Derniers sujets
» XV de France (partie en cours)par Scalp Aujourd'hui à 13:24
» Mateo GARCIA
par Scalp Aujourd'hui à 13:10
» 10ᵉ journée : Vannes / UBB
par Scalp Aujourd'hui à 13:08
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026
par Mat LateMistletoe Aujourd'hui à 13:07
» Podcast : Les UBBistes
par nadoloubb Aujourd'hui à 13:06
» Romain Buros
par Scalp Aujourd'hui à 11:37
» Bourse des places de match
par Kmary Aujourd'hui à 10:47
» Autres Clubs
par Scalp Aujourd'hui à 10:16
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Aujourd'hui à 0:26
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Hier à 23:48
» Transferts (Autres clubs)
par Switch Hier à 23:44
» Matthieu Jalibert
par Scalp Hier à 20:19
» Mahamadou Diaby
par Scalp Hier à 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Hier à 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» Ben Tameifuna
par Scalp Lun 18 Nov 2024 - 15:02
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Lun 18 Nov 2024 - 13:13
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
» Tevita Tatafu
par Scalp Jeu 14 Nov 2024 - 19:01
» L'histoire de l'UBB
par marchal Jeu 14 Nov 2024 - 14:23
» 11ᵉ journée : UBB / MHR
par Dr. Gregory Bouse Mer 13 Nov 2024 - 12:02
Préparation de la saison 2020-2021
+31
Titou
Ante33
willoush
Etchetera
Gman
Mam's
Scalp
gael33
Big'Ben
biscouette
FrenchKick
hurluberlu
Xav81
zizou46
Roberto Miopalmo
romojito33
nadoloubb
Vince33
guillaume ubb
kaze33
Dawei
Switch
krahknardz
latine
le radis
jaja69
densnewzealand
marchal
sudiste
léopold
patrick
35 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté "c'était mieux avant" :: Saison 2020-2021
Page 24 sur 26
Page 24 sur 26 • 1 ... 13 ... 23, 24, 25, 26
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Lu sur le forum du stade français, confirmation de la tenue ou non du match de vendredi mardi soir!
romojito33- Orga
- Nombre de messages : 1621
Date d'inscription : 29/09/2013
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Scalp a écrit:Switch a écrit:léopold a écrit:Ne sois pas trop inquiêt pour les "vieux",ils se protégent eux même,portant le masque dés le premier jour en dehors de leur domicile et surtout dans les lieux publics, évitant les réunions de famille, les repas en groupe et au restaurant.
A part ceux qui vivent dans une HEPAD, ceux qui vivent nombreux dans un appart de tour HLM, les autres ne sont pas malheureux, moyennant quelques précautions on vit bien.
Moi ce qui me chagrine, c'est tout ces jeunes "cons", les raves,les soirées sans retenue, ces bars ou restaurants du bassin qui ont pris la reléve des boites,bref ces représentant de cette civilisation de "jouisseur" qui ne vois que leur trou de balle,qui attendent tout de la collectivité évoquant sans arrêt leur droit sans parler de leur devoir.
Je fais parti d'une génération dont beaucoup ont passé les plus belles années de leur vie à droper le djebel,revenant pour certain entre 4 planches, étudiant déchargeant les camions la nuit aux halles pour payer leurs études,se jetant à corps perdu dans leur vie professionnelle à 50h/W pour s'établir et faire vivre leur famille.Bien sur tout cela est heureusement dépassé,mais on ne peut pas pousser la barre trop loin, partir au lof et faire couler le navire.
Encore ce WE dans les artères commerçantes de Lyon, j'ai croisé des personnes sans masques de toutes tranches d'âge. Je dirai même que la catégorie la plus représentée était les 30-50 ans. Les + de 60 ans (et même + de 70/75 ans) l'étaient majoritairement mais pas systématiquement non plus, comme on pourrait l'attendre de "sages anciens". Le non-port (et surtout mal-port) du masque n'est pas l'apanage de la jeunesse, loin de là. Il touche tous les profils (jeunes et vieux, hommes et femmes, ouvriers et cadres sups...etc). J'ai passé une semaine en août sur le Bassin puis une autre sur la Côté d'Azur, et dans les lieux fréquentés (pour ne pas dire "festifs"), c'était loin d'être du exclusivement du 18-25 ans.
Quand à l'état des lieux sur la jeunesse actuelle, si tu penses qu'elle ne fait que faire la fête sans bosser ni faire le nécessaire pour vivre, peut-être faudrait-il nuancer ton propos et faire une petit mise à jour La France regorge de jeunes qui bossent pour payer leurs études (devenues très chères pour beaucoup) et enchaînent journées de cours puis journée (ou nuit, ou WE) de taf. Une minorité cumule même deux boulots, notamment les parisiens pour payer des hébergements devenus hors de prix.
Des jeunes qui déchargent les camions la nuit, il y en a au moins autant qu'avant (dans le sens de "travailler"). Sauf à revenir de 50 ou 100 ans en arrière, le travail étudiant n'est pas plus cool aujourd'hui qu'il ne l'était avant. Bosser chez McDo ou Domino's Pizza comme un larbin de 18h à 00h, risquer son c** tous les soirs sur son vélo comme livreur Deliveroo ou Uber Eats, ou encore faire le planton à distribuer les journaux aux heures de pointes dans les transports, ce n'est pas vraiment la fête.
Quant aux jeunes actifs qui ne bosseraient pas ou peu, laissant cet honneur aux "anciens", si je prends l'exemple de mon couple nous cumulons près d'une centaine d'heures hebdo, à 24 et 30 ans. Comme beaucoup de jeunes actifs de mon entourage. Nous n'avons pas franchement à avoir honte de nos horaires ni à nous excuser d'être de jeunes bran*****.
Evidemment il y a des "jeunes" co** qui ont des comportements inadmissibles, irrespectueux et inconscients, mais de la même façon qu'il y a des adultes "responsables" de 40 ou 50 ans ou même des retraités qui en ont. Sauf qu'encore une fois, on cherche un bouc émissaire quand c'est l'ensemble de la population qui serait à blâmer, du moins tout ceux qui ont des attitudes dangereuses ou imprudentes.
Pour finir, il est maintenant démontré que les plus gros clusters n'ont pas pour origine les soirées de "jeunes" mais les cercles familiaux/amicaux d'une part, et le monde de l'entreprise d'autre part. C'est à dire des milieux plutôt fermés (dans le sens "espaces clos") et propices aux proximités physiques rapprochées et répétées. Deux typologies de foyers qui ne sont pas spécialement l'apanage des "jeunes".
De toutes façons, ce virus de merde est l'affaire de tous. Et ce n'est que si tout le monde joue le jeu qu'on s'en sortira. Espérons que les consciences évoluent et s'améliorent.
Je profite de votre discussion pour rappeler quelques chiffres, près de 20 % des étudiants vivent en dessous du seuil de pauvreté, 46 % des étudiants travaillent pendant l’année scolaire, dans 19 % des cas, l’activité rémunérée est considérée comme concurrente, voire très concurrente des études, du fait de son amplitude horaire (minimum à mi-temps)...
Qu'on soit d'accord, je ne cherche pas à plaindre ou faire plaindre les étudiants et les "jeunes". Ni à critiquer les anciens ou ceux qui nous ont précédé. Et encore moins à opposer les uns aux autres
Je veux juste rétablir une vérité et atténuer quelques préjugés. Non, la jeunesse française aujourd'hui n'est pas qu'une génération oisive et privilégiée. Elle prend sa part, comme toutes les autres catégories, et si elle bénéficie de choses que n'avaient pas les générations précédentes, elle n'a pas la chance d'en connaître d'autres dont bénéficiaient celles-ci.
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11374
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Pour revenir au débat d'une possible ligue fermée je suis 100% d'accord avec la président de l'USAP !!!
La décréter dès aujourd'hui c'est tout simplement tuer le championnat. En effet la lutte pour le maintien est tout aussi primordiale pour l'équité des débats jusqu'à leur terme, que la lutte pour les places qualificatives. En effet quelle motivation trouveraient les clubs jouant la deuxième partie du tableau si ce n'est celle du maintien dans l'élite. Si celui ci est assurée avant même le coup d'envoi alors il y a un gros risque qu'une fois largués en fond de classement certains baissent rapidement les bras faussant les résultats des matchs restant à jouer.
Je n'oublie pas , en attendant mieux, que nos plus belles émotions rugbystiques furent vécues pendant les premières années de promotion durant lesquelles la nécessité de survie décuplait la saveur des victoires
Alors Rivière a raison le débat de l'organisation du rugby français est bien plus vaste et depuis trop longtemps repoussé. N'allons pas plus vite que ce putain de virus. Peut-être faudra-t-il s'ajuster si la situation dégénérait encore mais pourquoi reconfigurer dès maintenant toutes nos vies en fonction de cette pandémie passagère.
Pour finir je dirais que contrairement à d'autres (notamment au SF qui en plus d'être le grand bénéficiaire de la crise a une fois de plus magouillé avec de bien piètres résultats) Marti est totalement fondé à l'ouvrir. En effet l'UBB est la principale victime sportive de la saison précédente mais pourrait être aussi la principale victime financière de celle qui s'annonce. La jauge de 5000 est pour nous bien plus pénalisante pour nous que pour d'autres ( en deux matchs à 5000 nous perdons autant de spectateurs que le SF sur l'ensemble de la saison ) on aurait donc pu instaurer une compensation financière basée sur le différentiel de cette jauge (ou d'un huis clos) et la moyenne de la saison précédente. La force de l'UBB c'est aussi son public et là encore nous serons les plus impactés.
La décréter dès aujourd'hui c'est tout simplement tuer le championnat. En effet la lutte pour le maintien est tout aussi primordiale pour l'équité des débats jusqu'à leur terme, que la lutte pour les places qualificatives. En effet quelle motivation trouveraient les clubs jouant la deuxième partie du tableau si ce n'est celle du maintien dans l'élite. Si celui ci est assurée avant même le coup d'envoi alors il y a un gros risque qu'une fois largués en fond de classement certains baissent rapidement les bras faussant les résultats des matchs restant à jouer.
Je n'oublie pas , en attendant mieux, que nos plus belles émotions rugbystiques furent vécues pendant les premières années de promotion durant lesquelles la nécessité de survie décuplait la saveur des victoires
Alors Rivière a raison le débat de l'organisation du rugby français est bien plus vaste et depuis trop longtemps repoussé. N'allons pas plus vite que ce putain de virus. Peut-être faudra-t-il s'ajuster si la situation dégénérait encore mais pourquoi reconfigurer dès maintenant toutes nos vies en fonction de cette pandémie passagère.
Pour finir je dirais que contrairement à d'autres (notamment au SF qui en plus d'être le grand bénéficiaire de la crise a une fois de plus magouillé avec de bien piètres résultats) Marti est totalement fondé à l'ouvrir. En effet l'UBB est la principale victime sportive de la saison précédente mais pourrait être aussi la principale victime financière de celle qui s'annonce. La jauge de 5000 est pour nous bien plus pénalisante pour nous que pour d'autres ( en deux matchs à 5000 nous perdons autant de spectateurs que le SF sur l'ensemble de la saison ) on aurait donc pu instaurer une compensation financière basée sur le différentiel de cette jauge (ou d'un huis clos) et la moyenne de la saison précédente. La force de l'UBB c'est aussi son public et là encore nous serons les plus impactés.
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15931
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/covid-19-3-cas-positifs-au-stade-toulousain-1012458
Covid-19 : 3 cas positifs au Stade Toulousain
Par David Reyrat
Selon nos informations, trois membres de l’effectif professionnel ont été testés positifs ce lundi. L’affiche de dimanche soir contre Clermont est donc sous la menace d’un report.
A quelques jours de la reprise du Top 14, cette révélation constitue une mauvaise nouvelle. Selon nos informations, trois membres de l’effectif professionnel du Stade Toulousain ont été testés positifs au Covid-19 selon les résultats communiqués ce lundi. Les joueurs et le staff avaient été testés samedi après l’annonce, vendredi par le club, d’un cas positif. Qui avait entraîné l’annulation du match amical prévu contre Montpellier.
«La personne concernée ne souffre d’aucun symptôme et a immédiatement été placée en quatorzaine par mesure de précaution», avait alors communiqué le club. Une mesure qui n’a pas suffi. Et qui a contraint les Toulousains à poursuivre l’entraînement par petits groupes ce lundi.
L'affiche Clermont-Toulouse de dimanche soir sous la menace
Cette nouvelle menace directement l’affiche programmée dimanche soir, en prime-time sur Canal +, entre Clermont et le Stade Toulousain. Le protocole mis en place par la Ligue prévoit en effet qu’un match est reporté au-delà des deux cas positifs. Un diffuseur qui, «sous 48 heures», saura s’il est également privé du match de reprise entre le Stade Français et l’UBB (Montpellier-Pau serait alors diffusé vendredi soir. pour dimanche soir, l'affiche "de secours" est Brive-Bayonne).
L’effectif professionnel toulousain passera de nouveaux tests en milieu de semaine afin de déterminer si la contamination a été rompue ou si elle s’est étendue. Pour rappel, la Ligue a statué que «seul le groupe composé de joueurs et des membres de l’encadrement testés négativement 3 jours avant le match et sans nouveaux symptômes pourra participer aux rencontres et entrer dans la zone sportive sanctuarisée le jour du match».
Covid-19 : 3 cas positifs au Stade Toulousain
Par David Reyrat
Selon nos informations, trois membres de l’effectif professionnel ont été testés positifs ce lundi. L’affiche de dimanche soir contre Clermont est donc sous la menace d’un report.
A quelques jours de la reprise du Top 14, cette révélation constitue une mauvaise nouvelle. Selon nos informations, trois membres de l’effectif professionnel du Stade Toulousain ont été testés positifs au Covid-19 selon les résultats communiqués ce lundi. Les joueurs et le staff avaient été testés samedi après l’annonce, vendredi par le club, d’un cas positif. Qui avait entraîné l’annulation du match amical prévu contre Montpellier.
«La personne concernée ne souffre d’aucun symptôme et a immédiatement été placée en quatorzaine par mesure de précaution», avait alors communiqué le club. Une mesure qui n’a pas suffi. Et qui a contraint les Toulousains à poursuivre l’entraînement par petits groupes ce lundi.
L'affiche Clermont-Toulouse de dimanche soir sous la menace
Cette nouvelle menace directement l’affiche programmée dimanche soir, en prime-time sur Canal +, entre Clermont et le Stade Toulousain. Le protocole mis en place par la Ligue prévoit en effet qu’un match est reporté au-delà des deux cas positifs. Un diffuseur qui, «sous 48 heures», saura s’il est également privé du match de reprise entre le Stade Français et l’UBB (Montpellier-Pau serait alors diffusé vendredi soir. pour dimanche soir, l'affiche "de secours" est Brive-Bayonne).
L’effectif professionnel toulousain passera de nouveaux tests en milieu de semaine afin de déterminer si la contamination a été rompue ou si elle s’est étendue. Pour rappel, la Ligue a statué que «seul le groupe composé de joueurs et des membres de l’encadrement testés négativement 3 jours avant le match et sans nouveaux symptômes pourra participer aux rencontres et entrer dans la zone sportive sanctuarisée le jour du match».
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/ducuing-au-figaro-il-faut-s-attendre-a-tout-avec-le-covid-1012455
Ducuing au Figaro : «Il faut s’attendre à tout avec le Covid»
Par Arnaud Coudry
L'arrière international de Bordeaux-Bègles évoque la saison à venir, les risques liés au Covid-19. Mais aussi l'ambition de l'UBB qui veut confirmer après un dernier exercice réussi mais tronqué.
Comment abordez-vous cette nouvelle saison après de longs mois d'arrêt ?
Nans Ducuing : On est d'abord très contents de s'être retrouvés. La coupure a été longue donc ça fait du bien aux têtes de pouvoir regambader avec les copains et de reprendre du plaisir sur le pré. On a repris en juin, en petits groupes, mais ce n'était pas très marrant de faire des allers-retours dans des couloirs sans toucher le ballon. Le vrai commencement, ça a été été quand on a repris l'entraînement collectif en juillet. On était déjà très content. On a repris quelques repères communs, on a remis un peut tout ça en place pour déboucher sur les deux matches amicaux qu'on a pu faire. C'est ce pourquoi on joue, c'est ce qu'on aime. On était très heureux, le plaisir est revenu.
Craignez-vous que des matches, notamment celui de vendredi contre le Stade Français, soient annulés ou reportés en raison de la crise sanitaire ?
On sait très bien que ce sera une année très particulière avec ce Covid, il faudra s'attendre à tout...
Physiquement et mentalement, comment vous sentez-vous ?
On est bien, on a fait une bonne intersaison, on a bien travaillé. Il y a eu quelques petits pépins mais globalement c'était fluide. Les débuts ont été un peu compliqué mais c'était normal car on a eu une grosse coupure. Forcément, il fallait se refaire un peu la caisse. Là, on sent qu'on est bien, prêts à rattaquer le championnat.
Cette longue période sans jour a-t-elle était un mal pour un bien ? Vous avez pu vous régénérer...
Dans un premier temps, on n'avait pas trop coupé dans l'espoir que la saison reprenne. On suivait des programmes. Ensuite, on a eu nos deux-trois semaines où on a pu couper. Au niveau des chocs, l'avenir nous dira que c'était peut-être un mal pour un bien... On n'avait pas le choix. On est frais, à nous maintenant de le montrer sur le terrain. Mais d'autres équipes seront également prêtes. Ça va être intéressant.
Après ce long break, y avait-il une appréhension au niveau des contacts, des chocs ?
Personnellement, je joue à l'arrière donc il n'y a pas eu trop de chocs pour l'instant ! (Rires) Faudrait demander à ceux qui jouent devant et qui sont au charbon. Il y avait peut-être un peu d'appréhension mais dans notre préparation, on était monté crescendo et on avait fait des entraînements avec opposition. Le contact était revenu à 100%, ça nous a aidé à franchir ce pallier ou ce blocage s'il y en avait un. Même s'il y a eu de l'appréhension, ça ne s'est pas vu.
La saison dernière, l'UBB était sur une bonne dynamique avant que la saison ne soit arrêtée. Y a-t-il un risque que cette dynamique soit stoppée ?
On n'oublie pas ce qu'il s'est passé la saison dernière, on va essayer de s'appuyer dessus. On a construit de belles choses l'an dernier. On a des bases solides notamment dans les relations humaines au sein du groupe. Il n'a pas bougé, c'est intéressant pour la vie de groupe mais aussi pour les repères communs dans le jeu. On s'appuie sur tout ça, même si on a fait évoluer pas mal de choses. On continue à bien travailler, on est en ordre de marche. On espère se servir de la saison dernière, on avait prouvé pas mal de choses, on veut confirmer cette année.
La frustration de cette dernière saison inachevée alors que vous étiez en tête a-t-elle été vite évacuée ?
Quand le couperet est tombé, ça a été très dur même si on s'y attendait un peu quand on a vu que le situation ne s'améliorait pas. Collectivement mais aussi personnellement, ça été très compliqué parce qu'on était peut-être en train de créer quelque chose de fort, de beau. On était en bonne voie pour la qualification (pour les phases finales), ce qui aurait été historique pour le club. Depuis des années, on travaillait pour ça, là on commençait à le toucher du doigt, ça nous a mis un petit coup derrière la tête clairement. Mais on veut s'en servir cette saison. On va montrer que ce n'était pas une saison où on a eu de la chance. On veut monter à tout le monde qu'on a grandi, on veut retrouver le haut de tableau rapidement.
Le regard des gens sur l'UBB a-t-il changé selon vous ?
On va rester humbles, on a fait une très belle saison. Je pense qu'on sera regardé et attendu cette année. Encore une fois on n'a rien gagné. Il faut continuer à enchaîner les bonnes performances pour gagner le respect des autres.
Pendant le confinement, vous avez fait le buzz avec des vidéos marrantes postées sur le compte Instagram de l'UBB. Comment ça s'est décidé ? Comment ça s'est passé ?
C'était une bonne idée de la part du club. On voulait rester proches de nos supporters. Une liste de joueurs est sortie (pour faire ces vidéos) et j'ai trouvé l'idée très sympa. Comme on avait un peu que ça à faire et, moi, forcément ça m'a fait plaisir, quelques idées me sont venues... (Rires) J'ai pris du plaisir à le faire et tant mieux si ça a plu aux gens. J'ai eu de bons retours, c'est marrant de recevoir pas mal de messages. Mais j'aimerais que les gens m'arrêtent plus pour mon côté joueur de rugby, que pour mon côté gai-luron. Du moins, durant ma carrière...
Vous avez 28 ans et comptez 4 sélections avec le XV de France. L'équipe de France fait-elle encore partie de vos objectifs ?
Cette année, je n'ai pas eu de contact avec le staff de l'équipe de France. Mais, bien évidemment, je l'ai encore dans un coin de ma tête. Je sais pertinemment que ça passe par de bonnes performances avec mon club. Je n'ai jamais tiré un trait dessus. J'y ai goûté et j'ai envie d'y revenir. C'est un objectif personnel. Il faudra enchaîner les bonnes performances pour être légitime et pouvoir y prétendre.
Ducuing au Figaro : «Il faut s’attendre à tout avec le Covid»
Par Arnaud Coudry
L'arrière international de Bordeaux-Bègles évoque la saison à venir, les risques liés au Covid-19. Mais aussi l'ambition de l'UBB qui veut confirmer après un dernier exercice réussi mais tronqué.
Comment abordez-vous cette nouvelle saison après de longs mois d'arrêt ?
Nans Ducuing : On est d'abord très contents de s'être retrouvés. La coupure a été longue donc ça fait du bien aux têtes de pouvoir regambader avec les copains et de reprendre du plaisir sur le pré. On a repris en juin, en petits groupes, mais ce n'était pas très marrant de faire des allers-retours dans des couloirs sans toucher le ballon. Le vrai commencement, ça a été été quand on a repris l'entraînement collectif en juillet. On était déjà très content. On a repris quelques repères communs, on a remis un peut tout ça en place pour déboucher sur les deux matches amicaux qu'on a pu faire. C'est ce pourquoi on joue, c'est ce qu'on aime. On était très heureux, le plaisir est revenu.
Craignez-vous que des matches, notamment celui de vendredi contre le Stade Français, soient annulés ou reportés en raison de la crise sanitaire ?
On sait très bien que ce sera une année très particulière avec ce Covid, il faudra s'attendre à tout...
Physiquement et mentalement, comment vous sentez-vous ?
On est bien, on a fait une bonne intersaison, on a bien travaillé. Il y a eu quelques petits pépins mais globalement c'était fluide. Les débuts ont été un peu compliqué mais c'était normal car on a eu une grosse coupure. Forcément, il fallait se refaire un peu la caisse. Là, on sent qu'on est bien, prêts à rattaquer le championnat.
Cette longue période sans jour a-t-elle était un mal pour un bien ? Vous avez pu vous régénérer...
Dans un premier temps, on n'avait pas trop coupé dans l'espoir que la saison reprenne. On suivait des programmes. Ensuite, on a eu nos deux-trois semaines où on a pu couper. Au niveau des chocs, l'avenir nous dira que c'était peut-être un mal pour un bien... On n'avait pas le choix. On est frais, à nous maintenant de le montrer sur le terrain. Mais d'autres équipes seront également prêtes. Ça va être intéressant.
Après ce long break, y avait-il une appréhension au niveau des contacts, des chocs ?
Personnellement, je joue à l'arrière donc il n'y a pas eu trop de chocs pour l'instant ! (Rires) Faudrait demander à ceux qui jouent devant et qui sont au charbon. Il y avait peut-être un peu d'appréhension mais dans notre préparation, on était monté crescendo et on avait fait des entraînements avec opposition. Le contact était revenu à 100%, ça nous a aidé à franchir ce pallier ou ce blocage s'il y en avait un. Même s'il y a eu de l'appréhension, ça ne s'est pas vu.
La saison dernière, l'UBB était sur une bonne dynamique avant que la saison ne soit arrêtée. Y a-t-il un risque que cette dynamique soit stoppée ?
On n'oublie pas ce qu'il s'est passé la saison dernière, on va essayer de s'appuyer dessus. On a construit de belles choses l'an dernier. On a des bases solides notamment dans les relations humaines au sein du groupe. Il n'a pas bougé, c'est intéressant pour la vie de groupe mais aussi pour les repères communs dans le jeu. On s'appuie sur tout ça, même si on a fait évoluer pas mal de choses. On continue à bien travailler, on est en ordre de marche. On espère se servir de la saison dernière, on avait prouvé pas mal de choses, on veut confirmer cette année.
La frustration de cette dernière saison inachevée alors que vous étiez en tête a-t-elle été vite évacuée ?
Quand le couperet est tombé, ça a été très dur même si on s'y attendait un peu quand on a vu que le situation ne s'améliorait pas. Collectivement mais aussi personnellement, ça été très compliqué parce qu'on était peut-être en train de créer quelque chose de fort, de beau. On était en bonne voie pour la qualification (pour les phases finales), ce qui aurait été historique pour le club. Depuis des années, on travaillait pour ça, là on commençait à le toucher du doigt, ça nous a mis un petit coup derrière la tête clairement. Mais on veut s'en servir cette saison. On va montrer que ce n'était pas une saison où on a eu de la chance. On veut monter à tout le monde qu'on a grandi, on veut retrouver le haut de tableau rapidement.
Le regard des gens sur l'UBB a-t-il changé selon vous ?
On va rester humbles, on a fait une très belle saison. Je pense qu'on sera regardé et attendu cette année. Encore une fois on n'a rien gagné. Il faut continuer à enchaîner les bonnes performances pour gagner le respect des autres.
Pendant le confinement, vous avez fait le buzz avec des vidéos marrantes postées sur le compte Instagram de l'UBB. Comment ça s'est décidé ? Comment ça s'est passé ?
C'était une bonne idée de la part du club. On voulait rester proches de nos supporters. Une liste de joueurs est sortie (pour faire ces vidéos) et j'ai trouvé l'idée très sympa. Comme on avait un peu que ça à faire et, moi, forcément ça m'a fait plaisir, quelques idées me sont venues... (Rires) J'ai pris du plaisir à le faire et tant mieux si ça a plu aux gens. J'ai eu de bons retours, c'est marrant de recevoir pas mal de messages. Mais j'aimerais que les gens m'arrêtent plus pour mon côté joueur de rugby, que pour mon côté gai-luron. Du moins, durant ma carrière...
Vous avez 28 ans et comptez 4 sélections avec le XV de France. L'équipe de France fait-elle encore partie de vos objectifs ?
Cette année, je n'ai pas eu de contact avec le staff de l'équipe de France. Mais, bien évidemment, je l'ai encore dans un coin de ma tête. Je sais pertinemment que ça passe par de bonnes performances avec mon club. Je n'ai jamais tiré un trait dessus. J'y ai goûté et j'ai envie d'y revenir. C'est un objectif personnel. Il faudra enchaîner les bonnes performances pour être légitime et pouvoir y prétendre.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
On a donc à minima 3 matchs sur 7 de cette 1ère journée qui sont menacés d'un report (Stade Français-UBB, Toulouse-Clermont et Lyon-Racing). Et on est encore à plusieurs jours des matchs. La LNR doit commencer à se dire que sa stratégie du report va vite devenir ingérable
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11374
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Ca va meme lui couter des ronds vis a vis du diffuseur si on « s’amuse » a lui casser ses prime time.Switch a écrit:On a donc à minima 3 matchs sur 7 de cette 1ère journée qui sont menacés d'un report (Stade Français-UBB, Toulouse-Clermont et Lyon-Racing). Et on est encore à plusieurs jours des matchs. La LNR doit commencer à se dire que sa stratégie du report va vite devenir ingérable
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Préparation de la saison 2020-2021
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/top-14-ubb-l-avenir-economique-du-club-se-joue-peut-etre-ce-mardi-a-matignon-1598943912
Top 14 - UBB : l'avenir économique du club se joue peut-être ce mardi à Matignon
Par Yves Maugue
Une délégation de la Ligue Nationale de Rugby est reçue ce mardi à Matignon pour demander un nouveau coup de pouce du gouvernement en faveur des clubs alors que le Top 14 débute ce vendredi dans des stades qui seront en grande partie privés de spectateurs.
On va parler rugby ce mardi rue de Varenne à Paris, lors d'une réunion qui va réunir à Matignon les responsables de la Ligue Nationale de Rugby, plusieurs présidents de club (Bernard Pontneau de Pau, Didier Lacroix de Toulouse et Vincent Merling de La Rochelle) et le directeur de cabinet de Jean Castex, le Premier ministre. Avec un objectif, faire entendre au gouvernement que le rugby pro a besoin d’aide. Après l’arrêt du Top 14 en mars, il a pu bénéficier de l’exonération des charges sociales, ce qui lui a permis de tenir le coup. Les présidents de clubs veulent que la mesure soit prolongée au moins jusqu'à fin octobre pour compenser le manque à gagner avec une jauge limitée à 5000 spectateurs dans les stades.
La menace d'un dépôt de bilan
Parmi les clubs les plus concernés, il y a l’Union Bordeaux-Bègles. D’abord parce qu’avec plus de 24 000 spectateurs de moyenne, elle va voir l’affluence du stade Chaban-Delmas divisée par 5. Ensuite parce que la Gironde est classée en rouge. L’UBB ne peut pas demander de dérogation pour augmenter sa capacité d’accueil. D'ailleurs, suivant l’évolution de la situation sanitaire, la préfecture pourrait même décider de réduire la jauge. L’Union peut-elle tenir le coup ? Selon Laurent Marti, l’UBB pourrait « limiter la casse » si elle arrive à faire entrer au stade ses 2000 partenaires et 3000 de ses 5000 abonnés. Mais la peur du président, et celle de tous ses collègues du Top 14, c’est le huis clos. « Ce serait le dépôt de bilan » prévient même le boss de l’Union avec le retrait des sponsors qui représentent aujourd’hui la moitié des revenus du club. D’où l’importance du rendez-vous d’aujourd’hui pour obtenir de l’Etat un plan de soutien en faveur du rugby professionnel comme il l’a fait récemment avec la culture.
Top 14 - UBB : l'avenir économique du club se joue peut-être ce mardi à Matignon
Par Yves Maugue
Une délégation de la Ligue Nationale de Rugby est reçue ce mardi à Matignon pour demander un nouveau coup de pouce du gouvernement en faveur des clubs alors que le Top 14 débute ce vendredi dans des stades qui seront en grande partie privés de spectateurs.
On va parler rugby ce mardi rue de Varenne à Paris, lors d'une réunion qui va réunir à Matignon les responsables de la Ligue Nationale de Rugby, plusieurs présidents de club (Bernard Pontneau de Pau, Didier Lacroix de Toulouse et Vincent Merling de La Rochelle) et le directeur de cabinet de Jean Castex, le Premier ministre. Avec un objectif, faire entendre au gouvernement que le rugby pro a besoin d’aide. Après l’arrêt du Top 14 en mars, il a pu bénéficier de l’exonération des charges sociales, ce qui lui a permis de tenir le coup. Les présidents de clubs veulent que la mesure soit prolongée au moins jusqu'à fin octobre pour compenser le manque à gagner avec une jauge limitée à 5000 spectateurs dans les stades.
La menace d'un dépôt de bilan
Parmi les clubs les plus concernés, il y a l’Union Bordeaux-Bègles. D’abord parce qu’avec plus de 24 000 spectateurs de moyenne, elle va voir l’affluence du stade Chaban-Delmas divisée par 5. Ensuite parce que la Gironde est classée en rouge. L’UBB ne peut pas demander de dérogation pour augmenter sa capacité d’accueil. D'ailleurs, suivant l’évolution de la situation sanitaire, la préfecture pourrait même décider de réduire la jauge. L’Union peut-elle tenir le coup ? Selon Laurent Marti, l’UBB pourrait « limiter la casse » si elle arrive à faire entrer au stade ses 2000 partenaires et 3000 de ses 5000 abonnés. Mais la peur du président, et celle de tous ses collègues du Top 14, c’est le huis clos. « Ce serait le dépôt de bilan » prévient même le boss de l’Union avec le retrait des sponsors qui représentent aujourd’hui la moitié des revenus du club. D’où l’importance du rendez-vous d’aujourd’hui pour obtenir de l’Etat un plan de soutien en faveur du rugby professionnel comme il l’a fait récemment avec la culture.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11374
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Coronavirus : La Rochelle pourra accueillir 8 000 spectateurs contre Toulon
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coronavirus-la-rochelle-pourra-accueillir-8-000-spectateurs-contre-toulon/1166870#xtor=RSS-1
Brive pourra dépasser la jauge des 5 000 personnes, mauvaise nouvelle pour Bayonne et Pau
https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/brive-la-gaillarde_19031/top-14-brive-pourra-depasser-la-jauge-des-5-000-personnes-mauvaise-nouvelle-pour-bayonne-et-pau_35826840.html
Rugby : le SA XV peut proposer toutes les places assises à la vente
https://www.sudouest.fr/2020/09/01/rugby-le-sa-xv-peut-proposer-toutes-les-places-assises-a-la-vente-7795051-813.php
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coronavirus-la-rochelle-pourra-accueillir-8-000-spectateurs-contre-toulon/1166870#xtor=RSS-1
Brive pourra dépasser la jauge des 5 000 personnes, mauvaise nouvelle pour Bayonne et Pau
https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/brive-la-gaillarde_19031/top-14-brive-pourra-depasser-la-jauge-des-5-000-personnes-mauvaise-nouvelle-pour-bayonne-et-pau_35826840.html
Rugby : le SA XV peut proposer toutes les places assises à la vente
https://www.sudouest.fr/2020/09/01/rugby-le-sa-xv-peut-proposer-toutes-les-places-assises-a-la-vente-7795051-813.php
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Scalp a écrit:
Rugby : le SA XV peut proposer toutes les places assises à la vente
https://www.sudouest.fr/2020/09/01/rugby-le-sa-xv-peut-proposer-toutes-les-places-assises-a-la-vente-7795051-813.php
Donc Angoulême pourra jouer devant un stade plein, avec ZERO distance entre les membres du public, et nous on nous empêchera de jouer devant un stade au 1/4 plein, avec 1 siège de distance entre chaque personne?? D'une logique imparable, c'est clair, limpide....
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7560
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Préparation de la saison 2020-2021
krahknardz a écrit:Scalp a écrit:
Rugby : le SA XV peut proposer toutes les places assises à la vente
https://www.sudouest.fr/2020/09/01/rugby-le-sa-xv-peut-proposer-toutes-les-places-assises-a-la-vente-7795051-813.php
Donc Angoulême pourra jouer devant un stade plein, avec ZERO distance entre les membres du public, et nous on nous empêchera de jouer devant un stade au 1/4 plein, avec 1 siège de distance entre chaque personne?? D'une logique imparable, c'est clair, limpide....
Et oui, être collé à ses voisins n'est pas dangereux si on est que 4.000, mais être séparé d'une ou deux places de ses voisins l'est si tu es 15.000
J'aimerais vraiment qu'on pose la question à la ministre des sports, à celui de la santé et à la direction de la LNR
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11374
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Top 14 : le match entre le Stade Français et l'UBB officiellement reporté
Les nombreux cas de coronavirus dans l'effectif de Gonzalo Quesada ont fini par provoquer le report du match contre l'UBB. (A. Mounic/L'Équipe)
Les nombreux cas de coronavirus dans l'effectif de Gonzalo Quesada ont fini par provoquer le report du match contre l'UBB. (A. Mounic/L'Équipe)
La Ligue nationale de rugby (LNR) a annoncé mardi le report du match d'ouverture du Top 14 entre le Stade Français et l'UBB, en raison des répercussions des cas de Covid-19 qui ont touché le club parisien en août.
mis à jour le 1 septembre 2020 à 13h47
Ce devait être l'affiche du grand retour du Top 14, après presque six mois d'interruption. Mais le Stade Français et l'Union Bordeaux-Bègles ne s'affronteront pas vendredi soir au stade Jean-Bouin, en ouverture de la saison 2020-2021. La Ligue a annoncé ce mardi matin le report de la rencontre, en raison des répercussions des cas de Covid-19 ayant touché plusieurs joueurs sur la préparation du club parisien.
Les nombreux cas de coronavirus dans l'effectif de Gonzalo Quesada ont fini par provoquer le report du match contre l'UBB. (A. Mounic/L'Équipe)
Les nombreux cas de coronavirus dans l'effectif de Gonzalo Quesada ont fini par provoquer le report du match contre l'UBB. (A. Mounic/L'Équipe)
La Ligue nationale de rugby (LNR) a annoncé mardi le report du match d'ouverture du Top 14 entre le Stade Français et l'UBB, en raison des répercussions des cas de Covid-19 qui ont touché le club parisien en août.
mis à jour le 1 septembre 2020 à 13h47
Ce devait être l'affiche du grand retour du Top 14, après presque six mois d'interruption. Mais le Stade Français et l'Union Bordeaux-Bègles ne s'affronteront pas vendredi soir au stade Jean-Bouin, en ouverture de la saison 2020-2021. La Ligue a annoncé ce mardi matin le report de la rencontre, en raison des répercussions des cas de Covid-19 ayant touché plusieurs joueurs sur la préparation du club parisien.
_________________
La balle à l'aile, la vie est belle
romojito33- Orga
- Nombre de messages : 1621
Localisation : paris
Date d'inscription : 29/09/2013
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.sudouest.fr/2020/09/01/bernard-pontneau-on-a-eu-affaire-a-des-interlocuteurs-serieux-documentes-et-conscients-de-nos-problemes-7796195-4344.php
Bernard Pontneau : " On a eu affaire à des interlocuteurs sérieux, documentés et conscients de nos problèmes. "
Le président de la Section Paloise faisait partie de la délégation de présidents de clubs reçus ce mardi, à Matignon, par le directeur de cabinet du premier ministre Jean Castex
Bernard Pontneau est un homme convaincu d’avoir été entendu. Reçu ce mardi à Matignon par le directeur de cabinet du premier ministre Jean Castex, en compagnie d’autres présidents de Top 14 (dont le Rochelais Vincent Merling et le Toulousain Didier Lacroix), le Béarnais a trouvé une oreille attentive vis-à-vis de la grave crise économique qui secoue le monde du rugby pro.
Plusieurs pistes avancées
Objet de cette la rencontre : juguler l’impact de l’arrêt des championnats – qui aurait déjà fait perdre 35 millions aux clubs pros – en obtenant des aides de l’état. Ce qui permettrait également de compenser le manque à gagner lié à la limitation de l’affluence à 5000 personnes, dans les stades.
Bernard Pontneau. " L’objet de cette réunion était de témoigner des problématiques liées à notre modèle économique, qui repose plus sur la billetterie et les prestations liées à l’hospitalité (représentant environ 60% du budget des clubs pros) que sur la manne des droits TV, qui est faible. La réception de notre message, de la part du cabinet du premier ministre, a été positive. On a eu affaire à des interlocuteurs sérieux, documentés et conscients de nos problèmes. Il y a, de leur part, une vraie volonté d’aider les spectacles vivants, dont le sport fait partie. Maintenant, on va s’atteler à continuer à travailler, ensemble, afin de chiffrer les dégâts découlant du Covid, et de l’arrêt du championnat. Il n’y a pas eu de promesses, ni d’un côté, ni de l’autre. De toute façon, les deux parties ne se nourrissent pas de cela. On a travaillé sur plusieurs pistes. Il est encore un peu tôt pour les évoquer. En tout étant de cause, Matignon connaît notre agenda, le cabinet du premier ministre est conscient de l’urgence de la situation vis-à-vis de la trésorerie des clubs. "
Bernard Pontneau : " On a eu affaire à des interlocuteurs sérieux, documentés et conscients de nos problèmes. "
Le président de la Section Paloise faisait partie de la délégation de présidents de clubs reçus ce mardi, à Matignon, par le directeur de cabinet du premier ministre Jean Castex
Bernard Pontneau est un homme convaincu d’avoir été entendu. Reçu ce mardi à Matignon par le directeur de cabinet du premier ministre Jean Castex, en compagnie d’autres présidents de Top 14 (dont le Rochelais Vincent Merling et le Toulousain Didier Lacroix), le Béarnais a trouvé une oreille attentive vis-à-vis de la grave crise économique qui secoue le monde du rugby pro.
Plusieurs pistes avancées
Objet de cette la rencontre : juguler l’impact de l’arrêt des championnats – qui aurait déjà fait perdre 35 millions aux clubs pros – en obtenant des aides de l’état. Ce qui permettrait également de compenser le manque à gagner lié à la limitation de l’affluence à 5000 personnes, dans les stades.
Bernard Pontneau. " L’objet de cette réunion était de témoigner des problématiques liées à notre modèle économique, qui repose plus sur la billetterie et les prestations liées à l’hospitalité (représentant environ 60% du budget des clubs pros) que sur la manne des droits TV, qui est faible. La réception de notre message, de la part du cabinet du premier ministre, a été positive. On a eu affaire à des interlocuteurs sérieux, documentés et conscients de nos problèmes. Il y a, de leur part, une vraie volonté d’aider les spectacles vivants, dont le sport fait partie. Maintenant, on va s’atteler à continuer à travailler, ensemble, afin de chiffrer les dégâts découlant du Covid, et de l’arrêt du championnat. Il n’y a pas eu de promesses, ni d’un côté, ni de l’autre. De toute façon, les deux parties ne se nourrissent pas de cela. On a travaillé sur plusieurs pistes. Il est encore un peu tôt pour les évoquer. En tout étant de cause, Matignon connaît notre agenda, le cabinet du premier ministre est conscient de l’urgence de la situation vis-à-vis de la trésorerie des clubs. "
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.lemonde.fr/sport/article/2020/09/01/rugby-une-saison-deja-ternie-par-l-epidemie-et-des-finances-en-berne_6050598_3242.html
Rugby : le début de la saison 2020-2021 bousculé par l’épidémie de coronavirus
La rencontre entre le Stade français et Bordeaux-Bègles, l’un des deux matchs d’ouverture du Top 14 prévus vendredi 4 septembre, a été reportée, de nombreux joueurs du club parisien ayant contracté le Covid-19.
Par Rahma Adjadj
La fin avait été abrupte. Le début s’annonce chaotique. Le championnat de France de rugby, le Top 14, s’était interrompu du jour au lendemain, mi-mars, pour cause d’épidémie de coronavirus. Sa reprise est prévue vendredi 4 septembre. Mais, déjà, cet agenda est bousculé.
L’un des deux matchs d’ouverture programmés ce jour-là, le Stade français contre Bordeaux-Bègles, n’aura pas lieu. Il a été reporté à la demande de l’équipe parisienne, qui avait mis en avant l’état de santé d’un certain nombre de ses joueurs, contaminés par le Covid-19 et qu’elle ne souhaitait pas aligner sur le terrain dans la mesure où certains souffriraient encore de « lésions pulmonaires dues au virus ».
Le Stade français est « dans l’incapacité d’aligner (…) le nombre requis de joueurs de première ligne » a acté, mardi 1er septembre, la Ligue nationale de rugby (LNR), en répondant positivement à la demande de report. Selon le règlement, au moins six joueurs de première ligne doivent être inscrits sur les 23 de la feuille de match.
Plusieurs matchs amicaux annulés
« C’est une décision parfaitement raisonnable », a réagi Thomas Lombard, le directeur général du Stade français. L’instance a toutefois précisé que la commission de discipline et des règlements a été saisie « afin de déterminer la responsabilité du Stade français dans cette situation au titre de sa gestion de l’intersaison ». L’effectif parisien a en effet dû faire face à une vingtaine de cas, depuis début août, au sortir d’un stage de préparation à Nice, posant la question du respect des règles de sécurité.
Le Stade français est loin d’être le seul club dans la tourmente : des cas de contamination au Covid-19 ont aussi été décelés au Stade toulousain, à Grenoble, Agen, Bordeaux-Bègles, ou encore à Lyon. Cette situation a conduit à l’annulation de pas moins de sept matchs amicaux préparatoires à la reprise du championnat.
Il n’est donc pas dit que la situation qui prévaut pour le match Stade français - Bordeaux-Bègles ne se reproduira pas pour d’autres rencontres dans les semaines qui viennent, complexifiant un calendrier déjà compliqué.
« La reprise est vitale pour la survie du rugby professionnel », Paul Goze, président de la LNR
La LNR l’a anticipé : elle a acté la possibilité de reports de matchs si au moins trois cas sont détectés dans une équipe. Mais, pour éviter d’en arriver là, limiter la contagion et assurer l’organisation des matchs, elle a aussi mis en place un protocole draconien : consignes strictes aux joueurs dans leurs vies personnelles, tests obligatoires trois jours avant les rencontres.
Le discours du rugby français reste positif. Hors de question de tout arrêter, au contraire : « le rugby doit reprendre sa place dans le paysage sportif, c’est nécessaire qu’il reprenne », avance Thomas Lombard en dépit des difficultés auxquelles est confronté son club. Cette reprise est « vitale pour la survie du rugby professionnel, a appuyé, lundi 31 août, le président de la LNR, Paul Goze. Nos clubs sont en péril. »
Même si les matchs du Top 14 devaient tous être disputés sans encombre dans les semaines à venir, le rugby français fait en effet face à une question critique : sera-t-il en mesure d’éviter une quasi-faillite du fait d’une présence du public qui s’annonce très limitée, au moins pour quelque temps encore ?
Un sport dépendant des recettes des jours de matchs
Le 26 août, le premier ministre, Jean Castex, a annoncé que les enceintes sportives ne pourront accueillir plus de 5 000 personnes – joueurs, staff et spectateurs inclus – jusqu’au 31 octobre et que les préfets ne pourront plus accorder de dérogation à ce seuil dans les départements classés en zone rouge à cause de leur situation sanitaire. « Si la jauge est maintenue encore un mois et demi de plus, c’est quasiment la mort des clubs », prévient Thomas Lombard.
A contrario du football, le rugby dépend avant tout des recettes des jours de matchs : billetterie, restauration et sponsoring représentent en moyenne 65 % des revenus d’un club. La part des droits télévisuels est, elle, minoritaire : « environ 10 % », précise Mohed Altrad, président du Montpellier Hérault Rugby (MHR). Globalement, les clubs se partagent « 90 millions d’euros de droits télés par an, contre 1,2 milliard d’euros dans le football », éclaire Christophe Lepetit, économiste au Centre de droit et d’économie du sport, à Limoges.
Pour ce modèle économique, « plus proche du spectacle vivant que du sport », estime Emmanuel Eschalier, directeur général de la LNR, la jauge des 5 000 personnes est un coup dur. « Habituellement, l’économie réelle du rugby est une force, car les clubs peuvent la maîtriser, mais cette situation inédite les fragilise. Les perspectives pour 2020-2021 sont sombres et ils risquent de connaître de grosses difficultés », prédit Christophe Lepetit.
Avec le maintien d’une jauge de 5 000 spectateurs, certains sponsors pourraient être enclins à réduire, voire à stopper leurs engagements compte tenu d’une exposition moindre. D’autant que certains de ces sponsors sont eux-mêmes affectés financièrement dans leur activité principale en raison de la crise économique provoquée par l’épidémie.
Demande d’aides spécifiques
Au Stade toulousain par exemple, où 300 entreprises sont partenaires du club, parmi lesquelles une grosse partie vit de l’aéronautique, secteur fragilisé par la crise sanitaire, « le futur est incertain », concède le président, Didier Lacroix. Ces deux derniers mois, le club aurait perdu 3 millions d’euros, sans compter « les pertes indirectes telles que le nombre d’abonnés qui va sûrement se réduire et les partenaires qui, à la longue, vont se rétracter », précise le dirigeant.
Depuis le confinement, les clubs se sont serré la ceinture : baisse des salaires (qui est la première source de dépense puisque les équipes sont composées d’une cinquantaine de joueurs), appel croissant à des sociétés externes, réduction du prix des abonnements. Mais, malgré tout, en septembre et octobre, les pertes globales pour tous les clubs atteindront environ 35 millions d’euros, précise Emmanuel Eschalier.
C’est pourquoi le rugby français, tout en s’engageant à respecter les mesures sanitaires, réclame plus de « souplesse » au gouvernement et que l’accueil du public soit proportionnel à la capacité du stade. Il demande également des mesures de soutien économique : « Une prolongation des exonérations de charges patronales et que nos sponsors aient un statut de mécènes, comme dans la culture, afin de les exonérer de charges et les convaincre de continuer à nous soutenir », détaille Didier Lacroix.
Une délégation composée de dirigeants de clubs du Top 14 et de dirigeants de la LNR devait rencontrer, mardi 1er septembre, le directeur de cabinet du premier ministre afin de demander des aides spécifiques aux pouvoirs publics. « Ce n’est pas de gaîté de cœur que nous demandons à être sous perfusion de l’Etat, c’est une question de survie », avance Didier Lacroix, tiraillé entre l’excitation de la reprise de la saison et l’inquiétude pour le futur.
Rugby : le début de la saison 2020-2021 bousculé par l’épidémie de coronavirus
La rencontre entre le Stade français et Bordeaux-Bègles, l’un des deux matchs d’ouverture du Top 14 prévus vendredi 4 septembre, a été reportée, de nombreux joueurs du club parisien ayant contracté le Covid-19.
Par Rahma Adjadj
La fin avait été abrupte. Le début s’annonce chaotique. Le championnat de France de rugby, le Top 14, s’était interrompu du jour au lendemain, mi-mars, pour cause d’épidémie de coronavirus. Sa reprise est prévue vendredi 4 septembre. Mais, déjà, cet agenda est bousculé.
L’un des deux matchs d’ouverture programmés ce jour-là, le Stade français contre Bordeaux-Bègles, n’aura pas lieu. Il a été reporté à la demande de l’équipe parisienne, qui avait mis en avant l’état de santé d’un certain nombre de ses joueurs, contaminés par le Covid-19 et qu’elle ne souhaitait pas aligner sur le terrain dans la mesure où certains souffriraient encore de « lésions pulmonaires dues au virus ».
Le Stade français est « dans l’incapacité d’aligner (…) le nombre requis de joueurs de première ligne » a acté, mardi 1er septembre, la Ligue nationale de rugby (LNR), en répondant positivement à la demande de report. Selon le règlement, au moins six joueurs de première ligne doivent être inscrits sur les 23 de la feuille de match.
Plusieurs matchs amicaux annulés
« C’est une décision parfaitement raisonnable », a réagi Thomas Lombard, le directeur général du Stade français. L’instance a toutefois précisé que la commission de discipline et des règlements a été saisie « afin de déterminer la responsabilité du Stade français dans cette situation au titre de sa gestion de l’intersaison ». L’effectif parisien a en effet dû faire face à une vingtaine de cas, depuis début août, au sortir d’un stage de préparation à Nice, posant la question du respect des règles de sécurité.
Le Stade français est loin d’être le seul club dans la tourmente : des cas de contamination au Covid-19 ont aussi été décelés au Stade toulousain, à Grenoble, Agen, Bordeaux-Bègles, ou encore à Lyon. Cette situation a conduit à l’annulation de pas moins de sept matchs amicaux préparatoires à la reprise du championnat.
Il n’est donc pas dit que la situation qui prévaut pour le match Stade français - Bordeaux-Bègles ne se reproduira pas pour d’autres rencontres dans les semaines qui viennent, complexifiant un calendrier déjà compliqué.
« La reprise est vitale pour la survie du rugby professionnel », Paul Goze, président de la LNR
La LNR l’a anticipé : elle a acté la possibilité de reports de matchs si au moins trois cas sont détectés dans une équipe. Mais, pour éviter d’en arriver là, limiter la contagion et assurer l’organisation des matchs, elle a aussi mis en place un protocole draconien : consignes strictes aux joueurs dans leurs vies personnelles, tests obligatoires trois jours avant les rencontres.
Le discours du rugby français reste positif. Hors de question de tout arrêter, au contraire : « le rugby doit reprendre sa place dans le paysage sportif, c’est nécessaire qu’il reprenne », avance Thomas Lombard en dépit des difficultés auxquelles est confronté son club. Cette reprise est « vitale pour la survie du rugby professionnel, a appuyé, lundi 31 août, le président de la LNR, Paul Goze. Nos clubs sont en péril. »
Même si les matchs du Top 14 devaient tous être disputés sans encombre dans les semaines à venir, le rugby français fait en effet face à une question critique : sera-t-il en mesure d’éviter une quasi-faillite du fait d’une présence du public qui s’annonce très limitée, au moins pour quelque temps encore ?
Un sport dépendant des recettes des jours de matchs
Le 26 août, le premier ministre, Jean Castex, a annoncé que les enceintes sportives ne pourront accueillir plus de 5 000 personnes – joueurs, staff et spectateurs inclus – jusqu’au 31 octobre et que les préfets ne pourront plus accorder de dérogation à ce seuil dans les départements classés en zone rouge à cause de leur situation sanitaire. « Si la jauge est maintenue encore un mois et demi de plus, c’est quasiment la mort des clubs », prévient Thomas Lombard.
A contrario du football, le rugby dépend avant tout des recettes des jours de matchs : billetterie, restauration et sponsoring représentent en moyenne 65 % des revenus d’un club. La part des droits télévisuels est, elle, minoritaire : « environ 10 % », précise Mohed Altrad, président du Montpellier Hérault Rugby (MHR). Globalement, les clubs se partagent « 90 millions d’euros de droits télés par an, contre 1,2 milliard d’euros dans le football », éclaire Christophe Lepetit, économiste au Centre de droit et d’économie du sport, à Limoges.
Pour ce modèle économique, « plus proche du spectacle vivant que du sport », estime Emmanuel Eschalier, directeur général de la LNR, la jauge des 5 000 personnes est un coup dur. « Habituellement, l’économie réelle du rugby est une force, car les clubs peuvent la maîtriser, mais cette situation inédite les fragilise. Les perspectives pour 2020-2021 sont sombres et ils risquent de connaître de grosses difficultés », prédit Christophe Lepetit.
Avec le maintien d’une jauge de 5 000 spectateurs, certains sponsors pourraient être enclins à réduire, voire à stopper leurs engagements compte tenu d’une exposition moindre. D’autant que certains de ces sponsors sont eux-mêmes affectés financièrement dans leur activité principale en raison de la crise économique provoquée par l’épidémie.
Demande d’aides spécifiques
Au Stade toulousain par exemple, où 300 entreprises sont partenaires du club, parmi lesquelles une grosse partie vit de l’aéronautique, secteur fragilisé par la crise sanitaire, « le futur est incertain », concède le président, Didier Lacroix. Ces deux derniers mois, le club aurait perdu 3 millions d’euros, sans compter « les pertes indirectes telles que le nombre d’abonnés qui va sûrement se réduire et les partenaires qui, à la longue, vont se rétracter », précise le dirigeant.
Depuis le confinement, les clubs se sont serré la ceinture : baisse des salaires (qui est la première source de dépense puisque les équipes sont composées d’une cinquantaine de joueurs), appel croissant à des sociétés externes, réduction du prix des abonnements. Mais, malgré tout, en septembre et octobre, les pertes globales pour tous les clubs atteindront environ 35 millions d’euros, précise Emmanuel Eschalier.
C’est pourquoi le rugby français, tout en s’engageant à respecter les mesures sanitaires, réclame plus de « souplesse » au gouvernement et que l’accueil du public soit proportionnel à la capacité du stade. Il demande également des mesures de soutien économique : « Une prolongation des exonérations de charges patronales et que nos sponsors aient un statut de mécènes, comme dans la culture, afin de les exonérer de charges et les convaincre de continuer à nous soutenir », détaille Didier Lacroix.
Une délégation composée de dirigeants de clubs du Top 14 et de dirigeants de la LNR devait rencontrer, mardi 1er septembre, le directeur de cabinet du premier ministre afin de demander des aides spécifiques aux pouvoirs publics. « Ce n’est pas de gaîté de cœur que nous demandons à être sous perfusion de l’Etat, c’est une question de survie », avance Didier Lacroix, tiraillé entre l’excitation de la reprise de la saison et l’inquiétude pour le futur.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Le-gouvernement-a-recu-la-lnr-et-les-presidents-de-clubs-du-top-14/1167016
Le gouvernement a reçu la LNR et les présidents de clubs du Top 14
Nicolas Revel, directeur de cabinet du Premier Ministre Jean Castex, a entendu ce mardi après-midi à Matignon des représentants de la Ligue nationale de Rugby (LNR) et du Top 14 au sujet de cette jauge à 5000 spectateurs maximum qui menace sérieusement la santé financière des clubs.
Didier Lacroix, président du Stade Toulousain, avait planté le décor la semaine dernière, en marge d'une visite des nouvelles installations du stade Ernest-Wallon : « Sans aides de l'État, on ne tiendra pas trois mois. » Le patron du club rouge et noir faisait évidemment allusion à cette jauge de 5000 spectateurs maximum dans les stades imposée par les autorités (sauf dérogation exceptionnelle) à cause de la pandémie de Covid-19.
Dans un milieu du rugby professionnel français où les clubs tirent entre 60 % et 70 % de leurs recettes les jours de match à domicile (billetterie, hospitalités, partenariats...), une telle mesure étendue sur la durée provoquerait un manque à gagner colossal dont ils auraient du mal à se remettre.
Vers une exonération des cotisations salariales et patronales ?
D'où l'importance de la réunion organisée ce mardi après-midi entre Nicolas Revel, directeur de cabinet du Premier ministre Jean Castex, et les représentants de la Ligue nationale de rugby (Paul Goze, président, Emanuel Eschalier, directeur général, Rémi Pallincourt, secrétaire général) et des clubs du Top 14 (Didier Lacroix, président de Toulouse, Bernard Pontneau, président de Pau, Vincent Merling, président de La Rochelle, et Thomas Lombard, directeur général du Stade Français).
Tous ont pu échanger sur les spécificités du rugby et la nécessité d'obtenir des aides de l'État, comme l'exonération de charges sociales, pour espérer survivre à cette période à durée indéterminée de jauge partielle. Si rien n'a encore été décidé, les participants ont le sentiment d'avoir été bien entendus. « Nous avons reçu une très bonne écoute, confie l'un d'entre eux. C'était une très bonne réunion de travail. »
Qui débouchera bientôt sur des mesures salvatrices ? Tout le rugby professionnel français l'espère.
Mardi, le Stade Rochelais a obtenu une dérogation à la jauge maximale de 5 000 spectateurs fixée pour éviter la propagation du coronavirus. Les Jaune et Noir pourront accueillir jusqu'à 8 000 personnes pour leur premier match de Top 14 contre Toulon samedi.
Brive avait obtenu lundi une dérogation lui permettant de recevoir dimanche Bayonne devant une jauge augmentée à 9 000 spectateurs.
Le gouvernement a reçu la LNR et les présidents de clubs du Top 14
Nicolas Revel, directeur de cabinet du Premier Ministre Jean Castex, a entendu ce mardi après-midi à Matignon des représentants de la Ligue nationale de Rugby (LNR) et du Top 14 au sujet de cette jauge à 5000 spectateurs maximum qui menace sérieusement la santé financière des clubs.
Didier Lacroix, président du Stade Toulousain, avait planté le décor la semaine dernière, en marge d'une visite des nouvelles installations du stade Ernest-Wallon : « Sans aides de l'État, on ne tiendra pas trois mois. » Le patron du club rouge et noir faisait évidemment allusion à cette jauge de 5000 spectateurs maximum dans les stades imposée par les autorités (sauf dérogation exceptionnelle) à cause de la pandémie de Covid-19.
Dans un milieu du rugby professionnel français où les clubs tirent entre 60 % et 70 % de leurs recettes les jours de match à domicile (billetterie, hospitalités, partenariats...), une telle mesure étendue sur la durée provoquerait un manque à gagner colossal dont ils auraient du mal à se remettre.
Vers une exonération des cotisations salariales et patronales ?
D'où l'importance de la réunion organisée ce mardi après-midi entre Nicolas Revel, directeur de cabinet du Premier ministre Jean Castex, et les représentants de la Ligue nationale de rugby (Paul Goze, président, Emanuel Eschalier, directeur général, Rémi Pallincourt, secrétaire général) et des clubs du Top 14 (Didier Lacroix, président de Toulouse, Bernard Pontneau, président de Pau, Vincent Merling, président de La Rochelle, et Thomas Lombard, directeur général du Stade Français).
Tous ont pu échanger sur les spécificités du rugby et la nécessité d'obtenir des aides de l'État, comme l'exonération de charges sociales, pour espérer survivre à cette période à durée indéterminée de jauge partielle. Si rien n'a encore été décidé, les participants ont le sentiment d'avoir été bien entendus. « Nous avons reçu une très bonne écoute, confie l'un d'entre eux. C'était une très bonne réunion de travail. »
Qui débouchera bientôt sur des mesures salvatrices ? Tout le rugby professionnel français l'espère.
Mardi, le Stade Rochelais a obtenu une dérogation à la jauge maximale de 5 000 spectateurs fixée pour éviter la propagation du coronavirus. Les Jaune et Noir pourront accueillir jusqu'à 8 000 personnes pour leur premier match de Top 14 contre Toulon samedi.
Brive avait obtenu lundi une dérogation lui permettant de recevoir dimanche Bayonne devant une jauge augmentée à 9 000 spectateurs.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://sport24.lefigaro.fr/rugby/top-14/actualites/philippe-spanghero-au-figaro-des-clubs-en-cessation-de-paiement-avant-la-fin-de-l-annee-civile-1012553
Philippe Spanghero au Figaro : «Des clubs en cessation de paiement avant la fin de l’année civile»
Par David Reyrat
Le dirigeant de l’agence Team One, groupe de conseil en stratégie de communication auprès des acteurs du sport, ne cache pas son inquiétude sur la situation économique du Top 14 à deux jours de la reprise du championnat.
Le Figaro. A deux jours de la reprise du Top 14, la situation économique est alarmante…
Philippe Spanghero : L’inquiétude est très grande parce que notre modèle économique est en danger. La situation démontre qu’il est plus fragile que celui d’autres sports. Les enjeux de billetterie et de relations publiques sont beaucoup plus importants dans les budgets. La jauge à 5.000 spectateurs – un peu moins même en fait, puisque cette jauge comprend les équipes, les journalistes, la sécurité etc… - va mettre des clubs en difficulté très vite, au bout d’un ou deux matches à domicile. Ce qui est aberrant, c’est que, non seulement ils ne vont pas gagner d’argent avec cette jauge, mais ils peuvent en perdre vu les coûts d’organisation, plus importants que les recettes.
Les clubs vont donc déposer le bilan rapidement ?
Sans l’aide de l’Etat, je ne vois pas comment certains clubs vont pouvoir s’en sortir. A Toulouse, par exemple, par rapport à un match à guichets fermés à Ernest-Wallon de 19.000 spectateurs, ça signifie une perte en billetterie sèche à environ 500.000 euros par match. En ajoutant buvettes et autres, il faut rajouter au moins 50.000 euros. Donc une perte aux alentours de 600.000 euros. Sans oublier que, pour tenir en trésorerie, les clubs ont contracté des PGE (prêts garantis par l’Etat). Qu’il faudra commencer à rembourser en mars-avril prochain. Soit 1 million d’euros par an. Ce qui va plomber un peu plus les déficits structurels. C’est insoluble.
N’est-ce pas faire du catastrophisme que de répéter que les clubs du Top 14 vont très vite mettre la clé sous la porte ?
Non c’est réel. Des clubs seront en cessation de paiement avant la fin de l’année civile.
«Les joueurs s’entraînent tous les jours. Les mesures de chômage partiel ne s’appliquent donc plus»
La Ligue estime les pertes à plus de 30 millions d’euros jusqu’à fin octobre. Elle réclame de l’état une aide équivalente, soit l’exonérations des charges sociales et de certaines taxes. Peut-elle être entendue ?
Je comprends la position de la Ligue. Après, la difficulté pour le gouvernement, c’est la jurisprudence que créerait une telle décision. L’économie - privée - du rugby, c’est nous qui l’avons créée. Personne ne nous obligés à avoir ce déséquilibre entre les recettes structurelles et les déficits chroniques, d’environ 1,5 million d’euros par an et par club. Si l’Etat consentait un geste fort pour le rugby, comment pourrait-il justifier de ne pas le faire pour d’autres sports ? Sans parler des autres secteurs comme la culture ou l’événementiel. C’est une équation difficile pour le gouvernement.
Mais le football, avec ses droits télés très élevés, est moins impacté par cette jauge.
C’est vrai. Mais c’est un débat philosophique. Ils sont certes moins fragiles mais sont pénalisés de la même façon sur la perte de recettes. Alors pourquoi aider le rugby plus que le foot ? C’est très compliqué de faire du cas par cas…
L’Etat vient d’annoncer un plan de 2 milliards d’euros en faveur de la culture…
C’est vrai également. Mais la vraie question c’est comment se manifestent ces aides. Essentiellement grâce à la prolongation du chômage partiel. C’est le cas pour le théâtre, les spectacles, les concerts, où les gens ne travaillent pas. Le problème avec le rugby, c’est que les joueurs s’entraînent tous les jours. Ils ont repris le travail. Les mesures de chômage partiel ne s’appliquent donc plus.
Le sport en général ne semble pas, comme souvent, une priorité pour l’Etat.
C’est un vrai sujet en France oui. Le sport est pourtant un baromètre social très fort. Il y a actuellement une sinistrose ambiante et retrouver de l’émotion dans les stades, c’est important pour les gens. Ils ont envie de se réunir à nouveau, de vibrer ensemble, de vivre la fête. Il ne faut pas que le sport flanche car c’est le premier acteur qui réinsuffle une dynamique, de l’enthousiasme.
«Une jauge en pourcentage, ça n’aurait pas été idiot»
La jauge à 5.000 spectateurs n’est-elle pas trop drastique ?
La grosse erreur du gouvernement, c’est le Puy-du-Fou. Dans ce qu’on peut comparer à un stade en plein air, ils ont l’autorisation d’être quasiment à plein. Avec des spectateurs qui viennent de toute la France, et les dangers de circulation du virus que cela implique. Ça crée de l’incompréhension car ça n’a pas été justifié. Le gouvernement doit faire attention à ne pas attiser un sentiment d’injustice. Une jauge en pourcentage, ça n’aurait pas été idiot. Les gestes barrière, c’est un mètre d’écart et des masques. Si tu as un stade de 40.000 places, tu peux accueillir 15.000 spectateurs en respectant les gestes barrières, en répondant à toutes les contraintes sanitaires. Pourquoi les clubs n’en ont pas le droit ? C’est la vraie question. Avec cette jauge, tu as 5.000 spectateurs dans un stade de 7.000 places comme dans un stade de 40.000. Ce n’est pas logique. Et c’est frustrant. Pourquoi ce n’est pas autorisé ? Il n’y a pas encore eu de réponse.
Vous disiez que le modèle économique n’est plus viable. Que faut-il faire alors ?
Le rugby doit faire de gros efforts pour se réinventer. On est enfermé dans un modèle économique complexe. Une des variables d’ajustement, ce sont les droits télé. Mais ils sont figés pour une période longue. Il repose ensuite sur la billetterie et les partenaires privés. Là-aussi, il y a une limite. Reste les transferts des joueurs pour faire émerger une nouvelle source de revenus. Mais se réinventer passerait d’abord par une remise à plat de notre modèle économique, avec une rationalisation des charges. Et en priorité des masses salariales.
«Si tous les présidents s’accordent pour revenir à une masse salariale plus raisonnable, on aura réglé une bonne partie de nos problèmes»
Une forte diminution des salaires des joueurs ?
Il faut que les joueurs entendent qu’ils sont dans une économie qui n’a plus les moyens de ses ambitions. Il faut également un consensus côté dirigeants. S’il y a toujours deux ou trois présidents prêts à perdre plusieurs millions d’euros pour faire de grosses surenchères salariales, ça ne tiendra pas. Mais si tous les présidents s’accordent pour revenir à une masse salariale plus raisonnable, on aura réglé une bonne partie de nos problèmes oui.
C’est naïf de croire à une diminution des salaires ?
Ce n’est pas une question de naïveté. Tout le monde est impacté par cette crise. Des capitaines d’industrie à la tête des clubs aux joueurs. Donc, pour la première fois, on peut aligner tous les intérêts. Parce que ça dépasse le cadre du rugby. C’est le moment de se poser les bonnes questions… Ce serait sans conséquence en plus. Si on revient à un salaire moyen de 15.000 euros par mois par exemple, il y aura toujours du monde dans les stades, toujours des sponsors. Et les clubs économiseraient de 2 à 3 millions d’euros de masse salariale par saison, seraient moins sur le fil de rasoir.
La baisse annoncée du Salary cap n’est pas dans ces proportions…
Ça va quand même dans le bon sens. C’est certes plus philosophique qu’autre chose vu l’ampleur des dégâts économiques. Ça ne suffira pas à les compenser. Mais on amorce un retour en arrière. Et c’est toujours très dur de faire marche arrière. Je le répète, on est dans une économie de spectacle et, si tout le monde s’accorde à baisser les salaires, on ne dégradera pas le produit. Ça n’empêchera pas de rester performants. Surtout, le rugby français, et anglais, à l’origine de cette bulle, ne se feraient pas larguer en étant plus rationnels sur les salaires. Les autres économies mondiales du rugby seraient toujours plus faibles que les nôtres. Une star des All Blacks, à 30.000 euros par mois au lieu de 60.000, je pense qu’elle viendra toujours.
Est-ce que les partenaires, les sponsors font défection ?
Pour l’instant, et c’est une particularité du rugby avec le rôle que jouent les clubs sur leurs territoires, il y a une compréhension et un accompagnement des partenaires privés très encourageants. Cette bienveillance montre l’attachement de l’économie locale aux clubs. Il n’y a quasiment aucune perte de sponsoring. Moins de 10%. La plupart ont abandonné le reliquat de la saison dernière. Mais ils ne pourront pas le faire deux fois d’affilée…
A l’image d’Airbus qui ne s’est pas désengagé du Stade Toulousain…
Si Airbus devait abandonner le Stade Toulousain, ce serait contraint et forcé. L’historique entre les deux va au-delà de la simple relation de sponsoring. Cela illustre la volonté des partenaires de faire des efforts pour continuer à soutenir les clubs.
Et côté public ? Les abonnements, par exemple, n’ont pas dévissé.
Les supporters veulent montrer, eux-aussi, qu’ils sont au soutien. Ils comprennent la situation difficile. Si les clubs les rassurent sur les politiques de remboursement, les supporters tiennent à rester. Mais ils ne pourront pas, eux non plus, renoncer deux saisons de suite à un remboursement.
«Il faut donner du grain à moudre au diffuseur du rugby, Canal +, si on ne veut pas décrocher par rapport aux autres sports»
Malgré tout, le Top 14 doit reprendre car il faut rejouer pour ne pas disparaître médiatiquement
L’actualité récente ne joue pas en faveur du rugby. Tous ces drames n’encouragent pas les parents à inscrire leurs enfants. Il y a une perte importante de licenciés à l’échelle nationale. Si, en plus de ça, quand les autres sports reprennent, toi tu restes sur la touche, ça va renforcer toutes ces problématiques. Il faut donc donner du grain à moudre au diffuseur du rugby, Canal +, si on ne veut pas décrocher par rapport aux autres sports. Là, tout reprend petit à petit. La NBA, la Ligue des champions, le Tour de France, bientôt Roland-Garros… Si, au milieu de cette scène médiatique sportive, le rugby ne reprend pas à son tour…
Mais on sent bien qu’il y a une vraie envie de rugby après six mois de disette.
Le soutien des partenaires, l’attente des supporters, donnent envie aux dirigeants du rugby de se battre. Parce qu’ils ne se sentent pas abandonnés. Je suis surpris de constater à quel point des boîtes qui ont souffert fortement de la crise mettent un point d’honneur à ne pas lâcher leur club de cœur. C’est vraiment à saluer. Beaucoup ont fait des coupes ailleurs pour ne pas toucher au rugby. C’est un gage d’optimisme.
Philippe Spanghero au Figaro : «Des clubs en cessation de paiement avant la fin de l’année civile»
Par David Reyrat
Le dirigeant de l’agence Team One, groupe de conseil en stratégie de communication auprès des acteurs du sport, ne cache pas son inquiétude sur la situation économique du Top 14 à deux jours de la reprise du championnat.
Le Figaro. A deux jours de la reprise du Top 14, la situation économique est alarmante…
Philippe Spanghero : L’inquiétude est très grande parce que notre modèle économique est en danger. La situation démontre qu’il est plus fragile que celui d’autres sports. Les enjeux de billetterie et de relations publiques sont beaucoup plus importants dans les budgets. La jauge à 5.000 spectateurs – un peu moins même en fait, puisque cette jauge comprend les équipes, les journalistes, la sécurité etc… - va mettre des clubs en difficulté très vite, au bout d’un ou deux matches à domicile. Ce qui est aberrant, c’est que, non seulement ils ne vont pas gagner d’argent avec cette jauge, mais ils peuvent en perdre vu les coûts d’organisation, plus importants que les recettes.
Les clubs vont donc déposer le bilan rapidement ?
Sans l’aide de l’Etat, je ne vois pas comment certains clubs vont pouvoir s’en sortir. A Toulouse, par exemple, par rapport à un match à guichets fermés à Ernest-Wallon de 19.000 spectateurs, ça signifie une perte en billetterie sèche à environ 500.000 euros par match. En ajoutant buvettes et autres, il faut rajouter au moins 50.000 euros. Donc une perte aux alentours de 600.000 euros. Sans oublier que, pour tenir en trésorerie, les clubs ont contracté des PGE (prêts garantis par l’Etat). Qu’il faudra commencer à rembourser en mars-avril prochain. Soit 1 million d’euros par an. Ce qui va plomber un peu plus les déficits structurels. C’est insoluble.
N’est-ce pas faire du catastrophisme que de répéter que les clubs du Top 14 vont très vite mettre la clé sous la porte ?
Non c’est réel. Des clubs seront en cessation de paiement avant la fin de l’année civile.
«Les joueurs s’entraînent tous les jours. Les mesures de chômage partiel ne s’appliquent donc plus»
La Ligue estime les pertes à plus de 30 millions d’euros jusqu’à fin octobre. Elle réclame de l’état une aide équivalente, soit l’exonérations des charges sociales et de certaines taxes. Peut-elle être entendue ?
Je comprends la position de la Ligue. Après, la difficulté pour le gouvernement, c’est la jurisprudence que créerait une telle décision. L’économie - privée - du rugby, c’est nous qui l’avons créée. Personne ne nous obligés à avoir ce déséquilibre entre les recettes structurelles et les déficits chroniques, d’environ 1,5 million d’euros par an et par club. Si l’Etat consentait un geste fort pour le rugby, comment pourrait-il justifier de ne pas le faire pour d’autres sports ? Sans parler des autres secteurs comme la culture ou l’événementiel. C’est une équation difficile pour le gouvernement.
Mais le football, avec ses droits télés très élevés, est moins impacté par cette jauge.
C’est vrai. Mais c’est un débat philosophique. Ils sont certes moins fragiles mais sont pénalisés de la même façon sur la perte de recettes. Alors pourquoi aider le rugby plus que le foot ? C’est très compliqué de faire du cas par cas…
L’Etat vient d’annoncer un plan de 2 milliards d’euros en faveur de la culture…
C’est vrai également. Mais la vraie question c’est comment se manifestent ces aides. Essentiellement grâce à la prolongation du chômage partiel. C’est le cas pour le théâtre, les spectacles, les concerts, où les gens ne travaillent pas. Le problème avec le rugby, c’est que les joueurs s’entraînent tous les jours. Ils ont repris le travail. Les mesures de chômage partiel ne s’appliquent donc plus.
Le sport en général ne semble pas, comme souvent, une priorité pour l’Etat.
C’est un vrai sujet en France oui. Le sport est pourtant un baromètre social très fort. Il y a actuellement une sinistrose ambiante et retrouver de l’émotion dans les stades, c’est important pour les gens. Ils ont envie de se réunir à nouveau, de vibrer ensemble, de vivre la fête. Il ne faut pas que le sport flanche car c’est le premier acteur qui réinsuffle une dynamique, de l’enthousiasme.
«Une jauge en pourcentage, ça n’aurait pas été idiot»
La jauge à 5.000 spectateurs n’est-elle pas trop drastique ?
La grosse erreur du gouvernement, c’est le Puy-du-Fou. Dans ce qu’on peut comparer à un stade en plein air, ils ont l’autorisation d’être quasiment à plein. Avec des spectateurs qui viennent de toute la France, et les dangers de circulation du virus que cela implique. Ça crée de l’incompréhension car ça n’a pas été justifié. Le gouvernement doit faire attention à ne pas attiser un sentiment d’injustice. Une jauge en pourcentage, ça n’aurait pas été idiot. Les gestes barrière, c’est un mètre d’écart et des masques. Si tu as un stade de 40.000 places, tu peux accueillir 15.000 spectateurs en respectant les gestes barrières, en répondant à toutes les contraintes sanitaires. Pourquoi les clubs n’en ont pas le droit ? C’est la vraie question. Avec cette jauge, tu as 5.000 spectateurs dans un stade de 7.000 places comme dans un stade de 40.000. Ce n’est pas logique. Et c’est frustrant. Pourquoi ce n’est pas autorisé ? Il n’y a pas encore eu de réponse.
Vous disiez que le modèle économique n’est plus viable. Que faut-il faire alors ?
Le rugby doit faire de gros efforts pour se réinventer. On est enfermé dans un modèle économique complexe. Une des variables d’ajustement, ce sont les droits télé. Mais ils sont figés pour une période longue. Il repose ensuite sur la billetterie et les partenaires privés. Là-aussi, il y a une limite. Reste les transferts des joueurs pour faire émerger une nouvelle source de revenus. Mais se réinventer passerait d’abord par une remise à plat de notre modèle économique, avec une rationalisation des charges. Et en priorité des masses salariales.
«Si tous les présidents s’accordent pour revenir à une masse salariale plus raisonnable, on aura réglé une bonne partie de nos problèmes»
Une forte diminution des salaires des joueurs ?
Il faut que les joueurs entendent qu’ils sont dans une économie qui n’a plus les moyens de ses ambitions. Il faut également un consensus côté dirigeants. S’il y a toujours deux ou trois présidents prêts à perdre plusieurs millions d’euros pour faire de grosses surenchères salariales, ça ne tiendra pas. Mais si tous les présidents s’accordent pour revenir à une masse salariale plus raisonnable, on aura réglé une bonne partie de nos problèmes oui.
C’est naïf de croire à une diminution des salaires ?
Ce n’est pas une question de naïveté. Tout le monde est impacté par cette crise. Des capitaines d’industrie à la tête des clubs aux joueurs. Donc, pour la première fois, on peut aligner tous les intérêts. Parce que ça dépasse le cadre du rugby. C’est le moment de se poser les bonnes questions… Ce serait sans conséquence en plus. Si on revient à un salaire moyen de 15.000 euros par mois par exemple, il y aura toujours du monde dans les stades, toujours des sponsors. Et les clubs économiseraient de 2 à 3 millions d’euros de masse salariale par saison, seraient moins sur le fil de rasoir.
La baisse annoncée du Salary cap n’est pas dans ces proportions…
Ça va quand même dans le bon sens. C’est certes plus philosophique qu’autre chose vu l’ampleur des dégâts économiques. Ça ne suffira pas à les compenser. Mais on amorce un retour en arrière. Et c’est toujours très dur de faire marche arrière. Je le répète, on est dans une économie de spectacle et, si tout le monde s’accorde à baisser les salaires, on ne dégradera pas le produit. Ça n’empêchera pas de rester performants. Surtout, le rugby français, et anglais, à l’origine de cette bulle, ne se feraient pas larguer en étant plus rationnels sur les salaires. Les autres économies mondiales du rugby seraient toujours plus faibles que les nôtres. Une star des All Blacks, à 30.000 euros par mois au lieu de 60.000, je pense qu’elle viendra toujours.
Est-ce que les partenaires, les sponsors font défection ?
Pour l’instant, et c’est une particularité du rugby avec le rôle que jouent les clubs sur leurs territoires, il y a une compréhension et un accompagnement des partenaires privés très encourageants. Cette bienveillance montre l’attachement de l’économie locale aux clubs. Il n’y a quasiment aucune perte de sponsoring. Moins de 10%. La plupart ont abandonné le reliquat de la saison dernière. Mais ils ne pourront pas le faire deux fois d’affilée…
A l’image d’Airbus qui ne s’est pas désengagé du Stade Toulousain…
Si Airbus devait abandonner le Stade Toulousain, ce serait contraint et forcé. L’historique entre les deux va au-delà de la simple relation de sponsoring. Cela illustre la volonté des partenaires de faire des efforts pour continuer à soutenir les clubs.
Et côté public ? Les abonnements, par exemple, n’ont pas dévissé.
Les supporters veulent montrer, eux-aussi, qu’ils sont au soutien. Ils comprennent la situation difficile. Si les clubs les rassurent sur les politiques de remboursement, les supporters tiennent à rester. Mais ils ne pourront pas, eux non plus, renoncer deux saisons de suite à un remboursement.
«Il faut donner du grain à moudre au diffuseur du rugby, Canal +, si on ne veut pas décrocher par rapport aux autres sports»
Malgré tout, le Top 14 doit reprendre car il faut rejouer pour ne pas disparaître médiatiquement
L’actualité récente ne joue pas en faveur du rugby. Tous ces drames n’encouragent pas les parents à inscrire leurs enfants. Il y a une perte importante de licenciés à l’échelle nationale. Si, en plus de ça, quand les autres sports reprennent, toi tu restes sur la touche, ça va renforcer toutes ces problématiques. Il faut donc donner du grain à moudre au diffuseur du rugby, Canal +, si on ne veut pas décrocher par rapport aux autres sports. Là, tout reprend petit à petit. La NBA, la Ligue des champions, le Tour de France, bientôt Roland-Garros… Si, au milieu de cette scène médiatique sportive, le rugby ne reprend pas à son tour…
Mais on sent bien qu’il y a une vraie envie de rugby après six mois de disette.
Le soutien des partenaires, l’attente des supporters, donnent envie aux dirigeants du rugby de se battre. Parce qu’ils ne se sentent pas abandonnés. Je suis surpris de constater à quel point des boîtes qui ont souffert fortement de la crise mettent un point d’honneur à ne pas lâcher leur club de cœur. C’est vraiment à saluer. Beaucoup ont fait des coupes ailleurs pour ne pas toucher au rugby. C’est un gage d’optimisme.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
« La reprise est vitale pour la survie du rugby professionnel », Paul Goze, président de la LNR..... "mais j'ai pris la décision de reporter le match d'ouverture..."
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15931
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.sudouest.fr/2020/09/02/encore-plus-solide-7797523-773.php
UBB : un effectif encore plus solide
Par Yoan Leshauriès
Pour cette saison 2020/2021, l’Union Bordeaux-Bègles peut compter sur un groupe encore plus étoffé.
Homogène, plus puissant et expérimenté, agrémenté de jeunes joueurs de retour de prêts qui ont pris de l’épaisseur… L’effectif de l’Union Bordeaux-Bègles « est armé » pour la saison 20–2021 comme l’affirme Christophe Urios. Si Semi Radradra n’est plus là, « l’équipe est encore plus forte » que la saison dernière, assure le manager. Revue des troupes, poste par poste.
Piliers
Après avoir tiré un trait sur l’équipe de France, Jefferson Poirot est concentré à 100 % sur l’UBB dont il est le capitaine. À gauche, Thierry Paiva, qui a pris de l’épaisseur la saison dernière, sera là pour l’épauler. Laurent Delboulbès se tiendra prêt pour les minutes de jeu qui lui seront accordées. À droite, Vadim Cobilas est une valeur sûre mais à 37 ans, le Moldave aura besoin de souffler. Ben Tameifuna est un renfort de poids à ce poste. Lasha Tabidze et Zakaria El Fakir pourront dépanner. Quant au polyvalent Lekso Kaulashvili, le Géorgien a montré qu’il revenait en forme après sa blessure aux cervicales.
Talonneurs
Le Sud-Africain Joseph Dweba doit emmener toute sa puissance et son explosivité. De retour de prêt, le jeune Maxime Lamothe a pris toute la dimension du poste et a plus qu’une carte à jouer. Clément Maynadier aura à cœur de faire jouer la concurrence. Le jeune espoir Connor Sa apprendra à leurs côtés.
Deuxième ligne
Les places seront très chères en deuxième ligne. Aux côtés de Kane Douglas et Jandre Marais, il faut ajouter l’arrivée de l’international argentin Guido Petti, un joueur complet. Solide, Cyril Cazeaux est capable de bouger la hiérarchie. Alexandre Flanquart tentera d’avoir plus de temps de jeu que la saison dernière.
Troisième ligne
Au centre de la troisième ligne, Scott Higginbotham s’est montré très efficace la saison dernière. Après une saison blanche, Afa Amosa a des fourmis dans les jambes. Marco Tauleigne est toujours fidèle au poste. Chez les flanqueurs, Mahamadou Diaby montre la voie. Alexandre Roumat et Cameron Woki se sont solidement installés en Top 14, tandis que Beka Gorgadze se montre aussi régulier. Les espoirs Ian Kitwanga et Jean-Baptiste Lachaise seront à bonne école.
Demis de mêlée
Deux joueurs complémentaires : l’un gestionnaire, propre, méthodique, l’autre ultra-rapide et capable de s’infiltrer dans les brèches… Après s’être révélé en Top 14 la saison dernière, Maxime Lucu va devoir confirmer et a toutes les capacités pour le faire. Yann Lesgourgues fera jouer ses qualités et n’entend pas être un éternel numéro 1 bis. Mais le troisième, Jules Gimbert, de plus en plus à l’aise au fil de ses apparitions, ne se contentera pas des miettes.
Demis d’ouverture
Matthieu Jalibert est le véritable patron du poste et sera surveillé de près par les adversaires. Quand il sera amené à rejoindre le XV de France, Ben Botica prendra le relais. Avec deux joueurs de ce calibre, le jeune Matéo Garcia aura de beaux modèles pour s’aguerrir.
Trois-quarts centre
Au poste de premier centre, Rémi Lamerat est un atout précieux de par sa puissance et son intelligence de jeu. Plus affuté que jamais, Seta Tamanivalu a été très efficace lors des matchs de préparation. Au poste de deuxième centre, on retrouve des joueurs aguerris à l’image de Jean-Baptiste Dubié et UJ Seuteni. Et un certain Pablo Uberti, de retour de prêt de Grenoble, où il a pris une autre dimension. Le jeune Yoram Moefana se tiendra prêt, au cas où…
Trois-quarts aile
Après avoir affolé les compteurs en Super Rugby, le Néo-Zélandais Ben Lam est très attendu et doit être capable de faire la différence face aux défenses adverses. L’international argentin Santiago Cordero a montré tout son talent la saison dernière et devra poursuivre sur sa lancée avec ses appuis de feu. Saison après saison, Geoffrey Cros s’affirme et se fait une place malgré la concurrence. Arrivé de Grenoble, Nathanaël Hulleu a montré des choses intéressantes lors du premier match amical. Le jeune Alexandre Borie s’entraînera aux côtés de tout ce beau monde.
Arrières
S’il a donné le sourire à tout le vestiaire, Nans Ducuing a réalisé l’an dernier la saison la plus sérieuse de sa carrière sur le terrain. Il devra poursuivre sur ce chemin. Sur le poste d’arrière, la concurrence joue aussi avec Romain Buros qui ne déçoit jamais lorsqu’on fait appel à lui. Le jeune Romain Darchen complète l’effectif.
UBB : un effectif encore plus solide
Par Yoan Leshauriès
Pour cette saison 2020/2021, l’Union Bordeaux-Bègles peut compter sur un groupe encore plus étoffé.
Homogène, plus puissant et expérimenté, agrémenté de jeunes joueurs de retour de prêts qui ont pris de l’épaisseur… L’effectif de l’Union Bordeaux-Bègles « est armé » pour la saison 20–2021 comme l’affirme Christophe Urios. Si Semi Radradra n’est plus là, « l’équipe est encore plus forte » que la saison dernière, assure le manager. Revue des troupes, poste par poste.
Piliers
Après avoir tiré un trait sur l’équipe de France, Jefferson Poirot est concentré à 100 % sur l’UBB dont il est le capitaine. À gauche, Thierry Paiva, qui a pris de l’épaisseur la saison dernière, sera là pour l’épauler. Laurent Delboulbès se tiendra prêt pour les minutes de jeu qui lui seront accordées. À droite, Vadim Cobilas est une valeur sûre mais à 37 ans, le Moldave aura besoin de souffler. Ben Tameifuna est un renfort de poids à ce poste. Lasha Tabidze et Zakaria El Fakir pourront dépanner. Quant au polyvalent Lekso Kaulashvili, le Géorgien a montré qu’il revenait en forme après sa blessure aux cervicales.
Talonneurs
Le Sud-Africain Joseph Dweba doit emmener toute sa puissance et son explosivité. De retour de prêt, le jeune Maxime Lamothe a pris toute la dimension du poste et a plus qu’une carte à jouer. Clément Maynadier aura à cœur de faire jouer la concurrence. Le jeune espoir Connor Sa apprendra à leurs côtés.
Deuxième ligne
Les places seront très chères en deuxième ligne. Aux côtés de Kane Douglas et Jandre Marais, il faut ajouter l’arrivée de l’international argentin Guido Petti, un joueur complet. Solide, Cyril Cazeaux est capable de bouger la hiérarchie. Alexandre Flanquart tentera d’avoir plus de temps de jeu que la saison dernière.
Troisième ligne
Au centre de la troisième ligne, Scott Higginbotham s’est montré très efficace la saison dernière. Après une saison blanche, Afa Amosa a des fourmis dans les jambes. Marco Tauleigne est toujours fidèle au poste. Chez les flanqueurs, Mahamadou Diaby montre la voie. Alexandre Roumat et Cameron Woki se sont solidement installés en Top 14, tandis que Beka Gorgadze se montre aussi régulier. Les espoirs Ian Kitwanga et Jean-Baptiste Lachaise seront à bonne école.
Demis de mêlée
Deux joueurs complémentaires : l’un gestionnaire, propre, méthodique, l’autre ultra-rapide et capable de s’infiltrer dans les brèches… Après s’être révélé en Top 14 la saison dernière, Maxime Lucu va devoir confirmer et a toutes les capacités pour le faire. Yann Lesgourgues fera jouer ses qualités et n’entend pas être un éternel numéro 1 bis. Mais le troisième, Jules Gimbert, de plus en plus à l’aise au fil de ses apparitions, ne se contentera pas des miettes.
Demis d’ouverture
Matthieu Jalibert est le véritable patron du poste et sera surveillé de près par les adversaires. Quand il sera amené à rejoindre le XV de France, Ben Botica prendra le relais. Avec deux joueurs de ce calibre, le jeune Matéo Garcia aura de beaux modèles pour s’aguerrir.
Trois-quarts centre
Au poste de premier centre, Rémi Lamerat est un atout précieux de par sa puissance et son intelligence de jeu. Plus affuté que jamais, Seta Tamanivalu a été très efficace lors des matchs de préparation. Au poste de deuxième centre, on retrouve des joueurs aguerris à l’image de Jean-Baptiste Dubié et UJ Seuteni. Et un certain Pablo Uberti, de retour de prêt de Grenoble, où il a pris une autre dimension. Le jeune Yoram Moefana se tiendra prêt, au cas où…
Trois-quarts aile
Après avoir affolé les compteurs en Super Rugby, le Néo-Zélandais Ben Lam est très attendu et doit être capable de faire la différence face aux défenses adverses. L’international argentin Santiago Cordero a montré tout son talent la saison dernière et devra poursuivre sur sa lancée avec ses appuis de feu. Saison après saison, Geoffrey Cros s’affirme et se fait une place malgré la concurrence. Arrivé de Grenoble, Nathanaël Hulleu a montré des choses intéressantes lors du premier match amical. Le jeune Alexandre Borie s’entraînera aux côtés de tout ce beau monde.
Arrières
S’il a donné le sourire à tout le vestiaire, Nans Ducuing a réalisé l’an dernier la saison la plus sérieuse de sa carrière sur le terrain. Il devra poursuivre sur ce chemin. Sur le poste d’arrière, la concurrence joue aussi avec Romain Buros qui ne déçoit jamais lorsqu’on fait appel à lui. Le jeune Romain Darchen complète l’effectif.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
La saison va donc commencer vendredi, avec Montpellier-Pau, ça m’excite a peu prés autant que l'idée de me coincer le doigt dans une porte
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
100% UBB, l'émission
https://www.francebleu.fr/emissions/la-melee-du-lundi/gironde
https://www.francebleu.fr/emissions/la-melee-du-lundi/gironde
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
Scalp a écrit:La saison va donc commencer vendredi, avec Montpellier-Pau, ça m’excite a peu prés autant que l'idée de me coincer le doigt dans une porte
Je comprends.
Néanmoins, si j'avais ce choix à faire, j'opterais tout de même pour ce match.
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13236
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Préparation de la saison 2020-2021
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coronavirus-au-tour-d-agen/1167235
Coronavirus : au tour d'Agen
Le SU Agen a isolé un joueur contrôlé positif le lundi 31 août.
Le SU Agen est à son tour touché par le Covid-19. Le club vient de communiquer ce mercredi après-midi, qu'un de ses joueurs avait été placé en quatorzaine. « Les résultats des derniers prélèvements effectués ce lundi 31 août ont révélé un cas positif au sein du groupe, indique le communiqué. Son identité ne sera pas dévoilée, mais il n'y a pas d'inquiétude à avoir quant à son état de santé. »
Dans l'attente des résultats de nouvelles séries de tests, et sachant que moins de trois joueurs du groupe professionnel sont positifs aux tests RT-PCR sur une période glissante de sept jours, le groupe poursuit donc la préparation de son match d'ouverture, samedi face à Castres.
Coronavirus : au tour d'Agen
Le SU Agen a isolé un joueur contrôlé positif le lundi 31 août.
Le SU Agen est à son tour touché par le Covid-19. Le club vient de communiquer ce mercredi après-midi, qu'un de ses joueurs avait été placé en quatorzaine. « Les résultats des derniers prélèvements effectués ce lundi 31 août ont révélé un cas positif au sein du groupe, indique le communiqué. Son identité ne sera pas dévoilée, mais il n'y a pas d'inquiétude à avoir quant à son état de santé. »
Dans l'attente des résultats de nouvelles séries de tests, et sachant que moins de trois joueurs du groupe professionnel sont positifs aux tests RT-PCR sur une période glissante de sept jours, le groupe poursuit donc la préparation de son match d'ouverture, samedi face à Castres.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Préparation de la saison 2020-2021
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Coronavirus-aucun-autre-cas-positif-pour-toulouse/1167231
Coronavirus : aucun autre cas positif pour Toulouse
Les résultats des tests passés mardi se sont tous révélés négatifs. Le club reste donc dans les clous pour disputer son premier match de Championnat, dimanche, à Clermont.
Confronté à plusieurs cas de joueurs testés positifs au Covid-19 depuis la semaine dernière, ce qui avait entraîné l'annulation du dernier match de préparation face à Montpellier et la mise à l'isolement d'au moins deux éléments, le Stade Toulousain attendait avec une certaine inquiétude les résultats des examens passés ce mardi sur le groupe de joueurs appelé à faire le déplacement à Clermont, dimanche, dans le cadre de la 1re journée du Top 14.
Prochaine batterie de tests vendredi
Reçus ce matin, les résultats des tests se sont tous avérés négatifs. Une bonne nouvelle qui s'ajoute à une autre, la participation officielle du club rouge et noir à la prochaine Coupe d'Europe. L'EPCR a en effet étendu la compétition à 24 équipes, soit aux huit premières des trois grands Championnats du continent (Toulouse était 7e au soir de l'interruption du Top 14, en mars dernier, après la 17e journée).
Comme l'exige le protocole mis en place par la LNR, les joueurs toulousains seront une nouvelle fois testés vendredi. Rappelons que si au moins trois d'entre eux étaient contrôlés positifs (pareil côté clermontois), le match vedette de cette ouverture de la saison serait alors reporté à une date ultérieure.
Coronavirus : aucun autre cas positif pour Toulouse
Les résultats des tests passés mardi se sont tous révélés négatifs. Le club reste donc dans les clous pour disputer son premier match de Championnat, dimanche, à Clermont.
Confronté à plusieurs cas de joueurs testés positifs au Covid-19 depuis la semaine dernière, ce qui avait entraîné l'annulation du dernier match de préparation face à Montpellier et la mise à l'isolement d'au moins deux éléments, le Stade Toulousain attendait avec une certaine inquiétude les résultats des examens passés ce mardi sur le groupe de joueurs appelé à faire le déplacement à Clermont, dimanche, dans le cadre de la 1re journée du Top 14.
Prochaine batterie de tests vendredi
Reçus ce matin, les résultats des tests se sont tous avérés négatifs. Une bonne nouvelle qui s'ajoute à une autre, la participation officielle du club rouge et noir à la prochaine Coupe d'Europe. L'EPCR a en effet étendu la compétition à 24 équipes, soit aux huit premières des trois grands Championnats du continent (Toulouse était 7e au soir de l'interruption du Top 14, en mars dernier, après la 17e journée).
Comme l'exige le protocole mis en place par la LNR, les joueurs toulousains seront une nouvelle fois testés vendredi. Rappelons que si au moins trois d'entre eux étaient contrôlés positifs (pareil côté clermontois), le match vedette de cette ouverture de la saison serait alors reporté à une date ultérieure.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49926
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Page 24 sur 26 • 1 ... 13 ... 23, 24, 25, 26
Sujets similaires
» Préparation de la saison 2020-2021
» Préparation de la saison 2021-2022
» Préparation de la saison 2019-2020
» Bilan de la saison 2020-2021
» PRONOS 2019/2020 Préparation de la saison
» Préparation de la saison 2021-2022
» Préparation de la saison 2019-2020
» Bilan de la saison 2020-2021
» PRONOS 2019/2020 Préparation de la saison
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté "c'était mieux avant" :: Saison 2020-2021
Page 24 sur 26
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum