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Top14 : autres matchs
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Re: Top14 : autres matchs
léopold a écrit:Et d'autres, Sanchez,Tuculet etc...
Peut être le mauvais air de Moga, rendez nous la sent pas et les moruteries
Quand je vois jouer Naqalevu avec Clermont , je me demande si on a bien utilisé ce joueur
Vince33- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4515
Date d'inscription : 02/12/2008
Re: Top14 : autres matchs
Et Volavola qui est plutôt vif et ne donne jamais un coup de latte
A croire que nos entraineurs récents n'ont été que des peintres
A croire que nos entraineurs récents n'ont été que des peintres
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Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Top14 : autres matchs
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Castres-fait-monter-la-sauce-avant-le-derby-face-a-toulouse/1012178
Castres fait monter la sauce avant le derby face à Toulouse
Le CO, qui reste sur cinq succès d'affilée contre son voisin, a particulièrement ciblé ses retrouvailles avec Toulouse, samedi.
La vidéo a été mise en ligne mardi matin sur le compte Twitter du Castres Olympique. Avec un décompte, « J - 4 », et ces quelques mots : « Deux clubs. Une rivalité. Un derby historique. » Sur le petit film, d'une durée de cinquante secondes, s'entend la voix off de Christophe Urios, le manager castrais, énumérant une litanie de mots ou de formules : « Combat. » « Derby. » « Grand match. » « Défi. » « Chez nous. »
Des commentaires s'articulant autour d'images d'anciens derbys montrant exclusivement des joueurs du CO en train de mettre des gros tampons à des Toulousains. On y voit notamment le demi de mêlée Rory Kockott chasser son vis-à-vis Sébastien Bézy à la sortie d'une mêlée, deux défenseurs castrais stopper net l'ailier sud-africain Cheslin Kolbe en bout de ligne, etc. Le club tarnais aurait voulu stigmatiser l'opposition de style entre les deux équipes, ou prévenir les Rouge et Noir de ce qui les attend à Pierre-Fabre, samedi après-midi, qu'il ne s'y serait pas pris autrement.
Une chose est sûre, nul ne pourra taxer le CO de vouloir appâter d'éventuels spectateurs pour remplir son stade, car ce derby entre les deux voisins du Sud-Ouest est annoncé à guichets fermés depuis un bail. Mercredi dernier, 100 places non vendues par le Stade Toulousain et renvoyées au siège du CO sont même parties en un quart d'heure ! Du jamais vu, alors que les Rouge et Noir risquent de procéder à un important turnover après leur demi-finale de Coupe d'Europe. Faut dire qu'un Castres-Toulouse ne sera jamais un match comme un autre, et que le duel qui se profile, entre le champion sortant et l'actuel leader du Top 14, vaut bien un teasing exceptionnel. « Je trouve le début de semaine assez calme, prétend pourtant sans rire Christophe Urios. C'est peut-être le vent d'autan qui balaie tout parfum de derby... »
«On n'a pas peur d'eux, mais on les craints» - Loïc Jacquet, deuxième-ligne de Castres
Calme ? Ce n'est pas l'impression donnée par les joueurs castrais, mardi après-midi, qui se sont livrés pendant une heure à une intense opposition à balles (quasi) réelles sur l'impeccable pelouse du stade du Rey. « On sent une adversité plus marquée aujourd'hui, reconnaît le flanker Yannick Caballero. Peut-être parce que le rapport de force s'est inversé entre les deux équipes. Avant, Toulouse avait l'ascendant. Maintenant, c'est nous. Du coup, comme ils sont revanchards, il y a plus d'accrochages. » « On n'a pas peur d'eux, mais on les craints, ajoute le deuxième-ligne Loïc Jacquet. Parce qu'ils auront les crocs. »
En partance pour Bordeaux-Bègles, la saison prochaine, Christophe Urios disputera son dernier derby à la tête du CO, sauf si les deux clubs se retrouvent en phase finale. L'affiche lui manquera, c'est sûr. « J'aime ça, oui. On est tellement différents dans notre identité de jeu... Mais j'aurai des Bordeaux-Toulouse pour me consoler. Ça aussi c'est un derby. Ce n'est pas pareil ? Bah, je ferai en sorte que ça soit pareil (rires) ! »
Castres fait monter la sauce avant le derby face à Toulouse
Le CO, qui reste sur cinq succès d'affilée contre son voisin, a particulièrement ciblé ses retrouvailles avec Toulouse, samedi.
La vidéo a été mise en ligne mardi matin sur le compte Twitter du Castres Olympique. Avec un décompte, « J - 4 », et ces quelques mots : « Deux clubs. Une rivalité. Un derby historique. » Sur le petit film, d'une durée de cinquante secondes, s'entend la voix off de Christophe Urios, le manager castrais, énumérant une litanie de mots ou de formules : « Combat. » « Derby. » « Grand match. » « Défi. » « Chez nous. »
Des commentaires s'articulant autour d'images d'anciens derbys montrant exclusivement des joueurs du CO en train de mettre des gros tampons à des Toulousains. On y voit notamment le demi de mêlée Rory Kockott chasser son vis-à-vis Sébastien Bézy à la sortie d'une mêlée, deux défenseurs castrais stopper net l'ailier sud-africain Cheslin Kolbe en bout de ligne, etc. Le club tarnais aurait voulu stigmatiser l'opposition de style entre les deux équipes, ou prévenir les Rouge et Noir de ce qui les attend à Pierre-Fabre, samedi après-midi, qu'il ne s'y serait pas pris autrement.
Une chose est sûre, nul ne pourra taxer le CO de vouloir appâter d'éventuels spectateurs pour remplir son stade, car ce derby entre les deux voisins du Sud-Ouest est annoncé à guichets fermés depuis un bail. Mercredi dernier, 100 places non vendues par le Stade Toulousain et renvoyées au siège du CO sont même parties en un quart d'heure ! Du jamais vu, alors que les Rouge et Noir risquent de procéder à un important turnover après leur demi-finale de Coupe d'Europe. Faut dire qu'un Castres-Toulouse ne sera jamais un match comme un autre, et que le duel qui se profile, entre le champion sortant et l'actuel leader du Top 14, vaut bien un teasing exceptionnel. « Je trouve le début de semaine assez calme, prétend pourtant sans rire Christophe Urios. C'est peut-être le vent d'autan qui balaie tout parfum de derby... »
«On n'a pas peur d'eux, mais on les craints» - Loïc Jacquet, deuxième-ligne de Castres
Calme ? Ce n'est pas l'impression donnée par les joueurs castrais, mardi après-midi, qui se sont livrés pendant une heure à une intense opposition à balles (quasi) réelles sur l'impeccable pelouse du stade du Rey. « On sent une adversité plus marquée aujourd'hui, reconnaît le flanker Yannick Caballero. Peut-être parce que le rapport de force s'est inversé entre les deux équipes. Avant, Toulouse avait l'ascendant. Maintenant, c'est nous. Du coup, comme ils sont revanchards, il y a plus d'accrochages. » « On n'a pas peur d'eux, mais on les craints, ajoute le deuxième-ligne Loïc Jacquet. Parce qu'ils auront les crocs. »
En partance pour Bordeaux-Bègles, la saison prochaine, Christophe Urios disputera son dernier derby à la tête du CO, sauf si les deux clubs se retrouvent en phase finale. L'affiche lui manquera, c'est sûr. « J'aime ça, oui. On est tellement différents dans notre identité de jeu... Mais j'aurai des Bordeaux-Toulouse pour me consoler. Ça aussi c'est un derby. Ce n'est pas pareil ? Bah, je ferai en sorte que ça soit pareil (rires) ! »
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Top14 : autres matchs
Je n'avais pas vu le résultat de ST-SP… !!
Pour une fois MJS aurait pu gagner le prono !!
D'après les commentaires c'était une équipe avec pas mal d'espoirs et de joueurs avec peu de temps de jeu et donc peu d'automatismes, mais quand même…
Pour une fois MJS aurait pu gagner le prono !!
D'après les commentaires c'était une équipe avec pas mal d'espoirs et de joueurs avec peu de temps de jeu et donc peu d'automatismes, mais quand même…
biscouette- Centre de presse
- Nombre de messages : 3044
Localisation : Paris (et Bordeaux)
Date d'inscription : 08/01/2016
Humeur : Consterné par le traitement réservé à MJ, la mentalité d'une partie des commentateurs (journalistes et supporters), etc.
Re: Top14 : autres matchs
Et Montpellier qui gagne à Castres, et la Rochelle qui gagne face à Toulon. Nos microscopiques chances de qualif se réduisent à grande vitesse... C'est plus un exploit qu'il faut, c'est un miracle.
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7560
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Top14 : autres matchs
Oui les "mauvais" se réveillent, c'est souvent comme ça sauf chez nous.
Après quand on voit dans quel état est la Section Paloise,comment leur président n'a t'il pas la décence de démissionner, son entraineur l'a fait lui.
Perpignan s'accroche et descend,Agen fait ce qu'il faut pour se sauver,Grenoble est décevant.
Après quand on voit dans quel état est la Section Paloise,comment leur président n'a t'il pas la décence de démissionner, son entraineur l'a fait lui.
Perpignan s'accroche et descend,Agen fait ce qu'il faut pour se sauver,Grenoble est décevant.
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Top14 : autres matchs
Castres aussi est décevant... à croire que les autres équipes s'eclatent à jouer contre nous.
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13237
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Top14 : autres matchs
vu de la proD2 avec Brive/Bayonne, pas déçu, finalement du jeu, des joueurs qui ont envie,qui s'envoient avec du talent et une adresse qui nous fait défaut.
Vu des anciens, Lebourhis très quelconque,(il n'est pas conservé),Manu Saubusse qui a été sévérement endormi à l'ancienne,dommage il organisait bien le jeu et puis un garçon que j'ai vu arriver tout jeune à l'UBB, adam Jaulhac notre ancien tracteur, il a joué 80mn à son rythme constamment au soutient, aux travaux d'hercule avec Boutaty déblayage en tout genre.Bravo d'être encore à ce niveau.
Vu des anciens, Lebourhis très quelconque,(il n'est pas conservé),Manu Saubusse qui a été sévérement endormi à l'ancienne,dommage il organisait bien le jeu et puis un garçon que j'ai vu arriver tout jeune à l'UBB, adam Jaulhac notre ancien tracteur, il a joué 80mn à son rythme constamment au soutient, aux travaux d'hercule avec Boutaty déblayage en tout genre.Bravo d'être encore à ce niveau.
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Top14 : autres matchs
Le SF n'a pas volé sa victoire devant les Lolos Boys à voir la gueule de Jaky il va se retirer dans ses vignobles Bordelais qui eux ne le déçoivent pas.
Et pourtant Lafon une fois de plus a su se faire violence, comment ne pas mettre à Leroux coutumier des plaquages limites un rouge directement,heureusement Sanchez est solide et dire qu'on a pris du rouge pour moins que ça.
Du Rugby ou du Cinéma, même l'hommage au "Mongol" a été galvaudé et ces mickey équipés d'armes factice n'ont rien à faire dans un stade, mais est ce bien un stade???
Le proprio du SF lui stoïque, fait confiance à son entraineur, si des joueurs ne sont pas comptant de lui qu'ils partent et puis je vais mettre 100M€ sur 5 ans dans la tirelire, il connait rien au Rugby mais lui il sait ce qu'il veut, se faire plaisir.
Et pourtant Lafon une fois de plus a su se faire violence, comment ne pas mettre à Leroux coutumier des plaquages limites un rouge directement,heureusement Sanchez est solide et dire qu'on a pris du rouge pour moins que ça.
Du Rugby ou du Cinéma, même l'hommage au "Mongol" a été galvaudé et ces mickey équipés d'armes factice n'ont rien à faire dans un stade, mais est ce bien un stade???
Le proprio du SF lui stoïque, fait confiance à son entraineur, si des joueurs ne sont pas comptant de lui qu'ils partent et puis je vais mettre 100M€ sur 5 ans dans la tirelire, il connait rien au Rugby mais lui il sait ce qu'il veut, se faire plaisir.
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Top14 : autres matchs
Dans 5 ans il aura 83 ans. On verra s'il tient le rythme.
Par contre il connaît bien le rugby.
Et je re-souligne que le CO fait des performances déguelasses.
Par contre il connaît bien le rugby.
Et je re-souligne que le CO fait des performances déguelasses.
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13237
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Top14 : autres matchs
SUD-OUEST : https://www.sudouest.fr/sport/rugby/
Stade Rochelais : les patrons du vestiaire ont assumé la transition
par Benjamin Deudon (avec D. K.-G.).
Dans un club peu habitué aux soubresauts, les patrons du vestiaire rochelais ont tenu puis redressé la barre jusqu’à décrocher la seconde qualification de leur histoire.
C’était le 15 juin 2008. À l’issue d’une demi-finale de Pro D2 perdue (23–17) à Colombes, sur la pelouse d’un stade Yves-du-Manoir et d’un Racing 92 qu’il retrouve ce vendredi soir (21 heures), Vincent Merling avait eu autant de mal à digérer l’arbitrage que des remarques franciliennes décrivant le modèle du Stade Rochelais comme dépassé. C’était il y a onze ans. Ce passif et la pertinence de ces critiques sont oubliés.
Aujourd’hui, c’est pour une place en demi-finale de Top 14 face à Toulouse que les deux clubs sont à la lutte… Si leurs modèles économiques sont encore opposés, ce sont deux équipes un peu inconstantes qui sont aux prises. Deux groupes qui doivent plus leur qualification à la force de leur caractère qu’à leur jeu, même si leurs derniers matchs face à des clubs ne jouant plus rien les ont confortés.
« Ça fait partie de la vie »
Côté maritime, c’est malgré tout signe de progression. Leader incontesté du Top 14 en 2016–2017 grâce à son jeu, le Stade Rochelais s’était pris les pieds dans le tapis en demie face à Toulon, s’effondrant une fois réduit à 14. L’an passé, il s’était totalement écroulé lors de la deuxième partie de saison.
C’est dire si la transition consécutive au départ soudain de Patrice Collazo, qui avait une emprise très forte sur ses joueurs, s’annonçait ardue. Qui plus est avec l’arrivée tardive de Jono Gibbes et l’incertitude autour de l’avenir de Xavier Garbajosa, qui ira à Montpellier.
Et pourtant, le club vit la deuxième phase finale de son histoire en Top 14. « Il y a des joueurs, des entraîneurs qui s’en vont, qui arrivent. Si tu es dans le rugby, tu sais très bien que ça fait partie de la vie, dit Marc Andreu, 14 ans de rugby pro. Tu ne peux pas être étonné. Si des choses comme ça te perturbent, c’est que tu es naïf. » Arrivé cet été, l’ailier a renforcé un groupe de leaders qui a pris ses responsabilités. Et qui n’avait pas le choix…
« On a essayé de faire comme si rien ne s’était passé, surtout pour le groupe. Les objectifs étaient déjà fixés, c’était à nous de les remplir. Chez nous, capitaine ou pas, il faut faire le boulot. On a trois ou quatre personnes qui peuvent l’être sur le terrain », décrypte Uini Atonio.
C’était un peu l’accord passé avec Vincent Merling après la crise. L’omnipotent Patrice Collazo parti, c’était aux joueurs de se prendre en main. Victor Vito, nommé capitaine, Romain Sazy, Zeno Kieft, Atonio, Pierre Aguillon, Geoffrey Doumayrou et, à un degré moindre, Jérémy Sinzelle et Andreu l’ont fait naturellement. Encaissant les soubresauts, dont la série hivernale de cinq défaites, recollant les morceaux d’un vestiaire écartelé entre les étrangers, les pro et les anti-Collazo.
« L’esprit dans le groupe est positif, ce sont de vrais bons mecs. Ils ont réussi des matchs durs, comme la victoire à Toulon (9–13 en octobre, NDLR), apprécie Jono Gibbes, le directeur du rugby, qui n’est arrivé qu’en novembre. Les entraîneurs ont fait du bon boulot, le groupe a partagé les responsabilités. C’était aussi nécessaire pendant la période de transition qui a suivi. C’était une situation particulière, mais c’est bénéfique, positif pour tout le monde. C’est important que les joueurs prennent leurs responsabilités. Parce que ce sont eux qui jouent… »
Sazy, l’incarnation du Stade
Un Rochelais a émergé au-dessus de la mêlée. Pas indiscutable en début de saison, que ce soit en 2e ou en 3e ligne, estampillé « fils de » Collazo, Romain Sazy a mis tout le monde d’accord. Joueur le plus utilisé devant Iahia West, doyen au nombre d’années (9) passées au club, rigoureux, bosseur et déconneur, « Le Shérif » réalise sa meilleure saison. Comme libéré par le départ de son ancien manager, qu’il remplace notamment au moment de mobiliser ses coéquipiers. « Il est encore plus leader, juge Uini Atonio, qui le connaît depuis 2011. Il était obligé parce que Jason Eaton était parti. Il fallait que quelqu’un prenne sa place, il l’a fait naturellement. “ Saze ” fait une saison énorme. Toujours disponible, pas que sur le terrain, il garde l’esprit d’équipe, il sert tout le monde. »
« Il avait un tempérament incroyable, il avait quelque chose. Mais aujourd’hui, je suis très admiratif de ce qu’il est devenu et de sa carrière, complète Laurent Labit, le co-entraîneur du Racing qui l’a vu débuter à Montauban. Il est le capitaine d’un club qui est à son image. Il a grandi et évolué en même temps que lui à force de travail, d’humilité et d’état d’esprit. Je crois que Romain est vraiment l’emblème de ce qu’est devenue La Rochelle. »
Il incarne, surtout, l’ambition d’un groupe qui n’est pas le plus prestigieux mais qui n’aspire qu’à gagner. Et qui, pour ce faire, s’est un peu plus pris en main cette semaine : « Le message est assez clair, les expériences ont déjà été faites. C’est un défi d’être plus précis et concentrés tout en prenant du recul, confie Jono Gibbes. Parce que ce sont les joueurs qui seront capables de maîtriser. » Ils l’ont déjà démontré hors du terrain.
Stade Rochelais : les patrons du vestiaire ont assumé la transition
par Benjamin Deudon (avec D. K.-G.).
Dans un club peu habitué aux soubresauts, les patrons du vestiaire rochelais ont tenu puis redressé la barre jusqu’à décrocher la seconde qualification de leur histoire.
C’était le 15 juin 2008. À l’issue d’une demi-finale de Pro D2 perdue (23–17) à Colombes, sur la pelouse d’un stade Yves-du-Manoir et d’un Racing 92 qu’il retrouve ce vendredi soir (21 heures), Vincent Merling avait eu autant de mal à digérer l’arbitrage que des remarques franciliennes décrivant le modèle du Stade Rochelais comme dépassé. C’était il y a onze ans. Ce passif et la pertinence de ces critiques sont oubliés.
Aujourd’hui, c’est pour une place en demi-finale de Top 14 face à Toulouse que les deux clubs sont à la lutte… Si leurs modèles économiques sont encore opposés, ce sont deux équipes un peu inconstantes qui sont aux prises. Deux groupes qui doivent plus leur qualification à la force de leur caractère qu’à leur jeu, même si leurs derniers matchs face à des clubs ne jouant plus rien les ont confortés.
« Ça fait partie de la vie »
Côté maritime, c’est malgré tout signe de progression. Leader incontesté du Top 14 en 2016–2017 grâce à son jeu, le Stade Rochelais s’était pris les pieds dans le tapis en demie face à Toulon, s’effondrant une fois réduit à 14. L’an passé, il s’était totalement écroulé lors de la deuxième partie de saison.
C’est dire si la transition consécutive au départ soudain de Patrice Collazo, qui avait une emprise très forte sur ses joueurs, s’annonçait ardue. Qui plus est avec l’arrivée tardive de Jono Gibbes et l’incertitude autour de l’avenir de Xavier Garbajosa, qui ira à Montpellier.
Et pourtant, le club vit la deuxième phase finale de son histoire en Top 14. « Il y a des joueurs, des entraîneurs qui s’en vont, qui arrivent. Si tu es dans le rugby, tu sais très bien que ça fait partie de la vie, dit Marc Andreu, 14 ans de rugby pro. Tu ne peux pas être étonné. Si des choses comme ça te perturbent, c’est que tu es naïf. » Arrivé cet été, l’ailier a renforcé un groupe de leaders qui a pris ses responsabilités. Et qui n’avait pas le choix…
« On a essayé de faire comme si rien ne s’était passé, surtout pour le groupe. Les objectifs étaient déjà fixés, c’était à nous de les remplir. Chez nous, capitaine ou pas, il faut faire le boulot. On a trois ou quatre personnes qui peuvent l’être sur le terrain », décrypte Uini Atonio.
C’était un peu l’accord passé avec Vincent Merling après la crise. L’omnipotent Patrice Collazo parti, c’était aux joueurs de se prendre en main. Victor Vito, nommé capitaine, Romain Sazy, Zeno Kieft, Atonio, Pierre Aguillon, Geoffrey Doumayrou et, à un degré moindre, Jérémy Sinzelle et Andreu l’ont fait naturellement. Encaissant les soubresauts, dont la série hivernale de cinq défaites, recollant les morceaux d’un vestiaire écartelé entre les étrangers, les pro et les anti-Collazo.
« L’esprit dans le groupe est positif, ce sont de vrais bons mecs. Ils ont réussi des matchs durs, comme la victoire à Toulon (9–13 en octobre, NDLR), apprécie Jono Gibbes, le directeur du rugby, qui n’est arrivé qu’en novembre. Les entraîneurs ont fait du bon boulot, le groupe a partagé les responsabilités. C’était aussi nécessaire pendant la période de transition qui a suivi. C’était une situation particulière, mais c’est bénéfique, positif pour tout le monde. C’est important que les joueurs prennent leurs responsabilités. Parce que ce sont eux qui jouent… »
Sazy, l’incarnation du Stade
Un Rochelais a émergé au-dessus de la mêlée. Pas indiscutable en début de saison, que ce soit en 2e ou en 3e ligne, estampillé « fils de » Collazo, Romain Sazy a mis tout le monde d’accord. Joueur le plus utilisé devant Iahia West, doyen au nombre d’années (9) passées au club, rigoureux, bosseur et déconneur, « Le Shérif » réalise sa meilleure saison. Comme libéré par le départ de son ancien manager, qu’il remplace notamment au moment de mobiliser ses coéquipiers. « Il est encore plus leader, juge Uini Atonio, qui le connaît depuis 2011. Il était obligé parce que Jason Eaton était parti. Il fallait que quelqu’un prenne sa place, il l’a fait naturellement. “ Saze ” fait une saison énorme. Toujours disponible, pas que sur le terrain, il garde l’esprit d’équipe, il sert tout le monde. »
« Il avait un tempérament incroyable, il avait quelque chose. Mais aujourd’hui, je suis très admiratif de ce qu’il est devenu et de sa carrière, complète Laurent Labit, le co-entraîneur du Racing qui l’a vu débuter à Montauban. Il est le capitaine d’un club qui est à son image. Il a grandi et évolué en même temps que lui à force de travail, d’humilité et d’état d’esprit. Je crois que Romain est vraiment l’emblème de ce qu’est devenue La Rochelle. »
Il incarne, surtout, l’ambition d’un groupe qui n’est pas le plus prestigieux mais qui n’aspire qu’à gagner. Et qui, pour ce faire, s’est un peu plus pris en main cette semaine : « Le message est assez clair, les expériences ont déjà été faites. C’est un défi d’être plus précis et concentrés tout en prenant du recul, confie Jono Gibbes. Parce que ce sont les joueurs qui seront capables de maîtriser. » Ils l’ont déjà démontré hors du terrain.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Top14 : autres matchs
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Top-14-quatre-duels-a-suivre-dans-le-barrage-racing-92-la-rochelle/1024588
Top 14 : quatre duels à suivre dans le barrage Racing 92- La Rochelle
À trois semaines de l'annonce du groupe France pour le Mondial au Japon (20 septembre-2 novembre), plusieurs joueurs suivis par le staff des Bleus seront sur la pelouse du stade Yves-du-Manoir, vendredi soir (21 heures), pour le barrage entre le Racing 92 et La Rochelle.
Eddy Ben Arous (Racing 92) / Dany Priso (La Rochelle)
Eddy Ben Arous et Dany Priso figurent tous les deux sur la liste des 65 joueurs suivis par le staff de l'équipe de France. À l'heure actuelle, l'avantage va clairement à Priso. Ben Arous, souvent blessé cette saison, part de loin. Mais son profil de manieur de ballon et de gratteur hors pair est précieux. En face, le Rochelais, qui a connu un creux en cours de saison, avant de retrouver son meilleur niveau, se démarque un peu plus par sa puissance. Leur tenue en mêlée sera également l'une des clés de la rencontre.
Wenceslas Lauret (R92) / Kevin Gourdon (LR)
Vous avez d'un côté un joueur, Wenceslas Lauret, qui a été couché sur la liste des 65 joueurs présélectionnés par Jacques Brunel. Le troisième-ligne du Racing (23 sélections) a la confiance du sélectionneur du quinze de France. Mais depuis quelque temps, il semble un peu en dedans et un peu moins incontournable qu'en première partie de saison. Il n'en reste pas moins un travailleur de l'ombre ultra-précieux notamment par la qualité de ses plaquages et son sens du grattage.
Du côté rochelais, Kevin Gourdon, international à 18 reprises, n'a plus été appelé depuis juin 2018. Il n'a donc pas été inscrit sur la liste des présélectionnés. Est-ce rédhibitoire ? Pas forcément, mais le troisième-ligne, qui peut jouer flanker ou numéro 8, ne part pas avec les faveurs des pronostics. Bon manieur de ballon, porté vers le jeu, même s'il sait aussi être appliqué dans les tâches obscures, il a tout pour briller. Le duel entre Lauret et Gourdon sera une plutôt une opposition de style. Si le Rochelais a plus à gagner qu'à perdre, c'est tout l'inverse pour le Racingman !
Virimi Vakatawa (R92) / Geoffrey Doumayrou (LR)
Encore une sacrée opposition de styles entre les deux centres internationaux. D'un côté, un Vakatawa, replacé avec succès au centre, qui réalise une saison de feu sous les couleurs du Racing. Avec 13 essais, c'est le meilleur marqueur du Top 14. Le joueur d'origine fidjienne est surtout capable de faire la différence à lui seul et de créer des brèches monumentales dans les défenses adverses. Un « match winner » par excellence. On lui reproche néanmoins quelques trous d'air en défense. Bizarrement, malgré cet enchaînement de prestations de très haut niveau, Vakatawa (17 sélections) a été boudé par le sélectionneur Jacques Brunel. Il n'a plus été appelé depuis février 2018. Mais sa présence dans la liste des 65 est sans doute un signe qu'il peut espérer voir le Japon avec les Bleus.
Face à lui, Geoffrey Doumayrou est plus considéré comme un « cerveau ». Ses qualités défenses sont souvent louées. Il sait lire parfaitement le jeu adverse et joue souvent le rôle de leader de défense pour guider son équipe. A contrario, on lui reproche souvent de ne pas être décisif, notamment en équipe de France. Car sous le maillot de La Rochelle, il break régulièrement. Ce match de barrage est une occasion parfaite pour se montrer. Car si Doumayrou est présent dans le groupe France sans discontinuer depuis deux ans, il ne s'y est jamais vraiment imposé. Il est donc en balance avec Vakatawa mais aussi Guitoune pour obtenir son sésame pour le Mondial.
Teddy Thomas (R92) / Arthur Retière (LR)
Ces deux-là, ailiers droits de leurs équipes, ne se feront pas directement face. Mais leur duel à distance comptera tant ils sont capables d'être dangereux et décisifs. Teddy Thomas a très peu joué cette saison (7 matches de Top 14, 2 matches de Coupe d'Europe) en raison de blessures et rechutes à répétition. Mais l'ailier du Racing 92 est sur pied pour la phase finale et ses qualités de finisseur pourraient faire la différence dans des matches souvent verrouillés à double tour. «Match winner» par excellence, Teddy Thomas, qui a inscrit 8 essais malgré son faible temps de jeu (6 en Top 14, 2 en Coupe d'Europe) doit aussi rassurer le staff de l'équipe de France qui ne l'a pas oublié dans sa liste des 65 présélectionnés.
Reste à savoir dans quel état de forme l'ailier sera et s'il aura le temps de montrer des choses. À chaque fois qu'il est revenu de blessure, il a fait mouche. Ça joue en sa faveur. Côté Rochelais, Arthur Retière est un peu l'invité surprise. Jamais appelé en équipe de France, il a eu le bonheur de voir son nom sur la liste des 65 Bleus. À l'inverse de Thomas, l'ailier du Stade Rochelais dispute une saison pleine. Il a joué 21 matches de Top 14 sur 26 possibles et a participé à 5 rencontres de Challenge européen sur 9 possibles (La Rochelle a été battue en finale par Clermont). Avec 8 essais au compteur, il a souvent été décisif. Très vif et avec des cannes de feu, il a semé régulièrement la zizanie dans les défenses adverses. Face à son ancien club, il aura à coeur de briller et peut-être de gagner son ticket pour le Japon.
Maxime Raulin
Top 14 : quatre duels à suivre dans le barrage Racing 92- La Rochelle
À trois semaines de l'annonce du groupe France pour le Mondial au Japon (20 septembre-2 novembre), plusieurs joueurs suivis par le staff des Bleus seront sur la pelouse du stade Yves-du-Manoir, vendredi soir (21 heures), pour le barrage entre le Racing 92 et La Rochelle.
Eddy Ben Arous (Racing 92) / Dany Priso (La Rochelle)
Eddy Ben Arous et Dany Priso figurent tous les deux sur la liste des 65 joueurs suivis par le staff de l'équipe de France. À l'heure actuelle, l'avantage va clairement à Priso. Ben Arous, souvent blessé cette saison, part de loin. Mais son profil de manieur de ballon et de gratteur hors pair est précieux. En face, le Rochelais, qui a connu un creux en cours de saison, avant de retrouver son meilleur niveau, se démarque un peu plus par sa puissance. Leur tenue en mêlée sera également l'une des clés de la rencontre.
Wenceslas Lauret (R92) / Kevin Gourdon (LR)
Vous avez d'un côté un joueur, Wenceslas Lauret, qui a été couché sur la liste des 65 joueurs présélectionnés par Jacques Brunel. Le troisième-ligne du Racing (23 sélections) a la confiance du sélectionneur du quinze de France. Mais depuis quelque temps, il semble un peu en dedans et un peu moins incontournable qu'en première partie de saison. Il n'en reste pas moins un travailleur de l'ombre ultra-précieux notamment par la qualité de ses plaquages et son sens du grattage.
Du côté rochelais, Kevin Gourdon, international à 18 reprises, n'a plus été appelé depuis juin 2018. Il n'a donc pas été inscrit sur la liste des présélectionnés. Est-ce rédhibitoire ? Pas forcément, mais le troisième-ligne, qui peut jouer flanker ou numéro 8, ne part pas avec les faveurs des pronostics. Bon manieur de ballon, porté vers le jeu, même s'il sait aussi être appliqué dans les tâches obscures, il a tout pour briller. Le duel entre Lauret et Gourdon sera une plutôt une opposition de style. Si le Rochelais a plus à gagner qu'à perdre, c'est tout l'inverse pour le Racingman !
Virimi Vakatawa (R92) / Geoffrey Doumayrou (LR)
Encore une sacrée opposition de styles entre les deux centres internationaux. D'un côté, un Vakatawa, replacé avec succès au centre, qui réalise une saison de feu sous les couleurs du Racing. Avec 13 essais, c'est le meilleur marqueur du Top 14. Le joueur d'origine fidjienne est surtout capable de faire la différence à lui seul et de créer des brèches monumentales dans les défenses adverses. Un « match winner » par excellence. On lui reproche néanmoins quelques trous d'air en défense. Bizarrement, malgré cet enchaînement de prestations de très haut niveau, Vakatawa (17 sélections) a été boudé par le sélectionneur Jacques Brunel. Il n'a plus été appelé depuis février 2018. Mais sa présence dans la liste des 65 est sans doute un signe qu'il peut espérer voir le Japon avec les Bleus.
Face à lui, Geoffrey Doumayrou est plus considéré comme un « cerveau ». Ses qualités défenses sont souvent louées. Il sait lire parfaitement le jeu adverse et joue souvent le rôle de leader de défense pour guider son équipe. A contrario, on lui reproche souvent de ne pas être décisif, notamment en équipe de France. Car sous le maillot de La Rochelle, il break régulièrement. Ce match de barrage est une occasion parfaite pour se montrer. Car si Doumayrou est présent dans le groupe France sans discontinuer depuis deux ans, il ne s'y est jamais vraiment imposé. Il est donc en balance avec Vakatawa mais aussi Guitoune pour obtenir son sésame pour le Mondial.
Teddy Thomas (R92) / Arthur Retière (LR)
Ces deux-là, ailiers droits de leurs équipes, ne se feront pas directement face. Mais leur duel à distance comptera tant ils sont capables d'être dangereux et décisifs. Teddy Thomas a très peu joué cette saison (7 matches de Top 14, 2 matches de Coupe d'Europe) en raison de blessures et rechutes à répétition. Mais l'ailier du Racing 92 est sur pied pour la phase finale et ses qualités de finisseur pourraient faire la différence dans des matches souvent verrouillés à double tour. «Match winner» par excellence, Teddy Thomas, qui a inscrit 8 essais malgré son faible temps de jeu (6 en Top 14, 2 en Coupe d'Europe) doit aussi rassurer le staff de l'équipe de France qui ne l'a pas oublié dans sa liste des 65 présélectionnés.
Reste à savoir dans quel état de forme l'ailier sera et s'il aura le temps de montrer des choses. À chaque fois qu'il est revenu de blessure, il a fait mouche. Ça joue en sa faveur. Côté Rochelais, Arthur Retière est un peu l'invité surprise. Jamais appelé en équipe de France, il a eu le bonheur de voir son nom sur la liste des 65 Bleus. À l'inverse de Thomas, l'ailier du Stade Rochelais dispute une saison pleine. Il a joué 21 matches de Top 14 sur 26 possibles et a participé à 5 rencontres de Challenge européen sur 9 possibles (La Rochelle a été battue en finale par Clermont). Avec 8 essais au compteur, il a souvent été décisif. Très vif et avec des cannes de feu, il a semé régulièrement la zizanie dans les défenses adverses. Face à son ancien club, il aura à coeur de briller et peut-être de gagner son ticket pour le Japon.
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Re: Top14 : autres matchs
SUD- OUEST : RUGBYMAIL
Et mon club, c’est du favori ?
Par Benjamin Deudon
On connaît déjà l’image du poisson rouge portant une nageoire artificielle de requin pour paraître redoutable de l’extérieur. En entendant Jacky Lorenzetti chez nos confrères de France Bleu La Rochelle en début de semaine, on n’a pu s’empêcher de penser à un requin s’efforçant d’entrer dans un bocal à poisson rouge pour faire oublier la menace. Que disait le président du Racing 92, quelques jours avant un barrage de Top 14 opposant son club à celui du président Vincent Merling ? Que le Stade Rochelais était le favori.
Au début, tel Marc Andreu jeudi – « mon ancien président remet la pression sur les autres, il a été bon, c’est un bon orateur, mais je pense qu’elle est plus sur eux » -, on a souri. Après tout, pourquoi pas ? La Rochelle termine cinquième, soit un rang de moins que le Racing, qui s’est déjà incliné cinq fois à domicile cette saison, notamment lors du quart de finale de Champions Cup face à Toulouse. Contre une équipe présente pour la dixième fois de suite en phase finale de ce championnat, les Maritimes, forts de la seconde phase finale de leur histoire en Top 14, font d’autant plus figure d’ogre que l’an passé, les deux barrages sont revenus aux visiteurs, Castres et Lyon.
Mais rapidement, on s’est dit que cette ficelle était définitivement trop datée. On n’ira pas jusqu’à paraphraser une célèbre chanson des fêtes du Sud-Ouest mais franchement, Jacky, votre communication, elle est d’un autre temps. Qui, désormais, s’intéresse à l’identité du favori d’un match de phase finale ? L’objectif de tous les qualifiés n’est-il pas de gagner le titre ?
On avait d’ailleurs apprécié le discours des Rochelais, quelques jours avant leur toute première finale européenne. Clairement moins expérimentés que les Clermontois, jamais les Jaune et Noir n’avaient usé de cette forme de communication, ne se cherchant pas d’excuse en amont et affichant leur ambition de remporter la coupe.
Jeudi, bis repetita. Mis à part Marc Andreu, qui connaît bien la maison Lorenzetti, personne ne s’est aventuré sur ce terrain. Surtout pas Romain Sazy, le patron du vestiaire, qui a donné le ton : « L’étiquette, ça dépend de qui la colle, ça nous passe au-dessus. On n’a qu’une seule chose en tête, qu’on soit favori ou pas. Des surprises, il y en a tous les ans. Parler d’outsider ou pas, ça ne nous fait absolument rien. »
Entendre une équipe au palmarès vierge de tout trophée parler comme ça, c’est plutôt rafraîchissant. Il ne reste plus qu’à oublier de « prendre les matchs les uns après les autres ». Mais là, on rêve un peu…
Et mon club, c’est du favori ?
Par Benjamin Deudon
On connaît déjà l’image du poisson rouge portant une nageoire artificielle de requin pour paraître redoutable de l’extérieur. En entendant Jacky Lorenzetti chez nos confrères de France Bleu La Rochelle en début de semaine, on n’a pu s’empêcher de penser à un requin s’efforçant d’entrer dans un bocal à poisson rouge pour faire oublier la menace. Que disait le président du Racing 92, quelques jours avant un barrage de Top 14 opposant son club à celui du président Vincent Merling ? Que le Stade Rochelais était le favori.
Au début, tel Marc Andreu jeudi – « mon ancien président remet la pression sur les autres, il a été bon, c’est un bon orateur, mais je pense qu’elle est plus sur eux » -, on a souri. Après tout, pourquoi pas ? La Rochelle termine cinquième, soit un rang de moins que le Racing, qui s’est déjà incliné cinq fois à domicile cette saison, notamment lors du quart de finale de Champions Cup face à Toulouse. Contre une équipe présente pour la dixième fois de suite en phase finale de ce championnat, les Maritimes, forts de la seconde phase finale de leur histoire en Top 14, font d’autant plus figure d’ogre que l’an passé, les deux barrages sont revenus aux visiteurs, Castres et Lyon.
Mais rapidement, on s’est dit que cette ficelle était définitivement trop datée. On n’ira pas jusqu’à paraphraser une célèbre chanson des fêtes du Sud-Ouest mais franchement, Jacky, votre communication, elle est d’un autre temps. Qui, désormais, s’intéresse à l’identité du favori d’un match de phase finale ? L’objectif de tous les qualifiés n’est-il pas de gagner le titre ?
On avait d’ailleurs apprécié le discours des Rochelais, quelques jours avant leur toute première finale européenne. Clairement moins expérimentés que les Clermontois, jamais les Jaune et Noir n’avaient usé de cette forme de communication, ne se cherchant pas d’excuse en amont et affichant leur ambition de remporter la coupe.
Jeudi, bis repetita. Mis à part Marc Andreu, qui connaît bien la maison Lorenzetti, personne ne s’est aventuré sur ce terrain. Surtout pas Romain Sazy, le patron du vestiaire, qui a donné le ton : « L’étiquette, ça dépend de qui la colle, ça nous passe au-dessus. On n’a qu’une seule chose en tête, qu’on soit favori ou pas. Des surprises, il y en a tous les ans. Parler d’outsider ou pas, ça ne nous fait absolument rien. »
Entendre une équipe au palmarès vierge de tout trophée parler comme ça, c’est plutôt rafraîchissant. Il ne reste plus qu’à oublier de « prendre les matchs les uns après les autres ». Mais là, on rêve un peu…
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Re: Top14 : autres matchs
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-le-racing-92-et-le-lou-filent-en-demi-finale.-nos-pronos-pour-les-barrages-de-top-14_sto7304926/story.shtml
Le Racing 92 et Le Lou filent en demi-finale... Nos pronos pour les barrages
Par Rugbyrama
Racing 92 - La Rochelle :
Le premier barrage de cette saison s’annonce très tendu entre les quatrièmes et cinquièmes au classement : Le Racing 92 et le Stade Rochelais. De retour à Colombes exceptionnellement, les Franciliens seront peut-être désorientés. Mais il en faudra surement plus ce vendredi après-midi pour faire vaciller les Ciel et Blanc toujours en quête d’un titre, après la grosse déception du quart de finale en Champions Cup à domicile contre Toulouse. Cependant le Stade Rochelais a lui aussi, toutes ses chances lors de ces barrages. Une équipe qui n’a plus rien à perdre après une saison en dent de scie et une cinquième place au classement prise au bout du fil.
Sondage
7982 vote(s)
Racing 92 50%
La Rochelle 50%
Notre pronostic : victoire du Racing 92
Lyon - Montpellier :
Durant la saison régulière, le choix d'une victoire lyonnaise semblait évidente entre les deux formations mais tout n'est pas si simple aujourd’hui. Le MHR revient très fort avec une qualification dans la dernière journée de top 14 sur le terrain de Clermont. De quoi donner une véritable opposition pour les hommes de Pierre Mignoni. Il faudra des Lyonnais en pleine possession de leurs moyens pour ne pas vivre la désillusion de l'année précédente en demi-finale. Cette fois le Lou Rugby reçoit sur son terrain (à Gerland et pas au Groupama Stadium) ce qui devrait être un bel avantage. Le capitaine Julien Puricelli a déclaré sentir ses coéquipiers en forme et prêt à tenir tête a l'armada Montpelliéraine qui a tout à gagner.
Sur le dernier match au Stade Gerland durant l'édition 2018 - 2019 entre les deux équipes, Lyon a remporté la bataille 55-13. Le match retour dans le sud Montpellier avait encore perdu 14-25. Les cartes sont maintenant redistribuées. Surtout avec une seule défaite lors des neuf derniers matches dont quatre à l'extérieur.
Sondage
7664 vote(s)
Lyon 48%
Montpellie r52%
Notre pronostic : victoire de Lyon
Le Racing 92 et Le Lou filent en demi-finale... Nos pronos pour les barrages
Par Rugbyrama
Racing 92 - La Rochelle :
Le premier barrage de cette saison s’annonce très tendu entre les quatrièmes et cinquièmes au classement : Le Racing 92 et le Stade Rochelais. De retour à Colombes exceptionnellement, les Franciliens seront peut-être désorientés. Mais il en faudra surement plus ce vendredi après-midi pour faire vaciller les Ciel et Blanc toujours en quête d’un titre, après la grosse déception du quart de finale en Champions Cup à domicile contre Toulouse. Cependant le Stade Rochelais a lui aussi, toutes ses chances lors de ces barrages. Une équipe qui n’a plus rien à perdre après une saison en dent de scie et une cinquième place au classement prise au bout du fil.
Sondage
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Racing 92 50%
La Rochelle 50%
Notre pronostic : victoire du Racing 92
Lyon - Montpellier :
Durant la saison régulière, le choix d'une victoire lyonnaise semblait évidente entre les deux formations mais tout n'est pas si simple aujourd’hui. Le MHR revient très fort avec une qualification dans la dernière journée de top 14 sur le terrain de Clermont. De quoi donner une véritable opposition pour les hommes de Pierre Mignoni. Il faudra des Lyonnais en pleine possession de leurs moyens pour ne pas vivre la désillusion de l'année précédente en demi-finale. Cette fois le Lou Rugby reçoit sur son terrain (à Gerland et pas au Groupama Stadium) ce qui devrait être un bel avantage. Le capitaine Julien Puricelli a déclaré sentir ses coéquipiers en forme et prêt à tenir tête a l'armada Montpelliéraine qui a tout à gagner.
Sur le dernier match au Stade Gerland durant l'édition 2018 - 2019 entre les deux équipes, Lyon a remporté la bataille 55-13. Le match retour dans le sud Montpellier avait encore perdu 14-25. Les cartes sont maintenant redistribuées. Surtout avec une seule défaite lors des neuf derniers matches dont quatre à l'extérieur.
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Re: Top14 : autres matchs
Pour moi c'est 100% victoire UBB.
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Re: Top14 : autres matchs
le radis a écrit:Pour moi c'est 100% victoire UBB.
mouais, en tout cas c'est 100 % non défaite
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Re: Top14 : autres matchs
Je pense qu'avec Camille Chat on a trouvé pire que Picamoles pour les charges coude en avant ... C'est hallucinant qu'il soit pas plus sanctionné pour ça
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Re: Top14 : autres matchs
La Rochelle énorme dans l’abnégation défensive contre une équipe du Racing avec zéro imagination, tout en jeu direct, en puissance et avec les mains carrés, au final je suis très content que nos amis Rochelais gagne ce match face aux Jacky bourrin's boys, très bel essai Rochelais dans ce match...
Dernière édition par Scalp le Ven 31 Mai 2019 - 23:15, édité 2 fois
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Re: Top14 : autres matchs
kaze33 a écrit:Je pense qu'avec Camille Chat on a trouvé pire que Picamoles pour les charges coude en avant ... C'est hallucinant qu'il soit pas plus sanctionné pour ça
Il est très fort dans le jeu courant, avec les coudes ça aide un peu aussi..., mais il fait un nombre de fautes considérable et ses lancés ne sont pas toujours top...
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Re: Top14 : autres matchs
https://www.sudouest.fr/2019/05/31/barrage-de-top-14-suivez-racing-la-rochelle-en-direct-commente-6152259-4568.php
Les Maritines ont battu le Racing 92, ce vendredi soir à Colombes (13–19). Ils affronteront le Stade Toulousain, ce samedi 7 juin à Bordeaux
Grosse performance de La Rochelle qui est allé éliminer le Racing 92 sur son terrain de Colombes (Hauts-de-Seine), ce vendredi en barrages du Top 14 (19–13), pour retrouver les demi-finales deux ans après sa première apparition.
Les Maritimes, qui menaient 12 à 3 à la pause avant de faire le trou en début de seconde période (essai de Retière, 52e), affronteront Toulouse le 8 juin à Bordeaux. Le Racing 92 termine lui sur une note amère la dernière saison aux commandes du duo Laurent Labit (qui part dans le staff de l’équipe de France)-Laurent Travers.
Les notes de Sud Ouest
8/10 Doumayrou, Alldritt, Orioli, Gourdon, Sinzelle, Sazy, Priso, Liebenberg .
7/10 Atonio,Jolmes, Murimurivalu, Rattez
6/10 Retière, Kerr-Barlow, West
Les Maritines ont battu le Racing 92, ce vendredi soir à Colombes (13–19). Ils affronteront le Stade Toulousain, ce samedi 7 juin à Bordeaux
Grosse performance de La Rochelle qui est allé éliminer le Racing 92 sur son terrain de Colombes (Hauts-de-Seine), ce vendredi en barrages du Top 14 (19–13), pour retrouver les demi-finales deux ans après sa première apparition.
Les Maritimes, qui menaient 12 à 3 à la pause avant de faire le trou en début de seconde période (essai de Retière, 52e), affronteront Toulouse le 8 juin à Bordeaux. Le Racing 92 termine lui sur une note amère la dernière saison aux commandes du duo Laurent Labit (qui part dans le staff de l’équipe de France)-Laurent Travers.
Les notes de Sud Ouest
8/10 Doumayrou, Alldritt, Orioli, Gourdon, Sinzelle, Sazy, Priso, Liebenberg .
7/10 Atonio,Jolmes, Murimurivalu, Rattez
6/10 Retière, Kerr-Barlow, West
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Re: Top14 : autres matchs
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-rochelle-surprend-le-racing-92-a-colombes-et-file-en-demi-finales/1024868
Le Racing surpris par la Rochelle à domicile
Bien trop approximatifs, les Racingmen ont été battus par une vaillante équipe de La Rochelle (13-19) qui retrouve les demi-finales deux ans après son expérience malheureuse contre Toulon. Les Maritimes affronteront Toulouse à Bordeaux le samedi 8 juin (21 h).
Le match : 13-19
La Rochelle s'est donné quelques frissons en fin de match. Alors qu'elle menait largement à moins d'un quart d'heure de la fin (3-19, 66e), l'équipe de Jono Gibbes et Xavier Garbajosa a vu son adversaire se rapprocher dangereusement (13-19, 73e) après un essai de Nakarawa et une pénalité d'Iribaren. Mais les Rochelais ont fait preuve par la suite d'une vaillance défensive qui leur a permis de garder leur avance.
Tout au long de la partie, ce sont bien les Racingmen qui ont tenu le ballon, ont occupé le terrain. Mais pour leur retour à Colombes, les Franciliens sont passés à côté pendant plus d'une heure. Ballons tombés, incompréhensions, fautes stupides... Les erreurs du Racing ont complètement profité aux Maritimes, pas si entreprenants que cela, qui n'avaient plus qu'à se baisser pour récupérer des points cadeaux. Ihaia West ne s'est pas privé de punir l'indiscipline francilienne en enquillant les pénalités. À la mi-temps, le score de 3-12 était logique et venait récompenser l'hyper-réalisme rochelais ainsi que sa défense de fer.
Malgré une belle percée de Camille Chat, c'est La Rochelle qui accentuait son avance grâce à un très bel essai d'Arthur Retière (3-19, 52e). L'écart de douze points semblait rédhibitoire tant le Racing s'embourbait dans ses errements offensifs. Mais un sursaut d'orgueil et un coaching (presque) payant venaient mettre le doute dans l'esprit des supporters rochelais. Leone Nakarawa marquait en force derrière une touche rondement menée (10-19, 67e). Puis Teddy Iribaren récompensait l'ascendant pris par les hôtes (13-19, 73e). Mais le sursaut francilien était trop tardif. Et c'est La Rochelle qui accroche sa deuxième demi-finale de Top 14 en trois saisons après celle de 2017 (défaite dans les arrêts de jeu contre Toulon, 18-15).
Le joueur : Teddy Iribaren, dynamiteur mais pas vainqueur
L'entrée en jeu de Teddy Iribaren à la 57e minute a coïncidé avec le changement de visage du Racing. Le remplaçant du capitaine Maxime Machenaud a apporté toute sa vivacité et sa filouterie pour remuer une équipe qui peinait face au mur rochelais. À coups de pénalités vite jouées (parfois même contre l'avis de son staff) et d'éjections rapides, le demi de mêlée a su trouver quelques brèches. Et s'est montré solide dans l'exercice des tirs au but (2/2, 5 points).
L'action : Retière en un éclair
La plus belle action du match fut sans doute aussi la plus décisive. Sur un lancement de jeu classique depuis leur moitié de terrain, les Rochelais ont réussi à prendre de vitesse la défense francilienne plutôt bien en place depuis le début du match. Geoffrey Doumayrou s'est montré trois fois décisif sur cette action de classe. D'abord en décalant Vincent Rattez pour une percée le long de la ligne de touche. Ensuite en étant au soutien de son ailier pour poursuivre l'action et pénétrer dans les 22 mètres adverses. Enfin en tapant le coup de pied de déplacement pour renverser l'action sur l'aile opposée. Au bout de cette chandelle, Arthur Retière, accompagné de trois coéquipiers, pouvait aller marquer sans opposition l'unique essai maritime du match. Et La Rochelle prenait une avance (douze points) que le Racing ne parviendra jamais à combler.
Adrien Corée
Le Racing surpris par la Rochelle à domicile
Bien trop approximatifs, les Racingmen ont été battus par une vaillante équipe de La Rochelle (13-19) qui retrouve les demi-finales deux ans après son expérience malheureuse contre Toulon. Les Maritimes affronteront Toulouse à Bordeaux le samedi 8 juin (21 h).
Le match : 13-19
La Rochelle s'est donné quelques frissons en fin de match. Alors qu'elle menait largement à moins d'un quart d'heure de la fin (3-19, 66e), l'équipe de Jono Gibbes et Xavier Garbajosa a vu son adversaire se rapprocher dangereusement (13-19, 73e) après un essai de Nakarawa et une pénalité d'Iribaren. Mais les Rochelais ont fait preuve par la suite d'une vaillance défensive qui leur a permis de garder leur avance.
Tout au long de la partie, ce sont bien les Racingmen qui ont tenu le ballon, ont occupé le terrain. Mais pour leur retour à Colombes, les Franciliens sont passés à côté pendant plus d'une heure. Ballons tombés, incompréhensions, fautes stupides... Les erreurs du Racing ont complètement profité aux Maritimes, pas si entreprenants que cela, qui n'avaient plus qu'à se baisser pour récupérer des points cadeaux. Ihaia West ne s'est pas privé de punir l'indiscipline francilienne en enquillant les pénalités. À la mi-temps, le score de 3-12 était logique et venait récompenser l'hyper-réalisme rochelais ainsi que sa défense de fer.
Malgré une belle percée de Camille Chat, c'est La Rochelle qui accentuait son avance grâce à un très bel essai d'Arthur Retière (3-19, 52e). L'écart de douze points semblait rédhibitoire tant le Racing s'embourbait dans ses errements offensifs. Mais un sursaut d'orgueil et un coaching (presque) payant venaient mettre le doute dans l'esprit des supporters rochelais. Leone Nakarawa marquait en force derrière une touche rondement menée (10-19, 67e). Puis Teddy Iribaren récompensait l'ascendant pris par les hôtes (13-19, 73e). Mais le sursaut francilien était trop tardif. Et c'est La Rochelle qui accroche sa deuxième demi-finale de Top 14 en trois saisons après celle de 2017 (défaite dans les arrêts de jeu contre Toulon, 18-15).
Le joueur : Teddy Iribaren, dynamiteur mais pas vainqueur
L'entrée en jeu de Teddy Iribaren à la 57e minute a coïncidé avec le changement de visage du Racing. Le remplaçant du capitaine Maxime Machenaud a apporté toute sa vivacité et sa filouterie pour remuer une équipe qui peinait face au mur rochelais. À coups de pénalités vite jouées (parfois même contre l'avis de son staff) et d'éjections rapides, le demi de mêlée a su trouver quelques brèches. Et s'est montré solide dans l'exercice des tirs au but (2/2, 5 points).
L'action : Retière en un éclair
La plus belle action du match fut sans doute aussi la plus décisive. Sur un lancement de jeu classique depuis leur moitié de terrain, les Rochelais ont réussi à prendre de vitesse la défense francilienne plutôt bien en place depuis le début du match. Geoffrey Doumayrou s'est montré trois fois décisif sur cette action de classe. D'abord en décalant Vincent Rattez pour une percée le long de la ligne de touche. Ensuite en étant au soutien de son ailier pour poursuivre l'action et pénétrer dans les 22 mètres adverses. Enfin en tapant le coup de pied de déplacement pour renverser l'action sur l'aile opposée. Au bout de cette chandelle, Arthur Retière, accompagné de trois coéquipiers, pouvait aller marquer sans opposition l'unique essai maritime du match. Et La Rochelle prenait une avance (douze points) que le Racing ne parviendra jamais à combler.
Adrien Corée
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Re: Top14 : autres matchs
SUD-OUEST : https://www.sudouest.fr/2019/05/31/top-14-tout-en-maitrise-les-rochelais-passent-le-barrage-et-seront-a-bordeaux-6153094-4568.php
Top 14 : tout en maîtrise, les Rochelais passent le barrage et seront à Bordeaux en demi-finales
par Benjamin Deudon, envoyé spécial.
Au terme d’un match épique, ultrasolidaires et réalistes, les Rochelais ont décroché un ticket pour leur deuxième demi-finale en trois ans. Ce sera face à Toulouse, le samedi 7 juin à Bordeaux.
On ne sait pas si Jacky Lorenzetti avait raison, concernant le statut de favori du Stade Rochelais, mais c’est bien lui qui s’est imposé à Colombes (13–19), ce venderdi soir, faisant chavirer de bonheur ses nombreux supporteurs. Si, depuis quelques années, les Maritimes manquaient d’expérience, cette fois c’est au métier qu’ils ont continué d’écrire leur histoire, défendant bec et ongles, opportunistes. Des chiens, dans le très bon sens du terme, qui retrouveront Toulouse samedi au Matmut Atlantique de Bordeaux (21 heures).
« Maintenant il faut se payer. » Jeudi, Dany Priso confiait d’ailleurs en avoir assez de devoir verser la taxe d’apprentissage. Le pilier gauche pensait sans doute à cette finale de Challenge Cup perdue contre Clermont (36–16) à Newcastle. Pas assez précis, patients et rigoureux, ils avaient subi la loi des Auvergnats dès l’entame.
L’inverse de Newcastle
Cette fois, pas question de recommencer. Les Jaune et Noir montrent donc dès les premières minutes que les leçons sont retenues. La furia est francilienne, les Racingmen montrent les muscles, mais les Rochelais montent fort. En équipe. Virimi Vakatawa est muselé, Teddy Thomas n’a que des miettes, les Ciel et Blanc multiplient les en-avant. En face, La Rochelle contrôle, malgré quelques plaquages manqués et un jeu au pied de dégagement un peu court.
Mieux, les Maritimes font tout l’inverse de Newcastle, poussant constamment le Racing à la faute. A chaque opportunité de marquer, les Rochelais, maîtres de leurs nerfs au contraire de leurs adversaires, prennent les points (12e, 17e, 30e, 38e). Henry Chavancy sort pour 10 minutes sur la 7e pénalité des Ciel et Blanc, ses partenaires s’énervent alors que Vakatawa est éjecté en touche. A 14, le Racing marque enfin (3–12, 40e+2).
La première mi-temps ne permet pas de dégager un quelconque fossé en matière d’expérience. Pour leur 8e match de phase finale en trois saisons, les Stadistes dégagent enfin le contrôle nécessaire dans ce type de rencontre.
L’ambiance mise par leurs supporteurs n’est pas de trop, même si les Ciel et Blanc, souvent moqués dans ce secteur, ne sont pas en reste. Sur son premier ballon, le Racing 9Z perce grâce à Chat, mais La Rochelle est souveraine au sol. Le jeu s’emballe, les Franciliens paraissent sans solution, sauf que la pression s’intensifie. La preuve, Uini Atonio et Dany Priso restent au sol conjointement (49e). Coup dur, le pilier droit sort. Orioli, en sang, également. Mais c’est bien Retière qui marque après une double action de classe de Geoffrey Doumayrou, à la main puis sur une longue passe au pied (3–19, 53e). Nouveau coup dur, le centre sort dans la foulée. Qu’importe, les siens « sont là » comme le clame de plus en plus fort le peuple jaune et noir.
Liebenberg est poussé à la faute mais La Rochelle colmate, que ce soit devant sa ligne, sur les ballons portés, autre faiblesse identifiée à Newcastle, ou sur les mauls. Mais un drop peu judicieux et manqué de West offre une relance aux Ciel et Blanc, qui répliquent enfin (Nakarawa, 10–19, 67e). La mêlée est à la peine, la dynamique s’inverse, les Stadistes sont dans les cordes (13–19, 73e), lâchent mêlées et touches. Nouvelle pénalité évitable de Retière, alors que la lumière de la tribune principale explose. Epique. Irrespirable. Pénalité pour La Rochelle, il reste moins d’une minute. Touche perdue. Non, en-avant d’Avei. Mêlée, introduction La Rochelle, la sirène retentit. La mêlée est à refaire. Pénalité. West tape pour l’Histoire (80e+3)… La Rochelle est à nouveau en demie. À Bordeaux, cette fois. Presque à la maison.
https://twitter.com/CanalRugbyClub/status/1134565456113799168?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1134565456113799168&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.sudouest.fr%2F2019%2F05%2F31%2Ftop-14-tout-en-maitrise-les-rochelais-passent-le-barrage-et-seront-a-bordeaux-6153094-4568.php
Top 14 : tout en maîtrise, les Rochelais passent le barrage et seront à Bordeaux en demi-finales
par Benjamin Deudon, envoyé spécial.
Au terme d’un match épique, ultrasolidaires et réalistes, les Rochelais ont décroché un ticket pour leur deuxième demi-finale en trois ans. Ce sera face à Toulouse, le samedi 7 juin à Bordeaux.
On ne sait pas si Jacky Lorenzetti avait raison, concernant le statut de favori du Stade Rochelais, mais c’est bien lui qui s’est imposé à Colombes (13–19), ce venderdi soir, faisant chavirer de bonheur ses nombreux supporteurs. Si, depuis quelques années, les Maritimes manquaient d’expérience, cette fois c’est au métier qu’ils ont continué d’écrire leur histoire, défendant bec et ongles, opportunistes. Des chiens, dans le très bon sens du terme, qui retrouveront Toulouse samedi au Matmut Atlantique de Bordeaux (21 heures).
« Maintenant il faut se payer. » Jeudi, Dany Priso confiait d’ailleurs en avoir assez de devoir verser la taxe d’apprentissage. Le pilier gauche pensait sans doute à cette finale de Challenge Cup perdue contre Clermont (36–16) à Newcastle. Pas assez précis, patients et rigoureux, ils avaient subi la loi des Auvergnats dès l’entame.
L’inverse de Newcastle
Cette fois, pas question de recommencer. Les Jaune et Noir montrent donc dès les premières minutes que les leçons sont retenues. La furia est francilienne, les Racingmen montrent les muscles, mais les Rochelais montent fort. En équipe. Virimi Vakatawa est muselé, Teddy Thomas n’a que des miettes, les Ciel et Blanc multiplient les en-avant. En face, La Rochelle contrôle, malgré quelques plaquages manqués et un jeu au pied de dégagement un peu court.
Mieux, les Maritimes font tout l’inverse de Newcastle, poussant constamment le Racing à la faute. A chaque opportunité de marquer, les Rochelais, maîtres de leurs nerfs au contraire de leurs adversaires, prennent les points (12e, 17e, 30e, 38e). Henry Chavancy sort pour 10 minutes sur la 7e pénalité des Ciel et Blanc, ses partenaires s’énervent alors que Vakatawa est éjecté en touche. A 14, le Racing marque enfin (3–12, 40e+2).
La première mi-temps ne permet pas de dégager un quelconque fossé en matière d’expérience. Pour leur 8e match de phase finale en trois saisons, les Stadistes dégagent enfin le contrôle nécessaire dans ce type de rencontre.
L’ambiance mise par leurs supporteurs n’est pas de trop, même si les Ciel et Blanc, souvent moqués dans ce secteur, ne sont pas en reste. Sur son premier ballon, le Racing 9Z perce grâce à Chat, mais La Rochelle est souveraine au sol. Le jeu s’emballe, les Franciliens paraissent sans solution, sauf que la pression s’intensifie. La preuve, Uini Atonio et Dany Priso restent au sol conjointement (49e). Coup dur, le pilier droit sort. Orioli, en sang, également. Mais c’est bien Retière qui marque après une double action de classe de Geoffrey Doumayrou, à la main puis sur une longue passe au pied (3–19, 53e). Nouveau coup dur, le centre sort dans la foulée. Qu’importe, les siens « sont là » comme le clame de plus en plus fort le peuple jaune et noir.
Liebenberg est poussé à la faute mais La Rochelle colmate, que ce soit devant sa ligne, sur les ballons portés, autre faiblesse identifiée à Newcastle, ou sur les mauls. Mais un drop peu judicieux et manqué de West offre une relance aux Ciel et Blanc, qui répliquent enfin (Nakarawa, 10–19, 67e). La mêlée est à la peine, la dynamique s’inverse, les Stadistes sont dans les cordes (13–19, 73e), lâchent mêlées et touches. Nouvelle pénalité évitable de Retière, alors que la lumière de la tribune principale explose. Epique. Irrespirable. Pénalité pour La Rochelle, il reste moins d’une minute. Touche perdue. Non, en-avant d’Avei. Mêlée, introduction La Rochelle, la sirène retentit. La mêlée est à refaire. Pénalité. West tape pour l’Histoire (80e+3)… La Rochelle est à nouveau en demie. À Bordeaux, cette fois. Presque à la maison.
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Re: Top14 : autres matchs
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Top-14-le-braquage-de-la-rochelle-sur-la-pelouse-du-racing-92/1024893
Top 14 : le braquage de La Rochelle sur la pelouse du Racing 92 en barrages
La Rochelle, grâce notamment à son réalisme et une défense de fer, se qualifie pour les demi-finales du Top 14 aux dépens du Racing 92 (19-13). Un coup bien préparé et exécuté à la perfection.
Mercredi, en venant humer du côté de Colombes pour voir comment le stade Yves-du-Manoir renaissait de ses cendres, on avait envoyé une photo de la pelouse, en parfait état, à un ami du Stade Rochelais. Sa réponse : « Magnifique ! Lieu de notre braquage vendredi soir... » On ne dévoilera pas l'identité de notre interlocuteur, mais il ne fait aucun doute que les Rochelais ont parfaitement préparé leur coup pour ce match de barrage face au Racing 92. Les visiteurs ont d'abord fait le choix de rallier Paris vendredi matin afin de récupérer le plus possible et de ne pas tourner en rond dans une chambre d'hôtel pendant près de vingt-quatre heures. L'idée était donc : « On vient, on gagne et on rentre ». C'est réussi. Quasi le coup parfait.
Une statistique permet de comprendre comment les joueurs du Racing ont rapidement été écoeurés. À la mi-temps, le Stade Rochelais menait 12-3 sans jamais avoir mis un pied ou presque dans les vingt-deux mètres adverses. Dix-neuf secondes exactement... Oui, c'est possible. Une leçon de réalisme. À chaque fois que les Jaune et Noir sont venus dans le camp des Racingmen, ils ont poussé leurs adversaires à la faute. Et Ihaia West était dans un grand soir (100 % au pied). L'ouvreur néo-zélandais, débarqué cet été sur les bords de l'Atlantique, pas forcément réputé pour sa précision face aux perches depuis le début de saison, a tout enquillé. Une première plutôt facile à trente mètres en face des poteaux pour se mettre en jambe, puis une deuxième beaucoup moins évidente à près de cinquante mètres (16e).
«On a été de vrais chiens !» - Grégory Patat, entraîneur des avants rochelais
À 0-6, le Racing 92 avait déjà pris un petit coup derrière la tête. Ce n'était que le début. Rebelote à la demi-heure de jeu puis à deux minutes de la mi-temps (0-12, 38e). Pour ne rien arranger aux affaires du Racing, Henry Chavancy écopait d'un carton jaune, payant les fautes répétées de son équipe (déjà sept au compteur contre deux). À ce moment-là, ça commençait déjà à sentir le roussi. On voyait d'ailleurs Jacky Lorenzetti, le président des Ciel et Blanc, s'agiter en bord de terrain. Les Rochelais rentraient, eux, aux vestiaires, sereins. Le plan élaboré cette semaine fonctionnait à merveille. « On a travaillé sur les points forts du Racing, notamment les mauls », révélait d'ailleurs Kevin Gourdon au micro de Canal + sitôt le coup de sifflet final. En effet, les joueurs du Racing 92 ont beaucoup été pénalisés au sol. Mais c'est aussi grâce à une défense initiée par les Gourdon, Alldritt, Doumayrou et consorts que le Stade Rochelais a verrouillé la partie. « Sur les moments chauds, près de notre ligne, on a été présents », a félicité l'entraîneur des arrières Xavier Garbajosa.
Enfin, le choix de la vitesse (Sinzelle, Retière, Rattez) à celui de la puissance (Botia était porteur d'eau), qui pouvait interpeller sur le papier, allait payer. Sur un ballon de récupération, La Rochelle et ses gazelles allaient placer un contre assassin. C'est d'abord Vincent Rattez qui déposait Louis Dupichot sur l'aile. Kerr-Barlow puis Kini Murimurivalu jouaient les relais, avant que Geoffrey Doumayrou, à l'initiative de la relance dans son camp, tape une splendide diagonale sur l'aile opposée où quatre de ses partenaires étaient à la réception. C'est Arthur Retière qui s'emparait du cuir et filait entre les poteaux (3-19, 52e).
2 Le Stade rochelais a atteint, vendredi, les demi-finales du Top 14 pour la deuxième fois de son histoire. En 2017, la Rochelle fut éliminé à ce stade par Toulon (15-18).
Des « ici, ici, c'est La Rochelle ! » fusaient des tribunes où près de deux mille supporters agitaient drapeaux et écharpes. Il ne restait plus qu'à leurs protégés à finir le boulot et repartir sans bobos. Raté ! Le dernier quart d'heure n'a pas du tout été maitrisé et les visiteurs se sont collés une sacrée coulante. Alors qu'ils réalisaient une fois de plus un 100 % en conquête (mêlée et touche confondues), les Rochelais ont été pénalisés en mêlée juste après avoir encaissé un essai (10-19, 67e), puis ils ont perdu une touche dans leur camp (76e) histoire de se faire une dernière frayeur. Mais au final, qu'importe. Les Rochelais fessés à Nanterre en mars (50-14) ont pris leur revanche. Et la qualification pour les demi-finales est en poche.
« On a rien lâché, a souri l'entraîneur des avants Grégory Patat. On a été de vrais chiens ! » Qui tenteront d'aller mordre les mollets des Toulousains en demi-finale, samedi prochain, à Bordeaux.
Top 14 : le braquage de La Rochelle sur la pelouse du Racing 92 en barrages
La Rochelle, grâce notamment à son réalisme et une défense de fer, se qualifie pour les demi-finales du Top 14 aux dépens du Racing 92 (19-13). Un coup bien préparé et exécuté à la perfection.
Mercredi, en venant humer du côté de Colombes pour voir comment le stade Yves-du-Manoir renaissait de ses cendres, on avait envoyé une photo de la pelouse, en parfait état, à un ami du Stade Rochelais. Sa réponse : « Magnifique ! Lieu de notre braquage vendredi soir... » On ne dévoilera pas l'identité de notre interlocuteur, mais il ne fait aucun doute que les Rochelais ont parfaitement préparé leur coup pour ce match de barrage face au Racing 92. Les visiteurs ont d'abord fait le choix de rallier Paris vendredi matin afin de récupérer le plus possible et de ne pas tourner en rond dans une chambre d'hôtel pendant près de vingt-quatre heures. L'idée était donc : « On vient, on gagne et on rentre ». C'est réussi. Quasi le coup parfait.
Une statistique permet de comprendre comment les joueurs du Racing ont rapidement été écoeurés. À la mi-temps, le Stade Rochelais menait 12-3 sans jamais avoir mis un pied ou presque dans les vingt-deux mètres adverses. Dix-neuf secondes exactement... Oui, c'est possible. Une leçon de réalisme. À chaque fois que les Jaune et Noir sont venus dans le camp des Racingmen, ils ont poussé leurs adversaires à la faute. Et Ihaia West était dans un grand soir (100 % au pied). L'ouvreur néo-zélandais, débarqué cet été sur les bords de l'Atlantique, pas forcément réputé pour sa précision face aux perches depuis le début de saison, a tout enquillé. Une première plutôt facile à trente mètres en face des poteaux pour se mettre en jambe, puis une deuxième beaucoup moins évidente à près de cinquante mètres (16e).
«On a été de vrais chiens !» - Grégory Patat, entraîneur des avants rochelais
À 0-6, le Racing 92 avait déjà pris un petit coup derrière la tête. Ce n'était que le début. Rebelote à la demi-heure de jeu puis à deux minutes de la mi-temps (0-12, 38e). Pour ne rien arranger aux affaires du Racing, Henry Chavancy écopait d'un carton jaune, payant les fautes répétées de son équipe (déjà sept au compteur contre deux). À ce moment-là, ça commençait déjà à sentir le roussi. On voyait d'ailleurs Jacky Lorenzetti, le président des Ciel et Blanc, s'agiter en bord de terrain. Les Rochelais rentraient, eux, aux vestiaires, sereins. Le plan élaboré cette semaine fonctionnait à merveille. « On a travaillé sur les points forts du Racing, notamment les mauls », révélait d'ailleurs Kevin Gourdon au micro de Canal + sitôt le coup de sifflet final. En effet, les joueurs du Racing 92 ont beaucoup été pénalisés au sol. Mais c'est aussi grâce à une défense initiée par les Gourdon, Alldritt, Doumayrou et consorts que le Stade Rochelais a verrouillé la partie. « Sur les moments chauds, près de notre ligne, on a été présents », a félicité l'entraîneur des arrières Xavier Garbajosa.
Enfin, le choix de la vitesse (Sinzelle, Retière, Rattez) à celui de la puissance (Botia était porteur d'eau), qui pouvait interpeller sur le papier, allait payer. Sur un ballon de récupération, La Rochelle et ses gazelles allaient placer un contre assassin. C'est d'abord Vincent Rattez qui déposait Louis Dupichot sur l'aile. Kerr-Barlow puis Kini Murimurivalu jouaient les relais, avant que Geoffrey Doumayrou, à l'initiative de la relance dans son camp, tape une splendide diagonale sur l'aile opposée où quatre de ses partenaires étaient à la réception. C'est Arthur Retière qui s'emparait du cuir et filait entre les poteaux (3-19, 52e).
2 Le Stade rochelais a atteint, vendredi, les demi-finales du Top 14 pour la deuxième fois de son histoire. En 2017, la Rochelle fut éliminé à ce stade par Toulon (15-18).
Des « ici, ici, c'est La Rochelle ! » fusaient des tribunes où près de deux mille supporters agitaient drapeaux et écharpes. Il ne restait plus qu'à leurs protégés à finir le boulot et repartir sans bobos. Raté ! Le dernier quart d'heure n'a pas du tout été maitrisé et les visiteurs se sont collés une sacrée coulante. Alors qu'ils réalisaient une fois de plus un 100 % en conquête (mêlée et touche confondues), les Rochelais ont été pénalisés en mêlée juste après avoir encaissé un essai (10-19, 67e), puis ils ont perdu une touche dans leur camp (76e) histoire de se faire une dernière frayeur. Mais au final, qu'importe. Les Rochelais fessés à Nanterre en mars (50-14) ont pris leur revanche. Et la qualification pour les demi-finales est en poche.
« On a rien lâché, a souri l'entraîneur des avants Grégory Patat. On a été de vrais chiens ! » Qui tenteront d'aller mordre les mollets des Toulousains en demi-finale, samedi prochain, à Bordeaux.
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Re: Top14 : autres matchs
https://www.midi-olympique.fr/2019/06/01/rattez-on-etait-chez-nous,8232963.php
Rattez : "On était chez nous !"
Passé le succès en quarts de finale, l'ailier Vincent Rattez rend hommage aux supporters rochelais, au coup de patte de Geoffrey Doumayrou et à la star Victor Vito, ce "remplaçant de luxe"...
Midi Olympique : Que retenez-vous de l'exploit réalisé en quarts de finale, à Colombes ?
Vincent Rattez : Vendredi soir, on a très vite su que l'on était dans le vrai. Dès le début du match, nous avons été très bons dans des domaines tels l'agressivité, la discipline ou l'organisation défensive. La suite fut parfois difficile, les chocs ont même été très rudes lorsque les individualités du Racing ont accéléré. Mais globalement, nous pouvons être fiers de ce que le Stade rochelais a réalisé à Colombes.
Dans quel état avez-vous terminé la rencontre ?
V. R. : Rincés ! Il faisait lourd, les collisions étaient rudes et le match très intense. Il ne faut pas oublier, non plus, que nous sommes à près de 30 matchs disputés cette saison...
Face au Racing, le Stade rochelais a aplati un essai magnifique après un coup de pied à suivre de Geoffrey Doumayrou. Comment jugez-vous cette action ?
V. R. : Je ne m'attendais pas à ce que Geoffrey la joue au pied. Tout allait très vite, il a fait ça à l'instinct. Sur l'action, j'ai rigolé parce qu'il est rare que Geoffrey tape à suivre. Alors, quand Arthur (Retière) a récupéré le ballon et marqué, je me suis dit: "on ne peut pas perdre ce soir". (rires)
Comment envisagez-vous la suite ?
V. R. : Nous irons à Bordeaux, chez nous ou presque, pour affronter l'ogre toulousain. On n'a plus rien à perdre. L'important, c'est de n'avoir aucun regret lorsque se terminera la saison.
La transhumance de supporters, de La Rochelle à Bordeaux, risque d'être incroyable...
V. R. : Déjà, vendredi soir, c'était énorme à Paris: on était chez nous. Ces supporters, il faut leur tirer un grand coup de chapeau: à Deflandre, c'est la folie et à l'extérieur, ils sont toujours très nombreux et au final, on n'entend qu'eux. Ce week-end à Bordeaux, ce sera la folie.
La star de l'équipe, Victor Vito, était remplaçant à Colombes. Comment vit-il cette situation ?
V. R. : Victor ne s'est jamais mis en avant à La Rochelle. S'il doit être porteur d'eau, il le fera avec plaisir, cette humilité est sa grande force. Et puis, je connais beaucoup de clubs qui signeraient des deux mains pour avoir Victor Vito sur un banc de touche. [...] Sur cette fin de saison, je pense juste qu'il paie les matchs remarquables qu'il a réalisés au fil des trois dernières années. C'est l'un des joueurs les plus utilisés du Top 14, il joue devant, ça fait beaucoup pour un seul homme ! (rires)
En quoi cette demi-finale à Bordeaux sera-t-elle différente de celle perdue en 2017, face à Toulon (15-18) ?
V. R. : A Marseille, cette année-là, nous avions pris un carton rouge (Pierre Aguillon) qui avait changé le cours du match. Face à des joueurs comme Matt Giteau et tout le tralala, ça n'avait pas pardonné. Mais si on doit perdre ce week-end, contre Toulouse, ce sera les armes à la main et en ayant pratiqué le jeu de mouvement qui fait notre ADN.
Marc Duzan
Rattez : "On était chez nous !"
Passé le succès en quarts de finale, l'ailier Vincent Rattez rend hommage aux supporters rochelais, au coup de patte de Geoffrey Doumayrou et à la star Victor Vito, ce "remplaçant de luxe"...
Midi Olympique : Que retenez-vous de l'exploit réalisé en quarts de finale, à Colombes ?
Vincent Rattez : Vendredi soir, on a très vite su que l'on était dans le vrai. Dès le début du match, nous avons été très bons dans des domaines tels l'agressivité, la discipline ou l'organisation défensive. La suite fut parfois difficile, les chocs ont même été très rudes lorsque les individualités du Racing ont accéléré. Mais globalement, nous pouvons être fiers de ce que le Stade rochelais a réalisé à Colombes.
Dans quel état avez-vous terminé la rencontre ?
V. R. : Rincés ! Il faisait lourd, les collisions étaient rudes et le match très intense. Il ne faut pas oublier, non plus, que nous sommes à près de 30 matchs disputés cette saison...
Face au Racing, le Stade rochelais a aplati un essai magnifique après un coup de pied à suivre de Geoffrey Doumayrou. Comment jugez-vous cette action ?
V. R. : Je ne m'attendais pas à ce que Geoffrey la joue au pied. Tout allait très vite, il a fait ça à l'instinct. Sur l'action, j'ai rigolé parce qu'il est rare que Geoffrey tape à suivre. Alors, quand Arthur (Retière) a récupéré le ballon et marqué, je me suis dit: "on ne peut pas perdre ce soir". (rires)
Comment envisagez-vous la suite ?
V. R. : Nous irons à Bordeaux, chez nous ou presque, pour affronter l'ogre toulousain. On n'a plus rien à perdre. L'important, c'est de n'avoir aucun regret lorsque se terminera la saison.
La transhumance de supporters, de La Rochelle à Bordeaux, risque d'être incroyable...
V. R. : Déjà, vendredi soir, c'était énorme à Paris: on était chez nous. Ces supporters, il faut leur tirer un grand coup de chapeau: à Deflandre, c'est la folie et à l'extérieur, ils sont toujours très nombreux et au final, on n'entend qu'eux. Ce week-end à Bordeaux, ce sera la folie.
La star de l'équipe, Victor Vito, était remplaçant à Colombes. Comment vit-il cette situation ?
V. R. : Victor ne s'est jamais mis en avant à La Rochelle. S'il doit être porteur d'eau, il le fera avec plaisir, cette humilité est sa grande force. Et puis, je connais beaucoup de clubs qui signeraient des deux mains pour avoir Victor Vito sur un banc de touche. [...] Sur cette fin de saison, je pense juste qu'il paie les matchs remarquables qu'il a réalisés au fil des trois dernières années. C'est l'un des joueurs les plus utilisés du Top 14, il joue devant, ça fait beaucoup pour un seul homme ! (rires)
En quoi cette demi-finale à Bordeaux sera-t-elle différente de celle perdue en 2017, face à Toulon (15-18) ?
V. R. : A Marseille, cette année-là, nous avions pris un carton rouge (Pierre Aguillon) qui avait changé le cours du match. Face à des joueurs comme Matt Giteau et tout le tralala, ça n'avait pas pardonné. Mais si on doit perdre ce week-end, contre Toulouse, ce sera les armes à la main et en ayant pratiqué le jeu de mouvement qui fait notre ADN.
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Re: Top14 : autres matchs
L'ÉQUIPE : https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Cinq-duels-a-suivre-lors-du-barrage-lyon-montpellier/1024790
Top 14 : cinq duels à suivre lors du barrage Lyon - Montpellier
À trois semaines de l'annonce du groupe France pour le Mondial au Japon (20 septembre-2 novembre), plusieurs joueurs seront suivis de près par le staff des Bleus, comme Félix Lambey et Paul Willemse en deuxième ligne, lors du barrage entre Lyon et Montpellier samedi (17 heures).
Mickael Ivaldi (Lyon) / Bismarck Du Plessis (Montpellier)
Coéquipiers, les voici adversaires
Ils se sont croisés au MHR, lors de la saison 2015-2016. La doublette offrait certaines garanties même si le champion du monde sud-africain avait alors la préférence de Jake White. Mickaël Ivaldi a bien rebondi à Lyon. Il excelle dans la conquête, mais aussi dans les lancers, au point de figurer parmi les meilleurs spécialistes du Top 14. Bismarck Du Plessis est plus grand (1,89 m contre 1,81 m) et plus lourd (104 kg contre 97). C'est un tank, un combattant, pénible dans les rucks. 24 essais en 64 matches (0,37 de moyenne). Un dur au mal qui ne recule devant aucun sacrifice. À 35 ans, le Sud-Africain aimerait bien disputer la Coupe du monde avec les Springboks après avoir remporté celle de 2007. Ivaldi, lui, figure dans la liste des 65 délivrée par Jacques Brunel.
Qui sont les 65 joueurs présélectionnés pour la Coupe du monde ?
Félix Lambey (Lyon) / Paul Willemse (Montpellier)
Une place chez les Bleus en jeu
Ils sont dissemblables, mais ils se disputent pourtant un strapontin en équipe de France. Paul Willemse est plus grand et plus lourd (2,01 m ; 135 kg). Félix Lambey plus longiligne, plus mobile (1,96 m ; 106 kg). Le Sud-Africain d'origine n'a pas d'équivalent pour caler le côté droit de la mêlée montpelliéraine. Le gamin de Lons-le-Saunier, lui, s'illustre dans le maniement du ballon, même si, depuis tout petit, il aime aussi le combat. Il n'est pas suffisamment rapide et explosif pour faire des différences sur les premiers temps de jeu, mais il a cette capacité étonnante à jouer dans le dos des défenses et à trouver des espaces lorsque les actions durent longtemps. Willemse se régale des taches obscures. Le plaquage (6e place du Top 14), les rucks (15 ballons gagnés), les ballons portés.
Baptiste Couilloud (Lyon) / Benoît Paillaugue (Montpellier)
Le retour des blessés longue durée
Dix ans les séparent, mais Baptiste Couilloud et Benoît Paillaugue ont les mêmes gènes, ce goût identique pour le désordre, la panique. Couilloud est vif, rapide, dévorateur d'espaces, un formidable accélérateur de jeu. Paillaugue a ces mêmes qualités, mâtinées d'une expérience forgée par douze saisons de Top 14. Tous deux collent au ballon, s'immiscent dans le moindre interstice. Ils ont aussi la même insolence, la même hargne, et cette capacité à entraîner dans leur sillage les avants les plus chevronnés. Les deux reviennent de blessure : Couilloud (fracture de la malléole externe gauche avec rupture ligamentaire) depuis quelques semaines et Paillaugue (ligament croisé du genou gauche) depuis le début d'année.
Charles Ngatai (Lyon) / Jan Serfontein (Montpellier)
Deux styles, deux ambiances
Même s'il est le joueur du Top 14 qui a loupé le plus de plaquages cette saison (49), Jan Serfontein est un redoutable défenseur, un poison au milieu de terrain, toujours prompt à guerroyer dans les rucks. Entre deux chemins, il préférera souvent le plus court, même s'il s'est adapté au jeu prôné par Vern Cotter. Charlie Ngatai est sans doute plus complet, plus polyvalent, capable d'ailleurs de glisser à l'arrière. Il a la justesse technique des Néo-Zélandais, il est rapide, son jeu au pied est précis. Il sent les coups en attaque, mais sait aussi se montrer rassurant en défense. Il est bien sûr décisif. Il a inscrit neuf essais cette saison, dont deux lors d'un fameux récital face à Montpellier (55-13).
Noa Nakataici (Lyon) / Nemani Nadolo (Montpellier)
Ailiers fidjiens de calibres différents
Ils sont tous les deux nés aux Fidji, mais c'est à peu près tout ce qui les rassemble. Nemani Nadolo n'a pas beaucoup joué cette saison. Seulement 9 matches, le temps, quand même, d'inscrire 5 essais (0,55/match)... Noa Nakaitaci, lui, a joué presque trois fois plus avec Lyon pour un total de 9 essais (0,38). Ses statistiques traduisent son immense activité. Il est le joueur qui a effectué le plus de passes après contact (50), l'un de ceux qui a gagné le plus de mètres (1120, 4e) et le plus franchi les défenses adverses (34, 2e). Nadolo est évidemment de cette même caste. Mais là où Nakaitaci privilégie l'évitement, lui préfère l'affrontement. Son gabarit (1,94 m ; 130 kg) plaide en faveur d'un jeu direct, de défi, de puissance. Même si sa gestuelle est étonnante pour un joueur de cette corpulence.
P.P.
Top 14 : cinq duels à suivre lors du barrage Lyon - Montpellier
À trois semaines de l'annonce du groupe France pour le Mondial au Japon (20 septembre-2 novembre), plusieurs joueurs seront suivis de près par le staff des Bleus, comme Félix Lambey et Paul Willemse en deuxième ligne, lors du barrage entre Lyon et Montpellier samedi (17 heures).
Mickael Ivaldi (Lyon) / Bismarck Du Plessis (Montpellier)
Coéquipiers, les voici adversaires
Ils se sont croisés au MHR, lors de la saison 2015-2016. La doublette offrait certaines garanties même si le champion du monde sud-africain avait alors la préférence de Jake White. Mickaël Ivaldi a bien rebondi à Lyon. Il excelle dans la conquête, mais aussi dans les lancers, au point de figurer parmi les meilleurs spécialistes du Top 14. Bismarck Du Plessis est plus grand (1,89 m contre 1,81 m) et plus lourd (104 kg contre 97). C'est un tank, un combattant, pénible dans les rucks. 24 essais en 64 matches (0,37 de moyenne). Un dur au mal qui ne recule devant aucun sacrifice. À 35 ans, le Sud-Africain aimerait bien disputer la Coupe du monde avec les Springboks après avoir remporté celle de 2007. Ivaldi, lui, figure dans la liste des 65 délivrée par Jacques Brunel.
Qui sont les 65 joueurs présélectionnés pour la Coupe du monde ?
Félix Lambey (Lyon) / Paul Willemse (Montpellier)
Une place chez les Bleus en jeu
Ils sont dissemblables, mais ils se disputent pourtant un strapontin en équipe de France. Paul Willemse est plus grand et plus lourd (2,01 m ; 135 kg). Félix Lambey plus longiligne, plus mobile (1,96 m ; 106 kg). Le Sud-Africain d'origine n'a pas d'équivalent pour caler le côté droit de la mêlée montpelliéraine. Le gamin de Lons-le-Saunier, lui, s'illustre dans le maniement du ballon, même si, depuis tout petit, il aime aussi le combat. Il n'est pas suffisamment rapide et explosif pour faire des différences sur les premiers temps de jeu, mais il a cette capacité étonnante à jouer dans le dos des défenses et à trouver des espaces lorsque les actions durent longtemps. Willemse se régale des taches obscures. Le plaquage (6e place du Top 14), les rucks (15 ballons gagnés), les ballons portés.
Baptiste Couilloud (Lyon) / Benoît Paillaugue (Montpellier)
Le retour des blessés longue durée
Dix ans les séparent, mais Baptiste Couilloud et Benoît Paillaugue ont les mêmes gènes, ce goût identique pour le désordre, la panique. Couilloud est vif, rapide, dévorateur d'espaces, un formidable accélérateur de jeu. Paillaugue a ces mêmes qualités, mâtinées d'une expérience forgée par douze saisons de Top 14. Tous deux collent au ballon, s'immiscent dans le moindre interstice. Ils ont aussi la même insolence, la même hargne, et cette capacité à entraîner dans leur sillage les avants les plus chevronnés. Les deux reviennent de blessure : Couilloud (fracture de la malléole externe gauche avec rupture ligamentaire) depuis quelques semaines et Paillaugue (ligament croisé du genou gauche) depuis le début d'année.
Charles Ngatai (Lyon) / Jan Serfontein (Montpellier)
Deux styles, deux ambiances
Même s'il est le joueur du Top 14 qui a loupé le plus de plaquages cette saison (49), Jan Serfontein est un redoutable défenseur, un poison au milieu de terrain, toujours prompt à guerroyer dans les rucks. Entre deux chemins, il préférera souvent le plus court, même s'il s'est adapté au jeu prôné par Vern Cotter. Charlie Ngatai est sans doute plus complet, plus polyvalent, capable d'ailleurs de glisser à l'arrière. Il a la justesse technique des Néo-Zélandais, il est rapide, son jeu au pied est précis. Il sent les coups en attaque, mais sait aussi se montrer rassurant en défense. Il est bien sûr décisif. Il a inscrit neuf essais cette saison, dont deux lors d'un fameux récital face à Montpellier (55-13).
Noa Nakataici (Lyon) / Nemani Nadolo (Montpellier)
Ailiers fidjiens de calibres différents
Ils sont tous les deux nés aux Fidji, mais c'est à peu près tout ce qui les rassemble. Nemani Nadolo n'a pas beaucoup joué cette saison. Seulement 9 matches, le temps, quand même, d'inscrire 5 essais (0,55/match)... Noa Nakaitaci, lui, a joué presque trois fois plus avec Lyon pour un total de 9 essais (0,38). Ses statistiques traduisent son immense activité. Il est le joueur qui a effectué le plus de passes après contact (50), l'un de ceux qui a gagné le plus de mètres (1120, 4e) et le plus franchi les défenses adverses (34, 2e). Nadolo est évidemment de cette même caste. Mais là où Nakaitaci privilégie l'évitement, lui préfère l'affrontement. Son gabarit (1,94 m ; 130 kg) plaide en faveur d'un jeu direct, de défi, de puissance. Même si sa gestuelle est étonnante pour un joueur de cette corpulence.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
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Re: Top14 : autres matchs
Il faisait chaud, lourd, comme ce match, pas franchement folichon..., Lyon a gagné, de mon point de vue, c'est bien là l'essentiel.
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