Le XV de France (partie 1)

Switch a écrit:Une analyse intéressante et inquiétante de réalisme :

Il faut rajouter le pb de fond dont j'ai déjà pu parler en ces pages, à savoir que les résultats du rugby français étaient grosso modo un concours de circonstances et non le fait de la FFR. Quand les circonstances ont commencé à bifurquer, la gouvernance n'a point été capable de réaliser ce qui changeait et ce qui avait été les atouts à l'origine de ces résultats.

Rencontre à XV° a écrit:La vignette de la vidéo est -en plus- particulièrement pertinente...  

Tu m'étonnes ! mdr

Biscouette a écrit:

Switch a écrit:Une analyse intéressante et inquiétante de réalisme :

Il faut rajouter le pb de fond dont j'ai déjà pu parler en ces pages, à savoir que les résultats du rugby français étaient grosso modo un concours de circonstances et non le fait de la FFR. Quand les circonstances ont commencé à bifurquer, la gouvernance n'a point été capable de réaliser ce qui changeait et ce qui avait été les atouts à l'origine de ces résultats.

Rencontre à XV° a écrit:La vignette de la vidéo est -en plus- particulièrement pertinente...  

Tu m'étonnes ! mdr

Généralement connues sous le nom de French Chatte, c'est à dire un geste, un fait de match ou un scénario improbable et souvent incroyablement chanceux qui amène le rugby français à un point qu'il n'aurait normalement pas dû atteindre.

Cette même French Chatte qui a encore frappé le WE dernier, et qui voile la face de beaucoup

Et Une farandole de forfait, Une !!!!! Vous en voulez de l'estropié, du genou en bois, de la cheville en plastique, de l'épaule en carton. Plus sérieusement, nous devons bien etre à 7/8 blessés depuis le début de cette prépa , non? . Et je ne compte pas ceux qui sont partis blessès, Demba, Iturria, Huget, bref après deux matchs c'est un équipe d'éclopés qui s'avance , vers les deux équipes de désosseurs qui nous reste à affronter . Dans quel état allons nous arriver en quart si nous y arrivons. Quand aux Toulousains, çà fait 4 talonneurs sur le carreau....

Salut,

Cette confrontation ne sera pas de tout repos pour les Français, car les Gallois sont maîtres du jeu au pied. Ils sont également très adroits dans les duels aériens.

Du coup, je pense que les Tricolores devraient mettre en place la stratégie que Maxime Médard avait préconisée. En effet, il avait suggéré que le XV de France devrait s’appuyer sur une troisième ligne complémentaire en défense .

T’inquiètes pas, y a Huget.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Xv-de-france-a-quoi-ressemblera-le-staff-de-fabien-galthie/1073021

XV de France : à quoi ressemblera le staff de Fabien Galthié ?

D'ici un mois, on connaîtra la composition exacte du groupe de Fabien Galthié dont les grandes lignes sont déjà établies. Deux dossiers restent à clarifier.

Fabien Galthié sera le sélectionneur de l'équipe de France pour la période 2020-2023. Ce n'est plus un scoop depuis la révélation de l'information sur le site L'Équipe le 16 avril. Mais il reste quelques toutes petites zones d'ombre à éclaircir, ce qui devrait être fait d'ici un mois lorsque l'intégralité du staff dirigé par l'ancien demi de mêlée des Bleus (50 ans) sera présentée à Marcoussis.

Parmi les partants certains, connus depuis des mois, figurent deux hommes qui, comme Galthié, étaient déjà présents au Japon lors du Mondial achevé en quarts de finale par une défaite contre le pays de Galles (19-20) : Laurent Labit (51 ans), qui sera en charge des lignes arrières, et Thibault Giroud (45 ans), le directeur de la performance physique. Deux autres certitudes dans ce staff expérimenté et rompu au haut niveau : William Servat (41 ans) sera chargé des avants, tandis que Karim Ghezal (38 ans) oeuvrera sur la touche, un secteur dont il est devenu l'un des plus éminents spécialistes de l'Hexagone au LOU.
Laurent Labit (à droite), poursuit sa mission, en charge des lignes arrières, dans le staff de Fabien Galthié. (A.Mounic/L'Equipe)

Les interrogations Edwards et Élissalde

Restent deux points d'interrogation : l'un n'en serait plus un puisque Shaun Edwards (53 ans) s'est bien engagé, selon Serge Simon, le vice-président de la Fédération française, à devenir l'entraîneur de la défense tricolore. Mais des informations contradictoires circulent à son sujet. Le contrat attendrait toujours la signature de l'Anglais, aujourd'hui membre de l'encadrement gallois. Cette semaine, l'ancien treiziste, concentré sur la demi-finale de dimanche contre l'Afrique du Sud, a poliment mais fermement refusé de répondre à nos questions sur le sujet. Et l'intéressé disait lui-même, début septembre, qu'il y avait encore des choses à régler. Alors...

L'autre question concerne Jean-Baptiste Élissalde (41 ans). Du staff sortant, il est celui dont les convictions sur le jeu ont le plus « matché » avec celles de Galthié. Un coup de foudre professionnel qu'un membre du staff résumait ainsi dans nos colonnes il y a un mois : « Ça colle bien avec Fabien parce que ce sont deux génies du rugby et qu'ils parlent le même langage. » De là à voir l'ancien Toulousain rester à Marcoussis dans un rôle de responsable des skills et du jeu au pied, par exemple ? Galthié souhaiterait le conserver et on sait que certains joueurs avaient du mal à se faire à l'idée de ne plus bosser avec lui à l'avenir. Problème, les finances de la FFR ne sont pas extensibles et le futur staff coûte déjà cher. Le dossier n'aurait guère avancé ces derniers jours.

Quid des sortants ? Pour Julien Bonnaire, la cause est entendue. Le coach de la touche a fait savoir dès l'élimination face aux Gallois que c'en était fini pour lui. « Je ne suis pas fait pour ça », a-t-il déclaré. Pour Jacques Brunel, c'est différent. Certes, le sélectionneur reste sous contrat jusqu'en juin 2020, terme de son engagement avec Bordeaux-Bègles lorsque la Fédération l'a débauché en décembre 2017. Mais avec quelle mission ? « On va voir quel rôle il peut avoir, a répondu Bernard Laporte à Sud-Ouest. Il se mettra au service de Fabien. » Mais il serait incongru qu'il tienne un rôle opérationnel dans le staff.

Dernier dossier, celui de Sébastien Bruno. Comme pour Brunel, son contrat court jusqu'en 2020. Mais l'ancien entraîneur des avants du LOU, arrivé en même temps que le désormais ex-sélectionneur, pourrait rebondir du côté de Béziers (Pro D 2).

https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/xv-de-france-un-test-en-juillet-au-japon_sto7516451/story.shtml

Un test en juillet au Japon ?

Par Pierre-Laurent Gou via Midi Olympique

XV DE FRANCE - Selon nos informations, la Fédération japonaise a demandé à son homologue français l’organisation d’une confrontation aller-retour en 2020. Les Bleus pourraient s’arrêter à Tokyo à leur retour de la tournée en Argentine en juillet prochain.

Pour le moment, le calendrier officiel des Bleus n’en fait pas cas. Fabien Galthié doit prendre ses fonctions de sélectionneur à l’occasion de la réception du possible champion du monde, le XV de la Rose, le 2 février 2020 à 16 heures au Stade de France. Après un premier Tournoi des 6 Nations, l’ex-adjoint comme les autres de Jacques Brunel, doit conduire les Bleus en Argentine pour une série de deux test-matchs face aux Pumas les 4 et 11 juillet. Le lieu des rencontres devant être encore déterminé.

Cette semaine à l’occasion d’un dîner, le président de la FFR, Bernard Laporte, a reçu une proposition de la part de son homologue japonais, Tadashi Okamura. Le Japon souhaite accueillir la France le 18 juillet prochain à Tokyo.
Une confrontation en aller-retour

La Fédération japonaise entend profiter à la fois de l’engouement suscité par le Mondial, mais aussi des très bons résultats de sa sélection pour imposer le rugby parmi les sports majeurs du pays. Elle cherche donc aussi à densifier le programme des "Brave Blossoms" (surnom de l’équipe nationale de rugby). C’est dans cet esprit que le patron de la JRFU souhaite la création d’un trophée avec la France sous forme de confrontation aller-retour avec mise en place dès 2020.

Enjoy

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Equipe-de-france-les-chantiers-de-raphael-ibanez-et-fabien-galthie-a-la-tete-des-bleus/1076763

Equipe de France : les chantiers de Raphaël Ibanez et Fabien Galthié à la tête des Bleus

Pour prétendre au titre mondial chez elle dans quatre ans, l'équipe de France doit s'attaquer à un vaste chantier. Voici les priorités du tandem Ibanez-Galthié, manager et sélectionneur des Bleus.

Renaud Bourel et Alexandre Bardot 04 novembre 2019 à 19h30

Les tribunes abruptes du Nissan Stadium de Yokohama sont propices au vertige. Adossées au Mont Fuji, elles ont offert un écrin superbe aux deux monuments de Coupe de monde qu'incarneront à jamais la demi-finale entre l'Angleterre et la Nouvelle-Zélande (19-7) puis, dans un autre registre, la finale qui consacra la surpuissante Afrique du Sud (32-12).

Ces deux matches laissent les suiveurs des Tricolores groggy, loin de l'illusion d'un quart presque gagné face aux Gallois (mais perdu 19-20). Nous voilà comme ce type qui s'est infusé en une nuit une saison entière de sa série favorite et se retrouve dans son canapé le lendemain, en proie à un immense vide. Oui de vide, car le quinze de France a quitté le Japon dans un anonymat total, sans faire de bilan formel du mandat Brunel.

Ses principaux responsables ont profité du carton rouge de Sébastien Vahaamahina et de la photo maladroite, quoique drôle et très rugby, de l'arbitre Jaco Peyper (*), pour s'évanouir derrière un écran de fumée.

Dans les faits, il est aujourd'hui difficile de situer le réel niveau d'une équipe de France, sinon qu'elle est encore en retard.

Éliminée en quarts de finale avec les honneurs, certes, elle s'est, par l'entremise du typhon Hagibis, épargnée de passer au révélateur anglais lors du dernier match de poules. L'image des Bleus sur ce Mondial en ressort donc faussée par l'absence de véritable test.

Un #Crunch en ouverture du tournoi des #SixNations contre les Vice-Champions du monde, ça vous dit ?

Rendez-vous le 2 février au @StadeFrance pour un immense défi face aux Anglais !

Réservez vite vos billets https://t.co/hyHpfaqvma#NeFaisonsXV #FRAANG pic.twitter.com/AI1oRxnyzI
— France Rugby (@FranceRugby) November 4, 2019

De son côté, Fabien Galthié, passé d'adjoint comme les autres à grand patron en une nuit, est déjà à pied d'oeuvre.

Son staff, entré officiellement en fonctions début novembre, est attendu en séminaire cette semaine pour poser les jalons des mois à venir et de la montée vers le premier gros rendez-vous contre les vice-champions du monde anglais, le 2 février au Stade de France lors du Tournoi des Six Nations.

D'ici là, dans sa volonté d'ouverture et de « transparence » partagée avec son manager Raphaël Ibanez, le nouveau sélectionneur aura sans doute présenté son projet. Quant au solde de tout compte de quatre dernières années parties en fumée, il faudra probablement l'oublier.

Un système à créer

Il fallait lire le carnet de bord de Raphaël Ibanez dans le magazine de L'Équipe samedi dernier. Au milieu d'un récit souvent passionnant de ses quatre mois en immersion en Nouvelle-Zélande, le futur manager glissait des messages de politique générale. « Il est temps de s'activer et de créer un nouveau modèle de suivi de nos meilleurs éléments, écrivait-il de sa propre plume. On ne peut plus remettre en cause en permanence notre système pour expliquer nos défaillances au plus haut niveau. On ne peut plus se plaindre de la mauvaise foi de certains présidents ou entraîneurs de Top 14 qui créent des cas de conscience chez nos internationaux, c'est un sujet dépassé. Nous devons explorer toutes les pistes pour renforcer le lien clubs et Fédération. »

Notant que le rugby français est « très loin de la cause commune » existant au pays des All Blacks, il annonçait vouloir s'atteler au rapprochement, en écoutant la voix des clubs : « Nous allons échanger avec les présidents de clubs, les managers. Ils ont tant à apporter à l'équipe nationale. » Des discussions avec des représentants de clubs (Ugo Mola, Laurent Travers, Franck Azéma...) ont déjà eu lieu, avec Ibanez en juin, et sans lui en septembre.

Le nouveau staff des Bleus a mis ses cartes sur la table, avec des idées d'inspiration anglaise : extension du nombre de joueurs par stage à 42, renvoi au club des internationaux non couchés sur la feuille de match, partage de toutes les données des entraînements des Bleus, mise en place d'un outil commun de data, volonté d'échanges fréquents et de visites des internationaux dans leurs clubs. Les discussions avec la Ligue achoppent sur les 42 joueurs et des mauvaises volontés apparaissent. Le boulot est immense, mais Ibanez promet d'être endurant : « Les possibles conflits d'intérêts entre clubs et sélection n'entameront pas ma détermination. Nous n'avons plus de temps à perdre. »

Une génération à choyer

Désormais seul aux commandes quant au choix des hommes, Fabien Galthié a l'intention d'identifier 75 joueurs pouvant éventuellement intégrer l'équipe de France.

Dans son idée, il souhaiterait tripler chaque poste et les renforcer ensuite par des jeunes à fort potentiel avec pour logique d'installer des hommes pour durer et construire. Comme une impression de déjà entendu...

La chance du nouveau sélectionneur de l'équipe de France est d'arriver au moment où doit éclore au niveau professionnel une génération double championne du monde des moins de 20 ans (2018 et 2019). Les Carbonel, Coville, Tauzin, Geraci, Gros, Joseph, Marchand, s'ils s'affirment en club, rejoindront les primo-arrivants comme l'ouvreur Romain Ntamack, révélation de l'année 2019, le pilier Demba Bamba, malheureusement reparti du Japon après seulement une demi-heure face à l'Argentine, ou Pierre-Louis Barassi, débarqué en cours de Mondial pour remplacer Fofana. Ils viendront aussi se souder autour d'un noyau de garçons un peu plus matures, qui seront encore là dans quatre ans comme les troisième-ligne Charles Ollivon, Gregory Alldritt et Arthur Iturria, le demi de mêlée Antoine Dupont et l'ailier Damian Penaud, deux garçons qui ont émergé sur cette dernière saison comme des joueurs de classe mondiale. De quoi nourrir un peu d'optimisme même si le Mondial qui vient de s'achever par le triomphe springbok laisse apparaître quelques gros trous dans la cuirasse bleue que le nouveau staff a déjà identifiés.

Un grand merci à mes proches, l'ensemble de mon club et au XV de France,sans qui, tout ça ne serait pas arrivé. @FranceRugby @StadeToulousain https://t.co/GR2VGkhnwL
— Romain Ntamack (@RomainNtamack) November 3, 2019

Il devra trouver des deuxième-ligne de la densité de ceux qui se sont affrontés en finale samedi, peut-être un huit à plus fort tonnage, un premier centre dont il faudra définir le profil en fonction du jeu que l'on souhaite mettre en place et, enfin, à tout prix, un arrière avec la panoplie complète.

Un capitaine à trouver

Cela va être la première décision de Fabien Galthié : choisir un capitaine en remplacement de Guilhem Guirado, désormais retraité de l'équipe de France.

Ancien capitaine des Bleus lui-même, Galthié sait que ce choix aura un impact sur son mandat. Il s'agit de nommer une personne capable d'écouter et de mener, de diriger et de représenter les Bleus à l'extérieur, et de faire l'unanimité sportivement d'ici 2023.

Pendant la Coupe du monde au Japon, Galthié a sondé quelques journalistes lors de rencontres improvisées. Qui ils verraient ? Et pourquoi ?

Si on regarde l'effectif à disposition, les candidats ne sont pas si nombreux. Le plus naturel est Jefferson Poirot (27 ans, 33 sél.), qui secondait Guirado ces derniers mois. Le pilier bordelais a de l'expérience, du poids en interne et en externe, mais son poste, où on a souvent le nez et le regard dirigés vers le gazon, peut le desservir.
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Les anciennes gloires du rugby rendent hommage à Guilhem Guirado

Il faut ensuite regarder du côté des titulaires à peu près certains, et là deux noms se dégagent : Charles Ollivon (26 ans, 11 sél.), compétiteur féroce, rayonnant, et intelligent ; et Antoine Dupont (22 ans, 20 sél.), vrai leader de par son caractère et son poste, malgré sa discrétion naturelle.

Une surprise est-elle possible, comme la nomination de... Raphaël Ibanez en 1998 ? Parmi les internationaux en puissance, on trouve deux joueurs précédés d'une réputation de leader naturel, les Toulousains Julien Marchand (24 ans, 2 sél.) et François Cros (25 ans, 2 sél.). Mais le talonneur et le troisième-ligne n'ont pas encore fait leurs preuves au niveau international et font face à une grosse concurrence à leur poste respectif.

(*) après le quart de finale, Jaco Peyper, l'arbitre de la rencontre entre les Français et les Gallois, a été pris en photo en compagnie de supporters du quinze du Poireau en imitant le geste du coude de Vahaamahina, qu'il avait sanctionné d'un carton rouge durant le match.

Encore un article de merde...
Quand la France joue bien, c’est parce que les autres jouent mal. Bref, toujours les mêmes conneries. Le match révélateur de notre niveau contre le PDG n’est finalement pas bon, c’était contre les anglais qu’il fallait s’étalonner. On a intérêt à se planter contre les anglais car sinon toutes les belles théories font s’effondrer comme un château de sable. On aura qu’à dire que les anglais n’étaient pas dans un jour!

Tout va bien pour autant? Bien sûr que non. L’article de Broncan vient confirmer ce que je disais depuis très longtemps, le top 14 a trop de pouvoir dans le rugby français, il faut rééquilibrer le curseur.

grospaquet31 a écrit:Encore un article de merde...
Quand la France joue bien, c’est parce que les autres jouent mal. Bref, toujours les mêmes conneries. Le match révélateur de notre niveau contre le PDG n’est finalement pas bon, c’était contre les anglais qu’il fallait s’étalonner. On a intérêt à se planter contre les anglais car sinon toutes les belles théories font s’effondrer comme un château de sable. On aura qu’à dire que les anglais n’étaient pas dans un jour!

Tout va bien pour autant? Bien sûr que non. L’article de Broncan vient confirmer ce que je disais depuis très longtemps, le top 14 a trop de pouvoir dans le rugby français, il faut rééquilibrer le curseur.

Ben oui, pour moi aussi, mise à part une partie du match contre les argentins (la 2ème mi-temps) nous n'avons pas rencontré d'équipe solide et j'aurais bien aimé voir ce qu'on allait donner contre les anglais. Perso, et c'était avant qu'il éliminent les AB, je pensais que nous allions prendre une rouste et avoir le moral à zéro. L’annulation du match nous a peut-être évité la Bérézina contre les gallois. On s'est fait peur devant toutes les équipes, même les plus faibles. Normal pour une équipe qui depuis des années enchainent les défaites sans fond de jeu. Totalement anormal pour une fédération qui disposent d'autant de joueurs professionnels et de licenciés. Mon analyse, nos dirigeants sont des pignoufes.

patrick a écrit:

grospaquet31 a écrit:Encore un article de merde...
Quand la France joue bien, c’est parce que les autres jouent mal. Bref, toujours les mêmes conneries. Le match révélateur de notre niveau contre le PDG n’est finalement pas bon, c’était contre les anglais qu’il fallait s’étalonner. On a intérêt à se planter contre les anglais car sinon toutes les belles théories font s’effondrer comme un château de sable. On aura qu’à dire que les anglais n’étaient pas dans un jour!

Tout va bien pour autant? Bien sûr que non. L’article de Broncan vient confirmer ce que je disais depuis très longtemps, le top 14 a trop de pouvoir dans le rugby français, il faut rééquilibrer le curseur.

Ben oui, pour moi aussi, mise à part une partie du match contre les argentins (la 2ème mi-temps) nous n'avons pas rencontré d'équipe solide et j'aurais bien aimé voir ce qu'on allait donner contre les anglais. Perso, et c'était avant qu'il éliminent les AB, je pensais que nous allions prendre une rouste et avoir le moral à zéro. L’annulation du match nous a peut-être évité la Bérézina contre les gallois. On s'est fait peur devant toutes les équipes, même les plus faibles. Normal pour une équipe qui depuis des années enchainent les défaites sans fond de jeu. Totalement anormal pour une fédération qui disposent d'autant de joueurs professionnels et de licenciés. Mon analyse, nos dirigeants sont des pignoufes.

Ce qui nous fait du mal aussi, ce sont les luttes intestines entre dirigeants. Les luttes de pouvoir et d’intérêts divergents entre la fédération et la ligue, sont une source de déperdition d'énergie et de cohérence, quand tout le monde ne tire pas dans le même sens...
L'article de Pierre-Henry Broncan posté dans le topic coupe du monde est très éclairant à ce sujet. Partout où il y a une entité qui dirige clairement le Rugby, ça va bien, chez nous, la cogestion bicéphale de notre sport fait perdre la tête à notre Rugby...

Scalp a écrit:

patrick a écrit:

grospaquet31 a écrit:Encore un article de merde...
Quand la France joue bien, c’est parce que les autres jouent mal. Bref, toujours les mêmes conneries. Le match révélateur de notre niveau contre le PDG n’est finalement pas bon, c’était contre les anglais qu’il fallait s’étalonner. On a intérêt à se planter contre les anglais car sinon toutes les belles théories font s’effondrer comme un château de sable. On aura qu’à dire que les anglais n’étaient pas dans un jour!

Tout va bien pour autant? Bien sûr que non. L’article de Broncan vient confirmer ce que je disais depuis très longtemps, le top 14 a trop de pouvoir dans le rugby français, il faut rééquilibrer le curseur.

Ben oui, pour moi aussi, mise à part une partie du match contre les argentins (la 2ème mi-temps) nous n'avons pas rencontré d'équipe solide et j'aurais bien aimé voir ce qu'on allait donner contre les anglais. Perso, et c'était avant qu'il éliminent les AB, je pensais que nous allions prendre une rouste et avoir le moral à zéro. L’annulation du match nous a peut-être évité la Bérézina contre les gallois. On s'est fait peur devant toutes les équipes, même les plus faibles. Normal pour une équipe qui depuis des années enchainent les défaites sans fond de jeu. Totalement anormal pour une fédération qui disposent d'autant de joueurs professionnels et de licenciés. Mon analyse, nos dirigeants sont des pignoufes.

Ce qui nous fait du mal aussi, ce sont les luttes intestines entre dirigeants. Les luttes de pouvoir et d’intérêts divergents entre la fédération et la ligue, sont une source de déperdition d'énergie et de cohérence, quand tout le monde ne tire pas dans le même sens...
L'article de Pierre-Henry Broncan posté dans le topic coupe du monde est très éclairant à ce sujet. Partout où il y a une entité qui dirige clairement le Rugby, ça va bien, chez nous, la cogestion bicéphale de notre sport fait perdre la tête à notre Rugby...

Normal. La fédération pense à faire gagner l’EDF et la ligue le plus d’argent possible.
Tout le monde sait ce qu’il faut faire, tout le monde sait que le championnat est trop long. Tout le monde le sait.

La ligue et plus particulièrement ses clubs veulent de l'argent pour un objectif majeur, chacun veut rester en vie et ne pas descendre. L'argent est vital. Tant qu'on ne changera pas le règlement sportif, il y a peu de chance que les clubs soient réellement plus conciliants et peu de chance que les entraînements prônent un jeu à risque capable de faire émerger les qualités techniques des joueurs. Avec un championnat à 12 clubs, ce serait encore pire. L'équipe de France a eu énormément de temps pour se préparer mais on ne change pas les habitudes des joueurs en 3 mois surtout quand depuis leur enfance on leur a expliqué que le plus important était la victoire quelle que soit la méthode.

Scalp a écrit:Enjoy  

Des courses tranchantes, la recherche systématique d'intervalles, du soutien permanent ...des 3/4 qui ont des pattes ET des mains....voilà un rugby génial...voilà LE RUGBY !!!
Notez que sur toutes ces actions de légende nous ne voyons qu'un seul "rentre dedans" avec passage au sol c'est celui de Saint André pour un essai d'anthologie.

Aujourd'hui on se gargarise facilement du nombre de "temps de jeu" sans noter qu'ils sont souvent le fait d'une sorte de pick and go, jeu à un passe sans génie.

Qu'on se le dise : ce n'est pas en essayant de jouer comme les Boks que nous serons un jour champions du Monde.

Scalp a écrit:
Un capitaine à trouver[/b]

Le plus naturel est Jefferson Poirot (27 ans, 33 sél.), qui secondait Guirado ces derniers mois. Le pilier bordelais a de l'expérience, du poids en interne et en externe, mais son poste, où on a souvent le nez et le regard dirigés vers le gazon, peut le desservir.

Que dire de Guirado alors lui qui évolue au poste "le plus aveugle" de l'équipe ?

sudiste a écrit:

Scalp a écrit:Enjoy  

Des courses tranchantes, la recherche systématique d'intervalles, du soutien permanent ...des 3/4 qui ont des pattes ET des mains....voilà un rugby génial...voilà LE RUGBY !!!
Notez que sur toutes ces actions de légende nous ne voyons qu'un seul "rentre dedans" avec passage au sol c'est celui de Saint André pour un essai d'anthologie.

Aujourd'hui on se gargarise facilement du nombre de "temps de jeu" sans noter qu'ils sont souvent le fait d'une sorte de pick and go, jeu à un passe sans génie.

Qu'on se le dise : ce n'est pas en essayant de jouer comme les Boks que nous serons un jour champions du Monde.

Melville disait "Mauvais souvenirs, soyez pourtant les bienvenus, vous êtes ma jeunesse lointaine!", que peut-on dire des bons
Si on pouvait retrouver un peu de ce génie qui faisait la magie de l'équipe de France, comme tu dis, c’était LE RUGBY

Petit sondage à la volée:
-préférez vous :
L’UBB championne de France
OU
La France championne du monde
???

Roberto Miopalmo a écrit:Petit sondage à la volée:
-préférez vous :
L’UBB championne de France
OU
La France championne du monde
???

Les deux mon capitaine
sérieusement, en premier ce serait la France championne du monde, sans hésitation !
J'oubliais, en option, la finale contre l'Angleterre

Roberto Miopalmo a écrit:Petit sondage à la volée:
-préférez vous :
L’UBB championne de France
OU
La France championne du monde
???

UBB champion de France sans aucune hésitation

l'UBB championne du ……. MONDE !

Roberto Miopalmo a écrit:Petit sondage à la volée:
-préférez vous :
L’UBB championne de France
OU
La France championne du monde
???

Est on d’abord français ou girondins? Qu’y a t’il de marqué sur la CNI? Est ce qu’un titre de champion du monde est plus important qu’un titre de champion de France?...
La réponse est évidente à mes yeux. Elle était évidente en 87 (date de la premiere CM) et même jusque dans les années 2000. Ça fait un peu plus de 10 ans que les gens préfèrent leur club par rapport à l’EDF et perso je ne trouve pas ça normal.
L’edf doit gagner, reconquérir les fans (comme Urios le fait à Bordeaux) mais tout le monde doit en être conscient et tirer dans le même sens. On doit faire comme les anglais, passer à 12 clubs, avec une seule descente, ce qui va réduire aussi les effectifs et les charges. Certainement améliorer la formation, sécurité, arbitrage...

Je pense comme Grospack qu’il y a eu un switch chez les amateurs de rugby. Depuis quelques années, le club, comme c’est le cas pour le foot depuis longtemps prime sur l’edf. On le voit d’ailleurs souvent sur notre forum qui pourtant est très mesuré par rapport à d’autres clubs. Nos chauvinismes locaux guident l’évolution de notre rugby. Les présidents qui sont tous en quête de notoriété à travers leurs clubs, s’appuient sur cette base de supporters pour continuer à mettre la fédération sous pression ( ce sont les clubs qui génèrent l’argent). Au royaume uni, en NZ et en Af Sud, le chauvinisme est national. Les matchs de super-rugby ou de premiership peuvent se jouer devant des stades aux deux tiers vides, en revanche jamais leur équipe nationale, même quand elle est nulle ( le pays de galle il y a 10 ans ou l’ecosse maintenant) ne jouera un match dans un stade vide comme l’a fait la France face à l’Italie, il y a deux mois! Il va falloir que l’EDF cravache fort pour redonner aux gens l’envie de la supporter, d’aller aux matchs...moi en tout cas, depuis toujours et en toutes circonstances, c’est l’equIpe de France qui prime. Les premières émotions de rugby c’est le tournoi des 5 nations sur antenne 2 à une époque où seule la finale du championnat de France était diffusée. Ça fait vieux con, mais je pense effectivement que l’EDF n’arrivera à rien si les amateurs de rugby s’en foutent et la délaissent.

Titou a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:Petit sondage à la volée:
-préférez vous :
L’UBB championne de France
OU
La France championne du monde
???

UBB champion de France sans aucune hésitation

Je comprends que tu dises ça, avec ce que tu as vu de l'équipe de France à 17 ans, c'est cauchemardesque. Moi qui pense fondamentalement le contraire j'avoue que je suis plus intéressé ces derniers temps, par l'UBB d'Urios que par l'EDF de moustache..., ou de Galthié, on ne sait pas trop, quel bordel

Perso, sauf si une beaucoup plus grande partie des internationaux français provenait et dépeuplait l'UBB, je ne vois pas l'alternative entre les 2 possibilités. Si on a de très bons joueurs et de très bons remplaçant, et l'UBB sera championne de France, et l'EDF sera championne du Monde ... enfin si là aussi il y a un staff compétent pour les diriger

https://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/xv-de-france-fabien-galthie-selectionneur-officialise-le-nouveau-staff-des-bleus_sto7535997/story.shtml

Galthié officialise le nouveau staff des Bleus

Par Midi Olympique

XV DE FRANCE - Ce mercredi matin, Fabien Galthié en compagnie de Raphaël Ibanez a annoncé le staff qui encadrera désormais le XV de France.

Ce mercredi matin, dans sa petite bourgade natale de Mongesty, dans le Lot, Fabien Galthié a nommé les différents hommes qui encadreront désormais le XV de France. Raphaël Ibanez est donc le nouveau manager général, le Gallois Shaun Edwards sera en charge de la défense, Laurent Labit de l'attaque. Au nouveau des secteurs particuliers, l'ancien talonneur du Stade toulousain William Servat s'occupera de la mêlée et Karim Ghezal de la touche, enfin Nicolas Buffat sera en charge de l'analyse.