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TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Pas de retour de Tao pour ce match...dommage
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15931
Date d'inscription : 27/01/2008
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
A priori il va faire doux samedi après midi. Il faut les faire transpirer ces oyonnaxiens, les températures supérieurs à 20° c'est pas leur truc !
Autre solution , on le fait à l'ancienne en calmant d'entrèe leur serial buteur Urdapilleta.
Bref on fait comme on veut mais on gagne
Je trouve prudent de ne pas envoyer de suite Seb Tao au front, j'attends en revanche le réveil AP Toetu.
Moga va ètre plein , j'aime cette ambiance !
Allez Union
Autre solution , on le fait à l'ancienne en calmant d'entrèe leur serial buteur Urdapilleta.
Bref on fait comme on veut mais on gagne
Je trouve prudent de ne pas envoyer de suite Seb Tao au front, j'attends en revanche le réveil AP Toetu.
Moga va ètre plein , j'aime cette ambiance !
Allez Union
Vince33- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4515
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 02/12/2008
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
SO :
Raphaël Ibanez : « Une équipe en trompe-l’œil »
Ils ont interverti les rôles. Par rapport à il y a un an (lire ci-dessus), par rapport à il y a trois mois : l'UBB, battue depuis deux fois à domicile (Stade Français 22-23, La Rochelle 20-21), était alors bien installée dans le Top 6 et Oyonnax, vainqueur depuis au Stade Français (13-15) et à Clermont (10-11) jouait un « maintien plus. » Le manager girondin Raphaël Ibanez repousse le mot surprise sur le parcours de l'équipe de l'Ain : « Leur force, c'est leur capacité de travail à l'image de ce que fait Christophe Urios depuis de longues années là-bas. Il construit son équipe, c'est un bosseur. Le deuxième atout, c'est la cohésion au sein d'une équipe où on sent des joueurs heureux d'évoluer ensemble, qui sont à fond dans le projet. »
Avec la particularité d'être en pole pour la qualification en Champions Cup avec l'attaque la moins prolifique du Top 14 (31 essais), loin de l'UBB, deuxième à ce niveau (56 essais). Anachronique ? « Non. Leur position montre qu'ils ont trouvé les solutions à l'heure actuelle. Ça peut poser la question qu'il faudra sans doute poser à l'intersaison : quel est le rugby qui, aujourd'hui, en Top 14, fait gagner ? Oyonnax le démontre : une conquête irréprochable, des joueurs hyper accrocheurs et hyper agressifs sur la ligne d'avantage. Mais c'est aussi une équipe en trompe-l'œil qu'il ne faut pas enfermer dans des clichés : elle base son rugby sur la cohésion mais quand on étudie ses matches, elle est capable de jouer sur les largeurs, d'exploiter les turnovers. Cela la rend d'autant plus accrocheuse. »
Recueilli par N. L. G.
Jubilé du stade Moga (J-1) : 28 septembre 2002, une journée surréaliste
Jean-Pierre Dorian
Spectacle de Depardieu, patrouille aérienne du « sponsor » algérien survolant la plaine de Musard et victoire face au Stade Français… Récit de ce jour pas comme les autres
Gérard Depardieu tient sa première conférence de presse en tant qu’administrateur. Ce sera aussi sa dernière.
stéphane lartigue
En ce 28 septembre 2002, quelques Béglais pure souche se pincent en levant les yeux au ciel. Stupéfaits et décoiffés, les descendants d'ouvriers de sécheries, petits-fils de maraîchers et autres enfants de la SCNF peuvent tous constater que la nouvelle donne du rugby « dit » professionnel leur passe désormais légèrement au dessus de la tête.
C'est que ce jour-là, à cinq minutes du coup d'envoi de la décisive et croustillante affiche du Top 16 entre leurs chouchous du CABBG et les cadors du Stade Français, cinq Albatros L39 de la Khalifa Jet Team - équivalent privé de la patrouille de France et joujou de Rafik Khalifa, on y revient - viennent faire un petit coucou aérien à la plaine de Musard, survolant le stade en provenance de la vallée de la Garonne voisine avant de passer au dessus d'une partie de l'agglomération bordelaise. Incroyable ? Inimaginable ? Déraisonnable ? Tout cela à la fois. Et surtout surréaliste.
« Dans son froc de velours »
Mais tant qu'à se pincer, autant poursuivre. Exactement au même moment, Gérard Depardieu sort au pas de charge de la salle de réunion du CAB. Oui, oui : « Girard Dipardiou » himself. Évidemment suivi d'un cortège de caméras et sous les flashs des photographes. Rien d'inhabituel pour lui, une première en ces lieux aux us et coutumes plus feutrés. La superstar - pas encore controversée - du cinéma français ne veut rater ni le passage des avions de son ami « Moumen » Khalifa, ni surtout le coup d'envoi de la rencontre, qu'il doit donner. Très récemment nommé au conseil d'administration (qu'il quittera très vite) du club, l'ancien boxeur de Châteauroux vient pour la première fois dans cette banlieue bordelaise et avoue humblement « ne pas connaître grand-chose » à l'ovale.
Mais à peine arrivé, l'incarnation filmée de Cyrano s'illustre. Façon pilier relevant la mêlée. Pour répondre à l'attaque de la veille du député-maire Noël Mamère, refusant de venir à Musard pour ne pas cautionner « le mariage du fric avec le rugby » et l'arrivée comme sponsor « d'un homme qui est l'ami des généraux algériens avec qui il a fait sa fortune » (1), le comédien dérape allégrement. Dans le plus pur style qui a fait sa renommée cinématographique, tout en diplomatie de comptoir. Emphatique comme il sait l'être, il parle de « ratonnades », qualifie les propos de l'élu vert de « racistes », pousse jusqu'à dire qu'il devrait être « chassé de son parti » et conclut tout en finesse pour expliquer l'absence de l'ancien candidat à la présidence de la République : « il a dû chier dans son froc de velours. »
Sulfureux Khalifa
Deux heures plus tard, le CABBG a battu le Stade Français (15-6), Depardieu pose avec les joueurs dans les vestiaires en promettant de revenir. Le club pense avoir gagné son pari.
Un pari osé, à peine calculé, ou alors trop vite. On n'a plus jamais revu Depardieu à Musard. Pas plus que les 2 millions de francs (300 000 euros) promis par contrat par Rafik Khalifa. Et dans ce mélange à l'odeur sulfureuse, où show business, argent, media et sport s'entrechoquent, le plus ancien club de première division de l'époque va beaucoup perdre : neuf mois plus tard, au bord de l'asphyxie financière, il sera relégué en Pro D2 par la DNACG.
Pour éclairer cet épisode de la rocambolesque pantalonnade qui tient alors lieu de quotidien au CABBG, il faut rembobiner une année en arrière. Quand, avant l'été 2001, les frangins Moga, Michel, Alain et Alban, lassés de porter l'héritage de papa André depuis presque une décennie à coup de millions dépensés, entendent les premières sirènes en réponse à leurs SOS. Tête de gondole : Thierry Lacroix, ancien ouvreur international et consultant sur France Télévisions, promet l'arrivée d'investisseurs étrangers et surtout mystérieux, « avant Noël ». Vite installé dans la peau du patron du club, le Dacquois devra pourtant rebrousser chemin, faute d'espèces…
Entre-temps, le club a échappé de peu à la rétrogradation en pro D2 : 700 000 euros de trous (4,6 MF), c'en est trop pour la Ligue. Condamné le 25 juin, le CABBG est pourtant sauvé mi juillet : la commission d'appel de la FFR maintient le club.
Entre-temps, surtout, Bernard Magrez est entré dans le jeu. Le richissime self-made man bordelais a déjà beaucoup donné pour le sport dans sa ville et craque pour le rugby. Dans le courant de l'été, il devient propriétaire de 38 % des parts de la SASP et « caution morale » du club. Dans le coup aussi, en coulisses, Bernard Laporte, alors patron du XV de France, « soucieux de donner un coup de main à son club de cœur »…
Comme un avion sans ailes
L'amitié Magrez-Depardieu fait le reste : Depardieu est aussi intime de celui qui est alors le golden-boy algérien en vogue. Khalifa a été sponsor maillot de l'Olympique de Marseille (Khalifa Airways), organise des soirées où la jet-set parisienne se pousse du col et est sur le point de lancer Khalifa TV en France. Que demande le peuple béglais ? Magrez, Depardieu et Laporte sont ainsi du voyage à Marbella où le fameux contrat (jamais respecté) est signé. Quelques mois plus tard, le golden boy devient homme d'affaires sulfureux, en faillite et poursuivi par la justice de son pays (2)… Surréaliste, on vous dit.
Ce qui le sera moins, c'est la descente aux enfers en suivant : malgré une saison sportive réussie (avec les Dusautoir, Laussucq, Dourthe et on en passe…), direction le purgatoire de la Pro D2. Puis la Fédérale 1 en suivant. Près de treize ans après, si l'on veut voir les choses positivement, cette histoire d'avion sans ailes, c'est un peu le début de la belle histoire de l'UBB.
(1) Fils d'un ex-ministre de Ben Bella, Rafik Khalifa était considéré comme très proche et même un protégé du régime Bouteflika. (2) Toutes ses sociétés ayant été déclarées en faillite en 2003, il sera condamné à la prison à vie en Algérie en 2007. Réfugié à Londres depuis 2002, il a fini par être extradé en décembre 2013 et est depuis incarcéré à la prison de Blida.
Les grandes dates (1995-2006) : de l'Europe à la Fédérale 1
Cela reste le premier match européen au stade Moga et l’un de ses plus grands moments. Le 21 novembre 1995, pour la première édition de l’épreuve, en ouverture le jeudi soir, le CABBG - avec Berthozat-Mougeot en deuxième ligne, Accoceberry - Etcheto à la charnière, Philippe Bernat-Salles à l’aile -, accueille Cardiff et ses 13 internationaux gallois. À la surprise générale, alors que les Girondins de Zinedine Zidane accueillent le Bétis Seville au même moment, les tribunes débordent - 10 000 spectateurs officiellement.
Menant 11-8 à la pause, Laurent Vergé et ses coéquipiers concèdent le nul (14-14) et seront sortis au point average malgré une victoire en Ulster. L’enceinte accueillera trois autres matchs de H-Cup, à l’automne 1998 (Stade Français 28-39, Llanelli 48-10, Leinster 31-10).
Le dernier match de phases finales en élite à Musard se déroulera lui le 15 mai 1999 contre Bourgoin, malgré un essai d’entrée de Patrice Collazo (8-14). La même année, le centre de formation est construit et sera bientôt la bouée d’attache du club : après quatre ans de déboires sportifs et surtout financiers (lire ci-dessus), le CABBG se retrouve en Fédérale 1.
La Pro D2 y reviendra après la fusion Stade Bordelais - CABBG et la création de l’Union, d’abord en alternance avec Sainte-Germaine : le 10 septembre 2006, Dax est battu avec notamment un essai du capitaine Laurent Armand.
En général je ne mets pas la photo des articles réservés aux abonnés ... mais là c'était trop drôle
Jubilé du stade Moga (J-1) : « Garder de cet état d’esprit Musard » dit Vincent Etcheto
N.L.G.
Comme le reste du staff de l'UBB, l'entraîneur des arrières, qui passera la journée de ce samedi avec les autres anciens, a connu Moga joueur. "Il n'y aura pas de nostalgie, peut-être un peu de mélancolie"
Avant d'y vivre au quotidien comme staff, il ont tous connu ce stade comme joueurs, à cheval entre les deux siècles. Comme adversaires pour Raphaël Ibanez et Régis Sonnes, avec (aussi) le maillot du CABBG pour Ludovic Loustau (de 1999 à 2001) et Vincent Etcheto (de 1993 à 1998). « Oui, ça me fait quelque chose, dit Sonnes. C'est l'histoire. C'est une place forte qui fait partie de l'histoire du rugby français ».
« Pour l'équipe actuelle, il faut le respect de ce stade, tout ce qu'il représente au point de vue local et national, des anciennes générations qui ont tout donné sur ce terrain », avance de son côté Raphaël Ibanez.
Vincent Etcheto, lui, invaincu crampons à pied à Musard, vivra la matinée et le repas de samedi midi au milieu des quelque 440 anciens présents. « J'avais envie de le faire car j'ai vécu mes plus belles années de joueurs ici, avec des amis, et rugbystiquement, une finale en Du-Manoir (1995), des quarts de finale (1995, 1997, 1998). J'ai toujours pris beaucoup de plaisir à venir ici. Sur les transformations, je m'amusais à viser José, le patron du bar derrière les platanes. »
« Pas nostalgique » - « l'évolution fait qu'on va jouer à Chaban et on est heureux d'y aller » - mais « avec peut-être un peu de mélancolie car ce sont des souvenirs agréables ». « On a essayé de sensibiliser les joueurs, sans faire non plus les vieux et trop accaparer leur attention là-dessus. J'espère juste que cette génération-là, pas forcément concernée, continue à faire perdurer cet état d'esprit de Musard ; la partie ouvrier avec le côté batailleur, besogneux, et celle universitaire avec de l'ouverture, un peu de folie. Inconsciemment, je crois qu'elle l'a fait ces dernières années. »
N.L.G.
Union Bordeaux-Bègles - Oyonnax : "Être ambitieux n’est pas une maladie"
Nicolas espitalier
Christophe Urios, manager de l’USO, assume le nouveau statut de son club, prétendant légitime aux phases finales.
« Sud Ouest ». Le 5 avril 2014, l'UBB avait chuté à Oyonnax (26-12) et vous aviez déclaré : « Les Bordelais, ils parlaient beaucoup, mais ils avaient oublié que l'Europe passait par Mathon ». Ne risquez-vous pas la même déconvenue samedi à Bègles ?
Christophe Urios. Je ne me souviens pas très bien. Mais aujourd'hui, nous aussi, on parle de se qualifier. On est 6e avec 6 points d'avance à trois journées de la fin, donc on peut en parler ! On ne va pas se cacher, je déteste les gens qui se cachent. On verra ce qui se passe samedi, mais si on perd, ce qui n'est pas impossible, ce ne sera pas un péché de gourmandise. C'est parce qu'on aura été battu par plus fort que nous.
Êtes-vous surpris qu'Oyonnax soit dans les six premiers ?
Non. Je suis plutôt surpris que d'autres n'y soient pas, comme Bordeaux ou Grenoble. C'était leur place, de par leur investissement, de par leur effectif. Après, il reste trois matches, donc tout est encore possible, pour eux comme pour nous. On peut très bien prendre encore une rouste à Bègles, et après il nous restera un derby contre Lyon et un match contre le champion d'Europe (Toulon)…
Mesurez-vous le chemin parcouru par votre club en un an et demi, promu timide en 2013 et aujourd'hui prétendant aux phases finales ?
Chaque jour ! Tout est allé extrêmement vite, surtout qu'Oyo est un club qui découvre tout. Bordeaux, Grenoble, le Racing, Brive avaient déjà un passé dans l'élite, nous, rien. Cette saison, on avait une seule ambition : faire mieux que l'année dernière, c'est-à-dire se maintenir avec moins de trouille. Or on a fait mieux que ça. Les mecs sont ambitieux et être ambitieux n'est pas une maladie. On ne se prend pas pour ce qu'on n'est pas, simplement, au vu de notre saison, on mérite notre place dans les six premiers. Si on n'y est pas à la fin, on sera déçu.
Votre départ pour Castres à l'issue de la saison a-t-il été un facteur perturbateur ?
C'est aux joueurs qu'il faut poser la question. Mais j'ai annoncé ça très tôt dans la saison de façon à ce que, si ça devait créer une perturbation, on ait le temps de la digérer, et c'est ce qui s'est passé. Les gens ont compris qu'après huit ans ici, j'avais d'autres aspirations. J'ai été clair et chacun respecte mon choix.
Comment gérez-vous la préparation de la prochaine saison du CO en marge de votre travail à Oyonnax ?
Sereinement. Si les deux clubs avaient été au coude à coude pour la descente, cela aurait été beaucoup plus dur. Là, j'ai l'esprit libre. Tout est très clair avec les dirigeants. Il y a des choses que je ne fais plus à l'USO : je ne m'occupe plus de la formation, je suis sorti du comité directeur… Je consacre mes mercredis au projet de Castres et le reste de la semaine, à ma saison avec Oyonnax.
Croyez-vous que la situation de Raphaël Ibanez, qu'on dit parmi les favoris au poste de sélectionneur du XV de France, pèse sur les résultats de l'UBB ?
Je ne sais pas répondre à cette question, je ne connais pas assez le contexte girondin. Après, que ce soit vrai ou que ce soit faux, c'est sûr que, vu de l'extérieur, ça ne semble pas participer d'une vraie dynamique. Mais je ne me permettrais pas de juger ce qui se passe ailleurs.
Vous serez samedi les derniers hôtes de l'UBB au stade Moga de Bègles. Cela vous fait-il quelque chose ?
Chaque fois que j'y vais, je prends une trempe, alors vivement qu'on se casse de là-bas ! Jouer ailleurs nous fera peut-être du bien…
Union Bordeaux-Bègles - Oyonnax : c’est le match d'Adam Jaulhac
Nicolas le gardien
Sept mois après sa dernière apparition en Top 14, le deuxième ligne revient pour un match particulier et un défi qu’il aime
Rude, direct, discret mais qui ne fait jamais de bruit par hasard. Chambreur. Le stade Moga et Adam Jaulhac se ressemblent et ce n'est sans doute pas si un hasard si, depuis presque sept ans, les fidèles de l'enceinte se sont pris d'affection pour le deuxième ligne. C'est aussi réciproque. « J'ai grandi sur ce terrain. depuis le début, il y a souvent les mêmes ; à l'Académie, je reconnais les gens. Ça gueule un peu, ça chambre. C'est le rugby simple, j'aime ça. »
Le Corrézien « ne voulait pas rater » ce jubilé. Le destin lui a donné un coup de pouce. Berend Botha a vu jaune pour la troisième fois de la saison. Julien Le Devedec a passé une IRM pour une douleur récurrente au genou et s'est retrouvé sur le billard. Le “doyen” de l'effectif sous le maillot girondin aurait peut-être joué en leur présence - le staff avait ciblé pour son retour -, leur absence lui a permis de renouer depuis dix jours avec des sensations oubliées : n'avoir que le match à venir en tête, « ne pas être dans l'expectative, le si. » Il attendait ça depuis le 11 octobre et la venue de Castres. Le 27 septembre à Brive même si on considère une place de titulaire. « Il ne reste que trois matchs mais j'ai l'impression que c'est une nouvelle saison qui commence. J'espère qu'elle sera plus longue que tout le monde imagine. »
« Tu mesures l'importance »
Son exercice 2014-2015 n'a même jamais vraiment débuté, à l'image d'un carton en Corrèze après une poignée de secondes qui lui avait valu les foudres de Raphaël Ibanez. Repoussé en tribunes puis sur le banc en suivant, son corps l'a lâché à chaque fois qu'il est revenu : le genou d'abord, puis une hernie cervicale réveillée en décembre sur un coup pris à Lyon en Challenge européen. Moral touché après une saison précédente où la concurrence avec Aliki Fakaté l'avait tiré vers le haut. « Une saison de merde, résume-t-il. Dans ce cas-là, tu te raccroches à ta famille, à tout donner sur la préparation physique. Quand on est trois mois au frigo, ça permet aussi de mesurer l'importance de jouer. »
Sa feuille indique neuf matchs en tout et pour tout là où il n'en avait jamais disputé moins de 20, dépassé par l'autre barbu (Hugh Chalmers) dans la course au record d'apparitions avec l'UBB (162 contre 170). Jaulhac, qui a prolongé l'an passé jusqu'en 2017, a découvert à 27 ans une position qu'il ne connaissait pas en même temps que la courbe de l'équipe s'affaissait : « être impuissant ». « C'est compliqué. On voit les points qu'il faut travailler, on se dit : “il faut faire ci, il faut faire ça” et “si moi j'y étais, peut-être que je ferai mieux”. » On a envie d'entrer, pas de rester devant sa télé. »
Son analyse ? « Si on savait les causes, on n'aurait pas connu un tel passage à vide. On a sans doute été moins attentif. Sans vouloir manqué de respect aux adversaires, sur les derniers matchs, notre pire ennemi, c'était nous. On s'était un peu trompé sur nous-mêmes. Il fallait retrouver un peu de confiance. J'espère que le match à Lyon aura servi de déclencheur. Même si le maintien reste l'objectif premier, on peut regarder devant et ça fait longtemps qu'on ne pouvait plus le faire. La Champion's Cup, ce serait un accomplissement et je serai déçu de ne pas y être. »
« Mon inquiétude, le rythme »
Il y a d'abord Oyonnax. Il connaît, merci pour lui. « Ça rappellera la Pro D2 » sourit-il. Et le défi physique qui va avec. « On a mis l'accent sur les rucks cette semaine. On est une équipe joueuse mais pour y arriver, il faut des bases solides. Ca nous a peut-être manqué parfois. Contre Oyo, qui chacaille, est pénible dans le bon sens du terme, il va falloir être très précis. » Lui est à son poids de forme, a enchaîné trois matchs en espoirs. « Les impacts et les efforts ne sont pas aussi violents. On sait toujours jouer au rugby, après c'est une question de rythme. S'engager à 100 % dès le départ et tenir le plus longtemps possible. C'est la seule inquiétude que j'ai. J'ai envie de bien faire pour cette dernière à Moga. »
L'image qu'il gardera ? « La première fois que je suis arrivé dans les vestiaires, qui n'avaient pas bougé depuis trente ans. Et c'était très bien. »
Raphaël Ibanez : « Une équipe en trompe-l’œil »
Ils ont interverti les rôles. Par rapport à il y a un an (lire ci-dessus), par rapport à il y a trois mois : l'UBB, battue depuis deux fois à domicile (Stade Français 22-23, La Rochelle 20-21), était alors bien installée dans le Top 6 et Oyonnax, vainqueur depuis au Stade Français (13-15) et à Clermont (10-11) jouait un « maintien plus. » Le manager girondin Raphaël Ibanez repousse le mot surprise sur le parcours de l'équipe de l'Ain : « Leur force, c'est leur capacité de travail à l'image de ce que fait Christophe Urios depuis de longues années là-bas. Il construit son équipe, c'est un bosseur. Le deuxième atout, c'est la cohésion au sein d'une équipe où on sent des joueurs heureux d'évoluer ensemble, qui sont à fond dans le projet. »
Avec la particularité d'être en pole pour la qualification en Champions Cup avec l'attaque la moins prolifique du Top 14 (31 essais), loin de l'UBB, deuxième à ce niveau (56 essais). Anachronique ? « Non. Leur position montre qu'ils ont trouvé les solutions à l'heure actuelle. Ça peut poser la question qu'il faudra sans doute poser à l'intersaison : quel est le rugby qui, aujourd'hui, en Top 14, fait gagner ? Oyonnax le démontre : une conquête irréprochable, des joueurs hyper accrocheurs et hyper agressifs sur la ligne d'avantage. Mais c'est aussi une équipe en trompe-l'œil qu'il ne faut pas enfermer dans des clichés : elle base son rugby sur la cohésion mais quand on étudie ses matches, elle est capable de jouer sur les largeurs, d'exploiter les turnovers. Cela la rend d'autant plus accrocheuse. »
Recueilli par N. L. G.
Jubilé du stade Moga (J-1) : 28 septembre 2002, une journée surréaliste
Jean-Pierre Dorian
Spectacle de Depardieu, patrouille aérienne du « sponsor » algérien survolant la plaine de Musard et victoire face au Stade Français… Récit de ce jour pas comme les autres
Gérard Depardieu tient sa première conférence de presse en tant qu’administrateur. Ce sera aussi sa dernière.
stéphane lartigue
En ce 28 septembre 2002, quelques Béglais pure souche se pincent en levant les yeux au ciel. Stupéfaits et décoiffés, les descendants d'ouvriers de sécheries, petits-fils de maraîchers et autres enfants de la SCNF peuvent tous constater que la nouvelle donne du rugby « dit » professionnel leur passe désormais légèrement au dessus de la tête.
C'est que ce jour-là, à cinq minutes du coup d'envoi de la décisive et croustillante affiche du Top 16 entre leurs chouchous du CABBG et les cadors du Stade Français, cinq Albatros L39 de la Khalifa Jet Team - équivalent privé de la patrouille de France et joujou de Rafik Khalifa, on y revient - viennent faire un petit coucou aérien à la plaine de Musard, survolant le stade en provenance de la vallée de la Garonne voisine avant de passer au dessus d'une partie de l'agglomération bordelaise. Incroyable ? Inimaginable ? Déraisonnable ? Tout cela à la fois. Et surtout surréaliste.
« Dans son froc de velours »
Mais tant qu'à se pincer, autant poursuivre. Exactement au même moment, Gérard Depardieu sort au pas de charge de la salle de réunion du CAB. Oui, oui : « Girard Dipardiou » himself. Évidemment suivi d'un cortège de caméras et sous les flashs des photographes. Rien d'inhabituel pour lui, une première en ces lieux aux us et coutumes plus feutrés. La superstar - pas encore controversée - du cinéma français ne veut rater ni le passage des avions de son ami « Moumen » Khalifa, ni surtout le coup d'envoi de la rencontre, qu'il doit donner. Très récemment nommé au conseil d'administration (qu'il quittera très vite) du club, l'ancien boxeur de Châteauroux vient pour la première fois dans cette banlieue bordelaise et avoue humblement « ne pas connaître grand-chose » à l'ovale.
Mais à peine arrivé, l'incarnation filmée de Cyrano s'illustre. Façon pilier relevant la mêlée. Pour répondre à l'attaque de la veille du député-maire Noël Mamère, refusant de venir à Musard pour ne pas cautionner « le mariage du fric avec le rugby » et l'arrivée comme sponsor « d'un homme qui est l'ami des généraux algériens avec qui il a fait sa fortune » (1), le comédien dérape allégrement. Dans le plus pur style qui a fait sa renommée cinématographique, tout en diplomatie de comptoir. Emphatique comme il sait l'être, il parle de « ratonnades », qualifie les propos de l'élu vert de « racistes », pousse jusqu'à dire qu'il devrait être « chassé de son parti » et conclut tout en finesse pour expliquer l'absence de l'ancien candidat à la présidence de la République : « il a dû chier dans son froc de velours. »
Sulfureux Khalifa
Deux heures plus tard, le CABBG a battu le Stade Français (15-6), Depardieu pose avec les joueurs dans les vestiaires en promettant de revenir. Le club pense avoir gagné son pari.
Un pari osé, à peine calculé, ou alors trop vite. On n'a plus jamais revu Depardieu à Musard. Pas plus que les 2 millions de francs (300 000 euros) promis par contrat par Rafik Khalifa. Et dans ce mélange à l'odeur sulfureuse, où show business, argent, media et sport s'entrechoquent, le plus ancien club de première division de l'époque va beaucoup perdre : neuf mois plus tard, au bord de l'asphyxie financière, il sera relégué en Pro D2 par la DNACG.
Pour éclairer cet épisode de la rocambolesque pantalonnade qui tient alors lieu de quotidien au CABBG, il faut rembobiner une année en arrière. Quand, avant l'été 2001, les frangins Moga, Michel, Alain et Alban, lassés de porter l'héritage de papa André depuis presque une décennie à coup de millions dépensés, entendent les premières sirènes en réponse à leurs SOS. Tête de gondole : Thierry Lacroix, ancien ouvreur international et consultant sur France Télévisions, promet l'arrivée d'investisseurs étrangers et surtout mystérieux, « avant Noël ». Vite installé dans la peau du patron du club, le Dacquois devra pourtant rebrousser chemin, faute d'espèces…
Entre-temps, le club a échappé de peu à la rétrogradation en pro D2 : 700 000 euros de trous (4,6 MF), c'en est trop pour la Ligue. Condamné le 25 juin, le CABBG est pourtant sauvé mi juillet : la commission d'appel de la FFR maintient le club.
Entre-temps, surtout, Bernard Magrez est entré dans le jeu. Le richissime self-made man bordelais a déjà beaucoup donné pour le sport dans sa ville et craque pour le rugby. Dans le courant de l'été, il devient propriétaire de 38 % des parts de la SASP et « caution morale » du club. Dans le coup aussi, en coulisses, Bernard Laporte, alors patron du XV de France, « soucieux de donner un coup de main à son club de cœur »…
Comme un avion sans ailes
L'amitié Magrez-Depardieu fait le reste : Depardieu est aussi intime de celui qui est alors le golden-boy algérien en vogue. Khalifa a été sponsor maillot de l'Olympique de Marseille (Khalifa Airways), organise des soirées où la jet-set parisienne se pousse du col et est sur le point de lancer Khalifa TV en France. Que demande le peuple béglais ? Magrez, Depardieu et Laporte sont ainsi du voyage à Marbella où le fameux contrat (jamais respecté) est signé. Quelques mois plus tard, le golden boy devient homme d'affaires sulfureux, en faillite et poursuivi par la justice de son pays (2)… Surréaliste, on vous dit.
Ce qui le sera moins, c'est la descente aux enfers en suivant : malgré une saison sportive réussie (avec les Dusautoir, Laussucq, Dourthe et on en passe…), direction le purgatoire de la Pro D2. Puis la Fédérale 1 en suivant. Près de treize ans après, si l'on veut voir les choses positivement, cette histoire d'avion sans ailes, c'est un peu le début de la belle histoire de l'UBB.
(1) Fils d'un ex-ministre de Ben Bella, Rafik Khalifa était considéré comme très proche et même un protégé du régime Bouteflika. (2) Toutes ses sociétés ayant été déclarées en faillite en 2003, il sera condamné à la prison à vie en Algérie en 2007. Réfugié à Londres depuis 2002, il a fini par être extradé en décembre 2013 et est depuis incarcéré à la prison de Blida.
Les grandes dates (1995-2006) : de l'Europe à la Fédérale 1
Cela reste le premier match européen au stade Moga et l’un de ses plus grands moments. Le 21 novembre 1995, pour la première édition de l’épreuve, en ouverture le jeudi soir, le CABBG - avec Berthozat-Mougeot en deuxième ligne, Accoceberry - Etcheto à la charnière, Philippe Bernat-Salles à l’aile -, accueille Cardiff et ses 13 internationaux gallois. À la surprise générale, alors que les Girondins de Zinedine Zidane accueillent le Bétis Seville au même moment, les tribunes débordent - 10 000 spectateurs officiellement.
Menant 11-8 à la pause, Laurent Vergé et ses coéquipiers concèdent le nul (14-14) et seront sortis au point average malgré une victoire en Ulster. L’enceinte accueillera trois autres matchs de H-Cup, à l’automne 1998 (Stade Français 28-39, Llanelli 48-10, Leinster 31-10).
Le dernier match de phases finales en élite à Musard se déroulera lui le 15 mai 1999 contre Bourgoin, malgré un essai d’entrée de Patrice Collazo (8-14). La même année, le centre de formation est construit et sera bientôt la bouée d’attache du club : après quatre ans de déboires sportifs et surtout financiers (lire ci-dessus), le CABBG se retrouve en Fédérale 1.
La Pro D2 y reviendra après la fusion Stade Bordelais - CABBG et la création de l’Union, d’abord en alternance avec Sainte-Germaine : le 10 septembre 2006, Dax est battu avec notamment un essai du capitaine Laurent Armand.
En général je ne mets pas la photo des articles réservés aux abonnés ... mais là c'était trop drôle
Jubilé du stade Moga (J-1) : « Garder de cet état d’esprit Musard » dit Vincent Etcheto
N.L.G.
Comme le reste du staff de l'UBB, l'entraîneur des arrières, qui passera la journée de ce samedi avec les autres anciens, a connu Moga joueur. "Il n'y aura pas de nostalgie, peut-être un peu de mélancolie"
Avant d'y vivre au quotidien comme staff, il ont tous connu ce stade comme joueurs, à cheval entre les deux siècles. Comme adversaires pour Raphaël Ibanez et Régis Sonnes, avec (aussi) le maillot du CABBG pour Ludovic Loustau (de 1999 à 2001) et Vincent Etcheto (de 1993 à 1998). « Oui, ça me fait quelque chose, dit Sonnes. C'est l'histoire. C'est une place forte qui fait partie de l'histoire du rugby français ».
« Pour l'équipe actuelle, il faut le respect de ce stade, tout ce qu'il représente au point de vue local et national, des anciennes générations qui ont tout donné sur ce terrain », avance de son côté Raphaël Ibanez.
Vincent Etcheto, lui, invaincu crampons à pied à Musard, vivra la matinée et le repas de samedi midi au milieu des quelque 440 anciens présents. « J'avais envie de le faire car j'ai vécu mes plus belles années de joueurs ici, avec des amis, et rugbystiquement, une finale en Du-Manoir (1995), des quarts de finale (1995, 1997, 1998). J'ai toujours pris beaucoup de plaisir à venir ici. Sur les transformations, je m'amusais à viser José, le patron du bar derrière les platanes. »
« Pas nostalgique » - « l'évolution fait qu'on va jouer à Chaban et on est heureux d'y aller » - mais « avec peut-être un peu de mélancolie car ce sont des souvenirs agréables ». « On a essayé de sensibiliser les joueurs, sans faire non plus les vieux et trop accaparer leur attention là-dessus. J'espère juste que cette génération-là, pas forcément concernée, continue à faire perdurer cet état d'esprit de Musard ; la partie ouvrier avec le côté batailleur, besogneux, et celle universitaire avec de l'ouverture, un peu de folie. Inconsciemment, je crois qu'elle l'a fait ces dernières années. »
N.L.G.
Union Bordeaux-Bègles - Oyonnax : "Être ambitieux n’est pas une maladie"
Nicolas espitalier
Christophe Urios, manager de l’USO, assume le nouveau statut de son club, prétendant légitime aux phases finales.
« Sud Ouest ». Le 5 avril 2014, l'UBB avait chuté à Oyonnax (26-12) et vous aviez déclaré : « Les Bordelais, ils parlaient beaucoup, mais ils avaient oublié que l'Europe passait par Mathon ». Ne risquez-vous pas la même déconvenue samedi à Bègles ?
Christophe Urios. Je ne me souviens pas très bien. Mais aujourd'hui, nous aussi, on parle de se qualifier. On est 6e avec 6 points d'avance à trois journées de la fin, donc on peut en parler ! On ne va pas se cacher, je déteste les gens qui se cachent. On verra ce qui se passe samedi, mais si on perd, ce qui n'est pas impossible, ce ne sera pas un péché de gourmandise. C'est parce qu'on aura été battu par plus fort que nous.
Êtes-vous surpris qu'Oyonnax soit dans les six premiers ?
Non. Je suis plutôt surpris que d'autres n'y soient pas, comme Bordeaux ou Grenoble. C'était leur place, de par leur investissement, de par leur effectif. Après, il reste trois matches, donc tout est encore possible, pour eux comme pour nous. On peut très bien prendre encore une rouste à Bègles, et après il nous restera un derby contre Lyon et un match contre le champion d'Europe (Toulon)…
Mesurez-vous le chemin parcouru par votre club en un an et demi, promu timide en 2013 et aujourd'hui prétendant aux phases finales ?
Chaque jour ! Tout est allé extrêmement vite, surtout qu'Oyo est un club qui découvre tout. Bordeaux, Grenoble, le Racing, Brive avaient déjà un passé dans l'élite, nous, rien. Cette saison, on avait une seule ambition : faire mieux que l'année dernière, c'est-à-dire se maintenir avec moins de trouille. Or on a fait mieux que ça. Les mecs sont ambitieux et être ambitieux n'est pas une maladie. On ne se prend pas pour ce qu'on n'est pas, simplement, au vu de notre saison, on mérite notre place dans les six premiers. Si on n'y est pas à la fin, on sera déçu.
Votre départ pour Castres à l'issue de la saison a-t-il été un facteur perturbateur ?
C'est aux joueurs qu'il faut poser la question. Mais j'ai annoncé ça très tôt dans la saison de façon à ce que, si ça devait créer une perturbation, on ait le temps de la digérer, et c'est ce qui s'est passé. Les gens ont compris qu'après huit ans ici, j'avais d'autres aspirations. J'ai été clair et chacun respecte mon choix.
Comment gérez-vous la préparation de la prochaine saison du CO en marge de votre travail à Oyonnax ?
Sereinement. Si les deux clubs avaient été au coude à coude pour la descente, cela aurait été beaucoup plus dur. Là, j'ai l'esprit libre. Tout est très clair avec les dirigeants. Il y a des choses que je ne fais plus à l'USO : je ne m'occupe plus de la formation, je suis sorti du comité directeur… Je consacre mes mercredis au projet de Castres et le reste de la semaine, à ma saison avec Oyonnax.
Croyez-vous que la situation de Raphaël Ibanez, qu'on dit parmi les favoris au poste de sélectionneur du XV de France, pèse sur les résultats de l'UBB ?
Je ne sais pas répondre à cette question, je ne connais pas assez le contexte girondin. Après, que ce soit vrai ou que ce soit faux, c'est sûr que, vu de l'extérieur, ça ne semble pas participer d'une vraie dynamique. Mais je ne me permettrais pas de juger ce qui se passe ailleurs.
Vous serez samedi les derniers hôtes de l'UBB au stade Moga de Bègles. Cela vous fait-il quelque chose ?
Chaque fois que j'y vais, je prends une trempe, alors vivement qu'on se casse de là-bas ! Jouer ailleurs nous fera peut-être du bien…
Union Bordeaux-Bègles - Oyonnax : c’est le match d'Adam Jaulhac
Nicolas le gardien
Sept mois après sa dernière apparition en Top 14, le deuxième ligne revient pour un match particulier et un défi qu’il aime
Rude, direct, discret mais qui ne fait jamais de bruit par hasard. Chambreur. Le stade Moga et Adam Jaulhac se ressemblent et ce n'est sans doute pas si un hasard si, depuis presque sept ans, les fidèles de l'enceinte se sont pris d'affection pour le deuxième ligne. C'est aussi réciproque. « J'ai grandi sur ce terrain. depuis le début, il y a souvent les mêmes ; à l'Académie, je reconnais les gens. Ça gueule un peu, ça chambre. C'est le rugby simple, j'aime ça. »
Le Corrézien « ne voulait pas rater » ce jubilé. Le destin lui a donné un coup de pouce. Berend Botha a vu jaune pour la troisième fois de la saison. Julien Le Devedec a passé une IRM pour une douleur récurrente au genou et s'est retrouvé sur le billard. Le “doyen” de l'effectif sous le maillot girondin aurait peut-être joué en leur présence - le staff avait ciblé pour son retour -, leur absence lui a permis de renouer depuis dix jours avec des sensations oubliées : n'avoir que le match à venir en tête, « ne pas être dans l'expectative, le si. » Il attendait ça depuis le 11 octobre et la venue de Castres. Le 27 septembre à Brive même si on considère une place de titulaire. « Il ne reste que trois matchs mais j'ai l'impression que c'est une nouvelle saison qui commence. J'espère qu'elle sera plus longue que tout le monde imagine. »
« Tu mesures l'importance »
Son exercice 2014-2015 n'a même jamais vraiment débuté, à l'image d'un carton en Corrèze après une poignée de secondes qui lui avait valu les foudres de Raphaël Ibanez. Repoussé en tribunes puis sur le banc en suivant, son corps l'a lâché à chaque fois qu'il est revenu : le genou d'abord, puis une hernie cervicale réveillée en décembre sur un coup pris à Lyon en Challenge européen. Moral touché après une saison précédente où la concurrence avec Aliki Fakaté l'avait tiré vers le haut. « Une saison de merde, résume-t-il. Dans ce cas-là, tu te raccroches à ta famille, à tout donner sur la préparation physique. Quand on est trois mois au frigo, ça permet aussi de mesurer l'importance de jouer. »
Sa feuille indique neuf matchs en tout et pour tout là où il n'en avait jamais disputé moins de 20, dépassé par l'autre barbu (Hugh Chalmers) dans la course au record d'apparitions avec l'UBB (162 contre 170). Jaulhac, qui a prolongé l'an passé jusqu'en 2017, a découvert à 27 ans une position qu'il ne connaissait pas en même temps que la courbe de l'équipe s'affaissait : « être impuissant ». « C'est compliqué. On voit les points qu'il faut travailler, on se dit : “il faut faire ci, il faut faire ça” et “si moi j'y étais, peut-être que je ferai mieux”. » On a envie d'entrer, pas de rester devant sa télé. »
Son analyse ? « Si on savait les causes, on n'aurait pas connu un tel passage à vide. On a sans doute été moins attentif. Sans vouloir manqué de respect aux adversaires, sur les derniers matchs, notre pire ennemi, c'était nous. On s'était un peu trompé sur nous-mêmes. Il fallait retrouver un peu de confiance. J'espère que le match à Lyon aura servi de déclencheur. Même si le maintien reste l'objectif premier, on peut regarder devant et ça fait longtemps qu'on ne pouvait plus le faire. La Champion's Cup, ce serait un accomplissement et je serai déçu de ne pas y être. »
« Mon inquiétude, le rythme »
Il y a d'abord Oyonnax. Il connaît, merci pour lui. « Ça rappellera la Pro D2 » sourit-il. Et le défi physique qui va avec. « On a mis l'accent sur les rucks cette semaine. On est une équipe joueuse mais pour y arriver, il faut des bases solides. Ca nous a peut-être manqué parfois. Contre Oyo, qui chacaille, est pénible dans le bon sens du terme, il va falloir être très précis. » Lui est à son poids de forme, a enchaîné trois matchs en espoirs. « Les impacts et les efforts ne sont pas aussi violents. On sait toujours jouer au rugby, après c'est une question de rythme. S'engager à 100 % dès le départ et tenir le plus longtemps possible. C'est la seule inquiétude que j'ai. J'ai envie de bien faire pour cette dernière à Moga. »
L'image qu'il gardera ? « La première fois que je suis arrivé dans les vestiaires, qui n'avaient pas bougé depuis trente ans. Et c'était très bien. »
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
dans cette fameuse affaire Depardieu-Khalifa-Magrez-Laporte , on oublie surtout le mauricien , qui as été élue Président , et qui as perdus pas mal de pognons dans cette affaire !
DODO974- J'aime l'Union à la folie
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
un petit mots sur le patron du foyer , José ; décédé depuis , José PEREZ (dit HULK) as été joueur de Bruges à Sanguinet en passant par bien sur Salles , jouant en 2eme division , dont des fameux face à face avec Imbernon par exemple , était la gentillesse , en dehors du terrain . Certains se rappelle de lui comme "videur" du Boumbo , la célèbre boite de nuit de Salles , son dernier bistrot à coté de Musard , sans oublié bien sur la reprise du bar resto de Moga avec Laurent Vergé .
grosse semaine nostalgique .......
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DODO974- J'aime l'Union à la folie
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
http://www.francebleu.fr/infos/stade-andre-moga/der-de-l-ubb-au-stade-andre-moga-etre-digne-de-l-heritage-2338359
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Pour réviser ou pour apprendre :
http://rue89bordeaux.com/2015/05/musard-la-fin-dune-epoque/
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hurluberlu- Team modo
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Très bon article Jambon, bravo (comme souvent) à Rue89 Bordeaux.
Revenons à aujourd'hui ... ou plutôt à demain :
http://www.ubbrugby.com/actualites/5005-la-composition-de-lubb-face-oyonnax.html
Faut tenir devant, à partir de là ça pourrait bien tourner.
Revenons à aujourd'hui ... ou plutôt à demain :
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Faut tenir devant, à partir de là ça pourrait bien tourner.
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
L'Equipe d'hier :
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Met sur le banc? Impact player ou un coup de moins bien?
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
krahknardz a écrit:Met sur le banc? Impact player ou un coup de moins bien?
N'y était-il pas déjà à Lyon ?
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Met avait fait une belle rentré à Lyon, il est très possible qu'on retente le coup et qu'on tente utiliser sa fraicheur une fois qu'Oyo aura baissé sa garde.
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Question aux connaisseurs j'y vais combien de temps avant le match pour espérer voir quelque chose ?
Parce que les matchs à Moga que j'ai vu, il n'y avait pas foule, du coup en arrivant un peu à l'avance ça passait mais là... Je crains le pire et avec mon mètre 63, si je suis derrière, je vais rien voir !!!
Pour Met, il faisait pas mal d'étirements (comme Lacroix d'ailleurs) pendant que les autres 3/4 jouaient ce matin à la mise en place. Je ne sais pas si c'est un coup de moins bien mais je me suis fait la remarque.
Parce que les matchs à Moga que j'ai vu, il n'y avait pas foule, du coup en arrivant un peu à l'avance ça passait mais là... Je crains le pire et avec mon mètre 63, si je suis derrière, je vais rien voir !!!
Pour Met, il faisait pas mal d'étirements (comme Lacroix d'ailleurs) pendant que les autres 3/4 jouaient ce matin à la mise en place. Je ne sais pas si c'est un coup de moins bien mais je me suis fait la remarque.
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
T'y vas à l'ouverture et tu t'agrippes à la main courante...latine a écrit:Question aux connaisseurs j'y vais combien de temps avant le match pour espérer voir quelque chose ?
Parce que les matchs à Moga que j'ai vu, il n'y avait pas foule, du coup en arrivant un peu à l'avance ça passait mais là... Je crains le pire et avec mon mètre 63, si je suis derrière, je vais rien voir !!!
Pour Met, il faisait pas mal d'étirements (comme Lacroix d'ailleurs) pendant que les autres 3/4 jouaient ce matin à la mise en place. Je ne sais pas si c'est un coup de moins bien mais je me suis fait la remarque.
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Pat a écrit:T'y vas à l'ouverture et tu t'agrippes à la main courante...latine a écrit:Question aux connaisseurs j'y vais combien de temps avant le match pour espérer voir quelque chose ?
Parce que les matchs à Moga que j'ai vu, il n'y avait pas foule, du coup en arrivant un peu à l'avance ça passait mais là... Je crains le pire et avec mon mètre 63, si je suis derrière, je vais rien voir !!!
Pour Met, il faisait pas mal d'étirements (comme Lacroix d'ailleurs) pendant que les autres 3/4 jouaient ce matin à la mise en place. Je ne sais pas si c'est un coup de moins bien mais je me suis fait la remarque.
Je vais poser ma question autrement : c'est à quelle heure l'ouverture pour un match à 18h30 ?
Merci !
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Je serai tenté de dire 16h30... mais vu que c'est spécial.... peut-être avant (?)latine a écrit:Pat a écrit:T'y vas à l'ouverture et tu t'agrippes à la main courante...latine a écrit:Question aux connaisseurs j'y vais combien de temps avant le match pour espérer voir quelque chose ?
Parce que les matchs à Moga que j'ai vu, il n'y avait pas foule, du coup en arrivant un peu à l'avance ça passait mais là... Je crains le pire et avec mon mètre 63, si je suis derrière, je vais rien voir !!!
Pour Met, il faisait pas mal d'étirements (comme Lacroix d'ailleurs) pendant que les autres 3/4 jouaient ce matin à la mise en place. Je ne sais pas si c'est un coup de moins bien mais je me suis fait la remarque.
Je vais poser ma question autrement : c'est à quelle heure l'ouverture pour un match à 18h30 ?
Merci !
Pat- Unioniste de la première heure
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Pat a écrit:Je serai tenté de dire 16h30...latine a écrit:Pat a écrit:T'y vas à l'ouverture et tu t'agrippes à la main courante...latine a écrit:Question aux connaisseurs j'y vais combien de temps avant le match pour espérer voir quelque chose ?
Parce que les matchs à Moga que j'ai vu, il n'y avait pas foule, du coup en arrivant un peu à l'avance ça passait mais là... Je crains le pire et avec mon mètre 63, si je suis derrière, je vais rien voir !!!
Pour Met, il faisait pas mal d'étirements (comme Lacroix d'ailleurs) pendant que les autres 3/4 jouaient ce matin à la mise en place. Je ne sais pas si c'est un coup de moins bien mais je me suis fait la remarque.
Je vais poser ma question autrement : c'est à quelle heure l'ouverture pour un match à 18h30 ?
Merci !
Merci !
J'étais tentée de penser la même chose !
J'avais prévu un départ de la maison vers 16h, ça colle !!!
Après je m'accroche à la main courante comme une arapède à son rocher : pas de boisson, pas d'escale technique...
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
C'est ça... pour éviter les escales techniques.... pas de boisson !!latine a écrit:Pat a écrit:Je serai tenté de dire 16h30...latine a écrit:Pat a écrit:T'y vas à l'ouverture et tu t'agrippes à la main courante...latine a écrit:Question aux connaisseurs j'y vais combien de temps avant le match pour espérer voir quelque chose ?
Parce que les matchs à Moga que j'ai vu, il n'y avait pas foule, du coup en arrivant un peu à l'avance ça passait mais là... Je crains le pire et avec mon mètre 63, si je suis derrière, je vais rien voir !!!
Pour Met, il faisait pas mal d'étirements (comme Lacroix d'ailleurs) pendant que les autres 3/4 jouaient ce matin à la mise en place. Je ne sais pas si c'est un coup de moins bien mais je me suis fait la remarque.
Je vais poser ma question autrement : c'est à quelle heure l'ouverture pour un match à 18h30 ?
Merci !
Merci !
J'étais tentée de penser la même chose !
J'avais prévu un départ de la maison vers 16h, ça colle !!!
Après je m'accroche à la main courante comme une arapède à son rocher : pas de boisson, pas d'escale technique...
Sinon, il y a ce numéro : 05 57 96 86 85
Si ça veut bien répondre, vu que c'est un samedi, tu auras ton renseignement !
Pat- Unioniste de la première heure
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Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
latine a écrit:Pat a écrit:Je serai tenté de dire 16h30...latine a écrit:Pat a écrit:T'y vas à l'ouverture et tu t'agrippes à la main courante...latine a écrit:Question aux connaisseurs j'y vais combien de temps avant le match pour espérer voir quelque chose ?
Parce que les matchs à Moga que j'ai vu, il n'y avait pas foule, du coup en arrivant un peu à l'avance ça passait mais là... Je crains le pire et avec mon mètre 63, si je suis derrière, je vais rien voir !!!
Pour Met, il faisait pas mal d'étirements (comme Lacroix d'ailleurs) pendant que les autres 3/4 jouaient ce matin à la mise en place. Je ne sais pas si c'est un coup de moins bien mais je me suis fait la remarque.
Je vais poser ma question autrement : c'est à quelle heure l'ouverture pour un match à 18h30 ?
Merci !
Merci !
J'étais tentée de penser la même chose !
J'avais prévu un départ de la maison vers 16h, ça colle !!!
Après je m'accroche à la main courante comme une arapède à son rocher : pas de boisson, pas d'escale technique...
Ce sera ouvert dès le matin avec un tournoi d'anciens joueurs (accès public ? ) ... où que tu t'accroches fais attention à ce que ce ne soit pas à MA place (celle réservée numérotée sur le site) ce serait dommage que je sois obligé de te déloger à 18h29 après 3 heures de station debout et dans un état quasi lyophilisé...
sudiste- Unioniste de la première heure
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
SO :
Les étapes d’une remontée
Des années UBB au stade Moga, resteront d'abord les étapes d'une accession. Toutes gagnées. La première est populaire : le 23 septembre 2006, 8 000 personnes réinvestissent les lieux face à Toulon, pour la première grande victoire de l'ère Laurent Marti (12-0). La seconde est sportive : le 22 décembre 2007, l'UBB, avant-dernière de Pro D2, est au bord du gouffre. Un succès contre Blagnac (36-13) lui offre de l'oxygène. La troisième est morale : alors que Laurent Marti a lancé un ultimatum sur son avenir et a invité les patrons locaux, ses hommes répondent présents contre Pau le 31 mars 2010 (31-13). La dernière est décisive : en battant Tarbes (50-23) le 30 avril 2011, Clarkin et ses coéquipiers se qualifient pour les demi-finales de Pro D2.
Combat et patience en mots d’ordre
monter en intensité. Avec un seul changement dans le XV de départ (Jaulhac à la place de Le Devedec, blessé), le staff de l'UBB a choisi la continuité des voyages à Castres (22-20) et à Lyon (22-37). « Je voulais mesurer sur ces matchs le degré de combativité de l'équipe. Certaines réponses ont été apportées à certains moments et je vois dans le match de samedi une nouvelle opportunité de monter en intensité face à une équipe habituée à être à 150 % » dit Raphaël Ibanez. « Sur l'agressivité, le combat, la motivation d'équipe, a priori c'est reparti. Maintenant, il faut continuer à avancer sur le reste » dit l'entraîneur des avants Régis Sonnes.
quelle stratégie ? C'est l'une des forces d'Oyonnax : sa solidité sur ses bases et défensive, sa capacité à contrer, complique l'approche stratégique. Aller la défier sur ses points forts (le combat, le jeu d'avants) ? Tenter de lui imprimer un rythme fou ? « Il faudra varier, répond le capitaine Louis-Benoît Madaule. Beaucoup d'équipes, même Clermont, ont été en difficulté contre elle dans l'affrontement. » Pour les Girondins, il s'agira d'être patient dans la conservation et la construction, présents et précis dans les rucks où les joueurs de l'Ain excellent.
discipline. Avec 9 essais en 11 déplacements dont seulement 4 sur les 8 derniers, Oyonnax est la plus mauvaise attaque à l'extérieur. Cela ne l'a pas empêché de gagner au Stade Français et à Clermont, avec un froid réalisme et la botte de Benjamin Urdapilleta (86 % de réussite à l'extérieur). En bref ? L'UBB devra éviter de trop s'exposer dans son camp où elle est ciblée, bien trier les ballons de relance et se montrer discipliné sur les phases défensives. Le danger viendra aussi d'elle-même.
mêlée. Avec 39 ballons récupérés adverses, Oyonnax est la plus efficace dans le domaine. C'est sa mêlée, il y a 15 jours, qui lui a permis de renverser le match face au Racing (21-16).
« Un hommage, c’est gagner »
Le capitaine de l’UBB, forfait, parle d’un stade qui l’a marqué. Et de la dernière, ce soir.
Ce soir, il s'assiéra aux côtés des remplaçants. Poignet fracturé encore trop fragile et, à son grand dam, en survêtement. Matthew Clarkin est le seul joueur de l'effectif de l'UBB à avoir porté le maillot du CABBG (en 2003-2004) puis de l'UBB (2010-2015), et revivra quelques images en voyant ses coéquipiers, Damiers sur les épaules. « Ce maillot est le premier que j'ai mis en France, Moga le premier stade où j'ai mis les pieds. J'y suis attaché. Tous ne le sont pas autant que moi, mais je ne veux pas que les joueurs oublient. Rendre hommage, c'est gagner. »
Son stade Moga
« C'est un dinosaure, qui n'est plus adapté aux exigences du rugby moderne. Ça fait partie de son charme. Il y a cette familiarité qui lui est propre, ces hivers difficiles pour la pelouse et pour nous (sourire). Je pense que les gens aiment y venir car il y a cette proximité avec les joueurs pendant le match et après. Avec les gros stades, la sécurité, ce n'est plus possible. C'est ce qui nous manquera aussi, mais l'avenir est de pouvoir accueillir plus de monde, avec plus de confort. Il n'y a pas d'espace dans le vestiaire comme à Chaban-Delmas, mais on ne va pas non plus se taper la tête dans les douches. La différence est qu'on se sent à la maison. On a nos habitudes du quotidien. »
Le jour où il a battu Toulon
« Le premier match qui m'a marqué ici, c'est CABBG - Toulon, en Pro D2. Je venais d'arriver, j'étais dans l'inconnue. Je m'étais un peu renseigné sur l'histoire du club. Mais je ne savais même pas où était Toulon. La semaine précédant le match, j'ai été invité par l'un des dirigeants du club. Il m'a montré une cassette du huitième de finale de 1991. J'ai compris très vite ! On a bien préparé il y avait plus de monde que d'habitude. On a gagné (15-11, le 3 avril 2004) : ce jour-là, on a donné de la fierté à la couleur des Damiers. »
Le début de la reconquête
« Lorsque je suis revenu sept ans plus tard (en juin 2010, NDLR), c'était l'UBB, mais rien n'avait trop changé. J'ai retrouvé le même vestiaire, si ce n'est un coup de peinture. Le rugby avait été une petite crise à Bordeaux mais on nous avait dit que, si on jouait bien, qu'on gagnait, le public reviendrait. Le premier match contre Colomiers avait été un échec mais on s'était un peu redressé. Lors de la 7e journée, on a reçu Albi, qui était invaincu, un dimanche soir. J'ai revu Moga plein, on a gagné (47-9). Ce jour-là a été le déclencheur pour cette nouvelle équipe. »
La dernière, ce soir
« C'est un moment important de l'histoire du club, pour les gens du quartier, les anciens. Ça va faire mal de se dire qu'on n'y jouera plus mais on ne quitte pas complètement les lieux. Ça va rester notre maison. On va garder cet attachement à ce lieu mythique. Les fidèles que l'on voit toujours ici la semaine, je ne pense pas qu'on les perdra. On n'oubliera pas. »
Recueilli par N.L.G.
Un soir hors du temps
Nicolas le gardien
L’UBB 2014-2015 joue son maintien, son rêve européen. Mais aussi sa manière de graver sa trace dans l’histoire qui se ferme au stade Moga.
Mise en place, hier matin. Le stade Moga attend son dernier grand raout.
photo guilLaume bonnaud
On ne sait pas à quoi penseront les joueurs l'Union Bordeaux-Bègles, ce soir (18 h 30) en sortant du couloir flétri du stade André-Moga. Au maintien, à l'Europe ou plus sûrement aux “whiskey”, “Fonfon” et autre “Bègles” programmés pour enivrer les 80 minutes à suivre. On se doute, en revanche, de ce qui passera par la tête des quelque 440 “anciens”, postés à l'Académie, en tribune d'honneur ou devant la télé, pour ce qui est des deux doyens héros de la Coupe de France de 1949, Pierre Marrens et Christian Siot. Une palanquée de souvenirs et la conviction qu'ils auraient bien aimé, eux aussi, enfiler des Damiers pour vivre ce moment-là.
Ce soir, l'UBB 2014-2015 va connaître une parenthèse dans une saison où il n'est question que de points, tournants, plaisir et surtout tension. Un de ces événements hors du temps qui racontent l'Histoire et les histoires d'un club et d'une enceinte qui va vibrer une dernière fois aux sons de la compétition d'élite.
Pour l'occasion, il est difficile de ne pas imaginer le pré centenaire bouillonnant et oppressant comme il peut l'être, l'a été mais, il faut le reconnaître, ne l'était plus autant ces dernières années, où adversaires et arbitres tremblaient sans doute plus à l'idée de visiter Charles-Mathon, perdu au milieu des montagnes de l'Ain.
Oyonnax, pas seulement parce qu'il a lancé ses avants 47 fois sur ses 50 dernières touches, a des airs de CABBG du siècle dernier, fief ouvrier et rude grimpant au nez des clinquants. Voir les ours de Christophe Urios rappliquer pour ce jubilé est une bonne idée du calendrier et ils décevraient, si, bien installés à leur tour dans l'habit de favoris à la sixième place, ils se contentaient de tendre la joue.
Enfin sans répit
Faire abstraction du contexte, mais pas complètement, a été le fil rouge de la descendance des pionniers de Musard. « Ce doit être un moteur » souligne le manager Raphaël Ibanez, mais « si on se relâche avec l'environnement, la pression médiatique, historique, cela peut être néfaste. On se concentre sur l'aspect technique » plaide le capitaine Louis-Benoît Madaule. L'émotion parlera de toute façon plus aux Jaulhac, Chalmers, Adams, Rey, Connor, déjà membres du livre à part entière, qu'à Saili, Beyers ou Spence qui, comme le tramway, joueront leur premier et dernier match à Bègles.
Dans un texte, une parenthèse sert souvent à soutenir l'édifice et celle-ci ne fait pas exception. Avant deux dernières journées contre Bayonne et à Toulouse, ce “gala” ramènera l'UBB à une réalité glaçante d'une menace de Pro D2 toujours pesante, ou lui permettra de continuer à imposer sa pression pour une prolongation.
En Top 14, ce sera très compliqué : Oyonnax n'aura probablement qu'à cueillir sa qualification face au relégué lyonnais la semaine prochaine. Via un barrage de Champion's Cup à Gloucester, Llanelli ou Edimbourg le 31 mai (1), c'est entre les mains girondines. Le gagner serait une autre paire de Manche mais la troupe de Laurent Marti a un argument de poids : cette année, il viendra en couperet sec dans la foulée des trois dernières journées de championnat au sein - enfin ! - d'un mois sans coupure. « Physiquement, on est bien et pouvoir enchaîner les matchs, avec notre rythme, doit nous permettre de mieux les finir que nos adversaires » dit Blair Connor. « Oyonnax peut être le déclic pour terminer plein pot » souligne l'entraînemeur des avants Régis Sonnes.
Plus sereins, pas rassurés
Le succès à Lyon (22-37), il y a quinze jours, permet d'y croire. L'achèvement du LOU a permis aussi, et ce n'est pas rien, de ne pas aborder la fête du jour sur fond de crise, de ramener un peu de sérénité autour de l'incertitude concernant le candidat Ibanez, et de ramener un surplus de confiance si volatile depuis six mois. Il n'a pas pour autant effacé la période floue précédente.
Deux essais qu'elle ne doit à elle-même, sur une première main et un lancement travaillé, ont rappelé que la deuxième attaque du Top 14 savait toujours jouer au rugby. La fébrilité après avoir mené 20-0, défensive comme dans sa maîtrise gestuelle, a rappelé sa fragilité.
« Le contenu était très moyen et cette victoire ne nous offre pas plus de garanties. Notre équipe fait encore le grand écart, avec dans la même action des mouvements de qualité, des initiatives très positives et de l'autre des hésitations, des manques de concentration » rappelle Raphaël Ibanez, qui sait que la saison a peut-être été sauvée sur une interception de Sofiane Guitoune.
Ce soir, le souffle des anciens devra offrir à ses hommes l'aplomb qui leur a souvent manqué en 2015 avant de revenir, lundi, à ce qui sera désormais sa routine des prochaines années : préparation à Moga jusqu'au vendredi, un rendez-vous à Chaban-Delmas, dont l'UBB possédera seul les clés demain matin, le samedi. En tremblant ou avec la possibilité d'écrire une nouvelle ligne à l'accent continental.
(1) Le club anglais, vainqueur du challenge européen, affrontera le 7e de Ligue Celtique (Llanelli ou Edimbourg) la semaine précédente.
Une fête, le maintien, un barrage
Engranger le succès encore nécessaire pour le maintien, conserver la pression sur son adversaire du jour, entretenir l'espoir d'une septième place de barrage européen et, bien sûr, ne pas manquer le jubilé du Stade Moga : l'UBB, privée de son capitaine Clarkin, ne manquera pas de sources d'enjeux ce soir. « On a montré beaucoup de caractère pour gagner à Lyon (22-37) alors qu'on jouait notre peau en Top 14, dit Blair Connor. Maintenant, on ne voit pas plus loin que samedi. On a trop parlé du Top 6 avant d'y être et ça nous a fait perdre des matchs. On doit prendre exemple sur Oyonnax, qui ne parle pas et travaille dur. » Pour les joueurs de l'Ain, venus avec l'équipe type (Paea excepté), un succès serait synonyme de qualification historique.
Connor a remis le turbo
Nicolas le gardien
Un peu en dedans à la fin de l’hiver après avoir perdu cinq kilos à cause d’un virus, le feu follet australien a retrouvé du tonus. Et égalé son record d’essais.
Blair Connor : « J’aime le côté old school (à Moga) : le terrain envahi au coup de sifflet final, se retrouver après au milieu des supporteurs pour boire une bière... Ça va me manquer. »
ph. thierry david
C'est la trace visible de cet automne brûlant, quand ses fulgurances et son rêve avoué de Jeux Olympiques en Bleus (à VII) l'avaient propulsé sur la liste des 74 en vue de la Coupe du Monde à XV. Depuis, Blair Connor ne s'exprime plus qu'en français, avec une aisance devenue naturelle. Pour le reste, « c'est fini », démarches pour la nationalité incluses. « J'ai le passeport britannique et on m'a dit que cela me permettait de rester vivre ici, dit-il. Au départ, disputer un tournoi à VII suffisait pour être sélectionnable. Avec le durcissement des règles, c'est devenu trop compliqué. Mon équipe de France, c'est l'UBB. »
Depuis quelques mois, les résultats de son club suivent d'ailleurs la même courbe incertaine que ceux des Bleus. Pire, l'Union a égaré pendant deux mois son assurance tout risque australienne, repassée à l'ordinaire. « Blair, c'est 17/20 sur 140 matchs (121, NDLR) à l'UBB. Là, il est passé sur un ou deux à 12 » relativise l'entraîneur des arrières Vincent Etcheto.
L'ailier ne se cache pas : « une saison est longue. Tu démarres avec beaucoup d'enthousiasme et physiquement, mentalement, il y a toujours un creux. Les défaites à domicile d'un point ont fait très mal. Ça a été dur de se relancer. »
Record d'essais égalé
L'explication première est plus concrète : en janvier, le joueur le plus utilisé - comme à chaque fois depuis 2010 - par l'UBB en Top 14 cette saison (21 titularisations, 1680 minutes jouées) a attrapé une grosse grippe. Il ne s'est pas plaint, a traîné. Résultat : 5 kilos de perdus. « Ce n'est pas une excuse : contre Grenoble, j'ai joué blessé (déchirure au mollet, NDLR) et j'ai été bon. » « Il n'a pas un physique hors du commun et a besoin d'être à 100 % » glisse quand-même Vincent Etcheto, privé au même moment de Sofiane Guitoune.
Rassurez-vous : ça va mieux. À Lyon, il y a quinze jours, l'ex-bambin des Reds a effacé une gaffe par un doublé : une classique maison avec un crochet en plein cœur de la défense et un cadrage - débordement près de la ligne dont il est moins coutumier. Lui renvoie la balle à son double passeur, à la main puis au pied : « Ces essais sont ceux de Pierre (Bernard) ! C'est un énorme tacticien. Dans la vision du jeu, il m'aide beaucoup. » N'empêche. Pour l'Australien, le compteur a grimpé à 7 essais, record sur une saison (datant de 2011-2012) égalé. De quoi tordre le cou à une impression visuelle : il serait plus lu, franchirait moins et serait moins décisif. « Nalaga, aussi, est parfois attendu. Ça ne l'empêche pas de mettre ses adversaires sur les fesses » raffute Vincent Etcheto.
Apprendre à se faire oublier
« Ce que je lui dis, comme à Sofiane (Guitoune), est qu'il doit être parfois se faire oublier, être moins individualiste, reprend toutefois le technicien. Parfois, sur les contre-attaques, il faut savoir passer les plats, changer de zones pour mieux surgir sur le ballon suivant. C'est aussi à nous, autour, de lui apporter des solutions. Comme le collectif, à un moment, il a manqué de réussite. » « Avec Vincent, on a beaucoup parlé, dit l'intéressé. L'aspect mental compte beaucoup. »
Le Bayonnais est toujours aussi fan : « On voit (le All-Black) Zack Guildford qui arrive à Clermont, marque deux essais et repart. La régularité de Blair depuis cinq ans, sa grinta, c'est exceptionnel. Il n'a que 26 ans, va encore progresser sur sa stratégie, sa technique individuelle, son jeu sans ballon. » Devenir leader de vestiaire aussi ? « J'essaie de plutôt l'être par l'action. Parler, ce n'est pas mon truc. Dans ma tête, j'ai toujours 18 ans » sourit l'intéressé, pour toujours le seul surfer - blondinet australien adopté par l'Académie de Musard.
Musard, que l'UBB va quitter ce soir (lire encadré). « J'aime le côte old school des matchs ici, avec le terrain envahi au coup de sifflet final, se retrouver au milieu des supporteurs pour boire une bière... Ça va me manquer. C'est notre maison, où on a grandi en Pro D2. C'est l'évolution du rugby mais c'est un moment triste. »
Là je crois que j'ai tout mis
Les étapes d’une remontée
Des années UBB au stade Moga, resteront d'abord les étapes d'une accession. Toutes gagnées. La première est populaire : le 23 septembre 2006, 8 000 personnes réinvestissent les lieux face à Toulon, pour la première grande victoire de l'ère Laurent Marti (12-0). La seconde est sportive : le 22 décembre 2007, l'UBB, avant-dernière de Pro D2, est au bord du gouffre. Un succès contre Blagnac (36-13) lui offre de l'oxygène. La troisième est morale : alors que Laurent Marti a lancé un ultimatum sur son avenir et a invité les patrons locaux, ses hommes répondent présents contre Pau le 31 mars 2010 (31-13). La dernière est décisive : en battant Tarbes (50-23) le 30 avril 2011, Clarkin et ses coéquipiers se qualifient pour les demi-finales de Pro D2.
Combat et patience en mots d’ordre
monter en intensité. Avec un seul changement dans le XV de départ (Jaulhac à la place de Le Devedec, blessé), le staff de l'UBB a choisi la continuité des voyages à Castres (22-20) et à Lyon (22-37). « Je voulais mesurer sur ces matchs le degré de combativité de l'équipe. Certaines réponses ont été apportées à certains moments et je vois dans le match de samedi une nouvelle opportunité de monter en intensité face à une équipe habituée à être à 150 % » dit Raphaël Ibanez. « Sur l'agressivité, le combat, la motivation d'équipe, a priori c'est reparti. Maintenant, il faut continuer à avancer sur le reste » dit l'entraîneur des avants Régis Sonnes.
quelle stratégie ? C'est l'une des forces d'Oyonnax : sa solidité sur ses bases et défensive, sa capacité à contrer, complique l'approche stratégique. Aller la défier sur ses points forts (le combat, le jeu d'avants) ? Tenter de lui imprimer un rythme fou ? « Il faudra varier, répond le capitaine Louis-Benoît Madaule. Beaucoup d'équipes, même Clermont, ont été en difficulté contre elle dans l'affrontement. » Pour les Girondins, il s'agira d'être patient dans la conservation et la construction, présents et précis dans les rucks où les joueurs de l'Ain excellent.
discipline. Avec 9 essais en 11 déplacements dont seulement 4 sur les 8 derniers, Oyonnax est la plus mauvaise attaque à l'extérieur. Cela ne l'a pas empêché de gagner au Stade Français et à Clermont, avec un froid réalisme et la botte de Benjamin Urdapilleta (86 % de réussite à l'extérieur). En bref ? L'UBB devra éviter de trop s'exposer dans son camp où elle est ciblée, bien trier les ballons de relance et se montrer discipliné sur les phases défensives. Le danger viendra aussi d'elle-même.
mêlée. Avec 39 ballons récupérés adverses, Oyonnax est la plus efficace dans le domaine. C'est sa mêlée, il y a 15 jours, qui lui a permis de renverser le match face au Racing (21-16).
« Un hommage, c’est gagner »
Le capitaine de l’UBB, forfait, parle d’un stade qui l’a marqué. Et de la dernière, ce soir.
Ce soir, il s'assiéra aux côtés des remplaçants. Poignet fracturé encore trop fragile et, à son grand dam, en survêtement. Matthew Clarkin est le seul joueur de l'effectif de l'UBB à avoir porté le maillot du CABBG (en 2003-2004) puis de l'UBB (2010-2015), et revivra quelques images en voyant ses coéquipiers, Damiers sur les épaules. « Ce maillot est le premier que j'ai mis en France, Moga le premier stade où j'ai mis les pieds. J'y suis attaché. Tous ne le sont pas autant que moi, mais je ne veux pas que les joueurs oublient. Rendre hommage, c'est gagner. »
Son stade Moga
« C'est un dinosaure, qui n'est plus adapté aux exigences du rugby moderne. Ça fait partie de son charme. Il y a cette familiarité qui lui est propre, ces hivers difficiles pour la pelouse et pour nous (sourire). Je pense que les gens aiment y venir car il y a cette proximité avec les joueurs pendant le match et après. Avec les gros stades, la sécurité, ce n'est plus possible. C'est ce qui nous manquera aussi, mais l'avenir est de pouvoir accueillir plus de monde, avec plus de confort. Il n'y a pas d'espace dans le vestiaire comme à Chaban-Delmas, mais on ne va pas non plus se taper la tête dans les douches. La différence est qu'on se sent à la maison. On a nos habitudes du quotidien. »
Le jour où il a battu Toulon
« Le premier match qui m'a marqué ici, c'est CABBG - Toulon, en Pro D2. Je venais d'arriver, j'étais dans l'inconnue. Je m'étais un peu renseigné sur l'histoire du club. Mais je ne savais même pas où était Toulon. La semaine précédant le match, j'ai été invité par l'un des dirigeants du club. Il m'a montré une cassette du huitième de finale de 1991. J'ai compris très vite ! On a bien préparé il y avait plus de monde que d'habitude. On a gagné (15-11, le 3 avril 2004) : ce jour-là, on a donné de la fierté à la couleur des Damiers. »
Le début de la reconquête
« Lorsque je suis revenu sept ans plus tard (en juin 2010, NDLR), c'était l'UBB, mais rien n'avait trop changé. J'ai retrouvé le même vestiaire, si ce n'est un coup de peinture. Le rugby avait été une petite crise à Bordeaux mais on nous avait dit que, si on jouait bien, qu'on gagnait, le public reviendrait. Le premier match contre Colomiers avait été un échec mais on s'était un peu redressé. Lors de la 7e journée, on a reçu Albi, qui était invaincu, un dimanche soir. J'ai revu Moga plein, on a gagné (47-9). Ce jour-là a été le déclencheur pour cette nouvelle équipe. »
La dernière, ce soir
« C'est un moment important de l'histoire du club, pour les gens du quartier, les anciens. Ça va faire mal de se dire qu'on n'y jouera plus mais on ne quitte pas complètement les lieux. Ça va rester notre maison. On va garder cet attachement à ce lieu mythique. Les fidèles que l'on voit toujours ici la semaine, je ne pense pas qu'on les perdra. On n'oubliera pas. »
Recueilli par N.L.G.
Un soir hors du temps
Nicolas le gardien
L’UBB 2014-2015 joue son maintien, son rêve européen. Mais aussi sa manière de graver sa trace dans l’histoire qui se ferme au stade Moga.
Mise en place, hier matin. Le stade Moga attend son dernier grand raout.
photo guilLaume bonnaud
On ne sait pas à quoi penseront les joueurs l'Union Bordeaux-Bègles, ce soir (18 h 30) en sortant du couloir flétri du stade André-Moga. Au maintien, à l'Europe ou plus sûrement aux “whiskey”, “Fonfon” et autre “Bègles” programmés pour enivrer les 80 minutes à suivre. On se doute, en revanche, de ce qui passera par la tête des quelque 440 “anciens”, postés à l'Académie, en tribune d'honneur ou devant la télé, pour ce qui est des deux doyens héros de la Coupe de France de 1949, Pierre Marrens et Christian Siot. Une palanquée de souvenirs et la conviction qu'ils auraient bien aimé, eux aussi, enfiler des Damiers pour vivre ce moment-là.
Ce soir, l'UBB 2014-2015 va connaître une parenthèse dans une saison où il n'est question que de points, tournants, plaisir et surtout tension. Un de ces événements hors du temps qui racontent l'Histoire et les histoires d'un club et d'une enceinte qui va vibrer une dernière fois aux sons de la compétition d'élite.
Pour l'occasion, il est difficile de ne pas imaginer le pré centenaire bouillonnant et oppressant comme il peut l'être, l'a été mais, il faut le reconnaître, ne l'était plus autant ces dernières années, où adversaires et arbitres tremblaient sans doute plus à l'idée de visiter Charles-Mathon, perdu au milieu des montagnes de l'Ain.
Oyonnax, pas seulement parce qu'il a lancé ses avants 47 fois sur ses 50 dernières touches, a des airs de CABBG du siècle dernier, fief ouvrier et rude grimpant au nez des clinquants. Voir les ours de Christophe Urios rappliquer pour ce jubilé est une bonne idée du calendrier et ils décevraient, si, bien installés à leur tour dans l'habit de favoris à la sixième place, ils se contentaient de tendre la joue.
Enfin sans répit
Faire abstraction du contexte, mais pas complètement, a été le fil rouge de la descendance des pionniers de Musard. « Ce doit être un moteur » souligne le manager Raphaël Ibanez, mais « si on se relâche avec l'environnement, la pression médiatique, historique, cela peut être néfaste. On se concentre sur l'aspect technique » plaide le capitaine Louis-Benoît Madaule. L'émotion parlera de toute façon plus aux Jaulhac, Chalmers, Adams, Rey, Connor, déjà membres du livre à part entière, qu'à Saili, Beyers ou Spence qui, comme le tramway, joueront leur premier et dernier match à Bègles.
Dans un texte, une parenthèse sert souvent à soutenir l'édifice et celle-ci ne fait pas exception. Avant deux dernières journées contre Bayonne et à Toulouse, ce “gala” ramènera l'UBB à une réalité glaçante d'une menace de Pro D2 toujours pesante, ou lui permettra de continuer à imposer sa pression pour une prolongation.
En Top 14, ce sera très compliqué : Oyonnax n'aura probablement qu'à cueillir sa qualification face au relégué lyonnais la semaine prochaine. Via un barrage de Champion's Cup à Gloucester, Llanelli ou Edimbourg le 31 mai (1), c'est entre les mains girondines. Le gagner serait une autre paire de Manche mais la troupe de Laurent Marti a un argument de poids : cette année, il viendra en couperet sec dans la foulée des trois dernières journées de championnat au sein - enfin ! - d'un mois sans coupure. « Physiquement, on est bien et pouvoir enchaîner les matchs, avec notre rythme, doit nous permettre de mieux les finir que nos adversaires » dit Blair Connor. « Oyonnax peut être le déclic pour terminer plein pot » souligne l'entraînemeur des avants Régis Sonnes.
Plus sereins, pas rassurés
Le succès à Lyon (22-37), il y a quinze jours, permet d'y croire. L'achèvement du LOU a permis aussi, et ce n'est pas rien, de ne pas aborder la fête du jour sur fond de crise, de ramener un peu de sérénité autour de l'incertitude concernant le candidat Ibanez, et de ramener un surplus de confiance si volatile depuis six mois. Il n'a pas pour autant effacé la période floue précédente.
Deux essais qu'elle ne doit à elle-même, sur une première main et un lancement travaillé, ont rappelé que la deuxième attaque du Top 14 savait toujours jouer au rugby. La fébrilité après avoir mené 20-0, défensive comme dans sa maîtrise gestuelle, a rappelé sa fragilité.
« Le contenu était très moyen et cette victoire ne nous offre pas plus de garanties. Notre équipe fait encore le grand écart, avec dans la même action des mouvements de qualité, des initiatives très positives et de l'autre des hésitations, des manques de concentration » rappelle Raphaël Ibanez, qui sait que la saison a peut-être été sauvée sur une interception de Sofiane Guitoune.
Ce soir, le souffle des anciens devra offrir à ses hommes l'aplomb qui leur a souvent manqué en 2015 avant de revenir, lundi, à ce qui sera désormais sa routine des prochaines années : préparation à Moga jusqu'au vendredi, un rendez-vous à Chaban-Delmas, dont l'UBB possédera seul les clés demain matin, le samedi. En tremblant ou avec la possibilité d'écrire une nouvelle ligne à l'accent continental.
(1) Le club anglais, vainqueur du challenge européen, affrontera le 7e de Ligue Celtique (Llanelli ou Edimbourg) la semaine précédente.
Une fête, le maintien, un barrage
Engranger le succès encore nécessaire pour le maintien, conserver la pression sur son adversaire du jour, entretenir l'espoir d'une septième place de barrage européen et, bien sûr, ne pas manquer le jubilé du Stade Moga : l'UBB, privée de son capitaine Clarkin, ne manquera pas de sources d'enjeux ce soir. « On a montré beaucoup de caractère pour gagner à Lyon (22-37) alors qu'on jouait notre peau en Top 14, dit Blair Connor. Maintenant, on ne voit pas plus loin que samedi. On a trop parlé du Top 6 avant d'y être et ça nous a fait perdre des matchs. On doit prendre exemple sur Oyonnax, qui ne parle pas et travaille dur. » Pour les joueurs de l'Ain, venus avec l'équipe type (Paea excepté), un succès serait synonyme de qualification historique.
Connor a remis le turbo
Nicolas le gardien
Un peu en dedans à la fin de l’hiver après avoir perdu cinq kilos à cause d’un virus, le feu follet australien a retrouvé du tonus. Et égalé son record d’essais.
Blair Connor : « J’aime le côté old school (à Moga) : le terrain envahi au coup de sifflet final, se retrouver après au milieu des supporteurs pour boire une bière... Ça va me manquer. »
ph. thierry david
C'est la trace visible de cet automne brûlant, quand ses fulgurances et son rêve avoué de Jeux Olympiques en Bleus (à VII) l'avaient propulsé sur la liste des 74 en vue de la Coupe du Monde à XV. Depuis, Blair Connor ne s'exprime plus qu'en français, avec une aisance devenue naturelle. Pour le reste, « c'est fini », démarches pour la nationalité incluses. « J'ai le passeport britannique et on m'a dit que cela me permettait de rester vivre ici, dit-il. Au départ, disputer un tournoi à VII suffisait pour être sélectionnable. Avec le durcissement des règles, c'est devenu trop compliqué. Mon équipe de France, c'est l'UBB. »
Depuis quelques mois, les résultats de son club suivent d'ailleurs la même courbe incertaine que ceux des Bleus. Pire, l'Union a égaré pendant deux mois son assurance tout risque australienne, repassée à l'ordinaire. « Blair, c'est 17/20 sur 140 matchs (121, NDLR) à l'UBB. Là, il est passé sur un ou deux à 12 » relativise l'entraîneur des arrières Vincent Etcheto.
L'ailier ne se cache pas : « une saison est longue. Tu démarres avec beaucoup d'enthousiasme et physiquement, mentalement, il y a toujours un creux. Les défaites à domicile d'un point ont fait très mal. Ça a été dur de se relancer. »
Record d'essais égalé
L'explication première est plus concrète : en janvier, le joueur le plus utilisé - comme à chaque fois depuis 2010 - par l'UBB en Top 14 cette saison (21 titularisations, 1680 minutes jouées) a attrapé une grosse grippe. Il ne s'est pas plaint, a traîné. Résultat : 5 kilos de perdus. « Ce n'est pas une excuse : contre Grenoble, j'ai joué blessé (déchirure au mollet, NDLR) et j'ai été bon. » « Il n'a pas un physique hors du commun et a besoin d'être à 100 % » glisse quand-même Vincent Etcheto, privé au même moment de Sofiane Guitoune.
Rassurez-vous : ça va mieux. À Lyon, il y a quinze jours, l'ex-bambin des Reds a effacé une gaffe par un doublé : une classique maison avec un crochet en plein cœur de la défense et un cadrage - débordement près de la ligne dont il est moins coutumier. Lui renvoie la balle à son double passeur, à la main puis au pied : « Ces essais sont ceux de Pierre (Bernard) ! C'est un énorme tacticien. Dans la vision du jeu, il m'aide beaucoup. » N'empêche. Pour l'Australien, le compteur a grimpé à 7 essais, record sur une saison (datant de 2011-2012) égalé. De quoi tordre le cou à une impression visuelle : il serait plus lu, franchirait moins et serait moins décisif. « Nalaga, aussi, est parfois attendu. Ça ne l'empêche pas de mettre ses adversaires sur les fesses » raffute Vincent Etcheto.
Apprendre à se faire oublier
« Ce que je lui dis, comme à Sofiane (Guitoune), est qu'il doit être parfois se faire oublier, être moins individualiste, reprend toutefois le technicien. Parfois, sur les contre-attaques, il faut savoir passer les plats, changer de zones pour mieux surgir sur le ballon suivant. C'est aussi à nous, autour, de lui apporter des solutions. Comme le collectif, à un moment, il a manqué de réussite. » « Avec Vincent, on a beaucoup parlé, dit l'intéressé. L'aspect mental compte beaucoup. »
Le Bayonnais est toujours aussi fan : « On voit (le All-Black) Zack Guildford qui arrive à Clermont, marque deux essais et repart. La régularité de Blair depuis cinq ans, sa grinta, c'est exceptionnel. Il n'a que 26 ans, va encore progresser sur sa stratégie, sa technique individuelle, son jeu sans ballon. » Devenir leader de vestiaire aussi ? « J'essaie de plutôt l'être par l'action. Parler, ce n'est pas mon truc. Dans ma tête, j'ai toujours 18 ans » sourit l'intéressé, pour toujours le seul surfer - blondinet australien adopté par l'Académie de Musard.
Musard, que l'UBB va quitter ce soir (lire encadré). « J'aime le côte old school des matchs ici, avec le terrain envahi au coup de sifflet final, se retrouver au milieu des supporteurs pour boire une bière... Ça va me manquer. C'est notre maison, où on a grandi en Pro D2. C'est l'évolution du rugby mais c'est un moment triste. »
Là je crois que j'ai tout mis
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Salut
Est ce quelqu un connaît le programme des festivités aujourd'hui au stade avant et après le match?
Merci
Est ce quelqu un connaît le programme des festivités aujourd'hui au stade avant et après le match?
Merci
egtr33- J'aime l'Union passionnément
- Nombre de messages : 240
Localisation : canejan
Date d'inscription : 03/01/2012
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
egtr33 a écrit:Salut
Est ce quelqu un connaît le programme des festivités aujourd'hui au stade avant et après le match?
Merci
Toute la matinée se tient un tournoi d'anciens qui seront réunis pour un grand repas qui devrait se terminer à l'heure du goûter ... puis dans l'attente du match je pense qu'une grande partie des festivités consistera à profiter des buvettes tant qu'elles seront encore accessibles.
Je ne sais si le stade est ouvert au public dès maintenant ...sans doute faudra-t-il alors présenter son billet pour éviter le risque de voir de nombreux resquilleurs profiter de l'occasion pour venir s'accrocher dès maintenant à la main courante ...
Ce qui ne me dérange pas puisque je sais que Latine me tient la place au chaud ... si elle pouvait d'ailleurs me commander quelques bières d'avance ce serait parfait ...qu'elle sache alors que je suis disposé à lui transféré quelques points de mes pronos afin de lui permettre de finir ce concours en pleine lumière
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
sudiste a écrit:
Ce qui ne me dérange pas puisque je sais que Latine me tient la place au chaud ... si elle pouvait d'ailleurs me commander quelques bières d'avance ce serait parfait ...qu'elle sache alors que je suis disposé à lui transféré quelques points de mes pronos afin de lui permettre de finir ce concours en pleine lumière
Encore eût-il fallu qu'elle participât....
Sinon toi, si tu commences à refiler des points à droite et à gauche, vu que t'est dans la pénombre... c'est dans le noir absolu que tu vas le terminer ce concours...
Pat- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 10405
Localisation : VO
Date d'inscription : 16/11/2008
Humeur : ça dépendait d'un Gascon ... à béret béarnais !
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
J'ai une place libre en pesage si ça intéresse quelqu'un
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Idiak Adarretarik Gizona Hitzetik
On reconnaît les bœufs par les cornes, l'homme à la manière de tenir parole
Si ton nom apparait sur ce post!!!!! t’inquiète pas, Invité c'est normal!!
Ribouldingue- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : Gironde
Date d'inscription : 14/08/2012
Re: TOP14 - 24ème journée : UBB / Oyonnax (Jubilé du Stade Moga)
Ribouldingue a écrit:J'ai une place libre en pesage si ça intéresse quelqu'un
Vu que je viens de me rendre compte que je n'ai pas acheté les places que j'étais sur d'avoir validé ... Moi ça m'interresse !
Agone- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 22/05/2011
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