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Coupe du Monde 2019 au Japon
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Scalp- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Bon il faut arrêter de délirer avec l'EDF ... que cette nation médiocre depuis 5 , 6 ans, 10eme nation mondiale à l'entrée de la compétition, ayant rendu des copies indignes sur le plupart de ses matchs depuis longtemps (incluant ceux contre les Tonga et les EU ) se retrouve dans le dernier carré eut été une escroquerie.
Une hirondelle ne fait pas le printemps et une victoire contre le PdG aurait été l'arbre qui cache la forêt dévastée de notre rugby hexagonal.
Ce match final donne de l'espoir pour l'avenir mais nous n'en sommes qu'au début des prémices du commencement de la reconstruction.
Pour finir je pense (même si ça fait un peu mal de l'écrire) que les anglais feront de beaux champions du monde sur le rugby propre pragmatique et équilibré qu'ils proposent depuis longtemps. "Une énorme défense qui ne renie pas l'attaque" voilà qui est plaisant comparé à la négation de toute prise d'initiative du rugby sud africain se limitant à la désintégration physique de l'adversaire
Une hirondelle ne fait pas le printemps et une victoire contre le PdG aurait été l'arbre qui cache la forêt dévastée de notre rugby hexagonal.
Ce match final donne de l'espoir pour l'avenir mais nous n'en sommes qu'au début des prémices du commencement de la reconstruction.
Pour finir je pense (même si ça fait un peu mal de l'écrire) que les anglais feront de beaux champions du monde sur le rugby propre pragmatique et équilibré qu'ils proposent depuis longtemps. "Une énorme défense qui ne renie pas l'attaque" voilà qui est plaisant comparé à la négation de toute prise d'initiative du rugby sud africain se limitant à la désintégration physique de l'adversaire
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
grospaquet31 a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:Vince33 a écrit:grospaquet31 a écrit:Quelle purge cette demie entre Galles et sud AFS...
On peut avoir de très très gros regrets..
C'est clair que nous avions notre place en demi et mème en finale à la vue de ce début de match .
Merci Peyper
Pourquoi merci Peyper?
Vaha nous a flingué le match.
Notre incapacité chronique à être décisif dans les zones de marque a été autrement plus préjudiciable à notre défaite que le coup de coude.
Nous perdons le match lors des 10 dernières minutes de la première mi-temps et durant les 10 premières de la seconde mi-temps, c'est aussi simple que ça.
Quant à la mise au pilori médiatique systématique de notre seconde ligne,...O tempora, O mores !
Je ne suis pas d’accord avec ca. Si à chaque fois qu’on annonce la compo d’équipe « ...n°5 Vahaamahina... », n’tamack doit se dire « oh putain, j’ai pas intérêt à laisser un point devant le but », chat « putain j’ai pas intérêt à foirer un lancer », lauret « putain j’ai pas intérêt à faire un en-avant », lopez « putain j’ai pas intérêt à foirer les chandelles ou louper un drop», Dupont « putain j’ai pas intérêt à me tromper dans les choix de jeu », parce que un gars est susceptible de peter un câble, c’est trop facile de leur rejeter la faute ou sur l’arbitre (qui n’aurait pas vu cet envant sur la dernière mêlée). Qui marquent sur ses actions à chaque fois? Ça n’existe pas.
La France a démonté les gallois jusqu’à ce carton rouge, (d’ailleurs on allait marquer sur cette action ), et je ne vois pas comment on pouvait perdre ce match à 15 contre 15. Bien entendu on ne le saura jamais, mais à chaque fois qu’on accélérait les gallois étaient à la rue.
Ce n’était même pas dans une échauffourée, il n’a pas été insulté...bref il n’a même pas une circonstance atténuante.
On ne va pas lui couper les burnes, mais ça fait vraiment chier de perdre comme ça.
Quand les joueurs déclarent dans les médias qu’ils ne lui en veulent pas, je n’y crois pas une seule seconde.
Grospack, tu dévies le truc...j'ose espérer que les joueurs que tu cites, se conditionnent afin d'être les plus performants possibles: 100% de réussite au pied, aux lancers, etc... il suffit de lire les stats des meilleurs (Pollard, Biggar, Ford and co...)
On ne sait pas être décisif quand il le faut, je n'invente rien... comme tu dis, ces Gallois, on les a martyrisés, on leur a roulé dessus: pour autant, si on marque a minima 2 essais supplémentaires, il n'y a rien à dire par rapport aux nombres d'occasions créees.
Quant à Vaha, je n'excuse en rien son geste débile et inutile: je trouve simplement minable son lynchage sur la place publique.
La prise de position du Président de la FFR est à cet égard hallucinante.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
sudiste a écrit:Bon il faut arrêter de délirer avec l'EDF ... que cette nation médiocre depuis 5 , 6 ans, 10eme nation mondiale à l'entrée de la compétition, ayant rendu des copies indignes sur le plupart de ses matchs depuis longtemps (incluant ceux contre les Tonga et les EU ) se retrouve dans le dernier carré eut été une escroquerie.
Une hirondelle ne fait pas le printemps et une victoire contre le PdG aurait été l'arbre qui cache la forêt dévastée de notre rugby hexagonal.
Ce match final donne de l'espoir pour l'avenir mais nous n'en sommes qu'au début des prémices du commencement de la reconstruction.
Pour finir je pense (même si ça fait un peu mal de l'écrire) que les anglais feront de beaux champions du monde sur le rugby propre pragmatique et équilibré qu'ils proposent depuis longtemps. "Une énorme défense qui ne renie pas l'attaque" voilà qui est plaisant comparé à la négation de toute prise d'initiative du rugby sud africain se limitant à la désintégration physique de l'adversaire
on ne délire pas, on cause...
Concernant l'équipe de France, chacun a droit de regarder le volume du verre qui lui convient: pour moi, le verre est à moitié plein même si j'enrage de constater notre dégringolade au classement mondial et notre niveau de jeu moyennasse.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
sudiste a écrit:Bon il faut arrêter de délirer avec l'EDF ... que cette nation médiocre depuis 5 , 6 ans, 10eme nation mondiale à l'entrée de la compétition, ayant rendu des copies indignes sur le plupart de ses matchs depuis longtemps (incluant ceux contre les Tonga et les EU ) se retrouve dans le dernier carré eut été une escroquerie.
Une hirondelle ne fait pas le printemps et une victoire contre le PdG aurait été l'arbre qui cache la forêt dévastée de notre rugby hexagonal.
Ce match final donne de l'espoir pour l'avenir mais nous n'en sommes qu'au début des prémices du commencement de la reconstruction.
Pour finir je pense (même si ça fait un peu mal de l'écrire) que les anglais feront de beaux champions du monde sur le rugby propre pragmatique et équilibré qu'ils proposent depuis longtemps. "Une énorme défense qui ne renie pas l'attaque" voilà qui est plaisant comparé à la négation de toute prise d'initiative du rugby sud africain se limitant à la désintégration physique de l'adversaire
On était pas « dans un contrôle continu » de 10 ans. C’est la coupe du monde. 7 matchs pour être champion du monde. Faire le grand chelem 6 mois avant ne donne aucune garantie (surtout avec ce jeu aussi minable), pas plus que dominer le four nation depuis de nombreuses années, le mérite ne compte pas. Y a pas de vérité. Si ça se jouait au mérite on aurait remporté l’édition de 95 ( on venait de remporter une tournée chez les NZ en 94). Il suffit juste d’être les plus forts sur 1 mois 1/2 de compétition.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:grospaquet31 a écrit:Vince33 a écrit:grospaquet31 a écrit:Quelle purge cette demie entre Galles et sud AFS...
On peut avoir de très très gros regrets..
C'est clair que nous avions notre place en demi et mème en finale à la vue de ce début de match .
Merci Peyper
Pourquoi merci Peyper?
Vaha nous a flingué le match.
Notre incapacité chronique à être décisif dans les zones de marque a été autrement plus préjudiciable à notre défaite que le coup de coude.
Nous perdons le match lors des 10 dernières minutes de la première mi-temps et durant les 10 premières de la seconde mi-temps, c'est aussi simple que ça.
Quant à la mise au pilori médiatique systématique de notre seconde ligne,...O tempora, O mores !
Je ne suis pas d’accord avec ca. Si à chaque fois qu’on annonce la compo d’équipe « ...n°5 Vahaamahina... », n’tamack doit se dire « oh putain, j’ai pas intérêt à laisser un point devant le but », chat « putain j’ai pas intérêt à foirer un lancer », lauret « putain j’ai pas intérêt à faire un en-avant », lopez « putain j’ai pas intérêt à foirer les chandelles ou louper un drop», Dupont « putain j’ai pas intérêt à me tromper dans les choix de jeu », parce que un gars est susceptible de peter un câble, c’est trop facile de leur rejeter la faute ou sur l’arbitre (qui n’aurait pas vu cet envant sur la dernière mêlée). Qui marquent sur ses actions à chaque fois? Ça n’existe pas.
La France a démonté les gallois jusqu’à ce carton rouge, (d’ailleurs on allait marquer sur cette action ), et je ne vois pas comment on pouvait perdre ce match à 15 contre 15. Bien entendu on ne le saura jamais, mais à chaque fois qu’on accélérait les gallois étaient à la rue.
Ce n’était même pas dans une échauffourée, il n’a pas été insulté...bref il n’a même pas une circonstance atténuante.
On ne va pas lui couper les burnes, mais ça fait vraiment chier de perdre comme ça.
Quand les joueurs déclarent dans les médias qu’ils ne lui en veulent pas, je n’y crois pas une seule seconde.
Grospack, tu dévies le truc...j'ose espérer que les joueurs que tu cites, se conditionnent afin d'être les plus performants possibles: 100% de réussite au pied, aux lancers, etc... il suffit de lire les stats des meilleurs (Pollard, Biggar, Ford and co...)
On ne sait pas être décisif quand il le faut, je n'invente rien... comme tu dis, ces Gallois, on les a martyrisés, on leur a roulé dessus: pour autant, si on marque a minima 2 essais supplémentaires, il n'y a rien à dire par rapport aux nombres d'occasions créees.
Quant à Vaha, je n'excuse en rien son geste débile et inutile: je trouve simplement minable son lynchage sur la place publique.
La prise de position du Président de la FFR est à cet égard hallucinante.
Mais il n’y a pas que Vaha dans cette histoire.
Que moi je trouve qu’il a flingué le match, on s’en tape. Et les autres joueurs, on y pense?
Je reste persuadé qu’ils l’ont tous mauvaises même si publiquement le discours est indulgent. Mais ça parait tellement comme un discours de façade. Ça passera avec le temps mais ils doivent tous se dire qu’ils sont passé à côté d’une demi finale voire d’une finale. Vaha n’avait pas le droit de faire ça. Pas plus que Zidane alors que lui marque 2 buts en finale 98, a tenu l’EDF sur ses épaules pendant toute la coupe du monde 2006, et est accessoirement le meilleur jouer de football français de tous les temps.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
grospaquet31 a écrit:sudiste a écrit:Bon il faut arrêter de délirer avec l'EDF ... que cette nation médiocre depuis 5 , 6 ans, 10eme nation mondiale à l'entrée de la compétition, ayant rendu des copies indignes sur le plupart de ses matchs depuis longtemps (incluant ceux contre les Tonga et les EU ) se retrouve dans le dernier carré eut été une escroquerie.
Une hirondelle ne fait pas le printemps et une victoire contre le PdG aurait été l'arbre qui cache la forêt dévastée de notre rugby hexagonal.
Ce match final donne de l'espoir pour l'avenir mais nous n'en sommes qu'au début des prémices du commencement de la reconstruction.
Pour finir je pense (même si ça fait un peu mal de l'écrire) que les anglais feront de beaux champions du monde sur le rugby propre pragmatique et équilibré qu'ils proposent depuis longtemps. "Une énorme défense qui ne renie pas l'attaque" voilà qui est plaisant comparé à la négation de toute prise d'initiative du rugby sud africain se limitant à la désintégration physique de l'adversaire
On était pas « dans un contrôle continu » de 10 ans. C’est la coupe du monde. 7 matchs pour être champion du monde. Faire le grand chelem 6 mois avant ne donne aucune garantie (surtout avec ce jeu aussi minable), pas plus que dominer le four nation depuis de nombreuses années, le mérite ne compte pas. Y a pas de vérité. Si ça se jouait au mérite on aurait remporté l’édition de 95 ( on venait de remporter une tournée chez les NZ en 94). Il suffit juste d’être les plus forts sur 1 mois 1/2 de compétition.
Oui mais juste que la logique sportive est finalement respectée ... et n'oublions pas que si nous avions eu à jouer notre match face aux anglais peut-être n'aurions nous pu arriver en 1/4 avec un telle fraicheur.
Personne n'attendait rien de cette CDM honnêtement... nous aurons eu la chance de vivre un match éliminatoire avec une véritable dramaturgie ...c'est déjà pas mal.
sudiste- Unioniste de la première heure
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Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
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Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Le pdg avait laissé au repos son équipe entière lors du dernier match sauf 2 joueurs il me semble.
On aurait pu manquer de rythme, d’ailleurs c’est ce que je redoutais et puis non, on les a pris à la gorge d’entrée.
Je pense qu’on a déjà les joueurs pour avoir une grande edf. Je n’aime pas forcément Galthié mais j’espère qu’il arrivera à faire de grandes choses avec cette équipe.
On aurait pu manquer de rythme, d’ailleurs c’est ce que je redoutais et puis non, on les a pris à la gorge d’entrée.
Je pense qu’on a déjà les joueurs pour avoir une grande edf. Je n’aime pas forcément Galthié mais j’espère qu’il arrivera à faire de grandes choses avec cette équipe.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Ce qu'est en train de réussir Jones avec son équipe, est absolument admirable, d'intelligence, de ténacité, de modestie. Et j'avoue que je m'en régale. Mais chez nous, n'est-ce-pas, on met facilement des bémols sur les british, notamment sur leur hyper-réalisme, qui génèrerait un jeu restrictif où il n'y a plus de place pour le flair, le tue sciemment.. Bon. Voir en action les Sudafs devrait modifier le focal de certains.
De mon opinion, qui ait toujours aimé voir les matchs des blacks, les vrais tenants du jeu toujours, c'est que c'est proprement fantastique et inouï de les avoir amené à déjouer de cette façon. Et ça ne me fait pas regretter de ne pas les avoir vu à leur niveau. Jones a misé sur Tuilagi, mais aussi sur Ford... les blacks ont sans doute perdu la bataille en amont, c'est un signe aussi de la pression née de la menace anglaise, c'est une première victoire : Hansen a renoncé à Ben Smith en 14 ou 15 - quelle erreur ! - à Barrett en 10, à Laumape en 13, à Squire, à Fifita, à Coles, peut-être Naholo, d'autres... c'est comme ça, et au crédit des anglais.
Ceux qui ont pratiqué le meilleur rugby de cette CdM ce sont les japonais. On en a bien profité ! C'est une autre réalité.
De mon opinion, qui ait toujours aimé voir les matchs des blacks, les vrais tenants du jeu toujours, c'est que c'est proprement fantastique et inouï de les avoir amené à déjouer de cette façon. Et ça ne me fait pas regretter de ne pas les avoir vu à leur niveau. Jones a misé sur Tuilagi, mais aussi sur Ford... les blacks ont sans doute perdu la bataille en amont, c'est un signe aussi de la pression née de la menace anglaise, c'est une première victoire : Hansen a renoncé à Ben Smith en 14 ou 15 - quelle erreur ! - à Barrett en 10, à Laumape en 13, à Squire, à Fifita, à Coles, peut-être Naholo, d'autres... c'est comme ça, et au crédit des anglais.
Ceux qui ont pratiqué le meilleur rugby de cette CdM ce sont les japonais. On en a bien profité ! C'est une autre réalité.
louchalossais- J'aime l'Union passionnément
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Les enseignements que je retire de ces 1/4 et 1/2 :
- Les Anglais sont devenus les maîtres du rugby mondial en 4 ans, félicitations et merci à eux pour leur match d’anthologie contre les AB
- Les Sud-africain ont vraiment le combat dans le sang et ne savent toujours pas proposer autre chose lorsque l’enjeu est présent...dommage il me semblait qu’ils avaient montré quelques progrès les 2 dernières années
- Les Français réalisent un quart avec une prestation encourageante. Si les dirigeants ne se servaient pas de ce match pour expliquer nos déboires de ses dernières années, je penserais que notre CdM a été plutôt réussie.
Peut être enfin un tournoi où l’on sera à la hauteur
- Les Anglais sont devenus les maîtres du rugby mondial en 4 ans, félicitations et merci à eux pour leur match d’anthologie contre les AB
- Les Sud-africain ont vraiment le combat dans le sang et ne savent toujours pas proposer autre chose lorsque l’enjeu est présent...dommage il me semblait qu’ils avaient montré quelques progrès les 2 dernières années
- Les Français réalisent un quart avec une prestation encourageante. Si les dirigeants ne se servaient pas de ce match pour expliquer nos déboires de ses dernières années, je penserais que notre CdM a été plutôt réussie.
Peut être enfin un tournoi où l’on sera à la hauteur
gael33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Les SAf sans Kolbe c'est comme le ST sans ce joueur, une équipe moyenne.
Le Rugby actuel ne se résulte pas à un gros pack et des types derrière qui passe 80mn à taper des chandelles rendant la plupart des ballons à l'adversaire.
De ce coté là les SAf n'ont pas su traiter les vaillants Gallois comme il le fallait.
Pour nous après une campagne internationale nulle, une CdM très inégale dans un groupe assez faible où nous n'avons pas eu à nous étalonner face aux anglais.
Quelques belles découvertes mais aussi des joueurs veillisants et d'autres pas au niveau d'un tel événement.Enfin un staff pléthorique avec des types qui n'ont rien apportés, la CdM c'est pas le Top14, dans la majorité des matchs ça joue et àa joue vite.
Chez nous la mêlée est une plaie et devrait être arbitrée plus sévérement, des jaunes vite dès les premières fautes.
Le Rugby actuel ne se résulte pas à un gros pack et des types derrière qui passe 80mn à taper des chandelles rendant la plupart des ballons à l'adversaire.
De ce coté là les SAf n'ont pas su traiter les vaillants Gallois comme il le fallait.
Pour nous après une campagne internationale nulle, une CdM très inégale dans un groupe assez faible où nous n'avons pas eu à nous étalonner face aux anglais.
Quelques belles découvertes mais aussi des joueurs veillisants et d'autres pas au niveau d'un tel événement.Enfin un staff pléthorique avec des types qui n'ont rien apportés, la CdM c'est pas le Top14, dans la majorité des matchs ça joue et àa joue vite.
Chez nous la mêlée est une plaie et devrait être arbitrée plus sévérement, des jaunes vite dès les premières fautes.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Oui enfin les Anglais ne partent pas de rien; ils ont certes été éliminés de manière inexplicable (enfin si la poule était terrible) en poule il y a 4 ans, alors qu'ils faisaient déjà partis des favoris de la compétition. Celui qui a modifié considérablement les bases du jeu anglais est le prédécesseur d'Eddie Jones. Ce dernier n'est pas parti d'une page vierge. Après un départ en fanfare (2016/2017), le mental de son équipe s'était à nouveau délité au point qu'elle connaissait de grossière contre performance au regard de la constellation des joueurs remarquables la composant; il a su la préparer parfaitement pour cette compétition.
J'espère néanmoins que les Sudafs gagneront la finale (j'aime pas les rosbeefs ).
J'espère néanmoins que les Sudafs gagneront la finale (j'aime pas les rosbeefs ).
le radis- Team modo
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
le radis a écrit:Oui enfin les Anglais ne partent pas de rien; ils ont certes été éliminés de manière inexplicable (enfin si la poule était terrible) en poule il y a 4 ans, alors qu'ils faisaient déjà partis des favoris de la compétition. Celui qui a modifié considérablement les bases du jeu anglais est le prédécesseur d'Eddie Jones. Ce dernier n'est pas parti d'une page vierge. Après un départ en fanfare (2016/2017), le mental de son équipe s'était à nouveau délité au point qu'elle connaissait de grossière contre performance au regard de la constellation des joueurs remarquables la composant; il a su la préparer parfaitement pour cette compétition.
J'espère néanmoins que les Sudafs gagneront la finale (j'aime pas les rosbeefs ).
Le rosbeef c'est bon, quand c'est cuit bleu
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coupe-du-monde-la-petite-finale-all-blacks-galles-non-diffusee-par-la-television-neo-zelandaise/1074201
Coupe du monde : la petite finale All Blacks-Galles non diffusée par la télévision néo-zélandaise
La télé néo-zélandaise (TVNZ) n'a pas acquis les droits du match pour la troisième place du Mondial.
Pris de court. Il est peu de dire qu'une élimination des All Blacks, double tenants du titre mondial, en demi-finales de la compétition (défaite 19-7 face à l'Angleterre) lancée au Japon le 20 septembre dernier n'était pas vraiment prévue. Si bien que les supporters néo-zélandais, qui comptaient tout de même suivre devant leur poste de télévision le dernier match de leur équipe fanion face au Pays de Galles, ne le pourront pas.
La chaîne de télévision TVNZ, diffuseur officiel de la Coupe du Monde en Nouvelle-Zélande, a confié au New Zealand Herald qu'elle avait acheté les droits de 12 matches et que la petite finale ne faisait pas partie du lot.
Une situation qui agace les fans d'autant qu'ils ne pourront assister au jubilé de leur sélectionneur Steve Hansen et de leur capitaine et troisième ligne Kieran Read qui tireront leur révérence après la rencontre. Le match pour la troisième place face aux Gallois sera néanmoins commenté en direct sur deux chaînes de radio.
Coupe du monde : la petite finale All Blacks-Galles non diffusée par la télévision néo-zélandaise
La télé néo-zélandaise (TVNZ) n'a pas acquis les droits du match pour la troisième place du Mondial.
Pris de court. Il est peu de dire qu'une élimination des All Blacks, double tenants du titre mondial, en demi-finales de la compétition (défaite 19-7 face à l'Angleterre) lancée au Japon le 20 septembre dernier n'était pas vraiment prévue. Si bien que les supporters néo-zélandais, qui comptaient tout de même suivre devant leur poste de télévision le dernier match de leur équipe fanion face au Pays de Galles, ne le pourront pas.
La chaîne de télévision TVNZ, diffuseur officiel de la Coupe du Monde en Nouvelle-Zélande, a confié au New Zealand Herald qu'elle avait acheté les droits de 12 matches et que la petite finale ne faisait pas partie du lot.
Une situation qui agace les fans d'autant qu'ils ne pourront assister au jubilé de leur sélectionneur Steve Hansen et de leur capitaine et troisième ligne Kieran Read qui tireront leur révérence après la rencontre. Le match pour la troisième place face aux Gallois sera néanmoins commenté en direct sur deux chaînes de radio.
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Scalp- Team modo
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Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Lood-de-jager-afrique-du-sud-face-a-l-angleterre-lutter-contre-le-feu-par-le-feu/1074099
Lood De Jager (Afrique du Sud) : Face à l'Angleterre, «lutter contre le feu par le feu»
Impressionnés par la force de frappe anglaise face aux All Blacks, Lood de Jager et les Springboks savent la manière d'y répondre dans une semaine, en finale.
Alexandre Bardot, à Yokohama
L'espoir gallois vient de se briser sur les larges épaules sud-africaines. Warren Gatland est assis à côté du capitaine Alun Wyn Jones dans l'immense salle de presse du Yokohama Stadium. L'ambiance n'est pas aux pleurs.
Quand surgit une question sur la finale, ce match dont le pays de Galles sera privé pour trois malheureux points, Gatland ne surjoue pas le type déçu. Il la saisit et se met gratuitement dans le rôle du consultant de luxe pour la presse internationale. Un petit avertissement pour les Sud-Africains d'abord : «Aujourd'hui (dimanche), le plan des Springboks était simple et efficace, il leur a permis d'aller en finale. Mais ils auront sans doute besoin d'un jeu plus ambitieux qu'aujourd'hui.» Puis une alerte à destination des Anglais. «Je les ai trouvés fantastiques hier (samedi). Mais on a déjà vu, dans l'histoire des Coupes du monde, des équipes qui jouaient leur finale en demies et n'arrivaient pas à répondre présent ensuite. Ce sera intéressant de voir comment l'Angleterre va se comporter.»
Maître Gatland quitte la salle. Arrive Rassie Erasmus, le sélectionneur des Boks, flanqué du capitaine Siya Kolisi. Quand les propos de Gatland lui sont rapportés, l'ancien troisième-ligne cherche un peu ses mots : «C'est bien qu'il pense qu'on peut aller au bout. Je pense qu'il a raison, il y a des secteurs où on doit s'améliorer si on veut gagner.» Puis le discours se fait plus assuré : «On pense qu'on a une chance. Je ne suis pas sûr qu'une finale de Coupe du monde va se gagner sur un plan de jeu ambitieux et avec des essais magnifiques.»
«L'équipe qui dominera physiquement l'autre dominera sans doute le match» - Lood de Jager
Avec cette discussion à distance entre Gatland et Erasmus, on a sans doute assisté aux prémices du débat qui va agiter la semaine : cette Afrique du Sud bestiale mais frustre peut-elle renverser le quinze de la Rose puissant et vif qui a estomaqué les doubles champions du monde all blacks samedi (19-7) ? La question a été posée au deuxième-ligne Lood de Jager après la rencontre : «Je n'en sais rien. On les a déjà battus auparavant. Ils nous ont battus aussi. On ne peut pas prédire une finale. Ce sera très dur. Très physique. Mais la seule chose que nous savons c'est qu'il faut lutter contre le feu par le feu (rires).»
Autrement dit : à la fureur par la fureur. Aux impacts des Vunipola and Co par les impacts de Vermeulen et ses potes. «L'équipe qui dominera physiquement l'autre dominera sans doute le match», plante De Jager, qui va livrer un duel passionnant avec Maro Itoje. «Il a réussi un match énorme, vraiment énorme. C'est un joueur intelligent et j'ai hâte de me mesurer à lui.»
2-2
L'Afrique du Sud et l'Angleterre se sont affrontées quatre fois ces deux dernières années, toutes en 2018. Le bilan est de deux victoires chacune.
À la place d'Itoje, au vu du gabarit de De Jager (2,05 m ; 122 kg), on ne serait pas rassurés. Mais ces deux-là ne vont pas se découvrir sur la pelouse de Yokohama samedi prochain. Pas plus que leurs équipes respectives. «On a affronté l'Angleterre quatre fois sur les deux dernières années, ça fait 2-2 (lire ci-contre), rappelle Erasmus. On est habitués à leur façon de jouer. Mais vu la manière dont ils ont détruit la Nouvelle-Zélande, ils sont bien meilleurs que lorsqu'on les a affrontés pour la dernière fois.» On saura samedi si le feu springbok peut répondre au feu anglais.
Afrique du Sud - Angleterre, les quatre derniers résultats
Afrique du Sud-Angleterre : 42-39,le 9 juin, à Johannesbourg (AFS).
Afrique du Sud-Angleterre : 23-12, le 16 juin à Bloemfontein (AFS).
Afrique du Sud-Angleterre : 10-25, le 23 juin à Cape Town (AFS).
Angleterre-Afrique du Sud : 12-11, le 3 novembre à Twickenham (ANG).
Lood De Jager (Afrique du Sud) : Face à l'Angleterre, «lutter contre le feu par le feu»
Impressionnés par la force de frappe anglaise face aux All Blacks, Lood de Jager et les Springboks savent la manière d'y répondre dans une semaine, en finale.
Alexandre Bardot, à Yokohama
L'espoir gallois vient de se briser sur les larges épaules sud-africaines. Warren Gatland est assis à côté du capitaine Alun Wyn Jones dans l'immense salle de presse du Yokohama Stadium. L'ambiance n'est pas aux pleurs.
Quand surgit une question sur la finale, ce match dont le pays de Galles sera privé pour trois malheureux points, Gatland ne surjoue pas le type déçu. Il la saisit et se met gratuitement dans le rôle du consultant de luxe pour la presse internationale. Un petit avertissement pour les Sud-Africains d'abord : «Aujourd'hui (dimanche), le plan des Springboks était simple et efficace, il leur a permis d'aller en finale. Mais ils auront sans doute besoin d'un jeu plus ambitieux qu'aujourd'hui.» Puis une alerte à destination des Anglais. «Je les ai trouvés fantastiques hier (samedi). Mais on a déjà vu, dans l'histoire des Coupes du monde, des équipes qui jouaient leur finale en demies et n'arrivaient pas à répondre présent ensuite. Ce sera intéressant de voir comment l'Angleterre va se comporter.»
Maître Gatland quitte la salle. Arrive Rassie Erasmus, le sélectionneur des Boks, flanqué du capitaine Siya Kolisi. Quand les propos de Gatland lui sont rapportés, l'ancien troisième-ligne cherche un peu ses mots : «C'est bien qu'il pense qu'on peut aller au bout. Je pense qu'il a raison, il y a des secteurs où on doit s'améliorer si on veut gagner.» Puis le discours se fait plus assuré : «On pense qu'on a une chance. Je ne suis pas sûr qu'une finale de Coupe du monde va se gagner sur un plan de jeu ambitieux et avec des essais magnifiques.»
«L'équipe qui dominera physiquement l'autre dominera sans doute le match» - Lood de Jager
Avec cette discussion à distance entre Gatland et Erasmus, on a sans doute assisté aux prémices du débat qui va agiter la semaine : cette Afrique du Sud bestiale mais frustre peut-elle renverser le quinze de la Rose puissant et vif qui a estomaqué les doubles champions du monde all blacks samedi (19-7) ? La question a été posée au deuxième-ligne Lood de Jager après la rencontre : «Je n'en sais rien. On les a déjà battus auparavant. Ils nous ont battus aussi. On ne peut pas prédire une finale. Ce sera très dur. Très physique. Mais la seule chose que nous savons c'est qu'il faut lutter contre le feu par le feu (rires).»
Autrement dit : à la fureur par la fureur. Aux impacts des Vunipola and Co par les impacts de Vermeulen et ses potes. «L'équipe qui dominera physiquement l'autre dominera sans doute le match», plante De Jager, qui va livrer un duel passionnant avec Maro Itoje. «Il a réussi un match énorme, vraiment énorme. C'est un joueur intelligent et j'ai hâte de me mesurer à lui.»
2-2
L'Afrique du Sud et l'Angleterre se sont affrontées quatre fois ces deux dernières années, toutes en 2018. Le bilan est de deux victoires chacune.
À la place d'Itoje, au vu du gabarit de De Jager (2,05 m ; 122 kg), on ne serait pas rassurés. Mais ces deux-là ne vont pas se découvrir sur la pelouse de Yokohama samedi prochain. Pas plus que leurs équipes respectives. «On a affronté l'Angleterre quatre fois sur les deux dernières années, ça fait 2-2 (lire ci-contre), rappelle Erasmus. On est habitués à leur façon de jouer. Mais vu la manière dont ils ont détruit la Nouvelle-Zélande, ils sont bien meilleurs que lorsqu'on les a affrontés pour la dernière fois.» On saura samedi si le feu springbok peut répondre au feu anglais.
Afrique du Sud - Angleterre, les quatre derniers résultats
Afrique du Sud-Angleterre : 42-39,le 9 juin, à Johannesbourg (AFS).
Afrique du Sud-Angleterre : 23-12, le 16 juin à Bloemfontein (AFS).
Afrique du Sud-Angleterre : 10-25, le 23 juin à Cape Town (AFS).
Angleterre-Afrique du Sud : 12-11, le 3 novembre à Twickenham (ANG).
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Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coupe-du-monde-la-petite-finale-all-blacks-galles-non-diffusee-par-la-television-neo-zelandaise/1074201
Coupe du monde : la petite finale All Blacks-Galles non diffusée par la télévision néo-zélandaise
La télé néo-zélandaise (TVNZ) n'a pas acquis les droits du match pour la troisième place du Mondial.
Pris de court. Il est peu de dire qu'une élimination des All Blacks, double tenants du titre mondial, en demi-finales de la compétition (défaite 19-7 face à l'Angleterre) lancée au Japon le 20 septembre dernier n'était pas vraiment prévue. Si bien que les supporters néo-zélandais, qui comptaient tout de même suivre devant leur poste de télévision le dernier match de leur équipe fanion face au Pays de Galles, ne le pourront pas.
La chaîne de télévision TVNZ, diffuseur officiel de la Coupe du Monde en Nouvelle-Zélande, a confié au New Zealand Herald qu'elle avait acheté les droits de 12 matches et que la petite finale ne faisait pas partie du lot.
Une situation qui agace les fans d'autant qu'ils ne pourront assister au jubilé de leur sélectionneur Steve Hansen et de leur capitaine et troisième ligne Kieran Read qui tireront leur révérence après la rencontre. Le match pour la troisième place face aux Gallois sera néanmoins commenté en direct sur deux chaînes de radio.
Ça montre bien toute l’arrogance des médias dans ce pays. Ils étaient choqués que les anglais puissent les battre, parlant de fin du monde. Quel manque d’humilité.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coupe-du-monde-l-angleterre-numero-un-mondiale-apres-sa-victoire-en-demi-finales-contre-la-nouvelle-zelande/1074255
Coupe du monde : l'Angleterre numéro un mondiale après sa victoire en demi-finales contre la Nouvelle-Zélande
Le quinze de la Rose s'est hissé lundi au sommet de la hiérarchie mondiale après sa victoire ce week-end contre les All Blacks (19-7), en demi-finales du Mondial.
L'Angleterre, qui disputera samedi la finale de la Coupe du monde face à l'Afrique du Sud, s'est hissée au premier rang mondial grâce à sa victoire face à la Nouvelle-Zélande, en demi-finales (19-7).
L'Afrique du Sud profite quant à elle de son succès face au pays de Galles en demies (19-16), dimanche, pour prendre la deuxième place. Les All Blacks reculent au troisième rang, devant les Gallois, quatrièmes.
Classement mondial au 28 octobre :
1. Angleterre, 92,29 pts
2. Afrique du Sud, 90,71
3. Nouvelle-Zélande, 89,92
4. pays de Galles, 87,21
5. Irlande, 84,45
6. Australie, 81,90
7. France, 80,88
8. Japon, 79,28
9. Ecosse, 79,23
10. Argentine, 78,31
Coupe du monde : l'Angleterre numéro un mondiale après sa victoire en demi-finales contre la Nouvelle-Zélande
Le quinze de la Rose s'est hissé lundi au sommet de la hiérarchie mondiale après sa victoire ce week-end contre les All Blacks (19-7), en demi-finales du Mondial.
L'Angleterre, qui disputera samedi la finale de la Coupe du monde face à l'Afrique du Sud, s'est hissée au premier rang mondial grâce à sa victoire face à la Nouvelle-Zélande, en demi-finales (19-7).
L'Afrique du Sud profite quant à elle de son succès face au pays de Galles en demies (19-16), dimanche, pour prendre la deuxième place. Les All Blacks reculent au troisième rang, devant les Gallois, quatrièmes.
Classement mondial au 28 octobre :
1. Angleterre, 92,29 pts
2. Afrique du Sud, 90,71
3. Nouvelle-Zélande, 89,92
4. pays de Galles, 87,21
5. Irlande, 84,45
6. Australie, 81,90
7. France, 80,88
8. Japon, 79,28
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.sudouest.fr/2019/10/28/angleterre-afrique-du-sud-cette-finale-c-est-un-voyage-d-une-semaine-estime-jonny-wilkinson-6757014-773.php
Angleterre – Afrique du Sud : « Cette finale, c’est un voyage d’une semaine », estime Jonny Wilkinson
Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial.
Pour l’ancien ouvreur du XV de la Rose, champion du monde en 2003 et finaliste malheureux face aux Boks en 2007, les Anglais doivent encore « explorer » leurs limites pour être sacrés
Sir Jonny Wilkinson qui croise Brian O’Driscoll entre deux tables de bar. Le Gallois Shane Williams et le Néo-Zélandais Justin Marshall qui rigolent au comptoir pendant que Lawrence Dallaglio répond à une interview en terrasse… À une semaine de la finale de la Coupe du monde qui opposera l’Angleterre à l’Afrique du Sud, toutes ces icônes du rugby étaient réunies lundi matin dans un établissement de Tokyo par un partenaire de l’événement (Land Rover). L’ancien ouvreur du XV de la Rose en a profité pour livrer son regard sur le choc à venir et clamer l’enthousiasme qu’a suscité chez lui la victoire des Anglais (19–7) face aux All Blacks…
« Sud Ouest ». Quelles impressions vous a laissé la victoire de l’Angleterre sur les Blacks en demi-finale ?
C’était impressionnant. À mon avis, c’était une performance « inspirée » (sic). Mais je ne pense pas que ce soit extraordinaire. Parce qu’il y avait eu la victoire contre l’Irlande à Dublin pendant le Tournoi des Six-Nations (20–32) : ça a été préparé. J’ai passé pas mal de temps avec les buteurs, j’ai observé plusieurs entraînements. Et dans les individualités, dans l’équipe, j’avais aperçu le potentiel pour faire une chose pareille.
Vous dites que l’Angleterre a été « inspirée ». Mais par quoi ?
Par l’inconnu ! Ils étaient confiants mais ils avaient aussi l’excitation par rapport à la découverte de l’inconnu. Ils voulaient explorer ! Pour la Nouvelle-Zélande, je pense que ça a été un peu l’inverse. Eux voulaient contrôler les choses. L’équipe anglaise a joué vraiment à la limite. Et quand tu es à ce stade-là, tu ne peux pas te contenter d’être dans le confort. C’est à partir de là, quand tu choisis la performance, que tu peux être dans l’inspiration.
Est-ce alors la victoire d’Eddie Jones (NDLR, le sélectionneur) ?
« Le coup d’envoi était cinq minutes trop tôt pour les Blacks »
Il a créé l’environnement pour que ça devienne possible. Il n’a pas pu « donner » la performance. Il a créé ce qu’il fallait pour la supporter. Peut-être grâce à ce qu’il dit pendant les interviews, à son plan de jeu ou à ce qu’il fait avec ses assistants… Je ne sais pas. Mais si ses joueurs peuvent explorer, ça veut dire qu’Eddie Jones fait la même chose. Peut-être qu’il fait aussi les choses à la limite aussi (sourire).
Les Blacks avaient rarement été aussi dominés…
Il y avait deux choses importantes. D’abord le plan de jeu spécifique à la défense : elle a coupé les options à l’extérieur alors que normalement, les Blacks trouvent une façon de jouer sur le large. L’autre chose, ce sont les cinq premières minutes. J’avais l’impression que les Blacks étaient comme choqués par l’événement. Les Anglais n’ont pas eu besoin de se bagarrer pour marquer. En fait, le coup d’envoi était presque cinq minutes trop tôt pour les All Blacks ! On a pu le voir sur le visage des Anglais pendant le haka.
Avec l’Angleterre, vous avez remporté une finale de Coupe du monde en 2003 et vous en avez perdu une autre en 2007. Quelle leçon en tirer ?
Le mot d’ordre, c’est de garder son calme. Les choses doivent être claires dans la tête des joueurs. C’est très important. Mais, en même temps, ils doivent continuer à « explorer » ce qu’ils sont capables de faire. Contre une équipe comme l’Afrique du Sud, le problème c’est d’essayer d’assurer la victoire : à la fin, c’était du 50–50 ! C’est pourquoi c’est primordial d’être « inspiré » encore une fois. Il faut qu’on oublie ce dernier match contre la Nouvelle-Zélande. Si on essaie de faire des comparaisons, ça ne laisse aucun espace pour l’inspiration. Cette finale, c’est un voyage d’une semaine. Pas la fin d’un voyage de trois mois.
Owen Farrell est souvent comparé à vous. N’avez-vous pas l’impression qu’il a changé de dimension ?
« Ils doivent ouvrir la porte pour les autres »
C’est plus une progression. Il continue d’avancer grâce au fait qu’il se remet en question en permanence. Moi, j’étais un peu agressif vis-à-vis de moi-même : je voulais me punir. Lui, il est plus dans l’exploration. Il se demande ce qui est possible. Moi, je me disais « Non, non, il ne faut pas faire ça ». J’espère qu’on en verra le résultat dans les années à venir. Il est jeune, trop jeune…
L’Angleterre de 2003 est la seule à avoir été championne du monde. Est-ce que cela vous ôterait un poids d’avoir des successeurs ?
Non, ce serait plutôt un bon signe. Ce qu’on a fait auparavant, c’est juste ouvrir la porte pour les plus jeunes. Et avoir plus de temps pour explorer les choses. On a gagné la Coupe du monde en 2003. On l’a fait et désormais la porte est ouverte. Et les jeunes qui avaient 8, 9 ou 10 ans comme Georges Ford, Owen Farrell et Billy Vunipola ont vu que c’était possible. Ils ont eu du temps pour se préparer à tout ça. Ils doivent maintenant à leur tour ouvrir la porte pour les autres.
Angleterre – Afrique du Sud : « Cette finale, c’est un voyage d’une semaine », estime Jonny Wilkinson
Denys Kappès-Grangé, envoyé spécial.
Pour l’ancien ouvreur du XV de la Rose, champion du monde en 2003 et finaliste malheureux face aux Boks en 2007, les Anglais doivent encore « explorer » leurs limites pour être sacrés
Sir Jonny Wilkinson qui croise Brian O’Driscoll entre deux tables de bar. Le Gallois Shane Williams et le Néo-Zélandais Justin Marshall qui rigolent au comptoir pendant que Lawrence Dallaglio répond à une interview en terrasse… À une semaine de la finale de la Coupe du monde qui opposera l’Angleterre à l’Afrique du Sud, toutes ces icônes du rugby étaient réunies lundi matin dans un établissement de Tokyo par un partenaire de l’événement (Land Rover). L’ancien ouvreur du XV de la Rose en a profité pour livrer son regard sur le choc à venir et clamer l’enthousiasme qu’a suscité chez lui la victoire des Anglais (19–7) face aux All Blacks…
« Sud Ouest ». Quelles impressions vous a laissé la victoire de l’Angleterre sur les Blacks en demi-finale ?
C’était impressionnant. À mon avis, c’était une performance « inspirée » (sic). Mais je ne pense pas que ce soit extraordinaire. Parce qu’il y avait eu la victoire contre l’Irlande à Dublin pendant le Tournoi des Six-Nations (20–32) : ça a été préparé. J’ai passé pas mal de temps avec les buteurs, j’ai observé plusieurs entraînements. Et dans les individualités, dans l’équipe, j’avais aperçu le potentiel pour faire une chose pareille.
Vous dites que l’Angleterre a été « inspirée ». Mais par quoi ?
Par l’inconnu ! Ils étaient confiants mais ils avaient aussi l’excitation par rapport à la découverte de l’inconnu. Ils voulaient explorer ! Pour la Nouvelle-Zélande, je pense que ça a été un peu l’inverse. Eux voulaient contrôler les choses. L’équipe anglaise a joué vraiment à la limite. Et quand tu es à ce stade-là, tu ne peux pas te contenter d’être dans le confort. C’est à partir de là, quand tu choisis la performance, que tu peux être dans l’inspiration.
Est-ce alors la victoire d’Eddie Jones (NDLR, le sélectionneur) ?
« Le coup d’envoi était cinq minutes trop tôt pour les Blacks »
Il a créé l’environnement pour que ça devienne possible. Il n’a pas pu « donner » la performance. Il a créé ce qu’il fallait pour la supporter. Peut-être grâce à ce qu’il dit pendant les interviews, à son plan de jeu ou à ce qu’il fait avec ses assistants… Je ne sais pas. Mais si ses joueurs peuvent explorer, ça veut dire qu’Eddie Jones fait la même chose. Peut-être qu’il fait aussi les choses à la limite aussi (sourire).
Les Blacks avaient rarement été aussi dominés…
Il y avait deux choses importantes. D’abord le plan de jeu spécifique à la défense : elle a coupé les options à l’extérieur alors que normalement, les Blacks trouvent une façon de jouer sur le large. L’autre chose, ce sont les cinq premières minutes. J’avais l’impression que les Blacks étaient comme choqués par l’événement. Les Anglais n’ont pas eu besoin de se bagarrer pour marquer. En fait, le coup d’envoi était presque cinq minutes trop tôt pour les All Blacks ! On a pu le voir sur le visage des Anglais pendant le haka.
Avec l’Angleterre, vous avez remporté une finale de Coupe du monde en 2003 et vous en avez perdu une autre en 2007. Quelle leçon en tirer ?
Le mot d’ordre, c’est de garder son calme. Les choses doivent être claires dans la tête des joueurs. C’est très important. Mais, en même temps, ils doivent continuer à « explorer » ce qu’ils sont capables de faire. Contre une équipe comme l’Afrique du Sud, le problème c’est d’essayer d’assurer la victoire : à la fin, c’était du 50–50 ! C’est pourquoi c’est primordial d’être « inspiré » encore une fois. Il faut qu’on oublie ce dernier match contre la Nouvelle-Zélande. Si on essaie de faire des comparaisons, ça ne laisse aucun espace pour l’inspiration. Cette finale, c’est un voyage d’une semaine. Pas la fin d’un voyage de trois mois.
Owen Farrell est souvent comparé à vous. N’avez-vous pas l’impression qu’il a changé de dimension ?
« Ils doivent ouvrir la porte pour les autres »
C’est plus une progression. Il continue d’avancer grâce au fait qu’il se remet en question en permanence. Moi, j’étais un peu agressif vis-à-vis de moi-même : je voulais me punir. Lui, il est plus dans l’exploration. Il se demande ce qui est possible. Moi, je me disais « Non, non, il ne faut pas faire ça ». J’espère qu’on en verra le résultat dans les années à venir. Il est jeune, trop jeune…
L’Angleterre de 2003 est la seule à avoir été championne du monde. Est-ce que cela vous ôterait un poids d’avoir des successeurs ?
Non, ce serait plutôt un bon signe. Ce qu’on a fait auparavant, c’est juste ouvrir la porte pour les plus jeunes. Et avoir plus de temps pour explorer les choses. On a gagné la Coupe du monde en 2003. On l’a fait et désormais la porte est ouverte. Et les jeunes qui avaient 8, 9 ou 10 ans comme Georges Ford, Owen Farrell et Billy Vunipola ont vu que c’était possible. Ils ont eu du temps pour se préparer à tout ça. Ils doivent maintenant à leur tour ouvrir la porte pour les autres.
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Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/-s-il-y-avait-eu-l-arbitrage-video-en-1995/1074296
« S'il y avait eu l'arbitrage vidéo en 1995 »
Os du Randt, pilier de l'Afrique du Sud, a révolutionné son poste pour l'époque et décroché deux titres de champion du monde, en 1995 et 2007. À 47 ans, il raconte ses souvenirs de Mondial, notamment la demi-finale contre la France et l'essai fantôme d'Abdelatif Benazzi.
Aurélien Bouisset, à Bloemfontein
« Le meilleur joueur avec lequel vous avez joué ?
En 1995, j'étais le plus jeune Springbok (22 ans), je n'avais pas conscience de ce genre de choses. Mais je dirais que cette année-là, c'était l'équipe qui faisait notre force ! En 2007, John Smit, Juan Smith, Bryan Habana, c'était tous des joueurs spéciaux. Si je devais choisir, je dirais Fourie du Preez, il lisait le jeu tellement bien, il savait parfaitement quel coup jouer à quel moment. Et son jeu au pied était excellent.
Le pilier adverse qui vous causait le plus de problèmes ?
En 1995, Olo Brown. Le cinq de devant de la Nouvelle-Zélande était excellent cette année-là, ils avaient l'habitude de jouer ensemble. Avant, Olo prenait toujours le meilleur sur moi. Mais en finale, pour la première fois, j'ai eu la sensation de le mettre sous pression. C'est un moment précieux pour moi ! Contre la France, en demi-finale, j'avais Christian Califano en face de moi, on était jeunes tous les deux (22 ans). Il était solide, on s'est recroisés plusieurs fois ensuite et ça a été un des meilleurs spécialistes de la mêlée que j'ai croisés. Mais en demi-finale 1995, comme le terrain était détrempé à cause de la pluie, c'était compliqué de faire de bonnes mêlées ! En 2007, ça a été le droitier de l'Argentine, Martin Scelzo.
Le coéquipier le plus blagueur ?
Jean De Villiers, en 2007 ! C'est celui qui nous faisait toujours des blagues, souvent avec Butch James. Quand ils étaient dans les parages, il y avait toujours un truc louche qui se passait ! Si jamais ils te demandaient de faire quelque chose, tu avais toujours un doute, tu te demandais si c'était sérieux ou encore un de leurs canulars ! Il fallait rester sur tes gardes pour ne pas tomber dans leur piège.
Dans le rugby comme dans la vie, tout ce que tu fais, c'est pour la reconnaissance
Nick Mallett a dit dans nos colonnes que vous pouviez courir 40 m aussi vite que Small, qui était ailier...
Peut-être pas 40 m, plutôt 10 à 15 m... Quand j'étais jeune, j'étais très rapide, je jaillissais. À l'époque, on n'attendait pas des piliers qu'on courre partout. Moi, ma philosophie était différente. Je ne voulais pas me contenter du sale boulot, faire des lifts de sauteur en touche, le combat des mêlées ou des rucks. J'avais conscience que je ne pourrais pas galoper avec le ballon comme un centre, mais je savais que je pouvais amener quelque chose en plus. Dans le rugby comme dans la vie, tout ce que tu fais, c'est pour obtenir de la reconnaissance. J'étais fier de ça et j'ai travaillé beaucoup pour y parvenir, je me suis beaucoup entraîné sur ces 5 ou 10 premiers mètres, parce que je disais que si je battais mon adversaire sur ces premiers instants, neuf fois sur dix je briserais sa volonté, je l'inciterais à lâcher du lest. Alors, j'essayais de sortir vite des mêlées, des touches, je me rendais disponible pour défendre ou porter le ballon.
La bagarre qui vous a marqué ?
J'ai eu de la chance, on ne me ciblait pas souvent dans les bagarres sur le terrain ! Je me souviens qu'une fois, Sean Fitzpatrick a essayé de me provoquer lors de la finale 1995, en laissant traîner sa main sur mon visage pour m'inciter à riposter. Mais j'ai gardé mon calme. La seule fois où j'ai balancé un coup de poing dans un match, ça devait être en 2005 ! Sur Victor Matfield, en finale de la Currie Cup. C'était contre les Bulls, ils avaient de sales habitudes, à te filer un coup d'avant-bras dans le visage pour t'intimider. Quand Matfield est entré dans un ruck pour me frapper de cette manière, j'ai perdu mes nerfs ! Il est tombé mais je ne l'ai pas lâché... On a tous les deux reçu un carton jaune et en quittant le terrain, Victor me disait : ''Pardon, pardon''. J'étais énervé, j'ai grogné : ''Je ne veux pas te parler ! Je n'ai que 10 à 15 minutes de temps de jeu par match et à cause de toi je dois les passer sur la touche ! Tu me les as gâchés !'' Le lendemain, c'était oublié.
La victoire la plus difficile à décrocher ?
La demi-finale de 1995 contre la France. Parce qu'on a eu une énorme pression jusqu'au coup d'envoi ! Il a été tellement retardé à cause de la pluie... Après le deuxième report, je crois, François Pienaar nous a rassemblés dans le vestiaire et nous a appris que si on ne pouvait pas jouer le match, on serait éliminé sur tapis vert, à cause des cartons rouge et jaune reçus avant... Tu rêves si fort de jouer ces matches-là, ça nous aurait abattus de perdre sans défendre nos chances. C'était dur émotionnellement.
Et sur le terrain... Est-ce que c'est bien Benazzi qui avait failli marquer un essai ?
Oui... et il répète souvent qu'il pense avoir aplati...
Et je dirais que s'il y avait eu l'arbitrage vidéo en 1995, il aurait peut-être été accordé, cet essai... Oui, je le crois ! Je ne sais pas s'il y avait essai ou pas. J'étais certes encore sur le terrain mais à ce moment-là, j'ai vu que James Small l'avait plaqué et j'espérais qu'il allait l'arrêter avant la ligne ou faire sauter le ballon... La mêlée qui a suivi a été le moment le plus angoissant de cette demie, sur le terrain. Tu pensais à tout faire correctement, à ne pas les laisser prendre le dessus...
À l'armée, je me suis rendu compte que j'arrivais à courir, me baisser, sauter, je faisais tous les exercices... Alors je me suis dit que je pouvais continuer à jouer au rugby
Un entraîneur qui a compté pour vous ?
Trois ont joué un grand rôle dans ma carrière. Bien sûr, Kitch Christie qui a été le premier à me sélectionner (1994). Il était dur avec moi et me poussait fort. Mais ce que j'aimais en lui, c'est qu'il connaissait ses hommes, il les manageait très bien et avait tout planifié. Ce que je n'ai réalisé que bien plus tard dans ma carrière, parce que je n'avais que 22 ans à l'époque. Puis, Nick Mallett avait une philosophie, une passion, un engagement, une connaissance du jeu. Et enfin, Jake White, parce qu'il m'a convaincu de revenir en sélection. On fonctionnait bien ensemble, il m'utilisait pour parvenir à ses buts : je passais son message aux joueurs et ils avaient l'impression que ça venait de moi, alors qu'il en était à l'origine.
Quand White vient vous rechercher, vous sortiez d'un long break dû à vos problèmes de genoux ?
Oui. J'avais même pris ma retraite ! En fait, j'avais eu une rupture des ligaments croisés du genou lors de ma dernière année au lycée. Les docteurs m'avaient dit alors que je ne rejouerais jamais au rugby. Surtout, mon père n'était pas assez riche pour me payer l'opération à l'époque. Alors, je suis parti à l'armée en pensant que ma carrière de rugby était derrière moi. J'avais appris jeune à combattre ces démons ! Mais à l'armée, je me suis rendu compte que j'arrivais à courir, me baisser, sauter, je faisais tous les exercices... Alors je me suis dit que je pouvais continuer à jouer au rugby ! Ensuite, j'ai joué pendant deux ans avec le ligament rompu !
En plus du rugby, on jouait un petit rôle dans quelque chose de bien plus grand, l'histoire de notre démocratie, à rassembler nos concitoyens
Une atmosphère que vous avez aimée ?
La finale à l'Ellis Park en 1995. Jouer chez toi, devant ton public, c'est un tel honneur. Et un match de cette importance... En plus du rugby, on jouait un petit rôle dans quelque chose de bien plus grand, l'histoire de notre démocratie, à rassembler nos concitoyens. C'était une grande pression pour nous aussi, sur le terrain, mais Kitch Christie a été brillant là-dessus : il ne nous laissait pas lire les journaux ni regarder la télé quand ça parlait de rugby ! Moi, j'avais obéi à ça. Et moi, ça m'avait protégé. Quand on sortait pour jouer, bien sûr, on sentait ce battage autour, mais c'était de l'adrénaline positive. D'ailleurs, on a reproduit ça en 2007 en France. On ne comprenait pas la langue, donc on ne pouvait pas écouter les critiques de Nick Mallett ou Naas Botha ! En 1995, ça nous a rendu les choses plus faciles.
La présence de Nelson Mandela à la finale a dû vous faire réaliser l'importance de l'événement ?
Je me souviens de la fin du match, le drop de Stransky qui nous donne l'avantage, les coéquipiers qui sautent dans tous les sens à la fin du match... J'étais trop fatigué pour ça, j'avais de grosses crampes ! Puis, tu vois François Pienaar et Madiba (surnom de Nelson Mandela) avec le maillot n° 6. Tu commences alors à réaliser ! Parce que c'était une telle déclaration, pour Mandela, de porter un maillot des Springboks, au sortir de l'Apartheid, où il était symbole d'oppression. Il disait ainsi : ''on avance !''
L'anecdote que vous n'aviez jamais osé raconter ?
En 2007, en France, on était sérieux, on n'est jamais vraiment sorti. Mais on devait quand même trouver des moyens de décompresser ! Alors avec certains coéquipiers, après les matches, on allait dans les chambres où on buvait un coup, discrètement... Mais notre préparateur physique le remarquait toujours parce qu'il soudoyait le personnel des hôtels pour regarder les enregistrements des caméras de surveillance ! Il savait tout ce qu'on faisait et le lendemain, il venait vers nous en disant : ''allez les mecs, on veut gagner cette compétition'' et on lui répondait ''écoute, on doit se relaxer parfois, sinon on va exploser mentalement''. Il était tellement passionné, quand il parlait, ses cheveux se dressaient sur sa tête... Et nous, on n'arrêtait pas de le taquiner ! »
« S'il y avait eu l'arbitrage vidéo en 1995 »
Os du Randt, pilier de l'Afrique du Sud, a révolutionné son poste pour l'époque et décroché deux titres de champion du monde, en 1995 et 2007. À 47 ans, il raconte ses souvenirs de Mondial, notamment la demi-finale contre la France et l'essai fantôme d'Abdelatif Benazzi.
Aurélien Bouisset, à Bloemfontein
« Le meilleur joueur avec lequel vous avez joué ?
En 1995, j'étais le plus jeune Springbok (22 ans), je n'avais pas conscience de ce genre de choses. Mais je dirais que cette année-là, c'était l'équipe qui faisait notre force ! En 2007, John Smit, Juan Smith, Bryan Habana, c'était tous des joueurs spéciaux. Si je devais choisir, je dirais Fourie du Preez, il lisait le jeu tellement bien, il savait parfaitement quel coup jouer à quel moment. Et son jeu au pied était excellent.
Le pilier adverse qui vous causait le plus de problèmes ?
En 1995, Olo Brown. Le cinq de devant de la Nouvelle-Zélande était excellent cette année-là, ils avaient l'habitude de jouer ensemble. Avant, Olo prenait toujours le meilleur sur moi. Mais en finale, pour la première fois, j'ai eu la sensation de le mettre sous pression. C'est un moment précieux pour moi ! Contre la France, en demi-finale, j'avais Christian Califano en face de moi, on était jeunes tous les deux (22 ans). Il était solide, on s'est recroisés plusieurs fois ensuite et ça a été un des meilleurs spécialistes de la mêlée que j'ai croisés. Mais en demi-finale 1995, comme le terrain était détrempé à cause de la pluie, c'était compliqué de faire de bonnes mêlées ! En 2007, ça a été le droitier de l'Argentine, Martin Scelzo.
Le coéquipier le plus blagueur ?
Jean De Villiers, en 2007 ! C'est celui qui nous faisait toujours des blagues, souvent avec Butch James. Quand ils étaient dans les parages, il y avait toujours un truc louche qui se passait ! Si jamais ils te demandaient de faire quelque chose, tu avais toujours un doute, tu te demandais si c'était sérieux ou encore un de leurs canulars ! Il fallait rester sur tes gardes pour ne pas tomber dans leur piège.
Dans le rugby comme dans la vie, tout ce que tu fais, c'est pour la reconnaissance
Nick Mallett a dit dans nos colonnes que vous pouviez courir 40 m aussi vite que Small, qui était ailier...
Peut-être pas 40 m, plutôt 10 à 15 m... Quand j'étais jeune, j'étais très rapide, je jaillissais. À l'époque, on n'attendait pas des piliers qu'on courre partout. Moi, ma philosophie était différente. Je ne voulais pas me contenter du sale boulot, faire des lifts de sauteur en touche, le combat des mêlées ou des rucks. J'avais conscience que je ne pourrais pas galoper avec le ballon comme un centre, mais je savais que je pouvais amener quelque chose en plus. Dans le rugby comme dans la vie, tout ce que tu fais, c'est pour obtenir de la reconnaissance. J'étais fier de ça et j'ai travaillé beaucoup pour y parvenir, je me suis beaucoup entraîné sur ces 5 ou 10 premiers mètres, parce que je disais que si je battais mon adversaire sur ces premiers instants, neuf fois sur dix je briserais sa volonté, je l'inciterais à lâcher du lest. Alors, j'essayais de sortir vite des mêlées, des touches, je me rendais disponible pour défendre ou porter le ballon.
La bagarre qui vous a marqué ?
J'ai eu de la chance, on ne me ciblait pas souvent dans les bagarres sur le terrain ! Je me souviens qu'une fois, Sean Fitzpatrick a essayé de me provoquer lors de la finale 1995, en laissant traîner sa main sur mon visage pour m'inciter à riposter. Mais j'ai gardé mon calme. La seule fois où j'ai balancé un coup de poing dans un match, ça devait être en 2005 ! Sur Victor Matfield, en finale de la Currie Cup. C'était contre les Bulls, ils avaient de sales habitudes, à te filer un coup d'avant-bras dans le visage pour t'intimider. Quand Matfield est entré dans un ruck pour me frapper de cette manière, j'ai perdu mes nerfs ! Il est tombé mais je ne l'ai pas lâché... On a tous les deux reçu un carton jaune et en quittant le terrain, Victor me disait : ''Pardon, pardon''. J'étais énervé, j'ai grogné : ''Je ne veux pas te parler ! Je n'ai que 10 à 15 minutes de temps de jeu par match et à cause de toi je dois les passer sur la touche ! Tu me les as gâchés !'' Le lendemain, c'était oublié.
La victoire la plus difficile à décrocher ?
La demi-finale de 1995 contre la France. Parce qu'on a eu une énorme pression jusqu'au coup d'envoi ! Il a été tellement retardé à cause de la pluie... Après le deuxième report, je crois, François Pienaar nous a rassemblés dans le vestiaire et nous a appris que si on ne pouvait pas jouer le match, on serait éliminé sur tapis vert, à cause des cartons rouge et jaune reçus avant... Tu rêves si fort de jouer ces matches-là, ça nous aurait abattus de perdre sans défendre nos chances. C'était dur émotionnellement.
Et sur le terrain... Est-ce que c'est bien Benazzi qui avait failli marquer un essai ?
Oui... et il répète souvent qu'il pense avoir aplati...
Et je dirais que s'il y avait eu l'arbitrage vidéo en 1995, il aurait peut-être été accordé, cet essai... Oui, je le crois ! Je ne sais pas s'il y avait essai ou pas. J'étais certes encore sur le terrain mais à ce moment-là, j'ai vu que James Small l'avait plaqué et j'espérais qu'il allait l'arrêter avant la ligne ou faire sauter le ballon... La mêlée qui a suivi a été le moment le plus angoissant de cette demie, sur le terrain. Tu pensais à tout faire correctement, à ne pas les laisser prendre le dessus...
À l'armée, je me suis rendu compte que j'arrivais à courir, me baisser, sauter, je faisais tous les exercices... Alors je me suis dit que je pouvais continuer à jouer au rugby
Un entraîneur qui a compté pour vous ?
Trois ont joué un grand rôle dans ma carrière. Bien sûr, Kitch Christie qui a été le premier à me sélectionner (1994). Il était dur avec moi et me poussait fort. Mais ce que j'aimais en lui, c'est qu'il connaissait ses hommes, il les manageait très bien et avait tout planifié. Ce que je n'ai réalisé que bien plus tard dans ma carrière, parce que je n'avais que 22 ans à l'époque. Puis, Nick Mallett avait une philosophie, une passion, un engagement, une connaissance du jeu. Et enfin, Jake White, parce qu'il m'a convaincu de revenir en sélection. On fonctionnait bien ensemble, il m'utilisait pour parvenir à ses buts : je passais son message aux joueurs et ils avaient l'impression que ça venait de moi, alors qu'il en était à l'origine.
Quand White vient vous rechercher, vous sortiez d'un long break dû à vos problèmes de genoux ?
Oui. J'avais même pris ma retraite ! En fait, j'avais eu une rupture des ligaments croisés du genou lors de ma dernière année au lycée. Les docteurs m'avaient dit alors que je ne rejouerais jamais au rugby. Surtout, mon père n'était pas assez riche pour me payer l'opération à l'époque. Alors, je suis parti à l'armée en pensant que ma carrière de rugby était derrière moi. J'avais appris jeune à combattre ces démons ! Mais à l'armée, je me suis rendu compte que j'arrivais à courir, me baisser, sauter, je faisais tous les exercices... Alors je me suis dit que je pouvais continuer à jouer au rugby ! Ensuite, j'ai joué pendant deux ans avec le ligament rompu !
En plus du rugby, on jouait un petit rôle dans quelque chose de bien plus grand, l'histoire de notre démocratie, à rassembler nos concitoyens
Une atmosphère que vous avez aimée ?
La finale à l'Ellis Park en 1995. Jouer chez toi, devant ton public, c'est un tel honneur. Et un match de cette importance... En plus du rugby, on jouait un petit rôle dans quelque chose de bien plus grand, l'histoire de notre démocratie, à rassembler nos concitoyens. C'était une grande pression pour nous aussi, sur le terrain, mais Kitch Christie a été brillant là-dessus : il ne nous laissait pas lire les journaux ni regarder la télé quand ça parlait de rugby ! Moi, j'avais obéi à ça. Et moi, ça m'avait protégé. Quand on sortait pour jouer, bien sûr, on sentait ce battage autour, mais c'était de l'adrénaline positive. D'ailleurs, on a reproduit ça en 2007 en France. On ne comprenait pas la langue, donc on ne pouvait pas écouter les critiques de Nick Mallett ou Naas Botha ! En 1995, ça nous a rendu les choses plus faciles.
La présence de Nelson Mandela à la finale a dû vous faire réaliser l'importance de l'événement ?
Je me souviens de la fin du match, le drop de Stransky qui nous donne l'avantage, les coéquipiers qui sautent dans tous les sens à la fin du match... J'étais trop fatigué pour ça, j'avais de grosses crampes ! Puis, tu vois François Pienaar et Madiba (surnom de Nelson Mandela) avec le maillot n° 6. Tu commences alors à réaliser ! Parce que c'était une telle déclaration, pour Mandela, de porter un maillot des Springboks, au sortir de l'Apartheid, où il était symbole d'oppression. Il disait ainsi : ''on avance !''
L'anecdote que vous n'aviez jamais osé raconter ?
En 2007, en France, on était sérieux, on n'est jamais vraiment sorti. Mais on devait quand même trouver des moyens de décompresser ! Alors avec certains coéquipiers, après les matches, on allait dans les chambres où on buvait un coup, discrètement... Mais notre préparateur physique le remarquait toujours parce qu'il soudoyait le personnel des hôtels pour regarder les enregistrements des caméras de surveillance ! Il savait tout ce qu'on faisait et le lendemain, il venait vers nous en disant : ''allez les mecs, on veut gagner cette compétition'' et on lui répondait ''écoute, on doit se relaxer parfois, sinon on va exploser mentalement''. Il était tellement passionné, quand il parlait, ses cheveux se dressaient sur sa tête... Et nous, on n'arrêtait pas de le taquiner ! »
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
Vahamina prend 6 semaines... je serais intéressée de comparer avec ce que prendra Mamad... pour un acte involontaire lui...
latine- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 2897
Localisation : A proximité de Chaban !
Date d'inscription : 24/03/2014
Re: Coupe du Monde 2019 au Japon
C’est vrai que ça parait super clément comme sanction.latine a écrit:Vahamina prend 6 semaines... je serais intéressée de comparer avec ce que prendra Mamad... pour un acte involontaire lui...
Les juges ont peut être eu une forme de pitié
gael33- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 394
Localisation : Pessac
Date d'inscription : 07/06/2013
Age : 47
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