fr/rugby/xv-de-france/actualites/ibanez-au-figaro-nous-devons-respecter-la-decision-de-jeff-poirot-1004067?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=com.sport24.android
SO : https://www.sudouest.fr/2020/06/08/urios-mon-job-c-est-que-jeff-ne-s-endorme-pas-7548836-10142.php
Urios : " Mon job, c'est que Jeff ne s'endorme pas "
JEFFERSON POIROT Alors que son pilier a annoncé dimanche sa retraite internationale surprise, son manager à l'UBB respecte son choix mais restera vigilant
Julien Duby
Jefferson Poirot est désormais un ex-international. Le pilier gauche de l'UBB a annoncé dimanche qu'il renonçait à l'équipe de France à seulement 27 ans et après 36 sélections. La nouvelle a surpris dans le rugby français. Ainsi, Guy Novès, qui l'avait lancé en bleu, s'est dit " sidéré " (L'Equipe) par ce choix, l'ancien sélectionneur doutant même des raisons invoquées par le joueur, tandis que Fabien Galthié, le sélectionneur actuel, s'est montré compréhensif mais lui a conseillé de " ne se fermer aucune porte définitivement ".
Mais du côté de Bordeaux-Bègles, le manager Christophe Urios n'est pas tombé de sa chaise. Ou plutôt, il s'en était déjà relevé. Parce qu'il l'avait prévenu depuis un bon moment.
" J'étais dans la confidence, avec le président Marti. Jefferson est venu nous voir en début d'année pour nous parler de son choix. À l'époque, ça m'a surpris. Jeff est encore jeune, il n'est pas blessé. Il était et il est toujours dans ses meilleures années de rugbyman. " Mais le manager a écouté son pilier. " Finalement, je ne le connaissais pas beaucoup. Quand je suis arrivé à Bordeaux, il est parti à la Coupe du monde, on s'était croisé. Mais j'ai découvert un garçon qui avait les idées claires, la tête sur les épaules. Il était très précis dans son argumentaire. " Alors que Jefferson Poirot évoque une décision mûrement réfléchie, fondée sur une forme de lassitude, de besoin de se recentrer sur son club, son envie de gagner des titres et de profiter de sa famille, Christophe Urios dit ne pas avoir cherché à le dissuader réellement.
" Je lui ai simplement demandé de prendre son temps, de bien digérer tout ce qu'il avait vécu avec les Bleus ces derniers mois. Mais j'ai bien senti qu'il était arrivé au bout d'un système. Il ne se retrouvait pas dans ce système où l'on est tiraillé entre son club et sa sélection, à 50/50 tout le temps. C'est un garçon qui s'engage beaucoup dans ce qu'il fait. Et jouer sur deux tableaux, ça lui pesait. Au final, il y avait de l'usure, une espèce de vide après sa Coupe du monde. Sa décision est cohérente. "
Et évidemment, elle pourrait être bénéfique au club girondin, stoppé brutalement par la pandémie de Covid-19 alors qu'il menait le Top 14 haut la main.
L'UBB, justement, lui a-t-il forcé la main ? Laurent Marti, le président, a sans doute vu arriver les premiers soupçons rapidement. Lui qui s'était agacé il y a quelques années du retour d'Adam Ashley-Cooper en sélection australienne (alors que ce dernier avait affirmé y renoncer) ou qui avait engagé un Rémi Lamerat (1) lui aussi retiré de sa carrière en bleu, avait le profil (trop) idéal du président soucieux de pouvoir bénéficier d'un de ses cadres à temps plein. D'autant que Poirot sera en fin de contrat en juin 2021. Mais il s'insurge contre cette idée. " Jefferson a pris sa décision vraiment tout seul. Et vous avez ma parole d'honneur qu'une prolongation de contrat n'a jamais été abordée " (dans la discussion relative à sa retraite internationale).
Un risque de pré-retraite ?
Il n'en reste pas moins que pour l'UBB, c'est peut-être une bonne opération en vue, avec un pilier de premier plan désormais entièrement disponible. Cette saison, il n'avait jusque-là pris part qu'à 5 des 17 matches de Top 14 disputés par le club avant l'arrêt du championnat... " Par ricochet, c'est une bonne nouvelle, oui, mais je ne m'en réjouis pas, tranche Urios. Bien sûr que notre intérêt c'est de l'avoir à temps plein. Mais c'est aussi notre intérêt qu'il aille acquérir de l'expérience au niveau international. "
Mais le coach bordelais au management réputé pointu et exigeant ne se méfie-t-il pas du discours d'un joueur qui, finalement, semble renoncer à atteindre le plus haut niveau dans sa discipline ? " Le danger que Jeff se mette en pré-retraite ? Je n'y crois pas vraiment, d'autant que la concurrence est forte chez nous. Mais mon job, c'est qu'il continue à être extrêmement bon. Mon job, c'est qu'il ne s'endorme pas. Et s'il s'endort, on mettra le réveil un peu plus fort ! "
(1) Le joueur avait déclaré avoir promis à Laurent Marti de ne plus retourner en équipe de France. Le président précise qu'en réalité, Rémi Lamerat avait fait son choix avant d'être proposé à l'UBB.
SO : https://www.sudouest.fr/2020/06/08/urios-mon-job-c-est-que-jeff-ne-s-endorme-pas-7548836-10142.php
Urios : " Mon job, c'est que Jeff ne s'endorme pas "
JEFFERSON POIROT Alors que son pilier a annoncé dimanche sa retraite internationale surprise, son manager à l'UBB respecte son choix mais restera vigilant
Julien Duby
Jefferson Poirot est désormais un ex-international. Le pilier gauche de l'UBB a annoncé dimanche qu'il renonçait à l'équipe de France à seulement 27 ans et après 36 sélections. La nouvelle a surpris dans le rugby français. Ainsi, Guy Novès, qui l'avait lancé en bleu, s'est dit " sidéré " (L'Equipe) par ce choix, l'ancien sélectionneur doutant même des raisons invoquées par le joueur, tandis que Fabien Galthié, le sélectionneur actuel, s'est montré compréhensif mais lui a conseillé de " ne se fermer aucune porte définitivement ".
Mais du côté de Bordeaux-Bègles, le manager Christophe Urios n'est pas tombé de sa chaise. Ou plutôt, il s'en était déjà relevé. Parce qu'il l'avait prévenu depuis un bon moment.
" J'étais dans la confidence, avec le président Marti. Jefferson est venu nous voir en début d'année pour nous parler de son choix. À l'époque, ça m'a surpris. Jeff est encore jeune, il n'est pas blessé. Il était et il est toujours dans ses meilleures années de rugbyman. " Mais le manager a écouté son pilier. " Finalement, je ne le connaissais pas beaucoup. Quand je suis arrivé à Bordeaux, il est parti à la Coupe du monde, on s'était croisé. Mais j'ai découvert un garçon qui avait les idées claires, la tête sur les épaules. Il était très précis dans son argumentaire. " Alors que Jefferson Poirot évoque une décision mûrement réfléchie, fondée sur une forme de lassitude, de besoin de se recentrer sur son club, son envie de gagner des titres et de profiter de sa famille, Christophe Urios dit ne pas avoir cherché à le dissuader réellement.
" Je lui ai simplement demandé de prendre son temps, de bien digérer tout ce qu'il avait vécu avec les Bleus ces derniers mois. Mais j'ai bien senti qu'il était arrivé au bout d'un système. Il ne se retrouvait pas dans ce système où l'on est tiraillé entre son club et sa sélection, à 50/50 tout le temps. C'est un garçon qui s'engage beaucoup dans ce qu'il fait. Et jouer sur deux tableaux, ça lui pesait. Au final, il y avait de l'usure, une espèce de vide après sa Coupe du monde. Sa décision est cohérente. "
Et évidemment, elle pourrait être bénéfique au club girondin, stoppé brutalement par la pandémie de Covid-19 alors qu'il menait le Top 14 haut la main.
L'UBB, justement, lui a-t-il forcé la main ? Laurent Marti, le président, a sans doute vu arriver les premiers soupçons rapidement. Lui qui s'était agacé il y a quelques années du retour d'Adam Ashley-Cooper en sélection australienne (alors que ce dernier avait affirmé y renoncer) ou qui avait engagé un Rémi Lamerat (1) lui aussi retiré de sa carrière en bleu, avait le profil (trop) idéal du président soucieux de pouvoir bénéficier d'un de ses cadres à temps plein. D'autant que Poirot sera en fin de contrat en juin 2021. Mais il s'insurge contre cette idée. " Jefferson a pris sa décision vraiment tout seul. Et vous avez ma parole d'honneur qu'une prolongation de contrat n'a jamais été abordée " (dans la discussion relative à sa retraite internationale).
Un risque de pré-retraite ?
Il n'en reste pas moins que pour l'UBB, c'est peut-être une bonne opération en vue, avec un pilier de premier plan désormais entièrement disponible. Cette saison, il n'avait jusque-là pris part qu'à 5 des 17 matches de Top 14 disputés par le club avant l'arrêt du championnat... " Par ricochet, c'est une bonne nouvelle, oui, mais je ne m'en réjouis pas, tranche Urios. Bien sûr que notre intérêt c'est de l'avoir à temps plein. Mais c'est aussi notre intérêt qu'il aille acquérir de l'expérience au niveau international. "
Mais le coach bordelais au management réputé pointu et exigeant ne se méfie-t-il pas du discours d'un joueur qui, finalement, semble renoncer à atteindre le plus haut niveau dans sa discipline ? " Le danger que Jeff se mette en pré-retraite ? Je n'y crois pas vraiment, d'autant que la concurrence est forte chez nous. Mais mon job, c'est qu'il continue à être extrêmement bon. Mon job, c'est qu'il ne s'endorme pas. Et s'il s'endort, on mettra le réveil un peu plus fort ! "
(1) Le joueur avait déclaré avoir promis à Laurent Marti de ne plus retourner en équipe de France. Le président précise qu'en réalité, Rémi Lamerat avait fait son choix avant d'être proposé à l'UBB.
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Allez UBB
Re: Jefferson Poirot
Jeff a pris SA décision comme un grand en connaissance de cause.
Il est jeune joueur encore mais a déjà un vécu en club et en EDF où il a déjà eu l'occasion à travers les différents staff de se faire une idée sur la façon dont on gère en France les sportifs de haut niveau.Pour la FFR, le gars est taillable et bien sur corvéable à merci, le club qui permet de vivre, la famille, la santé du joueur, son devenir tout cela est accèssoire en regard de l'HONNEUR qui est fait.
On ne peut pas dire d'ailleurs que le staff actuel soit plus à blâmer que ses prédécesseurs, ni que la direction de la FFR imprime une démarche particulière, non on est bien dans la continuité,des anciens, copains et coquins qui ont toujours fait passer leur intêrét avant celui du sport.
C'est chez nous un leitmotive,on est élu,dons on fait ce qui nous plait en veillant surtout à ce que ça dire longtemps.
Il y a bien longtemps que je me fou d'EDF comme de ma dernière chemise,pour moi le sport et le club passent avant tout et surtout je respecte le joueur et ses choix de vie.
Merci Monsieur Jeff, votre décision est courageuse.
Il est jeune joueur encore mais a déjà un vécu en club et en EDF où il a déjà eu l'occasion à travers les différents staff de se faire une idée sur la façon dont on gère en France les sportifs de haut niveau.Pour la FFR, le gars est taillable et bien sur corvéable à merci, le club qui permet de vivre, la famille, la santé du joueur, son devenir tout cela est accèssoire en regard de l'HONNEUR qui est fait.
On ne peut pas dire d'ailleurs que le staff actuel soit plus à blâmer que ses prédécesseurs, ni que la direction de la FFR imprime une démarche particulière, non on est bien dans la continuité,des anciens, copains et coquins qui ont toujours fait passer leur intêrét avant celui du sport.
C'est chez nous un leitmotive,on est élu,dons on fait ce qui nous plait en veillant surtout à ce que ça dire longtemps.
Il y a bien longtemps que je me fou d'EDF comme de ma dernière chemise,pour moi le sport et le club passent avant tout et surtout je respecte le joueur et ses choix de vie.
Merci Monsieur Jeff, votre décision est courageuse.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Jefferson Poirot
Léo, je ne suis pas loin de penser comme toi. Notre management des équipes de France semble souvent emprunter leur logique aux Généraux de la guerre de 14-18. Pour l'honneur du drapeau, on n'hésite pas à envoyer des vagues humaines au sacrifice quitte a ensuite remettre quelques médailles à titre posthumes et organiser de belles commémorations ... ce qui permet d'ailleurs d'entretenir la machine. A l'occasion des grands RDV mondiaux, la réussite des équipes nationales sont d'ailleurs considérées comme des victoires militaires que l'on compte et compare à celles des autres pays ennemis.
Certains diront que Jefferson a déserté, d'autres que nous ne sommes pas en état de guerre et que se replier dans son club ne remet absolument pas en cause nos libertés et notre démocratie. Il a fait un choix (de vie), s'il se confond avec l'UBB, j'en serai le plus heureux.
Certains diront que Jefferson a déserté, d'autres que nous ne sommes pas en état de guerre et que se replier dans son club ne remet absolument pas en cause nos libertés et notre démocratie. Il a fait un choix (de vie), s'il se confond avec l'UBB, j'en serai le plus heureux.
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Re: Jefferson Poirot
Le point avec Jeff Poirot par le Midol : https://www.midi-olympique.fr/2020/07/18/saga-bordeaux-pour-poirot-retraite-international-renoncer-cest-avancer-8985083.php
"Saga Bordeaux - Pour Poirot, retraité international « renoncer, c'est avancer ! »
Jefferson Poirot, pilier et capitaine de Bordeaux-Bègles, a choisi d’arrêter sa carrière internationale. Il sera donc à deux cent pour cent avec son club et espère bien que la saison prochaine sera sa meilleure sous les couleurs de l’UBB.
Avez-vous fait le deuil de ce qui vous est arrivé l’an passé ?
Nous avons ressenti beaucoup de frustration. Mais j’ai l’impression que nous avons changé cette frustration en motivation. Je reconnais que j’avais peur qu’on reste sur ce coup dur. Mais finalement que tout le monde est prêt à repartir encore plus fort et je pense que nous serons encore sur la continuité de l’an passé. Cette saison, il y eut finalement peu de recrues, le groupe n’a pas trop bougé ce qui veut dire que nous allons profiter du socle que nous avons construit l’an passé. Tous les signaux vont dans ce sens.
[...]"
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"Saga Bordeaux - Pour Poirot, retraité international « renoncer, c'est avancer ! »
Jefferson Poirot, pilier et capitaine de Bordeaux-Bègles, a choisi d’arrêter sa carrière internationale. Il sera donc à deux cent pour cent avec son club et espère bien que la saison prochaine sera sa meilleure sous les couleurs de l’UBB.
Avez-vous fait le deuil de ce qui vous est arrivé l’an passé ?
Nous avons ressenti beaucoup de frustration. Mais j’ai l’impression que nous avons changé cette frustration en motivation. Je reconnais que j’avais peur qu’on reste sur ce coup dur. Mais finalement que tout le monde est prêt à repartir encore plus fort et je pense que nous serons encore sur la continuité de l’an passé. Cette saison, il y eut finalement peu de recrues, le groupe n’a pas trop bougé ce qui veut dire que nous allons profiter du socle que nous avons construit l’an passé. Tous les signaux vont dans ce sens.
[...]"
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Switch- Centre de presse
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Humeur : Fonction de l'UBB
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Re: Jefferson Poirot
Au rugby ma patrie depuis toujours, et particulièrement ces dernières années, c'est LE CLUB. Que Jeff qui a été dégradé par le nouveaux généraux de l'arrière préfère défendre l'UBB contre 13 coriaces envahisseurs plutôt que de se maintenir aux forceps dans un Top 10 mondial parmi lequel nous n'avons pas les armes pour rivaliser je le comprends tout à fait. Il aura gouté à une CDM terminée en queue de poisson mais on ressent sa frustration de n'avoir partagé qu'en pointillés notre superbe saison. Alors plutôt que de s'éparpiller pour un très hypothétique strapontin pour 2023 il préfère redevenir le fer de lance d'une équipe conquérante pour assouvir sa soif de titres. C'est du moins ce que nous espérons tous. Et comme il accepte dès aujourd'hui de ne jamais être champion du monde certainement aura-t-il le gnac pour aller décrocher le bout de bois et éviter ainsi la destinée de certains de nos plus grands joueurs qui ne l'ont jamais touché.
Je le vois faire une grande saison, sa meilleure à l'UBB
Je le vois faire une grande saison, sa meilleure à l'UBB
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Jefferson Poirot
https://www.sudouest.fr/2020/08/20/aucune-logique-a-partir-7761824-10142.php
Jefferson Poirot ne voyait « aucune logique à partir » de l’Union Bordeaux-Bègles
Par Recueilli par Denys Kappès-Grangé
Le pilier gauche, qui a annoncé l’arrêt de sa carrière internationale en juin dernier, a prolongé durant l’été pour quatre saisons supplémentaires avec l’Union Bordeaux-Bègles : il annonce des objectifs élevés.
Dès 2019, vous aviez re-signé jusqu’en 2021. Cette nouvelle prolongation traduit-elle le fait que vous avez plus de certitudes dans le projet club ?
Quand j’ai re-signé pour un an en 2019, c’est en raison de l’arrivée de Christophe (Urios) : je ne pouvais pas prolonger plus. Je voulais voir sereinement comment ça allait se passer avec lui. Je me doutais que ça allait marcher, parce que c’est un entraîneur de renom et qu’on avait beaucoup de talent, mais je ne savais pas si ça allait ‘‘ matcher’’ avec lui. Ce qu’il faut donc comprendre, c’est que j’ai eu mes réponses. Ça fait neuf ans que je suis là, je suis resté pour ce projet bordelais auquel je crois dur comme fer, j’ai refusé des plus grosses écuries… Il n’y aurait eu aucune logique à partir maintenant.
Avez-vous eu d’autres propositions ?
J’ai eu des contacts. Mais Bordeaux était ma priorité. Il aurait vraiment fallu quelque chose d’incroyable pour me faire partir.
Quels clubs vous ont sollicité ?
Je ne peux pas le dire (sourire). En 2017, j’avais refusé Clermont, Toulouse et Toulon. Je peux le dire maintenant, Toulon avec une offre que je n’aurais plus jamais.
En 2025, vous aurez 32 ans : imaginez-vous déjà une fin de carrière ici ?
Je ne sais pas ce qui se passera en 2025. J’approcherai de la fin, le club voudra peut-être repartir sur de nouveaux joueurs. Mais ce que j’ai dit à Laurent (Marti) lorsque j’avais re-signé en 2019 : si ça ‘‘ matchait’’ avec Christophe, l’idée était de finir ici. Quand j’arriverai dans l’année de mes 33 ans, le top de ma carrière sera quasiment fini. Je me dis que je voudrai être dans la transmission après. Comme Jean-Ba Poux (NDLR, son entraîneur de la mêlée désormais) l’a fait avec moi. J’ai envie de le faire dans ma carrière. Que ce soit ici ou ailleurs.
En 2025, ce serait votre 13e saison à l’UBB, ce qui ferait de vous le joueur ayant passé le plus d’années au club. Y avez-vous songé ?
Oui, ça a beaucoup de sens. Mais j’espère beaucoup d’autres choses : être le premier capitaine titré avec l’UBB, rattraper Hugh Chalmers au nombre de matchs disputés…
En restant, vous ne vivrez pas la mise en danger d’un changement de club. Cela peut-il être un regret ?
C’est exactement pour ça que j’ai quand même discuté avec d’autres clubs. La seule question que je me suis posée, c’est « est-ce que je dois me mettre en danger ou est-ce que je reste pour terminer ce pourquoi j’ai fait des sacrifices ? ». Après réflexion, je me suis dit que c’était il y a trois ans que je devais partir. Lorsque le club pataugeait un peu.
Le risque d’une telle prolongation n’est-il pas de tomber dans une forme de confort ? D’autant que vous avez renoncé à l’aiguillon que représente l’équipe de France…
C’est pour cela que je dois viser très haut. Et bizarrement, ce n’est pas ma vision des choses. Je me dis au contraire que c’est la première fois que j’ai devant moi une ligne droite tracée pour savoir jusqu’où je vais aller. Je ne m’en suis pas caché : j’ai dit avoir arrêté l’équipe de France pour parvenir à progresser parce que j’ai le sentiment de ne pas l’avoir assez fait ces dernières années.
Progresser sous quels aspects ?
Physiquement, dans le jeu, dans mon leadership. Ça peut paraître con, mais j’ai aussi envie d’aller voir d’autres choses. Par exemple, par le biais de l’équipe de France, j’ai eu l’opportunité de rencontrer Thomas Coville (NDLR, le navigateur) : il nous a proposé de venir quelques jours sur le bateau, pour couper, discuter. C’est le genre d’expérience que j’ai envie de vivre.
Ce contrat, à l’image de votre arrêt de l’équipe de France, est-ce une manière de privilégier la famille ?
Oui et non. Elle a très bien compris que c’était ma carrière le principal, elle est prête à me suivre n’importe où. Ma femme a fait des sacrifices énormes ces trois dernières années. Pour l’anecdote, elle n’était pas contente que j’arrête l’équipe de France. Elle m’a dit : « Avec tous les sacrifices que j’ai faits, alors qu’il va y avoir une coupe du monde en France (2023), tu arrêtes maintenant ? »
Annoncer une retraite internationale à 27 ans, comme l’a fait aussi Sébastien Vahaamahina, traduit-il quelque chose ?
Je pense qu’on est des cas isolés. C’est peut-être prétentieux, mais je pense qu’on est des joueurs qui ont eu le courage d’avouer ne pas être à 100 % en équipe de France et qui ont envie de trahir personne. Les mecs qui venaient juste pour la lumière, pour la prime, j’en ai énormément souffert les quatre années avant la Coupe du monde au Japon : je ne comprenais pas pourquoi ils venaient. Chaque midi à table, ils descendaient les coachs, l’institution de l’équipe de France… Il était hors de question que je sois cette personne-là. Malgré tout, je pense que j’aurais eu l’intelligence de ne pas pourrir le truc. Lors du dernier Tournoi, dans une situation un peu particulière (NDLR, il avait perdu sa place de titulaire au profit de Cyril Baille), mon état d’esprit a été je crois irréprochable.
Jefferson Poirot ne voyait « aucune logique à partir » de l’Union Bordeaux-Bègles
Par Recueilli par Denys Kappès-Grangé
Le pilier gauche, qui a annoncé l’arrêt de sa carrière internationale en juin dernier, a prolongé durant l’été pour quatre saisons supplémentaires avec l’Union Bordeaux-Bègles : il annonce des objectifs élevés.
Dès 2019, vous aviez re-signé jusqu’en 2021. Cette nouvelle prolongation traduit-elle le fait que vous avez plus de certitudes dans le projet club ?
Quand j’ai re-signé pour un an en 2019, c’est en raison de l’arrivée de Christophe (Urios) : je ne pouvais pas prolonger plus. Je voulais voir sereinement comment ça allait se passer avec lui. Je me doutais que ça allait marcher, parce que c’est un entraîneur de renom et qu’on avait beaucoup de talent, mais je ne savais pas si ça allait ‘‘ matcher’’ avec lui. Ce qu’il faut donc comprendre, c’est que j’ai eu mes réponses. Ça fait neuf ans que je suis là, je suis resté pour ce projet bordelais auquel je crois dur comme fer, j’ai refusé des plus grosses écuries… Il n’y aurait eu aucune logique à partir maintenant.
Avez-vous eu d’autres propositions ?
J’ai eu des contacts. Mais Bordeaux était ma priorité. Il aurait vraiment fallu quelque chose d’incroyable pour me faire partir.
Quels clubs vous ont sollicité ?
Je ne peux pas le dire (sourire). En 2017, j’avais refusé Clermont, Toulouse et Toulon. Je peux le dire maintenant, Toulon avec une offre que je n’aurais plus jamais.
En 2025, vous aurez 32 ans : imaginez-vous déjà une fin de carrière ici ?
Je ne sais pas ce qui se passera en 2025. J’approcherai de la fin, le club voudra peut-être repartir sur de nouveaux joueurs. Mais ce que j’ai dit à Laurent (Marti) lorsque j’avais re-signé en 2019 : si ça ‘‘ matchait’’ avec Christophe, l’idée était de finir ici. Quand j’arriverai dans l’année de mes 33 ans, le top de ma carrière sera quasiment fini. Je me dis que je voudrai être dans la transmission après. Comme Jean-Ba Poux (NDLR, son entraîneur de la mêlée désormais) l’a fait avec moi. J’ai envie de le faire dans ma carrière. Que ce soit ici ou ailleurs.
En 2025, ce serait votre 13e saison à l’UBB, ce qui ferait de vous le joueur ayant passé le plus d’années au club. Y avez-vous songé ?
Oui, ça a beaucoup de sens. Mais j’espère beaucoup d’autres choses : être le premier capitaine titré avec l’UBB, rattraper Hugh Chalmers au nombre de matchs disputés…
En restant, vous ne vivrez pas la mise en danger d’un changement de club. Cela peut-il être un regret ?
C’est exactement pour ça que j’ai quand même discuté avec d’autres clubs. La seule question que je me suis posée, c’est « est-ce que je dois me mettre en danger ou est-ce que je reste pour terminer ce pourquoi j’ai fait des sacrifices ? ». Après réflexion, je me suis dit que c’était il y a trois ans que je devais partir. Lorsque le club pataugeait un peu.
Le risque d’une telle prolongation n’est-il pas de tomber dans une forme de confort ? D’autant que vous avez renoncé à l’aiguillon que représente l’équipe de France…
C’est pour cela que je dois viser très haut. Et bizarrement, ce n’est pas ma vision des choses. Je me dis au contraire que c’est la première fois que j’ai devant moi une ligne droite tracée pour savoir jusqu’où je vais aller. Je ne m’en suis pas caché : j’ai dit avoir arrêté l’équipe de France pour parvenir à progresser parce que j’ai le sentiment de ne pas l’avoir assez fait ces dernières années.
Progresser sous quels aspects ?
Physiquement, dans le jeu, dans mon leadership. Ça peut paraître con, mais j’ai aussi envie d’aller voir d’autres choses. Par exemple, par le biais de l’équipe de France, j’ai eu l’opportunité de rencontrer Thomas Coville (NDLR, le navigateur) : il nous a proposé de venir quelques jours sur le bateau, pour couper, discuter. C’est le genre d’expérience que j’ai envie de vivre.
Ce contrat, à l’image de votre arrêt de l’équipe de France, est-ce une manière de privilégier la famille ?
Oui et non. Elle a très bien compris que c’était ma carrière le principal, elle est prête à me suivre n’importe où. Ma femme a fait des sacrifices énormes ces trois dernières années. Pour l’anecdote, elle n’était pas contente que j’arrête l’équipe de France. Elle m’a dit : « Avec tous les sacrifices que j’ai faits, alors qu’il va y avoir une coupe du monde en France (2023), tu arrêtes maintenant ? »
Annoncer une retraite internationale à 27 ans, comme l’a fait aussi Sébastien Vahaamahina, traduit-il quelque chose ?
Je pense qu’on est des cas isolés. C’est peut-être prétentieux, mais je pense qu’on est des joueurs qui ont eu le courage d’avouer ne pas être à 100 % en équipe de France et qui ont envie de trahir personne. Les mecs qui venaient juste pour la lumière, pour la prime, j’en ai énormément souffert les quatre années avant la Coupe du monde au Japon : je ne comprenais pas pourquoi ils venaient. Chaque midi à table, ils descendaient les coachs, l’institution de l’équipe de France… Il était hors de question que je sois cette personne-là. Malgré tout, je pense que j’aurais eu l’intelligence de ne pas pourrir le truc. Lors du dernier Tournoi, dans une situation un peu particulière (NDLR, il avait perdu sa place de titulaire au profit de Cyril Baille), mon état d’esprit a été je crois irréprochable.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Jefferson Poirot
Passer sans ménagement, du statut de numéro 1 à son poste et potentiel capitaine de l'équipe de France, au banc de touche, pendant que son club performe enfin, se sentir le cul entre deux chaises et ne profiter de rien au final.
Savoir qu'on n'est pas dans les petits papiers de son entraineur et de son staff, notamment de Servat, faire au final le choix de son club et d'Urios, voila une décision qu'on peut comprendre...
J'ai toujours trouvé Galthié psychorigide et même si jeff a été parfois critiquable dans son jeu, jamais dans son état d'esprit. Galthié l'a géré sans aucun tact, comme un mec qui avait tout à prouver, alors que c’était un cadre...
Je pense que Jeff a senti, que quoi qu'il fasse, il aurait peu de perceptives avec ce staff et pas forcément pour des raisons purement objectives. quand on arrive à maturité, on fait généralement des choix plus tranché, celui-ci ressemble quand même à un poli bras d'honneur.
Malgré tout, Jeff sait que la porte restera quand même ouverte, même un peu, surtout s'il performe en club. Une belle façon de revenir sur le devant de la scène, dont on ne se plaindrait pas à l'UBB. Évidement ce n'est que mon avis...
Savoir qu'on n'est pas dans les petits papiers de son entraineur et de son staff, notamment de Servat, faire au final le choix de son club et d'Urios, voila une décision qu'on peut comprendre...
J'ai toujours trouvé Galthié psychorigide et même si jeff a été parfois critiquable dans son jeu, jamais dans son état d'esprit. Galthié l'a géré sans aucun tact, comme un mec qui avait tout à prouver, alors que c’était un cadre...
Je pense que Jeff a senti, que quoi qu'il fasse, il aurait peu de perceptives avec ce staff et pas forcément pour des raisons purement objectives. quand on arrive à maturité, on fait généralement des choix plus tranché, celui-ci ressemble quand même à un poli bras d'honneur.
Malgré tout, Jeff sait que la porte restera quand même ouverte, même un peu, surtout s'il performe en club. Une belle façon de revenir sur le devant de la scène, dont on ne se plaindrait pas à l'UBB. Évidement ce n'est que mon avis...
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Scalp- Team modo
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Re: Jefferson Poirot
Entiérement d'accord sur Galthié et ce n'est pas pas ses collégues du staff EDF qui compenseront quoique ce soit, chacun étant trop bien dans son gruyére pour arrondir les angles.
On ne peut pas faire des petits dans le dos à des garçons qui ont du caractère, et de toute façon Laporte ne veut pas de vague.
On ne peut pas faire des petits dans le dos à des garçons qui ont du caractère, et de toute façon Laporte ne veut pas de vague.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Jefferson Poirot
Je pense que le meilleur Poirot à L'UBB est à venir. Avec Paiva, et les sacres clients qu'on a à droite, plus Lamothe et Dweba, on a une première ligne de folie!
krahknardz- Team modo
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Re: Jefferson Poirot
Pas mieux Scalp,
Belle interview je trouve. Je comprends mieux l'état d'esprit du joueur.
Le sentiment par ricochet que le club a trouvé les clefs du très haut niveau.
Belle interview je trouve. Je comprends mieux l'état d'esprit du joueur.
Le sentiment par ricochet que le club a trouvé les clefs du très haut niveau.
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Jefferson Poirot
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/ubb-j-avais-besoin-de-revenir-dans-la-vraie-vie-dit-jefferson-poirot-1279887.php
Poirot : «J'avais besoinde revenir dans la vraie vie»
«Si tu fais une carrière de quinze ans dans le rugby, tu es un assisté. À la sortie, si tu ne t'es pas préparé, tu vas droit dans le mur»
Propos recueillis parYoan Leshauriès
Remis d’une hernie-cervicale qui aurait pu lui coûter cher, Jefferson Poirot (28 ans), le capitaine de l’Union Bordeaux-Bègles, sera titulaire face au Stade Français ce samedi (14 h 45). À la tête d’une entreprise depuis octobre, l’ex-international (36 sélections) a trouvé un nouvel équilibre dans sa vie
Après deux mois et demi d’absence en raison d’une hernie-cervicale, vous avez fait votre retour à Clermont et serez titulaire face au Stade Français pour la première fois depuis le 28 novembre. Comment vous sentez-vous ?
«Ça aurait pu être beaucoup plus grave, un choc anodin aurait pu avoir des conséquences dramatiques»
Ça va, j'ai eu droit à un crash-test à Clermont. J'avais en tête d'entrer vraiment fort dans le match. Sur la première action, je vais directement dans un ruck. Yato me prend par les cervicales et me sort. J'ai vu que ça allait, c'est exactement ce qui me fallait, donc je le remercie (rires). J'ai bien repris, la coupure m'a fait du bien, et là, sur le début de semaine, j'ai beaucoup moins d'appréhension, je me sens bien. Je n'ai plus de douleur, c'est rassurant. J'ai commencé à ressentir des douleurs avant le match face à Bayonne (7 novembre). J'avais une pression permanente entre les deux omoplates, ça m'irradiait un peu au niveau des cervicales, ça partait dans l'épaule. Sur les tests cliniques, il n'y avait pas forcément le signe d'une hernie. J'ai traîné ça pendant six matchs, on travaillait dessus avec les kinés, l'ostéo. Un jour, à l'entraînement, j'ai eu mal et je suis allé voir le doc pour lui dire qu'il fallait regarder. J'ai passé une IRM et on a vu une belle hernie. J'ai été soulagé de ne pas passer sur la table d'opération. Il a juste fallu attendre que ça se remette en place. J'ai vite été rassuré par le Professeur Bernard, de la Clinique du sport à Mérignac. Mais effectivement, il m'a dit que ça aurait pu être beaucoup plus grave, qu'un choc anodin aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Ça aurait pu me couper la moelle, je me serais retrouvé dans un fauteuil à vie. Il m'a dit qu'il était hors de question que je continue de jouer dans cet état alors que j'avais joué six matchs comme ça. Après coup, je me dis que j'ai pris des risques et que j'ai eu de la chance. Quand tu es un joueur pro, tu es conditionné... On est dans un système où ça va vite, on va tous à la limite parce qu'on a envie de jouer, parce qu'on ne veut pas lâcher l'équipe. Parfois, il faut savoir s'écouter et lever le pied. Vraiment pas. J'étais dans un trop plein de rugby, dans un environnementoù j'avais l'impression de ne pas forcément apprendre, de ne pas évoluer dans ma vie, que ce soit au niveau du rugby ou à côté. Avec le recul que j'ai depuis un an, vu ce qui se passe dans ma vie, je n'ai pas de regret. En octobre, j'ai racheté une société dans le secteur de la bureautique avec un de mes meilleurs amis. On vend des photocopieurs, de la sauvegarde de données... J'ai aussi pu reprendre mes études dans le domaine de l'immobilier. Faire autre chose à côté du rugby, ça m'apporte énormément. Je me sens mieux. C'est un équilibre dont j'avais besoin. Moi, j'avais ce besoin de revenir dans la vraie vie. Aujourd'hui, je suis directeur général d'une société, associé à 50 %, je vois ce que c'est de la gestion de personnel, les vrais problèmes... Si tu fais une carrière de quinze ans dans le rugby, tu es un assisté: on remplit tes feuilles d'imposition, on te fait à manger le matin, le midi, le soir non, mais presque. A la sortie, si tu ne t'es pas préparé, tu vas droit dans le mur. Ma femme est infirmière, elle a des amis qui sont tous les deux infirmiers. Quand on se retrouvait au resto, je me rendais compte que je ne parlais de rien. On me parlait de rugby pendant dix minutes et après, ils parlaient entre eux. Et toi, tu es spectateur, parce que tu ne sais parler de rien d'autre. J'ai l'impression que je suis mieux sur le terrain depuis le début de la saison. Je suis revenu à l'état de passion. Aujourd'hui, je suis content de m'entraîner, de jouer le week-end. Je suis à fond parce qu'à côté, j'ai autre chose. Entre deux entraînements, plutôt que d'être sur mon téléphone, je préfère suivre une heure de cours. Oui, on peut dire ça (rires). Un Jeff Poirot dans la vie plus active, plus réelle. Et mes coéquipiers se marrent tous les jeudis parce qu'ils me voient bien habillé.
Poirot : «J'avais besoinde revenir dans la vraie vie»
«Si tu fais une carrière de quinze ans dans le rugby, tu es un assisté. À la sortie, si tu ne t'es pas préparé, tu vas droit dans le mur»
Propos recueillis parYoan Leshauriès
Remis d’une hernie-cervicale qui aurait pu lui coûter cher, Jefferson Poirot (28 ans), le capitaine de l’Union Bordeaux-Bègles, sera titulaire face au Stade Français ce samedi (14 h 45). À la tête d’une entreprise depuis octobre, l’ex-international (36 sélections) a trouvé un nouvel équilibre dans sa vie
Après deux mois et demi d’absence en raison d’une hernie-cervicale, vous avez fait votre retour à Clermont et serez titulaire face au Stade Français pour la première fois depuis le 28 novembre. Comment vous sentez-vous ?
«Ça aurait pu être beaucoup plus grave, un choc anodin aurait pu avoir des conséquences dramatiques»
Ça va, j'ai eu droit à un crash-test à Clermont. J'avais en tête d'entrer vraiment fort dans le match. Sur la première action, je vais directement dans un ruck. Yato me prend par les cervicales et me sort. J'ai vu que ça allait, c'est exactement ce qui me fallait, donc je le remercie (rires). J'ai bien repris, la coupure m'a fait du bien, et là, sur le début de semaine, j'ai beaucoup moins d'appréhension, je me sens bien. Je n'ai plus de douleur, c'est rassurant. J'ai commencé à ressentir des douleurs avant le match face à Bayonne (7 novembre). J'avais une pression permanente entre les deux omoplates, ça m'irradiait un peu au niveau des cervicales, ça partait dans l'épaule. Sur les tests cliniques, il n'y avait pas forcément le signe d'une hernie. J'ai traîné ça pendant six matchs, on travaillait dessus avec les kinés, l'ostéo. Un jour, à l'entraînement, j'ai eu mal et je suis allé voir le doc pour lui dire qu'il fallait regarder. J'ai passé une IRM et on a vu une belle hernie. J'ai été soulagé de ne pas passer sur la table d'opération. Il a juste fallu attendre que ça se remette en place. J'ai vite été rassuré par le Professeur Bernard, de la Clinique du sport à Mérignac. Mais effectivement, il m'a dit que ça aurait pu être beaucoup plus grave, qu'un choc anodin aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Ça aurait pu me couper la moelle, je me serais retrouvé dans un fauteuil à vie. Il m'a dit qu'il était hors de question que je continue de jouer dans cet état alors que j'avais joué six matchs comme ça. Après coup, je me dis que j'ai pris des risques et que j'ai eu de la chance. Quand tu es un joueur pro, tu es conditionné... On est dans un système où ça va vite, on va tous à la limite parce qu'on a envie de jouer, parce qu'on ne veut pas lâcher l'équipe. Parfois, il faut savoir s'écouter et lever le pied. Vraiment pas. J'étais dans un trop plein de rugby, dans un environnementoù j'avais l'impression de ne pas forcément apprendre, de ne pas évoluer dans ma vie, que ce soit au niveau du rugby ou à côté. Avec le recul que j'ai depuis un an, vu ce qui se passe dans ma vie, je n'ai pas de regret. En octobre, j'ai racheté une société dans le secteur de la bureautique avec un de mes meilleurs amis. On vend des photocopieurs, de la sauvegarde de données... J'ai aussi pu reprendre mes études dans le domaine de l'immobilier. Faire autre chose à côté du rugby, ça m'apporte énormément. Je me sens mieux. C'est un équilibre dont j'avais besoin. Moi, j'avais ce besoin de revenir dans la vraie vie. Aujourd'hui, je suis directeur général d'une société, associé à 50 %, je vois ce que c'est de la gestion de personnel, les vrais problèmes... Si tu fais une carrière de quinze ans dans le rugby, tu es un assisté: on remplit tes feuilles d'imposition, on te fait à manger le matin, le midi, le soir non, mais presque. A la sortie, si tu ne t'es pas préparé, tu vas droit dans le mur. Ma femme est infirmière, elle a des amis qui sont tous les deux infirmiers. Quand on se retrouvait au resto, je me rendais compte que je ne parlais de rien. On me parlait de rugby pendant dix minutes et après, ils parlaient entre eux. Et toi, tu es spectateur, parce que tu ne sais parler de rien d'autre. J'ai l'impression que je suis mieux sur le terrain depuis le début de la saison. Je suis revenu à l'état de passion. Aujourd'hui, je suis content de m'entraîner, de jouer le week-end. Je suis à fond parce qu'à côté, j'ai autre chose. Entre deux entraînements, plutôt que d'être sur mon téléphone, je préfère suivre une heure de cours. Oui, on peut dire ça (rires). Un Jeff Poirot dans la vie plus active, plus réelle. Et mes coéquipiers se marrent tous les jeudis parce qu'ils me voient bien habillé.
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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Allez UBB
Re: Jefferson Poirot
Interview super intéressante. Et ça fait froid dans le dos de réaliser les risques qu'il a couru (sans le savoir).
krahknardz- Team modo
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Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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