Re: Top14 - Fin de saison 2019-2020

**Scalp** Mar 14 Avr 2020 - 10:31

Top 14: une fin de saison de plus en plus hypothétique

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14-une-fin-de-saison-de-plus-en-plus-hypothetique-1892824.html

**Scalp** Mar 14 Avr 2020 - 10:48

Si on reprend le championnat, il faudra une organisation absolument sans failles et donc, il faudra an moins tester tous les joueurs et même les staffs, pour éviter entre autres, les problèmes de santé pour les joueurs.

**densnewzealand** Mar 14 Avr 2020 - 11:08

Scalp a écrit:Si on reprend le championnat, il faudra une organisation absolument sans failles et donc, il faudra an moins tester tous les joueurs et même les staffs, pour éviter entre autres, les problèmes de santé pour les joueurs.

Mes idées,

regrouper les équipes dans une même région, peu touchée, le SO par exemple, tests pour tout le monde, pas de finale à Paris , surtout pas, phase finale en trois we ,
quart , demi et finale.

**le radis** Mar 14 Avr 2020 - 11:12

Pour cela il faudra que l'UBB ait la capacité de reprendre la saison prochaine.
A priori selon l'Equipe, 6 équipes seraient dans le rouge susceptibles de fondre : Section Paloise, le Stade-Toulousain, le Stade Rochelais, le LOU, l’Union Bordeaux-Bègles et le Castres Olympique.

**sudiste** Mar 14 Avr 2020 - 11:18

le radis a écrit:Pour cela il faudra que l'UBB ait la capacité de reprendre la saison prochaine.
A priori selon l'Equipe, 6 équipes seraient dans le rouge susceptibles de fondre : Section Paloise, le Stade-Toulousain, le Stade Rochelais, le LOU, l’Union Bordeaux-Bègles et le Castres Olympique.

Peut-on avoir accès à cet article stp. Merci

**Scalp** Mar 14 Avr 2020 - 12:53

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-rugby-francais-se-met-en-ordre-de-marche-pour-faire-face-a-la-crise-financiere-generee-par-le-coronavirus/1127099

Le rugby français se met en ordre de marche pour faire face à la crise économique générée par le coronavirus

Selon le gendarme financier du rugby français, une majorité des clubs professionnels seraient au bord du gouffre économique à cause du coronavirus. Des solutions sont activement recherchées pour limiter la casse.

C'était une époque d'insouciance, presque, par rapport à celle qu'ouvre le nouveau prolongement du confinement et des incertitudes qui l'accompagnent pour le monde du sport, annoncé lundi soir par le président Emmanuel Macron. Mais, alors qu'au début du mois de mars, le Top 14 réfléchissait à l'organisation de matches à huis clos pour poursuivre tant bien que mal son train-train, Éric de Cromières avait déjà tiré un premier signal d'alarme. Prônant plutôt le report des matches, le président de Clermont avait sorti sa calculette, comme il l'avait dit alors, et chiffré le danger économique pour les clubs de l'élite. Le 10 mars, il nous confiait avoir prévenu les autres présidents : « Faites attention, vous allez tous en prendre plein la gueule ! »
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Top 14 : neuf clubs en danger selon le patron de la DNACG

Un gros mois plus tard, alors que chaque mince espoir de reprise s'est vu remettre à de meilleurs lendemains - à l'époque de cette sortie, Cromières voulait croire que les Championnats pourraient redémarrer... au moment même où vous lisez ces lignes, mi-avril -, c'est un rapport de la Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion (DNACG) qui est venu dessiner des contours plus précis aux troubles économiques qui pourraient affecter le Top 14. Révélée lundi par Midi Olympique, cette étude de la DNACG évoque neuf clubs qui seraient déjà en danger et ne seraient pas en mesure de présenter à cette autorité un budget les autorisant à prendre part à la saison 2020-2021. Au total, avec la Pro D2, 16 clubs sur 30 ne pourraient pas assumer leur masse salariale, selon les experts comptables. Ceux-ci se sont bien gardés de nommer ces plus fragiles dans le rapport remis aux clubs et à la LNR début avril.

Toulouse, Lyon, Bordeaux... plusieurs gros fortement touchés

Aucun club n'y est donc cité mais, d'après les éléments que nous avons recoupés auprès de différents interlocuteurs, il apparaîtrait que la Section Paloise, le Stade Toulousain, le Stade Rochelais, le Lyon Olympique Universitaire, l'Union Bordeaux-Bègles et Castres seraient les plus bousculés. Dans une moindre mesure, grâce à leur président mécène richissime, à même d'éponger des dettes, le Stade Français, Toulon et le Racing 92, avec leur grosse masse salariale, basculeraient dans l'orange.

« Cet audit n'est pas rassurant, convient Jean-François Fonteneau, président d'Agen. Après, chaque club a son modèle économique. Les situations sont différentes d'un club à l'autre au regard des montages financiers choisis, des rentrées d'argent via les partenariats, les abonnements, la billetterie, etc. À Agen, depuis trois ou quatre ans, on a mis en place une économie réelle. Jusqu'à aujourd'hui, on avait plutôt une situation saine, avec un atterrissage qui l'était aussi, autour d'un résultat positif de 200 000 ou 300 000 € en gros sur une saison normale. Mais aujourd'hui, on est comme tout le monde. L'avantage, au SUA, c'est que nous avons un peu plus de 500 partenaires. On ne dépend pas d'un ou deux très gros partenaires, comme certains. Du coup, on ne sera pas autant touchés qu'un club qui verrait la participation d'un très gros partenaire baisser de façon significative. »

Ce soupir de soulagement dans le Lot-et-Garonne doit s'accompagner de sueurs froides dans d'autres départements. Car les estimations de la DNACG se basaient sur des éléments qui sonneraient un peu trop optimistes par rapport à la situation actuelle. Les experts-comptables tablaient alors, notamment, sur une baisse du produit intérieur brut de l'ordre de 2 %, alors que les prévisions, aujourd'hui, miseraient plutôt sur 6 %... Et ils ne savaient pas alors que Canal+ ne verserait pas l'intégralité des droits télé, un nouveau manque à gagner d'au moins 15 millions d'euros. Les clubs perdraient tous ainsi bien plus que les 20 % de rentrées financières qu'estimait alors ce rapport.

Une base pour trouver des solutions

Mais ce document de travail ne signifie pas que le Top 14 2020-2021, que certains ont, pendant quelques jours, envisagé disputer à 16, se réduirait à peau de chagrin, avec cinq survivants seulement. Il sert surtout de base de travail pour trouver des solutions, notamment via le groupe de travail créé par la LNR le 19 mars et qui réfléchit aux mesures pouvant accompagner économiquement les clubs dans la crise actuelle. Ce mardi matin, ce fameux groupe 2, composé de l'UBB, La Rochelle, Toulouse, Pau, pour ce qui est du Top 14, aura pu bien phosphorer à partir de ce rapport pour entamer sa réunion du jour.

La DNACG préconise entre autres une baisse des salaires de l'ordre de 25 % ? « Nous avons travaillé à partir de cet audit et nous allons présenter ce mardi en commission paritaire un certain nombre de questions et une approche », a laissé filtrer, dans un langage fort diplomatique, Robins Tchale Watchou, le président de Provale, syndicat de joueurs qui seraient touchés par cette mesure. « Je ne suis pas forcément sur une logique de 25 % pour l'instant, temporise Fonteneau en s'engageant un peu plus. Mais il faut rester lucides : il n'y a pas que ce levier pour compenser les pertes, mais c'est le plus important. Si tu englobes les salaires des joueurs, du staff technique, du médical et du personnel administratif, tu as 75 ou 80 % des charges d'un club ! »

Ces acteurs ont-ils aussi reçu le traditionnel et annuel rapport de la DNACG, tout aussi utile à leur brainstorming, et qui révèle que les joueurs de Top 14 gagnent en moyenne, selon nos informations, 246 937 € brut par saison sur l'exercice 2018-2019, une rémunération en hausse de 5 % par rapport à 2017-2018 ? Les clubs réfléchissent en tout cas à d'autres pistes, mais celles-ci demandent une certaine entente entre les différents acteurs. Or jusqu'à présent ce sont plutôt les signes de dissension qui sont apparus au grand jour... D'après « le Midol », toujours, Simon Gilham, le président de Brive, a décidé de claquer la porte de son groupe de travail, lassé des fuites qui en perturbent le fonctionnement. Certainement pas le genre d'ambiance propice à trouver une solution...

**krahknardz** Mar 14 Avr 2020 - 13:03

Scalp a écrit:Si on reprend le championnat, il faudra une organisation absolument sans failles et donc, il faudra an moins tester tous les joueurs et même les staffs, pour éviter entre autres, les problèmes de santé pour les joueurs.

J'irais plus loin, il faudra absolument une politique de tests réguliers (je dirais au bas mot hebdomadaires) pour éviter toute contamination. Au vu en plus des doutes sur la pérennité de l'immunisation, voire la possibilité de réactivation du virus, íl semble impossible de faire à moins.

**sudiste** Mar 14 Avr 2020 - 13:10

https://www.sudouest.fr/2020/04/14/les-stades-pourraient-rester-vides-pendant-plus-d-un-an-en-allemagne-7410151-10618.php

Et comme les Allemands ont souvent (toujours) raison :siffle:

**krahknardz** Mar 14 Avr 2020 - 13:17

Scalp a écrit:Top 14: une fin de saison de plus en plus hypothétique

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14-une-fin-de-saison-de-plus-en-plus-hypothetique-1892824.html

Marti voudrait jouer des matches devant du public... Oui, on aimerait assister aussi, mais comme le rappelle Sudiste, les Allemands anticipent probablement ce qui devrait se généraliser: pas de grands évènements rassemblant du public avant le vaccin.
Entre disputer le bouclier à huis clos et annuler la saison, mon choix est très vite fait...

**Scalp** Mar 14 Avr 2020 - 13:22

krahknardz a écrit:
Scalp a écrit:Si on reprend le championnat, il faudra une organisation absolument sans failles et donc, il faudra an moins tester tous les joueurs et même les staffs, pour éviter entre autres, les problèmes de santé pour les joueurs.

J'irais plus loin, il faudra absolument une politique de tests réguliers (je dirais au bas mot hebdomadaires) pour éviter toute contamination. Au vu en plus des doutes sur la pérennité de l'immunisation, voire la possibilité de réactivation du virus, íl semble impossible de faire à moins.

Aucunes précautions ne sera superflus et en l’occurrence tu as complètement raison !

**Scalp** Mar 14 Avr 2020 - 13:23

Coronavirus : Paul Goze tape du poing sur la table

https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/fil-info/coronavirus-paul-goze-tape-du-poing-sur-la-table-999420

**Scalp** Mar 14 Avr 2020 - 13:27

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Top-14-pro-d2-cinq-pistes-pour-eviter-le-crash-economique/1127102

Top 14-Pro D2 : cinq pistes pour éviter un crash économique provoqué par le coronavirus

Certaines mesures pourraient permettre aux clubs d'amortir une partie des pertes. Mais encore faudra-t-il que les différents acteurs s'entendent entre eux.

La baisse des salaires

« 25% de baisse, ça serait la fin des haricots » Robins Tchale-Watchou, président de Provale

C'est inéluctable. Pour compenser leurs pertes en sponsoring, billetterie ou droits télés, les clubs vont forcément taper dans leurs masses salariales pour alléger leurs charges. Les joueurs se disent prêt à faire des efforts. Mais jusqu'à un certain point. « 25% de baisse, ça serait la fin des haricots, observe Robins Tchale-Watchou, le président de Provale, le syndicat des joueurs. C'est comme si on disait aux joueurs qu'ils étaient responsables de la crise. Or, ce n'est pas le cas. » Provale et les autres partenaires sociaux se réuniront ce mardi après-midi en commission paritaire par visioconférence pour essayer de trouver une solution juste et raisonnable.

Des aides de l'État

« Si chacun joue sa carte personnelle, l'impact auprès du Ministère des Finances sera moindre » Un proche du dossier

Les clubs devraient se rapprocher de l'État, et notamment du Ministère de l'Économie et des Finances, pour négocier l'annulation de certaines charges telles que la taxe sur les spectacles sportifs, comme l'a d'ailleurs évoqué lundi soir le président Emmanuel Macron. Mais cette requête, légitime au regard des circonstances, ne devra pas se faire n'importe comment. « Cela demande à ce que les clubs professionnels soient unis, précise un proche du dossier. Parce que si chacun joue sa carte personnelle, l'impact auprès du Ministère des finances sera moindre. »

L'emprunt de fonds

« À l'arrivée, ce seront les clubs qui paieront » Jean-François Fonteneau, président d'Agen

C'est l'une des options étudiées par la LNR. Une éventualité confirmée par Jean-François Fonteneau : « La Ligue va sûrement faire un emprunt pour compenser les pertes qui concernent les droits télés et la possible absence de phase finale. À l'arrivée, ce seront les clubs qui paieront. » Le montant visé ? Impossible à déterminer dès aujourd'hui. Tout dépendra de la date de la reprise du Championnat, si reprise il y a, et de la tenue ou pas de la phase finale. Pour rappel et selon nos informations, Canal +, le diffuseur du Top 14, ne devrait pas payer la dernière échéance de son contrat si le Championnat devait s'arrêter là. Une dernière échéance d'un montant légèrement inférieur à 15 M€.

Le non-renouvellement des contrats « 2+1 »

« À part créer de la précarité et des contentieux, je ne vois pas à quoi ça servirait » Robins Tchale-Watchou, président de Provale

Cela concernerait 20 % de l'effectif global du Top 14. En gros, les joueurs qui auraient signé un contrat d'un ou deux ans plus une autre année en option se verraient systématiquement délestés de leur année en option. Dès la reprise des activités, ils pourraient ainsi recevoir une lettre leur annonçant qu'ils ne feront plus partie de l'effectif la saison prochaine. Ce qui ne ravit évidemment pas Tchale-Watchou, le patron de Provale : « Ça ne serait pas la solution. Le risque, dans de telles démarches, serait de monter les gens les uns contre les autres. Aller exploser les contrats des mecs, casser les trucs, à part créer de la précarité et des contentieux, je ne vois pas à quoi ça servirait. »

Une mutualisation commerciale

C'est la conclusion du rapporteur de la DNACG interrogé par Midi-Olympique : « Il est important que le rugby professionnel enclenche une politique commerciale commune. » Traduction ? Il devrait s'agir de mutualiser les contrats signés avec des grands groupes pour vendre des matches. Au lieu d'approcher des partenaires chacun de leur côté, les clubs feraient ainsi bloc et redistribueraient les revenus de façon équitable et solidaire. Une sacrée révolution en perspective. Car c'est la première fois, d'avis d'experts, que deux termes comme « équitable » et « solidaire » seraient associés et même seulement employés dans le rugby pro français. Et si c'était les prémisses d'un changement de mentalité ?

**densnewzealand** Mar 14 Avr 2020 - 14:03

Si on veux éviter les déplacements des joueurs et de staffs, de toute façon tout se fera à huis clos, regrouper tout le monde sur un ou deux sites, mettons Stadium , Toulouse , Chaban , Bordeaux, pour les quarts, puis demi et finale sur un des deux sites, le tout en trois WE. Distanciation , tests, pour mettons 50 personnes par team, celà fait 400 tests, en deux fois, au début de la reprise et avant les matchs, on checke tout le monde, allez messieurs de la LNR, FFR, présidents de clubs, bougez vous, je suis sur que sur le forum on trouve des formules en 2/2 . Soyez inventifs, au lieu de vous pourrir.

**sudiste** Mar 14 Avr 2020 - 14:31

"C'est comme si on disait aux joueurs qu'ils étaient responsables de la crise. Or, ce n'est pas le cas. "

Argument ridicule. des millions de français vont perdre une partie de leurs revenus aussi longtemps que durera la crise. Sont-ils responsables de la situation ?
Mais mieux vaut-il perdre 25% de son salaire ou le perdre en totalité et se retrouver au chômage ?
Je trouve que Tchale-Watchou, se la joue un peu trop "gros bras" Twisted Evil

**marchal** Mar 14 Avr 2020 - 15:24

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/A-agen-l-avantage-d-avoir-plus-de-500-partenaires-pour-lutter-contre-la-crise-du-coronavirus-selon-jean-francois-fonteneau/1127133#xtor=RSS-1

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Laurent-marti-ubb-a-propos-de-la-fin-de-saison-du-top-14-pas-obliges-de-finir-en-juillet/1127182
https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/fil-info/coronavirus-yann-roubert-lou-juge-qu-une-fin-de-saison-a-huis-clos-n-aurait-pas-la-meme-saveur-999406

jaja69 Mar 14 Avr 2020 - 15:34

Les présidents de clubs sont responsables parce que lorsque la lnr a fait le cahier des charges de l'appel d'offres pour le diffuseur des matchs de rugby professionnel il avait mis une clause pour la redistribution aux clubs à savoir 90% des droits TV et 10% conservés pour alimenter un fond de garentie au cas où il y aurait un jour un problème.
Tous les présidents de clubs ont demandés à ce que 100 % des droits soient redistribués aux clubs

DODO974 Mar 14 Avr 2020 - 15:51

[quote="krahknardz"]

Scalp a écrit:Si on reprend le championnat, il faudra une organisation absolument sans failles et donc, il faudra an moins tester tous les joueurs et même les staffs, pour éviter entre autres, les problèmes de santé pour les joueurs.

J'irais plus loin, il faudra absolument une politique de tests réguliers (je dirais au bas mot hebdomadaires) pour éviter toute contamination. Au vu en plus des doutes sur la pérennité de l'immunisation, voire la possibilité de réactivation du virus, íl semble impossible de faire à moins.
[/quote
on peut jouer GRACIEUSEMENT au Mamut au 1/3 de sa capacité, soit 15 000 personnes (soit 1 mètre entre chaque place sauf pour la même famille)

**sudiste** Mar 14 Avr 2020 - 16:07

Allez arrêtons de rêver il n'y aura pas de reprise du championnat cet été. Monopoliser des tests en nombre très insuffisants dans le but de finir un championnat sportif est politiquement intenable ...
Par contre je ne vois toujours pas en quoi le monde d'après ne serait pas la continuité du monde d'avant, avec la reprise des choses là où on les a laissé pour les terminer ?
Pour les idéalistes, utopistes un brin naïfs qui imaginent un "monde d'après" fait d'amour de solidarité et de partage suffit de regarder les empoignades de nos présidents de clubs pour comprendre que non seulement le monde ne sera pas meilleur mais il risque sans doute d'être pire....malheureusement. :siffle:

**marchal** Mar 14 Avr 2020 - 16:55

https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/sports/top-14-huit-clubs-qualifies-pour-la-champions-cup_13778671/

https://www.lejdc.fr/nevers-58000/sports/xavier-pemeja-manager-de-l-uson-c-est-la-maladie-qui-decidera-de-la-suite_13778294/

https://www.youtube.com/watch?v=Zwh0tZ8E-j0&feature=emb_title

**Scalp** Mar 14 Avr 2020 - 17:03

sudiste a écrit:Allez arrêtons de rêver il n'y aura pas de reprise du championnat cet été. Monopoliser des tests en nombre très insuffisants dans le but de finir un championnat sportif est politiquement intenable ...
Par contre je ne vois toujours pas en quoi le monde d'après ne serait pas la continuité du monde d'avant, avec la reprise des choses là où on les a laissé pour les terminer ?
Pour les idéalistes, utopistes un brin naïfs qui imaginent un "monde d'après" fait d'amour de solidarité et de partage suffit de regarder les empoignades de nos présidents de clubs pour comprendre que non seulement le monde ne sera pas meilleur mais il risque sans doute d'être pire....malheureusement.

Après la grande crise de 1929, il y a eu Roosevelt et Hitler, les même causes ne produisent pas les même effets ou conséquences et chacun a sa part de responsabilité...

**Scalp** Mar 14 Avr 2020 - 17:11

Top 14: et si on finissait en août?

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14-et-si-on-finissait-en-aout-1893005.html

**Scalp** Mar 14 Avr 2020 - 17:15

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Laurent-marti-ubb-a-propos-de-la-fin-de-saison-du-top-14-pas-obliges-de-finir-en-juillet/1127182

Laurent Marti (UBB) à propos de la fin de saison du Top 14 : « Pas obligés de finir en juillet... »

Après l'intervention d'Emmanuel Macron, lundi soir, Laurent Marti, le président de l'Union Bordeaux-Bègles, apprécie l'hypothèse de pouvoir terminer de saison et souligne la non-urgence de terminer le 18 juillet.

Hamid Imakhoukhene 14 avril 2020 à 13h58

Laurent Marti n'a jamais caché sa volonté de voir la saison 2019-2020 se terminer sur le terrain, ni son opposition au gel du classement du Top 14 à cause de la pandémie de coronavirus. « Finir la saison, c'est notre position, notre volonté, partagées par la LNR et la très grande majorité des présidents de Top 14, rappelait Marti ce mardi. L'UBB est d'accord pour qualifier les huit premiers et disputer une phase finale d'un Championnat déjà joué sur le terrain à 66 %. » Rien de scandaleux, ni d'incompréhensible ou inéquitable.

Au moment de la mise en sommeil de la compétition et après dix-sept journées disputées sur vingt-six, son club dominait le Championnat avec 8 longueurs d'avance sur son dauphin lyonnais et 15 sur le Racing 92 (3e). En revanche, à l'idée de disputer une phase finale à huis clos, si l'on interprète bien les déclarations du président de la République, - « les grands festivals et événements avec public nombreux ne pourront se tenir au moins jusqu'à mi-juillet prochain »-, le patron de l'Union ne cache pas son opposition de principe aux matches sans public : « Je le vivrai mal. Ce serait très bizarre même... Le sport, c'est chouette quand on partage l'émotion avec les supporters. Puis, le public joue un rôle important souvent, il peut même peser sur le score... »

« Si on repousse l'échéance, on peut espérer finir avec du public »
Laurent Marti, président de l'UBB

Surtout, au sujet d'une phase finale se terminant au plus tard le 18 juillet comme exprimé le 6 avril dernier par Paul Goze, le président de la LNR, dans les colonnes de l'Équipe, - « Nous nous sommes fixés le 18 juillet comme limite, date à laquelle nous souhaiterions disputer la finale »,- Marti évoque une piste visiblement explorée en interne ces derniers jours par la LNR et les présidents. « Les choses changent, souligne-t-il. On échange en permanence. Il y a différentes formules et projections présentées qui semblent convenir à beaucoup de monde. On n'est pas obligés de finir la saison en juillet. Et si on repousse l'échéance, on peut espérer finir avec du public. »

**le radis** Mar 14 Avr 2020 - 17:39

http://www.leparisien.fr/sports/rugby/top-14-80-des-clubs-souhaitent-finir-le-championnat-selon-le-president-de-l-ubb-14-04-2020-8299470.php

Top 14 : «80% des clubs souhaitent finir le championnat», selon le président de l’UBB
Laurent Marti, patron de l’Union Bordeaux-Bègles, exprime la position qui se dégage avec l’organisation de phases finales cet été, sans terminer la phase régulière du championnat.

La journée du 15 avril permettra d'y voir plus clair pour la suite des championnats professionnels de rugby. Les 30 présidents de clubs de Top 14 et de Pro D 2 se réuniront à nouveau ce mercredi par visioconférence. Le but : entériner une position commune dans chacune des deux compétitions après l'annonce du prolongement du confinement jusqu'au 11 mai et de l'interdiction de rassemblements publics au moins jusqu'à la mi-juillet. En Top 14, l'une des voix qui se fera entendre sera celle de Laurent Marti. Le président de l'Union Bordeaux-Bègles, leader après 17 journées, affiche sa position, partagée par d'autres dirigeants.

Le confinement a été prolongé jusqu'au 11 mai, avec une interdiction des rassemblements publics jusqu'à la mi-juillet. Comment voyez-vous la suite ?

LAURENT MARTI. Ce que je peux vous dire, au moment où je vous parle ce mardi, c'est qu'une grande majorité de clubs de Top 14, 80%, souhaite finir le championnat sous forme de phases finales, comme chaque saison. La formule reste encore à débattre. Concernant l'UBB, pas de problème pour qualifier les huit premiers (au lieu de six habituellement). Pas de problème non plus pour passer par les quarts de finale (ou barrages, alors que le 1er et le 2e de la phase régulière en sont exemptés d'habitude). Chaque club exprimera sa position puis il y aura un vote avant que le comité directeur de la Ligue ne se prononce.

On oublie donc les neuf dernières journées de Top 14…

C'est impossible de les disputer (avant les phases finales), et je ne suis pas sûr qu'elles modifieraient grandement le classement.

Les phases finales débuteraient-elles dès mi-juillet ?

Encore une fois, c'est à débattre. Selon moi, le mieux est d'attendre le plus tard possible pour espérer avoir du public dans les stades. Je crois qu'il faut : 1. Finir le championnat avec des phases finales comme toujours ; 2. Savoir comment faire pour qu'il y ait du public même s'il est moins nombreux ; 3. Jouer à huis clos si ce n'est pas possible et offrir un spectacle à nos millions de téléspectateurs plutôt que rien.

Cette position peut aussi s'expliquer par rapport à votre diffuseur, Canal+, qui soutient financièrement le Top 14…

C'est d'abord un raisonnement sportif, tourné vers le plaisir et le côté social. Ensuite, économique bien évidemment. Si on devait perdre une partie des droits télé, alors là… Je ne suis déjà pas sûr que tout le monde en Top 14 redémarre la saison prochaine. Si on crée en plus un trou supplémentaire économique cette année, on serait en grande difficulté.

Les 80 % de clubs, dont vous parlez, sont-ils prêts à continuer même à huis clos ?

Ça n'a pas encore été évoqué mais je le pense.

Le principe d'une relégation en Pro D 2 est-il encore acté ?

Non. Il n'y aura pas de descente. On aurait bien aimé qu'un club de Pro D 2 soit récompensé par une montée mais, apparemment, ça pose de très gros problèmes de calendrier, on va voir ça.

La réunion de mercredi s'annonce donc décisive…

Oui. On a tous besoin de savoir à quoi s'en tenir, présidents, entraîneurs, joueurs, supporters, partenaires… C'est capital !

Le climat est-il plus apaisé après des querelles d'ego, entre clubs ?

Oui, je trouve. Je dirai que ceux qui ont eu un raisonnement pas très sympa pour l'intérêt général se sont retrouvés isolés. Je ne connais pas un président, y compris moi, qui n'a pas regardé son intérêt particulier, c'est la nature humaine. Mais tout cela doit se faire dans certaines limites. Pour l'UBB, je ne me suis pas engouffré dans la voie : « Ecoutez, puisqu'on ne peut plus jouer, on n'a qu'à dire que l'UBB est championne. » Je ne l'ai jamais dit, je ne le dirai jamais. Ou de dire : « On n'a qu'à disputer juste une finale. » Certains ont essayé de gagner sur tapis vert.

Vous n'accepteriez donc pas le titre sur tapis vert ?

Non. C'est sûr et certain. On préfère perdre à la régulière que gagner sur tapis vert, en faisant un peu de poésie (rire).

Pour préserver les finances des clubs, la solution est-elle la baisse des salaires des joueurs ?

Sans baisse des salaires des joueurs et de façon importante, à condition qu'il y en ait réellement une en termes de partenariat et de recettes publiques, la plupart des clubs ne redémarreront pas, j'en suis convaincu. C'est le cas de l'UBB. Ce que j'ai proposé, c'est qu'on travaille à livre ouvert avec les joueurs. A l'UBB, on leur dira voilà ce qui était notre situation et voilà ce qu'elle risque de devenir, on a besoin de votre aide. Là, on est en train d'appeler les partenaires pour savoir quelle est la tendance et on n'a pas que de bonnes nouvelles.

**Switch** Mar 14 Avr 2020 - 17:40

Réduire son salaire de 25% pour une infirmière qui bosse 50h par semaine (dans les conditions qu'on sait) pour gagner 1500€, et pour un joueur pro qui bosse 30 ou 40h par semaine pour gagner 10.000 ou 15.000€, excuser moi, mais il n'y a pas débat. Car oui, rappelons que le salaire moyen en Top14 tourne aux environs de 15.000 € nets par mois.
Les joueurs ne doivent pas oublier qu'ils sont, pour l'immense majorité, quand même assez privilégiés d'un point de vue rémunération et train de vie. Tout le monde fait des efforts en France, et dans le monde. A commencer par leurs propres supporters. Dans mon entourage, comme dans les votre, il y a des gens au chômage technique, d'autres en chômage partiel ou en télé-travail, qui sont loin de gagner ce que gagnent les joueurs, et à qui on a pas demandé leur avis. Alors désolé, mais les joueurs doivent y aller de leur effort aussi.

25% de baisse ne me semble pas un sacrifice aussi inhumain quand on gagne ce que gagnent les joueurs pros. Pour un salaire net de 15.000 €/mois, cela revient à descendre à 11.250 €/mois, et à 7.500 € pour un joueur ne gagnant "que" 10.000 € mensuels. De quoi voir venir, surtout quand on fait le même calcul pour les gens "normaux" qui gagnent 1500 ou 2000 €.

Concernant la saison en cours, je pense qu'il faut être réaliste et reconnaître qu'elle est foutue. Faisons comme viennent aujourd'hui de le faire le foot et le handball : classement figé en date de la dernière journée jouée, et le titre pour le 1er de ce classement.
Pas la peine de s'embarquer dans des scénarios plus tordus les uns que les autres. Et enfin que le gouvernement prenne le dossier à bras le corps comme il l'a fait pour le monde du travail, car les clubs pros sont aussi des entreprises qu'il faudra sauver.

**Scalp** Mar 14 Avr 2020 - 18:57

Pour le président de Clermont, le Top 14 est « terminé »

https://www.sports.fr/rugby/top-14/president-de-clermont-top-14-termine-347821.html

**Scalp** Mar 14 Avr 2020 - 18:59

https://www.sudouest.fr/2020/04/14/de-la-visibilite-mais-sans-unanimite-7411545-10142.php

Rugby/Top 14 : de la visibilité  mais toujours pas d’unanimité pour la fin de saison

Par Denys Kappès-Grangé

La date prévue du déconfinement offre un horizon aux présidents de clubs, mais les divergences persistent alors que des réunions doivent se tenir ce mercredi

L’annonce d’une levée progressive du confinement, à compter du 11 mai prochain, n’a pas bouleversé les petites habitudes prises ces dernières semaines par les présidents des clubs professionnels. Ce mardi matin, au lendemain de l’allocution du Président Emmanuel Macron, ceux qui appartiennent au groupe de travail de la LNR étudiant l’impact économique de la crise de Covid-19 se sont réunis. Ceux composant celui en charge d’établir des scénarios de reprise des compétitions échangeront à leur tour ce mercredi matin. Et, en fin d’après-midi de ce même mercredi, l’ensemble des représentants des clubs de Top 14 et Pro D2 participeront à la désormais traditionnelle vidéo-conférence.

Est-ce à dire que rien n’a changé ? Bien sûr que non. Car désormais, loin du flou qui entourait toutes les discussions, « les lignes sont bordées », apprécie Jean-François Fonteneau, le président du SUA qui émarge au rang des dirigeants désignés pour imaginer les contours de la fin de la saison : « Elles sont fixées. »

L’heure est venue de trancher

Que savent les dirigeants du rugby français ? Qu’ils n’ont plus aucune chance de disputer les sept dernières journées du championnat et les phases finales du Top 14. Mais la LNR, qui s’est offert la possibilité d’organiser la finale le 18 juillet, a encore la latitude d’organiser un tableau final opposant les huit premiers du championnat. Une formule défendue notamment par Laurent Marti, le président d’un UBB en tête du classement. Une bonne nouvelle ? Tout doux… Car il y a des bémols. Et bien que nombreux, on peut en retenir au moins deux.

Le premier tient en une nuance exprimée par le chef de l’État : les « événements avec public nombreux » seront proscrits « jusqu’à la mi-juillet ». Elle sous-entend que, hormis la finale, il faudra jouer à huis clos. Si l’option assurerait le versement de l’intégralité des droits TV de Canal + – près de 15 M€ restent en suspens selon les informations de « L’Équipe » – elle serait très coûteuse pour des clubs déjà au bord du gouffre financièrement.

Le second bémol concerne les joueurs. Si l’idée qu’un délai de réathlétisation de quatre semaines est indispensable avant de disputer le moindre match fait consensus, il reste des inconnues. Parce qu’il faudra procéder à des tests cardiaques pour ne pas les mettre en danger. Et parce qu’aucune marche à suivre n’est définie pour la pratique des sports de contact dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Malgré ces interrogations, l’heure est venue de trancher. « J’aimerais qu’on clôture à la Ligue, cette semaine si possible, les nouvelles formules », avance Laurent Marti, le président d’une UBB qui, au même titre que le Stade Rochelais, émarge au rang des nombreux clubs mis en difficultés financièrement par la crise du coronavirus : « Comment on finit ce championnat, comment on démarre l’autre, la coupe d’Europe… »

Une nouvelle option en août ?

Mais ce n’est pas parce que les présidents ont désormais des dates sur lesquelles appuyer leurs propositions qu’ils vont tomber d’accord. Jean-François Fonteneau le rappelle dans un doux euphémisme : « Les positions ne sont pas communes. »

La journée d’hier a encore permis de le constater. Laurent Marti, arguant que « 85 % des clubs veulent jouer des phases finales », tient encore à étudier toutes options. L’une d’elle, qui soulèverait à son tour un cortège d’insolubles questions, consisterait à jouer en août pour ainsi jouer devant du public : « Peut-être qu’il faut repousser la fin du Top 14 encore plus loin. » Ça peut sembler farfelu. L’idée a toutefois des partisans.

Mais de son côté, le président de Clermont, Éric de Cromières a déclaré l’inverse sur France Bleu Auvergne : « Le championnat est terminé et on ne peut pas rejouer. Il ne me semble pas possible d’entraîner les joueurs avec des contacts, des mêlées, des rucks, en respectant les règles médicales basiques qui nous sont demandées. Pour moi, il n’est pas possible d’entraîner les joueurs pour qu’ils soient aptes à rejouer en juin. »
Une fois encore, les réunions promettent d’être mouvementées aujourd’hui…

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