Derniers sujets
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026par Lawrence the Hammer Aujourd'hui à 9:49
» 10ᵉ journée : Vannes / UBB
par Lawrence the Hammer Aujourd'hui à 9:35
» Matthieu Jalibert
par Roberto Miopalmo Aujourd'hui à 6:47
» Top14 : autres matchs
par Scalp Hier à 20:17
» Louis Bielle-Biarrey
par Scalp Hier à 18:20
» Transferts (Autres clubs)
par Dr. Gregory Bouse Hier à 17:41
» XV de France (partie en cours)
par Dr. Gregory Bouse Hier à 17:40
» Autres Clubs
par marchal Ven 22 Nov 2024 - 17:33
» Ben Tameifuna
par marchal Ven 22 Nov 2024 - 15:37
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Ven 22 Nov 2024 - 15:08
» Bourse des places de match
par TOINE 29 Ven 22 Nov 2024 - 10:28
» Yann Lesgourgues
par marchal Jeu 21 Nov 2024 - 15:00
» Mateo GARCIA
par Scalp Jeu 21 Nov 2024 - 13:10
» Podcast : Les UBBistes
par nadoloubb Jeu 21 Nov 2024 - 13:06
» Romain Buros
par Scalp Jeu 21 Nov 2024 - 11:37
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Jeu 21 Nov 2024 - 0:26
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Mer 20 Nov 2024 - 23:48
» Mahamadou Diaby
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
Le XV de France (partie 2)
+31
marchal
tire-bouchon
DODO974
willoush
Titou
zizou46
Dawei
Rougemont56
léopold
guillaume ubb
flavio33
densnewzealand
Ribouldingue
Dr. Gregory Bouse
Charles_ubb
Vince33
kaze33
patrick
sudiste
hurluberlu
latine
Roberto Miopalmo
nadoloubb
FrenchKick
krahknardz
Switch
tintin33
le radis
Big'Ben
grospaquet31
Scalp
35 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté terrain :: Equipes de France
Page 10 sur 40
Page 10 sur 40 • 1 ... 6 ... 9, 10, 11 ... 25 ... 40
Re: Le XV de France (partie 2)
Autumn Nations Cup – XV de France : Laporte forfait
https://www.rugby365.fr/autumn-nations-cup-xv-de-france-laporte-forfait-10139297.html?utm_source=feedly_feed&utm_medium=link&utm_campaign=unknown
Laporte ne sera pas remplacé dans le groupe.
https://www.rugby365.fr/autumn-nations-cup-xv-de-france-laporte-forfait-10139297.html?utm_source=feedly_feed&utm_medium=link&utm_campaign=unknown
Laporte ne sera pas remplacé dans le groupe.
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50007
Date d'inscription : 11/09/2018
Re: Le XV de France (partie 2)
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50007
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Le XV de France (partie 2)
Scalp a écrit:Je mets cet article dans ce Topic..., quel dommage pour les Fidji de ne pas avoir pu disputer tous leurs matchs, on aurait pris du plaisir à voir un peu plus de beau Rugby...
Une ligne de trois-quarts fidjienne à faire peur pour affronter la Géorgie
Par Cédric Cathala
AUTUMN NATIONS CUP - Les Fidjiens pourront disputer leur dernière et seule rencontre au final de cette Coupe d’automne des Nations contre la Géorgie. Après avoir compté jusqu’à 29 cas positifs à la covid-19, les hommes de Vern Cotter ont reçu le feu vert pour se rendre en Ecosse où ils rencontreront samedi à Murrayfield les Lelos géorgiens.
Les Fidjiens n’avaient pas pu disputer leurs rencontres prévues contre la France et l’Italie et l’Ecosse.
Vern Cotter a musclé son équipe en intégrant quelques éléments de poids, Nemani Nadolo, Josua Tuisova , Levani Botia ou encore Semi Radradra qui sera le capitaine de la sélection, au cœur de sa ligne de trois-quarts. Si l’on peut penser que les Géorgiens ne manqueront pas d’arguments dans le combat devant, on peut aussi parier sur un feu d’artifice de la ligne de trois-quarts fidjienne.
Les XV des Fidji : 15 Murimurivalu ; 14. Tuisova, 13. Radradra (c.), 12. Botia, 11. Nadolo ; 10. Volavola, 9. Lomani ; 7. Kunavalu, 8. Tuisue, 6. Dyer ; 5. Mayanavanu, 4. Ratuva ; 3. Doge, 2. Matavesi, Ravai.
Remplaçants : 16. Ikanivere, 17. Hete, 18. Tawake, 19. Minimbi, 20. Ratuniyarawa, 21. Kuruvoli, 22. Vularika, 23. Nayacalevu.
Le XV de la Géorgie : Matiashvili ; 14. Tabutsadze, 13. Kveseladze, 12. Sharikadze, 11. Todua ; 10. Abzhandadze, 9. Lobzhanidze ; 7. Saghinadze, 8. Jalagonia, 6. Giorgadze ; 5. Mikautadze, 4. Jaiani ; 3. Gigashvili, 2. Mamukashvili, 1. Nariashvili.
Remplaçants : 16. Bregvadze, 17. Gogicashvili, 18. Melikidze, 19. Kerdikoshvili, 20. Gachechildze, 21 Aprasidze, 22. Tapladze, 23. Niniashvili.
Au fait c'est le seul match de cette cession qui m'intéressait vraiment..
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15946
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Le XV de France (partie 2)
https://www.rugbyrama.fr/rugby/autumn-nations-cup/2020/xv-de-france-en-premiere-ligne-la-troisieme-ligne_sto8017164/story.shtml
En première ligne, la troisième ligne
Par Joseph Ruiz
AUTUMN NATIONS CUP - Le XV de France se déplace à Twickenham dimanche (15h) pour y jouer la finale de l’Autumn Nations Cup. Il y aura un forcément un combat acharné pour la domination en conquête. Les regards seront tournés vers les deux troisièmes lignes. Le trio inédit Woki-Tolofua-Jelonch est face à l’immense défi Underhill-Vunipola-Curry.
La presse anglaise en avait la bave aux lèvres à l’aube de l’Autumn Nations Cup. Une finale contre le XV de France, pour prendre la revanche du 2 février dernier. Surtout, faire cette fois reculer l'insolente troisième ligne Ollivon-Alldritt-Cros. En somme, cette presse voulait se venger de ces hommes, plus que de la France. Puis, leur est venue aux oreilles cette histoire d’accord entre la FFR et la LNR. Se permettre de venir dans notre arène sans les meilleurs joueurs ? Etranges, ces Français. Vexant, ces Français. Alors, c’est "une farce" pour The Guardian.
Le bizut Tolofua face à la montagne Vunipola
Pour donner tort au quotidien britannique, Cameron Woki, Selevasio Tolofua et Anthony Jelonch seront en première ligne car faire reculer l’adversaire sera l’objectif numéro 1 des deux côtés. Alors forcément, tous les trois auront un rôle majeur, étouffer l'adversaire et gagner la bataille de la ligne d'avantage étant l'une des prérogatives des troisièmes lignes modernes. Ce sera un sacré "défi" comme l’évoquent Jelonch, Woki et Karim Ghezzal, entraîneur des avants chargé du secteur de la touche.
Les Anglais ne sont pas plus âgés, mais beaucoup plus expérimentés. Sam Underhill et Tom Curry ont 24 ans et 22 ans, comme Anthony Jelonch et Cameron Woki. En revanche, les deux Anglais comptent 21 et 27 sélections. Contre l’Italie samedi dernier, le Castrais glanait une 2e sélection et le Bordelo-Béglais sa 3eme. Eddie Jones a entamé il y a bien longtemps ce que Fabien Galthié met en place depuis son arrivée à Marcoussis, à savoir "caper" les jeunes, leur donner de l'épaisseur.
Underhill est en grande forme
Quant à Selevasio Tolofua, 23 ans, il fêtera sa toute première sélection. En cadeau, il fera face à Billy Vunipola, ses 55 sélections et sa renommée mondiale. Lors du dernier VI Nations, le joueur des Saracens avait le bras cassé et Courtney Lawes avait été descendu d’un cran comme flanker, décalant Tom Curry comme numéro 8. Ces choix d’Eddie Jones n’avaient pas été payants. Quoi qu’il en soit, la troisième ligne type, celle de la Coupe du monde, est de retour pour les Anglais, et c’est leur véritable point fort.
La semaine dernière, le pays de Galles a imaginé mettre les Anglais en difficulté en marquant le premier essai du match, mais les hommes d’Eddie Jones se sont mobilisés et les avants ont remis l’équipe dans l’avancée, avec notamment un Sam Underhill étincelant et infatigable. "Leur troisième ligne est complémentaire, court beaucoup", décrit Cameron Woki. Comme le note Thibault Giroud, le préparateur un XV de France, les avants anglais sont "une référence", car "capables d’alterner la haute intensité dans le combat et la haute intensité courue".
La touche, secteur déterminant
"Ce sont de joueurs de haut niveau, confirme le joueur de l’UBB. Ils se déplacent, ont l’habitude de jouer ensemble. Ils sont assez petits mais denses. Curry et Underhill sont des spécialistes du jeu au sol. Forcément, si on veut dominer, on devra gagner les rucks offensifs et défensifs." Anthony Jelonch prend la mesure de toutes les tâches à accomplir. "Il faudra arriver avant eux pour les soutiens, rester bas pour ne pas se faire contre-rucker, mettre la pression pour que leur demi de mêlée ait du mal à dégager au pied, être costauds dans les rucks, suivre dans l’intensité, ne pas reculer sur les collisions. Si on les contre dans ces domaines, qu’ils n’avancent pas, alors on pourra les contrarier."
Cameron Woki, propulsé capitaine dans ce secteur, aura une grande responsabilité. La défense sur les mauls adverses sera très importante et a été particulièrement travaillée dans la semaine. "Jusque-là, on a eu une dizaine de pénal-touche à défendre sur l’ensemble des matchs, explique Karim Ghezal. Là, on en aura peut-être 5-6 sur un seul match car c’est une équipe qui se dépossède beaucoup du ballon avec du jeu au pied". Cameron Woki sera sous pression en permanence, comme Anthony Jelonch et Selevasio Tolofua le seront dans le combat. La clé du match se trouve dans leur capacité à maintenir les Bleus à flot.
En première ligne, la troisième ligne
Par Joseph Ruiz
AUTUMN NATIONS CUP - Le XV de France se déplace à Twickenham dimanche (15h) pour y jouer la finale de l’Autumn Nations Cup. Il y aura un forcément un combat acharné pour la domination en conquête. Les regards seront tournés vers les deux troisièmes lignes. Le trio inédit Woki-Tolofua-Jelonch est face à l’immense défi Underhill-Vunipola-Curry.
La presse anglaise en avait la bave aux lèvres à l’aube de l’Autumn Nations Cup. Une finale contre le XV de France, pour prendre la revanche du 2 février dernier. Surtout, faire cette fois reculer l'insolente troisième ligne Ollivon-Alldritt-Cros. En somme, cette presse voulait se venger de ces hommes, plus que de la France. Puis, leur est venue aux oreilles cette histoire d’accord entre la FFR et la LNR. Se permettre de venir dans notre arène sans les meilleurs joueurs ? Etranges, ces Français. Vexant, ces Français. Alors, c’est "une farce" pour The Guardian.
Le bizut Tolofua face à la montagne Vunipola
Pour donner tort au quotidien britannique, Cameron Woki, Selevasio Tolofua et Anthony Jelonch seront en première ligne car faire reculer l’adversaire sera l’objectif numéro 1 des deux côtés. Alors forcément, tous les trois auront un rôle majeur, étouffer l'adversaire et gagner la bataille de la ligne d'avantage étant l'une des prérogatives des troisièmes lignes modernes. Ce sera un sacré "défi" comme l’évoquent Jelonch, Woki et Karim Ghezzal, entraîneur des avants chargé du secteur de la touche.
Les Anglais ne sont pas plus âgés, mais beaucoup plus expérimentés. Sam Underhill et Tom Curry ont 24 ans et 22 ans, comme Anthony Jelonch et Cameron Woki. En revanche, les deux Anglais comptent 21 et 27 sélections. Contre l’Italie samedi dernier, le Castrais glanait une 2e sélection et le Bordelo-Béglais sa 3eme. Eddie Jones a entamé il y a bien longtemps ce que Fabien Galthié met en place depuis son arrivée à Marcoussis, à savoir "caper" les jeunes, leur donner de l'épaisseur.
Underhill est en grande forme
Quant à Selevasio Tolofua, 23 ans, il fêtera sa toute première sélection. En cadeau, il fera face à Billy Vunipola, ses 55 sélections et sa renommée mondiale. Lors du dernier VI Nations, le joueur des Saracens avait le bras cassé et Courtney Lawes avait été descendu d’un cran comme flanker, décalant Tom Curry comme numéro 8. Ces choix d’Eddie Jones n’avaient pas été payants. Quoi qu’il en soit, la troisième ligne type, celle de la Coupe du monde, est de retour pour les Anglais, et c’est leur véritable point fort.
La semaine dernière, le pays de Galles a imaginé mettre les Anglais en difficulté en marquant le premier essai du match, mais les hommes d’Eddie Jones se sont mobilisés et les avants ont remis l’équipe dans l’avancée, avec notamment un Sam Underhill étincelant et infatigable. "Leur troisième ligne est complémentaire, court beaucoup", décrit Cameron Woki. Comme le note Thibault Giroud, le préparateur un XV de France, les avants anglais sont "une référence", car "capables d’alterner la haute intensité dans le combat et la haute intensité courue".
La touche, secteur déterminant
"Ce sont de joueurs de haut niveau, confirme le joueur de l’UBB. Ils se déplacent, ont l’habitude de jouer ensemble. Ils sont assez petits mais denses. Curry et Underhill sont des spécialistes du jeu au sol. Forcément, si on veut dominer, on devra gagner les rucks offensifs et défensifs." Anthony Jelonch prend la mesure de toutes les tâches à accomplir. "Il faudra arriver avant eux pour les soutiens, rester bas pour ne pas se faire contre-rucker, mettre la pression pour que leur demi de mêlée ait du mal à dégager au pied, être costauds dans les rucks, suivre dans l’intensité, ne pas reculer sur les collisions. Si on les contre dans ces domaines, qu’ils n’avancent pas, alors on pourra les contrarier."
Cameron Woki, propulsé capitaine dans ce secteur, aura une grande responsabilité. La défense sur les mauls adverses sera très importante et a été particulièrement travaillée dans la semaine. "Jusque-là, on a eu une dizaine de pénal-touche à défendre sur l’ensemble des matchs, explique Karim Ghezal. Là, on en aura peut-être 5-6 sur un seul match car c’est une équipe qui se dépossède beaucoup du ballon avec du jeu au pied". Cameron Woki sera sous pression en permanence, comme Anthony Jelonch et Selevasio Tolofua le seront dans le combat. La clé du match se trouve dans leur capacité à maintenir les Bleus à flot.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50007
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Le XV de France (partie 2)
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/xv-de-france-jalibert-l-impatient-anglais-1607001899
XV de France : Jalibert, l’impatient anglais
Le jeune demi d’ouverture de l’Union Bordeaux-Bègles devrait de nouveau être titulaire ce dimanche (15h) à Twickenham pour la finale de la coupe d’automne des nations. Et il a hâte de se frotter à l’Angleterre.
Le 2 février dernier au Stade de France, Matthieu Jalibert avait passé une poignée de minutes sur la pelouse face à l’une de ses idoles, l’ouvreur anglais Owen Farrell. Dimanche, c’est dans la peau d’un titulaire qu’il devrait croiser à nouveau la route du capitaine du XV de la Rose.
« C’est un joueur qui m’inspire beaucoup, avoue-t-il, il fait partie des meilleurs demi d’ouverture au monde. C’est toujours une belle opportunité et toujours un plaisir de pouvoir affronter des joueurs de classe mondiale. On a la chance de jouer contre des grands joueurs et j’apprends beaucoup en les regardant et en jouant contre eux. »
A l’UBB , il est au-dessus mais il ne faut pas brûler les étapes au niveau international.
Après une « prestation solide » face à l’Italie, le XV de France, rajeuni et privé de ses cadres, sait que la route va s’élever sérieusement face au finaliste de la dernière coupe du monde qui n’a encaissé que deux essais depuis le début de la compétition et qui n’a plus perdu depuis sa défaite (24-17) à Paris en début d’année.
« Ça va être dur mais ça va être un bel apprentissage pour ce groupe, assure l'ouvreur. Je ne sais pas si on peut parler de peur. Je pense que c’est une belle opportunité de se frotter à ce qui se fait de mieux sur la scène internationale. Même s’il y a eu beaucoup de rotation, on travaille bien et on sera motivé à l’idée de se mesurer à une équipe qui est redoutable de par son efficacité. C’est plus une opportunité et une chance de pouvoir s’évaluer face à ce type d’équipe que de la peur. »
Scruté de près depuis qu’il a pris la place de Romain NTamack en Ecosse, Matthieu Jalibert s’est pour l'instant fondu dans le projet collectif. Quitte à réfréner son rugby d’instinct basé sur ses qualités d'attaquant.
« A l’UBB , il est au-dessus mais il ne faut pas brûler les étapes au niveau international, prévient le consultant rugby de France Bleu et ancien demi de mêlée du XV de France, Guy Accoceberry. _Il doit prendre ses marques, ses repères. Il est dans son rôle de faire jouer les autres. Je pense qu’au fur et à mesure des matchs il faudra qu’il prenne plus d’initiatives. Ça viendra tout seul et ce match contre l’Angleterre est le bon match parce que c’est là qu’il va devoir montrer qu’il est capable d’être aussi un animateur et un patron. Il ne faut surtout pas qu’il reste dans le cadre du ‘je fais jouer, j’organise’._»
L’élève Jalibert passera donc un test sur la pelouse de Twickenham. Un test qui en dira plus sur sa capacité à être autre chose que la doublure du Toulousain. Etiquette que lui ont déjà et peut-être un peu vite collée beaucoup d’observateurs.
XV de France : Jalibert, l’impatient anglais
Le jeune demi d’ouverture de l’Union Bordeaux-Bègles devrait de nouveau être titulaire ce dimanche (15h) à Twickenham pour la finale de la coupe d’automne des nations. Et il a hâte de se frotter à l’Angleterre.
Le 2 février dernier au Stade de France, Matthieu Jalibert avait passé une poignée de minutes sur la pelouse face à l’une de ses idoles, l’ouvreur anglais Owen Farrell. Dimanche, c’est dans la peau d’un titulaire qu’il devrait croiser à nouveau la route du capitaine du XV de la Rose.
« C’est un joueur qui m’inspire beaucoup, avoue-t-il, il fait partie des meilleurs demi d’ouverture au monde. C’est toujours une belle opportunité et toujours un plaisir de pouvoir affronter des joueurs de classe mondiale. On a la chance de jouer contre des grands joueurs et j’apprends beaucoup en les regardant et en jouant contre eux. »
A l’UBB , il est au-dessus mais il ne faut pas brûler les étapes au niveau international.
Après une « prestation solide » face à l’Italie, le XV de France, rajeuni et privé de ses cadres, sait que la route va s’élever sérieusement face au finaliste de la dernière coupe du monde qui n’a encaissé que deux essais depuis le début de la compétition et qui n’a plus perdu depuis sa défaite (24-17) à Paris en début d’année.
« Ça va être dur mais ça va être un bel apprentissage pour ce groupe, assure l'ouvreur. Je ne sais pas si on peut parler de peur. Je pense que c’est une belle opportunité de se frotter à ce qui se fait de mieux sur la scène internationale. Même s’il y a eu beaucoup de rotation, on travaille bien et on sera motivé à l’idée de se mesurer à une équipe qui est redoutable de par son efficacité. C’est plus une opportunité et une chance de pouvoir s’évaluer face à ce type d’équipe que de la peur. »
Scruté de près depuis qu’il a pris la place de Romain NTamack en Ecosse, Matthieu Jalibert s’est pour l'instant fondu dans le projet collectif. Quitte à réfréner son rugby d’instinct basé sur ses qualités d'attaquant.
« A l’UBB , il est au-dessus mais il ne faut pas brûler les étapes au niveau international, prévient le consultant rugby de France Bleu et ancien demi de mêlée du XV de France, Guy Accoceberry. _Il doit prendre ses marques, ses repères. Il est dans son rôle de faire jouer les autres. Je pense qu’au fur et à mesure des matchs il faudra qu’il prenne plus d’initiatives. Ça viendra tout seul et ce match contre l’Angleterre est le bon match parce que c’est là qu’il va devoir montrer qu’il est capable d’être aussi un animateur et un patron. Il ne faut surtout pas qu’il reste dans le cadre du ‘je fais jouer, j’organise’._»
L’élève Jalibert passera donc un test sur la pelouse de Twickenham. Un test qui en dira plus sur sa capacité à être autre chose que la doublure du Toulousain. Etiquette que lui ont déjà et peut-être un peu vite collée beaucoup d’observateurs.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50007
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Le XV de France (partie 2)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Ce-jeu-au-pied-qui-devient-preoccupant/1201616
Ce jeu au pied qui devient préoccupant
En Angleterre, mais aussi en France, des voix s'inquiètent d'une « surutilisation » du jeu au pied, constatée ces derniers mois. Et craignent qu'elle ne fasse fuir le public.
Frédéric Bernès (avec Aurélien Bouisset)
Une mêlée refaite, un « box kick » renvoyé à l'expéditeur qui trouve la touche. Ballon capté, deux temps de jeu pour élargir l'angle et dégagement du 9 derrière la chenille processionnaire de ses avants, dernier snobisme pour manger l'horloge et la patience des observateurs. Touche, chenille, « box kick », récupération de la défense qui se dépêche d'occuper au pied, etc.
Voilà, au hasard, une scène de la vie trépidante du rugby international trop souvent entrevue ces derniers temps.
Beaucoup de sauce et peu de lapin, comme disait ma grand-mère. À la Coupe d'automne, les coups de godasses se ramassent à la pelle et le téléspectateur-décrocheur a le temps de réfléchir à la déco du salon.
Prenez samedi dernier, France-Italie au Stade de France. On n'avait jamais autant tapé au pied dans un match opposant deux nations du Tier 1 (l'élite mondiale) ces cinq dernières années. Combien ? 89. De quoi avoir plus sûrement des bleus aux pieds que des ampoules aux mains. De quoi voyager et se revoir au temps d'un bon Ivanisevic-Rusedski à Bercy.
« On a vu ces derniers week-ends un jeu extrêmement barbant qui risque, à terme, de n'intéresser personne, un jeu calculé pour le résultat et dicté par le résultat »
Pierre Villepreux, ancien sélectionneur du Quinze de France
La jeune équipe de Fabien Galthié, bricolée à la hâte, avait peut-être besoin de procéder de la sorte pour se rassurer. « Si vous ne jouez pas contre l'Italie dans la Coupe d'automne, vous ne le ferez jamais, fait remarquer Pierre Villepreux, ancien arrière et sélectionneur du quinze de France (1995-1999).
Beaucoup d'amis m'ont appelé, des amis anglais aussi, pour me demander : "Mais qu'est-ce que c'est que ça ? "On a vu ces derniers week-ends un jeu extrêmement barbant qui risque, à terme, de n'intéresser personne, un jeu calculé pour le résultat et dicté par le résultat.
La déception vient aussi du léger vent de fraîcheur né des matches contre les Gallois et les Irlandais. Je ne comprends pas... Le jeu au pied fait partie du jeu de mouvement, mais taper quand ça n'a pas de sens, non. »
C'est une tendance qui s'affirme. Cette année, l'Angleterre a shooté en moyenne 36,8 fois par match, la France 35,5
Sur les cinq dernières saisons, quatre des cinq matches internationaux où l'utilisation du pied a été la plus fréquente ont eu lieu en 2020. C'est donc une tendance qui s'affirme. Cette année, l'Angleterre a shooté en moyenne 36,8 fois par match, la France 35,5.
C'est, respectivement, onze et quinze coups de pied de plus qu'il y a cinq ans. Pour dimanche, la bande-annonce d'Angleterre-France est prête. Ça devrait canarder gaiement. « Amazon a payé beaucoup pour les droits télé de cette Coupe d'automne et en termes de spectacle, y'a rien », déplore l'entraîneur irlandais et consultant pour la RTÉ Bernard Jackman.
« Il y a eu cinq offloads dans Galles-Angleterre (samedi dernier). Mes enfants n'ont rien vu qui puisse leur donner envie de le répéter dans le jardin dès la fin du match », a écrit pour la BBC l'ancien demi de mêlée anglais champion du monde Matt Dawson.
« Ce jeu au pied incessant tue le rugby, il faut que ça cesse ! Le rugby est devenu le sport le plus exaspérant, il est parfois complètement inregardable »
Clive Woodward, ancien sélectionneur anglais
C'est peu dire que son ancien sélectionneur, Clive Woodward, partage son inquiétude, lui qui n'a pas pu oublier que son Angleterre n'avait inscrit que deux essais en phase finale de la Coupe du monde 2003 : « Ce jeu au pied incessant tue le rugby, il faut que ça cesse ! Le rugby est devenu le sport le plus exaspérant, il est parfois complètement inregardable, développe-t-il dans le Daily Mail.
Le jeu au pied doit rester une composante du jeu mais juste une composante. En voyant des garçons talentueux qui ne s'expriment pas autrement que par un jeu robotisé, préprogrammé, en tapant des coups de pied sans aucun but, aucune idée, je me dis que c'est une chance que le stade ait été vide sinon le public aurait voté avec ses pieds (en s'en allant). J'ai envie de poser une question à ces garçons : êtes-vous heureux de passer vos meilleures années de rugby à jouer comme ça ?
L'état financier du rugby est préoccupant, il faut garder les anciens fans et en attirer de nouveaux. Mais avec ce spectacle, on n'aura ni les uns ni les autres. Aujourd'hui, le moment où les acteurs deviennent extatiques, se sautent dessus, c'est quand ils grattent un ballon au sol et obtiennent une pénalité. Ça dit quelque chose.
Et puis pourquoi le demi de mêlée bénéficie de cette protection ? On lui laisse faire quatre ou cinq touches. Si encore c'était pour faire surgir une action brillante mais si c'est pour taper en l'air, ça ne mérite pas notre sympathie. En plus, si les statistiques disent vrai, le ballon est perdu huit fois sur dix. »
Cette surexploitation du jeu au pied a probablement été confortée par la victoire des Springbocks à la dernière Coupe du monde
Tout ceci n'est pas tombé par inadvertance de l'armoire à idées pour gagner. Cette surexploitation du jeu au pied a probablement été confortée par la victoire des Springboks à la dernière Coupe du monde, il y a un peu plus d'un an, et par l'usage copieux qu'en firent Pollard, et surtout De Klerk. L'entraîneur qui gagne ayant souvent raison, cette façon de s'y prendre par les pieds a déteint sur les autres, et notamment sur Eddie Jones qui aime répéter « qu'aujourd'hui, l'équipe qui gagne est celle qui utilise le plus le jeu au pied. » « Mais ça, on ne le saura jamais, objecte Villepreux. N'aurait-on pas gagné en jouant autrement, avec un jeu plus ambitieux ? Pour savoir, il faut essayer. »
« C'est pas beau mais c'est le seul moyen de gagner des matches aujourd'hui »
Vern Cotter, sélectionneur des Fidji
Ce qui se passe actuellement rappelle aussi que le rugby vit de cycle en cycle. La Coupe du monde 2007 fut l'apogée du jeu-serrure, avec sa finale à zéro essai et à 1 000 coups de tatanes, remportée par les Boks de Jake White. On parlait déjà à l'époque de grande dépression, de rugby négatif.
On n'en parlait plus après la Coupe du monde 2015 qui fut celle de la vitesse, de l'étouffement par le rythme. Et on en reparle aujourd'hui. Parce que l'excès de jeu au pied répond à une forme d'adaptation face à des défenses hyper organisées et préparées pour répéter les efforts.
En tapant souvent, vous obligez peu à peu l'adversaire à faire décrocher un ou deux joueurs supplémentaires. De treize ou quatorze, le premier rideau se dégarnit. Et l'espoir de trouver des espaces grandit.
« En ce moment, les espaces libres sont derrière cette ligne de défense, explique Vern Cotter, le sélectionneur des Fidji. C'est normal qu'on y envoie le ballon ! Ça donne des échanges, en attendant qu'une situation déstructurée apparaisse. C'est pas beau mais c'est le seul moyen de gagner des matches aujourd'hui ! Nous, on va essayer, avec nos qualités, de trouver un meilleur équilibre. »
Contre les Gallois et les Irlandais, l'équipe de France avait réussi à varier les plaisirs. Tout en gardant en tête cette stratégie de la dépossession, judicieusement légitimée dans nos colonnes par Thibault Giroud, le directeur de la performance des Bleus. « On sait qu'une cellule d'attaque va dépenser 2,5 fois plus d'énergie qu'une cellule défensive. C'est pour cela que le jeu de dépossession est devenu si important. L'objectif est de dépenser moins d'énergie afin d'obtenir ces fulgurances athlétiques sur le jeu de transition (de la défense à l'attaque). »
« On peut aussi y arriver en jouant vingt temps de jeu mais avec le risque d'un en-avant, d'un grattage parce que le soutien tarde, signale l'ancien capitaine gallois Sam Warbuton. Taper, c'est plus efficace. »
Et ce n'est pas la nouvelle façon d'arbitrer les zones de ruck, initiée en début de saison, qui va renverser la perspective. « World Rugby pensait que le jeu allait rebondir, que ça allait créer sans arrêt des situations de contre-attaque, beaucoup de turnovers, argumente Jackman. Pas du tout, c'est le résultat inverse du plan voulu. Puisque c'est devenu trop dangereux de garder le ballon dans son camp, puisque sur dix rucks tu en perds deux en moyenne, hé bien tu joues au pied. On va rester dans cette stratégie jusqu'à ce que l'arbitrage change. Je crois que la règle des 50-22 (*), qui a été testée l'an dernier, va finir par arriver. »
« J'aimerais que l'arbitrage protège les équipes qui prennent l'initiative, qu'il leur laisse un peu plus de temps pour le soutien, suggère Cotter. Ou bien vérifier que le gratteur soit bien en place. Sinon, quelle est la solution ? Soit tu agrandis le terrain, soit tu enlèves un joueur (sourire). »
(*) L'équipe qui tape indirectement en touche depuis sa moitié de terrain dans les 22 mètres adverses, ou depuis ses 22 mètres dans la moitié de terrain adverse, récupère le lancer en touche. Cette règle a pour objet de faire décrocher plus de joueurs en couverture et donc d'ouvrir des espaces sur le premier rideau.
Ce jeu au pied qui devient préoccupant
En Angleterre, mais aussi en France, des voix s'inquiètent d'une « surutilisation » du jeu au pied, constatée ces derniers mois. Et craignent qu'elle ne fasse fuir le public.
Frédéric Bernès (avec Aurélien Bouisset)
Une mêlée refaite, un « box kick » renvoyé à l'expéditeur qui trouve la touche. Ballon capté, deux temps de jeu pour élargir l'angle et dégagement du 9 derrière la chenille processionnaire de ses avants, dernier snobisme pour manger l'horloge et la patience des observateurs. Touche, chenille, « box kick », récupération de la défense qui se dépêche d'occuper au pied, etc.
Voilà, au hasard, une scène de la vie trépidante du rugby international trop souvent entrevue ces derniers temps.
Beaucoup de sauce et peu de lapin, comme disait ma grand-mère. À la Coupe d'automne, les coups de godasses se ramassent à la pelle et le téléspectateur-décrocheur a le temps de réfléchir à la déco du salon.
Prenez samedi dernier, France-Italie au Stade de France. On n'avait jamais autant tapé au pied dans un match opposant deux nations du Tier 1 (l'élite mondiale) ces cinq dernières années. Combien ? 89. De quoi avoir plus sûrement des bleus aux pieds que des ampoules aux mains. De quoi voyager et se revoir au temps d'un bon Ivanisevic-Rusedski à Bercy.
« On a vu ces derniers week-ends un jeu extrêmement barbant qui risque, à terme, de n'intéresser personne, un jeu calculé pour le résultat et dicté par le résultat »
Pierre Villepreux, ancien sélectionneur du Quinze de France
La jeune équipe de Fabien Galthié, bricolée à la hâte, avait peut-être besoin de procéder de la sorte pour se rassurer. « Si vous ne jouez pas contre l'Italie dans la Coupe d'automne, vous ne le ferez jamais, fait remarquer Pierre Villepreux, ancien arrière et sélectionneur du quinze de France (1995-1999).
Beaucoup d'amis m'ont appelé, des amis anglais aussi, pour me demander : "Mais qu'est-ce que c'est que ça ? "On a vu ces derniers week-ends un jeu extrêmement barbant qui risque, à terme, de n'intéresser personne, un jeu calculé pour le résultat et dicté par le résultat.
La déception vient aussi du léger vent de fraîcheur né des matches contre les Gallois et les Irlandais. Je ne comprends pas... Le jeu au pied fait partie du jeu de mouvement, mais taper quand ça n'a pas de sens, non. »
C'est une tendance qui s'affirme. Cette année, l'Angleterre a shooté en moyenne 36,8 fois par match, la France 35,5
Sur les cinq dernières saisons, quatre des cinq matches internationaux où l'utilisation du pied a été la plus fréquente ont eu lieu en 2020. C'est donc une tendance qui s'affirme. Cette année, l'Angleterre a shooté en moyenne 36,8 fois par match, la France 35,5.
C'est, respectivement, onze et quinze coups de pied de plus qu'il y a cinq ans. Pour dimanche, la bande-annonce d'Angleterre-France est prête. Ça devrait canarder gaiement. « Amazon a payé beaucoup pour les droits télé de cette Coupe d'automne et en termes de spectacle, y'a rien », déplore l'entraîneur irlandais et consultant pour la RTÉ Bernard Jackman.
« Il y a eu cinq offloads dans Galles-Angleterre (samedi dernier). Mes enfants n'ont rien vu qui puisse leur donner envie de le répéter dans le jardin dès la fin du match », a écrit pour la BBC l'ancien demi de mêlée anglais champion du monde Matt Dawson.
« Ce jeu au pied incessant tue le rugby, il faut que ça cesse ! Le rugby est devenu le sport le plus exaspérant, il est parfois complètement inregardable »
Clive Woodward, ancien sélectionneur anglais
C'est peu dire que son ancien sélectionneur, Clive Woodward, partage son inquiétude, lui qui n'a pas pu oublier que son Angleterre n'avait inscrit que deux essais en phase finale de la Coupe du monde 2003 : « Ce jeu au pied incessant tue le rugby, il faut que ça cesse ! Le rugby est devenu le sport le plus exaspérant, il est parfois complètement inregardable, développe-t-il dans le Daily Mail.
Le jeu au pied doit rester une composante du jeu mais juste une composante. En voyant des garçons talentueux qui ne s'expriment pas autrement que par un jeu robotisé, préprogrammé, en tapant des coups de pied sans aucun but, aucune idée, je me dis que c'est une chance que le stade ait été vide sinon le public aurait voté avec ses pieds (en s'en allant). J'ai envie de poser une question à ces garçons : êtes-vous heureux de passer vos meilleures années de rugby à jouer comme ça ?
L'état financier du rugby est préoccupant, il faut garder les anciens fans et en attirer de nouveaux. Mais avec ce spectacle, on n'aura ni les uns ni les autres. Aujourd'hui, le moment où les acteurs deviennent extatiques, se sautent dessus, c'est quand ils grattent un ballon au sol et obtiennent une pénalité. Ça dit quelque chose.
Et puis pourquoi le demi de mêlée bénéficie de cette protection ? On lui laisse faire quatre ou cinq touches. Si encore c'était pour faire surgir une action brillante mais si c'est pour taper en l'air, ça ne mérite pas notre sympathie. En plus, si les statistiques disent vrai, le ballon est perdu huit fois sur dix. »
Cette surexploitation du jeu au pied a probablement été confortée par la victoire des Springbocks à la dernière Coupe du monde
Tout ceci n'est pas tombé par inadvertance de l'armoire à idées pour gagner. Cette surexploitation du jeu au pied a probablement été confortée par la victoire des Springboks à la dernière Coupe du monde, il y a un peu plus d'un an, et par l'usage copieux qu'en firent Pollard, et surtout De Klerk. L'entraîneur qui gagne ayant souvent raison, cette façon de s'y prendre par les pieds a déteint sur les autres, et notamment sur Eddie Jones qui aime répéter « qu'aujourd'hui, l'équipe qui gagne est celle qui utilise le plus le jeu au pied. » « Mais ça, on ne le saura jamais, objecte Villepreux. N'aurait-on pas gagné en jouant autrement, avec un jeu plus ambitieux ? Pour savoir, il faut essayer. »
« C'est pas beau mais c'est le seul moyen de gagner des matches aujourd'hui »
Vern Cotter, sélectionneur des Fidji
Ce qui se passe actuellement rappelle aussi que le rugby vit de cycle en cycle. La Coupe du monde 2007 fut l'apogée du jeu-serrure, avec sa finale à zéro essai et à 1 000 coups de tatanes, remportée par les Boks de Jake White. On parlait déjà à l'époque de grande dépression, de rugby négatif.
On n'en parlait plus après la Coupe du monde 2015 qui fut celle de la vitesse, de l'étouffement par le rythme. Et on en reparle aujourd'hui. Parce que l'excès de jeu au pied répond à une forme d'adaptation face à des défenses hyper organisées et préparées pour répéter les efforts.
En tapant souvent, vous obligez peu à peu l'adversaire à faire décrocher un ou deux joueurs supplémentaires. De treize ou quatorze, le premier rideau se dégarnit. Et l'espoir de trouver des espaces grandit.
« En ce moment, les espaces libres sont derrière cette ligne de défense, explique Vern Cotter, le sélectionneur des Fidji. C'est normal qu'on y envoie le ballon ! Ça donne des échanges, en attendant qu'une situation déstructurée apparaisse. C'est pas beau mais c'est le seul moyen de gagner des matches aujourd'hui ! Nous, on va essayer, avec nos qualités, de trouver un meilleur équilibre. »
Contre les Gallois et les Irlandais, l'équipe de France avait réussi à varier les plaisirs. Tout en gardant en tête cette stratégie de la dépossession, judicieusement légitimée dans nos colonnes par Thibault Giroud, le directeur de la performance des Bleus. « On sait qu'une cellule d'attaque va dépenser 2,5 fois plus d'énergie qu'une cellule défensive. C'est pour cela que le jeu de dépossession est devenu si important. L'objectif est de dépenser moins d'énergie afin d'obtenir ces fulgurances athlétiques sur le jeu de transition (de la défense à l'attaque). »
« On peut aussi y arriver en jouant vingt temps de jeu mais avec le risque d'un en-avant, d'un grattage parce que le soutien tarde, signale l'ancien capitaine gallois Sam Warbuton. Taper, c'est plus efficace. »
Et ce n'est pas la nouvelle façon d'arbitrer les zones de ruck, initiée en début de saison, qui va renverser la perspective. « World Rugby pensait que le jeu allait rebondir, que ça allait créer sans arrêt des situations de contre-attaque, beaucoup de turnovers, argumente Jackman. Pas du tout, c'est le résultat inverse du plan voulu. Puisque c'est devenu trop dangereux de garder le ballon dans son camp, puisque sur dix rucks tu en perds deux en moyenne, hé bien tu joues au pied. On va rester dans cette stratégie jusqu'à ce que l'arbitrage change. Je crois que la règle des 50-22 (*), qui a été testée l'an dernier, va finir par arriver. »
« J'aimerais que l'arbitrage protège les équipes qui prennent l'initiative, qu'il leur laisse un peu plus de temps pour le soutien, suggère Cotter. Ou bien vérifier que le gratteur soit bien en place. Sinon, quelle est la solution ? Soit tu agrandis le terrain, soit tu enlèves un joueur (sourire). »
(*) L'équipe qui tape indirectement en touche depuis sa moitié de terrain dans les 22 mètres adverses, ou depuis ses 22 mètres dans la moitié de terrain adverse, récupère le lancer en touche. Cette règle a pour objet de faire décrocher plus de joueurs en couverture et donc d'ouvrir des espaces sur le premier rideau.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50007
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Le XV de France (partie 2)
Lamerat nous avait appris que c'est à cause de la nouvelle interprétation des règles des rucks, que l'UBB développe le jeu au pied d'occupation, car elle ne peut plus produire le jeu de l'année dernière. Une règle, qui devait à la base favoriser la fluidité du jeu, mais qui rend le Rugby plus chiant.
Confirmation dans cet article : « World Rugby pensait que le jeu allait rebondir, que ça allait créer sans arrêt des situations de contre-attaque, beaucoup de turnovers, argumente Jackman. Pas du tout, c'est le résultat inverse du plan voulu. Puisque c'est devenu trop dangereux de garder le ballon dans son camp, puisque sur dix rucks tu en perds deux en moyenne, hé bien tu joues au pied.
Bref on se fait chier à mourir devant ces matchs, est-ce que la règle des 50-22 va améliorer ce problème ?. En tout cas il faut trouver une solution pour donner une prime à l'attaque, et surtout modifier cette interprétation, qui encourage le jeu au pied, et le ferraillage dans chaque rucks, aboutissant trop souvent à une pénalité d'un côté ou de l'autre, de toute façon...
Confirmation dans cet article : « World Rugby pensait que le jeu allait rebondir, que ça allait créer sans arrêt des situations de contre-attaque, beaucoup de turnovers, argumente Jackman. Pas du tout, c'est le résultat inverse du plan voulu. Puisque c'est devenu trop dangereux de garder le ballon dans son camp, puisque sur dix rucks tu en perds deux en moyenne, hé bien tu joues au pied.
Bref on se fait chier à mourir devant ces matchs, est-ce que la règle des 50-22 va améliorer ce problème ?. En tout cas il faut trouver une solution pour donner une prime à l'attaque, et surtout modifier cette interprétation, qui encourage le jeu au pied, et le ferraillage dans chaque rucks, aboutissant trop souvent à une pénalité d'un côté ou de l'autre, de toute façon...
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50007
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Le XV de France (partie 2)
ou alors il ne faut plus sanctionner d'une pénalité mais d'un bras cassé?
quand Vern cotter dit que c'est le seul moyen pour gagner des matchs ca me fait bien rire, je vois tres bien les fidji jouaient au pîed comme on a pu le faire contre les italiens, avec le matos qu'ils ont derriere...
quand Vern cotter dit que c'est le seul moyen pour gagner des matchs ca me fait bien rire, je vois tres bien les fidji jouaient au pîed comme on a pu le faire contre les italiens, avec le matos qu'ils ont derriere...
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Le XV de France (partie 2)
Les règles sont modifiés pour permettre plus de jeu, sauf qu’à chaque fois les techniciens s’adaptent et en contournent l’essence. Comme il a toujours été plus facile de détruire que de construire, de défendre que d’attaquer, on assiste à des changements qui rendent le jeu plus chiant. Car l’objectif d’un coach, c’est la gagne, pas le spectacle. La nouvelle règle actuelle devait favoriser le jeu debout, en évitant les petits tas, sauf que les défenseurs se sont adaptes, on fait tomber le mec’ on gratte. Et au bout de 3- 4 rucks, y’a un soutien offensif en retard et hop tu récupères une pénalité.
La future probable règle du 22-50, peut être une bonne idée. Il devra y avoir au moins 4 mecs pour couvrir derrière, les onze autres ne pourront pas trop se consommer dans les rucks. Mais j’ai peur que l’intelligence des coachs soit utilisée pour contourner cette règle.
Effectivement une réforme à mener serait que les fautes offensives, ne soient plus sanctionnées que par un coup franc ( penalité en cas de faute trop grossière) et que seules les fautes défensives soient sanctionnées d’une pénalité. Et la fin des pénalités sur mêlée lorsque le ballon est jouable. Quand tu défonces une équipe en mêlée, c’est pas pour obtenir une pénalité, c’est pour fixer les troisièmes lignes adverses, jouer en avançant alors que les défenseurs sont arrêtés voir en train de reculer.
Si le rugby veut devenir un « produit commercial » qui intéresse plus de consommateurs que des amateurs de 25 départements français, il va falloir le rendre un peu plus sexy.
La future probable règle du 22-50, peut être une bonne idée. Il devra y avoir au moins 4 mecs pour couvrir derrière, les onze autres ne pourront pas trop se consommer dans les rucks. Mais j’ai peur que l’intelligence des coachs soit utilisée pour contourner cette règle.
Effectivement une réforme à mener serait que les fautes offensives, ne soient plus sanctionnées que par un coup franc ( penalité en cas de faute trop grossière) et que seules les fautes défensives soient sanctionnées d’une pénalité. Et la fin des pénalités sur mêlée lorsque le ballon est jouable. Quand tu défonces une équipe en mêlée, c’est pas pour obtenir une pénalité, c’est pour fixer les troisièmes lignes adverses, jouer en avançant alors que les défenseurs sont arrêtés voir en train de reculer.
Si le rugby veut devenir un « produit commercial » qui intéresse plus de consommateurs que des amateurs de 25 départements français, il va falloir le rendre un peu plus sexy.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4060
Localisation : sur la table de massage
Date d'inscription : 25/10/2017
Re: Le XV de France (partie 2)
https://twitter.com/FranceRugby/status/1334817982166528000/photo/1
Moefana dans le grand bain il démarre en 13
Moefana dans le grand bain il démarre en 13
nadoloubb- Quentin MARTIntino
- Nombre de messages : 8677
Localisation : orléans
Date d'inscription : 13/04/2018
Re: Le XV de France (partie 2)
Roberto Miopalmo a écrit:Les règles sont modifiés pour permettre plus de jeu, sauf qu’à chaque fois les techniciens s’adaptent et en contournent l’essence. Comme il a toujours été plus facile de détruire que de construire, de défendre que d’attaquer, on assiste à des changements qui rendent le jeu plus chiant. Car l’objectif d’un coach, c’est la gagne, pas le spectacle. La nouvelle règle actuelle devait favoriser le jeu debout, en évitant les petits tas, sauf que les défenseurs se sont adaptes, on fait tomber le mec’ on gratte. Et au bout de 3- 4 rucks, y’a un soutien offensif en retard et hop tu récupères une pénalité.
La future probable règle du 22-50, peut être une bonne idée. Il devra y avoir au moins 4 mecs pour couvrir derrière, les onze autres ne pourront pas trop se consommer dans les rucks. Mais j’ai peur que l’intelligence des coachs soit utilisée pour contourner cette règle.
Effectivement une réforme à mener serait que les fautes offensives, ne soient plus sanctionnées que par un coup franc ( penalité en cas de faute trop grossière) et que seules les fautes défensives soient sanctionnées d’une pénalité. Et la fin des pénalités sur mêlée lorsque le ballon est jouable. Quand tu défonces une équipe en mêlée, c’est pas pour obtenir une pénalité, c’est pour fixer les troisièmes lignes adverses, jouer en avançant alors que les défenseurs sont arrêtés voir en train de reculer.
Si le rugby veut devenir un « produit commercial » qui intéresse plus de consommateurs que des amateurs de 25 départements français, il va falloir le rendre un peu plus sexy.
Je souscris totalement. Il faut dépoussiérer le rugby et le moderniser (encore). J'avais l'espoir, au début des années 2010, que le "jeu total" prôné par les All Black deviendrait la norme, le nouveau rugby, celui qui gagne. Mais hélas il retombe trop souvent dans le combat et le pragmatisme.
Il sera indispensable, pour obtenir des résultats (comme en Super Rugby), de réduire aussi la pression économico-sportive liée aux classements et surtout aux principe des montées/descentes. A ce titre je maintiens qu'un Top 14 avec toujours 6 qualifiés en phases finales mais seulement 1 descente permettrait de soulager encore la pression. Alors oui, pour les clubs de ProD2 ce serait un coup dur de n'avoir plus qu'une montée (qui serait toujours attribuée au vainqueur des phases finales de ProD2 et non pas un 1er du classement), mais en même temps le Top14 doit incarner l'élite du rugby et doit se mériter. Il faudra aussi populariser et démocratiser ce championnat, à l'image de la Ligue 2 en foot qui aujourd'hui est bien médiatisée. Exit d'avoir 2 ou 3 matchs de ProD2 par journée diffusé discrètement sur F3 région !
De plus, je milite aussi depuis longtemps pour l'essai passé de 5 à 6 pts, la transformation passée de 2 à 1 pt. Voire peut-être un jour la pénalité passée de 3 à 2 pts, car c'est pénible de voir des équipes gagner 15 à 14 avec 5 pénalités quand l'adversaire à marqué lui 2 essais à rien. Il faut encourager le jeu qui amène aux essais, et en finir avec le jeu pragmatique qui consiste à enchaîner les temps de jeu au ras jusqu'à obtention d'une pénalité.
Concernant ces règles des rucks, j'aime assez l'idée que l'équipe attaquante ne se voit plus sanctionner d'une pénalité pour un porteur de balle isolé au sol et ne relâchant pas la balle, mais simplement d'un coup franc. Je trouve de manière générale le coup-franc pas assez utilisé en rugby à XV, quand le rugby à XIII (donc je ne suis pourtant pas fan) propose l'avantage de relancer le jeu sur une nouvelle phase offensive à chaque passage au sol. Ca éviterait de voir les équipes taper sans arrêt au pied dès lors qu'elles sont dans leur moitié de terrain (je l'expérimente moi-même chaque WE avec mon club). Même chose en mêlée, où j'adhère aussi à l'idée d'en finir avec les pénalités à tout bout de champ, pour proposer à la place des coup-francs. La mêlée doit (re)devenir une phase de jeu servant de plateforme de lancement au jeu, et pas une pourvoyeuse de pénalités !
Tout ceci est du bon sens, et j'espère qu'on avancera vite sur le sujet car ce qu'on voit pour le moment est vraiment frustrant pour ceux qui "jouent le jeu" en plus d'accoucher de matchs hachés et pénibles à suivre.
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11382
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Le XV de France (partie 2)
nadoloubb a écrit:https://twitter.com/FranceRugby/status/1334817982166528000/photo/1
Moefana dans le grand bain il démarre en 13
Très content pour lui ! En revanche pas de Cazeaux. Peut-il rentrer pour jouer ce WE avec l'UBB ?
_________________
Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
- Nombre de messages : 11382
Localisation : Savoie / Edinburgh
Date d'inscription : 30/04/2011
Humeur : Fonction de l'UBB
Age : 34
Re: Le XV de France (partie 2)
Le plus préoccupant c'est d'entendre Vern Cooter vouloir contraindre les fidjiens à ce jeu au pied... y a-t-il une vision du rugby plus contre nature que celle-ci?
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15946
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Le XV de France (partie 2)
Switch a écrit:nadoloubb a écrit:https://twitter.com/FranceRugby/status/1334817982166528000/photo/1
Moefana dans le grand bain il démarre en 13
Très content pour lui ! En revanche pas de Cazeaux. Peut-il rentrer pour jouer ce WE avec l'UBB ?
Cazeaux paye sa très moyenne entrée contre les italiens. Ses performances depuis la reprise de la saison sont décevantes; et pourtant compte tenu de ses qualités athlétiques, le staff de l'EDF (et le notre bien entendu) compte vraiment sur lui.
le radis- Team modo
- Nombre de messages : 13241
Localisation : talence
Date d'inscription : 12/10/2012
Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Le XV de France (partie 2)
Favoriser le jeu debout? Ca fait des annees que la marque de fabrique des irlandais c’est de coffrer des joueurs debouts, (qui n’est pas d’ailleurs pas sanctionné d’une pénalité).
La regle prevoit que le ballon est rendu a l’adversaire. Pour le coup les irlandais ne contournent aucune regle. Ce sont justement des regles pour favoriser les defenses.
On ne peut pas toujours rester debout non plus. Cette regle des rucks devait a mon avis inciter le joueur au sol à libérer le ballon plus vite. Il faut vraiment avoir des specialistes du déblayage, costaud et coureur de fond! Par ailleurs on devrait deja commencer par penaliser tous les contests avec les 4 appuis et sur le coté. On y verrait deja plus clair.
La regle prevoit que le ballon est rendu a l’adversaire. Pour le coup les irlandais ne contournent aucune regle. Ce sont justement des regles pour favoriser les defenses.
On ne peut pas toujours rester debout non plus. Cette regle des rucks devait a mon avis inciter le joueur au sol à libérer le ballon plus vite. Il faut vraiment avoir des specialistes du déblayage, costaud et coureur de fond! Par ailleurs on devrait deja commencer par penaliser tous les contests avec les 4 appuis et sur le coté. On y verrait deja plus clair.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Le XV de France (partie 2)
grospaquet31 a écrit:Favoriser le jeu debout? Ca fait des annees que la marque de fabrique des irlandais c’est de coffrer des joueurs debouts, (qui n’est pas d’ailleurs pas sanctionné d’une pénalité).
La regle prevoit que le ballon est rendu a l’adversaire. Pour le coup les irlandais ne contournent aucune regle. Ce sont justement des regles pour favoriser les defenses.
On ne peut pas toujours rester debout non plus. Cette regle des rucks devait a mon avis inciter le joueur au sol à libérer le ballon plus vite. Il faut vraiment avoir des specialistes du déblayage, costaud et coureur de fond! Par ailleurs on devrait deja commencer par penaliser tous les contests avec les 4 appuis et sur le coté. On y verrait deja plus clair.
Ce qu'il faut travailler surtout c'est la technique de libération du ballon au sol ....apprendre à rapidement se retourner vers son camp et à étendre les bras pour éloigner le ballon du contest. Au contraire beaucoup de joueurs le garde prêt du corps ce qui favorise beaucoup le gratteur qui doit aller au ballon.
Ensuite l'arbitrage des contests est très aléatoire...mains posées au sols, prise d'appui avant de se relever pour contester ....tout cela est compliqué à voir dans les rucks d'autant plus quand les joueurs au contest et au soutien sont nombreux.
L'idée de base était sans doute de faciliter les turn-over avec contre attaque en suivant or les ballons récupérés sont très rarement réutilisés et se concrétisent le plus souvent par des pénalités. Les arbitres sifflent quasi instantanément sans laisser l'avantage ...mais les défenseurs le souhaitent-ils vraiment.
Bref cette règle est contreproductive tout le monde en convient
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15946
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Le XV de France (partie 2)
Par jeu debout j’entends d’éviter de passer par le sol. Pas de faire des mauls. Pour libérer proprement au sol, il faut absolument un soutien efficace. Bien souvent un soutien unique va être obligé de faire faute pour empêcher le défenseur de gratter, en lui faisant une prise de judo peu académique. Donc les ballons sont propres quand il y a deux voir 3 soutiens qui par leur effet masse vont empêcher l’accès au ballon. Ça veut dire qu’on peut avoir 4 mecs mobilisés sur ce ruck contre parfois un seul défenseur. Comment créer du déséquilibre dans ces conditions?
Pour ce qui est de cazeaux, je crois que son plus gros défaut c’est l’explosivité, là tonicité. Quand il va taper dans La Défense il manque de gaz, et contre l’Italie, il a pas fait un mètre.
Pour ce qui est de cazeaux, je crois que son plus gros défaut c’est l’explosivité, là tonicité. Quand il va taper dans La Défense il manque de gaz, et contre l’Italie, il a pas fait un mètre.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4060
Localisation : sur la table de massage
Date d'inscription : 25/10/2017
Re: Le XV de France (partie 2)
En fait on fluidifierai beaucoup le jeu en réservant les pénalités aux infractions les plus graves, jeu dangereux ou déloyal, et coup franc pour tout le reste.
Le problème viendrait de la fin de match: siffler un coup franc ne devrait pas signifier la fin du match, sinon il suffirait que l'équipe devant au score fasse n'importe quelle faute pour forcer la fin du match.
Le problème viendrait de la fin de match: siffler un coup franc ne devrait pas signifier la fin du match, sinon il suffirait que l'équipe devant au score fasse n'importe quelle faute pour forcer la fin du match.
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7561
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: Le XV de France (partie 2)
Le souci de transformer des pénalités en coups francs ou de baisser le nombre de points attribués pour une pénalité c’est que ça risque de multiplier le nombre de fautes et donc de hacher encore plus le jeu
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4060
Localisation : sur la table de massage
Date d'inscription : 25/10/2017
Re: Le XV de France (partie 2)
"Exaspérant, impossible à regarder" : quand Clive Woodward ouvre le débat sur le rugby actuel
Par Arnaud David
On s’est d’abord pincé pour le croire en lisant les premières lignes du billet hebdomadaire de Clive Woodward dans les colonnes du Mail on Sunday : « Exaspérant, frustrant, impossible à regarder… Ce jeu au pied incessant est en train de tuer le rugby et il faut que ça cesse. » Mais, non, on ne rêvait pas. C’est bien à l’entraîneur anobli par la Reine grâce aux deux pieds de Johnny Wilkinson que l’on devait ce cri du cœur et ces mots remplis de colère.
Enfin Sir Clive, rappelez-vous ! Les chandelles répétitives de Johnny, ses diagonales pour Jason Robinson ou Ben Cohen et puis en dehors des matches, les heures d’entraînement passées par vos ouvreurs sous la conduite de Dave Alred, le premier guru du jeu au pied. Vous n’étiez tout de même pas un apôtre du rugby à la main, du « jouez, jouez » cher à Pierre Villepreux.
Et puis, réflexion faite, on s’est dit que celui qui avait la réputation d’être un trois-quarts centre créatif avant de devenir l’entraîneur du Quinze d’Angleterre n’avait pas tout à fait tort. Qu’il y avait quelque chose de désolant dans la manière dont le rugby s’était standardisé, dans la façon dont les défenses et le jeu au pied étaient devenus prédominants et dictaient de manière implacable le script des rencontres. Avec des rendez-vous obligés indigestes comme l’interminable formation des petites chenilles (« caterpillar » dans le jargon britannique) destinées à protéger le demi de mêlée afin qu’il puisse taper ses dégagements ou ses « box kicks ».
Samedi les Anglais ont joué 40 fois au pied lors de leur victoire sur le Pays de Galles et les Français ont fait plus fort encore avec 47 coups de pied face aux Italiens soit 15 de plus que leur moyenne par match lors du dernier tournoi des Six Nations.
Peur de l’échec
Pour reprendre une des expressions de Fabien Galthié, le rugby est devenu un jeu de « dépossession ». Car dans un sport où le législateur passe son temps à modifier la règle, certains ajustements peuvent avoir des effets indésirables. En espérant clarifier le jeu au sol, on a favorisé le rôle du défenseur. Porter le ballon, avec le risque de se couper de ses soutiens est devenu un danger. Autant donc s’en débarrasser au pied et puis, presser, contester pour obtenir des pénalités ou un lancement de jeu dans une zone favorable.
Mais au fond, l’utilisation du jeu au pied constitue-t-elle le vrai problème ? N’est-ce pas plutôt le manque d’imagination de certains coaches ? L’omniprésence de la « data » dans l’analyse et la préparation des rencontres nourrit chez les entraîneurs une approche grégaire et stéréotypée du jeu, balisée par les statistiques et par la peur de l’échec.
« Le rugby aujourd’hui est un jeu dur, physique destiné aux puristes, » reconnaissait cette semaine Eddie Jones, l’entraîneur du Quinze de la Rose. « Cela me rappelle la Coupe du monde 2007 où les défenses étaient dominantes et où le jeu au pied était une des façons de s’en sortir. Il y a des périodes comme cela. Mais le prochain cycle sera un cycle offensif. En attendant, profitons du cycle défensif que nous avons actuellement. »
Il est légitime que l’Australien prêche pour sa paroisse puisque son équipe possède un temps d’avance sur le reste du monde. Mais pour être tout à fait honnête, on ne va pas se plaindre que Fabien Galthié ait choisi d’emprunter la même voie aride. Parce qu’elle a permis au XV de France de renouer avec la victoire et parce qu’à tout moment les éclairs des Antoine Dupont, Virimi Vakatawa, Gaël Fickou, Romain Ntamack peuvent nous faire oublier son austérité.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 50007
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Le XV de France (partie 2)
Franchement le faute de Woki.... je comprends pas pourquoi elle est sifflée, au départ il attaque le ballon.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 5892
Localisation : Angoulême
Date d'inscription : 21/11/2018
Humeur : Merde
Age : 33
Re: Le XV de France (partie 2)
Dans le bon sujet cette fois!
Superbe prise d’intervalle de Jaja :)
Superbe prise d’intervalle de Jaja :)
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1219
Localisation : Paris
Date d'inscription : 22/04/2015
Humeur : Sus a l'arbitre
Re: Le XV de France (partie 2)
Le 4 bleu ne regarde même pas le joueur ! Comment peut-il couper la course ???
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 5892
Localisation : Angoulême
Date d'inscription : 21/11/2018
Humeur : Merde
Age : 33
Re: Le XV de France (partie 2)
Big'Ben a écrit:Le 4 bleu ne regarde même pas le joueur ! Comment peut-il couper la course ???
Clairement faute injuste... comme la pénalité de woki. Arbitrage un peu à charge...
latine- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 2913
Localisation : A proximité de Chaban !
Date d'inscription : 24/03/2014
Re: Le XV de France (partie 2)
Quelle belle defense sur cette séquence!
On au delà de ca, nos bleus font un gros gros match ca fait plaisir
On au delà de ca, nos bleus font un gros gros match ca fait plaisir
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1219
Localisation : Paris
Date d'inscription : 22/04/2015
Humeur : Sus a l'arbitre
Re: Le XV de France (partie 2)
bravo les jeunes , quelle mi temps !
Maintenant il faut gagner
Maintenant il faut gagner
Vince33- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4532
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 02/12/2008
Page 10 sur 40 • 1 ... 6 ... 9, 10, 11 ... 25 ... 40
Sujets similaires
» Le XV de France (partie 3)
» Le XV de France (partie 1)
» XV de France (partie en cours)
» XV de France (partie en cours)
» XV de France (partie en cours)
» Le XV de France (partie 1)
» XV de France (partie en cours)
» XV de France (partie en cours)
» XV de France (partie en cours)
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté terrain :: Equipes de France
Page 10 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum