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TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
SO :
L’Union Bordeaux-Bègles prépare le jubilé de Moga
Le bourhis et tao ont repris. Après une journée paintball et méchoui jeudi à Saint-Médard-en-Jalles, l'Union Bordeaux-Bègles a repris l'entraînement hier au stade Moga. Au programme : grosse séance de travail en défense sous la direction de Joe Worsely et travail physique avec Ludovic Loustau. Le demi d'ouverture Lionel Beauxis (mollet) a été ménagé. De retour de blessure, le trois-quart centre Félix Le Bourhis (adducteurs) et le pilier Sébastien Taofifenua (ménisque) ont tous les deux repris l'entraînement collectif. Ils devraient toutefois être encore trop justes pour la réception d'Oyonnax le 9 mai, pour la der au stade Moga.
Botha suspendu. L'UBB devra se passer de Berend Botha pour la réception d'Oyonnax le 9 mai (18 h 30). Le deuxième ligne sud-africain est passé devant la Commission de discipline de la LNR mercredi, suite à son troisième carton jaune reçu face à Castres (le 11 avril). Verdict : un match de suspension. Il ne portera donc pas le maillot à damiers pour la der au stade Moga.
Coup dur pour Le Dévédec. Le deuxième ligne de l'UBB Julien Le Dévédec a été opéré du ménisque jeudi en raison d'une usure. Il devra observer 2 mois de repos et voit donc sa saison terminée.
succès du maillot à damiers. Deux jours ont suffi pour que les 500 maillots à damiers commercialisés par l'UBB, répliques de la tunique du CABBG que porteront les joueurs face à Oyonnax pour la dernière au stade Moga, soient en rupture de stock. Un réassort est prévu mais il faudra attendre le courant du mois de juin.
Les anciens à l'honneur. À la mi-temps du dernier match de l'UBB à Moga, un hommage sera rendu aux anciens du CABBG : Jean Trillo, Michel Geneste, Yves Appriou, André Berthozat et Guy Accoceberry, entre autres, seront présents.
La liste des Samoa. Trois joueurs de l'UBB, le talonneur Ole Avei, les troisièmes lignes Peter Saili et Taiasina Tuifua, figurent dans la liste de 58 joueurs présélectionnés avec les Samoa pour la prochaine Coupe du monde en septembre en Angleterre. La liste définitive de 31 noms sera dévoilée le 9 juillet, au lendemain du match des Samoa face aux All Blacks.
UBB Express. Aujourd'hui et demain : repos. Suspendu : Botha. Blessés : Venter, Le Dévédec, Clarkin, Lonca, Domvo. Prochain match : Union Bordeaux-Bègles - Oyonnax, samedi 9 mai à 18 h 30 au stade Moga de Bègles (en direct sur Rugby +).
Le comble serait que Saili soit retenu par les Samoa et pas Tuifua que lui on a libéré
L’Union Bordeaux-Bègles prépare le jubilé de Moga
Le bourhis et tao ont repris. Après une journée paintball et méchoui jeudi à Saint-Médard-en-Jalles, l'Union Bordeaux-Bègles a repris l'entraînement hier au stade Moga. Au programme : grosse séance de travail en défense sous la direction de Joe Worsely et travail physique avec Ludovic Loustau. Le demi d'ouverture Lionel Beauxis (mollet) a été ménagé. De retour de blessure, le trois-quart centre Félix Le Bourhis (adducteurs) et le pilier Sébastien Taofifenua (ménisque) ont tous les deux repris l'entraînement collectif. Ils devraient toutefois être encore trop justes pour la réception d'Oyonnax le 9 mai, pour la der au stade Moga.
Botha suspendu. L'UBB devra se passer de Berend Botha pour la réception d'Oyonnax le 9 mai (18 h 30). Le deuxième ligne sud-africain est passé devant la Commission de discipline de la LNR mercredi, suite à son troisième carton jaune reçu face à Castres (le 11 avril). Verdict : un match de suspension. Il ne portera donc pas le maillot à damiers pour la der au stade Moga.
Coup dur pour Le Dévédec. Le deuxième ligne de l'UBB Julien Le Dévédec a été opéré du ménisque jeudi en raison d'une usure. Il devra observer 2 mois de repos et voit donc sa saison terminée.
succès du maillot à damiers. Deux jours ont suffi pour que les 500 maillots à damiers commercialisés par l'UBB, répliques de la tunique du CABBG que porteront les joueurs face à Oyonnax pour la dernière au stade Moga, soient en rupture de stock. Un réassort est prévu mais il faudra attendre le courant du mois de juin.
Les anciens à l'honneur. À la mi-temps du dernier match de l'UBB à Moga, un hommage sera rendu aux anciens du CABBG : Jean Trillo, Michel Geneste, Yves Appriou, André Berthozat et Guy Accoceberry, entre autres, seront présents.
La liste des Samoa. Trois joueurs de l'UBB, le talonneur Ole Avei, les troisièmes lignes Peter Saili et Taiasina Tuifua, figurent dans la liste de 58 joueurs présélectionnés avec les Samoa pour la prochaine Coupe du monde en septembre en Angleterre. La liste définitive de 31 noms sera dévoilée le 9 juillet, au lendemain du match des Samoa face aux All Blacks.
UBB Express. Aujourd'hui et demain : repos. Suspendu : Botha. Blessés : Venter, Le Dévédec, Clarkin, Lonca, Domvo. Prochain match : Union Bordeaux-Bègles - Oyonnax, samedi 9 mai à 18 h 30 au stade Moga de Bègles (en direct sur Rugby +).
Le comble serait que Saili soit retenu par les Samoa et pas Tuifua que lui on a libéré
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Cela sera M. Berdos au sifflet.
ça aurait pu être bien pire...
ça aurait pu être bien pire...
salvador- J'aime l'Union à la folie
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
salvador a écrit:Cela sera M. Berdos au sifflet.
ça aurait pu être bien pire...
C'est sûr... j'ai des noms !
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Salut à tous (toutes) je vous laisse les clés une semaine et je constate que vous n'avez pas trop mal tenu la baraque même si, malgré le score, nous n'avons apparemment pas fait un grand match à Lyon (surtout si je me fie aux commentaires de Switch ).
Par contre personne n'a pensé à me retenir de places en tribune pour le match de samedi .... loin des yeux loin du coeur ... donc en plus de mon béret va falloir que je vienne avec mes échasses pour avoir la chance d'apercevoir quelques uns de nos 5 essais depuis les pesages ...
Nous recevons donc l'ogre Oyonaxien dans notre future ex antre de Moga et, que nous jouions en damiers en bordeaux et blanc ou à poil, c'est VICTOIRE IMPERATIVE et avec un bonus qui serait bienvenu pour entretenir un minimum d'espoir pour la suite.
Je viendrai en tramway pour la première fois jusqu'à la porte du stade (un comble le soir de sa dernière grande affluence) et j'espère bien trouver quelques uns d'entre vous à ma descente pour me dérouler le tapis rouge ...
Par contre personne n'a pensé à me retenir de places en tribune pour le match de samedi .... loin des yeux loin du coeur ... donc en plus de mon béret va falloir que je vienne avec mes échasses pour avoir la chance d'apercevoir quelques uns de nos 5 essais depuis les pesages ...
Nous recevons donc l'ogre Oyonaxien dans notre future ex antre de Moga et, que nous jouions en damiers en bordeaux et blanc ou à poil, c'est VICTOIRE IMPERATIVE et avec un bonus qui serait bienvenu pour entretenir un minimum d'espoir pour la suite.
Je viendrai en tramway pour la première fois jusqu'à la porte du stade (un comble le soir de sa dernière grande affluence) et j'espère bien trouver quelques uns d'entre vous à ma descente pour me dérouler le tapis rouge ...
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
sudiste a écrit:
Je viendrai en tramway pour la première fois jusqu'à la porte du stade (un comble le soir de sa dernière grande affluence) et j'espère bien trouver quelques uns d'entre vous à ma descente pour me dérouler le tapis rouge ...
Dérouler non.. mais déplier pourquoi pas !
Faudra juste ne pas regarder les plis... pas le temps de le repasser... pas grave j'espère !?
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Pat a écrit:sudiste a écrit:
Je viendrai en tramway pour la première fois jusqu'à la porte du stade (un comble le soir de sa dernière grande affluence) et j'espère bien trouver quelques uns d'entre vous à ma descente pour me dérouler le tapis rouge ...
Dérouler non.. mais déplier pourquoi pas !
Faudra juste ne pas regarder les plis... pas le temps de le repasser... pas grave j'espère !?
Sinon pour éviter les plis tu peux prévoir un "tapis de rouge" ...c'est aussi agréable et nous pourrons le consommer tous ensemble pour fêter la victoire (faut juste que je pense à me laver les pieds mais après tout le vin n'a-t-il pas été produit par foulage durant des millénaires )
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
sudiste a écrit:Pat a écrit:sudiste a écrit:
Je viendrai en tramway pour la première fois jusqu'à la porte du stade (un comble le soir de sa dernière grande affluence) et j'espère bien trouver quelques uns d'entre vous à ma descente pour me dérouler le tapis rouge ...
Dérouler non.. mais déplier pourquoi pas !
Faudra juste ne pas regarder les plis... pas le temps de le repasser... pas grave j'espère !?
Sinon pour éviter les plis tu peux prévoir un "tapis de rouge" ...c'est aussi agréable et nous pourrons le consommer tous ensemble pour fêter la victoire (faut juste que je pense à me laver les pieds mais après tout le vin n'a-t-il pas été produit par foulage durant des millénaires )
Inutile de laver tes pieds, laisse tes champignons tranquilles...
Je poserai directement les caisses au sol... sinon t'as une préférence entre Margaux, Cheval Blanc et Pape Clément (sur le dernier, je peux peut-être avoir un prix...!)
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Pat a écrit: (sur le dernier, je peux peut-être avoir un prix...!)
Ca me rassure parce que je ne voudrais pas que mon accueil te coutes trop cher quand même
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
sudiste a écrit:Salut à tous (toutes) je vous laisse les clés une semaine et je constate que vous n'avez pas trop mal tenu la baraque même si, malgré le score, nous n'avons apparemment pas fait un grand match à Lyon (surtout si je me fie aux commentaires de Switch ).
Par contre personne n'a pensé à me retenir de places en tribune pour le match de samedi .... loin des yeux loin du coeur ... donc en plus de mon béret va falloir que je vienne avec mes échasses pour avoir la chance d'apercevoir quelques uns de nos 5 essais depuis les pesages ...
Nous recevons donc l'ogre Oyonaxien dans notre future ex antre de Moga et, que nous jouions en damiers en bordeaux et blanc ou à poil, c'est VICTOIRE IMPERATIVE et avec un bonus qui serait bienvenu pour entretenir un minimum d'espoir pour la suite.
Je viendrai en tramway pour la première fois jusqu'à la porte du stade (un comble le soir de sa dernière grande affluence) et j'espère bien trouver quelques uns d'entre vous à ma descente pour me dérouler le tapis rouge ...
A poil, c'est une idée... plutôt bonne mais dangereuse, il me semble pour les joueurs ... et les spectatrices
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Latine, Latine tu t'égares, s'il te plaît reste calme ... enfin moi j'aime bien quand tu t'égares 😁
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
patrick a écrit:Latine, Latine tu t'égares, s'il te plaît reste calme ... enfin moi j'aime bien quand tu t'égares 😁
désolée... en fait non pas du tout !!!
j'ai oublié les spectateurs gay, qui pourraient aussi apprécier... pas de sectarisme
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
attention plus que quelques places disponibles
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Allez UBB
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
patrick a écrit: attention plus que quelques places disponibles
J'ai bien fait d'acheter un billet aussi pour ma fille : je me doutais bien que les places seraient "chères"...
J'espère que ça va ouvrir tôt : on est petites ma fille et moi, alors il vaut mieux être contre la rambarde !!!
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
latine a écrit:patrick a écrit: attention plus que quelques places disponibles
J'ai bien fait d'acheter un billet aussi pour ma fille : je me doutais bien que les places seraient "chères"...
J'espère que ça va ouvrir tôt : on est petites ma fille et moi, alors il vaut mieux être contre la rambarde !!!
Pas de soucis pour moi j'ai bien pris soin de réserver une place au premier rang des pesages comme indiqué sur le site ... je l'ai réservée, je veux MA place !!!
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
A 14h20, d'après site de réservation il restait 258 places en pesage !
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
C'est moi ou la billetterie bug ? (impossible de se connecter à son compte)
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Switch- Centre de presse
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Switch a écrit:C'est moi ou la billetterie bug ? (impossible de se connecter à son compte)
Je crois qu'au vu de tes derniers commentaires sur le jeu de l'Union il ont décidé de bloquer ton compte ...
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Switch a écrit:C'est moi ou la billetterie bug ? (impossible de se connecter à son compte)
C'est.... toi !
Sudiste a peut-être raison...
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
D'ailleurs vaut mieux que tu ne trouves pas de place, paraitrait que Rotulator soit à la recherche d'un grand supporter clermontois ayant trop peu apprécié notre victoire au LOU
SO :
http://www.sudouest.fr/2015/05/05/musard-vous-avez-dit-musard-1911460-2760.php
http://www.sudouest.fr/2015/05/05/avant-bordeaux-begles-oyonnax-on-sent-le-parfum-arriver-dit-regis-sonnes-1912194-4570.php
Jubilé du stade Moga (J-4) : Musard de mes amours
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Publié le 05/05/2015 à 03h49 , modifié le 05/05/2015 à 08h48 par Francis Delteral
Francis Deltéral, ex-ailier du CA Bègles, qui commentera la rencontre de samedi sur Rugby + aux côtés de François Trillo, raconte ses souvenirs de Musard. L'ancien journaliste de L'Equipe a pris la plume pour « Sud Ouest ».
Au sortir des vestiaires, Pierre Marrens à la tête de son équipe attend l'équipe de Lourdes pour rentrer sur le terrain. Derrière lui suivent : Joandet, Piquemal, Coulongeat, Baudorre, Siot, Sorrondo, Basty, Lecuona, Jameau, Campagnolle et Herault. DR
Musard, c'était ça. Cette photo d'un dimanche comme un autre. Les Béglais de Pierre Marrens sont alignés sur la petite allée qui mène des vestiaires, accolés à la buvette, vers le terrain. Nous sommes en hiver, dans les années 50, pour un match contre Lourdes.
Comme d'habitude le peuple de Bègles est là. Les uns en gabardine et chapeau mou, les autres en canadienne et béret ou casquette. La cravate est de sortie. Un petit garçon en pèlerine est assis et maintenu par son père sur la main courante. À ses pieds, un chien. Une odeur d'huile camphrée flotte.
C'est la France du dimanche après-midi. Les mandataires, les maraîchers, les chevillards, les bouchers, les poissonniers, les ouvriers, les morutiers du quartier de Chiopot, les hommes des Capucins, de Tartifume, d'Argous, de la Ferrade sont là.
Sans distinction sociale, même si dans la tribune officielle se pressent déjà les élites, parmi lesquelles le maire de Bordeaux Jacques Chaban-Delmas, devenu ailier du Club Athlétique Béglais au grand dam du SBUC, le maire communiste René Duhourquet, tellement l'implantation du PCF était forte. Mais le dimanche, à Bègles, tout le monde oubliait ses appartenances politiques et n'avait qu'une chapelle, le CAB. Les vêpres, ce n'étaient pas à l'église, mais à Musard.
« Musard s'offre à la foule de Bègles, mais aussi à la Bordelaise, à la Talençaise, à la Pessacaise, à la Villenavaise, en un mot, au grand Bordeaux » aimait à dire André Moga, grand ordonnateur du club, au rugby girondin ce que John Wayne est au cinéma américain.
Et soudain, Bambi…
La première fois que mon père m'a emmené à Musard dans les années 50, je devais avoir 7-8 ans. Avec nous il y avait Robert Paul, l'ancien grand champion de saut en longueur, sociétaire du CAB athlétisme. J'étais pensionnaire au collège à Bazas en même temps que Serge Ozon, qui allait vite jouer en équipe première. Quelle fierté ! Et quelle fierté de voir tous ces grands joueurs, forcément des vedettes comme l'on disait à l'époque, moulés dans ce maillot à damiers si différent des autres !
Du stade, j'ai encore un souvenir de ces tribunes en bois, tristes, tribunes qui venaient du stade des Chartrons où jouaient les Girondins avant 1938, couchées au sol un jour de tempête. Du côté même où l'Académie commença à se constituer au début des années 60 avec les anciens joueurs, heureux de parler du temps jadis et de leurs jeunes successeurs.
Du terrain, je n'ai vraiment aucun souvenir d'une belle pelouse verte. Je crois que je n'ai vu que des matchs dans la boue.
Des matchs, il y en a un qui est ancré dans ma mémoire. Ce dimanche-là, Bègles était au plus mal contre le Racing, qui envoyait du jeu, alors que les Béglais étaient dans un registre plus parcimonieux, complètement restrictif pour tout dire. Sur la fin, l'ailier du Racing sprinta le long de la touche et alla marquer en coin, scellant le sort des Béglais. C'était sans compter sur la vivacité d'esprit et l'esprit patriotique de Bambi Moga, juge de touche ce jour-là. Largué par l'ailier parisien, il décréta néanmoins un passage en touche, assurant la victoire de son club.
Boîte à gifles et parapluie
Le spectacle offert, Musard ce n'était pas le MET, le Metropolitan Orchestra de New York, si vous me permettez ce petit clin d'œil à Met Talebula, artiste fidjien de l'équipe de Raphaël Ibanez. On était plus dans le style des salles obscures de Brooklyn. Un jour, Chaban-Delmas, qui avait rangé les crampons, descendit de la tribune, enjamba la main courante et alla rappeler les règles de bienséance à André Moga pour Bègles et à Guy Basquet pour Agen. Mais le maire de Bordeaux ne venait pas tous les dimanches. Commentaire de mon père : « Bon, les frères Denjean ont sorti la boite à gifles et ça a été terminé. » Il n'y avait pas que sur le terrain que ça fritait. Une fois, après un match houleux, une poignée de supporters irascibles raccompagnèrent les Toulonnais jusqu'à leur car. Insulté, un joueur alla balancer une gifle à une harpie déchaînée. Une autre fois, sur le chemin des vestiaires, la maman de Jean-Jacques Bernadet fracassa son parapluie sur la tête du pilier de Lourdes Sempastous.
Annie Cordy et Luis Mariano
Voilà comment le petit garçon rejoignit le club banlieusard pendant son service militaire. Tous ces mois passés à Musard furent un enchantement. Avec les entraînements le soir, les repas aux Capucins, les invitations de Bambi Moga au Chiopot, les troisièmes mi-temps ou même les avant-matchs le samedi soir place de la Victoire, avec les Bernadet, Zaza Pedemay, Junca, Appriou, Berthe, Larrouy, Pellegrini, quelques fois Daniel Dubois, pratiquement jamais Jean Trillo, qui concentrait toute son énergie sur le terrain et le jeu de son équipe.
Car il s'en passait des choses autour du rugby. Chaque année, début septembre, on dressait un grand chapiteau pour la grande fête du club. Banquet pour 300 personnes, bal et animation avec Annie Cordy une année. Et pour la guinche, il y avait le Phénix, à la barrière de Bègles. Suivie de la traditionnelle descente pour dîner au « Tubo » chez Marraine. « Quelquefois, raconte Christian Siot, vainqueur de la Coupe de France en 1949 contre Toulouse (11-6), il y avait Luis Mariano, qui venait voir ses amis espagnols. »
À l'heure de refermer l'album aux souvenirs, je me rappelle la dernière scène d'un « Taxi pour Tobrouck ». Lino Ventura est sur les Champs-Élysées, le jour du défilé du 14 juillet. Lui reviennent en mémoire les visages de ses compagnons disparus au combat. Pour nous aussi, le film se termine. Nos grands anciens sont partis depuis longtemps. Quelques-uns de notre génération nous ont quittés vraiment trop tôt. Leurs visages sont toujours là. Musard va devenir notre Panthéon. Il restera une appellation contrôlée.
Francis Delteral
En 1908, au milieu des vaches
La première trace du rugby sur les lieux a dépassé le siècle. Elle remonte à 1908 : Musard était un terrain de pâturage du nom de son propriétaire au temps de la Révolution Française ; le CA Bègles un club créé l'année précédente par Louis, Delphin, André Loche et Gaston Martin. Ce sera d'abord une terre d'entraînement, partagée avec un troupeau de vaches, le XV disputant ses rencontres à Bordeaux. En 1921, le CAB en devient locataire et y érige son stade. Il prendra le nom d'André-Moga en février 1993, le complexe érigé au fil des ans gardant le nom de Delphin-Loche. Les tribunes actuelles ont été érigées en 1967 (Océan), 1981 (Garonne) et 2011 (Peupliers). L'éclairage est apparu en 1986.
SO :
http://www.sudouest.fr/2015/05/05/musard-vous-avez-dit-musard-1911460-2760.php
http://www.sudouest.fr/2015/05/05/avant-bordeaux-begles-oyonnax-on-sent-le-parfum-arriver-dit-regis-sonnes-1912194-4570.php
Jubilé du stade Moga (J-4) : Musard de mes amours
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Publié le 05/05/2015 à 03h49 , modifié le 05/05/2015 à 08h48 par Francis Delteral
Francis Deltéral, ex-ailier du CA Bègles, qui commentera la rencontre de samedi sur Rugby + aux côtés de François Trillo, raconte ses souvenirs de Musard. L'ancien journaliste de L'Equipe a pris la plume pour « Sud Ouest ».
Au sortir des vestiaires, Pierre Marrens à la tête de son équipe attend l'équipe de Lourdes pour rentrer sur le terrain. Derrière lui suivent : Joandet, Piquemal, Coulongeat, Baudorre, Siot, Sorrondo, Basty, Lecuona, Jameau, Campagnolle et Herault. DR
Musard, c'était ça. Cette photo d'un dimanche comme un autre. Les Béglais de Pierre Marrens sont alignés sur la petite allée qui mène des vestiaires, accolés à la buvette, vers le terrain. Nous sommes en hiver, dans les années 50, pour un match contre Lourdes.
Comme d'habitude le peuple de Bègles est là. Les uns en gabardine et chapeau mou, les autres en canadienne et béret ou casquette. La cravate est de sortie. Un petit garçon en pèlerine est assis et maintenu par son père sur la main courante. À ses pieds, un chien. Une odeur d'huile camphrée flotte.
C'est la France du dimanche après-midi. Les mandataires, les maraîchers, les chevillards, les bouchers, les poissonniers, les ouvriers, les morutiers du quartier de Chiopot, les hommes des Capucins, de Tartifume, d'Argous, de la Ferrade sont là.
Sans distinction sociale, même si dans la tribune officielle se pressent déjà les élites, parmi lesquelles le maire de Bordeaux Jacques Chaban-Delmas, devenu ailier du Club Athlétique Béglais au grand dam du SBUC, le maire communiste René Duhourquet, tellement l'implantation du PCF était forte. Mais le dimanche, à Bègles, tout le monde oubliait ses appartenances politiques et n'avait qu'une chapelle, le CAB. Les vêpres, ce n'étaient pas à l'église, mais à Musard.
« Musard s'offre à la foule de Bègles, mais aussi à la Bordelaise, à la Talençaise, à la Pessacaise, à la Villenavaise, en un mot, au grand Bordeaux » aimait à dire André Moga, grand ordonnateur du club, au rugby girondin ce que John Wayne est au cinéma américain.
Et soudain, Bambi…
La première fois que mon père m'a emmené à Musard dans les années 50, je devais avoir 7-8 ans. Avec nous il y avait Robert Paul, l'ancien grand champion de saut en longueur, sociétaire du CAB athlétisme. J'étais pensionnaire au collège à Bazas en même temps que Serge Ozon, qui allait vite jouer en équipe première. Quelle fierté ! Et quelle fierté de voir tous ces grands joueurs, forcément des vedettes comme l'on disait à l'époque, moulés dans ce maillot à damiers si différent des autres !
Du stade, j'ai encore un souvenir de ces tribunes en bois, tristes, tribunes qui venaient du stade des Chartrons où jouaient les Girondins avant 1938, couchées au sol un jour de tempête. Du côté même où l'Académie commença à se constituer au début des années 60 avec les anciens joueurs, heureux de parler du temps jadis et de leurs jeunes successeurs.
Du terrain, je n'ai vraiment aucun souvenir d'une belle pelouse verte. Je crois que je n'ai vu que des matchs dans la boue.
Des matchs, il y en a un qui est ancré dans ma mémoire. Ce dimanche-là, Bègles était au plus mal contre le Racing, qui envoyait du jeu, alors que les Béglais étaient dans un registre plus parcimonieux, complètement restrictif pour tout dire. Sur la fin, l'ailier du Racing sprinta le long de la touche et alla marquer en coin, scellant le sort des Béglais. C'était sans compter sur la vivacité d'esprit et l'esprit patriotique de Bambi Moga, juge de touche ce jour-là. Largué par l'ailier parisien, il décréta néanmoins un passage en touche, assurant la victoire de son club.
Boîte à gifles et parapluie
Le spectacle offert, Musard ce n'était pas le MET, le Metropolitan Orchestra de New York, si vous me permettez ce petit clin d'œil à Met Talebula, artiste fidjien de l'équipe de Raphaël Ibanez. On était plus dans le style des salles obscures de Brooklyn. Un jour, Chaban-Delmas, qui avait rangé les crampons, descendit de la tribune, enjamba la main courante et alla rappeler les règles de bienséance à André Moga pour Bègles et à Guy Basquet pour Agen. Mais le maire de Bordeaux ne venait pas tous les dimanches. Commentaire de mon père : « Bon, les frères Denjean ont sorti la boite à gifles et ça a été terminé. » Il n'y avait pas que sur le terrain que ça fritait. Une fois, après un match houleux, une poignée de supporters irascibles raccompagnèrent les Toulonnais jusqu'à leur car. Insulté, un joueur alla balancer une gifle à une harpie déchaînée. Une autre fois, sur le chemin des vestiaires, la maman de Jean-Jacques Bernadet fracassa son parapluie sur la tête du pilier de Lourdes Sempastous.
Annie Cordy et Luis Mariano
Voilà comment le petit garçon rejoignit le club banlieusard pendant son service militaire. Tous ces mois passés à Musard furent un enchantement. Avec les entraînements le soir, les repas aux Capucins, les invitations de Bambi Moga au Chiopot, les troisièmes mi-temps ou même les avant-matchs le samedi soir place de la Victoire, avec les Bernadet, Zaza Pedemay, Junca, Appriou, Berthe, Larrouy, Pellegrini, quelques fois Daniel Dubois, pratiquement jamais Jean Trillo, qui concentrait toute son énergie sur le terrain et le jeu de son équipe.
Car il s'en passait des choses autour du rugby. Chaque année, début septembre, on dressait un grand chapiteau pour la grande fête du club. Banquet pour 300 personnes, bal et animation avec Annie Cordy une année. Et pour la guinche, il y avait le Phénix, à la barrière de Bègles. Suivie de la traditionnelle descente pour dîner au « Tubo » chez Marraine. « Quelquefois, raconte Christian Siot, vainqueur de la Coupe de France en 1949 contre Toulouse (11-6), il y avait Luis Mariano, qui venait voir ses amis espagnols. »
À l'heure de refermer l'album aux souvenirs, je me rappelle la dernière scène d'un « Taxi pour Tobrouck ». Lino Ventura est sur les Champs-Élysées, le jour du défilé du 14 juillet. Lui reviennent en mémoire les visages de ses compagnons disparus au combat. Pour nous aussi, le film se termine. Nos grands anciens sont partis depuis longtemps. Quelques-uns de notre génération nous ont quittés vraiment trop tôt. Leurs visages sont toujours là. Musard va devenir notre Panthéon. Il restera une appellation contrôlée.
Francis Delteral
En 1908, au milieu des vaches
La première trace du rugby sur les lieux a dépassé le siècle. Elle remonte à 1908 : Musard était un terrain de pâturage du nom de son propriétaire au temps de la Révolution Française ; le CA Bègles un club créé l'année précédente par Louis, Delphin, André Loche et Gaston Martin. Ce sera d'abord une terre d'entraînement, partagée avec un troupeau de vaches, le XV disputant ses rencontres à Bordeaux. En 1921, le CAB en devient locataire et y érige son stade. Il prendra le nom d'André-Moga en février 1993, le complexe érigé au fil des ans gardant le nom de Delphin-Loche. Les tribunes actuelles ont été érigées en 1967 (Océan), 1981 (Garonne) et 2011 (Peupliers). L'éclairage est apparu en 1986.
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
patrick a écrit:D'ailleurs vaut mieux que tu ne trouves pas de place, paraitrait que Rotulator soit à la recherche d'un grand supporter clermontois ayant trop peu apprécié notre victoire au LOU
SO :
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Jubilé du stade Moga (J-4) : Musard de mes amours
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Publié le 05/05/2015 à 03h49 , modifié le 05/05/2015 à 08h48 par Francis Delteral
Francis Deltéral, ex-ailier du CA Bègles, qui commentera la rencontre de samedi sur Rugby + aux côtés de François Trillo, raconte ses souvenirs de Musard. L'ancien journaliste de L'Equipe a pris la plume pour « Sud Ouest ».
Au sortir des vestiaires, Pierre Marrens à la tête de son équipe attend l'équipe de Lourdes pour rentrer sur le terrain. Derrière lui suivent : Joandet, Piquemal, Coulongeat, Baudorre, Siot, Sorrondo, Basty, Lecuona, Jameau, Campagnolle et Herault. DR
Musard, c'était ça. Cette photo d'un dimanche comme un autre. Les Béglais de Pierre Marrens sont alignés sur la petite allée qui mène des vestiaires, accolés à la buvette, vers le terrain. Nous sommes en hiver, dans les années 50, pour un match contre Lourdes.
Comme d'habitude le peuple de Bègles est là. Les uns en gabardine et chapeau mou, les autres en canadienne et béret ou casquette. La cravate est de sortie. Un petit garçon en pèlerine est assis et maintenu par son père sur la main courante. À ses pieds, un chien. Une odeur d'huile camphrée flotte.
C'est la France du dimanche après-midi. Les mandataires, les maraîchers, les chevillards, les bouchers, les poissonniers, les ouvriers, les morutiers du quartier de Chiopot, les hommes des Capucins, de Tartifume, d'Argous, de la Ferrade sont là.
Sans distinction sociale, même si dans la tribune officielle se pressent déjà les élites, parmi lesquelles le maire de Bordeaux Jacques Chaban-Delmas, devenu ailier du Club Athlétique Béglais au grand dam du SBUC, le maire communiste René Duhourquet, tellement l'implantation du PCF était forte. Mais le dimanche, à Bègles, tout le monde oubliait ses appartenances politiques et n'avait qu'une chapelle, le CAB. Les vêpres, ce n'étaient pas à l'église, mais à Musard.
« Musard s'offre à la foule de Bègles, mais aussi à la Bordelaise, à la Talençaise, à la Pessacaise, à la Villenavaise, en un mot, au grand Bordeaux » aimait à dire André Moga, grand ordonnateur du club, au rugby girondin ce que John Wayne est au cinéma américain.
Et soudain, Bambi…
La première fois que mon père m'a emmené à Musard dans les années 50, je devais avoir 7-8 ans. Avec nous il y avait Robert Paul, l'ancien grand champion de saut en longueur, sociétaire du CAB athlétisme. J'étais pensionnaire au collège à Bazas en même temps que Serge Ozon, qui allait vite jouer en équipe première. Quelle fierté ! Et quelle fierté de voir tous ces grands joueurs, forcément des vedettes comme l'on disait à l'époque, moulés dans ce maillot à damiers si différent des autres !
Du stade, j'ai encore un souvenir de ces tribunes en bois, tristes, tribunes qui venaient du stade des Chartrons où jouaient les Girondins avant 1938, couchées au sol un jour de tempête. Du côté même où l'Académie commença à se constituer au début des années 60 avec les anciens joueurs, heureux de parler du temps jadis et de leurs jeunes successeurs.
Du terrain, je n'ai vraiment aucun souvenir d'une belle pelouse verte. Je crois que je n'ai vu que des matchs dans la boue.
Des matchs, il y en a un qui est ancré dans ma mémoire. Ce dimanche-là, Bègles était au plus mal contre le Racing, qui envoyait du jeu, alors que les Béglais étaient dans un registre plus parcimonieux, complètement restrictif pour tout dire. Sur la fin, l'ailier du Racing sprinta le long de la touche et alla marquer en coin, scellant le sort des Béglais. C'était sans compter sur la vivacité d'esprit et l'esprit patriotique de Bambi Moga, juge de touche ce jour-là. Largué par l'ailier parisien, il décréta néanmoins un passage en touche, assurant la victoire de son club.
Boîte à gifles et parapluie
Le spectacle offert, Musard ce n'était pas le MET, le Metropolitan Orchestra de New York, si vous me permettez ce petit clin d'œil à Met Talebula, artiste fidjien de l'équipe de Raphaël Ibanez. On était plus dans le style des salles obscures de Brooklyn. Un jour, Chaban-Delmas, qui avait rangé les crampons, descendit de la tribune, enjamba la main courante et alla rappeler les règles de bienséance à André Moga pour Bègles et à Guy Basquet pour Agen. Mais le maire de Bordeaux ne venait pas tous les dimanches. Commentaire de mon père : « Bon, les frères Denjean ont sorti la boite à gifles et ça a été terminé. » Il n'y avait pas que sur le terrain que ça fritait. Une fois, après un match houleux, une poignée de supporters irascibles raccompagnèrent les Toulonnais jusqu'à leur car. Insulté, un joueur alla balancer une gifle à une harpie déchaînée. Une autre fois, sur le chemin des vestiaires, la maman de Jean-Jacques Bernadet fracassa son parapluie sur la tête du pilier de Lourdes Sempastous.
Annie Cordy et Luis Mariano
Voilà comment le petit garçon rejoignit le club banlieusard pendant son service militaire. Tous ces mois passés à Musard furent un enchantement. Avec les entraînements le soir, les repas aux Capucins, les invitations de Bambi Moga au Chiopot, les troisièmes mi-temps ou même les avant-matchs le samedi soir place de la Victoire, avec les Bernadet, Zaza Pedemay, Junca, Appriou, Berthe, Larrouy, Pellegrini, quelques fois Daniel Dubois, pratiquement jamais Jean Trillo, qui concentrait toute son énergie sur le terrain et le jeu de son équipe.
Car il s'en passait des choses autour du rugby. Chaque année, début septembre, on dressait un grand chapiteau pour la grande fête du club. Banquet pour 300 personnes, bal et animation avec Annie Cordy une année. Et pour la guinche, il y avait le Phénix, à la barrière de Bègles. Suivie de la traditionnelle descente pour dîner au « Tubo » chez Marraine. « Quelquefois, raconte Christian Siot, vainqueur de la Coupe de France en 1949 contre Toulouse (11-6), il y avait Luis Mariano, qui venait voir ses amis espagnols. »
À l'heure de refermer l'album aux souvenirs, je me rappelle la dernière scène d'un « Taxi pour Tobrouck ». Lino Ventura est sur les Champs-Élysées, le jour du défilé du 14 juillet. Lui reviennent en mémoire les visages de ses compagnons disparus au combat. Pour nous aussi, le film se termine. Nos grands anciens sont partis depuis longtemps. Quelques-uns de notre génération nous ont quittés vraiment trop tôt. Leurs visages sont toujours là. Musard va devenir notre Panthéon. Il restera une appellation contrôlée.
Francis Delteral
En 1908, au milieu des vaches
La première trace du rugby sur les lieux a dépassé le siècle. Elle remonte à 1908 : Musard était un terrain de pâturage du nom de son propriétaire au temps de la Révolution Française ; le CA Bègles un club créé l'année précédente par Louis, Delphin, André Loche et Gaston Martin. Ce sera d'abord une terre d'entraînement, partagée avec un troupeau de vaches, le XV disputant ses rencontres à Bordeaux. En 1921, le CAB en devient locataire et y érige son stade. Il prendra le nom d'André-Moga en février 1993, le complexe érigé au fil des ans gardant le nom de Delphin-Loche. Les tribunes actuelles ont été érigées en 1967 (Océan), 1981 (Garonne) et 2011 (Peupliers). L'éclairage est apparu en 1986.
SUPER REPORTAGE , et en voyant la demi bouille de DEDE COULONGEAT , cela me rappelle "le radis" de TITOU dit le blond lui aussi disparu , ou se retrouvait tous les jours , dans les année 80-90 , dédé avec sa petite chienne . SEANCE NOSTALGIQUE
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Dans la même veine, celui-là est bien aussi :
http://www.sudouest.fr/2015/05/05/musard-vous-avez-dit-musard-1911460-2760.php
Dernier match de l'UBB au stade Moga : Musard, vous avez dit Musard ?
par Christian Seguin
Le Top 14 ne viendra plus au stade André-Moga à Bègles, dit « Musard », rugueux, banlieusard, drôle et populaire
Ce stade pose un mystère. Il portait le nom de l'un des frères Loche qui l'avaient inventé au début du XXe siècle à la marge du territoire bordelais. Pourtant, le complexe sportif ne fut jamais autre chose que Musard, du nom de ce capitaine de la Révolution française, propriétaire d'un pré à vaches. La première équipe faillit s'appeler « Bégliator ». C'est dire que l'intention originelle ne fut pas de chatouiller les fées. Il s'agissait donc d'un pré, entre les boulevards de ceinture, la route de Toulouse et la Garonne, dans un paysage indéfini qui n'accoucherait jamais d'une carte postale, avec ses cités HLM de la SNCF et ses entrepôts de grisaille. Mais où rôdaient le dimanche des odeurs de rôti.
Cheminote, longtemps communiste, toujours gouailleuse, Bègles choisit le symbole du radis, c'est-à-dire le jardin, l'enracinement, l'appartenance à une terre. En 1968, quand le pavé menaçait les villes, Musard posait 3 tonnes de sable sur le toit de ses tribunes pour le tester. Comme s'il s'était agi de hisser les vertus cardinales : résistance, défi, puissance. Pourquoi un tel fief hormonal ? Probablement parce que Bordeaux, en creusant la voie des boulevards, déposséda Bègles d'une partie de son territoire, notamment aux abords de la gare Saint-Jean. Spoliée, la banlieue ouvrière planta un drapeau. Au-delà de cette limite, le Bordelais, réputé bourgeois et impérialiste, ne fut pas convié. Il fit même figure d'épouvantail eu égard à l'existence du Stade Bordelais, un club racé, le premier non parisien à remporter le championnat de France, dont la prodigieuse mauvaise foi béglaise fit un conservateur nanti.
Ils se trouvèrent des héros de proximité, dont les frères Moga, André, Fonfon et Bambi, ne furent pas les plus minces. Ils inventèrent un stade comme à Bourgoin ou Oyonnax, où tu peux toucher le gladiateur, avant de boire une bière avec lui. Naquit un public qui parle et qui marche, doté d'un goût prononcé pour la viande hachée. C'est ainsi que le populaire Tatave, en 1927, stoppant net le géant Herzovitch, fut promu seigneur. Dans un protocole commotion d'aujourd'hui, pour voir où il habite, on demande au joueur le deuxième prénom de son arrière-grand-mère et son numéro de Sécu. Mais dans les âges farouches de Musard, on lui envoyait un grand coup d'éponge à pare-brise. Si le chou-fleur bougeait, l'assommé était apte à jouer. Un protocole apprécié à sa juste valeur.
Le répertoire de l'Académie
En passe d'être sélectionné à la mêlée de l'équipe de France, Guy Accoceberry s'étonne encore d'avoir retrouvé ici le même trésor identitaire qu'à Saint-Vincent-de-Tyrosse. Soit une peuplade baptisée « Académie », imbattable à l'oral, qui développait un sentiment patriotique à fendre un canon de marine. Un public urbain de village, pas fainéant du verbe, aussi métissé que son équipe constituée de durs au mal, d'emplois fictifs et d'étudiants rigolards. Avec des peupliers au fond, des arbitres mal à l'aise, et des matchs gagnés sur une pénalité à la dernière minute. « Un melting-pot étrange, dit ‘‘Acco''. En sept saisons, j'ai dû perdre trois matchs. L'Académie nous galvanisait et je savais quand elle parvenait à déstabiliser l'adversaire. »
Jean Trillo, trente ans plus tôt, n'avait pas percé cette énigme. Le centre international, alors étudiant au Creps, parle d'un lieu bizarre, un chaud mélange de culture étudiante et de retrouvailles d'après turbin. « J'étais perdu. Le dimanche, Jacky Jameau tapait son drop devant le “siège'' en bois où il habitait et on gagnait 3-0. Je ne savais pas quoi faire de mon idéal. » C'est ici que Gérard Cholley, le pilier castrais de 120 kilos, pas cousin de la libellule, eut un jour la très mauvaise idée d'envoyer un coup de savate dans la poitrine de Jean Trillo à terre. L'Académie vit alors une révolte de l'esclavage. Parti des 22 mètres, le jeune cheval sauvage terrassa le Tyrannosaurus jusqu'à la ligne des 50. Tout au pied. Ovation et pénalité.
L'adversaire, fatalement, s'enrichissait d'un vocabulaire nouveau. Des moqueries bien peignées, jamais de méchanceté, de la considération même pour l'insigne fragilité de l'ailier à portée de main. Maigre, il souffrait : « Oh putain, celui-là, il prend son bain de pieds dans un fusil à deux coups ! »
Le village d'Astérix
On ne sait pourquoi, longtemps ici, les Parisiens ont été « blancs comme des lavabos ». Pour Musard, il y avait dans le Parisien un gratte-papier falot inadapté aux affaires d'homme. Il pouvait devenir un « carrelet enflé », ou une « espèce de chat maigre ». À l'arbitre chauve : « Arrête de nous pister, casse-peigne ! » Le demi d'ouverture avait « un coup de pompe de pinson », ou de « rouge-gorge », selon la saison. L'Académie perdait aussi parfois un zeste de self-control. Ce match contre Villefranche-du-Lauragais, où elle replia massivement les parapluies pour combattre le Villefranchois avec les manches depuis la main courante, put posséder l'éclat d'une bande dessinée. « Astérix et les Goths » ?
Il est à peu près acquis que le chauvinisme a été inventé à Musard. Les anciens se racontent que les visiteurs, le jour du match, tournaient en car autour du stade, peu pressés de tomber sur l'ours. C'est ce contrat séculaire qui fut transmis à l'équipe de 1991 championne de France, la dernière du rugby d'autrefois. Elle n'avait pas pour consigne d'organiser un groupé pénétrant permanent. Mais il se trouve que l'infernale tortue béglaise avait de meilleures sensations en camion. À l'intérieur, le « Moscato show » fonctionnait déjà à plein. Au centre des « Rapetous » au crâne rasé, Moscato incarnait naturellement l'âme des Mohicans de Musard, un cocktail de rugosité, de rébellion et de trait d'esprit. On le vit congestionner les arbitres, en s'emparant d'un béret pour assurer le lancer, discuter du prix du gaz, demander l'heure parce qu'il avait un rendez-vous à Arcachon à 16 heures. Rien qui sente le rugby professionnel.
Mission accomplie
Évidemment, le Musard du paléolithique ne put comprendre la fusion entre les deux clubs de l'agglomération bordelaise qui fit naître l'UBB. C'est un peu comme si Biarritz était allé à Bayonne et Dax à Mont-de-Marsan avec un landau, pour faire un petit. Il faut l'admettre : la testostérone de l'Académie ne trouvera pas au stade Chaban-Delmas son biotope. « Les larmes vont couler. On va enterrer quelqu'un », souffle Franck Chaumes, né à 3 mètres, petit-fils de Marraine, la restauratrice qui nourrissait les tribus. En quarante ans, il a dû rater dix matchs à Musard. Ce qu'il a compris du monument ? « On ne pouvait pas perdre dans notre jardin. » Capitaine Musard, sois fier de ton champ de radis. Mission accomplie. C'est vraiment un champ d'honneur de la légende du rugby.
Je suis sûr que Léopold pourrait nous en raconter de belles...
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Dernier match de l'UBB au stade Moga : Musard, vous avez dit Musard ?
par Christian Seguin
Le Top 14 ne viendra plus au stade André-Moga à Bègles, dit « Musard », rugueux, banlieusard, drôle et populaire
Ce stade pose un mystère. Il portait le nom de l'un des frères Loche qui l'avaient inventé au début du XXe siècle à la marge du territoire bordelais. Pourtant, le complexe sportif ne fut jamais autre chose que Musard, du nom de ce capitaine de la Révolution française, propriétaire d'un pré à vaches. La première équipe faillit s'appeler « Bégliator ». C'est dire que l'intention originelle ne fut pas de chatouiller les fées. Il s'agissait donc d'un pré, entre les boulevards de ceinture, la route de Toulouse et la Garonne, dans un paysage indéfini qui n'accoucherait jamais d'une carte postale, avec ses cités HLM de la SNCF et ses entrepôts de grisaille. Mais où rôdaient le dimanche des odeurs de rôti.
Cheminote, longtemps communiste, toujours gouailleuse, Bègles choisit le symbole du radis, c'est-à-dire le jardin, l'enracinement, l'appartenance à une terre. En 1968, quand le pavé menaçait les villes, Musard posait 3 tonnes de sable sur le toit de ses tribunes pour le tester. Comme s'il s'était agi de hisser les vertus cardinales : résistance, défi, puissance. Pourquoi un tel fief hormonal ? Probablement parce que Bordeaux, en creusant la voie des boulevards, déposséda Bègles d'une partie de son territoire, notamment aux abords de la gare Saint-Jean. Spoliée, la banlieue ouvrière planta un drapeau. Au-delà de cette limite, le Bordelais, réputé bourgeois et impérialiste, ne fut pas convié. Il fit même figure d'épouvantail eu égard à l'existence du Stade Bordelais, un club racé, le premier non parisien à remporter le championnat de France, dont la prodigieuse mauvaise foi béglaise fit un conservateur nanti.
Ils se trouvèrent des héros de proximité, dont les frères Moga, André, Fonfon et Bambi, ne furent pas les plus minces. Ils inventèrent un stade comme à Bourgoin ou Oyonnax, où tu peux toucher le gladiateur, avant de boire une bière avec lui. Naquit un public qui parle et qui marche, doté d'un goût prononcé pour la viande hachée. C'est ainsi que le populaire Tatave, en 1927, stoppant net le géant Herzovitch, fut promu seigneur. Dans un protocole commotion d'aujourd'hui, pour voir où il habite, on demande au joueur le deuxième prénom de son arrière-grand-mère et son numéro de Sécu. Mais dans les âges farouches de Musard, on lui envoyait un grand coup d'éponge à pare-brise. Si le chou-fleur bougeait, l'assommé était apte à jouer. Un protocole apprécié à sa juste valeur.
Le répertoire de l'Académie
En passe d'être sélectionné à la mêlée de l'équipe de France, Guy Accoceberry s'étonne encore d'avoir retrouvé ici le même trésor identitaire qu'à Saint-Vincent-de-Tyrosse. Soit une peuplade baptisée « Académie », imbattable à l'oral, qui développait un sentiment patriotique à fendre un canon de marine. Un public urbain de village, pas fainéant du verbe, aussi métissé que son équipe constituée de durs au mal, d'emplois fictifs et d'étudiants rigolards. Avec des peupliers au fond, des arbitres mal à l'aise, et des matchs gagnés sur une pénalité à la dernière minute. « Un melting-pot étrange, dit ‘‘Acco''. En sept saisons, j'ai dû perdre trois matchs. L'Académie nous galvanisait et je savais quand elle parvenait à déstabiliser l'adversaire. »
Jean Trillo, trente ans plus tôt, n'avait pas percé cette énigme. Le centre international, alors étudiant au Creps, parle d'un lieu bizarre, un chaud mélange de culture étudiante et de retrouvailles d'après turbin. « J'étais perdu. Le dimanche, Jacky Jameau tapait son drop devant le “siège'' en bois où il habitait et on gagnait 3-0. Je ne savais pas quoi faire de mon idéal. » C'est ici que Gérard Cholley, le pilier castrais de 120 kilos, pas cousin de la libellule, eut un jour la très mauvaise idée d'envoyer un coup de savate dans la poitrine de Jean Trillo à terre. L'Académie vit alors une révolte de l'esclavage. Parti des 22 mètres, le jeune cheval sauvage terrassa le Tyrannosaurus jusqu'à la ligne des 50. Tout au pied. Ovation et pénalité.
L'adversaire, fatalement, s'enrichissait d'un vocabulaire nouveau. Des moqueries bien peignées, jamais de méchanceté, de la considération même pour l'insigne fragilité de l'ailier à portée de main. Maigre, il souffrait : « Oh putain, celui-là, il prend son bain de pieds dans un fusil à deux coups ! »
Le village d'Astérix
On ne sait pourquoi, longtemps ici, les Parisiens ont été « blancs comme des lavabos ». Pour Musard, il y avait dans le Parisien un gratte-papier falot inadapté aux affaires d'homme. Il pouvait devenir un « carrelet enflé », ou une « espèce de chat maigre ». À l'arbitre chauve : « Arrête de nous pister, casse-peigne ! » Le demi d'ouverture avait « un coup de pompe de pinson », ou de « rouge-gorge », selon la saison. L'Académie perdait aussi parfois un zeste de self-control. Ce match contre Villefranche-du-Lauragais, où elle replia massivement les parapluies pour combattre le Villefranchois avec les manches depuis la main courante, put posséder l'éclat d'une bande dessinée. « Astérix et les Goths » ?
Il est à peu près acquis que le chauvinisme a été inventé à Musard. Les anciens se racontent que les visiteurs, le jour du match, tournaient en car autour du stade, peu pressés de tomber sur l'ours. C'est ce contrat séculaire qui fut transmis à l'équipe de 1991 championne de France, la dernière du rugby d'autrefois. Elle n'avait pas pour consigne d'organiser un groupé pénétrant permanent. Mais il se trouve que l'infernale tortue béglaise avait de meilleures sensations en camion. À l'intérieur, le « Moscato show » fonctionnait déjà à plein. Au centre des « Rapetous » au crâne rasé, Moscato incarnait naturellement l'âme des Mohicans de Musard, un cocktail de rugosité, de rébellion et de trait d'esprit. On le vit congestionner les arbitres, en s'emparant d'un béret pour assurer le lancer, discuter du prix du gaz, demander l'heure parce qu'il avait un rendez-vous à Arcachon à 16 heures. Rien qui sente le rugby professionnel.
Mission accomplie
Évidemment, le Musard du paléolithique ne put comprendre la fusion entre les deux clubs de l'agglomération bordelaise qui fit naître l'UBB. C'est un peu comme si Biarritz était allé à Bayonne et Dax à Mont-de-Marsan avec un landau, pour faire un petit. Il faut l'admettre : la testostérone de l'Académie ne trouvera pas au stade Chaban-Delmas son biotope. « Les larmes vont couler. On va enterrer quelqu'un », souffle Franck Chaumes, né à 3 mètres, petit-fils de Marraine, la restauratrice qui nourrissait les tribus. En quarante ans, il a dû rater dix matchs à Musard. Ce qu'il a compris du monument ? « On ne pouvait pas perdre dans notre jardin. » Capitaine Musard, sois fier de ton champ de radis. Mission accomplie. C'est vraiment un champ d'honneur de la légende du rugby.
Je suis sûr que Léopold pourrait nous en raconter de belles...
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hurluberlu- Team modo
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
mon jambon star a écrit:
Il a l'air bien triste Bébel... non ?
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
urgent cherche place pour samedi soir
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Médoc Hein- J'aime l'Union passionnément
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Amis supporter l'un de vous aurez deux places pour samedi ?
AnaiisRugby- J'aime le rugby
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Moi aussi je cherche une place : j'ai été incapable de sélectionner "pesage" sur cette putain de billetterie en ligne.
(Ou alors c'était déjà complet)
(Ou alors c'était déjà complet)
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hurluberlu- Team modo
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
mon jambon star a écrit:Moi aussi je cherche une place : j'ai été incapable de sélectionner "pesage" sur cette putain de billetterie en ligne.
(Ou alors c'était déjà complet)
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Médoc Hein- J'aime l'Union passionnément
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