2015-2016, 5ème saison en Top14

Edifiant, effectivement !
Tout a fait d'accord avec lui, le rugby évolue mais vraiment pas comme je l'aime et en plus il devient dangereux.
Le professionnalisme n'a pas que du bon et ce à tous les niveaux, présidence, entraîneurs, joueurs.
Je trouve, que le TOP14 devient triste, que l'équipe de France est triste...  
Et pour faire machine arrière... p'tain c'est pas gagné, je me demande même si c'est possible...
HELP....!!!!

Tiens, un truc qui m'a amusé............... en fait non !
"quand tu as quatre ou cinq mecs avec les écouteurs… (Il marque une pause)"
ça fait aussi partie de l'évolution...

Pat a écrit:Edifiant, effectivement !

Et pour faire machine arrière... p'tain c'est pas gagné, je me demande même si c'est possible...  
HELP....!!!!

Le foot Américain l'a fait il y a au moins 25 ans . Les conditions étaient :
1- La valeur culturelle au delà du sport
2- Une fuite croissante des spectateurs, TV, Sponsors... face à la violence inutile
3- Une désafection des jeunes... et de leurs parents

Les moyens : un gros paquet de pognon - payé par les clubs - pour réunir des experts (et même 1 membre du staff des boks de 95).

Ils ont repensés les gestes (placages...),La formation, la sécurité des joueurs, l'esprit..... Le spectacle aussi.

Ce sport moribond a retrouvé sa place, même à l'école.

Mais il sifflent toujours pas les en-avants  

Cette saison marque clairement la fin d'un cycle...la griffe Etcheto n'est plus qu'un souvenir et malgré le discours officiel je crains que l'"esprit famille" jusque là mis en avant ait vécu ses dernières heures avec les adieux à Matthew et Heini.

Nous rentrons dans une gestion qui me semble plus froide telle que l'exige le professionalisme pur et avec les départ de Toetu, Jaulhac, Le Bourhis il ne restera comme ancien combattants qu'Avei et Chalmers (Rey?) de l'épopée d'origine.
Certes la relève se profile mais a-t-elle le même attachement au club ? N'est-elle pas plus dans la gestion de carrière pure , sensible aux chants des sirènes et prête à changer de crèmerie à la première opportunité ?
Ce sport a toujours prouver que l'atteinte des sommets nécessitait un groupe stable ou dernièrement un groupe de mercenaires 4 étoiles grassement payés pour aller décrocher le graal de façon express (cf MHR et Racing)
Je sens que la quête d'un titre titille de plus en plus sérieusement (et légitimement) Marti et s'il avait les finances nécessaires pour rivaliser avec ses concurrents ne se laisserait-il pas tenter par cette course à l'armement ?

Paradoxalement je pense que ce sont les finances (encore limitées) qui peuvent sauvegarder l'identité du club en le poussant encore à dénicher des perles rares et méconnues ou à puiser dans son réservoir de jeune.

Je crois finalement que je préfère continuer à rêver du bout de bois plutôt que de la toucher avec une stratégie court terme à la montpellieraine

A partir du moment ou tu es professionnel, tu ne penses qu'à ta carrière. Donc à progresser dans l'échelle. Une équipe qui te permette de jouer dans les premiers rangs, d'être recruté dans l'EDF, voir ton nom dans les journaux. La performance ! De tels objectifs peuvent amener aux pires excès, y compris au dopage. Je préfère ne pas y penser... Mais pour moi, c'est la réalité. Que peut-on y faire ?
Vous en connaissez vous des gars qui à 22 ans préfèrent jouer en fédérale 3 jusqu'à la "retraite" ? Moi pas.

Force483 a écrit:A partir du moment ou tu es professionnel, tu ne penses qu'à ta carrière. Donc à progresser dans l'échelle. Une équipe qui te permette de jouer dans les premiers rangs, d'être recruté dans l'EDF, voir ton nom dans les journaux. La performance ! De tels objectifs peuvent amener aux pires excès, y compris au dopage. Je préfère ne pas y penser... Mais pour moi, c'est la réalité. Que peut-on y faire ?
Vous en connaissez vous des gars qui à 22 ans préfèrent jouer en fédérale 3 jusqu'à la "retraite" ? Moi pas.

Ce que je connais et ils sont nombreux ce sont ceux qui rejoignent des grandes équipes pour faire le nombre de JIFF souvent et ne jouent quasiment jamais .... ils engrangent du pognon certes mais trop peu de temps de jeu pour se montrer et prouver qu'ils peuvent prétendre à l'équipe nationale.

La non qualification et la 7eme place ce résume en trois temps cette saison
Bonus défensif laisse à Castres à la maison
Bonus offensif non pris contre Agen à la maison
Défaite contre Clermont malgré une avance de 19 points toujours à la maison
Voilà bonnes vacances et à l'année prochaine
Il va vraiment falloir ce servir de sa tronche si ont veut aller en barage un jour

je ne nous vois pas un jour entrer dans les 5 , sauf sur un malentendu , car en effet , la marche est tres importante entre la 7eme et la 6eme , ne pas oublier le retour l'année prochaine du stade Français , les gros recrutements de la Rochelle , Pau et Lyon

J'y suis arrivé !
Je m'étonnais que personne ne réagisse à cette interview...

Tout le monde s'en fou en fait de cette interview...

le radis a écrit:Tout le monde s'en fou en fait de cette interview...

Tu m'as l'air contrarié...!
J'ai lu, mais rien appris de plus que ce que je savais déjà !
Sur la dernière question, j'espère que la réponse sera la réalité !

Ok donc pour 3 saisons supplémentaires on va jouer la 7ème place et en plus se cogner un staff que je trouve trop mou et lisse et un jeu qui se désagrège

le radis a écrit:Tout le monde s'en fou en fait de cette interview...

Non j'y avais répondu plus haut ...avant même qu'elle ne sorte

Radis, si tu savait tous les articles que je mets sans recevoir la moindre remarque agréable
Ceci étant dit, saches que j'apprécie énormément que tu importes des articles (L'Equipe, SO, Midol, etc.) Ca me soulage un peu notamment quand tu penses à mettre les références du média concerné

patrick a écrit:Radis, si tu savait tous les articles que je mets sans recevoir la moindre remarque agréable )

Je ne pense pas que ce soit ce qu'il attendait, mais plutôt des réactions sur l'interview.

Oui c'était bien sur le contenu de l'interview !


Patrick merci ! Effectivement, tellement j'ai été absorbé par la maîtrise technique de l'insertion de l'article que j'en ai oublié de mentionner la source.

Je comprends que Laurent cherche à se justifier mais cette vision uniquement comptable du sport dont on nous loue le "glorieuse incertitude" est quelque peu déprimante.

Donc tant que nous ne serons pas dans les 6 premiers budgets nous pouvons nous asseoir sur nos rêves de phases finales et de Bouclier !!!
Marti a-t-il dès lors les reins assez solides et l'endurance pour courir derrière Lorenzzetti, Altrad, Boudjelalh, Fabre et consorts, pour les rattraper voire les dépasser ? Je crains que non..donc

Ceci dit les faits contredisent un peu cette vision puisque je pense pas que nous n'étions pas le 8 ème budget l'année de notre remontée. De même le champion de France n'est-il pas systématiquement parmi les 3, 4 plus gros budgets du championnat

Bref je veux bien entendre que la dernière marche soit la plus dure à franchir mais il y a quand même une forme de renoncement dans ce discours

Jusque là le pouvoir d'attractivité du club était l'image qu'il renvoyait en terme de jeu et d'ambiance dans le groupe mais également son ambition affichée ... cette donnée semble aujourd'hui révolue et il est sûr que si nous n'avons pas l'attractivité financière pour la compenser et des objectifs revus à la baisse alors ...

Le vrai problème et là et quand bien même ce n'est pas le seul facteur les contrecoups du départ du Che se font aujourd'hui pleinement sentir .

sudiste a écrit:Je comprends que Laurent cherche à se justifier mais cette vision uniquement comptable du sport dont on nous loue le "glorieuse incertitude" est quelque peu déprimante.

Donc tant que nous ne serons pas dans les 6 premiers budgets nous pouvons nous asseoir sur nos rêves de phases finales et de Bouclier !!!
Marti a-t-il dès lors les reins assez solides et l'endurance pour courir derrière Lorenzzetti, Altrad, Boudjelalh, Fabre et consorts, pour les rattraper voire les dépasser ? Je crains que non..donc

Ceci dit les faits contredisent un peu cette vision puisque je pense pas que nous n'étions pas le 8 ème budget l'année de notre remontée. De même le champion de France n'est-il pas systématiquement parmi les 3, 4 plus gros budgets du championnat

Bref je veux bien entendre que la dernière marche soit la plus dure à franchir mais il y a quand même une forme de renoncement dans ce discours  

Jusque là le pouvoir d'attractivité du club était l'image qu'il renvoyait en terme de jeu et d'ambiance dans le groupe mais également son ambition affichée ... cette donnée semble aujourd'hui révolue et il est sûr que si nous n'avons pas l'attractivité financière pour la compenser et des objectifs revus à la baisse alors ...

Le vrai problème et là et quand bien même ce n'est pas le seul facteur les contrecoups du départ du Che se font aujourd'hui pleinement sentir .

Je suis asses d'accord, Il y a sans doute autre chose que le départ du Che...et j'aimerai savoir quoi.

Reste que pour un sponsor si le choix est entre une vieille de la compta ou  une belle de la réception, je ne suis pas sûr que je choix ne soit que financier.

le radis a écrit:Tout le monde s'en fou en fait de cette interview...

C'est tout ce que tu as à en dire de cette interview ?

Je n'en ai pas grand chose à dire en fait.
Sauf quelques petites considérations en désordre (pour faire plaisir aux relanceurs ).
-en propos liminaire cet article est un complément des différentes interviews de la même période

-sur la masse salariale : il annonce une augmentation de celle-ci quasi mécaniquement en raison des contrats en cours, une augmentation par ailleurs assez substantielle pour la saison à venir par rapport à celle qui s'achève ( entre +12 et 20%), le tout en ayant si je comprends bien suffisamment de ressource pour tenter de se "payer" des Pocock ou Vakatawa ou Mermoz en sus de Kepu....
-sur l'évolution du budget dont l'accroissement cette année serait lié principalement au frais de locations du nouveau stade....on peut donc en conclure que la location est supérieure à 500 000 € le match et doit-être proche des 7/800 000 €... je comprends ainsi que le seuil de rentabilité tient au remplissage quasi maximal du stade...
Sur ces 2 points, il indique que la perspective sur les 2 ou 3 prochaines saisons est à l'augmentation régulière mais significative (un budget oscillant autour des 26/27 M d'€ !).
-sur le management des joueurs¨/ évolution du jeu : bien que l'on soit déçu du jeu pratiqué par l'UBB cette saison -même si personnellement j'en ai apprécié beaucoup des aspects (mentalité comme vecteur )-particulièrement la faiblesse d'une part de nos lancements de jeu, et d'autre part (chose nouvelle cette année) notre incapacité à relancer, à jouer les ballons de récupération dans le désordre, lorsque les entraîneurs changent le relationnel change aussi; quelques fois cela ne fonctionne pas parce que c'était lui parce que c'était moi . Pour nous, supporteur, amateur de ce sport, c'est une double peine infligée parce que des joueurs historiques encore sous contrat partent, prennent leur retraite et que la flamboyance qui animait cette équipe vacille. 
Cette évolution du jeu, prétendument nécessaire au formatage de notre championnat interroge pour moi au plus haut point. Si je comprends l'objectif de maîtriser la majorité des formes de jeu (grâce à l'orfèvre R Sonnes)-hormis sur la phase de la mêlée dont l'arrivée de J Brunel laisse augurer une suite positive- le rééquilibre entrepris s'est fait au détriment de l'ADN de l'équipe, surtout contre l'évolution moderne de ce jeu.
Enfin, il faut aussi en plus du jeu, revenir sur les fondamentaux : si voyager bien est une vraie amélioration de cette saison, être maître chez soi est un impératif .Or actuellement toutes les équipes sans exception viennent jouer la gagne chez nous parce qu'ils savent que c'est une des destinations où tout est possible.

En remarque additive ,aucun des médias n'a posé de questions sur le développement économique du club; c'est un oubli regrettable parce qu'il pose les fondements de la pérennité du club ainsi que peut-être de sa spécificité.

le radis a écrit:Je n'en ai pas grand chose à dire en fait.
Sauf quelques petites considérations en désordre (pour faire plaisir aux relanceurs ).
-en propos liminaire cet article est un complément des différentes interviews de la même période

-sur la masse salariale : il annonce une augmentation de celle-ci quasi mécaniquement en raison des contrats en cours, une augmentation par ailleurs assez substantielle pour la saison à venir par rapport à celle qui s'achève ( entre +12 et 20%), le tout en ayant si je comprends bien suffisamment de ressource pour tenter de se "payer" des Pocock ou Vakatawa ou Mermoz en sus de Kepu....
-sur l'évolution du budget dont l'accroissement cette année serait lié principalement au frais de locations du nouveau stade....on peut donc en conclure que la location est supérieure à 500 000 € le match et doit-être proche des 7/800 000 €... je comprends ainsi que le seuil de rentabilité tient au remplissage quasi maximal du stade...
Sur ces 2 points, il indique que la perspective sur les 2 ou 3 prochaines saisons est à l'augmentation régulière mais significative (un budget oscillant autour des 26/27 M d'€ !).
-sur le management des joueurs¨/ évolution du jeu : bien que l'on soit déçu du jeu pratiqué par l'UBB cette saison -même si personnellement j'en ai apprécié beaucoup des aspects (mentalité comme vecteur )-particulièrement la faiblesse d'une part de nos lancements de jeu, et d'autre part (chose nouvelle cette année) notre incapacité à relancer, à jouer les ballons de récupération dans le désordre, lorsque les entraîneurs changent le relationnel change aussi; quelques fois cela ne fonctionne pas parce que c'était lui parce que c'était moi . Pour nous, supporteur, amateur de ce sport, c'est une double peine infligée parce que des joueurs historiques encore sous contrat partent, prennent leur retraite et que la flamboyance qui animait cette équipe vacille. 
Cette évolution du jeu, prétendument nécessaire au formatage de notre championnat interroge pour moi au plus haut point. Si je comprends l'objectif de maîtriser la majorité des formes de jeu (grâce à l'orfèvre R Sonnes)-hormis sur la phase de la mêlée dont l'arrivée de J Brunel laisse augurer une suite positive- le rééquilibre entrepris s'est fait au détriment de l'ADN de l'équipe, surtout contre l'évolution moderne de ce jeu.
Enfin, il faut aussi en plus du jeu, revenir sur les fondamentaux : si voyager bien est une vraie amélioration de cette saison, être maître chez soi est un impératif .Or actuellement toutes les équipes sans exception viennent jouer la gagne chez nous parce qu'ils savent que c'est une des destinations où tout est possible.

En remarque additive ,aucun des médias n'a posé de questions sur le développement économique du club; c'est un oubli regrettable parce qu'il pose les fondements de la pérennité du club ainsi que peut-être de sa spécificité.

mais ces équipes qui viennent toutes jouer la gagne chez nous , ont aussi perdus chez elles , donc nous ne sommes pas les seul

Cette sensation des équipes adverses de pouvoir gagner à Bordeaux fait qu elles font très rarement tourner comme elles peuvent le faire a Toulouse ou Toulon par exemple et que ces dernières en profitent pour engranger des bonus offensifs.

Rien à dire sur les problèmes de l'arbitrage français ? C'est vrai qu'on ose pas poser le problème en haut lieu... Trop de risques sans doute ! Mais alors qui le fera ?

SO :

Raphaël Ibanez : "On a eu tort d’afficher nos ambitions"
Arnaud David

Depuis plusieurs semaines, Raphaël Ibanez, agacé par les critiques, avait décidé de ne plus s'exprimer. Hier, dix jours après le baisser de rideau de la phase régulière à Toulon, le manager de l'Union Bordeaux-Bègles s'est présenté devant les médias pour effectuer le bilan de cette saison achevée à la 7e place du Top 14.

Son exposé a pris un tour un peu étrange. Le Dacquois l'a entamé par un assez long monologue où, chiffres à l'appui, il a mis en avant les satisfactions de sa quatrième année à la tête de l'équipe girondine. « J'espère que cette conférence de presse me permettra de rétablir quelques vérités car à force d'entendre que la saison de l'UBB est ratée, que l'on traverse une période de stagnation, je me demande si je ne vis pas dans un monde parallèle ou en décalage avec la réalité ».

« Sud Ouest ». Quels sont les éléments qui vous permettent de parler de satisfaction ?

Raphaël Ibanez. Au bout de cette saison éprouvante, il y a eu un objectif réalisé avec l'accession pour la deuxième année consécutive à la Champions Cup, ce qui est essentiel pour l'image et le développement du club. Ce n'était pas écrit. Cela fait partie des éléments qui apportent une satisfaction considérable. Pour la première fois, l'UBB est parvenue à obtenir quatre victoires à l'extérieur et deux matches nuls. On a six points de plus au classement par rapport à la saison dernière. D'autres chiffres sont là pour tordre le cou à certaines idées qui ont été véhiculées, à savoir que l'UBB jouait moins, qu'elle était devenue pragmatique.

On a du mal à croire que cette saison ne vous laisse pas des frustrations ?

On veut toujours aller plus haut, c'est clair. On a peut-être eu tort avec le président d'afficher nos ambitions trop tôt et d'affirmer qu'on voulait faire partie du Top 6. En regardant les chiffres, on s'aperçoit que les six premiers mènent un train d'enfer, qu'il devient de plus en plus difficile de bousculer la hiérarchie. Afficher sa volonté dès le début, cela peut aussi porter tort à l'équipe. Certains communiquent de façon différente, préfèrent se dévoiler deux journées avant la fin. Peut-être qu'à l'avenir je tiendrai un double langage. Je vais vous parler de maintien. La déception, elle vient des ambitions qu'on a affichées dès le début de saison.

Vous étiez dans les six, même quatrième en mars. Vous aviez votre destin en main…

C'est le sport. Notre saison elle a été cohérente, construite, équilibrée. Avec de belles satisfactions. Et puis on a vécu un mois d'avril très noir. Cela a commencé avec la blessure de Jandre Marais. Elle nous a mis en difficulté. Ensuite, cette défaite à domicile contre Clermont nous a fait mal. Et lors de ce match, il y a eu une faute d'arbitrage flagrante. Cette décision-là est peut-être le tournant de notre saison. Ensuite, il n'y a rien à redire sur notre défaite contre le Racing. On a été dominé. Le moral des joueurs avait été atteint. Il nous a fallu deux ou trois matches pour relancer la machine.

Cette saison a aussi été marquée par des états d'âme de joueurs, les demandes de départ de Pierre Bernard, Félix le Bourhis, Sekope Kepu. L'équipe a-t-elle été difficile à manager ?

Pas forcément. J'ai construit des choses avec les joueurs à l'issue de ce mois d'avril qui a plombé nos espérances. J'ai dû faire des choix radicaux que je ne regrette pas. Ils nous ont permis de rebondir contre le Stade Français, à Grenoble. Il y a eu une reprise en mains des joueurs et de l'encadrement technique. Avec aussi un match contre Brive, pour les sorties d'Heini Adams et Matthew Clarkin qui a été un des moments forts. Mais il y a eu une communication assez désastreuse et pas très respectueuse de Pierre Bernard et Félix Le Bourhis. Je comprends que de l'extérieur, les gens aient pu se demander : « que se passe-t-il à l'UBB ? ».

Vous évoquez le départ d'Adams et Clarkin. Avez-vous les joueurs pour prendre le relais au niveau du leadership ?

Notre réflexion est orientée vers la recherche de leaders pour la saison prochaine. C'est à moi de trouver un équilibre entre les étrangers et les joueurs français. Depuis la fin de saison, j'ai laissé l'opportunité aux joueurs de réfléchir et de me faire des propositions. C'est un peu orienté. On va arrêter un groupe de 7 ou 8 joueurs, capables de monter au fro nt.

Qualitativement, votre équipe la saison prochaine sera-t-elle aussi bonne que cette saison ?

Il y a toujours une inquiétude, une interrogation. Les joueurs qu'on a recrutés (1) vont-ils être à la hauteur de nos espérances ? Ce qu'on a ciblé chez ces joueurs, c'est l'instinct de compétiteur. C'est essentiel dans l'évolution de l'équipe.

(1) Ian Madigan (Irl, ouvreur), Luke Jones (Aus, 2e ligne), Vadim Cobilas (Mol/pilier droit), Joe Vakacegu (Fij/centre), Julien Audy (Fra, demi de mêlée).


Moi je trouve normal d'annoncer ses objectifs. Par contre ce qui n'a pas été agréable c'est de ne pas mettre tout en oeuvre pour les atteindre. Manque d'expérience et de vice du staff, effectif déséquilibré, (certains) joueurs qui jouent avec le frein à main, ça c'est plus gênant. Espérons que les bases 2016-2017 seront meilleures et qu'on arrivent à prendre le bon wagon.

Ibanez oublie que la miraculeuse qualification en Champions cup est due à la victoire de Montpellier en Challenge.

Ensuite au niveau du jeu ce fut parfois assez merdique.

Bref on tire un trait et on pense à 2016/2017.

Vince33 a écrit:Ibanez oublie que la miraculeuse qualification en Champions cup est due à la victoire de Montpellier en Challenge.

Ensuite au niveau du jeu ce fut parfois assez merdique.

Bref on tire un trait et on pense à 2016/2017.

Mettons à son crédit que cette qualification promise au 7ème, on a su aller la chercher (ou plutôt la conserver) lors des dernières journées