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Préparation de la saison 2020-2021
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.sudouest.fr/2020/08/27/ubb-un-cas-positif-au-covid-19-le-match-amical-face-a-bayonne-menace-7780079-773.php
Si c'est un membre du staff qui n'a vraiment pas vocation à être en contact avec le sportif, il doit surement porter un masque dès qu'il est à Moga et même une proximité temporaire ne devrait pas avoir posé de problème. Si maintenant on doit annulé un match parce que la copine du fils du postier d'une secrétaire de l'UBB a été contaminée, on n'est pas sorti de l'auberge
Re: Préparation de la saison 2020-2021
On annule donc la saison avant qu'elle commence ? Dans combien de temps le Stade Français va être capable de jouer dans de bonnes conditions?
Qu'on arrête 5 minutes, soit le protocole covid 19 est nul soit le Stade Français est responsable de manquements graves.
Quoiqu'il en soit, à l'instant t, le Stade Français ne répond pas aux conditions annoncées hier pour un report...
Qu'on arrête 5 minutes, soit le protocole covid 19 est nul soit le Stade Français est responsable de manquements graves.
Quoiqu'il en soit, à l'instant t, le Stade Français ne répond pas aux conditions annoncées hier pour un report...
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
patrick a écrit:
https://www.sudouest.fr/2020/08/27/ubb-un-cas-positif-au-covid-19-le-match-amical-face-a-bayonne-menace-7780079-773.php
Si c'est un membre du staff qui n'a vraiment pas vocation à être en contact avec le sportif, il doit surement porter un masque dès qu'il est à Moga et même une proximité temporaire ne devrait pas avoir posé de problème. Si maintenant on doit annulé un match parce que la copine du fils du postier d'une secrétaire de l'UBB a été contaminée, on n'est pas sorti de l'auberge
Complétement d'accord, si ce n'est que ça, le match doit avoir lieu, après les tests habituels. Il y a des limites à tout, même au principe de précaution...
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2018-2019/top-14-laurent-marti-le-huis-clos-la-mort-du-club_sto7852639/story.shtml
Laurent Marti : "Le huis clos ? La mort du club !"
Par Jérôme Prevot
TOP 14 - Le président de l'UBB n'a pas caché son pessimisme après les déclarations de Jean Castex. Jouer devant des tribunes totalement vides serait catastrophique.
Laurent Marti n'a pas caché son inquiétude quant à l'évolution de l'épidémie de Covid 19. Selon lui, les mesures sanitaires pourraient avoir de graves répercussions sur l'avenir du Top 14. Le président bordelais se trouve dans un département, la Gironde à propos duquel, le premier ministre Jean Castex a exclu la possibilité d'autoriser les préfets à donner une dérogation à la jauge des 5000 spectateurs. C'était pourtant un espoir des dirigeants bordelais. Toujours selon Jean Castex, la Gironde fait également partie des quelques départements dont les manifestations publiques pourraient faire l'objet de mesures de huis clos. "Il faut comprendre une chose : avec 5000 spectateurs, on peut limiter la casse. Les partenaires représentent un poste vital pour nous, c'est même le poste le plus important. Mais est très rare pour un club de compter plus de 5000 partenaires qui assistent au match. Avec une jauge à 5000, nous pouvons espérer avoir 3000 spectateurs abonnés, et 2000 partenaires. En faisant, ça, un club peut peut-être s'en sortir en sachant qu'il est aidé par ailleurs. Mais si on prononce un huis-clos, alors là c'est la catastrophe. Nous n'avons plus de revenus, plus rien et là c'est la mort d'un club."
Le président de l'UBB va plus loin dans son raisonnement : "La question centrale, c'est peut-on jouer au rugby ? Et doit on paralyser toute une société à cause d'un virus qui est surtout dangereux pour nos aînés et pour des gens qui ont des pathologies particulières. Ces gens-là, il faut s'en occuper soigneusement bien sûr avec diverses mesures, d'isolement par exemple. Mais est ce qu'on doit, au nom de ça, empêcher toute une société de vivre ?"
Laurent Marti : "Le huis clos ? La mort du club !"
Par Jérôme Prevot
TOP 14 - Le président de l'UBB n'a pas caché son pessimisme après les déclarations de Jean Castex. Jouer devant des tribunes totalement vides serait catastrophique.
Laurent Marti n'a pas caché son inquiétude quant à l'évolution de l'épidémie de Covid 19. Selon lui, les mesures sanitaires pourraient avoir de graves répercussions sur l'avenir du Top 14. Le président bordelais se trouve dans un département, la Gironde à propos duquel, le premier ministre Jean Castex a exclu la possibilité d'autoriser les préfets à donner une dérogation à la jauge des 5000 spectateurs. C'était pourtant un espoir des dirigeants bordelais. Toujours selon Jean Castex, la Gironde fait également partie des quelques départements dont les manifestations publiques pourraient faire l'objet de mesures de huis clos. "Il faut comprendre une chose : avec 5000 spectateurs, on peut limiter la casse. Les partenaires représentent un poste vital pour nous, c'est même le poste le plus important. Mais est très rare pour un club de compter plus de 5000 partenaires qui assistent au match. Avec une jauge à 5000, nous pouvons espérer avoir 3000 spectateurs abonnés, et 2000 partenaires. En faisant, ça, un club peut peut-être s'en sortir en sachant qu'il est aidé par ailleurs. Mais si on prononce un huis-clos, alors là c'est la catastrophe. Nous n'avons plus de revenus, plus rien et là c'est la mort d'un club."
Le président de l'UBB va plus loin dans son raisonnement : "La question centrale, c'est peut-on jouer au rugby ? Et doit on paralyser toute une société à cause d'un virus qui est surtout dangereux pour nos aînés et pour des gens qui ont des pathologies particulières. Ces gens-là, il faut s'en occuper soigneusement bien sûr avec diverses mesures, d'isolement par exemple. Mais est ce qu'on doit, au nom de ça, empêcher toute une société de vivre ?"
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.midi-olympique.fr/2020/08/27/goze-si-letat-ne-nous-entend-pas-des-clubs-ne-passeront-pas-lhiver-9036620.php
Goze : « Si l’état ne nous entend pas, des clubs ne passeront pas l’hiver »
À la veille de la reprise des compétitions professionnelles, Paul Goze, Président de la Ligue Nationale de Rugby, explique la démarche qui a piloté le protocole sanitaire imposé aux équipes.
Qu’est ce qui a conduit à l’allègement de ce nouveau protocole sanitaire mis en place pour la reprise de la compétition ?
Il n’a pas été allégé. C’est juste un nouveau protocole qui est mis en place pour le début de la compétition. Le premier protocole a duré tout le long des treize semaines de préparation et d’entraînement devant conduire les joueurs à une réathlétisation et une condition physique permettant les matchs. Désormais, on rentre dans le protocole de compétition.
Mais qu’est ce qui vous a guidé ?
D’abord, la santé des joueurs et des spectateurs. Ensuite, le but prioritaire, c’est bien que les matchs puissent se dérouler. Nous devons apprendre à jouer malgré la Covid. Elle ne va pas partir du jour au lendemain. Il nous est donc paru normal d’établir, avec la commission médicale, avec nos experts scientifiques, un protocole permettant de tenir compte de la santé des joueurs, de ne pas prendre le risque d’une propagation du virus dans un groupe, tout en répondant à notre objectif principal : jouer au rugby. Nous devons faire en sorte que la saison 2020-2021 soit un millésime au plus proche de la normale et qu’un titre de champion de France soit décerné à la fin de la saison. Le rugby professionnel ne peut pas se permettre une deuxième saison sans décerner de titre de champion.
Pourquoi reporter une rencontre à partir de trois cas ?
Nous avons suivi les recommandations des experts immunologues et infectiologues ainsi que des médecins. Tout simplement. À partir de trois personnes infectées, on peut considérer qu’il y a un risque plus élevé de contagion. Ce sont donc les données médicales et sanitaires qui ont guidé notre décision. Même si, évidemment, nous avons aussi cherché à donner le plus de chance possible à nos championnats pour qu’ils puissent se dérouler le plus normalement possible.
Certains managers ont milité pour que les équipes ne pouvant présenter 23 joueurs sur une feuille de match en raison d’une propagation de la Covid au sein de leur effectif soient sanctionnées d’un match perdu avec zéro point. Cette hypothèse a-t-elle été étudiée par la LNR ?
Elle a été évoquée par différentes personnes, mais cette idée a été assez rapidement balayée.
Pourquoi ?
Parce que sanctionner une équipe pour ce genre de chose, c’est affirmer qu’elle a commis une faute, qu’elle est coupable. Or, à mon sens, attraper la Covid, ce n’est pas une faute punissable. Surtout, pour mettre en place ce genre de sanction, il faut un process complètement harmonisé par rapport à notre protocole, que ce dernier soit validé par le CIC, le conseil interministériel de crise. Et qu’il soit étendu à l’ensemble des agences régionales de santé de manière à ce qu’il soit appliqué de façon homogène sur tout le territoire. En revanche, si dans quelques semaines, les conditions préalables évoquées sont réunies et que le nombre de report de match devient trop grand, entraînant un risque sur notre championnat, alors nous réfléchirons à ce type de mesure. Mais à ce jour, c’est prématuré. Je ne dis pas qu’il n’y aura jamais de mesure de ce style, mais ce n’est pas à l’ordre du jour aujourd’hui.
La situation ne risque-t-elle pas de vite se présenter en raison d’un calendrier ne permettant que peu de reports de match ?
Il est évident que les clubs doivent se préparer à jouer certains matchs en semaine. Si trop de matchs doivent être reportés, nous n’aurons pas le choix. Tout le monde devra s’adapter. Il y aura alors davantage de rotation dans les équipes pour protéger les joueurs.
Qu’en est-il de la situation du Stade français ? Son premier match contre l’UBB sera-t-il reporté ?
C’est un cas extrêmement particulier. Les clubs sont aujourd’hui suffisamment avertis de la situation, ils doivent prendre toutes les précautions possibles pour ne pas arriver à cette extrémité. Le Stade français doit nous communiquer des éléments ce jeudi dans la journée (l’entretien a été réalisé dans la soirée de mercredi, N.D.L.R.) afin que nous ayons une vision globale de la situation. Et en fonction des éléments, nous prendrons une décision avant ce week-end. Notre priorité, je le répète, c’est d’abord la santé des joueurs. Ensuite, que le championnat se déroule dans les meilleures conditions possible.
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé que certaines régions n’auront plus la possibilité d’étendre la jauge au-delà de 5 000 spectateurs dans un stade. Est-ce un nouveau coup dur pour le rugby ?
Il n’y a pas une grosse différence avec ce qui était en cours. Au regard de la situation, je me doutais que rares seraient les préfets à accepter des jauges de spectateurs supérieures à 5 000. De toute façon, pour les clubs de Top 14, le manque à gagner au 30 octobre sera catastrophique. Il faut impérativement que l’état vote une aide massive pour le rugby professionnel français. Le gouvernement, le Premier ministre, le président de la République, tous ont été sensibilisés à notre cause. Cette aide, nous en avons déjà discuté avec les pouvoirs publics. Nous avons chiffré le manque à gagner à environ 35 millions d’euros. Nous avons donc demandé à l’état de compenser ces pertes car il n’y a plus de marges de manœuvre dans les clubs pour baisser les charges fixes. Les recrutements ont déjà été quasi intégralement gelés, les mesures d’économies qui pouvaient être prises l’ont été, et les joueurs ont déjà consenti à un effort solidaire.
De quelle façon ?
L’idée, c’est d’exonérer les clubs des charges sociales entre juin et novembre 2020. Selon nos estimations, cela équivaut à un montant entre 30 et 35 millions d’euros.
Êtes-vous optimistes ?
Si l’état ne nous entend pas, un certain nombre de clubs ne passera pas l’hiver. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Se retrouver avec des clubs professionnels en faillite alors que la France accueille le Mondial en 2023 serait un scénario catastrophe. Nos dirigeants savent combien le rugby est implanté au cœur de nos territoires, combien il est source d’emploi, de cohésion sociale et de dynamisme. Les clubs sont un vecteur de lien social essentiel. Au-delà de leur rôle sportif et culturel, les clubs ont une place centrale dans la vie économique et sociale des régions. Ils sont des catalyseurs et l’un des poumons économiques de leur territoire. Les clubs sont en effet de formidables contributeurs à la vie économique (1,385 milliard d’euros d’activité économique générée chaque année), et de véritables pourvoyeurs d’emplois (4 072) des territoires. Et puis il serait quand même malvenu de jouer la Coupe du monde dans un pays dont les clubs professionnels auraient été laminés par la crise sanitaire. Je ne vois pas comment l’État ne peut pas être sensible à notre cause.
Où en êtes-vous des discussions sur le calendrier de la tournée d’automne avec la FFR ?
Nous n’avons toujours pas repris les discussions.
Ça vous inquiète ?
Pas du tout, nous sommes même très sereins. Nous avons consenti de gros efforts en libérant cinq dates au lieu de trois pour le XV de France. La FFR a un créneau plus important offert par World Rugby, mais nous attendons que la Fédération revienne vers nous pour discuter. Il y a le nombre de matchs à discuter. Il y a aussi la mise à disposition des joueurs. World Rugby ne dirige pas les débats, c’est la convention FFR-LNR contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire. La nuance a son importance.
Comment voyez-vous l’issue de ce conflit ?
L’organisation de tous ces matchs, si j’ai bien compris, c’était surtout pour permettre aux fédérations d’avoir de nouvelles ressources financières. Seulement, avec des matchs à huis clos ou avec une jauge de spectateurs à 5 000, je ne suis pas sûr que l’objectif initial sera atteint.
Le président de la FFR Bernard Laporte espère 55 000 spectateurs…
Je le souhaite à la FFR et pour le rugby. Mais tout le monde sait que c’est très aléatoire. Tout comme la venue de certaines équipes.
Qu’attendez-vous de l’assignation en justice que vous avez lancée contre World Rugby ?
Cette assignation, c’est pour que nous ayons une plus grande transparence des composantes de World Rugby. Aujourd’hui, World Rugby est une nébuleuse avec des trusts et autres sociétés dont on ne sait pas grand-chose. Nous avons besoin d’avoir plus de transparence, notamment au niveau financier pour savoir quels sont les flux entre ces diverses sociétés.
Mais vous n’avez donc pas attaqué World Rugby à propos de la règle 9 sur la libération des joueurs ?
Non… Mais je ne dis pas que nous n’allons pas le faire.
À quelle date seront organisées les élections à la présidence de la LNR ?
Nous avons voté une modification des statuts dernièrement pour qu’à chaque fin de mandat, le comité directeur ait la possibilité d’organiser cette élection jusqu’au 31 mars de l’année suivant la fin de mandature. Je pense donc que les élections auront lieu soit à la fin de l’année 2020, soit en tout début de l’année prochaine.
Serez-vous candidat à un troisième mandat ?
Les statuts prévoient qu’un président ne peut faire que deux mandats. C’est mon cas. Je ne peux donc pas me représenter à la présidence de la Ligue.
Mais en auriez-vous l’envie ?
S’il n’y avait pas la limitation à deux mandats dans les statuts, je me serai posé la question. Mais là, c’est bloqué par les statuts.
Sauf que les statuts de la LNR peuvent être modifiés, puisque vous venez de le faire avec l’accord de la FFR, pour avoir la possibilité de décaler la date des élections. Dans la mesure où certains présidents poussent dans cette direction, pourquoi ne pas le faire pour avoir la possibilité d’un troisième mandat ?
Peut-être parce que la FFR ne verrait pas ça d’un bon œil.
Arnaud BEURDELEY
Goze : « Si l’état ne nous entend pas, des clubs ne passeront pas l’hiver »
À la veille de la reprise des compétitions professionnelles, Paul Goze, Président de la Ligue Nationale de Rugby, explique la démarche qui a piloté le protocole sanitaire imposé aux équipes.
Qu’est ce qui a conduit à l’allègement de ce nouveau protocole sanitaire mis en place pour la reprise de la compétition ?
Il n’a pas été allégé. C’est juste un nouveau protocole qui est mis en place pour le début de la compétition. Le premier protocole a duré tout le long des treize semaines de préparation et d’entraînement devant conduire les joueurs à une réathlétisation et une condition physique permettant les matchs. Désormais, on rentre dans le protocole de compétition.
Mais qu’est ce qui vous a guidé ?
D’abord, la santé des joueurs et des spectateurs. Ensuite, le but prioritaire, c’est bien que les matchs puissent se dérouler. Nous devons apprendre à jouer malgré la Covid. Elle ne va pas partir du jour au lendemain. Il nous est donc paru normal d’établir, avec la commission médicale, avec nos experts scientifiques, un protocole permettant de tenir compte de la santé des joueurs, de ne pas prendre le risque d’une propagation du virus dans un groupe, tout en répondant à notre objectif principal : jouer au rugby. Nous devons faire en sorte que la saison 2020-2021 soit un millésime au plus proche de la normale et qu’un titre de champion de France soit décerné à la fin de la saison. Le rugby professionnel ne peut pas se permettre une deuxième saison sans décerner de titre de champion.
Pourquoi reporter une rencontre à partir de trois cas ?
Nous avons suivi les recommandations des experts immunologues et infectiologues ainsi que des médecins. Tout simplement. À partir de trois personnes infectées, on peut considérer qu’il y a un risque plus élevé de contagion. Ce sont donc les données médicales et sanitaires qui ont guidé notre décision. Même si, évidemment, nous avons aussi cherché à donner le plus de chance possible à nos championnats pour qu’ils puissent se dérouler le plus normalement possible.
Certains managers ont milité pour que les équipes ne pouvant présenter 23 joueurs sur une feuille de match en raison d’une propagation de la Covid au sein de leur effectif soient sanctionnées d’un match perdu avec zéro point. Cette hypothèse a-t-elle été étudiée par la LNR ?
Elle a été évoquée par différentes personnes, mais cette idée a été assez rapidement balayée.
Pourquoi ?
Parce que sanctionner une équipe pour ce genre de chose, c’est affirmer qu’elle a commis une faute, qu’elle est coupable. Or, à mon sens, attraper la Covid, ce n’est pas une faute punissable. Surtout, pour mettre en place ce genre de sanction, il faut un process complètement harmonisé par rapport à notre protocole, que ce dernier soit validé par le CIC, le conseil interministériel de crise. Et qu’il soit étendu à l’ensemble des agences régionales de santé de manière à ce qu’il soit appliqué de façon homogène sur tout le territoire. En revanche, si dans quelques semaines, les conditions préalables évoquées sont réunies et que le nombre de report de match devient trop grand, entraînant un risque sur notre championnat, alors nous réfléchirons à ce type de mesure. Mais à ce jour, c’est prématuré. Je ne dis pas qu’il n’y aura jamais de mesure de ce style, mais ce n’est pas à l’ordre du jour aujourd’hui.
La situation ne risque-t-elle pas de vite se présenter en raison d’un calendrier ne permettant que peu de reports de match ?
Il est évident que les clubs doivent se préparer à jouer certains matchs en semaine. Si trop de matchs doivent être reportés, nous n’aurons pas le choix. Tout le monde devra s’adapter. Il y aura alors davantage de rotation dans les équipes pour protéger les joueurs.
Qu’en est-il de la situation du Stade français ? Son premier match contre l’UBB sera-t-il reporté ?
C’est un cas extrêmement particulier. Les clubs sont aujourd’hui suffisamment avertis de la situation, ils doivent prendre toutes les précautions possibles pour ne pas arriver à cette extrémité. Le Stade français doit nous communiquer des éléments ce jeudi dans la journée (l’entretien a été réalisé dans la soirée de mercredi, N.D.L.R.) afin que nous ayons une vision globale de la situation. Et en fonction des éléments, nous prendrons une décision avant ce week-end. Notre priorité, je le répète, c’est d’abord la santé des joueurs. Ensuite, que le championnat se déroule dans les meilleures conditions possible.
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé que certaines régions n’auront plus la possibilité d’étendre la jauge au-delà de 5 000 spectateurs dans un stade. Est-ce un nouveau coup dur pour le rugby ?
Il n’y a pas une grosse différence avec ce qui était en cours. Au regard de la situation, je me doutais que rares seraient les préfets à accepter des jauges de spectateurs supérieures à 5 000. De toute façon, pour les clubs de Top 14, le manque à gagner au 30 octobre sera catastrophique. Il faut impérativement que l’état vote une aide massive pour le rugby professionnel français. Le gouvernement, le Premier ministre, le président de la République, tous ont été sensibilisés à notre cause. Cette aide, nous en avons déjà discuté avec les pouvoirs publics. Nous avons chiffré le manque à gagner à environ 35 millions d’euros. Nous avons donc demandé à l’état de compenser ces pertes car il n’y a plus de marges de manœuvre dans les clubs pour baisser les charges fixes. Les recrutements ont déjà été quasi intégralement gelés, les mesures d’économies qui pouvaient être prises l’ont été, et les joueurs ont déjà consenti à un effort solidaire.
De quelle façon ?
L’idée, c’est d’exonérer les clubs des charges sociales entre juin et novembre 2020. Selon nos estimations, cela équivaut à un montant entre 30 et 35 millions d’euros.
Êtes-vous optimistes ?
Si l’état ne nous entend pas, un certain nombre de clubs ne passera pas l’hiver. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Se retrouver avec des clubs professionnels en faillite alors que la France accueille le Mondial en 2023 serait un scénario catastrophe. Nos dirigeants savent combien le rugby est implanté au cœur de nos territoires, combien il est source d’emploi, de cohésion sociale et de dynamisme. Les clubs sont un vecteur de lien social essentiel. Au-delà de leur rôle sportif et culturel, les clubs ont une place centrale dans la vie économique et sociale des régions. Ils sont des catalyseurs et l’un des poumons économiques de leur territoire. Les clubs sont en effet de formidables contributeurs à la vie économique (1,385 milliard d’euros d’activité économique générée chaque année), et de véritables pourvoyeurs d’emplois (4 072) des territoires. Et puis il serait quand même malvenu de jouer la Coupe du monde dans un pays dont les clubs professionnels auraient été laminés par la crise sanitaire. Je ne vois pas comment l’État ne peut pas être sensible à notre cause.
Où en êtes-vous des discussions sur le calendrier de la tournée d’automne avec la FFR ?
Nous n’avons toujours pas repris les discussions.
Ça vous inquiète ?
Pas du tout, nous sommes même très sereins. Nous avons consenti de gros efforts en libérant cinq dates au lieu de trois pour le XV de France. La FFR a un créneau plus important offert par World Rugby, mais nous attendons que la Fédération revienne vers nous pour discuter. Il y a le nombre de matchs à discuter. Il y a aussi la mise à disposition des joueurs. World Rugby ne dirige pas les débats, c’est la convention FFR-LNR contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire. La nuance a son importance.
Comment voyez-vous l’issue de ce conflit ?
L’organisation de tous ces matchs, si j’ai bien compris, c’était surtout pour permettre aux fédérations d’avoir de nouvelles ressources financières. Seulement, avec des matchs à huis clos ou avec une jauge de spectateurs à 5 000, je ne suis pas sûr que l’objectif initial sera atteint.
Le président de la FFR Bernard Laporte espère 55 000 spectateurs…
Je le souhaite à la FFR et pour le rugby. Mais tout le monde sait que c’est très aléatoire. Tout comme la venue de certaines équipes.
Qu’attendez-vous de l’assignation en justice que vous avez lancée contre World Rugby ?
Cette assignation, c’est pour que nous ayons une plus grande transparence des composantes de World Rugby. Aujourd’hui, World Rugby est une nébuleuse avec des trusts et autres sociétés dont on ne sait pas grand-chose. Nous avons besoin d’avoir plus de transparence, notamment au niveau financier pour savoir quels sont les flux entre ces diverses sociétés.
Mais vous n’avez donc pas attaqué World Rugby à propos de la règle 9 sur la libération des joueurs ?
Non… Mais je ne dis pas que nous n’allons pas le faire.
À quelle date seront organisées les élections à la présidence de la LNR ?
Nous avons voté une modification des statuts dernièrement pour qu’à chaque fin de mandat, le comité directeur ait la possibilité d’organiser cette élection jusqu’au 31 mars de l’année suivant la fin de mandature. Je pense donc que les élections auront lieu soit à la fin de l’année 2020, soit en tout début de l’année prochaine.
Serez-vous candidat à un troisième mandat ?
Les statuts prévoient qu’un président ne peut faire que deux mandats. C’est mon cas. Je ne peux donc pas me représenter à la présidence de la Ligue.
Mais en auriez-vous l’envie ?
S’il n’y avait pas la limitation à deux mandats dans les statuts, je me serai posé la question. Mais là, c’est bloqué par les statuts.
Sauf que les statuts de la LNR peuvent être modifiés, puisque vous venez de le faire avec l’accord de la FFR, pour avoir la possibilité de décaler la date des élections. Dans la mesure où certains présidents poussent dans cette direction, pourquoi ne pas le faire pour avoir la possibilité d’un troisième mandat ?
Peut-être parce que la FFR ne verrait pas ça d’un bon œil.
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
Sans vouloir jouer les épidémiologistes à la petite semaine, je pense que si les consignes de sécurité sont respectées, soit
- un, voire deux sièges entre les groupes de personne,
- le masque
- interdiction stricte de la cigarette aux abords du stade
- prise de température à l'entrée
pour moi il n'y a pas de risque majeur à accueillir 20 000 personnes dans une enceinte de 33 000 places.
Comme signalé précédemment, le problème concerne les abords du stade ainsi que la buvette et les transports. Avec un peu de bonne volonté et comme Switch et Patrick l'ont ébauché il existe des mesures pour palier ces problèmes.
Il n'y a pratiquement aucun risque de transmission dans l'enceinte du stade quand chacun est à sa place. Le coup de la jauge de X personnes c'est de l'enfumage. Ce qui compte c'est la nature du lieu de rassemblement (couvert ou non?), sa configuration, la durée du rassemblement et le comportement des gens.
Une personne s'asseyant virage sud n'a aucun moyen de contaminer une personne d'une autre tribune. Le risque de contamination intra-groupe existe évidemment - comme pour chaque soirée passée avec des amis - mais pour moi si chacun adopte les bons comportements, le risque de contamination inter-groupe est minime !
Le rassemblement évangéliste de Mulhouse, supposément générateur de la flambée des cas dans le Grand Est, ainsi que la secte pour la première vague sud-coréenne nous ont amené à penser que tous les rassemblements populaires sont générateurs de cluster. Or, prenons le cas d'une personne malade asymptomatique se rendant à ce rassemblement évangéliste, une boîte de nuit (de surcroît lieux fermés), ou même au festival des vieilles charrues, elle pourra contaminer un grand nombre de personnes, car les gens bougent, se parlent (donc se postillonnent dessus, ou dans le gobelet des autres) dansent, crient etc ... Il faut également différencier les événements post Covid, et pré-Covid, avant personne ne faisait attention à son comportement.
Une personne asymptomatique se rendant dans une stade, si les gestes barrières sont respectés ne contaminera dans le pire des cas que ses voisins directs car une personne se rendant dans un stade reste à sa place ! Avec les mesures barrières le stade ne sera pas un cluster.
- un, voire deux sièges entre les groupes de personne,
- le masque
- interdiction stricte de la cigarette aux abords du stade
- prise de température à l'entrée
pour moi il n'y a pas de risque majeur à accueillir 20 000 personnes dans une enceinte de 33 000 places.
Comme signalé précédemment, le problème concerne les abords du stade ainsi que la buvette et les transports. Avec un peu de bonne volonté et comme Switch et Patrick l'ont ébauché il existe des mesures pour palier ces problèmes.
Il n'y a pratiquement aucun risque de transmission dans l'enceinte du stade quand chacun est à sa place. Le coup de la jauge de X personnes c'est de l'enfumage. Ce qui compte c'est la nature du lieu de rassemblement (couvert ou non?), sa configuration, la durée du rassemblement et le comportement des gens.
Une personne s'asseyant virage sud n'a aucun moyen de contaminer une personne d'une autre tribune. Le risque de contamination intra-groupe existe évidemment - comme pour chaque soirée passée avec des amis - mais pour moi si chacun adopte les bons comportements, le risque de contamination inter-groupe est minime !
Le rassemblement évangéliste de Mulhouse, supposément générateur de la flambée des cas dans le Grand Est, ainsi que la secte pour la première vague sud-coréenne nous ont amené à penser que tous les rassemblements populaires sont générateurs de cluster. Or, prenons le cas d'une personne malade asymptomatique se rendant à ce rassemblement évangéliste, une boîte de nuit (de surcroît lieux fermés), ou même au festival des vieilles charrues, elle pourra contaminer un grand nombre de personnes, car les gens bougent, se parlent (donc se postillonnent dessus, ou dans le gobelet des autres) dansent, crient etc ... Il faut également différencier les événements post Covid, et pré-Covid, avant personne ne faisait attention à son comportement.
Une personne asymptomatique se rendant dans une stade, si les gestes barrières sont respectés ne contaminera dans le pire des cas que ses voisins directs car une personne se rendant dans un stade reste à sa place ! Avec les mesures barrières le stade ne sera pas un cluster.
Le Lomu blanc- J'aime l'Union beaucoup
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
Dans tous les cas, je ne comprends pas en quoi on refuse par sécurité de recevoir 10.000 personnes dans un stade ouvert de 35.000 places alors qu'on laisse les gens s'asseoir les uns collés aux autres et sans masque obligatoire dans les cinémas et les théâtres, espaces confinés et de faible volume. Ca me dépasse !
A Paris, on encourage même les gens à retourner voir films, opéras et pièces de théâtre de 2 ou 3 heures en milieu clos alors qu'à quelques kilomètres de là on interdit aux mêmes gens d'aller voir un match de 80 ou 90 minutes dans un espace à ciel ouvert. Là, si quelques à l'explication du gouvernement, je suis vraiment preneur !
L'explication la plus plausible c'est que les lobbys de la culture (industrie cinématographique en tête) sont bien plus puissants que ceux du sport. Et c'est un triste constat... On nous rabâche qu'ici et là des salles de cinéma et/ou de théâtres avec 5, 10 ou 20 employés sont menacés de mettre la clé sous la porte (ce qui est tout à fait regrettable, bien sûr !) mais que dire alors de clubs pros qui comptent des dizaines voir des centaines de salariés (pour les plus gros) et divertissent chaque WE et tout au long de l'année des millions de français ?!
A Paris, on encourage même les gens à retourner voir films, opéras et pièces de théâtre de 2 ou 3 heures en milieu clos alors qu'à quelques kilomètres de là on interdit aux mêmes gens d'aller voir un match de 80 ou 90 minutes dans un espace à ciel ouvert. Là, si quelques à l'explication du gouvernement, je suis vraiment preneur !
L'explication la plus plausible c'est que les lobbys de la culture (industrie cinématographique en tête) sont bien plus puissants que ceux du sport. Et c'est un triste constat... On nous rabâche qu'ici et là des salles de cinéma et/ou de théâtres avec 5, 10 ou 20 employés sont menacés de mettre la clé sous la porte (ce qui est tout à fait regrettable, bien sûr !) mais que dire alors de clubs pros qui comptent des dizaines voir des centaines de salariés (pour les plus gros) et divertissent chaque WE et tout au long de l'année des millions de français ?!
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Switch- Centre de presse
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
Le problème c'est que le match Atalanta-Valence reste dans toute les têtes comme un cluster géant, ou même une bombe biologique comme certain l'on qualifié...
Alors, je suis d'accord avec vous tous, avec des protocoles sérieux, on pourrait sûrement aller voir un match avec une sécurité raisonnable et en dépassant la jauge des 5000, dans notre stade de 35.000 places, par exemple.
mais c'est aussi un problème politique pour le gouvernement, qui ne veut pas prêter le flanc à la critique, qui serait immanquable en pareil cas et aurait aussi des arguments objectifs, comme les problèmes de transport et d'accès aux stades...
On se rend quand même compte que le sport n'est pas la priorité de ce gouvernement et là, je reprends les mots de Paul Goze qui me semblent très juste :
Nos dirigeants savent combien le rugby est implanté au cœur de nos territoires, combien il est source d’emploi, de cohésion sociale et de dynamisme. Les clubs sont un vecteur de lien social essentiel. Au-delà de leur rôle sportif et culturel, les clubs ont une place centrale dans la vie économique et sociale des régions. Ils sont des catalyseurs et l’un des poumons économiques de leur territoire. Les clubs sont en effet de formidables contributeurs à la vie économique (1,385 milliard d’euros d’activité économique générée chaque année), et de véritables pourvoyeurs d’emplois (4 072) des territoires. Et puis il serait quand même malvenu de jouer la Coupe du monde dans un pays dont les clubs professionnels auraient été laminés par la crise sanitaire. Je ne vois pas comment l’État ne peut pas être sensible à notre cause.
Alors, je suis d'accord avec vous tous, avec des protocoles sérieux, on pourrait sûrement aller voir un match avec une sécurité raisonnable et en dépassant la jauge des 5000, dans notre stade de 35.000 places, par exemple.
mais c'est aussi un problème politique pour le gouvernement, qui ne veut pas prêter le flanc à la critique, qui serait immanquable en pareil cas et aurait aussi des arguments objectifs, comme les problèmes de transport et d'accès aux stades...
On se rend quand même compte que le sport n'est pas la priorité de ce gouvernement et là, je reprends les mots de Paul Goze qui me semblent très juste :
Nos dirigeants savent combien le rugby est implanté au cœur de nos territoires, combien il est source d’emploi, de cohésion sociale et de dynamisme. Les clubs sont un vecteur de lien social essentiel. Au-delà de leur rôle sportif et culturel, les clubs ont une place centrale dans la vie économique et sociale des régions. Ils sont des catalyseurs et l’un des poumons économiques de leur territoire. Les clubs sont en effet de formidables contributeurs à la vie économique (1,385 milliard d’euros d’activité économique générée chaque année), et de véritables pourvoyeurs d’emplois (4 072) des territoires. Et puis il serait quand même malvenu de jouer la Coupe du monde dans un pays dont les clubs professionnels auraient été laminés par la crise sanitaire. Je ne vois pas comment l’État ne peut pas être sensible à notre cause.
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
Scalp a écrit:Le problème c'est que le match Atalanta-Valence reste dans toute les têtes comme un cluster géant, ou même une bombe biologique comme certain l'on qualifié...
Alors, je suis d'accord avec vous tous, avec des protocoles sérieux, on pourrait sûrement aller voir un match avec une sécurité raisonnable et en dépassant la jauge des 5000, dans notre stade de 35.000 places, par exemple.
mais c'est aussi un problème politique pour le gouvernement, qui ne veut pas prêter le flanc à la critique, qui serait immanquable en pareil cas et aurait aussi des arguments objectifs, comme les problèmes de transport et d'accès aux stades...
On se rend quand même compte que le sport n'est pas la priorité de ce gouvernement et là, je reprends les mots de Paul Goze qui me semblent très juste :
Nos dirigeants savent combien le rugby est implanté au cœur de nos territoires, combien il est source d’emploi, de cohésion sociale et de dynamisme. Les clubs sont un vecteur de lien social essentiel. Au-delà de leur rôle sportif et culturel, les clubs ont une place centrale dans la vie économique et sociale des régions. Ils sont des catalyseurs et l’un des poumons économiques de leur territoire. Les clubs sont en effet de formidables contributeurs à la vie économique (1,385 milliard d’euros d’activité économique générée chaque année), et de véritables pourvoyeurs d’emplois (4 072) des territoires. Et puis il serait quand même malvenu de jouer la Coupe du monde dans un pays dont les clubs professionnels auraient été laminés par la crise sanitaire. Je ne vois pas comment l’État ne peut pas être sensible à notre cause.
Je retiens surtout cet argument auquel je n'avais pas pensé, en effet. Voilà une autre corde à notre arc lobbyiste. Il faut appuyer dessus, et insister sur le fait que dans 2 ans nous sommes censés accueillir le 3ème ou 4ème plus gros événement sportif mondial (après les J.O. et la CdM de football), et qu'il serait désastreux pour le pays hôte de voir disparaître la fine fleur nationale et l'emblème de ce sport, telle la chevalerie française à Crécy, Poitiers ou Azincourt
Après, sans parler des stades, ok, mais alors pourquoi autorise t-on les gens (et même les encourage t-on ?!) à aller au cinéma ou au théâtre qui sont des lieux encore plus favorables à la contamination et la propagation ?! Pourquoi ?
Pour rappel, jusqu'à présent, le masque n'est pas obligatoire au cinéma, théâtre et opéra, et ce n'est pas la place d'écart qui protège dans un espace aussi confiné qu'une salle de spectacle. Le Premier Ministre a annoncé que le masque deviendrait bientôt (seulement bientôt !) obligatoire dans ces espaces, et que du coup il n'y aurait plus besoin d'avoir une place d'écart.
C'est quand même fou d'entendre cà dans la bouche du mec qui en parallèle te dit que même avec masque et place d'écart, il ne serait pas possible d'être plus de 5.000 dans un stade (aussi grand et aéré soit-il), voir même plus possible du tout d'y aller.
Si on me disait qu'on n'autorise que par exemple 30 ou 50% d'occupation dans tous les lieux recevant du public (stade, cinéma/théâtre, bar/resto, musées...) je comprendrais car ce serait logique et équitable, mais là, on nous dit clairement que dans un cas on peut, ce n'est pas dangereux, et dans un autre on ne peut pas, c'est dangereux. C'est cette incohérence qui m'énerve et m'interpelle !
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
Match annulé.
le radis- Team modo
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
le radis a écrit:Match annulé.
Lequel ? Contre Bayonne ou Paris ? Je n'ai encore rien vu ni sur les réseaux sociaux, ni sur le site du club, ni dans les médias habituels. Le radis est rapide
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Switch- Centre de presse
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
Switch a écrit:Scalp a écrit:Le problème c'est que le match Atalanta-Valence reste dans toute les têtes comme un cluster géant, ou même une bombe biologique comme certain l'on qualifié...
Alors, je suis d'accord avec vous tous, avec des protocoles sérieux, on pourrait sûrement aller voir un match avec une sécurité raisonnable et en dépassant la jauge des 5000, dans notre stade de 35.000 places, par exemple.
mais c'est aussi un problème politique pour le gouvernement, qui ne veut pas prêter le flanc à la critique, qui serait immanquable en pareil cas et aurait aussi des arguments objectifs, comme les problèmes de transport et d'accès aux stades...
On se rend quand même compte que le sport n'est pas la priorité de ce gouvernement et là, je reprends les mots de Paul Goze qui me semblent très juste :
Nos dirigeants savent combien le rugby est implanté au cœur de nos territoires, combien il est source d’emploi, de cohésion sociale et de dynamisme. Les clubs sont un vecteur de lien social essentiel. Au-delà de leur rôle sportif et culturel, les clubs ont une place centrale dans la vie économique et sociale des régions. Ils sont des catalyseurs et l’un des poumons économiques de leur territoire. Les clubs sont en effet de formidables contributeurs à la vie économique (1,385 milliard d’euros d’activité économique générée chaque année), et de véritables pourvoyeurs d’emplois (4 072) des territoires. Et puis il serait quand même malvenu de jouer la Coupe du monde dans un pays dont les clubs professionnels auraient été laminés par la crise sanitaire. Je ne vois pas comment l’État ne peut pas être sensible à notre cause.
Je retiens surtout cet argument auquel je n'avais pas pensé, en effet. Voilà une autre corde à notre arc lobbyiste. Il faut appuyer dessus, et insister sur le fait que dans 2 ans nous sommes censés accueillir le 3ème ou 4ème plus gros événement sportif mondial (après les J.O. et la CdM de football), et qu'il serait désastreux pour le pays hôte de voir disparaître la fine fleur nationale et l'emblème de ce sport, telle la chevalerie française à Crécy, Poitiers ou Azincourt
Après, sans parler des stades, ok, mais alors pourquoi autorise t-on les gens (et même les encourage t-on ?!) à aller au cinéma ou au théâtre qui sont des lieux encore plus favorables à la contamination et la propagation ?! Pourquoi ?
Pour rappel, jusqu'à présent, le masque n'est pas obligatoire au cinéma, théâtre et opéra, et ce n'est pas la place d'écart qui protège dans un espace aussi confiné qu'une salle de spectacle. Le Premier Ministre a annoncé que le masque deviendrait bientôt (seulement bientôt !) obligatoire dans ces espaces, et que du coup il n'y aurait plus besoin d'avoir une place d'écart.
C'est quand même fou d'entendre cà dans la bouche du mec qui en parallèle te dit que même avec masque et place d'écart, il ne serait pas possible d'être plus de 5.000 dans un stade (aussi grand et aéré soit-il), voir même plus possible du tout d'y aller.
Si on me disait qu'on n'autorise que par exemple 30 ou 50% d'occupation dans tous les lieux recevant du public (stade, cinéma/théâtre, bar/resto, musées...) je comprendrais car ce serait logique et équitable, mais là, on nous dit clairement que dans un cas on peut, ce n'est pas dangereux, et dans un autre on ne peut pas, c'est dangereux. C'est cette incohérence qui m'énerve et m'interpelle !
La culture est considéré comme un secteur plus important économiquement que le sport, facteur de rayonnement de la France et très important au niveau du tourisme, avec ses théâtres, Cinémas, musées, opéras, etc...
Après, je te rejoins complétement sur les arguments fallacieux en faveur des salles de spectacles vs stade à l'air libre, il n'y a pas de logique sanitaire. On peut aussi parler de logique politique, de lobbying et pas uniquement d'arguments économique.
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Scalp- Team modo
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
Celui de Bayonne. SOirce France Bleu Gironde.
Mes fanes sont remarquables.
Mes fanes sont remarquables.
le radis- Team modo
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/top-14-ubb-le-match-contre-bayonne-annule-celui-au-stade-francais-sans-doute-reporte-1598533268
Top 14 - UBB : le match contre Bayonne annulé, celui au Stade Français sans doute reporté
Suite à l'annonce d'un cas de Covid-19 au sein du staff de l'Union Bordeaux-Bègles, la dernière rencontre de préparation prévue ce vendredi à Mont-de-Marsan face à Bayonne est annulée. Selon le président Laurent Marti, le match d'ouverture du Top 14 au Stade Français devrait être reporté. Interview.
France Bleu : les cas de Covid se multiplient dans le rugby professionnel, la reprise s'annonce très compliquée ?
Laurent Marti : Le premier problème du rugby français ça va être de savoir si on peut jouer au rugby tout simplement. On a mis en place un protocole avec la Ligue mais j'ai bien peur qu'il touche beaucoup d'équipes. Et que beaucoup de matches soient reportés. Or il n'y a pas beaucoup de dates de libre donc je ne sais pas comment on va pouvoir évoluer déjà cette saison sur un plan sportif.
Selon vous, il n'y a pas de raisons que ça s'arrête ?
Non, je ne vois pas trop de raisons que ça s'arrête. Notre cas concerne un jeune membre du staff qui n'est pas vraiment en contact avec les joueurs mais la prudence s'impose. Elle s'impose parce qu'on voulait aussi mettre toutes les chances de notre côté pour pouvoir jouer le premier match du Stade Français (ndlr : match d'ouverture du Top 14 le 4 septembre). Mais apparemment le Stade Français a trouvé des bonnes raisons pour faire reporter ce match. On n'a pas commencé que les reports vont commencer à pleuvoir, c'est quand même très inquiétant avant de parler de l'aspect économique.
Pas de match donc pour vous le 4 septembre ?
Je crains que ça se confirme, tout à fait. On est hors protocole pourtant mais a priori ils ont prétexté avoir des joueurs de première ligne qui n'ont pas pu s'entraîner assez. Je ne sais pas trop quoi exactement encore. Je le saurai un peu plus tard. J'attends qu'on nous prévienne puisque pour l'instant personne ne nous a officiellement prévenus.
Concernant le volet économique, le maintien de la jauge à 5000 spectateurs est un autre coup dur ?
Si tant est qu'on puisse jouer au rugby, ce qui n'est pas acquis on le voit bien, si on joue à 5000, on peut rentrer 2000 partenaires, 3000 abonnées et on limite un peu la casse pour peu que le gouvernement nous accompagne par des aides comme l'exonération des charges. Là on peut sauver les clubs. Si on passe à huis clos, c'est fini. Et c'est tout cela qui me fait m'interroger. On sait de ce virus qu'il est particulièrement virulent pour ceux qui ont des pathologies particulières ou pour nos aînés. Et ceux-là il faut absolument les protéger. Mais pour autant, est-ce qu'il faut paralyser toute la société en parallèle. On sait qu'il y a des dommages co-latéraux colossaux et je ne parle pas d'économie. Je parle sociologie comme la recrudescence de la violence parce que ces jeunes ne sont occupés à rien. Sanitaire, on a tous autour de nous des gens qui ont été mal soignés pendant le confinement et qui en pâtissent aujourd'hui ou qui en pâtiront demain. J'ai parfois l'impression qu'on prend peut-être le problème à l'envers. C'est le principe de précaution et on ouvre tellement de parapluies qu'on finit par ne plus voir clair.
Top 14 - UBB : le match contre Bayonne annulé, celui au Stade Français sans doute reporté
Suite à l'annonce d'un cas de Covid-19 au sein du staff de l'Union Bordeaux-Bègles, la dernière rencontre de préparation prévue ce vendredi à Mont-de-Marsan face à Bayonne est annulée. Selon le président Laurent Marti, le match d'ouverture du Top 14 au Stade Français devrait être reporté. Interview.
France Bleu : les cas de Covid se multiplient dans le rugby professionnel, la reprise s'annonce très compliquée ?
Laurent Marti : Le premier problème du rugby français ça va être de savoir si on peut jouer au rugby tout simplement. On a mis en place un protocole avec la Ligue mais j'ai bien peur qu'il touche beaucoup d'équipes. Et que beaucoup de matches soient reportés. Or il n'y a pas beaucoup de dates de libre donc je ne sais pas comment on va pouvoir évoluer déjà cette saison sur un plan sportif.
Selon vous, il n'y a pas de raisons que ça s'arrête ?
Non, je ne vois pas trop de raisons que ça s'arrête. Notre cas concerne un jeune membre du staff qui n'est pas vraiment en contact avec les joueurs mais la prudence s'impose. Elle s'impose parce qu'on voulait aussi mettre toutes les chances de notre côté pour pouvoir jouer le premier match du Stade Français (ndlr : match d'ouverture du Top 14 le 4 septembre). Mais apparemment le Stade Français a trouvé des bonnes raisons pour faire reporter ce match. On n'a pas commencé que les reports vont commencer à pleuvoir, c'est quand même très inquiétant avant de parler de l'aspect économique.
Pas de match donc pour vous le 4 septembre ?
Je crains que ça se confirme, tout à fait. On est hors protocole pourtant mais a priori ils ont prétexté avoir des joueurs de première ligne qui n'ont pas pu s'entraîner assez. Je ne sais pas trop quoi exactement encore. Je le saurai un peu plus tard. J'attends qu'on nous prévienne puisque pour l'instant personne ne nous a officiellement prévenus.
Concernant le volet économique, le maintien de la jauge à 5000 spectateurs est un autre coup dur ?
Si tant est qu'on puisse jouer au rugby, ce qui n'est pas acquis on le voit bien, si on joue à 5000, on peut rentrer 2000 partenaires, 3000 abonnées et on limite un peu la casse pour peu que le gouvernement nous accompagne par des aides comme l'exonération des charges. Là on peut sauver les clubs. Si on passe à huis clos, c'est fini. Et c'est tout cela qui me fait m'interroger. On sait de ce virus qu'il est particulièrement virulent pour ceux qui ont des pathologies particulières ou pour nos aînés. Et ceux-là il faut absolument les protéger. Mais pour autant, est-ce qu'il faut paralyser toute la société en parallèle. On sait qu'il y a des dommages co-latéraux colossaux et je ne parle pas d'économie. Je parle sociologie comme la recrudescence de la violence parce que ces jeunes ne sont occupés à rien. Sanitaire, on a tous autour de nous des gens qui ont été mal soignés pendant le confinement et qui en pâtissent aujourd'hui ou qui en pâtiront demain. J'ai parfois l'impression qu'on prend peut-être le problème à l'envers. C'est le principe de précaution et on ouvre tellement de parapluies qu'on finit par ne plus voir clair.
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
Ce qui est clair c'est qu'on semble déjà partir sur 2 ou 3 reports sur les 7 matchs de la première journée. Et encore, d'ici 1 semaine, on pourrait bien voir de nouveaux cas apparaître et donc voir toute la ou les premières journée(s) reportée(s).
On a pas le c** sorti des ronces, alors qu'on a même pas commencé le championnat
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Switch- Centre de presse
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
Switch a écrit:Ce qui est clair c'est qu'on semble déjà partir sur 2 ou 3 reports sur les 7 matchs de la première journée. Et encore, d'ici 1 semaine, on pourrait bien voir de nouveaux cas apparaître et donc voir toute la ou les premières journée(s) reportée(s).
On a pas le c** sorti des ronces, alors qu'on a même pas commencé le championnat
Après aucun des matchs de préparation ne respectent le protocole de la LNR en effet les reports d'un match c'est 3 cas de covid dans un temps donné
nadoloubb- Quentin MARTIntino
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
J en ai marre que l'UBB soit à chaque fois le dindon de la farce... Marti dit toujours amen gentiment aux pires décisions de la LNR.
On arrête le championnat lors qu'on est largement en tête, on est beau joueur en ne réclamant rien, et on est remercié comme cela.
Au lieu d' attendre gentiment la décision du report car le Stade Français lui travaille en sous main à cela car ils rentreront pas dans le cadre décidé pour le report mais vont arguer du manque de piliers prêts, que notre président réclame le forfait de suite ou qu' il propose à Lombard de jouer le match en simulant les mêlées...
Lombard est malin, il ne demandera jamais lui-même le report officiellement, mais il avance tous les élément pour que cela arrive.
On arrête le championnat lors qu'on est largement en tête, on est beau joueur en ne réclamant rien, et on est remercié comme cela.
Au lieu d' attendre gentiment la décision du report car le Stade Français lui travaille en sous main à cela car ils rentreront pas dans le cadre décidé pour le report mais vont arguer du manque de piliers prêts, que notre président réclame le forfait de suite ou qu' il propose à Lombard de jouer le match en simulant les mêlées...
Lombard est malin, il ne demandera jamais lui-même le report officiellement, mais il avance tous les élément pour que cela arrive.
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kaze33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
kaze33 a écrit:J en ai marre que l'UBB soit à chaque fois le dindon de la farce... Marti dit toujours amen gentiment aux pires décisions de la LNR.
On arrête le championnat lors qu'on est largement en tête, on est beau joueur en ne réclamant rien, et on est remercié comme cela.
Au lieu d' attendre gentiment la décision du report car le Stade Français lui travaille en sous main à cela car ils rentreront pas dans le cadre décidé pour le report mais vont arguer du manque de piliers prêts, que notre président réclame le forfait de suite ou qu' il propose à Lombard de jouer le match en simulant les mêlées...
Lombard est malin, il ne demandera jamais lui-même le report officiellement, mais il avance tous les élément pour que cela arrive.
Le mieux qu'on puisse faire c'est d'en apprendre pour refaire pareil quand ca nous arrangera
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Switch- Centre de presse
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
Switch a écrit:kaze33 a écrit:J en ai marre que l'UBB soit à chaque fois le dindon de la farce... Marti dit toujours amen gentiment aux pires décisions de la LNR.
On arrête le championnat lors qu'on est largement en tête, on est beau joueur en ne réclamant rien, et on est remercié comme cela.
Au lieu d' attendre gentiment la décision du report car le Stade Français lui travaille en sous main à cela car ils rentreront pas dans le cadre décidé pour le report mais vont arguer du manque de piliers prêts, que notre président réclame le forfait de suite ou qu' il propose à Lombard de jouer le match en simulant les mêlées...
Lombard est malin, il ne demandera jamais lui-même le report officiellement, mais il avance tous les élément pour que cela arrive.
Le mieux qu'on puisse faire c'est d'en apprendre pour refaire pareil quand ca nous arrangera
Non, le mieux qu'on puisse faire c'est de gagner avec un BO, quand on ira jouer chez eux
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Scalp- Team modo
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.sudouest.fr/2020/08/27/top-14-l-ubb-s-attend-a-un-debut-de-saison-penible-7781136-4570.php
Top 14 : l’UBB s’attend à "un début de saison pénible"
Par Yoan Leshauriès
Un analyste vidéo de l’Union Bordeaux-Bègles a été testé positif au Covid-19, entraînant l’annulation du dernier match amical face à Bayonne. Et le report de celui au Stade Français se profile…
Dans la cascade de matchs de préparation annulés suite aux cas « positifs » au Covid-19 qui se déclarent chaque jour au sein des clubs du Top 14, l’Union Bordeaux-Bègles n’est pas passée entre les gouttes. Suite aux tests PCR effectués mercredi et dont les résultats sont tombés ce jeudi, un membre du staff du club girondin s’est révélé « positif » au Coronavirus. Une information révélée par SudOuest.fr et officialisée hier après-midi par l’UBB.
Dès la prise de connaissance des résultats, la personne concernée, à savoir un analyste vidéo qui n’est pas en contact direct avec les joueurs, a été isolée et placée en quatorzaine. Si la question du maintien du dernier match de préparation face à Bayonne, prévu ce vendredi (20 heures) à Mont-de-Marsan, a été discutée, les staffs des deux clubs ont fini par décider de l’annuler, suivant le principe de précaution.
« On est préparés à ça, on sait très bien qu’on va avoir un début de saison très pénible, avec des cas positifs, des matchs reportés, explique Christophe Urios, le manager de l’UBB. Ce qui se passe sur le match de Bayonne n’est pas très grave. On aurait très bien pu jouer mais c’est une question de prudence ». Qui plus est à 7 jours de la reprise du championnat.
L’UBB devra donc se contenter de deux matchs de préparation face à Biarritz (48–12) et face à Clermont (27–13), avant de plonger dans le vif du sujet. « Ce n’est pas optimum, regrette Christophe Urios. Il me semblait intéressant d’avoir trois matchs de préparation, parce qu’on a fait peu de temps de jeu avec les joueurs. Mais on va compenser en travaillant différemment. »
« La guerre des nerfs »
Ce jeudi après-midi, les joueurs et le staff de l’UBB ont été restestés. Les résultats sont attendus ce vendredi matin. Pour compenser l’annulation du match face à Bayonne, les Girondins vont effectuer un travail spécifique sur le plan physique par petits groupes aujourd’hui et reprendront l’entraînement dimanche comme convenu.
Mais au regard de la situation sanitaire au Stade Français, pas sûr que l’UBB joue vendredi prochain à Jean-Bouin lors de la 1re journée de Top 14. Si la décision d’un report pourrait être prise par la LNR ce week-end, Laurent Marti, le président girondin, ne se fait pas d’illusions : « Apparemment le Stade Français a trouvé des bonnes raisons pour faire reporter ce match. Je crains que ça se confirme », a-t-il confié au micro de France Bleu Gironde.
Si tel était le cas, l’UBB ne débuterait sa saison que le 12 septembre à domicile face à Brive. « On aura de la fraîcheur, ironise Christophe Urios. Ça sera une saison tronquée, c’est certain. Je ne vois pas comment on pourra passer entre les gouttes. Ça va être la guerre des nerfs. Il faudra s’adapter en permanence et garder la tête froide. »
Top 14 : l’UBB s’attend à "un début de saison pénible"
Par Yoan Leshauriès
Un analyste vidéo de l’Union Bordeaux-Bègles a été testé positif au Covid-19, entraînant l’annulation du dernier match amical face à Bayonne. Et le report de celui au Stade Français se profile…
Dans la cascade de matchs de préparation annulés suite aux cas « positifs » au Covid-19 qui se déclarent chaque jour au sein des clubs du Top 14, l’Union Bordeaux-Bègles n’est pas passée entre les gouttes. Suite aux tests PCR effectués mercredi et dont les résultats sont tombés ce jeudi, un membre du staff du club girondin s’est révélé « positif » au Coronavirus. Une information révélée par SudOuest.fr et officialisée hier après-midi par l’UBB.
Dès la prise de connaissance des résultats, la personne concernée, à savoir un analyste vidéo qui n’est pas en contact direct avec les joueurs, a été isolée et placée en quatorzaine. Si la question du maintien du dernier match de préparation face à Bayonne, prévu ce vendredi (20 heures) à Mont-de-Marsan, a été discutée, les staffs des deux clubs ont fini par décider de l’annuler, suivant le principe de précaution.
« On est préparés à ça, on sait très bien qu’on va avoir un début de saison très pénible, avec des cas positifs, des matchs reportés, explique Christophe Urios, le manager de l’UBB. Ce qui se passe sur le match de Bayonne n’est pas très grave. On aurait très bien pu jouer mais c’est une question de prudence ». Qui plus est à 7 jours de la reprise du championnat.
L’UBB devra donc se contenter de deux matchs de préparation face à Biarritz (48–12) et face à Clermont (27–13), avant de plonger dans le vif du sujet. « Ce n’est pas optimum, regrette Christophe Urios. Il me semblait intéressant d’avoir trois matchs de préparation, parce qu’on a fait peu de temps de jeu avec les joueurs. Mais on va compenser en travaillant différemment. »
« La guerre des nerfs »
Ce jeudi après-midi, les joueurs et le staff de l’UBB ont été restestés. Les résultats sont attendus ce vendredi matin. Pour compenser l’annulation du match face à Bayonne, les Girondins vont effectuer un travail spécifique sur le plan physique par petits groupes aujourd’hui et reprendront l’entraînement dimanche comme convenu.
Mais au regard de la situation sanitaire au Stade Français, pas sûr que l’UBB joue vendredi prochain à Jean-Bouin lors de la 1re journée de Top 14. Si la décision d’un report pourrait être prise par la LNR ce week-end, Laurent Marti, le président girondin, ne se fait pas d’illusions : « Apparemment le Stade Français a trouvé des bonnes raisons pour faire reporter ce match. Je crains que ça se confirme », a-t-il confié au micro de France Bleu Gironde.
Si tel était le cas, l’UBB ne débuterait sa saison que le 12 septembre à domicile face à Brive. « On aura de la fraîcheur, ironise Christophe Urios. Ça sera une saison tronquée, c’est certain. Je ne vois pas comment on pourra passer entre les gouttes. Ça va être la guerre des nerfs. Il faudra s’adapter en permanence et garder la tête froide. »
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/bas-les-masques-sur-les-valeurs-1011994
Bas les masques sur les valeurs
Par David Reyrat
Touché par l'épidémie de Covid-19, le Stade Français est pointé du doigt par d'autres équipes. Le président de l'UBB, Laurent Marti, a même sous-entendu une manigance parisienne pour ne pas jouer. En ces temps difficiles, on était en droit d'espérer un peu plus de solidarité.
Du petit lait pour tous ceux qui ironisaient déjà sur les fameuses valeurs du rugby, déjà bien écornées selon eux. Depuis quelques jours, quelques dirigeants et entraîneurs du Top 14 leur ont donné raison. Bas les masques. Les valeurs ne résistent effectivement pas à grand-chose, surtout pas au Covid-19.
Qu’une équipe, en l’occurrence le Stade Français Paris, se retrouve touchée de plein fouet, et la solidarité, le soutien de bon aloi vole en éclat. On ose douter publiquement de la véracité des cas – plus d’une vingtaine dans l’effectif parisien, certains d’entre eux atteints par des lésions pulmonaires ! -, on insinue une manigance pour ne pas jouer. Indigne. Et tellement désolant.
Une première couche, puis une seconde, plus épaisse encore
C’est Christophe Urios qui avait ouvert la boîte de Pandore. «Dire que le Stade Français ne sera pas prêt parce qu’il n’a pas joué de matches de préparation… Quand ils devront jouer leur deuxième match de championnat, ils n’auront pas plus de match de préparation. Donc c’est de l’enfumage», avait tonné le manager sportif de Bordeaux-Bègles. Une première couche, avant la seconde, plus épaisse encore, passée par son président, fulminant à l’idée d’un report de plus en plus probable du match de reprise du Top 14 entre le Stade Français et l’UBB.
«Apparemment le Stade Français a trouvé des bonnes raisons pour faire reporter ce match. (…) On est hors protocole pourtant mais, a priori, ils ont prétexté avoir des joueurs de première ligne qui n'ont pas pu s'entraîner assez. Je ne sais pas trop quoi exactement encore. Je le saurai un peu plus tard.» Il apprendra alors que ce sont ces joueurs de première ligne qui ont souffert des lésions pulmonaires…
Personne n’est à l’abri. Pas plus à Bordeaux qu’ailleurs
Bref. Sous-entendre qu’une équipe profite du Covid-19 pour ne pas jouer, c’est vraiment laid. Très laid. Tout comme la petite musique qui se fait entendre. Jouée par Christophe Urios - encore lui… - et reprise par Pierre Mignoni (Lyon) et Laurent Travers (Racing). Elle suggère de punir les équipes qui seront touchées par la pandémie et ne pourront pas honorer leur engagement sportif. Pas de report mais un forfait sanctionné d’un match perdu. Une mesure mise en œuvre en Angleterre.
Heureusement, les dirigeants de la Ligue ont rassemblé les lambeaux de valeurs pour refuser cette mesure, refuser de pointer du doigt des coupables, refuser d’humilier des joueurs malades. Certains le seront parce qu’ils n’auront pas respecté à la lettre toutes les précautions imposées. Cela justifie-t-il de clouer au piloris ces jeunes gens ? D’autres le seront par hasard, par malchance, parce que leurs enfants retournent à l’école, parce qu’une connaissance d’un proche… Personne n’est à l’abri. Pas plus à Bordeaux qu’ailleurs.
Bas les masques sur les valeurs
Par David Reyrat
Touché par l'épidémie de Covid-19, le Stade Français est pointé du doigt par d'autres équipes. Le président de l'UBB, Laurent Marti, a même sous-entendu une manigance parisienne pour ne pas jouer. En ces temps difficiles, on était en droit d'espérer un peu plus de solidarité.
Du petit lait pour tous ceux qui ironisaient déjà sur les fameuses valeurs du rugby, déjà bien écornées selon eux. Depuis quelques jours, quelques dirigeants et entraîneurs du Top 14 leur ont donné raison. Bas les masques. Les valeurs ne résistent effectivement pas à grand-chose, surtout pas au Covid-19.
Qu’une équipe, en l’occurrence le Stade Français Paris, se retrouve touchée de plein fouet, et la solidarité, le soutien de bon aloi vole en éclat. On ose douter publiquement de la véracité des cas – plus d’une vingtaine dans l’effectif parisien, certains d’entre eux atteints par des lésions pulmonaires ! -, on insinue une manigance pour ne pas jouer. Indigne. Et tellement désolant.
Une première couche, puis une seconde, plus épaisse encore
C’est Christophe Urios qui avait ouvert la boîte de Pandore. «Dire que le Stade Français ne sera pas prêt parce qu’il n’a pas joué de matches de préparation… Quand ils devront jouer leur deuxième match de championnat, ils n’auront pas plus de match de préparation. Donc c’est de l’enfumage», avait tonné le manager sportif de Bordeaux-Bègles. Une première couche, avant la seconde, plus épaisse encore, passée par son président, fulminant à l’idée d’un report de plus en plus probable du match de reprise du Top 14 entre le Stade Français et l’UBB.
«Apparemment le Stade Français a trouvé des bonnes raisons pour faire reporter ce match. (…) On est hors protocole pourtant mais, a priori, ils ont prétexté avoir des joueurs de première ligne qui n'ont pas pu s'entraîner assez. Je ne sais pas trop quoi exactement encore. Je le saurai un peu plus tard.» Il apprendra alors que ce sont ces joueurs de première ligne qui ont souffert des lésions pulmonaires…
Personne n’est à l’abri. Pas plus à Bordeaux qu’ailleurs
Bref. Sous-entendre qu’une équipe profite du Covid-19 pour ne pas jouer, c’est vraiment laid. Très laid. Tout comme la petite musique qui se fait entendre. Jouée par Christophe Urios - encore lui… - et reprise par Pierre Mignoni (Lyon) et Laurent Travers (Racing). Elle suggère de punir les équipes qui seront touchées par la pandémie et ne pourront pas honorer leur engagement sportif. Pas de report mais un forfait sanctionné d’un match perdu. Une mesure mise en œuvre en Angleterre.
Heureusement, les dirigeants de la Ligue ont rassemblé les lambeaux de valeurs pour refuser cette mesure, refuser de pointer du doigt des coupables, refuser d’humilier des joueurs malades. Certains le seront parce qu’ils n’auront pas respecté à la lettre toutes les précautions imposées. Cela justifie-t-il de clouer au piloris ces jeunes gens ? D’autres le seront par hasard, par malchance, parce que leurs enfants retournent à l’école, parce qu’une connaissance d’un proche… Personne n’est à l’abri. Pas plus à Bordeaux qu’ailleurs.
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
Scalp a écrit:Switch a écrit:Scalp a écrit:Le problème c'est que le match Atalanta-Valence reste dans toute les têtes comme un cluster géant, ou même une bombe biologique comme certain l'on qualifié...
Alors, je suis d'accord avec vous tous, avec des protocoles sérieux, on pourrait sûrement aller voir un match avec une sécurité raisonnable et en dépassant la jauge des 5000, dans notre stade de 35.000 places, par exemple.
mais c'est aussi un problème politique pour le gouvernement, qui ne veut pas prêter le flanc à la critique, qui serait immanquable en pareil cas et aurait aussi des arguments objectifs, comme les problèmes de transport et d'accès aux stades...
On se rend quand même compte que le sport n'est pas la priorité de ce gouvernement et là, je reprends les mots de Paul Goze qui me semblent très juste :
Nos dirigeants savent combien le rugby est implanté au cœur de nos territoires, combien il est source d’emploi, de cohésion sociale et de dynamisme. Les clubs sont un vecteur de lien social essentiel. Au-delà de leur rôle sportif et culturel, les clubs ont une place centrale dans la vie économique et sociale des régions. Ils sont des catalyseurs et l’un des poumons économiques de leur territoire. Les clubs sont en effet de formidables contributeurs à la vie économique (1,385 milliard d’euros d’activité économique générée chaque année), et de véritables pourvoyeurs d’emplois (4 072) des territoires. Et puis il serait quand même malvenu de jouer la Coupe du monde dans un pays dont les clubs professionnels auraient été laminés par la crise sanitaire. Je ne vois pas comment l’État ne peut pas être sensible à notre cause.
Je retiens surtout cet argument auquel je n'avais pas pensé, en effet. Voilà une autre corde à notre arc lobbyiste. Il faut appuyer dessus, et insister sur le fait que dans 2 ans nous sommes censés accueillir le 3ème ou 4ème plus gros événement sportif mondial (après les J.O. et la CdM de football), et qu'il serait désastreux pour le pays hôte de voir disparaître la fine fleur nationale et l'emblème de ce sport, telle la chevalerie française à Crécy, Poitiers ou Azincourt
Après, sans parler des stades, ok, mais alors pourquoi autorise t-on les gens (et même les encourage t-on ?!) à aller au cinéma ou au théâtre qui sont des lieux encore plus favorables à la contamination et la propagation ?! Pourquoi ?
Pour rappel, jusqu'à présent, le masque n'est pas obligatoire au cinéma, théâtre et opéra, et ce n'est pas la place d'écart qui protège dans un espace aussi confiné qu'une salle de spectacle. Le Premier Ministre a annoncé que le masque deviendrait bientôt (seulement bientôt !) obligatoire dans ces espaces, et que du coup il n'y aurait plus besoin d'avoir une place d'écart.
C'est quand même fou d'entendre cà dans la bouche du mec qui en parallèle te dit que même avec masque et place d'écart, il ne serait pas possible d'être plus de 5.000 dans un stade (aussi grand et aéré soit-il), voir même plus possible du tout d'y aller.
Si on me disait qu'on n'autorise que par exemple 30 ou 50% d'occupation dans tous les lieux recevant du public (stade, cinéma/théâtre, bar/resto, musées...) je comprendrais car ce serait logique et équitable, mais là, on nous dit clairement que dans un cas on peut, ce n'est pas dangereux, et dans un autre on ne peut pas, c'est dangereux. C'est cette incohérence qui m'énerve et m'interpelle !
La culture est considéré comme un secteur plus important économiquement que le sport, facteur de rayonnement de la France et très important au niveau du tourisme, avec ses théâtres, Cinémas, musées, opéras, etc...
Après, je te rejoins complétement sur les arguments fallacieux en faveur des salles de spectacles vs stade à l'air libre, il n'y a pas de logique sanitaire. On peut aussi parler de logique politique, de lobbying et pas uniquement d'arguments économique.
Je ne suis pas sûr que la culture soit considérée comme plus importante que le sport... théâtres, musées et cinémas sont ouverts... tout comme les stades... mais avec des contraintes (à l'exception des salles de concert : on peut être assis devant un spectacle mais pas debout, why ??? ) . Culture et sport ont toujours été considérés comme accessoires dans nos sociétés, la priorité, c'est le travail... peu importe ce qu'apportent le sport et la culture à chacun : épanouissement personnel, plaisir, lien social, etc. : il faut bosser avant tout !
On a juste l'impression que nos décideurs (quelque que soit le pays d'ailleurs et il y a bien sûr pire que nous) ne veulent absolument pas s'emmerder à réfléchir 5 minutes pour adapter les contraintes sanitaires aux particularités du sport et de la culture : allez, hop, on décide d'une jauge de 5000, peu importe l'endroit, la capacité et les conditions d'accueil : tout le monde sera logé à la même enseigne (sauf si on est dans un village d'irréductibles vendéens ).
Bref, il y a vraiment de quoi être pessimiste pour l'avenir de notre club, du rugby, du sport et de la culture...
Gman- J'aime l'Union passionnément
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
Regarde le dernier plan d'aide du gouvernement, 2 Milliard pour la culture, après deja au moins 5 dépensé, dont 1 Milliard pour sauver les intermittents du spectacle. Combien pour le sport ?...
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
Scalp a écrit:Regarde le dernier plan d'aide du gouvernement, 2 Milliard pour la culture, après deja au moins 5 dépensé, dont 1 Milliard pour sauver les intermittents du spectacle. Combien pour le sport ?...
Ce n'est qu'une annonce pour l'instant... A voir dans le détail et surtout si c'est bien 2 milliards en plus... cf l'article dans Libé. Mais c'est vrai que pour le sport, il n'y a pas grand chose pour l'instant... On verra si Goze et compagnie arriveront à réaliser un lobbying efficace auprès de nos décideurs... on le souhaite !
https://www.liberation.fr/france/2020/08/26/deux-milliards-pour-la-culture-du-flouze-mais-surtout-du-flou_1797831
Gman- J'aime l'Union passionnément
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Re: Préparation de la saison 2020-2021
Vu l'incompétence de la LNR, faut pas rêver.
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“Sous la mêlée, ça parle beaucoup; moi, j’étais un tribun.” Amédée DOMENECH International et orateur
kaze33- J'aime l'Union à la folie
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