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Matthieu Jalibert
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Re: Matthieu Jalibert
Il aura 80mn pour les faire changer d'avis, nul doute pour moi qu'il ni parvienne sauf bien sur si Dupont ne joue pas le jeu.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Matthieu Jalibert
Match curieux et difficile à évaluer pour Matthieu. Il a été propre dans ce qu’il a fait. Toutes ses passes ont été bien exécutées, son jeu à pied dans le jeu courant à été bon, il a été sûr sous les ballons hauts, il a fait son taff en défense et il claque un beau petit drop. Après, il y a les petits écueils, un petit pardessus un peu téléphoné, ces deux touches pas trouvées sur pénalité et ces deux gestions d’avantage. Le premier en fin de première mi-temps où il garde le ballon alors qu’il y a encore du monde sur l’extérieur. Et cette transversale tentée alors que l’arbitre a signifié la fin de l’avantage. Rien de dramatique, mais qui va donner du grain à moudre à ses détracteurs. Moi mon seul reproche, mais c’est même qu’a L’ubb, c’est son « manque » d’engagement physique. Il est toujours sur la retenue. Alors il n’a ni le gabarit ni le tempérament pour aller déblayer comme un tambour, mais il doit faire plus. J’ai en tête cette action, suite à un mauvais qui avance, le ballon finit par arriver à Rattez qui se fait coffrer et il arrive sans conviction pour lui arracher le ballon qui du coup finit dans les mains d’un écossais. C’est pour moi le point noir qui pourrait lui être néfaste. Est ce que les sélectionneurs auront confiance en lui pour les matchs de costauds (afsud, NZ, Angleterre, Irlande, Argentine...)?
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
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Re: Matthieu Jalibert
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Jalibert-un-retour-timide-avec-les-bleus-lors-d-ecosse-france-en-coupe-d-automne-des-nations/1197471
Jalibert, un retour timide avec les Bleus lors d'Écosse-France en Coupe d'automne des nations
L'ouvreur girondin, Matthieu Jalibert, a alterné le bon et le moins bon pour son retour en équipe de France à Edimbourg, en Écosse. En concurrence avec Romain Ntamack, blessé, il n'a pas bousculé la hiérarchie.
Maxime Raulin
« Pour en avoir discuté aussi avec lui, son souhait était de devenir titulaire. C'est son temps aujourd'hui. » Ainsi s'exprimait Fabien Galthié vendredi midi en évoquant la titularisation de Matthieu Jalibert à l'ouverture, à la place de Romain Ntamack (alerte à une cuisse). L'ouvreur de l'UBB (22 ans, 6 sélections) attendait ce moment depuis plus de deux ans et sa sortie prématurée face à l'Irlande, le 3 février 2018 (13-15) lors de l'ouverture du Tournoi. Touché au genou gauche (rupture partielle du ligament postérieur), il avait dû laisser sa place après seulement trente minutes de jeu.
Maintenant, Jalibert pourra dire qu'il a gagné en Écosse (15-22). Le dernier numéro 10 tricolore à pouvoir se vanter d'un tel succès se nomme Jules Plisson. C'était lors du Tournoi 2014 (17-19).
Pour le reste, il n'a pas forcément fait oublier sa prestation délicate de l'hiver dernier, lorsqu'il avait remplacé Romain Ntamack commotionné, au bout de huit minutes, et sombré comme les Bleus (défaite 28-17) à Murrayfield.
« Des choses importantes qu'il ne doit pas rater. »
Julien Peyrelongue, ex-ouvreur de Biarritz
Dimanche, Matthieu Jalibert, qui a disputé toute la rencontre, a rendu une copie « sobre », juge Julien Peyrelongue. « On n'a pas vu le Matthieu Jalibert de Bordeaux, il a été un peu timide et s'est surtout appliqué à rester dans le cadre de jeu, à respecter les consignes », poursuit l'ex-ouvreur (6 sél. avec les Bleus). Le demi d'ouverture s'est servi deux fois plus de son coup de pied (24 ballons tapés) que de ses mains (12 passes effectuées). Et dans cette gestion au pied, Matthieu Jalibert a été plutôt appliqué. Il a bien maîtrisé ses renvois, il a aussi trouvé quelques belles touches ou a su soulager son équipe grâce à ses dégagements. Surtout, il a permis aux Bleus de concrétiser un temps fort grâce un drop parfaitement exécuté, (6-9, 24e).
En revanche, il y a eu du moins bon, comme ce raté sur une réception de chandelle (6e), cette pénaltouche non trouvée (11e) ou quelques ratés en défense (14e, 34e, 79e), mais surtout plusieurs mauvais choix. On pense notamment à cette action juste avant la mi-temps où l'ouvreur aurait dû ouvrir ou taper au pied vers l'extérieur plutôt que de revenir à l'intérieur et se faire coffrer (40e + 1), cette tentative de relance dans le champ profond où il se fait prendre sur une passe trop tardive (53e) ou encore cette passe au pied mal ajustée annihilant une occasion d'essai (58).
« Il y a des choses importantes qu'il ne doit pas rater, reconnaît, Peyrelongue, triple champion de France avec Biarritz (2002, 2005 et 2006). Mais il avait des circonstances atténuantes. Les conditions n'étaient pas évidentes et il avait sans doute la peur de mal faire. Mais malgré ce déchet, je ne l'ai pas senti fébrile. Ce sera plus facile face à l'Italie (samedi). Il va arriver avec plus de certitude après cette victoire et pourra travailler plus sereinement car il sait qu'il va enchaîner. Il n'y a qu'en jouant que tu progresses. J'espère qu'il pourra montrer son vrai visage. »
En attendant, Romain Ntamack, le numéro 1 au poste dans l'esprit du staff de l'équipe de France, peut prendre le temps de se soigner sereinement...
Jalibert, un retour timide avec les Bleus lors d'Écosse-France en Coupe d'automne des nations
L'ouvreur girondin, Matthieu Jalibert, a alterné le bon et le moins bon pour son retour en équipe de France à Edimbourg, en Écosse. En concurrence avec Romain Ntamack, blessé, il n'a pas bousculé la hiérarchie.
Maxime Raulin
« Pour en avoir discuté aussi avec lui, son souhait était de devenir titulaire. C'est son temps aujourd'hui. » Ainsi s'exprimait Fabien Galthié vendredi midi en évoquant la titularisation de Matthieu Jalibert à l'ouverture, à la place de Romain Ntamack (alerte à une cuisse). L'ouvreur de l'UBB (22 ans, 6 sélections) attendait ce moment depuis plus de deux ans et sa sortie prématurée face à l'Irlande, le 3 février 2018 (13-15) lors de l'ouverture du Tournoi. Touché au genou gauche (rupture partielle du ligament postérieur), il avait dû laisser sa place après seulement trente minutes de jeu.
Maintenant, Jalibert pourra dire qu'il a gagné en Écosse (15-22). Le dernier numéro 10 tricolore à pouvoir se vanter d'un tel succès se nomme Jules Plisson. C'était lors du Tournoi 2014 (17-19).
Pour le reste, il n'a pas forcément fait oublier sa prestation délicate de l'hiver dernier, lorsqu'il avait remplacé Romain Ntamack commotionné, au bout de huit minutes, et sombré comme les Bleus (défaite 28-17) à Murrayfield.
« Des choses importantes qu'il ne doit pas rater. »
Julien Peyrelongue, ex-ouvreur de Biarritz
Dimanche, Matthieu Jalibert, qui a disputé toute la rencontre, a rendu une copie « sobre », juge Julien Peyrelongue. « On n'a pas vu le Matthieu Jalibert de Bordeaux, il a été un peu timide et s'est surtout appliqué à rester dans le cadre de jeu, à respecter les consignes », poursuit l'ex-ouvreur (6 sél. avec les Bleus). Le demi d'ouverture s'est servi deux fois plus de son coup de pied (24 ballons tapés) que de ses mains (12 passes effectuées). Et dans cette gestion au pied, Matthieu Jalibert a été plutôt appliqué. Il a bien maîtrisé ses renvois, il a aussi trouvé quelques belles touches ou a su soulager son équipe grâce à ses dégagements. Surtout, il a permis aux Bleus de concrétiser un temps fort grâce un drop parfaitement exécuté, (6-9, 24e).
En revanche, il y a eu du moins bon, comme ce raté sur une réception de chandelle (6e), cette pénaltouche non trouvée (11e) ou quelques ratés en défense (14e, 34e, 79e), mais surtout plusieurs mauvais choix. On pense notamment à cette action juste avant la mi-temps où l'ouvreur aurait dû ouvrir ou taper au pied vers l'extérieur plutôt que de revenir à l'intérieur et se faire coffrer (40e + 1), cette tentative de relance dans le champ profond où il se fait prendre sur une passe trop tardive (53e) ou encore cette passe au pied mal ajustée annihilant une occasion d'essai (58).
« Il y a des choses importantes qu'il ne doit pas rater, reconnaît, Peyrelongue, triple champion de France avec Biarritz (2002, 2005 et 2006). Mais il avait des circonstances atténuantes. Les conditions n'étaient pas évidentes et il avait sans doute la peur de mal faire. Mais malgré ce déchet, je ne l'ai pas senti fébrile. Ce sera plus facile face à l'Italie (samedi). Il va arriver avec plus de certitude après cette victoire et pourra travailler plus sereinement car il sait qu'il va enchaîner. Il n'y a qu'en jouant que tu progresses. J'espère qu'il pourra montrer son vrai visage. »
En attendant, Romain Ntamack, le numéro 1 au poste dans l'esprit du staff de l'équipe de France, peut prendre le temps de se soigner sereinement...
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Re: Matthieu Jalibert
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/xv-de-france-jalibert-l-impatient-anglais-1607001899
marchal- Centre de presse
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Re: Matthieu Jalibert
il y a bien qu'en france ou il n'est considéré à sa juste valeur
https://www.planetrugby.com/planet-rugbys-team-of-the-year-8/
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marchal- Centre de presse
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Re: Matthieu Jalibert
marchal a écrit:il y a bien qu'en france ou il n'est considéré à sa juste valeur
https://www.planetrugby.com/planet-rugbys-team-of-the-year-8/
Tout simplement hallucinant. Ils ont osé ne pas mettre la charnière toulousaine: Dupont et.... Ramos!!
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Matthieu Jalibert
krahknardz a écrit:marchal a écrit:il y a bien qu'en france ou il n'est considéré à sa juste valeur
https://www.planetrugby.com/planet-rugbys-team-of-the-year-8/
Tout simplement hallucinant. Ils ont osé ne pas mettre la charnière toulousaine: Dupont et.... Ramos!!
Le merdol dira que c’est parce que Jalibert ressemble plus a Farrell que NTK (physiquement parlant)!
Dernière édition par grospaquet31 le Sam 2 Jan 2021 - 17:13, édité 1 fois
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Age : 51
Re: Matthieu Jalibert
Après 80mn de jeu,Matthieu montre bien qu'il est incontournable en EDF.
1 tir râté,mais un très beau essai.
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léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Matthieu Jalibert
krahknardz a écrit:marchal a écrit:il y a bien qu'en france ou il n'est considéré à sa juste valeur
https://www.planetrugby.com/planet-rugbys-team-of-the-year-8/
Tout simplement hallucinant. Ils ont osé ne pas mettre la charnière toulousaine: Dupont et.... Ramos!!
Belle récompense et pas illogique sur l'ensemble de ses prestations (UBB et XV de France).
Ca change des commentaires des rageux du 31 sur l'Equipe ou des articles d'une subjectivité crasse du Merdol (et de ses journalistes en bois)
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Matthieu Jalibert
Vous croyez qu'on va autant en entendre sur l'essai de jaja que sur celui de dupont la semaine dernière pourtant c'est pratiquement le même essai
marchal- Centre de presse
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Re: Matthieu Jalibert
marchal a écrit:Vous croyez qu'on va autant en entendre sur l'essai de jaja que sur celui de dupont la semaine dernière pourtant c'est pratiquement le même essai
Cest qui Jaja?
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Matthieu Jalibert
marchal a écrit:Vous croyez qu'on va autant en entendre sur l'essai de jaja que sur celui de dupont la semaine dernière pourtant c'est pratiquement le même essai
Moi je parie sur un article du Merdol lundi, élogieux mais avec à la fin une phrase doucereuse-poignard-dans-le-dos regrettant le manque de contrôle d'un jeune joueur prometteur se laissant aller à de faciles provocations... Je le sens gros comme une maison!
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Matthieu Jalibert
https://www.leparisien.fr/sports/rugby/top-14-jalibert-marque-des-points-a-l-approche-du-tournoi-des-6-nations-02-01-2021-8417028.php
marchal- Centre de presse
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Re: Matthieu Jalibert
L'ITW sur la 3 est très intéressant certains vont y découvrir un garçon qui semble équilibré, bien dans sa tête, conscient des enjeux qui gravitent autour de lui, ambitieux certes, quoi de plus normal quand on détient un tel talent, mais modeste, conscient du chemin à parcourir et du travail restant à effectuer.
Le contraire de tout ce que certains média essaient de nous persuader.
Comme quoi le dicton qui dit "qu'on n'est jamais mieux servi que par soi même" vaut aussi en matière de communication .
C'est vrai que la plupart des commentateurs sont issus du grand ST, ceci expliquant peut être cela
Le contraire de tout ce que certains média essaient de nous persuader.
Comme quoi le dicton qui dit "qu'on n'est jamais mieux servi que par soi même" vaut aussi en matière de communication .
C'est vrai que la plupart des commentateurs sont issus du grand ST, ceci expliquant peut être cela
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Localisation : A Musard derrière les espoirs
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Re: Matthieu Jalibert
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Matthieu Jalibert
Du boulot pour Scalp!
https://www.sudouest.fr/2021/01/05/indispensable-jalibert-8254950-10142.php
Union Bordeaux-Bègles : l’indispensable Jalibert
Avec la blessure de Cordero, Matthieu Jalibert s’affirme comme le principal atout offensif de l’UBB. Mais l’ouvreur devrait jouer le Tournoi avec les Bleus.
On imagine aisément l’inquiétude qui a étreint Christophe Urios lorsque, samedi après-midi lors du match face à Toulon, il a observé Santiago Cordero, victime d’une luxation de l’épaule, quittant le terrain après seulement dix minutes de jeu. Mais on visualise aussi nettement le petit sourire de soulagement que le manager de l’UBB a dû esquisser lorsque, très exactement douze…
https://www.sudouest.fr/2021/01/05/indispensable-jalibert-8254950-10142.php
Union Bordeaux-Bègles : l’indispensable Jalibert
Avec la blessure de Cordero, Matthieu Jalibert s’affirme comme le principal atout offensif de l’UBB. Mais l’ouvreur devrait jouer le Tournoi avec les Bleus.
On imagine aisément l’inquiétude qui a étreint Christophe Urios lorsque, samedi après-midi lors du match face à Toulon, il a observé Santiago Cordero, victime d’une luxation de l’épaule, quittant le terrain après seulement dix minutes de jeu. Mais on visualise aussi nettement le petit sourire de soulagement que le manager de l’UBB a dû esquisser lorsque, très exactement douze…
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Matthieu Jalibert
https://www.sudouest.fr/2021/01/05/indispensable-jalibert-8254950-10142.php
Union Bordeaux-Bègles : l’indispensable Jalibert
Par Denys Kappès-Grangé
Avec la blessure de Cordero, Matthieu Jalibert s’affirme comme le principal atout offensif de l’UBB. Mais l’ouvreur devrait jouer le Tournoi avec les Bleus.
On imagine aisément l’inquiétude qui a étreint Christophe Urios lorsque, samedi après-midi lors du match face à Toulon, il a observé Santiago Cordero, victime d’une luxation de l’épaule, quittant le terrain après seulement dix minutes de jeu. Mais on visualise aussi nettement le petit sourire de soulagement que le manager de l’UBB a dû esquisser lorsque, très exactement douze minutes plus tard, Matthieu Jalibert lui a rappelé, en inscrivant un essai de classe en solitaire, que son équipe disposait d’une autre arme offensive hors norme dans son arsenal.
En l’absence de l’ailier argentin, et en dépit de l’émergence du néo-zélandais Ben Lam, l’ouvreur de l’UBB et de l’équipe de France apparaît clairement comme le principal atout offensif des Girondins. Les chiffres le démontrent depuis le début de la saison.
Matthieu Jalibert est l’un des joueurs de son équipe ayant battu le plus de défenseurs en Top 14 (29). Plus que Santiago Cordero (12), que Ben Lam (23) ou que Romain Buros (27). Et il est aussi l’un de ceux qui prennent le plus fréquemment la ligne d’avantage (22) après ses coéquipiers Ben Lam (25) et Romain Buros (34) qui, respectivement ailier et arrière, ont toutefois l’avantage d’attaquer des zones du terrain bien moins denses…
Taille patron
Après une prestation mitigée à Toulouse, Matthieu Jalibert a rappelé face au RCT à quel point il était un joueur guidé par l’instinct. « Mon style, c’est de jouer, d’attaquer la ligne », a-t-il insisté lundi soir dans l’émission Top Rugby de TV7. Mais l’ouvreur international ne s’en contente pas : « J’ai des choses à travailler. On n’est jamais satisfait à 100 % de nos performances. J’essaie de travailler la défense chaque semaine : ce n’est pas mon point fort mais je pense avoir progressé. Et dans la gestion du jeu, il faut trouver l’équilibre entre jouer et surjouer. »
Observateur attentif, Guy Accoceberry estime qu’il y parvient. « Il est clair que l’UBB n’est pas la même équipe quand il est là ou non, justifie l’ancien demi de mêlée international. Je pense que le match à Twickenham contre l’Angleterre (Ndlr, le 6 décembre dernier lors de la Coupe des nations) l’a fait grandir. »
Un être vous manque…
Au sein de lignes arrière qu’il a fallu rééquilibrer suite au départ du centre Semi Radradra l’été dernier, Matthieu Jalibert s’affirme plus que jamais comme le leader de l’attaque. Celui qui fait jouer ses coéquipiers, mais qui est également capable d’être un « joueur de rupture ». L’intéressé a souri sous l’œil des caméras lundi soir : « À Bordeaux, on demande au 10 de prendre beaucoup de responsabilités… »
Cette médaille a toutefois un revers pour l’UBB. À la fin du mois, et en l’absence de Romain Ntamack (fracture de la mâchoire), Matthieu Jalibert sera très probablement appelé à participer au stage à Nice où les Bleus de Fabien Galthié prépareront le prochain Tournoi des Six-Nations. Les Bordelais pourraient alors réaliser à quel point leur animation offensive est dépendante des fulgurances de leur maître à jouer…
« C’est effectivement embêtant, reconnaît Guy Accoceberry. Mais si Matthieu est appelé, il ne faudra pas baisser les bras en se disant qu’on a perdu notre principal élément. Moi, j’ai toujours bien aimé Ben Botica : il a besoin d’enchaîner les matchs. » Titulaire à cinq reprises en Top 14 cette saison, le Néo-Zélandais devrait avoir d’autres occasions de s’exprimer. « Je ne suis pas inquiet, conclut l’ancien demi de mêlée. L’UBB a un véritable fond de jeu. »
Les semaines à venir vont lui offrir l’opportunité de le démontrer.
Union Bordeaux-Bègles : l’indispensable Jalibert
Par Denys Kappès-Grangé
Avec la blessure de Cordero, Matthieu Jalibert s’affirme comme le principal atout offensif de l’UBB. Mais l’ouvreur devrait jouer le Tournoi avec les Bleus.
On imagine aisément l’inquiétude qui a étreint Christophe Urios lorsque, samedi après-midi lors du match face à Toulon, il a observé Santiago Cordero, victime d’une luxation de l’épaule, quittant le terrain après seulement dix minutes de jeu. Mais on visualise aussi nettement le petit sourire de soulagement que le manager de l’UBB a dû esquisser lorsque, très exactement douze minutes plus tard, Matthieu Jalibert lui a rappelé, en inscrivant un essai de classe en solitaire, que son équipe disposait d’une autre arme offensive hors norme dans son arsenal.
En l’absence de l’ailier argentin, et en dépit de l’émergence du néo-zélandais Ben Lam, l’ouvreur de l’UBB et de l’équipe de France apparaît clairement comme le principal atout offensif des Girondins. Les chiffres le démontrent depuis le début de la saison.
Matthieu Jalibert est l’un des joueurs de son équipe ayant battu le plus de défenseurs en Top 14 (29). Plus que Santiago Cordero (12), que Ben Lam (23) ou que Romain Buros (27). Et il est aussi l’un de ceux qui prennent le plus fréquemment la ligne d’avantage (22) après ses coéquipiers Ben Lam (25) et Romain Buros (34) qui, respectivement ailier et arrière, ont toutefois l’avantage d’attaquer des zones du terrain bien moins denses…
Taille patron
Après une prestation mitigée à Toulouse, Matthieu Jalibert a rappelé face au RCT à quel point il était un joueur guidé par l’instinct. « Mon style, c’est de jouer, d’attaquer la ligne », a-t-il insisté lundi soir dans l’émission Top Rugby de TV7. Mais l’ouvreur international ne s’en contente pas : « J’ai des choses à travailler. On n’est jamais satisfait à 100 % de nos performances. J’essaie de travailler la défense chaque semaine : ce n’est pas mon point fort mais je pense avoir progressé. Et dans la gestion du jeu, il faut trouver l’équilibre entre jouer et surjouer. »
Observateur attentif, Guy Accoceberry estime qu’il y parvient. « Il est clair que l’UBB n’est pas la même équipe quand il est là ou non, justifie l’ancien demi de mêlée international. Je pense que le match à Twickenham contre l’Angleterre (Ndlr, le 6 décembre dernier lors de la Coupe des nations) l’a fait grandir. »
Un être vous manque…
Au sein de lignes arrière qu’il a fallu rééquilibrer suite au départ du centre Semi Radradra l’été dernier, Matthieu Jalibert s’affirme plus que jamais comme le leader de l’attaque. Celui qui fait jouer ses coéquipiers, mais qui est également capable d’être un « joueur de rupture ». L’intéressé a souri sous l’œil des caméras lundi soir : « À Bordeaux, on demande au 10 de prendre beaucoup de responsabilités… »
Cette médaille a toutefois un revers pour l’UBB. À la fin du mois, et en l’absence de Romain Ntamack (fracture de la mâchoire), Matthieu Jalibert sera très probablement appelé à participer au stage à Nice où les Bleus de Fabien Galthié prépareront le prochain Tournoi des Six-Nations. Les Bordelais pourraient alors réaliser à quel point leur animation offensive est dépendante des fulgurances de leur maître à jouer…
« C’est effectivement embêtant, reconnaît Guy Accoceberry. Mais si Matthieu est appelé, il ne faudra pas baisser les bras en se disant qu’on a perdu notre principal élément. Moi, j’ai toujours bien aimé Ben Botica : il a besoin d’enchaîner les matchs. » Titulaire à cinq reprises en Top 14 cette saison, le Néo-Zélandais devrait avoir d’autres occasions de s’exprimer. « Je ne suis pas inquiet, conclut l’ancien demi de mêlée. L’UBB a un véritable fond de jeu. »
Les semaines à venir vont lui offrir l’opportunité de le démontrer.
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Re: Matthieu Jalibert
Quelqu'un aurait-il le midol vert de cette semaine, il y aurait un article ou itw de matthieu. Je serai preneur d'une copie n'ayant pas d'abonnement au midol
Merci à la communauté
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Re: Matthieu Jalibert
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Jalibert : « Je ne joue pas pour prouver que je suis meilleur que Ntamack ou Carbonel »
Juste avant la publication du groupe de Fabien Galthié pour le prochain Tournoi des 6 Nations, le demi d’ouverture du XV de France et de l’UBB fait le point sur sa jeune carrière. Son style de jeu, ses forces, sa marge de progression, mais aussi ses lacunes... Sa lucidité aussi par rapport à l’hypersensibilité de sa situation ouverte à toutes les critiques.
Contre Toulon la semaine dernière, on vous a vu dans un registre sérieux, propre, presque rigoureux. Est-ce un nouveau Matthieu Jalibert ?
C’est le genre de match que j’apprécie : du haut niveau, face à un concurrent direct avec de très bons joueurs en face de nous. Même si nous n’en avons jamais joué, j’ai l’impression que ce type de rencontres ressemble aux matchs de phases finales. Après, est-ce que j’étais plus concentré sur ce match que sur un autre ? Je n’ai pas eu cette impression. Une chose est sûre, j’avais envie de rebondir après ma performance à Toulouse (défaite 45- 23 le 27 décembre). Ce jour-là, j’étais passé à côté de mon match sur quelques points, sur la gestion notamment. C’est ce qui explique que contre Toulon, je me suis appliqué à mieux gérer la fatigue de mes avants, par exemple. J’étais assez content de cette performance, aussi bien individuellement que collectivement. Je crois que c’était l’une de nos meilleures sorties de la saison.
Ce jour-là, vous étiez aussi dans un duel direct avec Louis Carbonel, avec qui vous risquez d’être en balance pour le poste de demi d’ouverture du XV de France…
Ce genre de débats m’énerve un peu. Je ne réfléchis pas comme ça. Je suis concentré sur ma performance au service de l’équipe, je ne joue pas un duel. Évidemment, quand on a un vis-à-vis, on a envie d’être meilleur que lui, mais c’est pour servir son équipe. Je n’ai pas envie de prouver que je suis meilleur que Ntamack ou Carbonel. J’ai juste envie de montrer que je suis capable d’être bon dans un collectif. Si je suis opposé à un adversaire australien de 33 ans, c’est la même chose.
Le match à Toulouse fut spectaculaire et de bonne facture mais perdu par votre équipe. Est-ce un cas d’école pour un ouvreur ?
Pendant 50 minutes, on avait tenu la dragée haute aux Toulousains. Nous les avons fait douter grâce à un plan de jeu précis. Après la 50e minute, nous avons déjoué, alors que nous avions le vent en notre faveur. Nous aurions pu jouer la carte de l’occupation et nous avons donné le bâton pour nous faire battre. On a « surjoué » et, au final, on s’est fait contrer. On leur a donné des essais trop facilement. On leur a même donné le bonus…
En disant cela, vous semblez toucher le cœur du poste d’ouvreur. Est-ce le point central pour un joueur de votre profil, attaquant : de ne pas se laisser griser ?
Oui, clairement. À Bègles, nous avons une identité de jeu. On peut jouer de partout, mais il faut aussi savoir contrôler ce qu’on fait. La difficulté, c’est de comprendre qu’on ne peut pas relancer tous les ballons de notre camp pendant 80 minutes. Sinon, il y a une perte de lucidité et on se consacre moins à certaines tâches. En jouant tout, on oublie trop vite tout le travail que cela demande à nos avants. C’est l’une des missions du demi d’ouverture : savoir faire souffler son pack, surtout sur les séquences où l’on n’arrive pas à avancer. On se doit d’utiliser le pied.
Parfois, vous laissez-vous prendre par une forme d’ivresse ?
J’aime le jeu et j’aime attaquer. À Toulouse, pour reprendre votre exemple, ces intentions ont abouti à un match que vous avez jugé plaisant, avec quelques beaux mouvements servis par de fortes individualités. Mais c’est aussi le problème : contre un adversaire comme le Stade toulousain, il faut être plus gestionnaire. Il faut penser aux turnovers dont les Toulousains se nourrissent si bien. C’est d’autant plus vrai quand vous êtes proche au score. À un moment, nous étions à trois points (26-23, 50e). On y a cru, on a trop joué et au final, on en prend 45…
En équipe de France, on sait le staff et Fabien Galthié très attentifs au jeu au pied, justement, jusqu’à assumer du « ping-pong rugby ». Est-ce un style de jeu difficile à domestiquer pour vous ?
Au niveau international, il y a plus de jeu au pied qu’en championnat, c’est vrai. C’est dû au fait que les défenses sont plus efficaces et plus agressives, plus structurées aussi. Le principe de jeu devient le suivant : utiliser le jeu au pied pour se dégager de la pression, mais aussi remettre la pression sur l’adversaire en espérant qu’il nous donne des possibilités de contre-attaquer. Fabien Galthié et son staff ont une bonne vision de l’exigence du niveau international. L’idée, c’est donc de ne pas trop jouer dans notre camp car on sait qu’à ce niveau, le moindre ballon perdu débouche sur des points encaissés.
Vous avez débuté trois des tests automnaux. Quel bilan en tirez-vous ?
C’est un excellent souvenir, un bel apprentissage. Je n’avais pas eu l’occasion de débuter beaucoup de matchs avec le maillot bleu. Ce fut l’occasion de montrer ce que je savais faire sur la scène internationale mais aussi d’apprendre. Dans ma palette d’ouvreur, je le répète, je dois progresser sur la gestion des matchs. Le niveau international est une excellente occasion de le faire.
On se souvient de cette « défaite héroïque » à Twickenham (22-19) avec cet essai que vous offrez à Brice Dulin. Pouvez-vous nous en parler ?
On cafouille en touche mais Killian Geraci nous remet dans l’avancée. J’ai vu que ça montait fort en défense, sur les extérieurs alors j’ai opté pour la feinte de passe. Ça m’a réussi, tant mieux et j’ai pu servir Brice Dulin. Cet essai nous a mis en confiance et ça nous a tout de suite montré qu’on pouvait trouver nous aussi des solutions, face à une équipe d’Angleterre annoncée plus forte que nous.
Quid des deux autres matchs, contre l’Écosse et l’Italie ?
Ils ont eu chacun leur identité. En Écosse, nous avons connu des conditions climatiques très difficiles, il était compliqué de prendre des initiatives. On s’est contenté d’appliquer notre plan de jeu, on a joué chez eux pour attendre leurs fautes en défendant bien. Contre l’Italie, c’était encore autre chose. On affrontait une équipe qui n’avait rien à perdre et qui jouait tous les ballons, on voulait justement éviter de prendre des risques dans notre camp. Dans le Tournoi face au même adversaire, on avait été punis par deux fois en faisant cette erreur. On a su leur mettre la pression chez eux et ensuite multiplier les bonnes séquences sur nos ballons. Ces deux matchs nous ont bien servis, ils nous ont mis en confiance avant Twickenham. On avait juste ce qu’il fallait d’insouciance et de connaissance du niveau international pour aller là-bas. En fait, nous étions prêts à en découdre.
Est-il vrai que vous considérez Owen Farrell, votre adversaire direct à Twickeham, comme un modèle ?
Oui, c’est un modèle. Comme d’autres, je me suis toujours inspiré de ce qui se fait ailleurs. Mais j’apprécie vraiment Farrell. D’abord pour ses qualités de joueur de rugby. Sur le plan technique, il est au-dessus de la moyenne par ses passes, son jeu pied tactique. C’est aussi un très bon défenseur. Mais c’est surtout sa mentalité et l’emprise qu’il exerce sur son équipe qui m’impressionnent, que ce soit avec l’Angleterre ou les Saracens. Vraiment, c’est ce qui m’impressionne le plus chez lui : son leadership. C’est justement là-dessus que je dois progresser. J’ai donc eu la chance de l’affronter mais je vous rassure, une fois que le match commence, j’oublie tout. Je joue face à lui comme devant n’importe quel ouvreur.
Défensivement, avec votre petit gabarit, ne craigniez-vous pas de souffrir au plus haut niveau ?
Si j’avais peur, je ne jouerais pas au rugby. Mon gabarit n’est pas le plus imposant, je vous l’accorde, mais j’essaie de compenser par ma vitesse de glisse. Aussi, j’essaie de me baisser le plus rapidement possible. Au niveau international, le plus difficile, ce n’est pas les impacts en eux-mêmes. C’est davantage la lecture, l’analyse du jeu adverse, savoir prendre les bonnes décisions dans la vitesse. C’est sur ce facteur qu’on ressent vraiment la différence entre le Top 14 et le niveau international : il faut se décider plus vite, on a moins le droit à l’erreur. Je m’étais d’ailleurs fait surprendre au match aller en écosse. Par Stuart Hogg, je crois, à l’extérieur.
Avec la blessure de Romain Ntamack et avant la révélation du groupe du Tournoi qui pourrait être celui de votre titularisation, ressentez-vous une pression supplémentaire ?
Je n’ai pas de pression particulière. Évidemment, j’espère y être, mais j’arrive à ne me concentrer que sur le match du week-end suivant de l’UBB, sans aucun problème.
Après, bien sûr que je pense à la sélection car je peux vous dire que ce qui se passe dans le groupe France actuellement, c’est extraordinaire. En plus, j’y ai retrouvé récemment les gars de la génération que j’avais connus dans les sélections de jeunes. Nous avions déjà des liens avec les Geraci, Carbonel, Delbouis, Baubigny entre autres, on avait déjà vécu des bons moments. Mais je le répète, je sais faire la part des choses entre les devoirs de mon club et ceux de la sélection.
Justement, en ce qui concerne votre club : quel bilan tirez-vous de la première partie de saison ?
Je la trouve assez mitigée. On a été capable de faire du bon mais aussi du très mauvais. Avec le recul, je pense que la demi-finale perdue en Challenge Cup à Bristol nous a mis un coup derrière la tête. Mais au moment où je vous parle on est au pied du top 6, avec un match en retard. Le mois de janvier sera crucial pour notre saison. Si on le négocie bien, on vivra enfin le grand objectif du club : des phases finales du Top 14. Je n’oublie pas non plus qu’on est en course pour se qualifier pour un quart de finale de Champions Cup. J’ai envie de dire que pour l’instant, on est dans les clous. Il n’y a rien d’affolant.
Quel fut le meilleur moment de ce début de saison ?
Peut-être ce quart de finale de Challenge Cup contre édimbourg (23-14, le 19 septembre). Il a vraiment représenté quelque chose dans l’histoire du club. C’était le premier match de phase finale de l’UBB. Au-delà du niveau de jeu lui-même, on a vraiment ressenti quelque chose de spécial.
Vous perdez finalement à Bristol, en demi-finale, malgré un match superbe…
On a donné tellement sur cette partie que nous étions dégoûtés de ne pas nous retrouver en finale. On avait l’impression qu’il y avait vraiment la place de s’imposer. Ce fut dur à digérer. Commencer une saison par des phases finales et une élimination, c’est spécial. On a mis deux ou trois matchs pour se remettre la tête à l’endroit. Si on avait joué la finale du Challenge, notre début de saison aurait été sans doute différent.
Votre début de saison, c’est aussi cette victoire in extremis à Castres. Avec cette polémique qui vous a concerné, personnellement, en fin de match…
C’est la première fois que je vais m’exprimer sur ce moment précis. Il faut savoir que durant tout le match, je me suis fait chambrer. Je reconnais qu’après le coup de sifflet final, je me suis laissé entraîner par l’euphorie de la victoire. J’ai eu un mauvais geste, que je regrette. On ne doit pas voir ça sur un terrain de rugby, surtout de la part de quelqu’un qui a la chance de jouer en équipe de France. Évidemment que je regrette. Je ne veux pas qu’on retienne ça de moi.
Êtes-vous souvent victime de provocations sur les terrains ?
Oui, il y a forcément du chambrage et sur tous les terrains. De l’intimidation, aussi, pour faire sortir les adversaires de leurs gonds. Généralement, ça ne va pas trop loin, ça n’atteint pas des proportions extraordinaires. À mon poste, je sais que je serai visé, qu’on va venir me chercher. J’essaie de garder mon « self-control ». Je suis conscient que si moi, dans ma position, je m’énerve, alors ça peut devenir très compliqué pour l’équipe. Même si je suis agacé, je fais tout pour rester stoïque. Je me dis que l’adversaire ne doit surtout pas déceler que je suis en passe de perdre mon sang-froid.
Malgré votre éclosion précoce, vous n’avez pas un parcours linéaire chez les jeunes. Vous ne faites pas partie de ces joueurs promis de longue date au plus haut niveau…
C’est vrai, je n’avais pas été sélectionné au pôle espoirs et j’avais manqué les premières sélections de jeunes. Je ne les avais pas vécues avant les moins de 19 ans.
Vous donnez l'impression d'être très détaché quand vous jouez. De ne pas tomber souvent dans la fébrilité...
Il m'arrive parfois de me poser des questions. Sinon, on ne pourrait pas avancer dans la vie. Mais je pars du principe que si on se prépare bien durant la semaine, il n'y a pas de raison que ça se passe mal le jour du match,. Mon idée, c'est aborder les matchs concentré mais assez libre d'esprit pour ne pas me prendre la tête avec trop de choses.
Vous cohabitez cette saison chez les professionnels avec des gars que vous avez connu dans les équipes de jeunes de Bègles, Lamothe et Gimbert. Quel effet ça fait ?
J'ai vécu une finale Crabos avec eux. C'est très plaisant de se retrouver en Top 14 avec des gars qu'on a vu grandir. Quand on se retrouve alignés tous ensemble alignés, c'est très réjouissant, on sait qu'on aura des souvenirs.
Ressentez-vous le besoin de parler de vos matchs dans les heures qui suivent avec des proches ?
Après les matchs, mes proches savant que je 'n ai pas besoin qu'on me dise si j'ai été bon ou pas. Je sais très bien ce que j'ai bien fait et ce que je n'ai pas bien fait. Mais je peux en parler avec des amis qui connaissent bien le rugby, avec mon père aussi. Il a joué, il regarde les matchs, il me suit. Il assiste à quasiment toutes les rencontres à domicile, mais il ne me prends pas la tête. Si j'ai envie d'en parler, il m'en parle, sinon, on évoque autre chose
A côté de votre carrière, quelles sont vos activités ?
Je fais des études d’anglais. Sur le plan des loisirs, je me suis mis au golf, ce qui me permet de passer des moments avec mes potes. J'aime bien aussi promener mes chiens dans la forêt pour me retrouver seul et me vider la tête.
Jérôme Prévot
Jalibert : « Je ne joue pas pour prouver que je suis meilleur que Ntamack ou Carbonel »
Juste avant la publication du groupe de Fabien Galthié pour le prochain Tournoi des 6 Nations, le demi d’ouverture du XV de France et de l’UBB fait le point sur sa jeune carrière. Son style de jeu, ses forces, sa marge de progression, mais aussi ses lacunes... Sa lucidité aussi par rapport à l’hypersensibilité de sa situation ouverte à toutes les critiques.
Contre Toulon la semaine dernière, on vous a vu dans un registre sérieux, propre, presque rigoureux. Est-ce un nouveau Matthieu Jalibert ?
C’est le genre de match que j’apprécie : du haut niveau, face à un concurrent direct avec de très bons joueurs en face de nous. Même si nous n’en avons jamais joué, j’ai l’impression que ce type de rencontres ressemble aux matchs de phases finales. Après, est-ce que j’étais plus concentré sur ce match que sur un autre ? Je n’ai pas eu cette impression. Une chose est sûre, j’avais envie de rebondir après ma performance à Toulouse (défaite 45- 23 le 27 décembre). Ce jour-là, j’étais passé à côté de mon match sur quelques points, sur la gestion notamment. C’est ce qui explique que contre Toulon, je me suis appliqué à mieux gérer la fatigue de mes avants, par exemple. J’étais assez content de cette performance, aussi bien individuellement que collectivement. Je crois que c’était l’une de nos meilleures sorties de la saison.
Ce jour-là, vous étiez aussi dans un duel direct avec Louis Carbonel, avec qui vous risquez d’être en balance pour le poste de demi d’ouverture du XV de France…
Ce genre de débats m’énerve un peu. Je ne réfléchis pas comme ça. Je suis concentré sur ma performance au service de l’équipe, je ne joue pas un duel. Évidemment, quand on a un vis-à-vis, on a envie d’être meilleur que lui, mais c’est pour servir son équipe. Je n’ai pas envie de prouver que je suis meilleur que Ntamack ou Carbonel. J’ai juste envie de montrer que je suis capable d’être bon dans un collectif. Si je suis opposé à un adversaire australien de 33 ans, c’est la même chose.
Le match à Toulouse fut spectaculaire et de bonne facture mais perdu par votre équipe. Est-ce un cas d’école pour un ouvreur ?
Pendant 50 minutes, on avait tenu la dragée haute aux Toulousains. Nous les avons fait douter grâce à un plan de jeu précis. Après la 50e minute, nous avons déjoué, alors que nous avions le vent en notre faveur. Nous aurions pu jouer la carte de l’occupation et nous avons donné le bâton pour nous faire battre. On a « surjoué » et, au final, on s’est fait contrer. On leur a donné des essais trop facilement. On leur a même donné le bonus…
En disant cela, vous semblez toucher le cœur du poste d’ouvreur. Est-ce le point central pour un joueur de votre profil, attaquant : de ne pas se laisser griser ?
Oui, clairement. À Bègles, nous avons une identité de jeu. On peut jouer de partout, mais il faut aussi savoir contrôler ce qu’on fait. La difficulté, c’est de comprendre qu’on ne peut pas relancer tous les ballons de notre camp pendant 80 minutes. Sinon, il y a une perte de lucidité et on se consacre moins à certaines tâches. En jouant tout, on oublie trop vite tout le travail que cela demande à nos avants. C’est l’une des missions du demi d’ouverture : savoir faire souffler son pack, surtout sur les séquences où l’on n’arrive pas à avancer. On se doit d’utiliser le pied.
Parfois, vous laissez-vous prendre par une forme d’ivresse ?
J’aime le jeu et j’aime attaquer. À Toulouse, pour reprendre votre exemple, ces intentions ont abouti à un match que vous avez jugé plaisant, avec quelques beaux mouvements servis par de fortes individualités. Mais c’est aussi le problème : contre un adversaire comme le Stade toulousain, il faut être plus gestionnaire. Il faut penser aux turnovers dont les Toulousains se nourrissent si bien. C’est d’autant plus vrai quand vous êtes proche au score. À un moment, nous étions à trois points (26-23, 50e). On y a cru, on a trop joué et au final, on en prend 45…
En équipe de France, on sait le staff et Fabien Galthié très attentifs au jeu au pied, justement, jusqu’à assumer du « ping-pong rugby ». Est-ce un style de jeu difficile à domestiquer pour vous ?
Au niveau international, il y a plus de jeu au pied qu’en championnat, c’est vrai. C’est dû au fait que les défenses sont plus efficaces et plus agressives, plus structurées aussi. Le principe de jeu devient le suivant : utiliser le jeu au pied pour se dégager de la pression, mais aussi remettre la pression sur l’adversaire en espérant qu’il nous donne des possibilités de contre-attaquer. Fabien Galthié et son staff ont une bonne vision de l’exigence du niveau international. L’idée, c’est donc de ne pas trop jouer dans notre camp car on sait qu’à ce niveau, le moindre ballon perdu débouche sur des points encaissés.
Vous avez débuté trois des tests automnaux. Quel bilan en tirez-vous ?
C’est un excellent souvenir, un bel apprentissage. Je n’avais pas eu l’occasion de débuter beaucoup de matchs avec le maillot bleu. Ce fut l’occasion de montrer ce que je savais faire sur la scène internationale mais aussi d’apprendre. Dans ma palette d’ouvreur, je le répète, je dois progresser sur la gestion des matchs. Le niveau international est une excellente occasion de le faire.
On se souvient de cette « défaite héroïque » à Twickenham (22-19) avec cet essai que vous offrez à Brice Dulin. Pouvez-vous nous en parler ?
On cafouille en touche mais Killian Geraci nous remet dans l’avancée. J’ai vu que ça montait fort en défense, sur les extérieurs alors j’ai opté pour la feinte de passe. Ça m’a réussi, tant mieux et j’ai pu servir Brice Dulin. Cet essai nous a mis en confiance et ça nous a tout de suite montré qu’on pouvait trouver nous aussi des solutions, face à une équipe d’Angleterre annoncée plus forte que nous.
Quid des deux autres matchs, contre l’Écosse et l’Italie ?
Ils ont eu chacun leur identité. En Écosse, nous avons connu des conditions climatiques très difficiles, il était compliqué de prendre des initiatives. On s’est contenté d’appliquer notre plan de jeu, on a joué chez eux pour attendre leurs fautes en défendant bien. Contre l’Italie, c’était encore autre chose. On affrontait une équipe qui n’avait rien à perdre et qui jouait tous les ballons, on voulait justement éviter de prendre des risques dans notre camp. Dans le Tournoi face au même adversaire, on avait été punis par deux fois en faisant cette erreur. On a su leur mettre la pression chez eux et ensuite multiplier les bonnes séquences sur nos ballons. Ces deux matchs nous ont bien servis, ils nous ont mis en confiance avant Twickenham. On avait juste ce qu’il fallait d’insouciance et de connaissance du niveau international pour aller là-bas. En fait, nous étions prêts à en découdre.
Est-il vrai que vous considérez Owen Farrell, votre adversaire direct à Twickeham, comme un modèle ?
Oui, c’est un modèle. Comme d’autres, je me suis toujours inspiré de ce qui se fait ailleurs. Mais j’apprécie vraiment Farrell. D’abord pour ses qualités de joueur de rugby. Sur le plan technique, il est au-dessus de la moyenne par ses passes, son jeu pied tactique. C’est aussi un très bon défenseur. Mais c’est surtout sa mentalité et l’emprise qu’il exerce sur son équipe qui m’impressionnent, que ce soit avec l’Angleterre ou les Saracens. Vraiment, c’est ce qui m’impressionne le plus chez lui : son leadership. C’est justement là-dessus que je dois progresser. J’ai donc eu la chance de l’affronter mais je vous rassure, une fois que le match commence, j’oublie tout. Je joue face à lui comme devant n’importe quel ouvreur.
Défensivement, avec votre petit gabarit, ne craigniez-vous pas de souffrir au plus haut niveau ?
Si j’avais peur, je ne jouerais pas au rugby. Mon gabarit n’est pas le plus imposant, je vous l’accorde, mais j’essaie de compenser par ma vitesse de glisse. Aussi, j’essaie de me baisser le plus rapidement possible. Au niveau international, le plus difficile, ce n’est pas les impacts en eux-mêmes. C’est davantage la lecture, l’analyse du jeu adverse, savoir prendre les bonnes décisions dans la vitesse. C’est sur ce facteur qu’on ressent vraiment la différence entre le Top 14 et le niveau international : il faut se décider plus vite, on a moins le droit à l’erreur. Je m’étais d’ailleurs fait surprendre au match aller en écosse. Par Stuart Hogg, je crois, à l’extérieur.
Avec la blessure de Romain Ntamack et avant la révélation du groupe du Tournoi qui pourrait être celui de votre titularisation, ressentez-vous une pression supplémentaire ?
Je n’ai pas de pression particulière. Évidemment, j’espère y être, mais j’arrive à ne me concentrer que sur le match du week-end suivant de l’UBB, sans aucun problème.
Après, bien sûr que je pense à la sélection car je peux vous dire que ce qui se passe dans le groupe France actuellement, c’est extraordinaire. En plus, j’y ai retrouvé récemment les gars de la génération que j’avais connus dans les sélections de jeunes. Nous avions déjà des liens avec les Geraci, Carbonel, Delbouis, Baubigny entre autres, on avait déjà vécu des bons moments. Mais je le répète, je sais faire la part des choses entre les devoirs de mon club et ceux de la sélection.
Justement, en ce qui concerne votre club : quel bilan tirez-vous de la première partie de saison ?
Je la trouve assez mitigée. On a été capable de faire du bon mais aussi du très mauvais. Avec le recul, je pense que la demi-finale perdue en Challenge Cup à Bristol nous a mis un coup derrière la tête. Mais au moment où je vous parle on est au pied du top 6, avec un match en retard. Le mois de janvier sera crucial pour notre saison. Si on le négocie bien, on vivra enfin le grand objectif du club : des phases finales du Top 14. Je n’oublie pas non plus qu’on est en course pour se qualifier pour un quart de finale de Champions Cup. J’ai envie de dire que pour l’instant, on est dans les clous. Il n’y a rien d’affolant.
Quel fut le meilleur moment de ce début de saison ?
Peut-être ce quart de finale de Challenge Cup contre édimbourg (23-14, le 19 septembre). Il a vraiment représenté quelque chose dans l’histoire du club. C’était le premier match de phase finale de l’UBB. Au-delà du niveau de jeu lui-même, on a vraiment ressenti quelque chose de spécial.
Vous perdez finalement à Bristol, en demi-finale, malgré un match superbe…
On a donné tellement sur cette partie que nous étions dégoûtés de ne pas nous retrouver en finale. On avait l’impression qu’il y avait vraiment la place de s’imposer. Ce fut dur à digérer. Commencer une saison par des phases finales et une élimination, c’est spécial. On a mis deux ou trois matchs pour se remettre la tête à l’endroit. Si on avait joué la finale du Challenge, notre début de saison aurait été sans doute différent.
Votre début de saison, c’est aussi cette victoire in extremis à Castres. Avec cette polémique qui vous a concerné, personnellement, en fin de match…
C’est la première fois que je vais m’exprimer sur ce moment précis. Il faut savoir que durant tout le match, je me suis fait chambrer. Je reconnais qu’après le coup de sifflet final, je me suis laissé entraîner par l’euphorie de la victoire. J’ai eu un mauvais geste, que je regrette. On ne doit pas voir ça sur un terrain de rugby, surtout de la part de quelqu’un qui a la chance de jouer en équipe de France. Évidemment que je regrette. Je ne veux pas qu’on retienne ça de moi.
Êtes-vous souvent victime de provocations sur les terrains ?
Oui, il y a forcément du chambrage et sur tous les terrains. De l’intimidation, aussi, pour faire sortir les adversaires de leurs gonds. Généralement, ça ne va pas trop loin, ça n’atteint pas des proportions extraordinaires. À mon poste, je sais que je serai visé, qu’on va venir me chercher. J’essaie de garder mon « self-control ». Je suis conscient que si moi, dans ma position, je m’énerve, alors ça peut devenir très compliqué pour l’équipe. Même si je suis agacé, je fais tout pour rester stoïque. Je me dis que l’adversaire ne doit surtout pas déceler que je suis en passe de perdre mon sang-froid.
Malgré votre éclosion précoce, vous n’avez pas un parcours linéaire chez les jeunes. Vous ne faites pas partie de ces joueurs promis de longue date au plus haut niveau…
C’est vrai, je n’avais pas été sélectionné au pôle espoirs et j’avais manqué les premières sélections de jeunes. Je ne les avais pas vécues avant les moins de 19 ans.
Vous donnez l'impression d'être très détaché quand vous jouez. De ne pas tomber souvent dans la fébrilité...
Il m'arrive parfois de me poser des questions. Sinon, on ne pourrait pas avancer dans la vie. Mais je pars du principe que si on se prépare bien durant la semaine, il n'y a pas de raison que ça se passe mal le jour du match,. Mon idée, c'est aborder les matchs concentré mais assez libre d'esprit pour ne pas me prendre la tête avec trop de choses.
Vous cohabitez cette saison chez les professionnels avec des gars que vous avez connu dans les équipes de jeunes de Bègles, Lamothe et Gimbert. Quel effet ça fait ?
J'ai vécu une finale Crabos avec eux. C'est très plaisant de se retrouver en Top 14 avec des gars qu'on a vu grandir. Quand on se retrouve alignés tous ensemble alignés, c'est très réjouissant, on sait qu'on aura des souvenirs.
Ressentez-vous le besoin de parler de vos matchs dans les heures qui suivent avec des proches ?
Après les matchs, mes proches savant que je 'n ai pas besoin qu'on me dise si j'ai été bon ou pas. Je sais très bien ce que j'ai bien fait et ce que je n'ai pas bien fait. Mais je peux en parler avec des amis qui connaissent bien le rugby, avec mon père aussi. Il a joué, il regarde les matchs, il me suit. Il assiste à quasiment toutes les rencontres à domicile, mais il ne me prends pas la tête. Si j'ai envie d'en parler, il m'en parle, sinon, on évoque autre chose
A côté de votre carrière, quelles sont vos activités ?
Je fais des études d’anglais. Sur le plan des loisirs, je me suis mis au golf, ce qui me permet de passer des moments avec mes potes. J'aime bien aussi promener mes chiens dans la forêt pour me retrouver seul et me vider la tête.
Jérôme Prévot
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50040
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Matthieu Jalibert
Rien que le titre me ravi
Matthieu a 100% raison de l'affirmer haut et fort ! Il n'a pas à être réduit à "le concurrent de N'Tamack", et n'a pas vocation à être "l'autre" ou "la doublure de Dieu". Son leitmotiv n'est aucunement de "prouver" qu'il est "meilleur que RNT" et sa vie ne tourne pas autour de ce dernier. Cette opposition/réduction permanente et systématique est pénible.
D'ailleurs, si il y a bien une chose que je reconnais à Galthié (dont je ne suis pourtant pas fan), c'est son impartialité et son objectivité. Aujourd'hui RNT est titulaire car auteur de bonnes perfs et habitué à jouer avec Dupont, mais j'ose espérer que si il baissait de niveau et que Matthieu maintenant voire augmentait son niveau de jeu, ce dernier basculerait titulaire. Ca ferait fermer quelques bouches
Matthieu a 100% raison de l'affirmer haut et fort ! Il n'a pas à être réduit à "le concurrent de N'Tamack", et n'a pas vocation à être "l'autre" ou "la doublure de Dieu". Son leitmotiv n'est aucunement de "prouver" qu'il est "meilleur que RNT" et sa vie ne tourne pas autour de ce dernier. Cette opposition/réduction permanente et systématique est pénible.
D'ailleurs, si il y a bien une chose que je reconnais à Galthié (dont je ne suis pourtant pas fan), c'est son impartialité et son objectivité. Aujourd'hui RNT est titulaire car auteur de bonnes perfs et habitué à jouer avec Dupont, mais j'ose espérer que si il baissait de niveau et que Matthieu maintenant voire augmentait son niveau de jeu, ce dernier basculerait titulaire. Ca ferait fermer quelques bouches
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
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Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Matthieu Jalibert
jaja69 a écrit:Merci beaucoup pour m'avoir répondu c'est très gentil à vous.
Faut que tu l'achètes , l'article est bien et il parle de son père !!
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Date d'inscription : 02/12/2008
Re: Matthieu Jalibert
Au passage il confirme avoir été chambré, c'est-à-dire provoqué, par les Castrais tout le long du match. Pourquoi je ne suis pas étonné....
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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Re: Matthieu Jalibert
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/xv-de-france-ubb-avec-les-bleus-matthieu-jalibert-grandit-plus-vite-1610961675
XV de France - UBB : avec les Bleus, Matthieu Jalibert "grandit plus vite"
Seul joueur de l'Union Bordeaux-Bègles dans la liste des 37, le jeune ouvreur devrait disputer son dernier match ce samedi au Racing 92 avant de retrouver l'équipe de France avec qui il compte poursuivre son apprentissage du très haut niveau.
En l’absence du Toulousain Romain NTamack, opéré d’une fracture de la mâchoire, Matthieu Jalibert sera, au moins au début de la compétition, le numéro un au poste. Même s'il ne compte que huit sélections, il a montré cet automne qu’il avait les épaules pour endosser le costume. Deux matchs appliqués mais un peu timides face à l’Ecosse et l’Italie avant une prestation aboutie et décisive en finale de la coupe des Nations face à l’Angleterre. Interview.
Que peut-on vous souhaiter avec les Bleus ?
Matthieu Jalibert : Des victoires. J'espère qu'on va continuer sur la lancée qu'on a créée depuis l'arrivée du staff de Fabien (ndlr : Galthié). On vit des choses incroyables là-bas. J'espère que ça va se bonifier avec les titres.
Des matchs qui te permettent de progresser très rapidement qui font un bien fou à tous ceux qui les jouent et moi le premier. J'ai l'impression honnêtement d'avoir une autre vision du rugby et de trouver des solutions plus rapidement quand j''ai joué ce genre de match.
Que vous apporte cette expérience des matchs internationaux ?
Quand on enchaîne les matchs avec l'équipe de France, on grandit plus vite, on prend plus de responsabilités. Quand on revient en club, on sent qu'on a beaucoup plus de responsabilités. Ces matchs me permettent de découvrir un niveau au-dessus où il est plus difficile de prendre des décisions, où il faut aller beaucoup plus vite, où il faut réfléchir plus vite. Des matchs qui te permettent de progresser très rapidement qui font un bien fou à tous ceux qui les jouent et moi le premier. J'ai l'impression honnêtement d'avoir une autre vision du rugby et de trouver des solutions plus rapidement quand j''ai joué ce genre de match.
À l'image de celui livré face aux Anglais ?
Là c'est vraiment le Graal. On a joué contre une des meilleures équipes du monde donc forcément des matchs comme ça c'est un boost au niveau de l'expérience et de la maturité. Ce sont des matchs qui restent gravés. Des matchs compliqués et pour nous à ce genre de poste, c'est hyper intéressant et enrichissant d'essayer de trouver des solutions face à des équipes comme ça.
XV de France - UBB : avec les Bleus, Matthieu Jalibert "grandit plus vite"
Seul joueur de l'Union Bordeaux-Bègles dans la liste des 37, le jeune ouvreur devrait disputer son dernier match ce samedi au Racing 92 avant de retrouver l'équipe de France avec qui il compte poursuivre son apprentissage du très haut niveau.
En l’absence du Toulousain Romain NTamack, opéré d’une fracture de la mâchoire, Matthieu Jalibert sera, au moins au début de la compétition, le numéro un au poste. Même s'il ne compte que huit sélections, il a montré cet automne qu’il avait les épaules pour endosser le costume. Deux matchs appliqués mais un peu timides face à l’Ecosse et l’Italie avant une prestation aboutie et décisive en finale de la coupe des Nations face à l’Angleterre. Interview.
Que peut-on vous souhaiter avec les Bleus ?
Matthieu Jalibert : Des victoires. J'espère qu'on va continuer sur la lancée qu'on a créée depuis l'arrivée du staff de Fabien (ndlr : Galthié). On vit des choses incroyables là-bas. J'espère que ça va se bonifier avec les titres.
Des matchs qui te permettent de progresser très rapidement qui font un bien fou à tous ceux qui les jouent et moi le premier. J'ai l'impression honnêtement d'avoir une autre vision du rugby et de trouver des solutions plus rapidement quand j''ai joué ce genre de match.
Que vous apporte cette expérience des matchs internationaux ?
Quand on enchaîne les matchs avec l'équipe de France, on grandit plus vite, on prend plus de responsabilités. Quand on revient en club, on sent qu'on a beaucoup plus de responsabilités. Ces matchs me permettent de découvrir un niveau au-dessus où il est plus difficile de prendre des décisions, où il faut aller beaucoup plus vite, où il faut réfléchir plus vite. Des matchs qui te permettent de progresser très rapidement qui font un bien fou à tous ceux qui les jouent et moi le premier. J'ai l'impression honnêtement d'avoir une autre vision du rugby et de trouver des solutions plus rapidement quand j''ai joué ce genre de match.
À l'image de celui livré face aux Anglais ?
Là c'est vraiment le Graal. On a joué contre une des meilleures équipes du monde donc forcément des matchs comme ça c'est un boost au niveau de l'expérience et de la maturité. Ce sont des matchs qui restent gravés. Des matchs compliqués et pour nous à ce genre de poste, c'est hyper intéressant et enrichissant d'essayer de trouver des solutions face à des équipes comme ça.
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50040
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Matthieu Jalibert
Vous avez remarqué comment maintenant il n' y a plus de débat sur le niveau de M Jalibert ?
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13246
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Matthieu Jalibert
J'dis ça j'dis rien mais hier on m'a dit qu'il avait renversé un verre. Vous en faites ce que vous voulez mais moi j'dis, vivement le retour de Romain
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Tombé tout jaune dans le rugby.
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