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XV de France féminin
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Re: XV de France féminin
Mi-temps cauchemardesque, dont on ne relèvera pas , les Anglaises sont plus fortes que nous, ce n'est pas une surprise, mais quand on commet autant d'imprécisions, de passes et de placages loupées, on donne le bâton pour se faire battre..., cruel, mais mérité, on est inexistant cet après-midi. Les Anglais ont de quoi se consoler de la branlée historique des hommes, ils ont la meilleure équipe féminine européenne et sûrement mondiale.
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Re: XV de France féminin
Personne n'ose plus rien dire ? :-(
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Re: XV de France féminin
Phil33bx a écrit:Personne n'ose plus rien dire ? :-(
On savait que ce serait plus que compliqué face aux anglaises et dans un stade aussi plein et bouillant, mais on loupe complètement notre match. Triste, notamment pour la dernière de Trémoulière, elle passe à côté de son match...
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Re: XV de France féminin
https://twitter.com/FranceRugby/status/1652295023684210688?s=20
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Re: XV de France féminin
Les Anglaises se sont peut-être logiquement relâchées, mais quelle deuxiéme mi-temps des Françaises, 5 essais !, 33 points !, l'honneur est sauf et on peut même nourrir quelques regrets de ne pas avoir mis plus de vitesse plus tôt, face à cette massive équipe. Même si on perd ce match, bravo les filles pour cette belle rébellion
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Re: XV de France féminin
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Re: XV de France féminin
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Re: XV de France féminin
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Gabrielle-vernier-si-je-peux-etre-ambassadrice-de-notre-sport-je-fonce/1397272
Gabrielle Vernier : « Si je peux être ambassadrice de notre sport, je fonce »
Élue meilleure joueuse du Tournoi des Six Nations, Gabrielle Vernier s'est imposée, grâce à ses performances éclatantes, comme le visage souriant de l'équipe de France. La centre n'a pas peur de devenir un porte-voix de son sport.
Gabrielle Vernier a reçu son trophée de meilleure joueuse du Tournoi des Six Nations 2023, mardi dernier à Blagnac. (A. Mounic/L'Équipe)
Adrien Corée, à Blagnac
Mardi matin, au stade Ernest-Argelès de Blagnac où évolue Gabrielle Vernier depuis quatre saisons, la jeune centre des Bleues reçoit plein d'invités, comme si c'était son anniversaire. Pourtant, elle n'aura 26 ans que le 2 juin, mais la numéro 12 a déjà déballé un joli cadeau avec le trophée de meilleure joueuse du Tournoi des Six Nations, terminé à la deuxième place par l'équipe de France fin avril.
Entre deux vidéos pour le sponsor officiel de la compétition et quelques éclats de rire de ses partenaires de club et de sélection venues pour la célébrer (Forlani, Boulard, Escudero, Picut, Lindelauf, Joyeux, Queyroi), « Gaby » s'est posée quelques instants pour passer sous l'objectif de notre photographe Alain Mounic, et évoquer la période dorée qu'elle traverse sur le terrain.
« Quelle a été votre première réaction quand vous avez appris que vous étiez l'heureuse élue pour le titre de meilleure joueuse du Tournoi ?
J'étais d'abord étonnée. Et très fière. Cette année a été incroyable, franchement. Je n'ai pas vraiment l'habitude d'être dans la lumière. Il y a des grosses figures en équipe de France et voilà, moi je faisais bien mon petit boulot, discrètement, et ça m'allait bien. J'avoue que cette année, je me suis sentie hyper bien sur le terrain. J'ai pris beaucoup de plaisir, comme toute l'équipe d'ailleurs. Ce trophée récompense tout ce qu'on a produit sur le terrain pendant le Tournoi, le feu qu'on a mis à chaque fois qu'on a joué.
Cette récompense est aussi une reconnaissance de votre progression...
C'est trop bien, j'en suis hyper fière. Quand je me revois au début de ma carrière, jamais je n'aurais imaginé ça. Je veux juste continuer ce parcours avec l'équipe de France.
N'aviez-vous pas déjà passé un cap lors de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, à l'automne dernier ?
C'est vrai que ç'avait un peu changé déjà à la Coupe du monde. Ce Mondial, ç'a été un déclic, un gros événement de ma carrière sportive, le début de ma mise en avant. Mais après, j'ai tendance à relativiser tout ça. C'est chouette tout ce qui se passe, je profite un peu de la lumière actuellement, mais ça peut être de très courte durée donc je ne me pose pas trop de questions, je continue juste à m'éclater.
On connaissait vos qualités défensives, mais depuis le Mondial, c'est aussi avec le ballon entre les mains que vous vous êtes pleinement exprimée. Était-ce une réelle volonté d'apporter davantage en attaque ?
On ne m'a pas forcément demandé de plus axer mon jeu là-dessus. Ça s'est mis en place au fur et à mesure. On ne m'avait pas bridé par le passé non plus. Je ne sais pas si c'est l'âge, l'expérience. J'ai un peu plus de maturité qu'avant, j'ose plus les choses. Mes entraîneurs, en sélection comme en club, encouragent ces prises d'initiatives. Il faut savoir se renouveler dans son rugby. C'est pour ça que j'ai plus osé dans différents secteurs, comme le jeu au pied, le déplacement du ballon, les courses rentrantes. J'ai essayé de diversifier un peu plus ma manière de jouer qui était peut-être très concentrée sur la défense auparavant.
« Je ne me réinvente pas, je suis quelqu'un d'assez timide, je ne vais pas faire de grands discours. Mais je ne m'empêche pas de montrer l'exemple à ma manière »
Gabrielle Vernier
Le staff des Bleues vous a aussi confié plus de responsabilités dans l'équipe. Comment avez-vous abordé ce nouveau statut de leader ?
Avec le renouvellement du staff (Gaëlle Mignot et David Ortiz sont devenus co-sélectionneurs en janvier) et le départ à la retraite de nombreuses cadres après le Mondial (Laure Sansus, Céline Ferer, Safi N'Diaye, Marjorie Mayans), il fallait que d'autres joueuses ressortent et essayent d'emmener ce groupe. Après, je ne me réinvente pas, je suis quelqu'un d'assez timide, je ne vais pas faire de grands discours. Mais je ne m'empêche pas de montrer l'exemple à ma manière, notamment en tant que leader de défense. Je commence, au fur et à mesure, à prendre ma place dans l'équipe. C'est un début, le chemin est long jusqu'à la Coupe du monde (en Angleterre en 2025).
Comment avez-vous réagi quand vous avez appris que vous étiez vice-capitaine de l'équipe de France, au relais d'Audrey Forlani ?
J'étais hyper honorée que les coachs me proposent ça. Je ne m'y attendais pas. C'est génial ! C'est quand même une responsabilité assez importante mais j'essaye juste de parler un peu anglais à l'arbitre (sourire), de faire le taf sur le terrain avant de penser à ce rôle-là.
Après la défaite contre l'Angleterre (38-33), vous aviez dit que disputer ce match devant plus de 58 000 personnes était un « moment historique » pour l'évolution de votre sport. Est-ce important pour vous de militer pour le développement du rugby féminin ?
En tout cas, si je peux être ambassadrice de notre sport, je fonce. Il y a des filles qui s'arrachent au quotidien pour jouer dans les meilleures conditions. S'il y a quelques joueuses qui peuvent porter un peu plus la voix que d'autres, il faut essayer de le faire parce que sans ça, les choses n'évolueront pas. Surtout dans notre sport, qui est entre l'amateurisme et le professionnalisme. Il y a encore des évolutions importantes qui doivent avoir lieu. Si on me pose des questions sur d'autres sujets que le rugby, je n'hésiterai pas à répondre, c'est important que des joueuses prennent la parole.
Seriez-vous prête à vous engager sur des sujets plus larges ?
Oui, sur tous les sujets d'actualité qui touchent à la place de la femme dans le sport, comme la maternité, l'égalité entre les hommes et les femmes. On rencontre ça dans notre sport parce qu'on se bat pour avoir des conditions de travail égales aux hommes. À Blagnac, c'est sympa, ça se passe hyper bien : que ce soit la section féminine ou masculine, on est mis sur un pied d'égalité. C'est ce que j'aime beaucoup avec ce club.
« À Blagnac, on a des entraîneurs qui prônent une philosophie de jeu, de relance de ballons. C'est très french flair, c'est le rugby qui nous correspond le mieux. En match ou à l'entraînement, c'est l'éclate »
Gabrielle Vernier
Justement, avez-vous trouvé votre équilibre ici, à Blagnac, où vous évoluez depuis 2019 ?
Je pense que je l'ai trouvé, oui. J'ai mon travail d'un côté (elle travaille tous les après-midi comme ingénieure dans une entreprise toulousaine de modélisation 3D d'outillage aéronautique) et le rugby de l'autre. C'est un bon équilibre. Et l'atmosphère à Blagnac est géniale. On a un club avec un gros vivier d'internationales. Du coup, les niveaux d'entraînements te font progresser tout le temps. On a des entraîneurs (Nicolas et Laurent Tranier) qui prônent une philosophie de jeu, de relance de ballons. On n'est pas du tout dans le « kicking game », au contraire, il faut jouer les ballons. C'est très french flair, c'est le rugby qui nous correspond le mieux. En match ou à l'entraînement, c'est l'éclate, on s'amuse tout le temps.
Et vous pourriez décrocher le titre de championnes de France à l'issue de cette saison (Blagnac a remporté 9 de ses 10 matches de la phase régulière)...
On espère ! Maintenant, on ne peut que rester humbles après avoir perdu deux fois d'affilée en finale (13-8 contre Romagnat en 2021, 16-10 contre Toulouse en 2022). On ne va pas s'inventer quoi que ce soit. On espère que cette année est la bonne. On joue notre quart dimanche (contre Lons, à 15 heures), et après on espère jouer la demie puis la finale à Bordeaux (le 10 juin), ce serait génial.
Et après cela, vous retrouverez l'équipe de France l'automne prochain pour une nouvelle compétition, le WXV (21 octobre - 4 novembre)...
J'ai hâte de disputer ce tournoi, parce qu'on va retrouver des équipes qu'on ne joue pas souvent (la France affrontera trois des quatre nations suivantes : Nouvelle-Zélande, Australie, Canada, États-Unis). Avoir une compète qui nous les fait jouer chaque année, c'est trop bien, parce qu'on va avoir des matches de haut niveau tout le temps. Ça ne peut que faire grandir l'expérience de l'équipe et nous rendre meilleures pour la Coupe du monde dans deux ans. Et en plus, le WXV aura lieu en Nouvelle-Zélande, on va y retourner un an après le Mondial, et, pour moi, c'est génial. J'adore ce pays, la culture là-bas est fantastique. Ça nous fait des gros matches en perspective. »
Gabrielle Vernier : « Si je peux être ambassadrice de notre sport, je fonce »
Élue meilleure joueuse du Tournoi des Six Nations, Gabrielle Vernier s'est imposée, grâce à ses performances éclatantes, comme le visage souriant de l'équipe de France. La centre n'a pas peur de devenir un porte-voix de son sport.
Gabrielle Vernier a reçu son trophée de meilleure joueuse du Tournoi des Six Nations 2023, mardi dernier à Blagnac. (A. Mounic/L'Équipe)
Adrien Corée, à Blagnac
Mardi matin, au stade Ernest-Argelès de Blagnac où évolue Gabrielle Vernier depuis quatre saisons, la jeune centre des Bleues reçoit plein d'invités, comme si c'était son anniversaire. Pourtant, elle n'aura 26 ans que le 2 juin, mais la numéro 12 a déjà déballé un joli cadeau avec le trophée de meilleure joueuse du Tournoi des Six Nations, terminé à la deuxième place par l'équipe de France fin avril.
Entre deux vidéos pour le sponsor officiel de la compétition et quelques éclats de rire de ses partenaires de club et de sélection venues pour la célébrer (Forlani, Boulard, Escudero, Picut, Lindelauf, Joyeux, Queyroi), « Gaby » s'est posée quelques instants pour passer sous l'objectif de notre photographe Alain Mounic, et évoquer la période dorée qu'elle traverse sur le terrain.
« Quelle a été votre première réaction quand vous avez appris que vous étiez l'heureuse élue pour le titre de meilleure joueuse du Tournoi ?
J'étais d'abord étonnée. Et très fière. Cette année a été incroyable, franchement. Je n'ai pas vraiment l'habitude d'être dans la lumière. Il y a des grosses figures en équipe de France et voilà, moi je faisais bien mon petit boulot, discrètement, et ça m'allait bien. J'avoue que cette année, je me suis sentie hyper bien sur le terrain. J'ai pris beaucoup de plaisir, comme toute l'équipe d'ailleurs. Ce trophée récompense tout ce qu'on a produit sur le terrain pendant le Tournoi, le feu qu'on a mis à chaque fois qu'on a joué.
Cette récompense est aussi une reconnaissance de votre progression...
C'est trop bien, j'en suis hyper fière. Quand je me revois au début de ma carrière, jamais je n'aurais imaginé ça. Je veux juste continuer ce parcours avec l'équipe de France.
N'aviez-vous pas déjà passé un cap lors de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande, à l'automne dernier ?
C'est vrai que ç'avait un peu changé déjà à la Coupe du monde. Ce Mondial, ç'a été un déclic, un gros événement de ma carrière sportive, le début de ma mise en avant. Mais après, j'ai tendance à relativiser tout ça. C'est chouette tout ce qui se passe, je profite un peu de la lumière actuellement, mais ça peut être de très courte durée donc je ne me pose pas trop de questions, je continue juste à m'éclater.
On connaissait vos qualités défensives, mais depuis le Mondial, c'est aussi avec le ballon entre les mains que vous vous êtes pleinement exprimée. Était-ce une réelle volonté d'apporter davantage en attaque ?
On ne m'a pas forcément demandé de plus axer mon jeu là-dessus. Ça s'est mis en place au fur et à mesure. On ne m'avait pas bridé par le passé non plus. Je ne sais pas si c'est l'âge, l'expérience. J'ai un peu plus de maturité qu'avant, j'ose plus les choses. Mes entraîneurs, en sélection comme en club, encouragent ces prises d'initiatives. Il faut savoir se renouveler dans son rugby. C'est pour ça que j'ai plus osé dans différents secteurs, comme le jeu au pied, le déplacement du ballon, les courses rentrantes. J'ai essayé de diversifier un peu plus ma manière de jouer qui était peut-être très concentrée sur la défense auparavant.
« Je ne me réinvente pas, je suis quelqu'un d'assez timide, je ne vais pas faire de grands discours. Mais je ne m'empêche pas de montrer l'exemple à ma manière »
Gabrielle Vernier
Le staff des Bleues vous a aussi confié plus de responsabilités dans l'équipe. Comment avez-vous abordé ce nouveau statut de leader ?
Avec le renouvellement du staff (Gaëlle Mignot et David Ortiz sont devenus co-sélectionneurs en janvier) et le départ à la retraite de nombreuses cadres après le Mondial (Laure Sansus, Céline Ferer, Safi N'Diaye, Marjorie Mayans), il fallait que d'autres joueuses ressortent et essayent d'emmener ce groupe. Après, je ne me réinvente pas, je suis quelqu'un d'assez timide, je ne vais pas faire de grands discours. Mais je ne m'empêche pas de montrer l'exemple à ma manière, notamment en tant que leader de défense. Je commence, au fur et à mesure, à prendre ma place dans l'équipe. C'est un début, le chemin est long jusqu'à la Coupe du monde (en Angleterre en 2025).
Comment avez-vous réagi quand vous avez appris que vous étiez vice-capitaine de l'équipe de France, au relais d'Audrey Forlani ?
J'étais hyper honorée que les coachs me proposent ça. Je ne m'y attendais pas. C'est génial ! C'est quand même une responsabilité assez importante mais j'essaye juste de parler un peu anglais à l'arbitre (sourire), de faire le taf sur le terrain avant de penser à ce rôle-là.
Après la défaite contre l'Angleterre (38-33), vous aviez dit que disputer ce match devant plus de 58 000 personnes était un « moment historique » pour l'évolution de votre sport. Est-ce important pour vous de militer pour le développement du rugby féminin ?
En tout cas, si je peux être ambassadrice de notre sport, je fonce. Il y a des filles qui s'arrachent au quotidien pour jouer dans les meilleures conditions. S'il y a quelques joueuses qui peuvent porter un peu plus la voix que d'autres, il faut essayer de le faire parce que sans ça, les choses n'évolueront pas. Surtout dans notre sport, qui est entre l'amateurisme et le professionnalisme. Il y a encore des évolutions importantes qui doivent avoir lieu. Si on me pose des questions sur d'autres sujets que le rugby, je n'hésiterai pas à répondre, c'est important que des joueuses prennent la parole.
Seriez-vous prête à vous engager sur des sujets plus larges ?
Oui, sur tous les sujets d'actualité qui touchent à la place de la femme dans le sport, comme la maternité, l'égalité entre les hommes et les femmes. On rencontre ça dans notre sport parce qu'on se bat pour avoir des conditions de travail égales aux hommes. À Blagnac, c'est sympa, ça se passe hyper bien : que ce soit la section féminine ou masculine, on est mis sur un pied d'égalité. C'est ce que j'aime beaucoup avec ce club.
« À Blagnac, on a des entraîneurs qui prônent une philosophie de jeu, de relance de ballons. C'est très french flair, c'est le rugby qui nous correspond le mieux. En match ou à l'entraînement, c'est l'éclate »
Gabrielle Vernier
Justement, avez-vous trouvé votre équilibre ici, à Blagnac, où vous évoluez depuis 2019 ?
Je pense que je l'ai trouvé, oui. J'ai mon travail d'un côté (elle travaille tous les après-midi comme ingénieure dans une entreprise toulousaine de modélisation 3D d'outillage aéronautique) et le rugby de l'autre. C'est un bon équilibre. Et l'atmosphère à Blagnac est géniale. On a un club avec un gros vivier d'internationales. Du coup, les niveaux d'entraînements te font progresser tout le temps. On a des entraîneurs (Nicolas et Laurent Tranier) qui prônent une philosophie de jeu, de relance de ballons. On n'est pas du tout dans le « kicking game », au contraire, il faut jouer les ballons. C'est très french flair, c'est le rugby qui nous correspond le mieux. En match ou à l'entraînement, c'est l'éclate, on s'amuse tout le temps.
Et vous pourriez décrocher le titre de championnes de France à l'issue de cette saison (Blagnac a remporté 9 de ses 10 matches de la phase régulière)...
On espère ! Maintenant, on ne peut que rester humbles après avoir perdu deux fois d'affilée en finale (13-8 contre Romagnat en 2021, 16-10 contre Toulouse en 2022). On ne va pas s'inventer quoi que ce soit. On espère que cette année est la bonne. On joue notre quart dimanche (contre Lons, à 15 heures), et après on espère jouer la demie puis la finale à Bordeaux (le 10 juin), ce serait génial.
Et après cela, vous retrouverez l'équipe de France l'automne prochain pour une nouvelle compétition, le WXV (21 octobre - 4 novembre)...
J'ai hâte de disputer ce tournoi, parce qu'on va retrouver des équipes qu'on ne joue pas souvent (la France affrontera trois des quatre nations suivantes : Nouvelle-Zélande, Australie, Canada, États-Unis). Avoir une compète qui nous les fait jouer chaque année, c'est trop bien, parce qu'on va avoir des matches de haut niveau tout le temps. Ça ne peut que faire grandir l'expérience de l'équipe et nous rendre meilleures pour la Coupe du monde dans deux ans. Et en plus, le WXV aura lieu en Nouvelle-Zélande, on va y retourner un an après le Mondial, et, pour moi, c'est génial. J'adore ce pays, la culture là-bas est fantastique. Ça nous fait des gros matches en perspective. »
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Scalp- Team modo
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Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: XV de France féminin
Je suis surpris que personne n'ait relevé la nouvelle
Samedi 27 avril Crunch du XV de France contre les Angloises à Lescure!! Grand weekend de rugby en perspective avec le déplacement des nôtres à Jean Dauger
Samedi 27 avril Crunch du XV de France contre les Angloises à Lescure!! Grand weekend de rugby en perspective avec le déplacement des nôtres à Jean Dauger
krahknardz- Team modo
- Nombre de messages : 7560
Localisation : Bègles
Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
Re: XV de France féminin
krahknardz a écrit:Je suis surpris que personne n'ait relevé la nouvelle
Samedi 27 avril Crunch du XV de France contre les Angloises à Lescure!! Grand weekend de rugby en perspective avec le déplacement des nôtres à Jean Dauger
C'est officiel ? car sur le site de la FFR, le stade où se jouera le match reste toujours à déterminer... Et si c'est acté, on peut craindre que le match Bayonne-UBB soit à la même heure que le crunch !
Gman- J'aime l'Union passionnément
- Nombre de messages : 173
Localisation : villenave
Date d'inscription : 01/06/2019
Re: XV de France féminin
Gman a écrit:krahknardz a écrit:Je suis surpris que personne n'ait relevé la nouvelle
Samedi 27 avril Crunch du XV de France contre les Angloises à Lescure!! Grand weekend de rugby en perspective avec le déplacement des nôtres à Jean Dauger
C'est officiel ? car sur le site de la FFR, le stade où se jouera le match reste toujours à déterminer... Et si c'est acté, on peut craindre que le match Bayonne-UBB soit à la même heure que le crunch !
C'était annoncé comme officiel par France Bleu Gironde jeudi soir
krahknardz- Team modo
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Date d'inscription : 07/07/2013
Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
Age : 51
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