Derniers sujets
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026par kaze33 Aujourd'hui à 22:46
» 10ᵉ journée : Vannes / UBB
par sudiste Aujourd'hui à 22:32
» XV de France (partie en cours)
par densnewzealand Aujourd'hui à 19:05
» Autres Clubs
par marchal Aujourd'hui à 15:50
» Yann Lesgourgues
par marchal Aujourd'hui à 15:00
» Mateo GARCIA
par Scalp Aujourd'hui à 13:10
» Podcast : Les UBBistes
par nadoloubb Aujourd'hui à 13:06
» Romain Buros
par Scalp Aujourd'hui à 11:37
» Bourse des places de match
par Kmary Aujourd'hui à 10:47
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Aujourd'hui à 0:26
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Hier à 23:48
» Transferts (Autres clubs)
par Switch Hier à 23:44
» Matthieu Jalibert
par Scalp Hier à 20:19
» Mahamadou Diaby
par Scalp Hier à 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Hier à 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» Ben Tameifuna
par Scalp Lun 18 Nov 2024 - 15:02
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Lun 18 Nov 2024 - 13:13
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
» Tevita Tatafu
par Scalp Jeu 14 Nov 2024 - 19:01
» L'histoire de l'UBB
par marchal Jeu 14 Nov 2024 - 14:23
Préparation de la saison 2020-2021
+31
Titou
Ante33
willoush
Etchetera
Gman
Mam's
Scalp
gael33
Big'Ben
biscouette
FrenchKick
hurluberlu
Xav81
zizou46
Roberto Miopalmo
romojito33
nadoloubb
Vince33
guillaume ubb
kaze33
Dawei
Switch
krahknardz
latine
le radis
jaja69
densnewzealand
marchal
sudiste
léopold
patrick
35 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté "c'était mieux avant" :: Saison 2020-2021
Page 22 sur 26
Page 22 sur 26 • 1 ... 12 ... 21, 22, 23, 24, 25, 26
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Une bonne idée de Mignoni, qui pourrait satisfaire tout le monde et être fonctionnelle...
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Date d'inscription : 11/09/2018
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.sudouest.fr/2020/08/28/covid-19-pas-de-nouveau-cas-positif-a-l-ubb-7784540-773.php
Covid-19 : pas de nouveau cas positif à l’UBB
Les tests effectués ce jeudi par le staff et les joueurs de l’Union Bordeaux-Bègles n’ont révélé aucun nouveau cas positif au Covid-19.
Ce jeudi, l’UBB avait annoncé qu’un membre de son staff (un analyste vidéo) avait été touché par la Covid-19 et avait été placé à l’isolement.
Par précaution, le match amical face à Bayonne prévu ce ce vendredi à Mont-de-Marsan avait été annulé.
Le staff et les joueurs avaient été retestés hier après-midi. Les résultats sont tombés ce vendredi : l’ensemble du groupe est "négatif".
Covid-19 : pas de nouveau cas positif à l’UBB
Les tests effectués ce jeudi par le staff et les joueurs de l’Union Bordeaux-Bègles n’ont révélé aucun nouveau cas positif au Covid-19.
Ce jeudi, l’UBB avait annoncé qu’un membre de son staff (un analyste vidéo) avait été touché par la Covid-19 et avait été placé à l’isolement.
Par précaution, le match amical face à Bayonne prévu ce ce vendredi à Mont-de-Marsan avait été annulé.
Le staff et les joueurs avaient été retestés hier après-midi. Les résultats sont tombés ce vendredi : l’ensemble du groupe est "négatif".
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Ils ont fait quoi exactement les joueurs du SF ?
Sinon, bonne idée de mignoni ! Pragmatique et intelligent.
Sinon, bonne idée de mignoni ! Pragmatique et intelligent.
latine- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 2897
Localisation : A proximité de Chaban !
Date d'inscription : 24/03/2014
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Très bonne idée mais pas retenue par la LNR... Ils peuvent pas changer d'optique une semaine après avoir "entériner" le principe du report à moins de prouver encore à tous leur énorme compétence.
D'ailleurs décision repoussée pour le report de notre match contre le SF malgré un sacré lobbying média pro report.
D'ailleurs décision repoussée pour le report de notre match contre le SF malgré un sacré lobbying média pro report.
Dernière édition par kaze33 le Sam 29 Aoû 2020 - 0:36, édité 1 fois
_________________
“Sous la mêlée, ça parle beaucoup; moi, j’étais un tribun.” Amédée DOMENECH International et orateur
kaze33- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 5984
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 28/07/2012
Re: Préparation de la saison 2020-2021
"Par la jauge de 5 000 personnes dans le stade, d'abord : « C'est un véritable handicap, assure le directeur général Thomas Lombard. Nous étions autour de 9 000 spectateurs de moyenne à Jean-Bouin. "
Rien d'autre à ajouter ....
Rien d'autre à ajouter ....
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15935
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Préparation de la saison 2020-2021
L'idée de Mignoni se tient ...ce que je trouve incroyable c'es qu'on en soit encore au stade des idées des uns et des autres balancés à la petite semaine et ce à 8 jours de la reprise. Aucune anticipation comme si tout le monde s'était persuadé qu'à la rentrée le civid ne serait qu'un mauvais souvenir.
Si on m'avais écouté on finissait la saison en cours ce qui permettait de gérer tout ce bordel et on reprenait un autre championnat l'année prochaine.
Je crains que celui qui s'annonce soit si bordélique qu'on en retiendra rien, que le champion ne déroche un titre au rabais ...et encore si nous arrivons au bout
Si on m'avais écouté on finissait la saison en cours ce qui permettait de gérer tout ce bordel et on reprenait un autre championnat l'année prochaine.
Je crains que celui qui s'annonce soit si bordélique qu'on en retiendra rien, que le champion ne déroche un titre au rabais ...et encore si nous arrivons au bout
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15935
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Préparation de la saison 2020-2021
sudiste a écrit:L'idée de Mignoni se tient ...ce que je trouve incroyable c'es qu'on en soit encore au stade des idées des uns et des autres balancés à la petite semaine et ce à 8 jours de la reprise. Aucune anticipation comme si tout le monde s'était persuadé qu'à la rentrée le civid ne serait qu'un mauvais souvenir.
Si on m'avais écouté on finissait la saison en cours ce qui permettait de gérer tout ce bordel et on reprenait un autre championnat l'année prochaine.
Je crains que celui qui s'annonce soit si bordélique qu'on en retiendra rien, que le champion ne déroche un titre au rabais ...et encore si nous arrivons au bout
Un peu comme font les anglais qui préfèrent terminer un championnat en cours avant d'en engager un nouveau dont la tenue est hypothétique. Mais nous, on est toujours plus intelligents que les autres...
_________________
“Sous la mêlée, ça parle beaucoup; moi, j’étais un tribun.” Amédée DOMENECH International et orateur
kaze33- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 5984
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 28/07/2012
Re: Préparation de la saison 2020-2021
sudiste a écrit:"Par la jauge de 5 000 personnes dans le stade, d'abord : « C'est un véritable handicap, assure le directeur général Thomas Lombard. Nous étions autour de 9 000 spectateurs de moyenne à Jean-Bouin. "
Rien d'autre à ajouter ....
Franchement avec ce genre de type, rien à espérer de positif. A l'image de son club.
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13237
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Oui et puis le Stade Français, c'est l'exemple même du club de Top14 qui s'en fout un peu du public car le président a des finances illimitées
Avec le Racing et Montpellier, ce sont peut-être les clubs les moins en danger financier à l'heure actuelle. Et puis quand je lis "public" et "stade français" dans la même phrase, comment dire... A part le Racing, je ne pense pas qu'il y ait un club avec un public aussi fade, absent et peu nombreux au stade Du moins aujourd'hui, car ca semblait bien différent avant, dans les années 2000 et sous l'ère Guazzini.
Avec le Racing et Montpellier, ce sont peut-être les clubs les moins en danger financier à l'heure actuelle. Et puis quand je lis "public" et "stade français" dans la même phrase, comment dire... A part le Racing, je ne pense pas qu'il y ait un club avec un public aussi fade, absent et peu nombreux au stade Du moins aujourd'hui, car ca semblait bien différent avant, dans les années 2000 et sous l'ère Guazzini.
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11375
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Quand je lis l'article du Figaarooo qui enfonçe Marti et Urios , je me gausse . Qui à été prévenu que leur stage colo, beuverie, sans mesures de distanciation, hotel non privatisé, vol public etait risqué, le SF. Ce club est à gerber , il est constamment rattrapé par le col pour lui éviter la relégation, la pseudo fusion , le milliardiaire teuton, le covid etc... . Enfin ils ne trompent personne, et on me parle de valeurs que Marti et Urios bafoueraient, sans déconner, quelle bande de charlots.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4507
Localisation : sud langonnais
Date d'inscription : 14/01/2017
Humeur : variable
Age : 61
Re: Préparation de la saison 2020-2021
densnewzealand a écrit:Quand je lis l'article du Figaarooo qui enfonçe Marti et Urios , je me gausse . Qui à été prévenu que leur stage colo, beuverie, sans mesures de distanciation, hotel non privatisé, vol public etait risqué, le SF. Ce club est à gerber , il est constamment rattrapé par le col pour lui éviter la relégation, la pseudo fusion , le milliardiaire teuton, le covid etc... . Enfin ils ne trompent personne, et on me parle de valeurs que Marti et Urios bafoueraient, sans déconner, quelle bande de charlots.
Perso, j'ai trouvé que sous couvert de défense des valeurs du Rugby, il y avait surtout un côté Parisianiste partisan (on a comme une idée de ce qu'ils pensent d'Urios...), une vision simpliste et unidirectionnelle du problème que pose le cas du SF, qui est un problème complexe...
Employer une phrase, en parlant d'une mesure avant tout pragmatique pour la poursuite du championnat, comme : "Heureusement, les dirigeants de la Ligue ont rassemblé les lambeaux de valeurs pour refuser cette mesure, refuser de pointer du doigt des coupables, refuser d’humilier des joueurs malades", on dirait le plaidoyer indigné et théâtral, d'un avocat de la défense et dans le cas d’espèce, complémentent à côté de la plaque...
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Scalp a écrit:densnewzealand a écrit:Quand je lis l'article du Figaarooo qui enfonçe Marti et Urios , je me gausse . Qui à été prévenu que leur stage colo, beuverie, sans mesures de distanciation, hotel non privatisé, vol public etait risqué, le SF. Ce club est à gerber , il est constamment rattrapé par le col pour lui éviter la relégation, la pseudo fusion , le milliardiaire teuton, le covid etc... . Enfin ils ne trompent personne, et on me parle de valeurs que Marti et Urios bafoueraient, sans déconner, quelle bande de charlots.
Perso, j'ai trouvé que sous couvert de défense des valeurs du Rugby, il y avait surtout un côté Parisianiste partisan (on a comme une idée de ce qu'ils pensent d'Urios...), une vision simpliste et unidirectionnelle du problème que pose le cas du SF, qui est un problème complexe...
Employer une phrase, en parlant d'une mesure avant tout pragmatique pour la poursuite du championnat, comme : "Heureusement, les dirigeants de la Ligue ont rassemblé les lambeaux de valeurs pour refuser cette mesure, refuser de pointer du doigt des coupables, refuser d’humilier des joueurs malades", on dirait le plaidoyer indigné et théâtral, d'un avocat de la défense et dans le cas d’espèce, complémentent à côté de la plaque...
Tout à fait Scalp, heureusement que tu gardes ton oeil acéré, en ce moment je suis plutot style regard du veau dans la luzerne. J'avais bien relevé cette phrase, mais devant tant de couardise je de pleutrerie pour ne pas jouer je n'en peux plus.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4507
Localisation : sud langonnais
Date d'inscription : 14/01/2017
Humeur : variable
Age : 61
Re: Préparation de la saison 2020-2021
densnewzealand a écrit:Scalp a écrit:densnewzealand a écrit:Quand je lis l'article du Figaarooo qui enfonçe Marti et Urios , je me gausse . Qui à été prévenu que leur stage colo, beuverie, sans mesures de distanciation, hotel non privatisé, vol public etait risqué, le SF. Ce club est à gerber , il est constamment rattrapé par le col pour lui éviter la relégation, la pseudo fusion , le milliardiaire teuton, le covid etc... . Enfin ils ne trompent personne, et on me parle de valeurs que Marti et Urios bafoueraient, sans déconner, quelle bande de charlots.
Perso, j'ai trouvé que sous couvert de défense des valeurs du Rugby, il y avait surtout un côté Parisianiste partisan (on a comme une idée de ce qu'ils pensent d'Urios...), une vision simpliste et unidirectionnelle du problème que pose le cas du SF, qui est un problème complexe...
Employer une phrase, en parlant d'une mesure avant tout pragmatique pour la poursuite du championnat, comme : "Heureusement, les dirigeants de la Ligue ont rassemblé les lambeaux de valeurs pour refuser cette mesure, refuser de pointer du doigt des coupables, refuser d’humilier des joueurs malades", on dirait le plaidoyer indigné et théâtral, d'un avocat de la défense et dans le cas d’espèce, complémentent à côté de la plaque...
Tout à fait Scalp, heureusement que tu gardes ton oeil acéré, en ce moment je suis plutot style regard du veau dans la luzerne. J'avais bien relevé cette phrase, mais devant tant de couardise je de pleutrerie pour ne pas jouer je n'en peux plus.
Encore un petit effort et le Figaro va nous pondre une théorie du complot : "Tout comme la petite musique qui se fait entendre. Jouée par Christophe Urios - encore lui… - et reprise par Pierre Mignoni (Lyon) et Laurent Travers (Racing). Elle suggère de punir les équipes qui seront touchées par la pandémie"
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.sudouest.fr/2020/08/29/reprise-top-14-1-5-l-ubb-a-de-la-frustration-a-evacuer-7786958-773.php
Reprise Top 14 (1/5) : l’UBB a de la frustration à évacuer
Par Yoan Leshauriès
Stoppée dans son élan la saison dernière, l’Union Bordeaux-Bègles de Christophe Urios repart avec une source de motivation supplémentaire et un effectif encore plus étoffé. Le top 6 dans le viseur.
Six mois ont passé. Mais la frustration est encore bien palpable du côté de l’Union Bordeaux-Bègles. Comment pourrait-il en être autrement ? Sous l’impulsion de leur manager Christophe Urios, les Girondins étaient en train de vivre leur plus belle saison en Top 14. Occupant la 1re place avec 8 points d’avance sur le 2e (Lyon), ils filaient sur un boulevard vers les premières phases finales de leur histoire. Et patatras. Le rêve s’est envolé à cause du Covid-19.
« On n’a pas pu finir le boulot, on a travaillé tellement dur pour ça, regrette le président Laurent Marti. On va s’en servir comme une motivation supplémentaire. » Confirmer. Ce sera le défi de l’UBB sur cette saison 2020–2021. « On veut prouver que ce n’était pas qu’un feu de paille, qu’on peut reproduire ce qu’on a fait dans des conditions encore plus difficiles. »
Un nouveau statut à assumer
Car tout sera plus difficile en effet. Au-delà de « la guerre des nerfs » liée au contexte sanitaire et d’« un début de saison pénible » (un cas positif au Covid-19 dans le staff de l’UBB a entraîné l’annulation du dernier match amical face à Bayonne et le report du premier match au Stade Français se profile), les Bordelo-Béglais se présentent avec un nouveau statut. L’effet de surprise ne jouera plus.
Christophe Urios en est conscient. Mais il sent ses joueurs capables de faire avec cette nouvelle donne. « La saison dernière, le plafond de verre a sauté, assure-t-il. Que ce soit à travers l’état d’esprit et l’engouement qu’on met dans le travail et la qualité de notre rugby, on a pris confiance. Cette saison inachevée nous rend encore plus forts. Je sens un grand appétit pour continuer à progresser. »
"Un socle très solide"
L’UBB ne repart pas de zéro. « On est dans la continuité de la saison dernière, on a posé un socle très solide », constate le capitaine Jefferson Poirot. L’état d’esprit, la culture de la gagne, la régularité… « C’est notre fonds de commerce, se félicite Christophe Urios. Si on perd ça, on deviendra une équipe moyenne. »
À l’intersaison, le club girondin a vu partir sa star Semi Radradra. Mais « l’équipe sera encore plus forte », assure le manager qui a basé son recrutement sur l’expérience et la puissance, à l’image des arrivées du talonneur sud-africain Joseph Dweba (Cheetahs), du pilier droit tongien Ben Tameifuna (Racing 92), du deuxième ligne international argentin Guido Petti (Jaguares) et de l’ailier néo-zélandais Ben Lam (Hurricanes). De fait, le jeu de l’UBB est amené à évoluer. Mais à l’approche du début de saison, « vous comprenez bien qu’on ne va pas dire ce qu’on va amener de nouveau », glisse Christophe Urios, le sourire en coin.
L’UBB veut reprendre au plus vite le fil de son histoire. « On est serein, on a un club solide, un staff de qualité, un groupe qui s’est renforcé, énumère Laurent Marti. On est conscients qu’on a des forces, nous ne sommes pas les seuls. On veut vivre ce qu’on aurait dû vivre la saison dernière. »
Le joueur à suivre : Ben Lam
Numériquement, à l’Union Bordeaux-Bègles, il remplace Semi Radradra, le trois-quart centre fidjien superstar parti à Bristol (Premiership). Mais Ben Lam (28 ans, 1,94 m, 104 kg) n’occupe pas le même poste. C’est un ailier. Et le président Laurent Marti met les choses au clair d’entrée : « Semi Radradra, je n’en connais qu’un. Ben va amener autre chose. »
S’il n’a jamais porté le maillot des All Blacks, Ben Lam compte 78 sélections à 7 (2012–2016) pour 49 essais au compteur. Après avoir fait ses premiers pas en Super Rugby en 2012 avec les Auckland Blues, coachés par son oncle Pat Lam (aujourd’hui coach de Bristol), l’ailier néo-zélandais rejoint en 2016 la franchise des Hurricanes, championne en titre. Barré par Julian Savea, Nehe Milner-Skudder et Cory Jane, il émerge véritablement lors de la saison 2017–2018 durant laquelle il affole les statistiques avec 16 essais en 18 matchs, battant le record du nombre d’essais inscrits en Super Rugby.
« On voulait avoir ce type de joueur décisif derrière, explique Christophe Urios, le manager de l’UBB. Il amène de la puissance, il est très fort dans son couloir et marque des essais. » « C’est un joueur qui va s’adapter très vite sur le plan offensif mais il aura certainement besoin d’une période d’adaptation sur le plan défensif », nuance Laurent Marti.
Arrivé le 1er août en Gironde après avoir participé au Super Rugby Aotearoa (entre les franchises néo-zélandaises suite au Covid-19), Ben Lam prend encore ses marques. « C’est un mec réservé, qui découvre le fonctionnement du groupe et qui est content d’être là, souligne Christophe Urios. Il est fidèle à ce que j’avais imaginé : très bon avec le ballon, décisif dans le camp adverse, difficile à défendre parce qu’il est très costaud. » « C’est rare de voir un gabarrit aussi costaud avec une telle vitesse », poursuit Laurent Marti. Alors Ben Lam sera-t-il au rendez-vous ?
La fiche
Le club
Président : Laurent Marti.
Entraîneurs : Christophe Urios (manager), Frédéric Charrier (arrières), Julien Laïrle (avants et défense), Jean-Baptiste Poux (mêlée), Heini Adams (skills), Michele Colosio (préparation physique).
Budget : 23 millions d’euros.
Stade : Chaban-Delmas à Bordeaux.
Classement saison 2019–2020 : 1er après 17 journées.
Les mouvements
Arrivées : Joseph Dweba (AFS, talonneur, Cheetahs, Pro 14), Maxime Lamothe (talonneur, retour prêt Bayonne), Ben Tameifuna (Ton, pilier, Racing 92), Guido Petti (Arg, 2e ligne, Jaguares, Super Rugby), Ben Lam (N-Z, ailier, Hurricanes, Super Rugby), Pablo Uberti (centre, retour prêt Grenoble), Nathnaël Hulleu (ailier, Grenoble), Mattéo Garcia (ouvreur, espoir Bayonne), Romain Darchen (arrière, espoir Pau).
Départs : Adrien Pélissié (talonneur, Clermont), Peni Ravai (Fid, pilier, Clermont), Semi Radradra (Fid, centre, Bristol, Premiership), Lucas Méret (ouvreur, Carcassonne, Pro D2), Masalosalo Tutaia (2e ligne, ?), Leonardo Ghiraldini (Ita, talonneur, ?), Blair Connor (Aus, ailier, arrêt), Simon Desaubies (ouvreur, prêt Mont-de-Marsan, Pro D2), Nicolas Plazy (Béziers, Pro D2).
L’effectif 2020/2021
Piliers : Vadim Cobilas, Laurent Delboulbès, Zakaria El Fakir, Lekso Kaulashvili, Thierry Paiva, Jefferson Poirot, Lasha Tabidze, Ben Tameifuna.
Talonneurs : Jospeh Dweba, Maxime Lamothe, Clément Maynadier, Connor Sa.
Deuxième ligne : Cyril Cazeaux, Kane Douglas, Alexandre Flanquart, Jandre Marais, Guido Petti.
Troisième ligne : Afa Amosa, Mahamadou Diaby, Beka Gorgadze, Scott Higginbotham, Ian Kitwanga, Jean-Baptiste Lachaise, Alexandre Roumat, Marco Tauleigne, Cameron Woki.
Demis de mêlée : Jules Gimbert, Yann Lesgourgues, Maxime Lucu.
Demis d’ouverture : Ben Botica, Matéo Garcia, Matthieu Jalibert.
Trois-quarts centre : Jean-Baptiste Dubié, Rémi Lamerat, Yoram Moefana, UJ Seuteni, Seta Tamanivalu, Pablo Uberti.
Ailiers : Alexandre Borie, Santiago Cordero, Geoffrey Cros, Nathanaël Hulleu, Ben Lam.
Arrières : Romain Buros, Romain Darchen, Nans Ducuing.
Reprise Top 14 (1/5) : l’UBB a de la frustration à évacuer
Par Yoan Leshauriès
Stoppée dans son élan la saison dernière, l’Union Bordeaux-Bègles de Christophe Urios repart avec une source de motivation supplémentaire et un effectif encore plus étoffé. Le top 6 dans le viseur.
Six mois ont passé. Mais la frustration est encore bien palpable du côté de l’Union Bordeaux-Bègles. Comment pourrait-il en être autrement ? Sous l’impulsion de leur manager Christophe Urios, les Girondins étaient en train de vivre leur plus belle saison en Top 14. Occupant la 1re place avec 8 points d’avance sur le 2e (Lyon), ils filaient sur un boulevard vers les premières phases finales de leur histoire. Et patatras. Le rêve s’est envolé à cause du Covid-19.
« On n’a pas pu finir le boulot, on a travaillé tellement dur pour ça, regrette le président Laurent Marti. On va s’en servir comme une motivation supplémentaire. » Confirmer. Ce sera le défi de l’UBB sur cette saison 2020–2021. « On veut prouver que ce n’était pas qu’un feu de paille, qu’on peut reproduire ce qu’on a fait dans des conditions encore plus difficiles. »
Un nouveau statut à assumer
Car tout sera plus difficile en effet. Au-delà de « la guerre des nerfs » liée au contexte sanitaire et d’« un début de saison pénible » (un cas positif au Covid-19 dans le staff de l’UBB a entraîné l’annulation du dernier match amical face à Bayonne et le report du premier match au Stade Français se profile), les Bordelo-Béglais se présentent avec un nouveau statut. L’effet de surprise ne jouera plus.
Christophe Urios en est conscient. Mais il sent ses joueurs capables de faire avec cette nouvelle donne. « La saison dernière, le plafond de verre a sauté, assure-t-il. Que ce soit à travers l’état d’esprit et l’engouement qu’on met dans le travail et la qualité de notre rugby, on a pris confiance. Cette saison inachevée nous rend encore plus forts. Je sens un grand appétit pour continuer à progresser. »
"Un socle très solide"
L’UBB ne repart pas de zéro. « On est dans la continuité de la saison dernière, on a posé un socle très solide », constate le capitaine Jefferson Poirot. L’état d’esprit, la culture de la gagne, la régularité… « C’est notre fonds de commerce, se félicite Christophe Urios. Si on perd ça, on deviendra une équipe moyenne. »
À l’intersaison, le club girondin a vu partir sa star Semi Radradra. Mais « l’équipe sera encore plus forte », assure le manager qui a basé son recrutement sur l’expérience et la puissance, à l’image des arrivées du talonneur sud-africain Joseph Dweba (Cheetahs), du pilier droit tongien Ben Tameifuna (Racing 92), du deuxième ligne international argentin Guido Petti (Jaguares) et de l’ailier néo-zélandais Ben Lam (Hurricanes). De fait, le jeu de l’UBB est amené à évoluer. Mais à l’approche du début de saison, « vous comprenez bien qu’on ne va pas dire ce qu’on va amener de nouveau », glisse Christophe Urios, le sourire en coin.
L’UBB veut reprendre au plus vite le fil de son histoire. « On est serein, on a un club solide, un staff de qualité, un groupe qui s’est renforcé, énumère Laurent Marti. On est conscients qu’on a des forces, nous ne sommes pas les seuls. On veut vivre ce qu’on aurait dû vivre la saison dernière. »
Le joueur à suivre : Ben Lam
Numériquement, à l’Union Bordeaux-Bègles, il remplace Semi Radradra, le trois-quart centre fidjien superstar parti à Bristol (Premiership). Mais Ben Lam (28 ans, 1,94 m, 104 kg) n’occupe pas le même poste. C’est un ailier. Et le président Laurent Marti met les choses au clair d’entrée : « Semi Radradra, je n’en connais qu’un. Ben va amener autre chose. »
S’il n’a jamais porté le maillot des All Blacks, Ben Lam compte 78 sélections à 7 (2012–2016) pour 49 essais au compteur. Après avoir fait ses premiers pas en Super Rugby en 2012 avec les Auckland Blues, coachés par son oncle Pat Lam (aujourd’hui coach de Bristol), l’ailier néo-zélandais rejoint en 2016 la franchise des Hurricanes, championne en titre. Barré par Julian Savea, Nehe Milner-Skudder et Cory Jane, il émerge véritablement lors de la saison 2017–2018 durant laquelle il affole les statistiques avec 16 essais en 18 matchs, battant le record du nombre d’essais inscrits en Super Rugby.
« On voulait avoir ce type de joueur décisif derrière, explique Christophe Urios, le manager de l’UBB. Il amène de la puissance, il est très fort dans son couloir et marque des essais. » « C’est un joueur qui va s’adapter très vite sur le plan offensif mais il aura certainement besoin d’une période d’adaptation sur le plan défensif », nuance Laurent Marti.
Arrivé le 1er août en Gironde après avoir participé au Super Rugby Aotearoa (entre les franchises néo-zélandaises suite au Covid-19), Ben Lam prend encore ses marques. « C’est un mec réservé, qui découvre le fonctionnement du groupe et qui est content d’être là, souligne Christophe Urios. Il est fidèle à ce que j’avais imaginé : très bon avec le ballon, décisif dans le camp adverse, difficile à défendre parce qu’il est très costaud. » « C’est rare de voir un gabarrit aussi costaud avec une telle vitesse », poursuit Laurent Marti. Alors Ben Lam sera-t-il au rendez-vous ?
La fiche
Le club
Président : Laurent Marti.
Entraîneurs : Christophe Urios (manager), Frédéric Charrier (arrières), Julien Laïrle (avants et défense), Jean-Baptiste Poux (mêlée), Heini Adams (skills), Michele Colosio (préparation physique).
Budget : 23 millions d’euros.
Stade : Chaban-Delmas à Bordeaux.
Classement saison 2019–2020 : 1er après 17 journées.
Les mouvements
Arrivées : Joseph Dweba (AFS, talonneur, Cheetahs, Pro 14), Maxime Lamothe (talonneur, retour prêt Bayonne), Ben Tameifuna (Ton, pilier, Racing 92), Guido Petti (Arg, 2e ligne, Jaguares, Super Rugby), Ben Lam (N-Z, ailier, Hurricanes, Super Rugby), Pablo Uberti (centre, retour prêt Grenoble), Nathnaël Hulleu (ailier, Grenoble), Mattéo Garcia (ouvreur, espoir Bayonne), Romain Darchen (arrière, espoir Pau).
Départs : Adrien Pélissié (talonneur, Clermont), Peni Ravai (Fid, pilier, Clermont), Semi Radradra (Fid, centre, Bristol, Premiership), Lucas Méret (ouvreur, Carcassonne, Pro D2), Masalosalo Tutaia (2e ligne, ?), Leonardo Ghiraldini (Ita, talonneur, ?), Blair Connor (Aus, ailier, arrêt), Simon Desaubies (ouvreur, prêt Mont-de-Marsan, Pro D2), Nicolas Plazy (Béziers, Pro D2).
L’effectif 2020/2021
Piliers : Vadim Cobilas, Laurent Delboulbès, Zakaria El Fakir, Lekso Kaulashvili, Thierry Paiva, Jefferson Poirot, Lasha Tabidze, Ben Tameifuna.
Talonneurs : Jospeh Dweba, Maxime Lamothe, Clément Maynadier, Connor Sa.
Deuxième ligne : Cyril Cazeaux, Kane Douglas, Alexandre Flanquart, Jandre Marais, Guido Petti.
Troisième ligne : Afa Amosa, Mahamadou Diaby, Beka Gorgadze, Scott Higginbotham, Ian Kitwanga, Jean-Baptiste Lachaise, Alexandre Roumat, Marco Tauleigne, Cameron Woki.
Demis de mêlée : Jules Gimbert, Yann Lesgourgues, Maxime Lucu.
Demis d’ouverture : Ben Botica, Matéo Garcia, Matthieu Jalibert.
Trois-quarts centre : Jean-Baptiste Dubié, Rémi Lamerat, Yoram Moefana, UJ Seuteni, Seta Tamanivalu, Pablo Uberti.
Ailiers : Alexandre Borie, Santiago Cordero, Geoffrey Cros, Nathanaël Hulleu, Ben Lam.
Arrières : Romain Buros, Romain Darchen, Nans Ducuing.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.lerugbynistere.fr/videos/32-superbes-lancements-apres-melee-qui-nous-ont-mis-des-etoiles-plein-les-yeux-video-2908201341.php
Je mets cette vidéo dans ce sujet, mais c'est juste pour se faire du bien. Malheureusement on ne voit pas la France, à part pour s'en prendre un des Australiens. C'est le genre de vidéo où fut un temps, on aurait eu plus de présence...
Je mets cette vidéo dans ce sujet, mais c'est juste pour se faire du bien. Malheureusement on ne voit pas la France, à part pour s'en prendre un des Australiens. C'est le genre de vidéo où fut un temps, on aurait eu plus de présence...
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Normal qu'on ne voit pas trop la France en attaque (Clermont 1 fois) parce que pas mal des essais sélectionnés nous auraient été annulés pour en-avant de passe ... mais qualifiés de superbes flat-pass quand ils sont britanniques
Dernière édition par patrick le Sam 29 Aoû 2020 - 20:00, édité 1 fois
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Tu es vraiment mauvaise langue Patrick
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14-l-inquietude-de-lacroix-et-du-stade-toulousain-1969056.html
Top 14: l'inquiétude de Lacroix et du Stade Toulousain
Lors d’une visite des nouvelles installations du stade Ernest-Wallon pour la presse, le président du Stade Toulousain Didier Lacroix a avoué ses espoirs, mais surtout ses craintes concernant la rentrée rugbystique. La jauge partielle dû au Covid-19 met actuellement les clubs de rugby, comme le Stade Toulousain, dans les cordes.
Une visite qui se transforme en conférence de presse. À une grosse semaine de la reprise du Top 14, Didier Lacroix, le président du Stade Toulousain, a fait le tour des entrailles d’Ernest-Wallon (vestiaires équipe première, visiteurs et arbitres refaits, nouvelle salle de presse). Mais ensuite, il s’est épanché sur la situation sanitaire, le jour où son département de la Haute-Garonne est repassé en zone rouge.
Alors qu’il a rencontré le préfet cette semaine, en compagnie des présidents du Toulouse Football Club et de Colomiers (Pro D2), Didier Lacroix espère encore accueillir du public, dans des conditions plus adaptées au sport de haut niveau.
"La situation s’est tendue ce matin, vous l’avez vu. Ce qui veut dire qu’on sera encore plus surveillés et plus encadrés dans notre département jusqu’à ce que ces chiffres redescendent. Ça va nous contraindre à une jauge partielle vendredi, pour la venue de Montpellier en amical. Pour La Rochelle (2e journée de Top 14 le 12 septembre, ndlr), on ne sait pas. On demandera l’ensemble des dérogations si les chiffres du Covid nous le permettent. Mais ce sera un travail hebdomadaire. Match par match." Le patron du club rouge et noir oscille entre joie de revoir ses hommes sur le terrain et inquiétude quant à l’accueil du public et ses conséquences économiques.
"C’est très paradoxal. Cette gaité, ce bonheur de revoir jouer l’ensemble de l’équipe, avec une préparation exceptionnelle de trois mois, sans blessés de long terme. Mais on est pendus à nos tests Covid de 72 ou 48 heures avant les matchs. On a une certaine dose d’inquiétude pour savoir s’il va y avoir des cas positifs. Et je pense bien malheureusement que tout le monde va y passer. Ce qu’on espère c’est qu’il y ait un minimum de matchs reportés." Mais l’accueil du public est évidemment le cœur du problème des clubs de Top 14, qui ne bénéficient pas des droits télévisuels de leurs homologues du foot.
"Un jour ou l’autre on va rejouer devant le public intégral, devant des stades pleins. À quelle échéance? Je ne le sais pas. Il y a une certaine inquiétude économique face à ces jauges partielles. Surtout au Stade Toulousain. Car on l’habitude d’avoir donné du jus de cerveau, depuis bon nombre d’années, pour essayer d’optimiser tout ce qu’on peut faire quand un spectateur vient chez nous, en termes d’animation, de consommation. Pour l’instant on est à l’arrêt. Et on va devoir fait des choix, arbitraires. Peut-être dès La Rochelle où, avec les abonnés, les partenaires et les personnes de l’organisation, on sera au-dessus de 5.000."
Le rugby a rendez-vous mardi à Paris
Et donc la case financière du Stade Toulousain et des 13 autres clubs de l’élite seront impactés. Ils vont devoir naviguer à vue. "On s’aperçoit non seulement que les organisations de matchs vont coûter beaucoup plus cher, mais en plus de ça il y aura moins de monde, résume Lacroix. Plus de 4.100 personnes ont repris un abonnement au club. Sur deux mois, on parle d’un manque à gagner de 30 millions d’euros sur l’ensemble des clubs."
Mardi, plusieurs présidents de club et des représentants de la Ligue nationale de rugby ont rendez-vous auprès du gouvernement afin de présenter la situation. Reçus au cabinet du Premier ministre Jean Castex, ils vont demander un certain nombre de mesures d’accompagnement. En tous cas, cette situation ne pourra pas durer dans le temps. "Un club comme le nôtre ne peut pas fonctionner sur une jauge partielle. C’est impossible. Impossible. On est en réel danger de vie sur des jauges partielles, estime le dirigeant toulousain. On n’attendra pas trois mois."
Autre problématique: rester ou non au Stadium de Toulouse, où est prévu le quart de finale de Coupe d’Europe face à l’Ulster (le 20 septembre). Avec un chiffre d’affaire potentiel sur ce match de 1,1 million d'euros. "On a une difficulté, c’est qu’on sera prévenu une semaine à l’avance. Mais il faut se donner les moyens d’aller jusqu’au bout. Revenir à Ernest-Wallon me paraît inconcevable. Mais si au dernier moment, on est à 5000… il faudra peut-être le faire. Mais jusqu’au dernier moment, moi je veux rester au Stadium. Et il n’y a pas de jeu de rôles. On est incapable de savoir comment évoluer la maladie. Mais il faut avoir l’ambition de..." Et en croisant les doigts devant cette situation qui ne tient qu’à un fil.
Top 14: l'inquiétude de Lacroix et du Stade Toulousain
Lors d’une visite des nouvelles installations du stade Ernest-Wallon pour la presse, le président du Stade Toulousain Didier Lacroix a avoué ses espoirs, mais surtout ses craintes concernant la rentrée rugbystique. La jauge partielle dû au Covid-19 met actuellement les clubs de rugby, comme le Stade Toulousain, dans les cordes.
Une visite qui se transforme en conférence de presse. À une grosse semaine de la reprise du Top 14, Didier Lacroix, le président du Stade Toulousain, a fait le tour des entrailles d’Ernest-Wallon (vestiaires équipe première, visiteurs et arbitres refaits, nouvelle salle de presse). Mais ensuite, il s’est épanché sur la situation sanitaire, le jour où son département de la Haute-Garonne est repassé en zone rouge.
Alors qu’il a rencontré le préfet cette semaine, en compagnie des présidents du Toulouse Football Club et de Colomiers (Pro D2), Didier Lacroix espère encore accueillir du public, dans des conditions plus adaptées au sport de haut niveau.
"La situation s’est tendue ce matin, vous l’avez vu. Ce qui veut dire qu’on sera encore plus surveillés et plus encadrés dans notre département jusqu’à ce que ces chiffres redescendent. Ça va nous contraindre à une jauge partielle vendredi, pour la venue de Montpellier en amical. Pour La Rochelle (2e journée de Top 14 le 12 septembre, ndlr), on ne sait pas. On demandera l’ensemble des dérogations si les chiffres du Covid nous le permettent. Mais ce sera un travail hebdomadaire. Match par match." Le patron du club rouge et noir oscille entre joie de revoir ses hommes sur le terrain et inquiétude quant à l’accueil du public et ses conséquences économiques.
"C’est très paradoxal. Cette gaité, ce bonheur de revoir jouer l’ensemble de l’équipe, avec une préparation exceptionnelle de trois mois, sans blessés de long terme. Mais on est pendus à nos tests Covid de 72 ou 48 heures avant les matchs. On a une certaine dose d’inquiétude pour savoir s’il va y avoir des cas positifs. Et je pense bien malheureusement que tout le monde va y passer. Ce qu’on espère c’est qu’il y ait un minimum de matchs reportés." Mais l’accueil du public est évidemment le cœur du problème des clubs de Top 14, qui ne bénéficient pas des droits télévisuels de leurs homologues du foot.
"Un jour ou l’autre on va rejouer devant le public intégral, devant des stades pleins. À quelle échéance? Je ne le sais pas. Il y a une certaine inquiétude économique face à ces jauges partielles. Surtout au Stade Toulousain. Car on l’habitude d’avoir donné du jus de cerveau, depuis bon nombre d’années, pour essayer d’optimiser tout ce qu’on peut faire quand un spectateur vient chez nous, en termes d’animation, de consommation. Pour l’instant on est à l’arrêt. Et on va devoir fait des choix, arbitraires. Peut-être dès La Rochelle où, avec les abonnés, les partenaires et les personnes de l’organisation, on sera au-dessus de 5.000."
Le rugby a rendez-vous mardi à Paris
Et donc la case financière du Stade Toulousain et des 13 autres clubs de l’élite seront impactés. Ils vont devoir naviguer à vue. "On s’aperçoit non seulement que les organisations de matchs vont coûter beaucoup plus cher, mais en plus de ça il y aura moins de monde, résume Lacroix. Plus de 4.100 personnes ont repris un abonnement au club. Sur deux mois, on parle d’un manque à gagner de 30 millions d’euros sur l’ensemble des clubs."
Mardi, plusieurs présidents de club et des représentants de la Ligue nationale de rugby ont rendez-vous auprès du gouvernement afin de présenter la situation. Reçus au cabinet du Premier ministre Jean Castex, ils vont demander un certain nombre de mesures d’accompagnement. En tous cas, cette situation ne pourra pas durer dans le temps. "Un club comme le nôtre ne peut pas fonctionner sur une jauge partielle. C’est impossible. Impossible. On est en réel danger de vie sur des jauges partielles, estime le dirigeant toulousain. On n’attendra pas trois mois."
Autre problématique: rester ou non au Stadium de Toulouse, où est prévu le quart de finale de Coupe d’Europe face à l’Ulster (le 20 septembre). Avec un chiffre d’affaire potentiel sur ce match de 1,1 million d'euros. "On a une difficulté, c’est qu’on sera prévenu une semaine à l’avance. Mais il faut se donner les moyens d’aller jusqu’au bout. Revenir à Ernest-Wallon me paraît inconcevable. Mais si au dernier moment, on est à 5000… il faudra peut-être le faire. Mais jusqu’au dernier moment, moi je veux rester au Stadium. Et il n’y a pas de jeu de rôles. On est incapable de savoir comment évoluer la maladie. Mais il faut avoir l’ambition de..." Et en croisant les doigts devant cette situation qui ne tient qu’à un fil.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/fil-info/vers-une-jauge-a-10.000-spectateurs-pour-clermont-toulouse-1012275
Vers une jauge à 10.000 spectateurs pour Clermont-Toulouse
Par David Reyrat
Le Préfet du Puy-de-Dôme, Philippe Chopin, était présent samedi au stade Michelin pour le match de présaison entre deux équipes de l’ASM devant 5.263 spectateurs (une jauge à 6.000 avait été autorisée) pour examiner le dispositif sanitaire mis en place avant le début du Top 14, dimanche prochain. Accompagné du nouveau président de l’ASM, Jean-Michel Guillon, le préfet s’est voulu rassurant. Les supporters présents ont respecté les consignes et la demande d’une jauge augmentée à 10.000 spectateurs pour la venue du Stade Toulousain devrait être acceptée. «Avec le président Guillon, nous avions déjà fait une réunion mardi, dès mon arrivée. Le dossier était déjà très bien. Et là nous avons apprécié “in vivo” de l’efficacité du dispositif. Tout ce qui a été écrit dans le dossier est tenu. Le système de sécurité est le même que si le stade était plein. C’était un match test important. Si la région ne passe pas en zone rouge, avec les dispositions prises aujourd’hui, je ne vois aucune raison qui empêcherait une dérogation supérieure», a confié le préfet à La Montagne. Une telle jauge permettrait de couvrir l’ensemble des abonnés et des partenaires. Une décision définitive sera prise au plus tard mercredi.
Vers une jauge à 10.000 spectateurs pour Clermont-Toulouse
Par David Reyrat
Le Préfet du Puy-de-Dôme, Philippe Chopin, était présent samedi au stade Michelin pour le match de présaison entre deux équipes de l’ASM devant 5.263 spectateurs (une jauge à 6.000 avait été autorisée) pour examiner le dispositif sanitaire mis en place avant le début du Top 14, dimanche prochain. Accompagné du nouveau président de l’ASM, Jean-Michel Guillon, le préfet s’est voulu rassurant. Les supporters présents ont respecté les consignes et la demande d’une jauge augmentée à 10.000 spectateurs pour la venue du Stade Toulousain devrait être acceptée. «Avec le président Guillon, nous avions déjà fait une réunion mardi, dès mon arrivée. Le dossier était déjà très bien. Et là nous avons apprécié “in vivo” de l’efficacité du dispositif. Tout ce qui a été écrit dans le dossier est tenu. Le système de sécurité est le même que si le stade était plein. C’était un match test important. Si la région ne passe pas en zone rouge, avec les dispositions prises aujourd’hui, je ne vois aucune raison qui empêcherait une dérogation supérieure», a confié le préfet à La Montagne. Une telle jauge permettrait de couvrir l’ensemble des abonnés et des partenaires. Une décision définitive sera prise au plus tard mercredi.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
10000 personnes à Chaban ce serait un moindre mal, pour cela il faut que la Gironde change de couleur, ce rouge fait mauvais effet.
trop de relâchement autour des zones de villégiature, bassin et plage du Médoc.
Normalement ça devrait s'améliorer avec le départ des vacanciers.
Ce que je ne comprend pas trop, port du masque sur bordeaux rive gauche seulement,la rive droite est sans aucun risque et au milieu des ponts, on fait comment, bien sur je parle pour les piétons,les usagers des transport public eux sont masqués.
trop de relâchement autour des zones de villégiature, bassin et plage du Médoc.
Normalement ça devrait s'améliorer avec le départ des vacanciers.
Ce que je ne comprend pas trop, port du masque sur bordeaux rive gauche seulement,la rive droite est sans aucun risque et au milieu des ponts, on fait comment, bien sur je parle pour les piétons,les usagers des transport public eux sont masqués.
léopold- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 9910
Localisation : A Musard derrière les espoirs
Date d'inscription : 29/01/2008
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Je crains cher Léo que tu ne sois déçu du départ des vacanciers "côtiers".
D'une part, l'ARS NA communique sur les clusters en Gironde et ils sont tous à Bordeaux (sauf 1 camping à Lacanau ....). Donc la théorie du vacancier plagiste qui fait la bringue sur la côte et contamine les copains est peu crédible.
D'autre part, il faut savoir que pour qu'un cas soit affecté à un département il faut qu'il en soit originaire. En d'autres termes c'est le département de résidence qui fait foi. Donc des méchants touristes parisiens contrôlés positifs sur nos belles plages feront l'objet d'une comptabilité ..... en IDF, mais pas en Gironde.
Donc les chiffres que communique l'ARS sont ceux de résidents girondins et ces chiffres n'auront pas vocation à diminuer avec le départ des méchants touristes contaminateurs.
Il va donc falloir que tout le monde s'y mette en Gironde (comme ailleurs) .... c'est bien là le problème .....
D'une part, l'ARS NA communique sur les clusters en Gironde et ils sont tous à Bordeaux (sauf 1 camping à Lacanau ....). Donc la théorie du vacancier plagiste qui fait la bringue sur la côte et contamine les copains est peu crédible.
D'autre part, il faut savoir que pour qu'un cas soit affecté à un département il faut qu'il en soit originaire. En d'autres termes c'est le département de résidence qui fait foi. Donc des méchants touristes parisiens contrôlés positifs sur nos belles plages feront l'objet d'une comptabilité ..... en IDF, mais pas en Gironde.
Donc les chiffres que communique l'ARS sont ceux de résidents girondins et ces chiffres n'auront pas vocation à diminuer avec le départ des méchants touristes contaminateurs.
Il va donc falloir que tout le monde s'y mette en Gironde (comme ailleurs) .... c'est bien là le problème .....
zizou46- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 2289
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 04/09/2010
Age : 49
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Le virus va nous emmerder probablement jusqu’à ce qu'on ai un vaccin. Encore une fois, "probablement" d'ici un an, ce qui veux dire que cette saison, il faudra vivre avec et qu'on aura plus besoin de Rugby+.
Tout ça évidement, si le gouvernement accepte d'aider le Rugby, ceci dit, je ne le vois pas le laisser mourir..., réponse mardi.
Tout ça évidement, si le gouvernement accepte d'aider le Rugby, ceci dit, je ne le vois pas le laisser mourir..., réponse mardi.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Même si les touristes n'explique pas tout, la période estivale et tout ce qui va avec en Gironde (concentration aux abords des plages, fréquentation des terrasses des bars, des restaurants, les 3km de quais à Bordeaux, le beau temps et ses jupes à fleurs et chemises ouvertes, etc.) n'ont surement pas beaucoup aidé à modérer la contamination. Les vacances se finissent, le vent du nord est arrivé, les mesures barrière sont rappelées et durcies ... mécaniquement, les chiffres pourraient rapidement s'améliorer.
[mode Radis On] Mais d'ici la décision du Prefet pour le premier matchs à Chaban, j'avoue ne pas trop y croire
[mode Radis Off] Si les 5000 spectateurs sont sérieux contre Brive et que la tendance épidémiologique est positive, on peut tout espérer pour la CE
[mode Radis On] Mais d'ici la décision du Prefet pour le premier matchs à Chaban, j'avoue ne pas trop y croire
[mode Radis Off] Si les 5000 spectateurs sont sérieux contre Brive et que la tendance épidémiologique est positive, on peut tout espérer pour la CE
_________________
Tombé tout jaune dans le rugby.
Clear eyes, full hearts, can't lose!
Allez UBB
Re: Préparation de la saison 2020-2021
patrick a écrit:
[mode Radis Off] Si les 5000 spectateurs sont sérieux contre Brive et que la tendance épidémiologique est positive, on peut tout espérer pour la CE
Autant je n'ai pas d'inquiétude sur ta première hypothèse, autant je suis nettement, mais alors nettement plus circonspect sur la seconde .....
zizou46- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 2289
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 04/09/2010
Age : 49
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14-pontneau-attend-des-mesures-simples-et-rapides-du-gouvernement-1970033.html
Top 14: Pontneau attend "des mesures simples et rapides" du gouvernement
Quatre présidents de Top 14 et des représentants de la Ligue Nationale de Rugby seront reçus mardi à Paris, par le cabinet du Premier ministre Jean Castex. Le Palois Bernard Pontneau sera accompagné de Didier Lacroix (Toulouse), Vincent Merling (La Rochelle) et Thomas Lombard, Directeur général du Stade Français, ainsi que Paul Goze, président de la LNR et son directeur général Emmanuel Eschalier. Il livre ses attentes pour RMC Sport, notamment concernant les exonérations de charges.
Bernard Pontneau, vous avez rendez-vous mardi avec le cabinet du Premier ministre. Qu’attendez-vous de cette réunion à Paris?
C’est déjà très positif qu’on soit entendus. Le rugby est fait de particularités. C’est un sport de plein air, le deuxième sport français, mais avec des spécificités. Tous les sports, tous les spectacles vivants, souffrent. Nous, notre fonds de commerce, ce sont les gens au stade, le lien social. Nous avons une double peine. D’abord la peine du Covid-19 une peine générale que tout le monde affronte, notamment d’un point de vue économique. Ça fausse la donne, notamment pour les partenariats. L’autre impact Covid génère la peur pour certaines catégories, qui se disent qu’elles vont peut-être regarder le rugby à la télé.
C’est-à-dire?
Il n’y a pas que le phénomène de jauges. Il faut prendre tout le contexte général lié à la pandémie. Nous sommes déjà dans des situations très dégradées. Les jauges vous obligent à arrêter des commercialisations, pour les abonnés ou autres, même si on peut penser qu’elles seront un peu plus dérogatoires dans les semaines ou mois à venir. Mais le temps perdu ne se rattrape jamais. Va-t-on recouvrir notre économie de suite? Bien sûr que non. Il faut affronter le court terme. Même si nous avons baissé les salaires, ce n’est pas suffisant par rapport à tout ce que l’on va vivre, avec des déficits annoncés importants. S’il n’y a pas d’emmerdes supplémentaires… Car la vérité du lundi n’est pas celle du vendredi.
Qu’attendez-vous concrètement?
Il y a déjà eu un coup de main gouvernemental excessivement positif pour pouvoir déjà démarrer l’année. Quelques mesures pour faut stabiliser l’économie des clubs et les faire survivre seraient les bienvenues. Il faut discuter des modalités.
Ces aides sont-elles indispensables à la survie des clubs?
Oui, bien sûr. Les actionnaires font le boulot mais ce n’est pas suffisant. Nous sommes dans des pertes d’exploitation beaucoup trop importantes par rapport à la capacité des d’absorption des fonds propres des clubs. Tous les sports sont en danger, le sport de haut niveau est en danger. Et c’est le sport de haut niveau qui tire l’économie globale du sport. Par ruissellement, ça impacte tout le contexte amateur. Le législateur n’en a pas encore pleinement pris conscience. Mais ce tractage des Ligues crée la valorisation de l’économie du sport. Le rugby a un impact territorial énorme.
Quelles mesures espérez-vous en priorité?
Des mesures les plus simples parce qu’elle doivent être rapides. Il ne faut pas que ça prenne des années. Pour le rugby, l’activité partielle n’est plus possible. Pour moi, l’aide la plus efficace est l’exonération de charges sociales. C’est la plus directe et la plus impactante, peut-être pas pour les décideurs. C’est compliqué de le faire pour le sport et pas pour d’autres, qui sont déjà alimentés en attributions budgétaires, comme les spectacles et la culture. Et tant mieux d’ailleurs. Chacun voit midi à sa porte et j’ai peur, parfois, du choix politique. On a accordé ça à l’un et pas à l’autre. Mais qui gueule contre l’aide de deux milliards pour la culture? Personne. Je trouve ça très bien. Mais les clubs font partie de cet héritage culturel profond. Les mesures ne doivent pas être forcément les mêmes. Nous avons besoin d’effets immédiats. Nous sommes tous sur la même longueur d’ondes, car nous avons les mêmes emmerdements.
JF.Paturaud
Top 14: Pontneau attend "des mesures simples et rapides" du gouvernement
Quatre présidents de Top 14 et des représentants de la Ligue Nationale de Rugby seront reçus mardi à Paris, par le cabinet du Premier ministre Jean Castex. Le Palois Bernard Pontneau sera accompagné de Didier Lacroix (Toulouse), Vincent Merling (La Rochelle) et Thomas Lombard, Directeur général du Stade Français, ainsi que Paul Goze, président de la LNR et son directeur général Emmanuel Eschalier. Il livre ses attentes pour RMC Sport, notamment concernant les exonérations de charges.
Bernard Pontneau, vous avez rendez-vous mardi avec le cabinet du Premier ministre. Qu’attendez-vous de cette réunion à Paris?
C’est déjà très positif qu’on soit entendus. Le rugby est fait de particularités. C’est un sport de plein air, le deuxième sport français, mais avec des spécificités. Tous les sports, tous les spectacles vivants, souffrent. Nous, notre fonds de commerce, ce sont les gens au stade, le lien social. Nous avons une double peine. D’abord la peine du Covid-19 une peine générale que tout le monde affronte, notamment d’un point de vue économique. Ça fausse la donne, notamment pour les partenariats. L’autre impact Covid génère la peur pour certaines catégories, qui se disent qu’elles vont peut-être regarder le rugby à la télé.
C’est-à-dire?
Il n’y a pas que le phénomène de jauges. Il faut prendre tout le contexte général lié à la pandémie. Nous sommes déjà dans des situations très dégradées. Les jauges vous obligent à arrêter des commercialisations, pour les abonnés ou autres, même si on peut penser qu’elles seront un peu plus dérogatoires dans les semaines ou mois à venir. Mais le temps perdu ne se rattrape jamais. Va-t-on recouvrir notre économie de suite? Bien sûr que non. Il faut affronter le court terme. Même si nous avons baissé les salaires, ce n’est pas suffisant par rapport à tout ce que l’on va vivre, avec des déficits annoncés importants. S’il n’y a pas d’emmerdes supplémentaires… Car la vérité du lundi n’est pas celle du vendredi.
Qu’attendez-vous concrètement?
Il y a déjà eu un coup de main gouvernemental excessivement positif pour pouvoir déjà démarrer l’année. Quelques mesures pour faut stabiliser l’économie des clubs et les faire survivre seraient les bienvenues. Il faut discuter des modalités.
Ces aides sont-elles indispensables à la survie des clubs?
Oui, bien sûr. Les actionnaires font le boulot mais ce n’est pas suffisant. Nous sommes dans des pertes d’exploitation beaucoup trop importantes par rapport à la capacité des d’absorption des fonds propres des clubs. Tous les sports sont en danger, le sport de haut niveau est en danger. Et c’est le sport de haut niveau qui tire l’économie globale du sport. Par ruissellement, ça impacte tout le contexte amateur. Le législateur n’en a pas encore pleinement pris conscience. Mais ce tractage des Ligues crée la valorisation de l’économie du sport. Le rugby a un impact territorial énorme.
Quelles mesures espérez-vous en priorité?
Des mesures les plus simples parce qu’elle doivent être rapides. Il ne faut pas que ça prenne des années. Pour le rugby, l’activité partielle n’est plus possible. Pour moi, l’aide la plus efficace est l’exonération de charges sociales. C’est la plus directe et la plus impactante, peut-être pas pour les décideurs. C’est compliqué de le faire pour le sport et pas pour d’autres, qui sont déjà alimentés en attributions budgétaires, comme les spectacles et la culture. Et tant mieux d’ailleurs. Chacun voit midi à sa porte et j’ai peur, parfois, du choix politique. On a accordé ça à l’un et pas à l’autre. Mais qui gueule contre l’aide de deux milliards pour la culture? Personne. Je trouve ça très bien. Mais les clubs font partie de cet héritage culturel profond. Les mesures ne doivent pas être forcément les mêmes. Nous avons besoin d’effets immédiats. Nous sommes tous sur la même longueur d’ondes, car nous avons les mêmes emmerdements.
JF.Paturaud
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.sudouest.fr/2020/08/29/le-rugby-face-au-scenario-du-pire-7789185-10142.php
Coronavirus : le Top 14 face au scénario du pire
Par Denys Kappès-Grangé
C’était leur plus grande crainte : les clubs ne vont pas pouvoir remplir leurs stades. Exemples à l’UBB, qui rassemble le plus de public, et au Stade Rochelais, qui recense le plus d’abonnés
Jusque-là, ce n’était qu’une (sombre) hypothèse parmi d’autres. Une histoire à faire peur à n’importe quel président de Top 14 mais qui, en dépit des alertes lancées par la LNR auprès des pouvoirs publics, restait reléguée au rang de menace improbable. Ce que raconte ce scénario du pire, c’est le récit d’une saison sans spectateur. Et cela alors que la billetterie et les partenariats représentent 60 % des revenus des clubs. Or ce spectre, effrayant pour les équilibres économiques du rugby professionnel, a pris forme. Emmanuel Eschalier, directeur général de la Ligue, ne se réjouit pas d’avoir sonné l’alarme à raison : « La réalité de la jauge partielle est face à nous. »
Aux premiers jours de l’été, le reflux de la pandémie de Covid-19 avait encouragé les présidents à l’optimisme.
« En juin, au vu de la situation sanitaire, on pensait repartir avec des jauges pleines », reconnaît Vincent Merling, président du Stade Rochelais. Mais depuis un mois, leur degré de nervosité est indexé sur la courbe des cas de Coronavirus. Le Rochelais le déplore : « Les clubs sont contraints de s’adapter dans l’urgence. »
Pessimisme
Et leurs présidents sont suspendus aux décisions des autorités… Le 11 août, la limitation à 5 000 spectateurs dans les enceintes a été prolongée jusqu’au 30 octobre. Mercredi dernier, le Premier ministre Jean Castex a ajouté qu’aucune demande dérogation préfectorale ne serait accordée en zone rouge. Et que les huis clos pourraient même être dégainés. Premiers concernés, l’Union Bordeaux-Bègles, Lyon, Montpellier, du Stade Français et le Racing….
« C’est une catastrophe ! » Laurent Marti a souvent utilisé cette formule ces derniers mois. Mais cette fois, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, qui avait transmis une demande de dérogation pour accueillir entre 12 et 15 000 spectateurs à Chaban-Delmas (34 000 places), fait face à une situation bien concrète. Avec la première affluence d’Europe – plus de 24 000 spectateurs en moyenne la saison dernière –, son club est l’un des plus exposés.
« Une limitation à 5 000, ça équivaut à 300 000 euros de pertes par match, liste le président de l’UBB. Pour le quart de finale qu’on doit jouer contre Edimbourg en Challenge Cup, c’est une perte de 500 à 600 000 euros ! »
Le vertige des chiffres à l’UBB
Le vide donne le vertige à un club qui a monté un budget prévisionnel de 23 M€ (contre 26,3 M€ la saison précédente)… Malgré tout, avec la prolongation des aides de l’État, l’UBB pense s’en sortir : « À 5 000, on peut rentrer nos partenaires qui représentent 50 % de nos ressources, et une grande partie de nos abonnés (5 000 environ). » Dans le cas d’un huis clos, l’affaire serait par contre insoluble poursuit Laurent Marti : « On perd toutes les recettes stade et 85 % de nos partenaires : on arriverait peut-être à sauver les 15 % qui ont une visibilité TV. Mais ça représenterait près d’1 million d’euros de perte. On serait dans une situation de dépôt de bilan. »
L’expression n’est pas utilisée à la légère par ce chef d’entreprise. Tout en insistant sur les retombées générées par le Top 14 sur l’agglomération bordelaise, il se défend d’ailleurs de tout cynisme : « Chaque match à Chaban, c’est 400 personnes qui travaillent : jouer là-bas impose des frais d’organisation importants. Si je poussais la logique jusqu’au bout, je pourrais d’ailleurs dire que je vais jouer à Moga (6 000 places), à Bègles, ça nous reviendrait moins cher. Mais je ne le fais pas. »
La quadrature du cercle rochelais
Dans une Charente-Maritime toujours classée en zone verte, Vincent Merling n’est pas confronté à la menace du huis clos. Le président du Stade Rochelais espère d’ailleurs toujours obtenir une dérogation (une demande pour 12 000 a été déposée) pour la réception de Toulon samedi à Marcel-Deflande (16 000 places). Mais il n’est pas épargné par les sueurs froides :
« J’aime être stratège. Mais là, c’est terriblement anxiogène : on n’a aucune capacité à se projeter. »
La lecture des projections des pertes financières en fonction des scénarios n’est de toute façon pas de nature à la rassurer. Une limitation à 5 000 spectateurs à Marcel-Delfandre, c’est un manque à gagner de 300 000 euros en Top 14. Et un huis-clos, c’est près de 800 000 euros en moins.
Le cas rochelais est lui aussi symptomatique. Ses 13 000 abonnés et partenaires – record en la matière – alimentent son budget à hauteur de 70 %. C’est une manne – selon les études de la LNR un abonné dépense en moyenne 60 euros par matchs – mais le club va tout de même être contraint à des choix difficiles en privilégiant les prestations les plus « rentables ».
« On est dans un contexte où ce qui faisait notre force devient notre faiblesse, déplore Vincent Merling. On a 600 partenaires, mais on ne va pas pouvoir tous les accueillir (NDLR, certaines prestations assurent des packages de places). »
L’impact sur le budget prévisionnel est inéluctable. Le Stade Rochelais l’a d’ailleurs déjà anticipé, conformément aux préconisations de la DNACG, en dégradant ses prévisions de 15 %. Mais il n’évitera pas les pertes. « On a établi un budget de 25,5 M€ (NDLR, contre 29M€ la saison dernière), mais on sait déjà qu’on aura un décalage d’environ 1 M€. » Vincent Merling en est réduit à croiser les doigts pour que ce ne soit pas pire : « Sans aide de l’État, on ne pourra pas tenir nos comptes. »
Coronavirus : le Top 14 face au scénario du pire
Par Denys Kappès-Grangé
C’était leur plus grande crainte : les clubs ne vont pas pouvoir remplir leurs stades. Exemples à l’UBB, qui rassemble le plus de public, et au Stade Rochelais, qui recense le plus d’abonnés
Jusque-là, ce n’était qu’une (sombre) hypothèse parmi d’autres. Une histoire à faire peur à n’importe quel président de Top 14 mais qui, en dépit des alertes lancées par la LNR auprès des pouvoirs publics, restait reléguée au rang de menace improbable. Ce que raconte ce scénario du pire, c’est le récit d’une saison sans spectateur. Et cela alors que la billetterie et les partenariats représentent 60 % des revenus des clubs. Or ce spectre, effrayant pour les équilibres économiques du rugby professionnel, a pris forme. Emmanuel Eschalier, directeur général de la Ligue, ne se réjouit pas d’avoir sonné l’alarme à raison : « La réalité de la jauge partielle est face à nous. »
Aux premiers jours de l’été, le reflux de la pandémie de Covid-19 avait encouragé les présidents à l’optimisme.
« En juin, au vu de la situation sanitaire, on pensait repartir avec des jauges pleines », reconnaît Vincent Merling, président du Stade Rochelais. Mais depuis un mois, leur degré de nervosité est indexé sur la courbe des cas de Coronavirus. Le Rochelais le déplore : « Les clubs sont contraints de s’adapter dans l’urgence. »
Pessimisme
Et leurs présidents sont suspendus aux décisions des autorités… Le 11 août, la limitation à 5 000 spectateurs dans les enceintes a été prolongée jusqu’au 30 octobre. Mercredi dernier, le Premier ministre Jean Castex a ajouté qu’aucune demande dérogation préfectorale ne serait accordée en zone rouge. Et que les huis clos pourraient même être dégainés. Premiers concernés, l’Union Bordeaux-Bègles, Lyon, Montpellier, du Stade Français et le Racing….
« C’est une catastrophe ! » Laurent Marti a souvent utilisé cette formule ces derniers mois. Mais cette fois, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, qui avait transmis une demande de dérogation pour accueillir entre 12 et 15 000 spectateurs à Chaban-Delmas (34 000 places), fait face à une situation bien concrète. Avec la première affluence d’Europe – plus de 24 000 spectateurs en moyenne la saison dernière –, son club est l’un des plus exposés.
« Une limitation à 5 000, ça équivaut à 300 000 euros de pertes par match, liste le président de l’UBB. Pour le quart de finale qu’on doit jouer contre Edimbourg en Challenge Cup, c’est une perte de 500 à 600 000 euros ! »
Le vertige des chiffres à l’UBB
Le vide donne le vertige à un club qui a monté un budget prévisionnel de 23 M€ (contre 26,3 M€ la saison précédente)… Malgré tout, avec la prolongation des aides de l’État, l’UBB pense s’en sortir : « À 5 000, on peut rentrer nos partenaires qui représentent 50 % de nos ressources, et une grande partie de nos abonnés (5 000 environ). » Dans le cas d’un huis clos, l’affaire serait par contre insoluble poursuit Laurent Marti : « On perd toutes les recettes stade et 85 % de nos partenaires : on arriverait peut-être à sauver les 15 % qui ont une visibilité TV. Mais ça représenterait près d’1 million d’euros de perte. On serait dans une situation de dépôt de bilan. »
L’expression n’est pas utilisée à la légère par ce chef d’entreprise. Tout en insistant sur les retombées générées par le Top 14 sur l’agglomération bordelaise, il se défend d’ailleurs de tout cynisme : « Chaque match à Chaban, c’est 400 personnes qui travaillent : jouer là-bas impose des frais d’organisation importants. Si je poussais la logique jusqu’au bout, je pourrais d’ailleurs dire que je vais jouer à Moga (6 000 places), à Bègles, ça nous reviendrait moins cher. Mais je ne le fais pas. »
La quadrature du cercle rochelais
Dans une Charente-Maritime toujours classée en zone verte, Vincent Merling n’est pas confronté à la menace du huis clos. Le président du Stade Rochelais espère d’ailleurs toujours obtenir une dérogation (une demande pour 12 000 a été déposée) pour la réception de Toulon samedi à Marcel-Deflande (16 000 places). Mais il n’est pas épargné par les sueurs froides :
« J’aime être stratège. Mais là, c’est terriblement anxiogène : on n’a aucune capacité à se projeter. »
La lecture des projections des pertes financières en fonction des scénarios n’est de toute façon pas de nature à la rassurer. Une limitation à 5 000 spectateurs à Marcel-Delfandre, c’est un manque à gagner de 300 000 euros en Top 14. Et un huis-clos, c’est près de 800 000 euros en moins.
Le cas rochelais est lui aussi symptomatique. Ses 13 000 abonnés et partenaires – record en la matière – alimentent son budget à hauteur de 70 %. C’est une manne – selon les études de la LNR un abonné dépense en moyenne 60 euros par matchs – mais le club va tout de même être contraint à des choix difficiles en privilégiant les prestations les plus « rentables ».
« On est dans un contexte où ce qui faisait notre force devient notre faiblesse, déplore Vincent Merling. On a 600 partenaires, mais on ne va pas pouvoir tous les accueillir (NDLR, certaines prestations assurent des packages de places). »
L’impact sur le budget prévisionnel est inéluctable. Le Stade Rochelais l’a d’ailleurs déjà anticipé, conformément aux préconisations de la DNACG, en dégradant ses prévisions de 15 %. Mais il n’évitera pas les pertes. « On a établi un budget de 25,5 M€ (NDLR, contre 29M€ la saison dernière), mais on sait déjà qu’on aura un décalage d’environ 1 M€. » Vincent Merling en est réduit à croiser les doigts pour que ce ne soit pas pire : « Sans aide de l’État, on ne pourra pas tenir nos comptes. »
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49932
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Page 22 sur 26 • 1 ... 12 ... 21, 22, 23, 24, 25, 26
Sujets similaires
» Préparation de la saison 2020-2021
» Préparation de la saison 2021-2022
» Préparation de la saison 2019-2020
» Bilan de la saison 2020-2021
» PRONOS 2019/2020 Préparation de la saison
» Préparation de la saison 2021-2022
» Préparation de la saison 2019-2020
» Bilan de la saison 2020-2021
» PRONOS 2019/2020 Préparation de la saison
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté "c'était mieux avant" :: Saison 2020-2021
Page 22 sur 26
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum