Top14 - 10ème journée : Racing / UBB

Je pense qu’il faut qu’on se calme. Ce n’était qu’un match ou il y avait 5 pts a prendre.
Ça demandera confirmation contre le SR sinon on aura fait tout ça pour rien.
On a rien gagné pour le moment si ce n’est un match à l’extérieur, ce qui est toujours difficile il est vrai, quelque soit le nom de l’équipe en face. Gardons les pieds sur terre, y a bcp de matchs à jouer encore, rien n’est fait.

Quand je vois les rentrées de Marais, je me dis qu’il nous a bcp manqué l’année dernière. Il donne de la force mentale à toute l’équipe.
Kane a découpé tout ce qu’il a pu, je lui pardonne cette pénalité en fin de match car ça montre qu’il en voulait, c’est aussi un leader de combat et de caractère, il motive ses coéquipiers à faire le placage de plus, le replacement de plus, la course de plus...
Bonne rentrée de Peni et Lucu, le banc a énormément pesé sur l’issue du match.

Par ailleurs, en cette période de l’année, j’aimerai qu’on joue tout le temps à l’Arena. Quand on voit le bourbier dans les autres matchs notamment à Pau, c’est pas possible de produire le même spectacle.

Effectivement il ne faut pas s'enflammer tant on connait les espoirs d'un début de saison réussi avec un effondrement systématique en fin de saison... Je me répète mais en tant que supporter inconditionnel de l'union, même avec 20 points d'avance sur le 7 ème à la dernière journée de championnat, je vais encore penser qu'on peut éjecter du top 6 En dehors de ça, cela fait combien de temps qu'on a pas pris un tel pied avec notre équipe ? Dire que l'année dernière on tapait des quilles en l'air tout le mach sans pression à la réception, un jeu frileux avec 0 prise de risque, un mental de chips et j'en passe... Mais que ça fait plaisir de voir le vrai potentiel de ce groupe !

Auré33 a écrit:Effectivement il ne faut pas s'enflammer tant on connait les espoirs d'un début de saison réussi avec un effondrement systématique en fin de saison... Je me répète mais en tant que supporter inconditionnel de l'union, même avec 20 points d'avance sur le 7 ème à la dernière journée de championnat, je vais encore penser qu'on peut éjecter du top 6 En dehors de ça, cela fait combien de temps qu'on a pas pris un tel pied avec notre équipe ? Dire que l'année dernière on tapait des quilles en l'air tout le mach sans pression à la réception, un jeu frileux avec 0 prise de risque, un mental de chips et j'en passe... Mais que ça fait plaisir de voir le vrai potentiel de ce groupe !

Absolument, d'ailleurs sur la dernière mélée pour nous à la 40 ieme, j'ai encore tellement les reflexes de l'an passé que je me suis dis allez en touche , et voilà, mais non là ils ont joué, chapeau , c'est là que tu te dis il y à un vrai changement, ils avaient déjà fait la meme chose cette année pour aller chercher un bonus à la maison , je sais plus contre qui. C'es trés Blacks comme attitude, et çà mets de l'incertitude pour tout le monde, quand je me rappelle les quilles de Lesgourgue et de jalibert en fin de saison dernière , bon le passé c'est le passé, nous voguons vers la terra incognita. j'ai du mal à sortir un joueur.

Pas d'accord, sur les facteurs X. Les grandes nations n'ont pas attendus les Fidjis pour avoir des O'Driscoll, des Jauzion, des Shaun Williams, des Clerc, des Ashton. Certes ils avaient parfois moins le sens de la passe spectaculaire mais ils étaient au moins aussi efficaces et excitants à voir jouer.
De la même manière que les Sudaf n'ont pas le monopole des 2ème ligne, par exemple, les Fidjis n'ont pas non plus le monopole des ailiers/centres. Même si ce sont souvent des joueurs fantastiques, ils ne sont pas les seuls. Suffit de voir le dernier mondial et les 2 ailiers japonais. Qui aurait cru que la planète rugby s'emballerait pour des joueurs nippons il y a encore 5 ou 10 ans ?!

Match vécu devant la télé....
J'ai besoin que vous me rassuriez....suis je le seul à avoir clairement entendu les chants de nos supporters raisonner dans l'arena? Au moins a 2 reprises....
Si je les ai juste imaginė, je consulte demain car je n'ai rien entendu d'autre....côté racing
Sinon, un mot sur les propos de CU qui fustige les incompétents qui ne croyaient incapable de produire du jeu....dans les semaines suivant sa signature, je me souviens de quelques commentaires sur ce forum de certains désolés de ce choix précisément pour cette raison. Des oreilles auraient elles sifflées ? Si oui pas de panique, je suis certain qu'il ne visait pas nos supporters. Mais ça m'a fait sourire quand même

Quel match ! J'étais à l'Arena avec mon fiston, on s'est régalé :) . Le hasard a voulu qu'on se retrouve dans la tribune occupée à moitié par les supporters de l'UBB , on se serait cru à Chaban :) ! Tambour, chant, chambrage amical avec les supporters du racing. Bref une bonne ambiance rugby. L'arena n'est pas un stade de rugby mais c'est une expérience à faire. Concernant le match, le duel des 2 numéros 13 étaient impressionnants. Bref les artistes étaient de sortie. Le collectif a été bon et l'apport du banc déterminant dans le résultat. La touche a été le seul point noir avec 2 lancers pas droits dans les 22 parisiens (c'est pas la faute du vent) et trop longue pour un essai cadeau. Bref Maynadier a fait beaucoup de bien sur ce point. Lamerat a fait le placage du match (il me tarde de le revoir à la tv). Les joueurs sont restés longtemps devant notre tribune pour partager leur joie et la mienne en tant que supporter exilé sur Paris après tant de défaites dans les stades parisiens :)

Peu importe la nationalité. Sportivement il faudrait remplacer Semi par un joueur de son talent et des caractéristiques approchant.

Jamais été voir le Racing à l'Aréna mais j'y suis venu cet été pour voir Rammstein et le son était très moyen, en tout cas. Après ça reste une belle salle que j'aurais envie de découvrir en mode rugby, même si je n'attends pas grand chose des "supporters spectateurs" du Racing.

Paris est mené 20-8 à Brive à la MT. Ils ont du attendre d'être à 15 contre 14 pour scorer. Triste pour ce grand club du rugby français qui risque d'être ce soir à 12 ou 13pts du premier non-relégable. Mais d'un autre côté je suis content car c'est une belle leçon qui illustre que l'argent ne fait pas tout. Wild est arrivé en balançant ses millions, sans rien connaître et on disant vouloir en faire le plus grand club européen. Joli pied de nez !

Switch a écrit:Jamais été voir le Racing à l'Aréna mais j'y suis venu cet été pour voir Rammstein et le son était très moyen, en tout cas. Après ça reste une belle salle que j'aurais envie de découvrir en mode rugby, même si je n'attends pas grand chose des "supporters spectateurs" du Racing.

Paris est mené 20-8 à Brive à la MT. Ils ont du attendre d'être à 15 contre 14 pour scorer. Triste pour ce grand club du rugby français qui risque d'être ce soir à 12 ou 13pts du premier non-relégable. Mais d'un autre côté je suis content car c'est une belle leçon qui illustre que l'argent ne fait pas tout. Wild est arrivé en balançant ses millions, sans rien connaître et on disant vouloir en faire le plus grand club européen. Joli pied de nez !

Le match n'est pas joué , la mélée parisienne met au supplice celle des brivistes .

A Paris ce qui est fou c'est de voir le très faible niveau de Sanchez , l'individualisme de Fickou , la médiocrité de Danty .
Le pack parisien fait le boulot mais derrière à part Hamdaoui c'est très faible

Ce qui me scie du coté des parigots c'est que ( comme Lyon face au Leinster ) , on cherche la pénaltouche plutot que de prendre les points et au final , on rate les occasions

Bon sion je préfère largement Woki à Macalou

grospaquet31 a écrit:Je pense qu’il faut qu’on se calme. Ce n’était qu’un match ou il y avait 5 pts a prendre.
Ça demandera confirmation contre le SR sinon on aura fait tout ça pour rien.
On a rien gagné pour le moment si ce n’est un match à l’extérieur, ce qui est toujours difficile il est vrai, quelque soit le nom de l’équipe en face. Gardons les pieds sur terre, y a bcp de matchs à jouer encore, rien n’est fait.

Quand je vois les rentrées de Marais, je me dis qu’il nous a bcp manqué l’année dernière. Il donne de la force mentale à toute l’équipe.
Kane a découpé tout ce qu’il a pu, je lui pardonne cette pénalité en fin de match car ça montre qu’il en voulait, c’est aussi un leader de combat et de caractère, il motive ses coéquipiers à faire le placage de plus, le replacement de plus, la course de plus...
Bonne rentrée de Peni et Lucu, le banc a énormément pesé sur l’issue du match.

Par ailleurs, en cette période de l’année, j’aimerai qu’on joue tout le temps à l’Arena. Quand on voit le bourbier dans les autres matchs notamment à Pau, c’est pas possible de produire le même spectacle.

Tu voulais sûrement dire 4 points
Ton raisonnement serait valable si on avait réalisé un exploit, mais justement ce match n'est qu'une confirmation qu'on est capable d'exporter notre Rugby.  Après qu'on soit n'importe quelle équipe, il faut se battre sur chaque match, rien n'est acquis, cependant il est clair qu'on a franchi un palier. On a le meilleur staff et la meilleure équipe de notre jeune histoire, alors oui on peut être enthousiaste à juste titre.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Christophe-urios-union-bordeaux-begles-vainqueur-du-racing-92-dedicace-a-tous-les-incompetents/1085424

Christophe Urios (Union Bordeaux-Bègles, vainqueur du Racing 92): «Dédicace à tous les incompétents»

Après la victoire marquante de l'UBB au Racing (34-30), le manager bordelais Christophe Urios a passé un message à ceux qui le pensaient incapable de diriger une équipe au jeu flamboyant.

Frédéric Bernès 01 décembre 2019 à 01h19

Christophe Urios et ses garçons regardaient la montre. Le TGV ne les attendrait pas. Le manager bordelais allait en finir avec ses devoirs médiatiques, agréables quand on vient parler de la première victoire de son club au Racing depuis douze ans, quand il a hésité. J'y vais, j'y vais pas... Bon, il y est allé. « Je vais le dire. Ne t'inquiète pas, s'il le faut je le redirai à ton micro, glissa-t-il à un confrère qui avait dû approcher trop près son outil. Ce match, c'est une dédicace à tous les incompétents qui pensaient que mes équipes ne savaient pas jouer au rugby. »

Et puis il est parti, pour de bon. Sans développer ce qui se cache derrière cette phrase qu'il n'avait plus envie de refouler. Urios n'est pas du genre à tourner autour du pot quand il s'exprime. Mais cette fois, on a bien senti qu'il parlait de quelque chose de profond, enfoui quelque part dans son estomac et qui devait macérer depuis longtemps. Ces derniers mots dépassent le cadre d'une petite pique lancée pour donner du biscuit aux journalistes. Ils dépassent aussi la seule satisfaction du devoir bien accompli, avec quatre essais marqués et une certaine hardiesse dans un match ébouriffant.

Pour Urios, cette victoire a valeur de message concernant son identité d'entraîneur et la reconnaissance du milieu. Dans le hall de l'Arena, il a choisi de répondre à ceux qui l'ont catalogué excellent meneur d'hommes mais technicien minimaliste, reconnaissant l'efficacité du style de jeu d'Oyonnax et de Castres quand il y était, mais aussi les limites. Resurgissait alors le scepticisme ambiant quand il fut question qu'il entraîne Toulon.

«Jusque-là, il y avait toujours de bonnes excuses : la Coupe du monde ceci, les internationaux cela... Cette fois, on voulait se prouver des choses» - Christophe Urios, manager bordelaisa

Le « bon entraîneur de club » pourrait-il faire la maille quand il aurait affaire à des joueurs d'un autre calibre ? Ce raisonnement était revenu quand Urios avait ouvertement déclaré qu'il était intéressé par l'équipe de France. A-t-il alors perçu qu'on jugeait ses idées sur le jeu trop restrictives, pas assez sophistiquées pour le poste ? La saison dernière, on entendait aussi qu'il allait apprendre à cette UBB à gagner mais gagner moche, ce qui n'est déjà pas si mal, vous en conviendrez. C'est aussi dans ce sens-là que ce match au Racing était important à ses yeux.

Il l'était bien sûr aussi pour l'équipe dans son ensemble, certes deuxième au classement mais qui n'avait pas pu oublier sa terrible liquéfaction au Racing l'an dernier (45-27 mais surtout un 31-7 encaissé en deuxième mi-temps). Samedi, elle a montré tout le contraire : elle aurait pu se fissurer au début de la seconde période, quand les Racingmen profitèrent du carton jaune de Radradra pour marquer deux essais.

   Victoooooire !!! Et une première pour ce chant encore... perfectible #r92ubb #iloveubb #top14 #rugby pic.twitter.com/xO30TYGUGH
   — UBB Rugby (@UBBrugby) 30 novembre 2019

Cette fois, les Girondins, dix points derrière à la 50e minute, ont fait front et ont renversé la table, boostés par l'entrée en jeu de Ravai et Kaulachvili et par l'essai façonné par Cordero et Radradra. Avant de livrer une dernière demi-heure haut de gamme au niveau défensif. « Ce caractère, c'est peut-être une nouveauté, disait Urios. On a pris à mon goût des essais trop facilement mais on est revenus, et revenus encore. Je tiens à préciser que ce n'est pas facile pour le Racing, qui a de grosses ambitions en Coupe d'Europe et qui a déjà laissé des points à la maison. »

Les Bordelais s'étaient donné rendez-vous pour « marquer le coup, disait Lesgourgues, et on a réussi quelque chose de grand ». « On voulait montrer ce qu'on valait. C'est bien de dire les choses la semaine et de les tenir le samedi », enchaînait Lucu.

« On avait préparé ce match dans l'intention de montrer qui nous étions, concluait Urios. Jusque-là, il y avait toujours de bonnes excuses : la Coupe du monde ceci, les internationaux cela... Cette fois, on voulait se prouver des choses. Moi, je suis un obsédé du respect de la parole. Je fais toujours ce que je dis et, parfois, je me trompe. Quand on avait fait le bilan, en fin de saison dernière, les mots d'un joueur m'avaient marqué. Il avait dit : "Il y a des années-lumière entre ce qu'on fait et ce qu'on dit."L'intention, l'action, c'est important cette histoire. »

https://www.sudouest.fr/2019/12/01/radradra-est-toujours-la-6900457-8.php

Après Racing 92 – UBB : en attendant, Radradra est toujours là

par Yoan Leshauriès, envoyé spécial.

Si son départ à Bristol a été officialisé, l’international fidjien est bien décidé à donner le meilleur avec l’Union Bordeaux-Bègles jusqu’à la fin de la saison. Il l’a démontré sur le terrain du Racing en livrant une grosse prestation (30–34)

Sa signature à Bristol (Angleterre) pour les trois prochaines saisons avec un beau pactole à la clé (1 million de livres sterling par an) a fait beaucoup parler tout au long de la semaine. Mais pour l’heure, Semi Radradra (27 ans) est toujours à l’Union Bordeaux-Bègles. Et c’est sous les couleurs girondines que l’international fidjien (10 sélections) a sorti une grosse prestation sur le terrain du Racing 92 hier après-midi. « Il justifie son salaire », a souri le manager Christophe Urios après la rencontre.

Un doublé

« Les fans n’ont pas encore vu le vrai Semi Radradra », déclarait la « bombe » fidjienne à « Sud Ouest » (édition de vendredi). Hier à La Défense Arena, le trois-quart centre s’est illustré en réalisant un doublé. Après un pilonnage de la ligne d’en-but francilienne par les avants, il est arrivé lancé pour inscrire en puissance le premier essai girondin (5–7, 27e). S’il a reçu un carton jaune pour un mauvais geste sur Imhoff (plaquage sans ballon, 42e), il a vite réparé son erreur. Suite à un beau numéro de Cordero, le Fidjien accélérait le long de la ligne de touche, résistait au retour de trois défenseurs du Racing, avec un beau raffût, et filait inscrire l’essai de la victoire (27–34, 67e).

#TOP14 | L’image de la J10
Un doublé dont cet essai avec un crochet et un raffut : Semi Radradra a marché sur l’eau lors de la victoire de l’@UBBRugby face au @Racing92 ! \ud83d\udc4f pic.twitter.com/AreCymiRGE
— TOP 14 Rugby (@top14rugby) November 30, 2019

« J’espère qu’il va nous faire regretter très fort son départ, jusqu’au bout, déclarait Laurent Marti, le président girondin, qui n’a pu s’aligner sur la proposition de Bristol pour conserver sa pépite. « On l’a pris pour qu’il nous fasse gagner des matchs durs, ce qu’il a moins fait la saison dernière. Cette année, s’il le fait, on sera contents de l’avoir eu deux ans. C’est déjà super ».

https://www.francebleu.fr/sports/rugby/top-14-l-ubb-joint-le-geste-a-la-parole-1575200813

Top 14 : l'UBB joint le geste à la parole

Le succès (30-34) décroché samedi au Racing 92 a confirmé qu'il faudra sans doute cette saison compter avec une Union Bordeaux-Bègles qui a prouvé qu'elle pouvait enfin mettre en adéquation ses actions avec ses intentions.

"Ce n'est pas à moi que vous allez faire croire qu'à la dixième journée on est qualifié." Le président Laurent Marti a assez déchanté pour crier victoire. Mais dans la zone mixte de l'Arena, il savoure le succès au Racing, le premier en neuf tentatives en terre francilienne. Un rendez-vous que l'équipe avait coché et où elle a répondu présent. Le demi de mêlée Yann Lesgourgues .

"On s'était dit qu'on voulait gagner ici, rappelle le demi de mêlée Yann Lesgourgues, on l'a fait donc ce match va vraiment compter."

L'UBB s'envoie un message

A défaut d'envoyer un message à ses adversaires dans un Top 14 qui est un vrai marathon, l'UBB s'est envoyé un message à elle même explique l'ouvreur Matthieu Jalibert, la main droite meurtrie par le combat, et qui se souvient qu'après avoir mené à la pause en mars dernier à l'Arena, l'Union avait explosé (45-27).

"L'année dernière, je pense qu'on n'y croyait pas suffisamment dans les moments forts. On s'est prouvé à nous mêmes qu'on était capable de faire des gros matches et de venir gagner chez des prétendants au Top 6."

Et elle est sans doute là la principale nouveauté. Dans un cadre très précis, l'équipe, bonifiée par un recrutement judicieux, est en train de se transformer. Le manageur Christophe Urios raconte la métamorphose. "Quand on a fait le bilan à la fin de la saison dernière avec les joueurs, quand je leur ai demandé pourquoi vous n'y arrivez pas, il y en a un qui m'a noté : 'on est à des années lumière entre ce qu'on dit et ce qu'on fait'. Aujourd’hui on a montré qu'on était capable de dire les choses et de les appliquer."

L'UBB joint donc enfin le geste à la parole, elle avance, s'occupe d'elle, et creuse déjà des écarts. Après dix journées elle a quasiment fait la moitié du chemin comptable vers une première qualification en phase finale.

https://www.lerugbynistere.fr/videos/top-14-radradra-nous-prouve-que-sans-maitrise-la-puissance-nest-rien-video-0112191311.php

https://www.sportbusinessmag.com/rugby/top-14-bordeaux-simpose-au-racing-au-terme-dun-match-fou/

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/racing-92-je-suis-en-colere-tonne-lorenzetti-apres-la-defaite-face-a-bordeaux-1816413.html


Racing 92: "Je suis en colère", tonne Lorenzetti après la défaite face à Bordeaux

Battu par l’UBB ce samedi, le Racing 92 a concédé sa troisième défaite à domicile de la saison (30-34). Une prestation que n’a pas vraiment appréciée le président Jacky Lorenzetti. En exclusivité pour RMC Sport, il regrette la prestation de ses leaders, et ajoute par ailleurs qu’il n’a pas encore pris de décision quant à l’avenir de Leone Nakarawa.

Jacky Lorenzetti, quel regard portez-vous sur la défaite contre l’Union Bordeaux-Bègles (30-34) samedi sur votre pelouse de Paris-La Défense Arena?

C’était un match pour les spectateurs qui ont vu une rencontres assez ébouriffante avec de nombreux essais et des retournements de situation, mais aussi beaucoup de suspense.
Pour moi, président du club, c’était un grand moment de colère à la fin du match. On s’est fait battre, certes par une belle équipe bordelaise, mais il y avait la place. Il faut regretter une défaillance de nos leaders.

Avez-vous des exemples précis?

Oui, mais on ne va pas les citer. Le rugby reste un sport collectif et toute l’équipe est responsable. Moi, y compris en premier lieu. On ne va pas fustiger l’un ou l’autre. Regardez le match et vous les trouverez.

Cette défaillance des cadres est-elle exceptionnelle ou est-elle récurrente depuis le début de saison?

En début de saison, nous avons eu des absences préjudiciables, elles n’étaient pas rédhibitoires puisque nous avons un effectif riche. On pensait tenir le bon bout après les trois derniers matchs. On pensait que c’était revenu.

C’est un petit coup d’arrêt! La situation est loin d’être désespérée. Comme l’a dit Laurent Travers, les deux premières places se sont éloignées, c’est certain. Mais on reste plus ou moins dans le coup pour la qualification (pour les phases finales du Top 14, ndlr). Et en Coupe d’Europe, nous sommes bien placés puisque nous sommes leaders après les deux premières journées. Il faut que l’on se reprenne, il faut que nos leaders reviennent. On doit se retrouver cette semaine.

"Toujours en réflexion pour Nakarawa"

Faut-il muscler le discours auprès des joueurs?

On l’a déjà fait. Je pense qu’ils ont compris, je l’espère. On ne peut pas les faire marcher au fouet tous les matchs. Nous avions bien préparé cette rencontre, comme les Bordelais. C’est une troisième défaite amère puisqu’elle est concédée à l’Arena qui n’est pas une citadelle imprenable. Les autres équipes ont envie de gagner à l’Arena, et on ne leur fait pas peur.

Après des changements dans le staff à l’intersaison et notamment le départ de Laurent Labit, la saison manque de régularité pour le moment…

On a montré contre le Stade Français, les Saracens et le Munster que nous étions capables (de faire de bonne chose). La richesse de l’effectif est suffisante. Mike Prendergast a pris sa place, Philippe Doussy aussi. On va finir par rebondir du bon côté. Je ne suis pas pessimiste. Je suis en colère pour cette défaite mais autant s’appuyer sur une défaite que sur une victoire pour rebondir. Le match chez les Ospreys le week-end prochain tombe bien, on va vraiment voir ce que l’on a dans le ventre.

Pour finir, une décision sera-t-elle bientôt communiquée pour Leone Nakarawa?

Je ne peux pas encore vous le dire. On en a encore parlé ce matin avec Laurent Travers. Cela ne pas durer longtemps. Je pense effectivement que, cette semaine, nous prendrons une décision. Je suis toujours en réflexion et rien n’est décidé. C’est sûrement une question de jours.

Jean-François Paturaud

J'aime quand Jacky est en colère...même si objectivement il ne doit pas faire peur à grand monde

Match palpitant. Avec du très beau jeu, impulsé par le magnifique Jalibert, le 10 le plus excitant à voir en France depuis...
Bien content de son issue, parce qu'alors ces manquements en défense derrière, c'était pas très respectueux du travail des Aussies et autres Woki notamment, devant..
Je n'ai d'ailleurs pas compris pourquoi Urios n'avait pas mis Tamanivalu plus tôt sur le pré en place de Lamerat, toujours impliqué mais assez dépassé en vitesse pure : c'était bien risqué quand même, à voir la facilité des vagues parisiennes à dévaler la moquette !
La plus grande surprise tout de même, depuis des années à présent : comment un entraîneur aussi médiocre que Travers peut-il encore évoluer à la tête d'une équipe armée comme le Racing, avec les enjeux sportifs - et donc financiers - qui lient un tel club !!! Mais que ferait-il d'un club de milieu de tableau de Pro 2 ? Ahurissant... il serait curieux de savoir comment il vend ses compétences à son président.

https://rugby-scapulaire.com/breves/88132-la-touche-de-lubb-dans-les-flops-de-la-rencontre-contre-le-racing-92-pour-le-figaro

Ce problème n'est pas nouveau, il devient récurrent et sera, sur certains matchs, rédhibitoire.
Il est quand même étonnant de ne pas arriver à y trouver des solutions.

moi j'avais émis des doutes à la signature d'urios sur le fait qu'il ne fasse pas jouer l'équipe mais rapidement au discours d'urios lors de la présentation de l'équipe puis lors des 1ers matchs amicaux, les doutes s'étaient rapidement dissipés. Et franchement j'adore me tromper à ce niveau là surtout quand on voit le résultat.
Donc je vous l'annonce, on ne sera pas dans les 6 et on passera pas les poules en challenge cup :) :)

grospaquet31 a écrit:Je pense qu’il faut qu’on se calme. Ce n’était qu’un match ou il y avait 5 pts a prendre.
Ça demandera confirmation contre le SR sinon on aura fait tout ça pour rien.
On a rien gagné pour le moment si ce n’est un match à l’extérieur, ce qui est toujours difficile il est vrai, quelque soit le nom de l’équipe en face. Gardons les pieds sur terre, y a bcp de matchs à jouer encore, rien n’est fait.

Quand je vois les rentrées de Marais, je me dis qu’il nous a bcp manqué l’année dernière. Il donne de la force mentale à toute l’équipe.
Kane a découpé tout ce qu’il a pu, je lui pardonne cette pénalité en fin de match car ça montre qu’il en voulait, c’est aussi un leader de combat et de caractère, il motive ses coéquipiers à faire le placage de plus, le replacement de plus, la course de plus...
Bonne rentrée de Peni et Lucu, le banc a énormément pesé sur l’issue du match.

Par ailleurs, en cette période de l’année, j’aimerai qu’on joue tout le temps à l’Arena. Quand on voit le bourbier dans les autres matchs notamment à Pau, c’est pas possible de produire le même spectacle.

Vous avez raison les amis il faut se calmer, rester lucides et garder les pieds sur terre..
Finalement pour cette année je me contenterais bien d'un barrage à domicile dans une ambiance de folie, puis d'un déplacement à Nice serait-ce pour une défaite honorable face au futur champion
Pour l'année d'après un nouveau barrage puis une demie à Bordeaux (qui pourrait prétendre les recevoir de nouveau) dans un Matmut en fusion (pourquoi y éliminer les toulousains par exemple   ) pour finir au SDF quitte à simplement avoir envie d'y revenir
Ce qui serait le cas l'année suivante avec un retour triomphal à Bordeaux où le Bouclier serait brandi devant 100.000 girondins en délire.

Ne grillons pas les étapes      

Ceci dit si nous pouvons enchainer 4 titres sous l'ère Urios évidemment que ça me convient aussi    

sudiste a écrit:https://rugby-scapulaire.com/breves/88132-la-touche-de-lubb-dans-les-flops-de-la-rencontre-contre-le-racing-92-pour-le-figaro

Ce problème n'est pas nouveau, il devient récurrent et sera, sur certains matchs, rédhibitoire.
Il est quand même étonnant de ne pas arriver à y trouver des solutions.  

Sur ce match, ce n'est pas 1 pb d'alignement mais plutôt 1 pb de lanceur avec au moins 3 lancé pas droit et ce magnifique lance direct dans les bras de Baubigny qui ne se fait pas prier pour marquer....

Mam's a écrit:

sudiste a écrit:https://rugby-scapulaire.com/breves/88132-la-touche-de-lubb-dans-les-flops-de-la-rencontre-contre-le-racing-92-pour-le-figaro

Ce problème n'est pas nouveau, il devient récurrent et sera, sur certains matchs, rédhibitoire.
Il est quand même étonnant de ne pas arriver à y trouver des solutions.  

Sur ce match, ce n'est pas 1 pb d'alignement mais plutôt 1 pb de lanceur avec au moins 3 lancé pas droit et ce magnifique lance direct dans les bras de Baubigny qui ne se fait pas prier pour marquer....

Je suis bien d'accord, Pélissié que j'aime beaucoup, a rendu une copie dégueulasse, en plus de ses pizzas, dont une qui a couté un essai direct, il loupe 5 placages, on dirait qu'il a la tête ailleurs , Adriennnnnnnnn

https://www.sudouest.fr/2019/12/01/ubb-christophe-urios-dechire-l-etiquette-6901375-773.php

UBB : Christophe Urios déchire l’étiquette

par Yoan Leshauriès.

Fermé, le jeu de Christophe Urios ? Sur le début de saison à l’Union Bordeaux-Bègles, le manager prouve le contraire. Il a tenu à faire taire ses détracteurs samedi après la victoire au Racing 92 (34–30).

Depuis le temps, il fallait que ça sorte. Quelques minutes après la victoire de l’Union Bordeaux-Bègles sur le terrain du Racing 92 samedi (34–30), après un match spectaculaire (4 essais à 4), Christophe Urios a laissé un blanc après la dernière question en zone mixte. Et le manager s’est lancé. « Je vais le dire parce que je l’ai sur le cœur. N’approche pas le micro, je te le dirai deux fois si tu n’entends pas », a-t-il souri à un journaliste, avant de devenir plus grave.

« C’est une dédicace à tous les incompétents du rugby qui pensaient que je ne savais pas jouer au rugby… de notre milieu et autour du rugby. C’est une dédicace à tous les incompétents qui pensent que mes équipes ne savaient pas jouer au rugby. » Après avoir vidé son sac, sans en dire davantage, il a filé pour prendre le train du retour.

Joint par « Sud Ouest » hier, Christophe Urios n’a pas voulu préciser ses propos. « J’ai dit ce que j’avais à dire, passons à autre chose ». Histoire de ne pas ajouter de l’huile sur le feu. Regrettait-il sa sortie dès le lendemain ? En tout cas, après le succès retentissant de son équipe à la Défense Arena, il n’a pu s’empêcher de mettre les points sur les « i ».

« Une motivation »

Car s’il a souvent fait mine de ne pas être atteint par les commentaires le visant, la blessure était présente depuis pas mal de temps. Durant ses années à Oyonnax (2007–2015) et à Castres (2015–2019), Christophe Urios était vu par beaucoup comme un manager au « jeu restrictif ».

« Les gens qui disent ça ne me connaissent pas, déclarait-il à son arrivée à l’UBB. J’ai fait en sorte de toujours faire bien jouer mes équipes, avec la qualité que j’avais et l’endroit où j’étais. Je laisse parler les gens, ça alimente. Tout ça a été orchestré après la défaite contre Toulouse (avec Castres la saison dernière) et derrière, ça a pris des proportions incroyables. » Cette étiquette a sans doute été une des raisons qui l’ont empêché de prendre les rênes du XV de France.

Cet été, il a rejoint l’UBB dans le but de faire franchir un cap au club girondin. Animés par l’envie de se détacher d’une image qui leur colle à la peau, ces deux-là se sont bien trouvés. « Je sais ce qu’on veut faire, je sais où je veux aller », annonçait Urios souhaitant redonner à l’UBB son jeu dynamique dans le but de lui faire franchir le cap du top 6.

Quelques mois après son arrivée, Christophe Urios est en bonne voie pour gagner son pari. L’UBB a parfaitement lancé sa saison (2e place) et a retrouvé son jeu flamboyant. Elle possède la meilleure attaque au nombre de points inscrits (298), la deuxième au nombre d’essais (33). Samedi sur le terrain du Racing 92, les Girondins avaient envie de montrer qui ils étaient. Tout comme leur manager. « C’est une motivation pour nous, glissait Christophe Urios samedi. Pas que pour moi, je sais ce que je fais. Mais pour tout le monde. »

L’esprit de revanche, l’envie de prouver… Autant de moteurs pour un manager qui répond présent quand il est attendu. « Je me sens fort dans l’adversité », confiait-il après son retour victorieux à Castres avec l’UBB.

« J’ai dit qu’à Bordeaux, il faudra gagner et plaire », annonçait-il en début de saison. Et jusqu’ici, c’est bien ce que font Urios et son club.

https://www.sudouest.fr/2019/12/01/l-ubb-est-bien-lancee-6901409-773.php

L’UBB est bien lancée

par Yoan Leshauriès.

L’Union Bordeaux-Bègles a confirmé son beau début de saison samedi en décrochant un succès sur le terrain du Racing 92 (34–30) qui va compter pour la suite. Et le club girondin a encore une marge de progression…

Un message fort. En s’imposant sur le terrain du Racing 92 (34–30) samedi, l’Union Bordeaux-Bègles a marqué les esprits et a montré son potentiel à ceux qui doutaient de sa capacité à tenir le rythme endiablé du Top 14. Après avoir parfaitement lancé sa saison, elle va pouvoir s’appuyer sur ce match à Paris La Défense Arena. La nouvelle UBB continue de se construire et sa marge de progression est encore importante.

Un beau début de saison

Après 10 journées de championnat, l’UBB occupe la 2e place avec 34 points au compteur. « C’est pas mal, sourit Christophe Urios. On a bien lancé notre saison, on est bien installés, mais on ne se focalise pas trop sur ce qui va se passer à la fin. » Au-delà du plan comptable, le plus important pour le manager girondin réside dans le fait que l’UBB a changé de visage. « Quand on a démarré la saison, je ne me disais pas qu’on allait avoir 34 points après le Racing. Ce qui était important, c’était déjà de trouver un état d’esprit. Faire en sorte d’avoir une équipe qui a du tempérament, qui combat tout le temps… Après, les résultats viennent toujours d’eux-mêmes. Le groupe grandit, progresse. On sait qu’on n’a rien gagné. Mais on est contents de ce qu’on fait. »

Un match référence

Une victoire sur le terrain du Racing 92 est une grande première pour l’UBB. Vu la qualité de l’adversaire et sa forme actuelle depuis le retour de ses internationaux, ce match va compter pour les Girondins. « Il fait partie des matchs référence, même si j’ai trouvé qu’à Lyon (défaite 25–23), on avait aussi été costauds, à la différence qu’on n’avait pas su gagner, souligne Christophe Urios. On a progressé sur l’efficacité. On n’aurait pu être davantage réalistes samedi. Mais on a construit le match qu’on voulait construire. L’Arena correspondait au profil de l’équipe. On progresse, le match de Lyon nous a servis, le match à Brive aussi. Après la Coupe du monde, face à Agen, face aux Wasps, à Édimbourg, j’ai trouvé qu’on était moins bien. Là, j’ai retrouvé une équipe très enthousiaste, une équipe qui a du tempérament. »

Une marge de progression « encore importante »

Si l’UBB est lancée dans une belle dynamique, sa « marge de progression est encore importante » aux yeux de Christophe Urios. « Sur le plan stratégique d’un match, on doit être capable de s’adapter plus rapidement, je pense notamment au match face à Agen. On peut aussi encore progresser sur la conquête directe et les lancements, secteurs sur lesquels on n’est pas encore assez performants. On prend aussi des essais trop facilement comme samedi au Racing. Et on peut encore progresser individuellement. Certains joueurs sont encore à 70 % de leur potentiel. »

Qu’Adrien prenne exemple sur Semi. Je pars, mais je suis encore là! Il est sûr que dans le passé, et encore maintenant, certains Fidjiens oubliaient qu’ils ont un employeur qui les paye et des coéquipiers qui comptent sur eux. On va bien voir la suite de la saison, mais Semi a l’air vraiement pro.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Top-14-l-equipe-type-de-la-10e-journee/1085633

Top 14 : l'équipe type de la 10e journée

Quatre joueurs de Bordeaux-Bègles (victorieux sur le terrain du Racing 92) et autant de Montpellier (qui a largement battu Lyon) figurent dans le XV type de la 10e journée du Top 14.

15. Kini Murimurivalu (La Rochelle)

Hormis deux maladresses en début de match face à Castres, il a été impeccable dans les airs. Très en jambes, il n'a eu de cesse de casser le rideau défensif castrais.

14. Samuel Ezeala (Clermont)

Dans une attaque atone, il a été le plus inspiré et tranchant, en marquant sur ses qualités de vitesse l'essai qui a remis Clermont dans le match contre Agen.

13. Arthur Vincent (Montpellier)

Une activité incessante, des gestes de classe comme ces deux passes sur l'action de l'essai de Van Rensburg ou cette défense sur le Lyonnais Ngatai (68e) lors de la large victoire face au leader.

12. Semi Radradra (Bordeaux-Bègles)

Virimi Vakatawa lui a fait mal mais le Fidjien a, une fois de plus, été décisif (2 essais loin d'être faits, 7 défenseurs battus) lors de la victoire de l'UBB au Racing.

11. Nemani Nadolo (Montpellier)

Un essai et une passe décisive, mais surtout 83 mètres parcourus, le temps de franchir à 3 reprises et d'éliminer 5 défenseurs face au LOU.

10. Matthieu Jalibert (Bordeaux-Bègles)

L'ouvreur de l'UBB a souvent attaqué la ligne contre le Racing, avec une franche réussite (7 défenseurs battus). Auteur d'un très bon 6/7 face aux perches.

9. Julien Blanc (Brive)

Par sa vitesse et sa vision du jeu, le demi de mêlée briviste a fait très mal à la défense parisienne en première période. À l'origine du deuxième essai des Corréziens.

8. Sergio Parisse (Toulon)

Impliqué dans le travail de sape des avants toulonnais, précieux en touche et actif en défense (13 plaquages), l'Italien a également inscrit le seul essai du match à Pau.

7. Kevin Gourdon (La Rochelle)

Impérial dans l'alignement entre ballons captés et volés, il a plaqué à tour de bras et apporté un soutien précieux à ses trois-quarts dans la défense castraise.

6. Alexandre Roumat (Bordeaux-Bègles)

Excellent dans les airs, le Bordelais a beaucoup couru, comme Woki, pour offrir des soutiens au large précieux contre le Racing.

5. Kane Douglas (Bordeaux-Bègles)

Très travailleur, l'Australien de l'UBB a brillé dans le combat au près face au Racing, distribuant plusieurs gros plaquages (9 au total).

4. Nicolaas Van Rensburg (Montpellier)

À la conclusion d'un essai magnifique, le Montpelliérain a également régné sur la touche (7 prises) et s'est employé en défense (9 plaquages) face à Lyon.

3. Paul Alo-Emile (Stade Français)

Le droitier parisien a fait beaucoup de mal en mêlée aux Brivistes. Une prestation complète, avec une activité autour des rucks intéressante.

2. Bismarck Du Plessis (Montpellier)

Précieux dans les rucks et précis dans ses lancers face à Lyon, le talonneur sud-africain a inscrit un essai à la conclusion d'un des nombreux ballons portés qu'il a enclenchés.

1. Clément Castets (Toulouse)

Le pilier gauche toulousain s'est démené au plaquage face à Bayonne. Sa belle activité a été récompensée d'un essai avant de laisser sa place.