Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)

Médoc Hein Mar 5 Mai 2015 - 21:31

mon jambon star a écrit:Moi aussi je cherche une place : j'ai été incapable de sélectionner "pesage" sur cette putain de billetterie en ligne.
(Ou alors c'était déjà complet)

copieur

LIONS'XV Mar 5 Mai 2015 - 23:08

Pat a écrit:
mon jambon star a écrit:

Il a l'air bien triste Bébel... non ?

Bon souvenir, c'est bien moi-même posé sur le béret en chemise blanche !

Allez CABBG (avant), mais aujourd'hui et demain $allez l\\'union$

Pat Mar 5 Mai 2015 - 23:26

mon jambon star a écrit:Moi aussi je cherche une place : j'ai été incapable de sélectionner "pesage" sur cette putain de billetterie en ligne.
(Ou alors c'était déjà complet)

.... toi t'es simplement mauvais ! (et j'ai même pas peur de le dire) :chambreur:

J'y suis allé "x" fois et il était toujours possible de réserver...!
Ah mais c'est malin tiens.....!!!!!!!!!!!!!!!
Si... tu peux sélectionner, tu vois 1 mais... y'a plus que dalle !
Ils n'ont qu'à le fermer ce putain de site de réservation.... qu'ils ont modifié exprès pour nous faire chier...... si c'est complet (!?).... BOULETS !!!!!!

**sudiste** Mar 5 Mai 2015 - 23:28

Médoc Hein a écrit:urgent cherche place pour samedi soir

URGENT URGENT merci de votre soutien

Etre à ton soutien j'en ai l'habitude...mais là je ne peux rien pour toi.

Pat Mar 5 Mai 2015 - 23:33

Z'aviez qu'à vous y prendre encore plus tard...!
Surtout que je vous ai annoncé 258 places de libre à 14h20...!
Ah mais c'était bien utile tiens....! TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga) - Page 5 548764

TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga) - Page 5 548764

Si... pour d'autres... :siffle:

**sudiste** Mar 5 Mai 2015 - 23:36

Médoc Hein a écrit:urgent cherche place pour samedi soir

URGENT URGENT merci de votre soutien

T'as plus qu'à dénicher un supporter en infraction... et négocier :chambreur:

Pat Mer 6 Mai 2015 - 0:02

sudiste a écrit:
Médoc Hein a écrit:urgent cherche place pour samedi soir

URGENT URGENT merci de votre soutien

T'as plus qu'à dénicher un supporter en infraction... et négocier

Ca renifle l'abus de pouvoir tout ça....! :siffle:

Médoc Hein Mer 6 Mai 2015 - 8:11

sudiste a écrit:
Médoc Hein a écrit:urgent cherche place pour samedi soir

URGENT URGENT merci de votre soutien

T'as plus qu'à dénicher un supporter en infraction... et négocier

Beh vient par chez moi que je m'occupe de ton cas......................;;;;; :grrr:

Pat Mer 6 Mai 2015 - 9:01

Bon... ben voilà, c'est complet !

http://www.ubbrugby.com/actualites/4992-le-match-guichets-ferms-attention-aucun-ayant-droit-ne-pourra-tre-dlivr.html

**Switch** Mer 6 Mai 2015 - 11:08

Pas très sympa pour les supporters handicapés ou les enfants qui comptaient sur les places "ayant droit" Evil or Very Mad

Tout cà pour faire un max de fric... Sur le coup je suis très déçu de cette attitude mad

Je connais quelques PMR qui sont pourtant supporters fidèles et de longue date mais qui sont dégoutés et en colère car laissés sur le carreau par cette mesure !

FAN2XV Mer 6 Mai 2015 - 12:00

Switch a écrit:Pas très sympa pour les supporters handicapés ou les enfants qui comptaient sur les places "ayant droit"
Tout cà pour faire un max de fric... Sur le coup je suis très déçu de cette attitude

Je connais quelques PMR qui sont pourtant supporters fidèles et de longue date mais qui sont dégoutés et en colère car laissés sur le carreau par cette mesure !

Dans ce cas, les ayants droits doivent être je pense les -15 ans qui ont place gratuite à Moga sous réserve de places libres. Pour les PMR il y a une vingtaine de places que l'UBB ne va pas vendre à des valides, je n'y crois pas ....

Pat Mer 6 Mai 2015 - 14:07

FAN2XV a écrit:
Switch a écrit:Pas très sympa pour les supporters handicapés ou les enfants qui comptaient sur les places "ayant droit"
Tout cà pour faire un max de fric... Sur le coup je suis très déçu de cette attitude

Je connais quelques PMR qui sont pourtant supporters fidèles et de longue date mais qui sont dégoutés et en colère car laissés sur le carreau par cette mesure !

Dans ce cas, les ayants droits doivent être je pense les -15 ans qui ont place gratuite à Moga sous réserve de places libres. Pour les PMR il y a une vingtaine de places que l'UBB ne va pas vendre à des valides, je n'y crois pas ....

Je ne le crois pas non plus, exemple les places au bas de la tribune Peupliers

**patrick** Mer 6 Mai 2015 - 19:36

TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga) - Page 5 En-2011-le-club-de-begles-bordeaux-revient-en-top-14-a-la_2710606_1200x800

http://www.sudouest.fr/2015/05/06/en-images-retour-sur-les-grands-moments-du-stade-musard-a-begles-1910090-2760.php

Après une lente mais sûre montée en puissance en fin d'hiver 2011 (nous n'étions pas plus de 2500 à Moga), une équipe qui se morfondait et vivotait en ProD2 voit enfin la lumière le 22 mai :clap:

SO :

Jubilé du stade Moga (jour J-3) : On s’y amuse à des riens…

Publié le 06/05/2015 à 03h47 , modifié le 06/05/2015 à 08h14 par Patrick Espagnet
Patrick Espagnet, ancien journaliste à « Sud Ouest », décédé en 2007, aimait se plonger au cœur de l’Académie. Le 13 novembre 1993, dans ces colonnes, il écrivait Musard.

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Le 13 novembre 1993, Christian Bagate et Noël Mamère inaugurent le nom de stade André-Moga, en présence de Bernard Lapasset et Jacques Chaban-Delmas. Quelques minutes plus tard, débutera un match entre le CABBG de Vincent Etcheto et Castres de Christophe Urios.

René Cazenave

Il faut connaître les stades quand ils sont vides. Quand les clameurs se sont tues et que seuls les arbres murmurent. Quand leurs silences ont des paix de cimetière. Quand un gamin pantin shoote un ballon trop gros vers des poteaux trop hauts. Quand le béton blanchit au soleil et qu'un chien s'y chauffe en roupillant, il faut connaître Musard la semaine. Grand jardin au milieu des petits dont les tribunes seraient les abris et les projecteurs d'hypothétiques treilles.

Là-bas, la ville ronfle et parfois un train se gare. Ici, la banlieue se pose avec des bassesses de village. Le petit Francis plonge dans un océan de songes et les peupliers tremblent comme des feuilles. Chez Jameau on tape le carton. Mais ce n'est plus chez Jacky, c'est chez Lolo. Rien ne change pourtant dans la musique de l'automne et des rebelotes. L'heure est à la musardise, « on perd du temps à des riens », comme dit le fils Larousse quand il parle de Musard.

Et le petit donne aussi une autre définition, le « Musard s'amuse à des riens ». Y a-t-il une plus belle définition pour un stade ? Quand il est plein de bruit et de fureur, quand il boue de passions, quand il bave de plaisir ou de haine, quand il gronde comme un avion en bout de piste, quand il siffle, éructe, hurle, acclame, vocifère, stride, tue-tête, tempête, égosille, époumone, huche, gorge déploie, braille, gueule, criaille ; quand il fait tout ça pendant les gros matches de championnat ; Musard « s'amuse à des riens »… Demandez aux visiteurs s'ils apprécient une telle musardise… S'ils en goûtent la mignardise. S'ils s'en pourlèchent comme d'une friandise. Ils ont tout simplement la trouille, quoi qu'ils en disent.

Comme Mozart, Musard sera toujours Musard. Une drôle de prairie où la musique des mêlées n'adoucit pas forcément les mœurs. Et, justement, c'est bien un pré plein de vaches qu'avait loué Delphin Loche au début de ce siècle. Avec son copain Gaston Martin, ils avaient créé le CAB rugby en 1907. Ils touchèrent leurs premières « béchigues » sur les boulevards, avec des bérets sur la tête et des moustaches en guidon de bicyclette. Mais il devait y avoir, déjà à l'époque, trop de circulation, et ils émigrèrent l'année après à la campagne, au lieu dit Musard. Ils louèrent les prés d'un laitier dénommé Lassalle qui y faisait gonfler ses pis. La vessie remplaçait les mamelles et le rugby béglais naissait.

J'ai souvent croisé Delphin Loche. Avec ses baccantes taillées en pointe et sa barbe impeccable. Sa statue est à côté de la buvette et elle sert parfois de paravent républicain quand, à la fin d'un match, un supporter disert lance : « Commandez m'en un autre, je vais faire pleurer le colosse ! »

Son prénom m'a toujours intrigué, il fait Pierre Loti et jeune homme bien né. Son nom n'est pas moins bizarre, presque mou, gluant. C'est peut-être pour ça qu'on n'a jamais dit : « Je vais à Delphin-Loche », mais simplement : « On se retrouve à Musard ». Il y a des noms qui ont la vie dure. Des lieux-dits, dits et redits parce que l'étrange son de leur musique traverse le temps. On ne dira sans doute jamais non plus : « Je vais voir les Béglais sur le terrain André-Moga » qui est pourtant très officiellement appelé ainsi à partir d'aujourd'hui.

Qu'importe. Du fronton jusqu'au tennis, et même des Capucins à Caminasse, l'ombre du « Grand » planera toujours sur Bègles et sur Musard. L'ombre n'a pas de nom, simplement dans les soleils des après-midi, elle pose soudain le voile triste de l'absence.

Patrick Espagnet doit surement avoir la 4G là où il est pour avoir mis cet article en ligne Wink

Par contre, inexplicable que lui l'est réservé aux abonnés, c'était pas son style :chambreur:

**sudiste** Mer 6 Mai 2015 - 20:10

patrick a écrit:

Si tu ne trouves pas Charlie peut être trouveras-tu Sudiste ? :chambreur:

makno Mer 6 Mai 2015 - 21:12

Salut,
J'ai 2 places en pesage à revendre si quelqu'un est intéressé !!!!!

Médoc Hein Mer 6 Mai 2015 - 21:22

makno a écrit:Salut,
J'ai 2 places en pesage à revendre si quelqu'un est intéressé !!!!!

oui je t'ai envoyé un mp

**patrick** Mer 6 Mai 2015 - 21:29

TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga) - Page 5 1480835-31613852-1600-900

Les trois déclas de Régis Sonnes qui montrent que l'UBB veut aller chercher un barrage européen

http://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2014-2015/les-trois-declas-de-regis-sonnes-qui-montrent-que-l-ubb-veut-aller-chercher-un-barrage-europeen_sto4710096/story.shtml

**hurluberlu** Mer 6 Mai 2015 - 22:28

sudiste a écrit:
patrick a écrit:

Si tu ne trouves pas Charlie peut être trouveras-tu Sudiste ?

J'ai trouvé Sudiste (entre autres) et j'ai envoyé un MP à Makno.
Si avec ça j'arrive pas à dégoter une place...

Sinon il a des accents Blondiniesques, l'article d'Espagnet.
Et ça fait du bien (Sud-Ouest devrait l'embaucher :chambreur:

).

Penny33 Mer 6 Mai 2015 - 23:12

sudiste a écrit:
patrick a écrit:

Si tu ne trouves pas Charlie peut être trouveras-tu Sudiste ?

Mais pourquoi donc as-tu un paquetage de 50 kilos sur les épaules ???
Tu étais descendu de ta montagne à pinces ??? :chambreur:

Bon sinon la caméra est pas dans le bon sens....et ton bras Shocked

comment fais-tu ça ???? :chambreur:

**patrick** Mer 6 Mai 2015 - 23:53

mon jambon star a écrit:
sudiste a écrit:

Si tu ne trouves pas Charlie peut être trouveras-tu Sudiste ?

J'ai trouvé Sudiste (entre autres) et j'ai envoyé un MP à Makno.
Si avec ça j'arrive pas à dégoter une place...

Sinon il a des accents Blondiniesques, l'article d'Espagnet.
Et ça fait du bien (Sud-Ouest devrait l'embaucher ).

Patrick fréquentait en effet les mêmes lieux de libération de l'esprit qu'Antoine :chambreur:

http://restaurant-le-new-boudoir.fr/patrick-espagnet-lebranleur-zincs/ Sad

**hurluberlu** Jeu 7 Mai 2015 - 0:14

patrick a écrit:
mon jambon star a écrit:
sudiste a écrit:

Si tu ne trouves pas Charlie peut être trouveras-tu Sudiste ?

J'ai trouvé Sudiste (entre autres) et j'ai envoyé un MP à Makno.
Si avec ça j'arrive pas à dégoter une place...

Sinon il a des accents Blondiniesques, l'article d'Espagnet.
Et ça fait du bien (Sud-Ouest devrait l'embaucher ).

Patrick fréquentait en effet les mêmes lieux de libération de l'esprit qu'Antoine
http://restaurant-le-new-boudoir.fr/patrick-espagnet-lebranleur-zincs/

Merci pour le lien Patrick.
Je trouve un peu dommage qu'en dehors de cet événement (la der' de Moga), on ne cultive pas davantage au quotidien la mémoire du CABBG et du SBUC via des archives (photos, vidéos, articles, cartes, témoignages de joueurs, de spectateurs, etc.) sans pour autant sombrer dans la nostalgie moisie.

N'empêche, si des anciens et des moins anciens avaient envie de transmettre des documents ou des témoignages, on pourrait en faire quelque chose (un site web qui tienne la route, sans pub ni saloperies intrusives par exemple).
Si ça intéresse quelqu'un, me faire signe en MP.

**patrick** Jeu 7 Mai 2015 - 8:31

SO :

Jubilé du stade Moga (J-2) : Dernière mêlée chez papa

Samedi contre Oyonnax, Alain, Alban et Michel Moga assisteront aux adieux béglais de l’UBB dans le stade qui porte le nom de leur père, André. Témoignage.

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Michel, Alain et Alban sur la pelouse du stade André-Moga où les damiers livreront samedi leur dernier combat à Bègles.
© philippe taris

Attablé avec ses deux frangins à la terrasse du Damier, à un petit coup de pied en touche du stade André-Moga, c'est Michel, l'aîné qui donne le coup d'envoi : « Aujourd'hui, glisse til, le club a la ville derrière lui mais jadis, les Bordelais ne savaient même pas comment aller à Bègles. » Alain le cadet et le benjamin Alban esquissent un sourire pendant qu'un premier quidam vient leur serrer la main : « Hou la, s'exclame til en désignant la fratrie, là, y a du lourd ! » Du lourd et de l'historique. Moga rime avec Musard (1) comme Michelin avec Montferrand.

Michel, 68 printemps, raconte : « J'avais trois ans quand j'ai mis les pieds à Musard pour la première fois. On venait voir mon père jouer. Il y avait encore les tribunes en bois. Très peu de femmes et d'enfants comme aujourd'hui à Chaban. Mais l'âme était déjà là. Cette âme qui fit que plus tard on a tenu le club à bout de bras. » En désobéissant à leur père. « Papa, après quarante ans de présidence, nous avait avertis : « Ne vous occupez jamais de rugby. » Parce qu'il avait anticipé la nécessité de plus en plus vitale de l'argent. « De l'argent, souligne Alain, on en a laissé un peu mais lorsque nous avons laissé les clés du camion dans les années 2000, il était propre. »

Mandales et tortue

À trois jours de leur dernière mêlée chez papa, les trois fils sont pourtant plus pragmatiques que nostalgiques. Alban : « Bien sûr, samedi sera une soirée pleine d'émotions mais la vie du club au quotidien, elle est ici. » Ici, dans cette banlieue populaire où les trois fils évoquent « tous ces matchs au couteau ». Alain, l'ancien adjoint d'Alain Juppé, se souvient de combats plus homériques que politiquement corrects : « J'ai joué deuxième ligne contre Herrero l'année où il y avait eu cette bagarre générale. Le public escortait le bus quand les joueurs en sont descendus. C'était dans les années 70. Ils se sont jambonnés entre le public et les joueurs de Toulon. »

La mémoire revient alors à Michel. « En 90, un an avant leur titre, les Moscato, Gimbert, et Simon s'étaient battus contre les joueurs du Racing alors champions de France. On devinait les mandales partant dans le brouillard. » À propos des Rapetou, Alban se souvient lui, d'une « tortue qui avait balayé Périgueux sur 60 mètres. »

Samedi soir donc, les Moga auront donc « un pincement mais pas mal au cœur. » Si mélancolie il devait y avoir, Michel la piocherait dans ces années 20042006 où il fut président de damiers évoluant alors en Fédérale 1 : « C'était le rugby de toujours, le rugby du terroir. On allait à Lourdes et on était reçu par Michel Crauste. Au passage, à cette époque, il y avait beaucoup de respect et d'amitié entre les présidents de club. Parce que c'étaient des gens issus du rugby et pas du monde des affaires. Mais bien sûr, en tant que club de la métropole bordelaise, on ne pouvait pas se satisfaire de la Fédérale 1. »

La fête et l'honneur

L'emblématique Fonfon Miralles, figure légendaire des damiers, salue les Moga et fait remarquer en désignant le trio : « Là, vous avez le socle. Vous m'entendez, le socle ! » Une énième personne s'approche pour leur serrer la main.

Samedi à déjeuner à Musard, 460 personnes sont invitées au buffet. À 18 h 30, l'ultime match officiel des joueurs de l'UBB à Bègles débutera contre Oyonnax. Michel Moga décrète : « Ce doit être la fête autour du stade mais la rigueur sur le terrain. Nous, on joue l'honneur, et plus si affinités. Il n'est pas envisageable de perdre ici. »

Xavier Dorsemaine

(1) Musard est le nom familier du stade béglais. En 1993, il prendra officiellement le nom d'André Moga (mort en 1992), ancien joueur et président du club.

Jubilé du stade Moga (J-2) : « Quand l’arbitre sifflait… »
Nicolas le gardien

Les vestiaires vivront pour la dernière fois au haut niveau ces instants d’avant-match qui ont aussi créé la réputation de Musard. Les anciens de 1991 racontent comment leur équipe s’y préparait.

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Yves Appriou au milieu de ses joueurs, en 1991.
© photo « sud ouest »

C'est le lieu le mieux gardé du stade. Une boîte à secrets que les acteurs distillaient à l'Académie et derrière un verre - au bar des joueurs et de Jacky Jameau sous la bulle de tennis avant, à la Bodéga maintenant.

Les vestiaires de Musard/Moga s'ouvrent depuis 1968 sous la “ Garonne ” aux extrémités d'un long couloir, des murs en moins, de la peinture en plus, mais pas si différents depuis leur premier jour. Ils vont refermer samedi leur livre de ces petites histoires d'avant-match, où il est question de verres de Synthol ou d'horloge anglaise, de petits mots et de grandes claques, de “ Zaza ” Pedemay, d'arcades ouvertes. « Au début des années 80, Zaza nous prenait à l'épaule pour nous motiver, raconte André Berthozat. On faisait un petit footing en passant par les douches et on le percutait. Un jour, François Labat lui a mis un coup énorme : Zaza a pété contre le mur et s'est luxé l'épaule. On était mort de rire. »

“ Dédé ” est lui devenu ensuite le capitaine d'une équipe qui a construit un Brennus à coups de tortues mais aussi de légendes qui ont fait de Musard un rebute-adversaire. Les lieux en garderont la trace. « Tout le monde se demandait comment ça se faisait qu'on sortait comme des fous, sourit le deuxième ligne. En fait, dans le vestiaire, il ne se passait rien. On ne s'est jamais rentré dans la gueule. On était juste prêt dans la tête et quand l'arbitre sifflait, tout le monde mettait un masque, se défigurait en mode combat. »

« C'était l'époque où on commençait à ouvrir les vestiaires à la télévision, ajoute Yves Appriou, l'entraîneur. On a été parmi les premiers à le faire, car les journalistes imaginaient que je tenais de grands discours guerriers. Il y avait un affectif fort entre nous mais on était sur la construction des matches, sur notre jeu, pas sur le vindicatif ou l'incantation, à la Zaza. » Pas besoin : « avec André Moga et Auguste Ayphassorho, on avait ciblé le recrutement sur des caractères forts. Perdre à Musard était un affront, on le savait. »

Diable et petites phrases

En 1968, le professeur d'Université, alors étudiant et joueur, avait débarqué de Brest. « J'ai découvert cette ambiance de préparation qui m'a passionnée. On se forge d'abord sur son terrain, en s'appropriant le lieu. Quand je suis revenu en 1987, avec l'âge, j'ai essayé de cadrer tout cela. »

« Yves avait institué les repas du vendredi soir à Musard, dit Serge Simon, arrivé de Nice. Lui-même n'y participait pas. C'était pour les joueurs. Dans une salle qui a depuis disparu, deux ou trois bénévoles nous préparaient des trucs simples, un gratin de pâtes. C'était toujours les mêmes qui restaient : Philippe (Gimbert), Vincent (Moscato), moi. On était moitié étudiants, moitié clodos. C'était des moments de chaleur où on se resserrait avant d'aller prendre des tartes à Tulle ou à Rodez. »

Le jour du match à domicile, la troupe se retrouvait le matin au Comité Côte d'Argent pour des grillades. « Philippe Gimbert se goinfrait tant qu'il avait faim », s'amuse Yves Appriou. Ça se poursuivait par des parties de pétanque, l'arrivée en voiture et les blagues de Vincent Moscato. « Dix minutes avant le coup d'envoi, il passait au milieu des mecs avec un diable ou une poubelle en scandant “ sac à valeur ” », raconte André Berthozat, premier assis, à gauche en rentrant, aux côtés de son binôme Christophe Mougeot. Et puis « Bernard (Laporte) amenait les petites phrases qui boostent un groupe », « Coco Delage, malgré son caractère de cochon, montrait l'exemple pour vraiment basculer de dilettante à l'exigence », ajoute Yves Appriou.

Carreau cassé

À l'autre bout, ça ne faisait pas toujours les malins. « On savait où on allait et ce qui allait se passer, sourit Régis Sonnes, venu à partir de 1992 avec Mont-de-Marsan. Je n'ai pas eu le droit à de l'intimidation avant. Elle était sur le terrain. » « On a dû en faire, d'abord par le mystère qu'il y avait autour de cette préparation de vestiaire », dit Yves Appriou.

Les fidèles se chargeaient du reste. Le chapitre raconte que deux jours avant le huitième de finale contre Toulon, le 5 mai 1991, quelques jeunes s'étaient faufilés dans la nuit pour casser un carreau du vestiaire adverse. Il avait été « oublié » de le changer pour faire baisser encore la température. « Je garde d'abord de Musard les entraînements du soir, cette longue éclipse de fin à octobre à mars où l'on s'entraînait dans la nuit, le froid et la boue, dit Serge Simon. On se retrouvait à 18 h 30. Il y avait des mecs qui arrivaient du travail, avec trois séances par semaine dont une opposition du mercredi contre la B qui laissait toujours deux ou trois blessés. Il fallait avoir le moral. » Ils l'avaient.

Les grandes dates (1980-1994) : du maintien au Brennus

Avant le 5 mai 1991 et cet (officieux) record d’affluence en 8e de finale retour contre Toulon (22-6), avant le titre le 1er juin, il y avait eu ces matches qui vous construisent un destin. À Moga, le CAB a gagné, il a su aussi s’y accrocher pour ne pas descendre en groupe B lors de matches décisifs pour le maintien : contre Agen (16-9) en avril 1985 avec « les tripes et le cœur », contre Marmande un an plus tard avec deux pénalités manquées.

C’est aussi une déculottée contre Toulouse, huitième de finale aller d’avril 1989 (3-47) qui poussera André Moga et Yves Appriou à monter un projet sur deux ou trois ans avec de jeunes recrues (Moscato, Simon, Laporte…) autour d’un noyau dur déjà présent (Berthozat, Labat, Mougeot…). « À Musard, on a joué plus qu’à notre tour devant des tribunes vides, se souvient Serge Simon. Le déclic a eu lieu lors du huitième de finale retour contre l’ASM en 1990, avec cette bagarre entre Vincent (Moscato) et Mallaret le talonneur de Clermont. On a été éliminé de peu (18-31, 21-12) mais le regard a changé ».

**sudiste** Jeu 7 Mai 2015 - 9:10

"Perdre à Musard était un affront, on le savait. »

Et cela sera plus vrai que jamais samedi soir Twisted Evil

**krahknardz** Jeu 7 Mai 2015 - 13:28

"Nous, on joue l'honneur, et plus si affinités. Il n'est pas envisageable de perdre ici."

Je plussoie.....
:musard: :musard: :musard: :musard:

DODO974 Jeu 7 Mai 2015 - 15:05

Pour la fameuse tortue de BEGLES PERIGUEUX , c'est là : https://www.youtube.com/watch?v=tQy6CvuOykw

**sudiste** Jeu 7 Mai 2015 - 18:17

Pas de retour de Tao pour ce match...dommage

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