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Le Pognon et le Rugby
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Re: Le Pognon et le Rugby
C'est le genre de mec qui réussit à partir de rien et qu'on ne peut pas saquer, c'est vrai que s'est gènant pour tout ces mecs à qui le contribuable aura payé des années d'étude et qui a la sortie n'auront rien crée, la vie ce n'est pas un long fleuve tranquille c'est fait pour des gens qui bosse, s'accroche, ont des idées.
Il est sur qu'avec quelques Altrad à la tête, les trains ne seraient- pas arrêtés tout les matins.
Il est sur qu'avec quelques Altrad à la tête, les trains ne seraient- pas arrêtés tout les matins.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
léopold a écrit:C'est le genre de mec qui réussit à partir de rien et qu'on ne peut pas saquer, c'est vrai que s'est gènant pour tout ces mecs à qui le contribuable aura payé des années d'étude et qui a la sortie n'auront rien crée, la vie ce n'est pas un long fleuve tranquille c'est fait pour des gens qui bosse, s'accroche, ont des idées.
Il est sur qu'avec quelques Altrad à la tête, les trains ne seraient- pas arrêtés tout les matins.
La réussite matérielle d'Altrad me laisse totalement indifférent, c'est sa vie et je m'en tamponne totalement, mais son arrivée dans le Rugby et plus particulièrement dans notre championnat, n'a rien amené de bon, c'est évidement tout le contraire. Je ne vais pas refaire ici la liste de toutes ses magouilles et irrégularités, Altrad n'en a rien à foutre du Rugby, il ne fait juste que l'utiliser en le polluant avec ses pratiques...
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Re: Le Pognon et le Rugby
Scalp a écrit:léopold a écrit:C'est le genre de mec qui réussit à partir de rien et qu'on ne peut pas saquer, c'est vrai que s'est gènant pour tout ces mecs à qui le contribuable aura payé des années d'étude et qui a la sortie n'auront rien crée, la vie ce n'est pas un long fleuve tranquille c'est fait pour des gens qui bosse, s'accroche, ont des idées.
Il est sur qu'avec quelques Altrad à la tête, les trains ne seraient- pas arrêtés tout les matins.
La réussite matérielle d'Altrad me laisse totalement indifférent, c'est sa vie et je m'en tamponne totalement, mais son arrivée dans le Rugby et plus particulièrement dans notre championnat, n'a rien amené de bon, c'est évidement tout le contraire. Je ne vais pas refaire ici la liste de toutes ses magouilles et irrégularités, Altrad n'en a rien à foutre du Rugby, il ne fait juste que l'utiliser en le polluant avec ses pratiques...
Non ça c'est sûr, y en aurait juste plus dans le sable tout les matins c'est tout.
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Re: Le Pognon et le Rugby
léopold a écrit:C'est le genre de mec qui réussit à partir de rien et qu'on ne peut pas saquer, c'est vrai que s'est gènant pour tout ces mecs à qui le contribuable aura payé des années d'étude et qui a la sortie n'auront rien crée, la vie ce n'est pas un long fleuve tranquille c'est fait pour des gens qui bosse, s'accroche, ont des idées.
Il est sur qu'avec quelques Altrad à la tête, les trains ne seraient- pas arrêtés tout les matins.
Oui et puis c'est un exemple de moralité, de respect, d'honnêteté et de valeurs républicaines. Un bel exemple à montrer à tous les enfants, c'est certain. D'ailleurs soyons également fier de mecs comme Laporte ou Tapie, aussi. Ces illustres modèles doivent tous nous inspirer.
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.rugbyrama.fr/rugby/info-midol-les-chefs-d-accusation-a-l-encontre-de-bernard-laporte-sont-connus_sto8836637/story.shtml
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Re: Le Pognon et le Rugby
Donc le président de la FFR (et son bras droit Simon) sera jugé pour :
- prise illégale d'intérêts
- trafic d'influence
- corruption passive
- recel d'abus de biens sociaux
- abus de confiance
Si on ajoute Altrad et tout ce qui lui est reproché, on attend des sommets.
Sérieusement, qu'est-ce qu'on attend pour dégager tout ce monde là et passer un coup de karcher dans nos institutions rugbystiques ?!
- prise illégale d'intérêts
- trafic d'influence
- corruption passive
- recel d'abus de biens sociaux
- abus de confiance
Si on ajoute Altrad et tout ce qui lui est reproché, on attend des sommets.
Sérieusement, qu'est-ce qu'on attend pour dégager tout ce monde là et passer un coup de karcher dans nos institutions rugbystiques ?!
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Re: Le Pognon et le Rugby
Bernard Laporte et Mohed Altrad jugés du 7 au 22 septembre
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Bernard-laporte-et-mohed-altrad-juges-du-7-au-22-septembre/1321317
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Re: Le Pognon et le Rugby
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Re: Le Pognon et le Rugby
RUGBY. Premiership. Le nouveau salaire mirobolant d'Owen Farrell aux Saracens
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-premiership-le-mirobolant-salaire-dowen-farrell-aux-saracens-1904221031.php
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Re: Le Pognon et le Rugby
Le rugby néo-zélandais finalise son accord polémique avec un fonds d'investissement américain
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/le-rugby-neo-zelandais-finalise-l-accord-polemique-avec-un-fonds-d-investissement-americain-20220602
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Re: Le Pognon et le Rugby
Rugby : le patron de la Coupe du monde 2023 renvoyé en correctionnelle
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/rugby-le-patron-de-la-coupe-du-monde-2023-renvoye-en-correctionnelle-20220602
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/rugby-le-patron-de-la-coupe-du-monde-2023-renvoye-en-correctionnelle-20220602
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Re: Le Pognon et le Rugby
Atcher mis à pied avec effet immédiat, et demis de toutes ses fonctions au sein de France 2023. Espérons que ce ne soit qu'un début. Enfin un début de justice !
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Claude-atcher-directeur-general-de-france-2023-mis-a-pied/1350884
Claude Atcher, directeur général de France 2023, mis à pied
Mis en cause dans une enquête publiée par « L'Équipe » en juin dernier pour son management brutal, Claude Atcher, directeur général du GIP France 2023, a été mis à pied à titre conservatoire avec effet immédiat ce lundi, annonce le ministère des Sports.
Le 22 juin dernier, L'Équipe publiait sur trois pages un récit alarmant, porté par une quinzaine de témoins, décrivant le climat social toxique et le management par la terreur ayant cours dans l'open-space du 24 de la rue Saint-Victor, en plein coeur de Paris, où sont installés les bureaux du GIP (Groupement d'intérêt public) France 2023.
Le soir même de nos révélations, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra faisait savoir qu'elle saisissait sans délai l'Inspection du travail, ainsi que le comité d'éthique du GIP. Le ministère avait pris connaissance « d'éléments préoccupants » et souhaitait « faire la lumière », insistant pour que « les conclusions de ces investigations lui soient transmises le plus rapidement possible ».
Des pratiques managériales jugées alarmantes par le comité d'éthique
Ce lundi, quelques jours après la restitution du rapport du comité d'éthique (le 18 août), le ministère des Sports a fait savoir que Claude Atcher (66 ans) était « mis à pied à titre conservatoire avec effet immédiat, pendant le temps nécessaire à la clôture de l'enquête menée actuellement par l'inspection du travail et jusqu'à la décision définitive qui découlera de la procédure disciplinaire ».
Cette décision a été prise de concert avec la FFR et le CNOSF, les deux autres actionnaires du Comité d'organisation de la Coupe du monde, qui aura lieu en France du 8 septembre au 28 octobre 2023. Rappelons que l'État dispose de 37 % des droits et obligations du GIP, la FFR 62 % et le CNOSF 1 %.
« Le rapport du comité d'éthique fait état, de la part du directeur général M. Claude Atcher, de pratiques managériales alarmantes altérant le fonctionnement de la structure, et de l'état de souffrance d'un certain nombre de collaborateurs », précise le ministère des Sports dans un communiqué.
Claude Atcher, qui « ne sera plus présent ni actif, directement ou indirectement au sein, au nom et pour le compte du GIP pendant toute la période de sa mise à pied conservatoire », sera remplacé provisoirement par Julien Collette, directeur général adjoint de France 2023. Un conseil d'administration exceptionnel du GIP se réunira ce vendredi pour ratifier cette décision.
Une autre enquête administrative ouverte sur les frais de VTC
Par ailleurs, une mission conjointe de l'inspection générale des finances et de l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche est déclenchée par l'État pour analyser l'existence d'éventuels manquements à la probité économique et financière après d'autres révélations de L'Équipe portant notamment sur des frais indus de VTC quand bien même Claude Atcher disposait d'une voiture de fonction.
Dans quelques jours, du 7 au 22 septembre, Claude Atcher comparaîtra devant la 32e Chambre du Tribunal correctionnel de Paris pour répondre de trois délits d'ordre financier qui lui sont reprochés par le Parquet national financier. Bernard Laporte, président de la FFR, Serge Simon, vice-président de la FFR, Mohed Altrad, président du club de Montpellier et principal soutien financier de la FFR ainsi que Benoît Rover, associé de longue date d'Atcher, seront les quatre autres prévenus dans ce procès.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Claude-atcher-directeur-general-de-france-2023-mis-a-pied/1350884
Claude Atcher, directeur général de France 2023, mis à pied
Mis en cause dans une enquête publiée par « L'Équipe » en juin dernier pour son management brutal, Claude Atcher, directeur général du GIP France 2023, a été mis à pied à titre conservatoire avec effet immédiat ce lundi, annonce le ministère des Sports.
Le 22 juin dernier, L'Équipe publiait sur trois pages un récit alarmant, porté par une quinzaine de témoins, décrivant le climat social toxique et le management par la terreur ayant cours dans l'open-space du 24 de la rue Saint-Victor, en plein coeur de Paris, où sont installés les bureaux du GIP (Groupement d'intérêt public) France 2023.
Le soir même de nos révélations, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra faisait savoir qu'elle saisissait sans délai l'Inspection du travail, ainsi que le comité d'éthique du GIP. Le ministère avait pris connaissance « d'éléments préoccupants » et souhaitait « faire la lumière », insistant pour que « les conclusions de ces investigations lui soient transmises le plus rapidement possible ».
Des pratiques managériales jugées alarmantes par le comité d'éthique
Ce lundi, quelques jours après la restitution du rapport du comité d'éthique (le 18 août), le ministère des Sports a fait savoir que Claude Atcher (66 ans) était « mis à pied à titre conservatoire avec effet immédiat, pendant le temps nécessaire à la clôture de l'enquête menée actuellement par l'inspection du travail et jusqu'à la décision définitive qui découlera de la procédure disciplinaire ».
Cette décision a été prise de concert avec la FFR et le CNOSF, les deux autres actionnaires du Comité d'organisation de la Coupe du monde, qui aura lieu en France du 8 septembre au 28 octobre 2023. Rappelons que l'État dispose de 37 % des droits et obligations du GIP, la FFR 62 % et le CNOSF 1 %.
« Le rapport du comité d'éthique fait état, de la part du directeur général M. Claude Atcher, de pratiques managériales alarmantes altérant le fonctionnement de la structure, et de l'état de souffrance d'un certain nombre de collaborateurs », précise le ministère des Sports dans un communiqué.
Claude Atcher, qui « ne sera plus présent ni actif, directement ou indirectement au sein, au nom et pour le compte du GIP pendant toute la période de sa mise à pied conservatoire », sera remplacé provisoirement par Julien Collette, directeur général adjoint de France 2023. Un conseil d'administration exceptionnel du GIP se réunira ce vendredi pour ratifier cette décision.
Une autre enquête administrative ouverte sur les frais de VTC
Par ailleurs, une mission conjointe de l'inspection générale des finances et de l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche est déclenchée par l'État pour analyser l'existence d'éventuels manquements à la probité économique et financière après d'autres révélations de L'Équipe portant notamment sur des frais indus de VTC quand bien même Claude Atcher disposait d'une voiture de fonction.
Dans quelques jours, du 7 au 22 septembre, Claude Atcher comparaîtra devant la 32e Chambre du Tribunal correctionnel de Paris pour répondre de trois délits d'ordre financier qui lui sont reprochés par le Parquet national financier. Bernard Laporte, président de la FFR, Serge Simon, vice-président de la FFR, Mohed Altrad, président du club de Montpellier et principal soutien financier de la FFR ainsi que Benoît Rover, associé de longue date d'Atcher, seront les quatre autres prévenus dans ce procès.
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Re: Le Pognon et le Rugby
Comme tu dis, enfin un début de justice dans le Rugby, j’attends encore de voir où la foudre va tomber, il y en a d’autres qui mériteraient de prendre cher.
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Re: Le Pognon et le Rugby
Affaire Laporte-Altrad : la Ligue nationale de rugby se constitue partie civile
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Affaire-laporte-altrad-la-ligue-nationale-de-rugby-se-constitue-partie-civile/1351241
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Affaire-laporte-altrad-la-ligue-nationale-de-rugby-se-constitue-partie-civile/1351241
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Re: Le Pognon et le Rugby
"[...] Dans quelques jours, du 7 au 22 septembre, Claude Atcher comparaîtra devant la 32e Chambre du Tribunal correctionnel de Paris pour répondre de trois délits d'ordre financier qui lui sont reprochés par le Parquet national financier. Bernard Laporte, président de la FFR, Serge Simon, vice-président de la FFR, Mohed Altrad, président du club de Montpellier et principal soutien financier de la FFR ainsi que Benoît Rover, associé de longue date d'Atcher, seront les quatre autres prévenus dans ce procès. [...]"
Quand tu lis çà, t'as tout compris de l'état de délabrement, de misère, de honte et de tristesse dans lequel se trouve le rugby français...
Qu'est-ce qu'on attend pour passer le karcher, bordel, mais qu'est-ce qu'on attend ?! En plus non seulement ces mecs volent, trichent, fraudent et insultent (depuis des années et pas que dans le rugby) mais en plus ils le font en faisant régner la terreur au sein de leurs équipes, FFR en tête.
Une honte, un scandale. Y a même plus de mots... Espérons que tous ces pourris payent un jour.
Quand tu lis çà, t'as tout compris de l'état de délabrement, de misère, de honte et de tristesse dans lequel se trouve le rugby français...
Qu'est-ce qu'on attend pour passer le karcher, bordel, mais qu'est-ce qu'on attend ?! En plus non seulement ces mecs volent, trichent, fraudent et insultent (depuis des années et pas que dans le rugby) mais en plus ils le font en faisant régner la terreur au sein de leurs équipes, FFR en tête.
Une honte, un scandale. Y a même plus de mots... Espérons que tous ces pourris payent un jour.
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Re: Le Pognon et le Rugby
Switch a écrit:"[...] Dans quelques jours, du 7 au 22 septembre, Claude Atcher comparaîtra devant la 32e Chambre du Tribunal correctionnel de Paris pour répondre de trois délits d'ordre financier qui lui sont reprochés par le Parquet national financier. Bernard Laporte, président de la FFR, Serge Simon, vice-président de la FFR, Mohed Altrad, président du club de Montpellier et principal soutien financier de la FFR ainsi que Benoît Rover, associé de longue date d'Atcher, seront les quatre autres prévenus dans ce procès. [...]"
Quand tu lis çà, t'as tout compris de l'état de délabrement, de misère, de honte et de tristesse dans lequel se trouve le rugby français...
Qu'est-ce qu'on attend pour passer le karcher, bordel, mais qu'est-ce qu'on attend ?! En plus non seulement ces mecs volent, trichent, fraudent et insultent (depuis des années et pas que dans le rugby) mais en plus ils le font en faisant régner la terreur au sein de leurs équipes, FFR en tête.
Une honte, un scandale. Y a même plus de mots... Espérons que tous ces pourris payent un jour.
La fin de la Coupe du Monde 2023 et ses "retombées économiques" ! Pardi !
Cela ne tombe pas au bon moment, sur qu'il va y avoir compromis. Et les 4 nouveaux rapetous doivent en avoir conscience, je ne sais pas ce qu'il va ressortir de tout cela.
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Re: Le Pognon et le Rugby
Les clubs anglais accumuluraient plus de 500 millions de livres de dettes
https://www.rugbyrama.fr/rugby/premiership-angleterre/2021-2022/premiership-les-clubs-anglais-accumuluraient-plus-de-500-millions-de-livres-de-dettes_sto9124253/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/premiership-angleterre/2021-2022/premiership-les-clubs-anglais-accumuluraient-plus-de-500-millions-de-livres-de-dettes_sto9124253/story.shtml
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Re: Le Pognon et le Rugby
Bernard Laporte au tribunal avec d’autres pontes du rugby français pour corruption et favoritisme
https://www.sudouest.fr/france/corruption-et-favoritisme-bernard-laporte-au-tribunal-avec-d-autres-pontes-du-rugby-francais-12138818.php
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.challenges.fr/sport/dans-le-rugby-l-ouragan-bernard-laporte-juge-a-partir-de-mercredi-pour-des-soupcons-de-favoritisme_826615?xtor=RSS-34
marchal- Centre de presse
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.sportune.fr/sport-business/rugby/stade-toulousain-rct-asm-classement-des-budgets-du-top-14-saison-2022-2023-290471
on est 8ieme budget... au meme niveau que le racing
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grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Affaire-laporte-altrad-le-proces-d-un-systeme/1352642
Affaire Laporte-Altrad : le procès d'un système
Au commencement était le fameux contrat d'image, payé mais non effectué. Puis, selon l'accusation, les services rendus par Bernard Laporte - et donc la FFR - à Mohed Altrad. Ce sont ces deux protagonistes qui ont à répondre des charges les plus lourdes dans le procès qui s'ouvre ce mercredi à Paris.
Frédéric Bernès et Renaud Bourel
C'est dans les murs de la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris que Me Dupont-Moretti, ancien associé de Me Vey, lui-même avocat de Mohed Altrad, avait comparé le Balkany de la « villa pamplemousse » au Baudelaire des Fleurs du mal. Aux fourneaux de la défense de Bernard Laporte, moins littéraire mais plus culinaire, Me Versini-Campinchi nous annonçait en janvier dernier, au moment du renvoi de son client pour six délits financiers : « On va en faire du salmis de lapin de tout ça. On fera le cirque au tribunal. Tout ça va partir dans une grande fumisterie. »
Parmi les cinq co-prévenus renvoyés devant le tribunal, du 7 au 22 septembre, par le Parquet national financier (PNF) après une enquête menée par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) qui aura duré plus de quatre ans, MM. Laporte et Altrad sont ceux sur qui pèsent les charges les plus lourdes.
Ces derniers mois, l'avocat de celui qui est devenu le plus gros partenaire financier de la FFR a fait voeu de silence envers L'Équipe. Le proche entourage de M. Altrad, président du club de Montpellier et 26e fortune française, ne nous appelle plus pour s'étonner qu'on continue d'utiliser la têtière « affaire Laporte-Altrad » en haut de nos pages, « parce que c'est surtout l'affaire Laporte ». Laporte-Altrad, Altrad-Laporte, dans ce dossier, ils sont ligaturés par ce contrat d'image signé le 19 février 2017 pour quatre prestations de Laporte payées comptant 180 000 euros par le groupe Altrad. Ce contrat, révélé le 13 août 2017 par un article du JDD, c'est le boulet originel.
Au commencement était ce lien financier entre un président de club et un président de Fédération - on n'ose imaginer ce qu'il adviendrait si on découvrait que Noël Le Graët, le patron de la FFF, était rémunéré par le président du PSG. Ce lien pervertit tout le reste. La somme, encaissée en totalité avant exécution du contrat, a mis plusieurs années à être remboursée. Le contrat, lui, n'a jamais été exécuté.
Le 28 août 2017, M. Laporte annonçait renoncer à ce contrat signé en secret. Ouvrons une parenthèse : dans ses observations adressées au PNF, Me Versini affirme que « M. Laporte n'avait pas à faire état de ce contrat privé auprès des services ou membres de la FFR dès lors qu'il n'a pas été conclu en sa qualité de président de la FFR et que la FFR n'y était pas partie ».
Ce 28 août, c'est pourtant par un communiqué de presse de l'institution FFR que M. Laporte a annoncé sa renonciation. Mais pas seulement. Il était aussi demandé d'obéir. « Ce renoncement doit faire cesser toute forme de suspicion à l'encontre de M. Laporte. »
Refermons la parenthèse. Le 30 août 2017, dans le Parisien, M. Laporte affirme qu'il a mis fin à ce contrat « avec effet rétroactif ». Le 1er janvier 2021, les policiers de la BRDE constatent qu'il lui reste à rembourser 116 500 euros. Aussi impensable que cela puisse paraître, alors que la justice s'intéressait de près à ses liaisons avec M. Altrad, le président de la FFR était toujours redevable d'une somme d'argent conséquente à un président d'un club du Top 14. S'il n'a pas restitué cet argent pendant tout ce temps, la question d'une dépendance financière se pose. Selon les enquêteurs, « l'absence d'exécution de la prestation (sans remboursement intégral) tend à prouver que le client attendait une autre prestation pour un tel montant, M. Laporte ne pouvant imaginer que M. Altrad soit désintéressé et M. Altrad, homme d'affaires, ne pouvant faire peser sur son entreprise une dépense altruiste ».
L'enquête judiciaire reproche à MM. Altrad et Laporte une amitié non platonique (en audition, ils ont chacun reconnu être amis) ayant abouti à une dérive en quatre actes.
I. Le Gloucester project
Le projet de M. Altrad - devenir actionnaire majoritaire du club anglais de Gloucester - a occupé le premier Comité directeur de la présidence Laporte, en décembre 2016. Le mois d'après, indiquent les enquêteurs, « dans un mail récupéré au siège de son entreprise, M. Altrad écrit : "Ci-après un mail de Bernard Laporte me transférant l'analyse du service juridique de la FFR. BL soutient le dossier et fait le maxi de lobbying pour nous" ». Le maxi donc. « Les griefs faits à Bernard Laporte sont parfaitement artificiels, notamment parce que les actes accomplis l'ont tous été dans l'intérêt de la Fédération », assure à l'AFP Me Versini. On peut se demander quel intérêt avait la FFR à ce que M. Altrad devienne actionnaire de Gloucester ?
Le 14 février 2017 (soit cinq jours avant la signature du contrat d'image), M. Laporte se déplacera en personne à Genève pour défendre, avec une certaine agressivité d'après plusieurs témoins, le dossier Altrad à une réunion de l'EPCR (European Professional Club Rugby) alors qu'il n'est pas le représentant de la FFR dans cette instance. Interrogé par la BRDE, Serge Simon, alors vice-président de la FFR, a déclaré que M. Laporte « s'est déplacé car c'était un dossier politique. Il fallait aider nos projets politiques ».
L'audience permettra peut-être de les connaître dans le détail, de savoir s'il a, avant ou après cette date, siégé dans une autre réunion de l'EPCR, et aussi s'il a, avant ou après, téléphoné à neuf reprises en dix jours à Simon Halliday (président de l'EPCR, l'institution européenne devant valider ou non le projet Gloucester), comme l'épluchage de ses factures de téléphone par les enquêteurs semble le démontrer. L'examen des fadettes indique, toujours selon la synthèse des policiers, qu'aucun autre contact n'a été relevé entre janvier 2017 et janvier 2018. L'accusation reproche enfin à M. Laporte d'avoir mis au service de M. Altrad les moyens humains de la Fédération. « Il fait travailler les services juridiques de la FFR afin qu'ils développent un argumentaire en faveur du rachat, argumentaire transmis puis repris par M. Altrad dans sa plaquette de présentation du projet », indique le PNF.
II. Les reports de match
En mars 2017, M. Laporte a déjà touché les 180 000 euros du groupe Altrad quand, faisant suite à l'émoi suscité par la fusion avortée entre le Racing et le Stade Français, la Ligue décide de reporter les deux rencontres impliquant ces deux équipes : Castres - Stade Français et Montpellier-Racing. Le président du MHR, Mohed Altrad, s'en offusque, demande le maintien du match puis le forfait du Racing, téléphone au service juridique de la FFR, qui lui fait part de ses sérieux doutes quant à la légalité de sa requête. Il contacte alors Bernard Laporte, qui décrète, « sans consulter le Bureau fédéral et en complète irrégularité avec le cadre juridique régissant les relations FFR-LNR, de passer outre et de réformer la décision », pointe le PNF.
L'accusation estime aussi que le président de la FFR, lié par le fameux contrat d'image avec le groupe Altrad, n'aurait pas dû présider le Comité directeur du 22 mars portant sur le même sujet. M. Laporte entraînera la FFR dans une position jusqu'au-boutiste dont Me Versini omet de préciser, dans ses observations, qu'elle fut annulée par le Tribunal administratif de Versailles. « Bernard Laporte a exercé un pouvoir de surveillance ou d'administration sur des opérations dans lesquelles il avait un intérêt, direct ou indirect, indiquait le PNF dans une note de synthèse en décembre dernier. La participation du mis en cause, même exclusive de tout vote, à un organe délibérant, lorsque la délibération porte sur une affaire dans laquelle il a un intérêt, vaut "surveillance ou administration" de l'opération. »
III. La Commission d'appel
Le 29 juin 2017, M. Laporte a déjà touché les 180 000 euros du groupe Altrad quand, à Marcoussis, la Commission d'appel de la FFR, composée de Jean-Daniel Simonet (son président), Robert Malterre et Philippe Peyramaure, tous trois avocats, maintient telles quelles les sanctions infligées par la Commission de discipline de la Ligue au club de Mohed Altrad (70 000 euros d'amende, 1 match de suspension de son stade). Sauf que le lendemain matin, M. Simonet fait modifier les pénalités : on passe à 20 000 euros d'amendes (la peine plancher), le terrain n'est plus suspendu et, en sus, deux joueurs du MHR gagnent chacun une semaine de suspension en moins. Entre-temps, les enquêteurs font état ce 30 juin, entre 9 h 55 et 14 h 07, de sept appels téléphoniques entre M. Laporte, depuis le TGV qui l'amène au Luxembourg et en utilisant le téléphone de son collaborateur Nicolas Hourquet, et M. Simonet.
Cette même matinée, la frénésie téléphonique concerne aussi M. Altrad qui, ainsi que l'indiquent des fadettes obtenues par la BRDE, échange avec M. Laporte à six reprises. Entre 9 h 55 et 10 h 29, dans le triangle Simonet-Laporte-Altrad, l'enquête relève huit appels qui ricochent. En parallèle, le directeur général adjoint de la FFR, M. Gabbanini, multiplie les échanges avec Laporte et Altrad. Aujourd'hui, la thèse d'une intervention de Laporte afin d'annuler ou diminuer les sanctions repose sur plusieurs témoignages d'importance. Celui de Camille Denuziller, la juriste de la FFR présente pendant la séance du 29 juin, fait état, selon l'accusation qui s'appuie sur ses notes manuscrites, qu'à l'issue de la session une décision ferme et définitive était arrêtée.
Mohed Altrad et Bernard Laporte, devant Serge Simon et Didier Lacroix, président du Stade Toulousain et vice-président de la Ligue nationale de rugby, et entre Pap Ndiaye, le ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, et le président de la République
L'argument d'un délibéré suspendu, qui n'est d'ailleurs mentionné nulle part, ne devrait pas être retenu. L'enquête rapporte par ailleurs que « M. Simonet refusait l'organisation d'une conférence téléphonique proposée par M. Lajat, responsable du service juridique de la FFR, le 30 juin au matin ». Si bien que les trois juges ne se parlèrent jamais simultanément et que M. Peyramaure découvrira dans la presse l'atténuation d'une semaine de suspension pour un joueur du MHR (une décision qu'il était censé avoir prise).
L'audition de Florent Lajat met à mal la défense de M. Laporte, notamment lorsqu'il relate cette scène aux policiers : « (Le 30 juin), M. Simonet lui indiquait l'appel téléphonique de M. Laporte qu'il disait rappeler. M. Simonet revenait ensuite vers M. Lajat en signalant que M. Laporte était d'accord pour la sanction de 20 000 €. Puis ajoutait qu'il fallait en outre diminuer d'une semaine la sanction des joueurs. Enfin, M. Simonet indiquait à M. Lajat ne pas avoir réfléchi à la motivation de ces baisses de sanctions. » Ont été entendus dans le cadre de l'enquête, d'une part, M. Peyramaure, le premier des sept membres de la Commission (sur treize) à avoir démissionné, décision prise après avoir appris l'existence du contrat Laporte-Altrad, et d'autre part, M. Peyrelevade, vice-président à l'époque, à qui Simonet s'était confié le 3 juillet. Leurs déclarations sur les dires de M. Simonet concordent.
Quant à M. Simonet, durant sa garde à vue, il a affirmé que « M. Laporte a tenu un monologue, adoptant le tutoiement [...], lui parlant du président Altrad et de tout ce qu'il faisait de bien pour le rugby amateur [...], qu'il était choqué [...], que M. Laporte lui parlait d'une façon qu'il jugeait inappropriée au regard du principe d'indépendance. Il se rappelait que M. Laporte avait eu un propos "politique" sur le fait qu'Altrad était un soutien pour la candidature de la France. Niant en premier lieu se rappeler d'avoir eu plusieurs échanges téléphoniques avec M. Laporte, il indiquait ensuite que M. Laporte avait appelé plusieurs fois pour faire valoir ses arguments politiques ».
IV. La marque du maillot
En mars 2017, Bernard Laporte a déjà encaissé les 180 000 euros de son contrat d'image avec le groupe Altrad quand il signe, au nom de la FFR, « sans informer ni associer du projet de contrat, comme du contrat lui-même, la direction marketing de la FFR », un premier contrat maillot en soutien à la candidature de la France à l'organisation de la Coupe du monde 2023. La question de la sous-évaluation de son montant, pour 9 matches du quinze de France (1,8 million d'euros), sera débattue à l'audience. En janvier 2018, M. Laporte a renoncé à son contrat commercial avec Altrad mais n'a toujours pas restitué un euro quand il signe un nouveau contrat maillot avec Altrad, portant sur la période 2018-2023 (35 M€).
La question du juste prix interpelle les enquêteurs, qui s'étonnent que le 15 juin 2017, Serge Simon présente aux quatre partenaires officiels du quinze de France (Orange, GMF, BMW et Société générale) une offre valorisée à 9,9 M€ par saison pendant qu'au même moment, en juillet, une correspondance étroite démarre entre Mohed Altrad et Claude Atcher pour un accord à 5,4 M€ par saison (et des primes pour les mois de juillet et août 2017). L'audience permettra peut-être de comprendre et d'expliquer cette différence de traitement. « Le 23 juillet 2017, est-il noté dans la synthèse des policiers, un échange de courriels découverts dans la messagerie d'export de M. Altrad (en tant qu'élément effacé) indiquait qu'un accord mutuel entre Altrad et la FFR scellait le contrat, les protagonistes étant M. Altrad, B. Laporte et l'intermédiaire C. Atcher. »
Ce jour-là, M. Altrad écrit : « Très bon accord cher Bernard, flatteur pour mon groupe et j'espère aussi pour l'équipe de France. Tu peux compter sur moi. Je te tiens au courant demain de la décision du Conseil d'administration Altrad. Je t'embrasse. Mohed. » Tout semblait ficelé avant qu'une ouverture à la concurrence intervienne en octobre 2017, « sur le site de la FFR uniquement, ce qui limite l'accès international, et dans un temps imparti très restreint (deux semaines) », mentionnent les enquêteurs. En définitive, une seule offre sera transmise, celle d'Altrad pour 6,8 M€. Concernant les comités directeurs ayant validé ces deux partenariats, le PNF estime de nouveau que le pouvoir de surveillance ou d'administration de M. Laporte ne pouvait être qu'altéré par son intérêt financier particulier.
Présumés innocents, MM. Laporte et Altrad encourent, pour les faits de corruption (par un intermédiaire chargé d'une mission de service public, ce qui est le cas de Laporte) et trafic d'influence, dix ans de prison et un million d'euros d'amende. S'agissant de M. Laporte, le procureur François-Xavier Dulin pourrait requérir, en outre, une interdiction de gérer ou d'administrer.
Affaire Laporte-Altrad : le procès d'un système
Au commencement était le fameux contrat d'image, payé mais non effectué. Puis, selon l'accusation, les services rendus par Bernard Laporte - et donc la FFR - à Mohed Altrad. Ce sont ces deux protagonistes qui ont à répondre des charges les plus lourdes dans le procès qui s'ouvre ce mercredi à Paris.
Frédéric Bernès et Renaud Bourel
C'est dans les murs de la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris que Me Dupont-Moretti, ancien associé de Me Vey, lui-même avocat de Mohed Altrad, avait comparé le Balkany de la « villa pamplemousse » au Baudelaire des Fleurs du mal. Aux fourneaux de la défense de Bernard Laporte, moins littéraire mais plus culinaire, Me Versini-Campinchi nous annonçait en janvier dernier, au moment du renvoi de son client pour six délits financiers : « On va en faire du salmis de lapin de tout ça. On fera le cirque au tribunal. Tout ça va partir dans une grande fumisterie. »
Parmi les cinq co-prévenus renvoyés devant le tribunal, du 7 au 22 septembre, par le Parquet national financier (PNF) après une enquête menée par la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) qui aura duré plus de quatre ans, MM. Laporte et Altrad sont ceux sur qui pèsent les charges les plus lourdes.
Ces derniers mois, l'avocat de celui qui est devenu le plus gros partenaire financier de la FFR a fait voeu de silence envers L'Équipe. Le proche entourage de M. Altrad, président du club de Montpellier et 26e fortune française, ne nous appelle plus pour s'étonner qu'on continue d'utiliser la têtière « affaire Laporte-Altrad » en haut de nos pages, « parce que c'est surtout l'affaire Laporte ». Laporte-Altrad, Altrad-Laporte, dans ce dossier, ils sont ligaturés par ce contrat d'image signé le 19 février 2017 pour quatre prestations de Laporte payées comptant 180 000 euros par le groupe Altrad. Ce contrat, révélé le 13 août 2017 par un article du JDD, c'est le boulet originel.
Au commencement était ce lien financier entre un président de club et un président de Fédération - on n'ose imaginer ce qu'il adviendrait si on découvrait que Noël Le Graët, le patron de la FFF, était rémunéré par le président du PSG. Ce lien pervertit tout le reste. La somme, encaissée en totalité avant exécution du contrat, a mis plusieurs années à être remboursée. Le contrat, lui, n'a jamais été exécuté.
Le 28 août 2017, M. Laporte annonçait renoncer à ce contrat signé en secret. Ouvrons une parenthèse : dans ses observations adressées au PNF, Me Versini affirme que « M. Laporte n'avait pas à faire état de ce contrat privé auprès des services ou membres de la FFR dès lors qu'il n'a pas été conclu en sa qualité de président de la FFR et que la FFR n'y était pas partie ».
Ce 28 août, c'est pourtant par un communiqué de presse de l'institution FFR que M. Laporte a annoncé sa renonciation. Mais pas seulement. Il était aussi demandé d'obéir. « Ce renoncement doit faire cesser toute forme de suspicion à l'encontre de M. Laporte. »
Refermons la parenthèse. Le 30 août 2017, dans le Parisien, M. Laporte affirme qu'il a mis fin à ce contrat « avec effet rétroactif ». Le 1er janvier 2021, les policiers de la BRDE constatent qu'il lui reste à rembourser 116 500 euros. Aussi impensable que cela puisse paraître, alors que la justice s'intéressait de près à ses liaisons avec M. Altrad, le président de la FFR était toujours redevable d'une somme d'argent conséquente à un président d'un club du Top 14. S'il n'a pas restitué cet argent pendant tout ce temps, la question d'une dépendance financière se pose. Selon les enquêteurs, « l'absence d'exécution de la prestation (sans remboursement intégral) tend à prouver que le client attendait une autre prestation pour un tel montant, M. Laporte ne pouvant imaginer que M. Altrad soit désintéressé et M. Altrad, homme d'affaires, ne pouvant faire peser sur son entreprise une dépense altruiste ».
L'enquête judiciaire reproche à MM. Altrad et Laporte une amitié non platonique (en audition, ils ont chacun reconnu être amis) ayant abouti à une dérive en quatre actes.
I. Le Gloucester project
Le projet de M. Altrad - devenir actionnaire majoritaire du club anglais de Gloucester - a occupé le premier Comité directeur de la présidence Laporte, en décembre 2016. Le mois d'après, indiquent les enquêteurs, « dans un mail récupéré au siège de son entreprise, M. Altrad écrit : "Ci-après un mail de Bernard Laporte me transférant l'analyse du service juridique de la FFR. BL soutient le dossier et fait le maxi de lobbying pour nous" ». Le maxi donc. « Les griefs faits à Bernard Laporte sont parfaitement artificiels, notamment parce que les actes accomplis l'ont tous été dans l'intérêt de la Fédération », assure à l'AFP Me Versini. On peut se demander quel intérêt avait la FFR à ce que M. Altrad devienne actionnaire de Gloucester ?
Le 14 février 2017 (soit cinq jours avant la signature du contrat d'image), M. Laporte se déplacera en personne à Genève pour défendre, avec une certaine agressivité d'après plusieurs témoins, le dossier Altrad à une réunion de l'EPCR (European Professional Club Rugby) alors qu'il n'est pas le représentant de la FFR dans cette instance. Interrogé par la BRDE, Serge Simon, alors vice-président de la FFR, a déclaré que M. Laporte « s'est déplacé car c'était un dossier politique. Il fallait aider nos projets politiques ».
L'audience permettra peut-être de les connaître dans le détail, de savoir s'il a, avant ou après cette date, siégé dans une autre réunion de l'EPCR, et aussi s'il a, avant ou après, téléphoné à neuf reprises en dix jours à Simon Halliday (président de l'EPCR, l'institution européenne devant valider ou non le projet Gloucester), comme l'épluchage de ses factures de téléphone par les enquêteurs semble le démontrer. L'examen des fadettes indique, toujours selon la synthèse des policiers, qu'aucun autre contact n'a été relevé entre janvier 2017 et janvier 2018. L'accusation reproche enfin à M. Laporte d'avoir mis au service de M. Altrad les moyens humains de la Fédération. « Il fait travailler les services juridiques de la FFR afin qu'ils développent un argumentaire en faveur du rachat, argumentaire transmis puis repris par M. Altrad dans sa plaquette de présentation du projet », indique le PNF.
II. Les reports de match
En mars 2017, M. Laporte a déjà touché les 180 000 euros du groupe Altrad quand, faisant suite à l'émoi suscité par la fusion avortée entre le Racing et le Stade Français, la Ligue décide de reporter les deux rencontres impliquant ces deux équipes : Castres - Stade Français et Montpellier-Racing. Le président du MHR, Mohed Altrad, s'en offusque, demande le maintien du match puis le forfait du Racing, téléphone au service juridique de la FFR, qui lui fait part de ses sérieux doutes quant à la légalité de sa requête. Il contacte alors Bernard Laporte, qui décrète, « sans consulter le Bureau fédéral et en complète irrégularité avec le cadre juridique régissant les relations FFR-LNR, de passer outre et de réformer la décision », pointe le PNF.
L'accusation estime aussi que le président de la FFR, lié par le fameux contrat d'image avec le groupe Altrad, n'aurait pas dû présider le Comité directeur du 22 mars portant sur le même sujet. M. Laporte entraînera la FFR dans une position jusqu'au-boutiste dont Me Versini omet de préciser, dans ses observations, qu'elle fut annulée par le Tribunal administratif de Versailles. « Bernard Laporte a exercé un pouvoir de surveillance ou d'administration sur des opérations dans lesquelles il avait un intérêt, direct ou indirect, indiquait le PNF dans une note de synthèse en décembre dernier. La participation du mis en cause, même exclusive de tout vote, à un organe délibérant, lorsque la délibération porte sur une affaire dans laquelle il a un intérêt, vaut "surveillance ou administration" de l'opération. »
III. La Commission d'appel
Le 29 juin 2017, M. Laporte a déjà touché les 180 000 euros du groupe Altrad quand, à Marcoussis, la Commission d'appel de la FFR, composée de Jean-Daniel Simonet (son président), Robert Malterre et Philippe Peyramaure, tous trois avocats, maintient telles quelles les sanctions infligées par la Commission de discipline de la Ligue au club de Mohed Altrad (70 000 euros d'amende, 1 match de suspension de son stade). Sauf que le lendemain matin, M. Simonet fait modifier les pénalités : on passe à 20 000 euros d'amendes (la peine plancher), le terrain n'est plus suspendu et, en sus, deux joueurs du MHR gagnent chacun une semaine de suspension en moins. Entre-temps, les enquêteurs font état ce 30 juin, entre 9 h 55 et 14 h 07, de sept appels téléphoniques entre M. Laporte, depuis le TGV qui l'amène au Luxembourg et en utilisant le téléphone de son collaborateur Nicolas Hourquet, et M. Simonet.
Cette même matinée, la frénésie téléphonique concerne aussi M. Altrad qui, ainsi que l'indiquent des fadettes obtenues par la BRDE, échange avec M. Laporte à six reprises. Entre 9 h 55 et 10 h 29, dans le triangle Simonet-Laporte-Altrad, l'enquête relève huit appels qui ricochent. En parallèle, le directeur général adjoint de la FFR, M. Gabbanini, multiplie les échanges avec Laporte et Altrad. Aujourd'hui, la thèse d'une intervention de Laporte afin d'annuler ou diminuer les sanctions repose sur plusieurs témoignages d'importance. Celui de Camille Denuziller, la juriste de la FFR présente pendant la séance du 29 juin, fait état, selon l'accusation qui s'appuie sur ses notes manuscrites, qu'à l'issue de la session une décision ferme et définitive était arrêtée.
Mohed Altrad et Bernard Laporte, devant Serge Simon et Didier Lacroix, président du Stade Toulousain et vice-président de la Ligue nationale de rugby, et entre Pap Ndiaye, le ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, et le président de la République
L'argument d'un délibéré suspendu, qui n'est d'ailleurs mentionné nulle part, ne devrait pas être retenu. L'enquête rapporte par ailleurs que « M. Simonet refusait l'organisation d'une conférence téléphonique proposée par M. Lajat, responsable du service juridique de la FFR, le 30 juin au matin ». Si bien que les trois juges ne se parlèrent jamais simultanément et que M. Peyramaure découvrira dans la presse l'atténuation d'une semaine de suspension pour un joueur du MHR (une décision qu'il était censé avoir prise).
L'audition de Florent Lajat met à mal la défense de M. Laporte, notamment lorsqu'il relate cette scène aux policiers : « (Le 30 juin), M. Simonet lui indiquait l'appel téléphonique de M. Laporte qu'il disait rappeler. M. Simonet revenait ensuite vers M. Lajat en signalant que M. Laporte était d'accord pour la sanction de 20 000 €. Puis ajoutait qu'il fallait en outre diminuer d'une semaine la sanction des joueurs. Enfin, M. Simonet indiquait à M. Lajat ne pas avoir réfléchi à la motivation de ces baisses de sanctions. » Ont été entendus dans le cadre de l'enquête, d'une part, M. Peyramaure, le premier des sept membres de la Commission (sur treize) à avoir démissionné, décision prise après avoir appris l'existence du contrat Laporte-Altrad, et d'autre part, M. Peyrelevade, vice-président à l'époque, à qui Simonet s'était confié le 3 juillet. Leurs déclarations sur les dires de M. Simonet concordent.
Quant à M. Simonet, durant sa garde à vue, il a affirmé que « M. Laporte a tenu un monologue, adoptant le tutoiement [...], lui parlant du président Altrad et de tout ce qu'il faisait de bien pour le rugby amateur [...], qu'il était choqué [...], que M. Laporte lui parlait d'une façon qu'il jugeait inappropriée au regard du principe d'indépendance. Il se rappelait que M. Laporte avait eu un propos "politique" sur le fait qu'Altrad était un soutien pour la candidature de la France. Niant en premier lieu se rappeler d'avoir eu plusieurs échanges téléphoniques avec M. Laporte, il indiquait ensuite que M. Laporte avait appelé plusieurs fois pour faire valoir ses arguments politiques ».
IV. La marque du maillot
En mars 2017, Bernard Laporte a déjà encaissé les 180 000 euros de son contrat d'image avec le groupe Altrad quand il signe, au nom de la FFR, « sans informer ni associer du projet de contrat, comme du contrat lui-même, la direction marketing de la FFR », un premier contrat maillot en soutien à la candidature de la France à l'organisation de la Coupe du monde 2023. La question de la sous-évaluation de son montant, pour 9 matches du quinze de France (1,8 million d'euros), sera débattue à l'audience. En janvier 2018, M. Laporte a renoncé à son contrat commercial avec Altrad mais n'a toujours pas restitué un euro quand il signe un nouveau contrat maillot avec Altrad, portant sur la période 2018-2023 (35 M€).
La question du juste prix interpelle les enquêteurs, qui s'étonnent que le 15 juin 2017, Serge Simon présente aux quatre partenaires officiels du quinze de France (Orange, GMF, BMW et Société générale) une offre valorisée à 9,9 M€ par saison pendant qu'au même moment, en juillet, une correspondance étroite démarre entre Mohed Altrad et Claude Atcher pour un accord à 5,4 M€ par saison (et des primes pour les mois de juillet et août 2017). L'audience permettra peut-être de comprendre et d'expliquer cette différence de traitement. « Le 23 juillet 2017, est-il noté dans la synthèse des policiers, un échange de courriels découverts dans la messagerie d'export de M. Altrad (en tant qu'élément effacé) indiquait qu'un accord mutuel entre Altrad et la FFR scellait le contrat, les protagonistes étant M. Altrad, B. Laporte et l'intermédiaire C. Atcher. »
Ce jour-là, M. Altrad écrit : « Très bon accord cher Bernard, flatteur pour mon groupe et j'espère aussi pour l'équipe de France. Tu peux compter sur moi. Je te tiens au courant demain de la décision du Conseil d'administration Altrad. Je t'embrasse. Mohed. » Tout semblait ficelé avant qu'une ouverture à la concurrence intervienne en octobre 2017, « sur le site de la FFR uniquement, ce qui limite l'accès international, et dans un temps imparti très restreint (deux semaines) », mentionnent les enquêteurs. En définitive, une seule offre sera transmise, celle d'Altrad pour 6,8 M€. Concernant les comités directeurs ayant validé ces deux partenariats, le PNF estime de nouveau que le pouvoir de surveillance ou d'administration de M. Laporte ne pouvait être qu'altéré par son intérêt financier particulier.
Présumés innocents, MM. Laporte et Altrad encourent, pour les faits de corruption (par un intermédiaire chargé d'une mission de service public, ce qui est le cas de Laporte) et trafic d'influence, dix ans de prison et un million d'euros d'amende. S'agissant de M. Laporte, le procureur François-Xavier Dulin pourrait requérir, en outre, une interdiction de gérer ou d'administrer.
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Re: Le Pognon et le Rugby
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Proces-de-l-affaire-laporte-altrad-jour-de-naufrage/1353068
Procès de l'affaire Laporte-Altrad : jour de naufrage
Au deuxième jour d'audience, Bernard Laporte fut le premier des prévenus à passer à la barre. Pendant trois heures, il a donné l'impression de se noyer sous les questions de la présidente et de s'enliser dans son déni des problèmes posés par son contrat d'image personnel avec le groupe Altrad.
Frédéric Bernès et Renaud Bourel
À l'entrée de la salle du tribunal, d'aimables policiers en armes et gilets pare-balles vous rappellent la loi, que nul n'est censé ignorer bien sûr : en France, il est interdit d'enregistrer une audience. Et c'est dommage, car nous ne serons pas en mesure de recenser, de manière précise, le nombre de fois où, face aux interrogations de la présidente de la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris, Rose-Marie Hunault, Bernard Laporte a répondu : « Je ne sais pas », « Non, je ne l'ai pas lu », « Il faut voir avec le secrétaire général, M. Dullin ».
Le procès dit de l'affaire Laporte-Altrad a réellement commencé jeudi. Enfin. Il était 15 h 53 quand la présidente a demandé au président de la Fédération française de rugby de se raconter à la barre. Balayée l'affaire des fadettes de la veille, évacuée la longue lecture du rapport de synthèse par le tribunal. Debout, devant le pupitre, en costume sombre, Laporte fait face à la juge et ses deux assesseurs. Le moment tant attendu après plus de quatre années d'enquête. Sur sa gauche, les procureurs. À sa droite, la greffière et, devant elle, Me Versini, son conseil, d'aucun secours pour ce qui allait suivre. Toujours aussi prévenante, d'une naïveté revendiquée sur les choses du rugby dont on comprendra très vite que c'était sans importance sur le fond du dossier, et sans doute partiellement faux, la présidente a pris le temps d'écouter, pendant trois heures, Bernard Laporte sur son parcours, de l'école de rugby de Gaillac au secrétariat d'État aux Sports, jusqu'à la présidence de la Fédération.
Puis l'interrogatoire a commencé avec en préambule la déclaration liminaire de l'ancien demi de mêlée de Bègles : « D'abord, bien sûr, je rejette en bloc toutes les accusations. » Il voulait rendre au rugby ce qu'il lui avait donné, le sauver du déclin en marche, de sa mort même, des plus petits clubs amateurs jusqu'à la grande équipe de France. Il a aussi parlé de ses efforts pour moderniser l'institution, relancer la compétitivité de l'équipe de France, permettre aux écoles de rugby d'avoir des chasubles et des ballons. Il a surtout ressuscité un comité d'éthique en état de mort cérébrale, selon lui, avant son élection. Et tout cela, bien entendu, bénévolement.
Des difficultés avec la gestion de sa propre trésorerie
Mme Hunault l'a rapidement recentré autour de questions plus concrètes ayant trait aux raisons qui l'amenaient devant elle. Et d'abord pourquoi, au regard de la situation financière dégradée de BL Communication à l'époque, étayée par l'audition de sa comptable, le patron de la FFR avait fait le choix de ne pas se salarier alors qu'il en avait la possibilité. « On en a parlé entre nous, d'un commun accord, on ne pouvait être que trois. » La présidente lui demande : « Pourquoi pas ? Vous pensiez vivre de quoi ? » Laporte a reconnu avoir touché le chômage pendant trois ans. Il recevait environ 50 000 euros par an pour siéger à World Rugby et comptait sur ses séminaires rémunérateurs à 10 000 euros HT pour environ 1 heure de prestation, comme l'a souligné Me Colin, son autre conseil. Il est apparu au fil de l'interrogatoire que Bernard Laporte avait aussi des difficultés avec la gestion de sa propre trésorerie.
Ainsi, la procureure Céline Guillet l'interpellait : « Je consulte votre déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique et vous avez déclaré des salaires payés par le RCT de 2012 à 2015, mais pas 2016 (année de sa dernière année de contrat). » « Mon contrat s'arrêtait le 30 juin 2016. J'en suis sûr, j'ai terminé sur une défaite en finale. » « C'est une erreur M. Laporte ? », a demandé la magistrate. « Sans doute », a rétorqué le contribuable, immédiatement repris de volée par la présidente du tribunal : « Mais c'est important M. Laporte. » Une énième remarque pour souligner la légèreté et l'inconséquence de l'homme qu'elle avait devant elle, aussi bien dans la gestion de ses affaires privées qu'à la tête d'une institution avec délégation de service public.
« Monsieur, puisque l'on parle de conflit d'intérêts, vous auriez pu, comme précaution, signer une clause
Rose-Marie Hunault, présidente de la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris à Bernard Laporte
C'est à 17 h 23 que la question du contrat personnel d'image signé avec AIA, la société de Mohed Altrad, par ailleurs président du club de Montpellier, est entrée au coeur de la discussion, avec pour objectif de cerner si le principal prévenu avait conscience d'un potentiel conflit d'intérêts. Le travail de Laporte et de sa défense fut de flécher les fuites dans la presse de ce contrat de 180 000€, qu'il nie avoir voulu tenir secret, vers d'anciens salariés de la FFR, remerciés après son élection, et la Ligue nationale de rugby, avec laquelle il était en guerre politique à l'époque.
Tout au long de l'interrogatoire, Laporte a répété ne pas percevoir le conflit d'intérêts : « Je donnais mon image à l'un des plus beaux fleurons français au niveau mondial, dont l'État possède 11 % des parts. J'ai signé avec AIA, pas avec le club de Montpellier. Quand je donne mon image, les choses sont bien distinctes. Je suis président de la FFR, mais cela n'a rien à voir. Je ne suis pas juriste, je suis désolé, mais dans ma tête les choses sont claires. » C'est la première fois que l'assistance a senti la présidente de la cour s'agacer : « Mais ce n'est pas clair dans le contrat. Vous y êtes présenté aussi comme président de la FFR. C'est l'exploitation de cette image-là, monsieur. Puisque l'on parle de conflit d'intérêts, vous auriez pu, comme précaution, signer une clause. »
Une partie de la salle ouvrait de grands yeux devant le déni répété de l'ancien sélectionneur et les conséquences de ce contrat d'image signé après son élection, dont il ne conçoit pas qu'il aurait un lien gênant avec sa fonction présidentielle. La présidente s'étonne du peu de chose que semble savoir M. Laporte, entre autres, sur ce qu'il devait faire pour le groupe Altrad. Est notamment évoqué le rachat d'une entreprise anglaise par l'homme d'affaires dont Laporte dit ignorer le nom, le secteur d'activité, la localisation...
Mme Hunault est aussi allée le chercher sur les différentes propositions de contrats formulées par M. Altrad. D'abord, la première, d'un montant de 1 120 000€ pour entraîner le MHR dont 120 000€ au titre d'entraîneur, 600 000€ (!) d'image pour des prestations au sein de l'entreprise de M. Altrad et le reste en prime de résultats. « Je n'ai regardé que la ligne du bas », a plaidé Laporte devant la circonspection de la présidente sur le montage de ce contrat. Puis d'enchaîner sur celui signé, d'un montant de 180 000 €. « Il n'y a pas eu de négociation. J'ai reçu une proposition. » A-t-il sondé le service juridique de la FFR ? « Non, répond encore l'intéressé, parce que dans ma tête il n'y a pas de conflit d'intérêts. »
Une nouvelle affirmation démontée par la juge qui illustrait la porosité entre ce contrat personnel avec Mohed Altrad et son rayon d'influence sur les clubs professionnels en tant que président de la FFR : « Il y a la commission d'appel, la possibilité de révoquer la délégation de la Ligue et, on l'a vu dans ce dossier, les reports de matches... » Laporte, lui, ne voyait toujours pas le problème. Jusqu'à ce qu'il soit interrogé sur les abus de bien sociaux qui lui sont reprochés au détriment de BL Communication : « L'infraction, je ne la conteste pas », disait-il, alors que son avocat, Me Versini, plaide la relaxe entière. Reprise des débats, lundi, à 14 heures, avec la suite de l'audition de Bernard Laporte.
Procès de l'affaire Laporte-Altrad : jour de naufrage
Au deuxième jour d'audience, Bernard Laporte fut le premier des prévenus à passer à la barre. Pendant trois heures, il a donné l'impression de se noyer sous les questions de la présidente et de s'enliser dans son déni des problèmes posés par son contrat d'image personnel avec le groupe Altrad.
Frédéric Bernès et Renaud Bourel
À l'entrée de la salle du tribunal, d'aimables policiers en armes et gilets pare-balles vous rappellent la loi, que nul n'est censé ignorer bien sûr : en France, il est interdit d'enregistrer une audience. Et c'est dommage, car nous ne serons pas en mesure de recenser, de manière précise, le nombre de fois où, face aux interrogations de la présidente de la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris, Rose-Marie Hunault, Bernard Laporte a répondu : « Je ne sais pas », « Non, je ne l'ai pas lu », « Il faut voir avec le secrétaire général, M. Dullin ».
Le procès dit de l'affaire Laporte-Altrad a réellement commencé jeudi. Enfin. Il était 15 h 53 quand la présidente a demandé au président de la Fédération française de rugby de se raconter à la barre. Balayée l'affaire des fadettes de la veille, évacuée la longue lecture du rapport de synthèse par le tribunal. Debout, devant le pupitre, en costume sombre, Laporte fait face à la juge et ses deux assesseurs. Le moment tant attendu après plus de quatre années d'enquête. Sur sa gauche, les procureurs. À sa droite, la greffière et, devant elle, Me Versini, son conseil, d'aucun secours pour ce qui allait suivre. Toujours aussi prévenante, d'une naïveté revendiquée sur les choses du rugby dont on comprendra très vite que c'était sans importance sur le fond du dossier, et sans doute partiellement faux, la présidente a pris le temps d'écouter, pendant trois heures, Bernard Laporte sur son parcours, de l'école de rugby de Gaillac au secrétariat d'État aux Sports, jusqu'à la présidence de la Fédération.
Puis l'interrogatoire a commencé avec en préambule la déclaration liminaire de l'ancien demi de mêlée de Bègles : « D'abord, bien sûr, je rejette en bloc toutes les accusations. » Il voulait rendre au rugby ce qu'il lui avait donné, le sauver du déclin en marche, de sa mort même, des plus petits clubs amateurs jusqu'à la grande équipe de France. Il a aussi parlé de ses efforts pour moderniser l'institution, relancer la compétitivité de l'équipe de France, permettre aux écoles de rugby d'avoir des chasubles et des ballons. Il a surtout ressuscité un comité d'éthique en état de mort cérébrale, selon lui, avant son élection. Et tout cela, bien entendu, bénévolement.
Des difficultés avec la gestion de sa propre trésorerie
Mme Hunault l'a rapidement recentré autour de questions plus concrètes ayant trait aux raisons qui l'amenaient devant elle. Et d'abord pourquoi, au regard de la situation financière dégradée de BL Communication à l'époque, étayée par l'audition de sa comptable, le patron de la FFR avait fait le choix de ne pas se salarier alors qu'il en avait la possibilité. « On en a parlé entre nous, d'un commun accord, on ne pouvait être que trois. » La présidente lui demande : « Pourquoi pas ? Vous pensiez vivre de quoi ? » Laporte a reconnu avoir touché le chômage pendant trois ans. Il recevait environ 50 000 euros par an pour siéger à World Rugby et comptait sur ses séminaires rémunérateurs à 10 000 euros HT pour environ 1 heure de prestation, comme l'a souligné Me Colin, son autre conseil. Il est apparu au fil de l'interrogatoire que Bernard Laporte avait aussi des difficultés avec la gestion de sa propre trésorerie.
Ainsi, la procureure Céline Guillet l'interpellait : « Je consulte votre déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique et vous avez déclaré des salaires payés par le RCT de 2012 à 2015, mais pas 2016 (année de sa dernière année de contrat). » « Mon contrat s'arrêtait le 30 juin 2016. J'en suis sûr, j'ai terminé sur une défaite en finale. » « C'est une erreur M. Laporte ? », a demandé la magistrate. « Sans doute », a rétorqué le contribuable, immédiatement repris de volée par la présidente du tribunal : « Mais c'est important M. Laporte. » Une énième remarque pour souligner la légèreté et l'inconséquence de l'homme qu'elle avait devant elle, aussi bien dans la gestion de ses affaires privées qu'à la tête d'une institution avec délégation de service public.
« Monsieur, puisque l'on parle de conflit d'intérêts, vous auriez pu, comme précaution, signer une clause
Rose-Marie Hunault, présidente de la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris à Bernard Laporte
C'est à 17 h 23 que la question du contrat personnel d'image signé avec AIA, la société de Mohed Altrad, par ailleurs président du club de Montpellier, est entrée au coeur de la discussion, avec pour objectif de cerner si le principal prévenu avait conscience d'un potentiel conflit d'intérêts. Le travail de Laporte et de sa défense fut de flécher les fuites dans la presse de ce contrat de 180 000€, qu'il nie avoir voulu tenir secret, vers d'anciens salariés de la FFR, remerciés après son élection, et la Ligue nationale de rugby, avec laquelle il était en guerre politique à l'époque.
Tout au long de l'interrogatoire, Laporte a répété ne pas percevoir le conflit d'intérêts : « Je donnais mon image à l'un des plus beaux fleurons français au niveau mondial, dont l'État possède 11 % des parts. J'ai signé avec AIA, pas avec le club de Montpellier. Quand je donne mon image, les choses sont bien distinctes. Je suis président de la FFR, mais cela n'a rien à voir. Je ne suis pas juriste, je suis désolé, mais dans ma tête les choses sont claires. » C'est la première fois que l'assistance a senti la présidente de la cour s'agacer : « Mais ce n'est pas clair dans le contrat. Vous y êtes présenté aussi comme président de la FFR. C'est l'exploitation de cette image-là, monsieur. Puisque l'on parle de conflit d'intérêts, vous auriez pu, comme précaution, signer une clause. »
Une partie de la salle ouvrait de grands yeux devant le déni répété de l'ancien sélectionneur et les conséquences de ce contrat d'image signé après son élection, dont il ne conçoit pas qu'il aurait un lien gênant avec sa fonction présidentielle. La présidente s'étonne du peu de chose que semble savoir M. Laporte, entre autres, sur ce qu'il devait faire pour le groupe Altrad. Est notamment évoqué le rachat d'une entreprise anglaise par l'homme d'affaires dont Laporte dit ignorer le nom, le secteur d'activité, la localisation...
Mme Hunault est aussi allée le chercher sur les différentes propositions de contrats formulées par M. Altrad. D'abord, la première, d'un montant de 1 120 000€ pour entraîner le MHR dont 120 000€ au titre d'entraîneur, 600 000€ (!) d'image pour des prestations au sein de l'entreprise de M. Altrad et le reste en prime de résultats. « Je n'ai regardé que la ligne du bas », a plaidé Laporte devant la circonspection de la présidente sur le montage de ce contrat. Puis d'enchaîner sur celui signé, d'un montant de 180 000 €. « Il n'y a pas eu de négociation. J'ai reçu une proposition. » A-t-il sondé le service juridique de la FFR ? « Non, répond encore l'intéressé, parce que dans ma tête il n'y a pas de conflit d'intérêts. »
Une nouvelle affirmation démontée par la juge qui illustrait la porosité entre ce contrat personnel avec Mohed Altrad et son rayon d'influence sur les clubs professionnels en tant que président de la FFR : « Il y a la commission d'appel, la possibilité de révoquer la délégation de la Ligue et, on l'a vu dans ce dossier, les reports de matches... » Laporte, lui, ne voyait toujours pas le problème. Jusqu'à ce qu'il soit interrogé sur les abus de bien sociaux qui lui sont reprochés au détriment de BL Communication : « L'infraction, je ne la conteste pas », disait-il, alors que son avocat, Me Versini, plaide la relaxe entière. Reprise des débats, lundi, à 14 heures, avec la suite de l'audition de Bernard Laporte.
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