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Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
tire-bouchon a écrit:grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:Cette formule si elle était vite actée, aurait l'avantage pour nous, d'enlever tout intérêt à Bayonne et un peu aussi au MHR, de vouloir gagner contre nous...
C’est faussé pour le bas du classement mais aussi pour le haut.
J’espere quon fera des phases finales a 8 et autant de qualifiés en CC.
Je vais essayer de ne pas exprimer une platitude pour ne pas déranger "Modérator".
La qualif des 8 premiers pour un phase finale du Top14 relève de la LNR.
Par contre pour la qualif de 8 équipes en Hcup, relève de ERC, et surtout il va falloir l' accord des autres clubs européens.
En espérant alors que le Covid soit maîtrisé.
Je le sais bien. Mais on a bien vu l’an dernier que les clubs de top 14 pouvaient imposer des decisions a l’eprc. Bon c’est vrai que c’etait le grand ST qui etait tres demandeur. Si on est pas dans les 6, il faudra faire pareil, on ne peut pas se permettre de louper cette CC.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
On ne change pas la règle en cours de championnat, parce qu'on a changé de directoire de la ligue, parce qu'il y a le Covid et parce que certains clubs dits historique vont être touchés. S'Ils sont derniers c'est qu'ils sont moins bon que les autres et si ça devait arriver à l'UBB c'est pareil. Pour la prochaine saison, on peut proposer en assemblée générale aux différents clubs professionnels.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
Je le sais bien. Mais on a bien vu l’an dernier que les clubs de top 14 pouvaient imposer des decisions a l’eprc.
C' est vrai.
Mais l' argument massue de la LNR était que le championnat n' avait pu aller à son terme et donc on ne pouvait désigner les 6 qualifiés.
J' espère que cette saison, malgré les difficultés du calendrier, le championnat ira au bout, sinon ... bis-repetita
C' est vrai.
Mais l' argument massue de la LNR était que le championnat n' avait pu aller à son terme et donc on ne pouvait désigner les 6 qualifiés.
J' espère que cette saison, malgré les difficultés du calendrier, le championnat ira au bout, sinon ... bis-repetita
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
léopold a écrit:On ne change pas la règle en cours de championnat, parce qu'on a changé de directoire de la ligue, parce qu'il y a le Covid et parce que certains clubs dits historique vont être touchés. S'Ils sont derniers c'est qu'ils sont moins bon que les autres et si ça devait arriver à l'UBB c'est pareil. Pour la prochaine saison, on peut proposer en assemblée générale aux différents clubs professionnels.
Mais oui, tu crois quils se genent les clubs historiques peut etre?
En attendant les clubs parlent de top15 pour l’annee prochaine etc...
Il faut defendre ses interets, c’est tout ce qui compte. A situation exceptionnelle, décisions exceptionnelles. Donc dans l’histoire, faut pas se faire baiser, donc si la situation pour la qualification au top 6 devait nous echapper, j’espere que LM montera au creneau. Cette saison n’a pas ete equitable depuis le debut, on a surjoué, on a cramé des joueurs, on a peté des joueurs car on a bénéficié d’aucune journée de repos pendant 5-6 mois de compétition.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
https://www.ladepeche.fr/2021/04/25/bordeaux-begles-en-salle-dattente-9509592.php
Bordeaux-Bègles en salle d’attente
L'adversaire du Stade Toulousain en demi-finale de Coupe d'Europe samedi 1er mai est frappé par le Covid.
À l’UBB, les jours se suivent et se ressemblent. Depuis sa qualification historique en demi-finale de Coupe d’Europe, le 11 avril, le club girondin ne parvient toujours pas à voir le bout du tunnel "Covid".Tout a commencé par deux cas positifs au variant britannique quelques jours après le succès décroché face au Racing 92 en quart (24-21). C’était il y a moins de deux semaines et désormais, ce ne sont pas moins de huit cas au total qui sont venus polluer le quotidien de Christophe Urios et de son groupe.Le dernier en date samedi, alors que tous les tests effectués jeudi étaient revenus négatifs et que la tenue de la réception de Montpellier, prévue hier, avait été dans un premier temps confirmée par la Ligue.
Le week-end passé à l’isolement
Alors que les cas contacts du dernier joueur contaminé ont été tracés, l’ensemble du groupe a donc passé le week-end à l’isolement. Les tests PCR d’aujourd’hui – d’autres sont programmés mercredi et vendredi – sont attendus avec impatience pour savoir si un retour à l’entraînement autrement que par petits groupes est désormais possible.
De quoi donner de sacrés maux de tête à l’état-major bordelo-bèglais, qui croise les doigts pour ne pas voir le cluster se propager. Car au-delà du rendez-vous à Toulouse prévu samedi, la fin de saison s’annonce pour le moins embouteillée pour l’UBB. Imaginez : après la demi-finale européenne, qui sera abordée – si elle a lieu… – trois semaines après le dernier match, sans une partie de l’effectif hors blessés (en fonction de la souche, les cas positifs doivent observer un isolement de 7 à 10 jours) et dans le meilleur des cas avec quatre jours d’entraînements collectifs, il faudra ensuite rebasculer sur le Top 14 avec un enchaînement démentiel de trois rencontres en une semaine contre Bayonne, Agen et Castres. Et en supposant que l’UBB se qualifie pour la finale continentale (le 22 mai ; dernière date de repli possible le week-end), la réception des Héraultais devra elle aussi se disputer en semaine.
De quoi forcément inquiéter, tant sur le plan de la santé des joueurs que sur l’équité de cette fin de saison, avec une qualification pour les phases finales encore loin d’être acquise. Mais chaque chose en son temps, la situation actuelle ne permettant guère de se projeter plus loin que le prochain test PCR…
Matthieu Gherardi
Bordeaux-Bègles en salle d’attente
L'adversaire du Stade Toulousain en demi-finale de Coupe d'Europe samedi 1er mai est frappé par le Covid.
À l’UBB, les jours se suivent et se ressemblent. Depuis sa qualification historique en demi-finale de Coupe d’Europe, le 11 avril, le club girondin ne parvient toujours pas à voir le bout du tunnel "Covid".Tout a commencé par deux cas positifs au variant britannique quelques jours après le succès décroché face au Racing 92 en quart (24-21). C’était il y a moins de deux semaines et désormais, ce ne sont pas moins de huit cas au total qui sont venus polluer le quotidien de Christophe Urios et de son groupe.Le dernier en date samedi, alors que tous les tests effectués jeudi étaient revenus négatifs et que la tenue de la réception de Montpellier, prévue hier, avait été dans un premier temps confirmée par la Ligue.
Le week-end passé à l’isolement
Alors que les cas contacts du dernier joueur contaminé ont été tracés, l’ensemble du groupe a donc passé le week-end à l’isolement. Les tests PCR d’aujourd’hui – d’autres sont programmés mercredi et vendredi – sont attendus avec impatience pour savoir si un retour à l’entraînement autrement que par petits groupes est désormais possible.
De quoi donner de sacrés maux de tête à l’état-major bordelo-bèglais, qui croise les doigts pour ne pas voir le cluster se propager. Car au-delà du rendez-vous à Toulouse prévu samedi, la fin de saison s’annonce pour le moins embouteillée pour l’UBB. Imaginez : après la demi-finale européenne, qui sera abordée – si elle a lieu… – trois semaines après le dernier match, sans une partie de l’effectif hors blessés (en fonction de la souche, les cas positifs doivent observer un isolement de 7 à 10 jours) et dans le meilleur des cas avec quatre jours d’entraînements collectifs, il faudra ensuite rebasculer sur le Top 14 avec un enchaînement démentiel de trois rencontres en une semaine contre Bayonne, Agen et Castres. Et en supposant que l’UBB se qualifie pour la finale continentale (le 22 mai ; dernière date de repli possible le week-end), la réception des Héraultais devra elle aussi se disputer en semaine.
De quoi forcément inquiéter, tant sur le plan de la santé des joueurs que sur l’équité de cette fin de saison, avec une qualification pour les phases finales encore loin d’être acquise. Mais chaque chose en son temps, la situation actuelle ne permettant guère de se projeter plus loin que le prochain test PCR…
Matthieu Gherardi
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
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Age : 57
Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Bordeaux-begles-face-aux-interrogations-avant-sa-demi-finale-de-coupe-d-europe-contre-toulouse/1246336
Bordeaux-Bègles face aux interrogations avant sa demi-finale de Coupe d'Europe contre Toulouse
Minée par le Covid, l'Union Bordeaux-Bègles ne sait toujours pas si elle pourra disputer sa demi-finale de Coupe d'Europe face à Toulouse samedi. Et si oui, dans quel état, après deux semaines sans matches ni entraînements collectifs.
Pourront-ils jouer samedi au stade Ernest-Wallon ? La même question obsède tout l'effectif de Bordeaux-Bègles, à cinq jours d'une demi-finale de Coupe d'Europe historique, à Toulouse (samedi 16 heures). Car depuis la victoire contre le Racing 92 en quarts de finale (24-21), le club girondin vit des semaines plombées par le coronavirus.
Huit joueurs ont été testés positifs au Covid depuis cette rencontre. Le dernier en date samedi matin, ce qui a conduit au report du match de Top 14 contre Montpellier, après celui contre Agen, le week-end précédent.
La semaine qui commence va donc être frappée du même sceau d'incertitude et d'inquiétude. Les choses vont-elles empirer ou s'atténuer, alors même que le club girondin s'avancera vers l'échéance continentale sans avoir joué les deux week-ends précédents ni s'être entraîné collectivement entre le 13 et le 23 avril, après avoir fermé le centre d'entraînement dès le 14 avril ? L'apparition de ce huitième cas, samedi, aussi « léger » soit-il, n'est pas de nature à éclaircir l'horizon. « Le joueur s'est entraîné vendredi mais ce n'est pas un avant, il n'a eu que des contacts très limités avec ses coéquipiers », a révélé Laurent Marti dans Sud Ouest.
« Rien ne remplace la fréquence quotidienne du terrain, la manipulation de balles à échelle collective, les touches, les mêlées »
Michele Colosio, responsable de la préparation physique à l'UBB
Une précision pas anodine quand on sait que les protocoles LNR et EPCR (en vigueur pour la Coupe d'Europe) ne sont pas rigoureusement identiques. « Pour l'EPCR, ce qui compte, c'est de pouvoir tracer un joueur positif pour voir si toutes les précautions ont été prises, s'il n'a pas pu être contagieux, résumait le patron du club. Ce n'est pas plus strict qu'en Championnat, c'est plus subjectif, donc tu peux t'en sortir. » Ce qui n'avait pas été le cas pour Toulon, dont le forfait imposé en huitièmes de finale, face au Leinster, avait été provoqué par des infections de joueurs de première ligne, fortement soumis aux contacts.
Les images d'entraînements filmés pourraient-elles être utilisées, comme l'exige l'instance européenne, pour les jours de match ? C'est fort possible. En attendant, ce lundi, comme ça a été le cas entre le 14 et le 23 avril, les joueurs de l'UBB devront sans doute se contenter d'entraînements par groupe de quatre joueurs avec distanciation, couloirs de courses et espaces précisément délimités, et d'exercices de musculation effectués en extérieur avec différents matériels régulièrement désinfectés.
En début de soirée, la première série de tests PCR de la semaine aura lieu, avant une autre mercredi, qui sera déterminante.
Bref, beaucoup d'émoi et vraisemblablement peu de perspectives d'exploit quand on sait que, en cas de bonnes nouvelles, l'entraîneur Christophe Urios devra aussi composer avec le manque d'entraînement de plusieurs cadres, qui ont dû observer une période d'isolement de dix jours. Quand, pendant cette même quinzaine, Toulouse mettait des cadres en congés avant le voyage à Castres le 17 avril (Dupont, Baille, Marchand) et accordait un week-end off aux autres tauliers que sont Faumuina, Kaino, les frères Arnold, Ntamack, Kolbe...
« Avec le recul, on se rend compte que le danger, c'est après »
Ludovic Loustau, préparateur physique de Bayonne
« Il n'y a pas pire scénario, commentait Laurent Marti. Ils étaient favoris, ils deviennent archi favoris. »« Tout le monde cette saison dans le Championnat a connu ces moments difficiles, et ce n'est pas évident de faire face, soulignait dimanche Michele Colosio, le responsable de la préparation physique à l'UBB à l'évocation de la situation. Rien ne remplace la fréquence quotidienne du terrain, la manipulation de balles à échelle collective, les touches, les mêlées. »
Les conséquences observées des coupures Covid permettent de mesurer leurs effets. Castres, par exemple, avait encaissé un 62-3 à La Rochelle en octobre dernier après trois semaines sans match. Bayonne avait subi, également. Touché par le variant anglais après la réception de Leicester, le 19 décembre en Challenge Européen (10 cas positifs), le club basque avait dû fermer le centre d'entraînement et vu ses trois matches suivants de Top 14 reportés les 27 décembre, 2 et 8 janvier (Castres, Pau, Toulon).
3
L'UBB a un calendrier extrêmement chargé en cette fin de saison. Après la demi-finale samedi, les Girondins vont enchaîner trois matches de Top 14 en une semaine. Un déplacement à Bayonne le samedi 8 mai, un autre à Agen le mardi 11 mai et la réception de Castres le samedi 15 mai.
« Or, après quasiment quatorze jours d'isolement pour une partie des joueurs, les corps les organismes s'étaient "désentraînés" et avaient notamment perdu l'habitude du rythme, mais aussi des contacts, des coups, qui sont des spécificités du rugby, rappelle Ludovic Loustau, le préparateur physique en chef de Bayonne. Surtout, avec le recul, on se rend compte que le danger, c'est après. Quand tu peux reprendre la compétition, tu te focalises sur le match du week-end et tu zappes des étapes dans cette phase de retour aux séances collectives. Or il faudrait de la progressivité dans cette période de réathlétisation. Et on sait qu'on a payé les conséquences de ce retour hâté au Championnat puisqu'on a eu beaucoup de casse les semaines suivant le match de Pau. L'enchaînement nous avait fait mal. »
Pas de quoi rassurer l'Union, dont l'effectif est certes beaucoup plus fourni que celui de l'Aviron, mais dont le programme, après la demi-finale, prévoit d'ores et déjà une succession de trois matches en sept jours.
Bordeaux-Bègles face aux interrogations avant sa demi-finale de Coupe d'Europe contre Toulouse
Minée par le Covid, l'Union Bordeaux-Bègles ne sait toujours pas si elle pourra disputer sa demi-finale de Coupe d'Europe face à Toulouse samedi. Et si oui, dans quel état, après deux semaines sans matches ni entraînements collectifs.
Pourront-ils jouer samedi au stade Ernest-Wallon ? La même question obsède tout l'effectif de Bordeaux-Bègles, à cinq jours d'une demi-finale de Coupe d'Europe historique, à Toulouse (samedi 16 heures). Car depuis la victoire contre le Racing 92 en quarts de finale (24-21), le club girondin vit des semaines plombées par le coronavirus.
Huit joueurs ont été testés positifs au Covid depuis cette rencontre. Le dernier en date samedi matin, ce qui a conduit au report du match de Top 14 contre Montpellier, après celui contre Agen, le week-end précédent.
La semaine qui commence va donc être frappée du même sceau d'incertitude et d'inquiétude. Les choses vont-elles empirer ou s'atténuer, alors même que le club girondin s'avancera vers l'échéance continentale sans avoir joué les deux week-ends précédents ni s'être entraîné collectivement entre le 13 et le 23 avril, après avoir fermé le centre d'entraînement dès le 14 avril ? L'apparition de ce huitième cas, samedi, aussi « léger » soit-il, n'est pas de nature à éclaircir l'horizon. « Le joueur s'est entraîné vendredi mais ce n'est pas un avant, il n'a eu que des contacts très limités avec ses coéquipiers », a révélé Laurent Marti dans Sud Ouest.
« Rien ne remplace la fréquence quotidienne du terrain, la manipulation de balles à échelle collective, les touches, les mêlées »
Michele Colosio, responsable de la préparation physique à l'UBB
Une précision pas anodine quand on sait que les protocoles LNR et EPCR (en vigueur pour la Coupe d'Europe) ne sont pas rigoureusement identiques. « Pour l'EPCR, ce qui compte, c'est de pouvoir tracer un joueur positif pour voir si toutes les précautions ont été prises, s'il n'a pas pu être contagieux, résumait le patron du club. Ce n'est pas plus strict qu'en Championnat, c'est plus subjectif, donc tu peux t'en sortir. » Ce qui n'avait pas été le cas pour Toulon, dont le forfait imposé en huitièmes de finale, face au Leinster, avait été provoqué par des infections de joueurs de première ligne, fortement soumis aux contacts.
Les images d'entraînements filmés pourraient-elles être utilisées, comme l'exige l'instance européenne, pour les jours de match ? C'est fort possible. En attendant, ce lundi, comme ça a été le cas entre le 14 et le 23 avril, les joueurs de l'UBB devront sans doute se contenter d'entraînements par groupe de quatre joueurs avec distanciation, couloirs de courses et espaces précisément délimités, et d'exercices de musculation effectués en extérieur avec différents matériels régulièrement désinfectés.
En début de soirée, la première série de tests PCR de la semaine aura lieu, avant une autre mercredi, qui sera déterminante.
Bref, beaucoup d'émoi et vraisemblablement peu de perspectives d'exploit quand on sait que, en cas de bonnes nouvelles, l'entraîneur Christophe Urios devra aussi composer avec le manque d'entraînement de plusieurs cadres, qui ont dû observer une période d'isolement de dix jours. Quand, pendant cette même quinzaine, Toulouse mettait des cadres en congés avant le voyage à Castres le 17 avril (Dupont, Baille, Marchand) et accordait un week-end off aux autres tauliers que sont Faumuina, Kaino, les frères Arnold, Ntamack, Kolbe...
« Avec le recul, on se rend compte que le danger, c'est après »
Ludovic Loustau, préparateur physique de Bayonne
« Il n'y a pas pire scénario, commentait Laurent Marti. Ils étaient favoris, ils deviennent archi favoris. »« Tout le monde cette saison dans le Championnat a connu ces moments difficiles, et ce n'est pas évident de faire face, soulignait dimanche Michele Colosio, le responsable de la préparation physique à l'UBB à l'évocation de la situation. Rien ne remplace la fréquence quotidienne du terrain, la manipulation de balles à échelle collective, les touches, les mêlées. »
Les conséquences observées des coupures Covid permettent de mesurer leurs effets. Castres, par exemple, avait encaissé un 62-3 à La Rochelle en octobre dernier après trois semaines sans match. Bayonne avait subi, également. Touché par le variant anglais après la réception de Leicester, le 19 décembre en Challenge Européen (10 cas positifs), le club basque avait dû fermer le centre d'entraînement et vu ses trois matches suivants de Top 14 reportés les 27 décembre, 2 et 8 janvier (Castres, Pau, Toulon).
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L'UBB a un calendrier extrêmement chargé en cette fin de saison. Après la demi-finale samedi, les Girondins vont enchaîner trois matches de Top 14 en une semaine. Un déplacement à Bayonne le samedi 8 mai, un autre à Agen le mardi 11 mai et la réception de Castres le samedi 15 mai.
« Or, après quasiment quatorze jours d'isolement pour une partie des joueurs, les corps les organismes s'étaient "désentraînés" et avaient notamment perdu l'habitude du rythme, mais aussi des contacts, des coups, qui sont des spécificités du rugby, rappelle Ludovic Loustau, le préparateur physique en chef de Bayonne. Surtout, avec le recul, on se rend compte que le danger, c'est après. Quand tu peux reprendre la compétition, tu te focalises sur le match du week-end et tu zappes des étapes dans cette phase de retour aux séances collectives. Or il faudrait de la progressivité dans cette période de réathlétisation. Et on sait qu'on a payé les conséquences de ce retour hâté au Championnat puisqu'on a eu beaucoup de casse les semaines suivant le match de Pau. L'enchaînement nous avait fait mal. »
Pas de quoi rassurer l'Union, dont l'effectif est certes beaucoup plus fourni que celui de l'Aviron, mais dont le programme, après la demi-finale, prévoit d'ores et déjà une succession de trois matches en sept jours.
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Face-a-un-calendrier-infernal-le-mhr-cherche-l-air/1248761
Face à un calendrier infernal, le MHR cherche l'air
Sa qualification en finale du Challenge européen, obtenue samedi à Bath (10-19), va contraindre Montpellier à disputer six rencontres en seulement vingt-deux jours.
Philippe Pailhories
La victoire au Recreation Ground est un petit luxe dont le MHR a accepté de payer le prix. En décrochant sa place en finale du Challenge européen samedi soir à Bath (10-19), il s'est certes offert une respiration appréciable dans cette fin de saison toujours tourmentée, mais s'est aussi astreint à un régime pour le moins indigeste avec six rencontres à disputer en vingt-deux jours dont trois en seulement huit jours.
Montpellier reste tourmenté parce qu'avec seulement 40 points, il occupe la 12e place et qu'il n'a toujours pas assuré son maintien en Top14. Avec deux matches en retard, sa situation est peut-être plus enviable que celle des deux autres candidats au barrage, Bayonne (40) et Pau (36), mais il n'est à l'abri de rien et chacun des acteurs, de Vincent Rattez à Arthur Vincent, s'est empressé de le rappeler à l'issue de la demi-finale européenne. « Il faut se servir de cette intensité pour bien finir la saison de Championnat, ce qui reste la priorité », disait par exemple Guilhem Guirado.
« Ces rencontres ont toutes une importance. On parle de maintien, de l'avenir du club donc, et d'une finale de Coupe d'Europe »
Philippe Saint-André, coach du MHR
Philippe Saint-André, lui, a du mal à admettre que son équipe va devoir vivre une fin de saison aussi indécise dans des conditions à ce point complexes. « Cet enchaînement-là est tout simplement impossible, soupire l'entraîneur. Il n'y a que des gens qui n'ont jamais joué au rugby pour prétendre le contraire. On a accepté l'idée d'un match en semaine dans un même mois, maintenant c'est deux, c'est suicidaire. Je pense d'abord à la santé, l'intégrité de mes joueurs, le rugby n'est pas un sport où l'on ne fait que s'effleurer. Six matches en vingt-deux jours, ça n'a aucun sens. »
Le mois de mai du MHR
samedi 8 : Montpellier - La Rochelle (Top 14, 23e j.)
mardi 11 : Montpellier - Toulon (Top 14, 21e j.)
samedi 15 : Stade Français - Montpellier (Top 14, 24e j.).
vendredi 21 : Montpellier - Leicester (Challenge européen, finale)
mardi 25 : Bordeaux-Bègles - Montpellier (Top 14, 22e j.)
samedi 29 : Montpellier - Bayonne (Top 14, 25e j.)
La LNR, dimanche en soirée, a, effectivement, confirmé que la rencontre en retard de la 22e journée face à l'UBB se déroulerait le mardi 25 mai à Bordeaux. Montpellier est donc la seule équipe à devoir disputer deux matches en semaine dans le même mois. Déjà lourdement frappé avec six matches reportés depuis l'entame de la saison, le MHR avait alerté les instances et imaginé divers scénarios, tous retoqués par la LNR.
« On avait proposé de retarder les phases finales ou de faire appel à la péréquation, poursuit Saint-André. Et on m'a répondu que ça n'était pas possible juridiquement. On fait comment alors ? Ces rencontres ont toutes une importance. On parle de maintien, de l'avenir du club donc, et d'une finale de Coupe d'Europe. Bordeaux en semaine ? Je ne peux pas me permettre d'y aller avec quinze Espoirs quatre jours après la finale... »
En attendant, Saint-André a choisi de se concentrer sur le court terme, sur les deux rencontres face à La Rochelle et Toulon. « Si nous gagnons les deux, imagine-t-il, nous devrions pouvoir nous maintenir avant d'aller à Paris et d'avoir une petite semaine pour préparer la finale. Et encore, j'espère qu'il n'y aura pas quelques cas de Covid supplémentaires pour ajouter de la difficulté à cette folie. »
Face à un calendrier infernal, le MHR cherche l'air
Sa qualification en finale du Challenge européen, obtenue samedi à Bath (10-19), va contraindre Montpellier à disputer six rencontres en seulement vingt-deux jours.
Philippe Pailhories
La victoire au Recreation Ground est un petit luxe dont le MHR a accepté de payer le prix. En décrochant sa place en finale du Challenge européen samedi soir à Bath (10-19), il s'est certes offert une respiration appréciable dans cette fin de saison toujours tourmentée, mais s'est aussi astreint à un régime pour le moins indigeste avec six rencontres à disputer en vingt-deux jours dont trois en seulement huit jours.
Montpellier reste tourmenté parce qu'avec seulement 40 points, il occupe la 12e place et qu'il n'a toujours pas assuré son maintien en Top14. Avec deux matches en retard, sa situation est peut-être plus enviable que celle des deux autres candidats au barrage, Bayonne (40) et Pau (36), mais il n'est à l'abri de rien et chacun des acteurs, de Vincent Rattez à Arthur Vincent, s'est empressé de le rappeler à l'issue de la demi-finale européenne. « Il faut se servir de cette intensité pour bien finir la saison de Championnat, ce qui reste la priorité », disait par exemple Guilhem Guirado.
« Ces rencontres ont toutes une importance. On parle de maintien, de l'avenir du club donc, et d'une finale de Coupe d'Europe »
Philippe Saint-André, coach du MHR
Philippe Saint-André, lui, a du mal à admettre que son équipe va devoir vivre une fin de saison aussi indécise dans des conditions à ce point complexes. « Cet enchaînement-là est tout simplement impossible, soupire l'entraîneur. Il n'y a que des gens qui n'ont jamais joué au rugby pour prétendre le contraire. On a accepté l'idée d'un match en semaine dans un même mois, maintenant c'est deux, c'est suicidaire. Je pense d'abord à la santé, l'intégrité de mes joueurs, le rugby n'est pas un sport où l'on ne fait que s'effleurer. Six matches en vingt-deux jours, ça n'a aucun sens. »
Le mois de mai du MHR
samedi 8 : Montpellier - La Rochelle (Top 14, 23e j.)
mardi 11 : Montpellier - Toulon (Top 14, 21e j.)
samedi 15 : Stade Français - Montpellier (Top 14, 24e j.).
vendredi 21 : Montpellier - Leicester (Challenge européen, finale)
mardi 25 : Bordeaux-Bègles - Montpellier (Top 14, 22e j.)
samedi 29 : Montpellier - Bayonne (Top 14, 25e j.)
La LNR, dimanche en soirée, a, effectivement, confirmé que la rencontre en retard de la 22e journée face à l'UBB se déroulerait le mardi 25 mai à Bordeaux. Montpellier est donc la seule équipe à devoir disputer deux matches en semaine dans le même mois. Déjà lourdement frappé avec six matches reportés depuis l'entame de la saison, le MHR avait alerté les instances et imaginé divers scénarios, tous retoqués par la LNR.
« On avait proposé de retarder les phases finales ou de faire appel à la péréquation, poursuit Saint-André. Et on m'a répondu que ça n'était pas possible juridiquement. On fait comment alors ? Ces rencontres ont toutes une importance. On parle de maintien, de l'avenir du club donc, et d'une finale de Coupe d'Europe. Bordeaux en semaine ? Je ne peux pas me permettre d'y aller avec quinze Espoirs quatre jours après la finale... »
En attendant, Saint-André a choisi de se concentrer sur le court terme, sur les deux rencontres face à La Rochelle et Toulon. « Si nous gagnons les deux, imagine-t-il, nous devrions pouvoir nous maintenir avant d'aller à Paris et d'avoir une petite semaine pour préparer la finale. Et encore, j'espère qu'il n'y aura pas quelques cas de Covid supplémentaires pour ajouter de la difficulté à cette folie. »
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
La LNR précise les horaires des matches reportés
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-lnr-precise-les-horaires-des-matches-reportes/1249036
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-lnr-precise-les-horaires-des-matches-reportes/1249036
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Face-a-un-calendrier-infernal-le-mhr-cherche-l-air/1248761
Face à un calendrier infernal, le MHR cherche l'air
Sa qualification en finale du Challenge européen, obtenue samedi à Bath (10-19), va contraindre Montpellier à disputer six rencontres en seulement vingt-deux jours.
Philippe Pailhories
La victoire au Recreation Ground est un petit luxe dont le MHR a accepté de payer le prix. En décrochant sa place en finale du Challenge européen samedi soir à Bath (10-19), il s'est certes offert une respiration appréciable dans cette fin de saison toujours tourmentée, mais s'est aussi astreint à un régime pour le moins indigeste avec six rencontres à disputer en vingt-deux jours dont trois en seulement huit jours.
Montpellier reste tourmenté parce qu'avec seulement 40 points, il occupe la 12e place et qu'il n'a toujours pas assuré son maintien en Top14. Avec deux matches en retard, sa situation est peut-être plus enviable que celle des deux autres candidats au barrage, Bayonne (40) et Pau (36), mais il n'est à l'abri de rien et chacun des acteurs, de Vincent Rattez à Arthur Vincent, s'est empressé de le rappeler à l'issue de la demi-finale européenne. « Il faut se servir de cette intensité pour bien finir la saison de Championnat, ce qui reste la priorité », disait par exemple Guilhem Guirado.
« Ces rencontres ont toutes une importance. On parle de maintien, de l'avenir du club donc, et d'une finale de Coupe d'Europe »
Philippe Saint-André, coach du MHR
Philippe Saint-André, lui, a du mal à admettre que son équipe va devoir vivre une fin de saison aussi indécise dans des conditions à ce point complexes. « Cet enchaînement-là est tout simplement impossible, soupire l'entraîneur. Il n'y a que des gens qui n'ont jamais joué au rugby pour prétendre le contraire. On a accepté l'idée d'un match en semaine dans un même mois, maintenant c'est deux, c'est suicidaire. Je pense d'abord à la santé, l'intégrité de mes joueurs, le rugby n'est pas un sport où l'on ne fait que s'effleurer. Six matches en vingt-deux jours, ça n'a aucun sens. »
Le mois de mai du MHR
samedi 8 : Montpellier - La Rochelle (Top 14, 23e j.)
mardi 11 : Montpellier - Toulon (Top 14, 21e j.)
samedi 15 : Stade Français - Montpellier (Top 14, 24e j.).
vendredi 21 : Montpellier - Leicester (Challenge européen, finale)
mardi 25 : Bordeaux-Bègles - Montpellier (Top 14, 22e j.)
samedi 29 : Montpellier - Bayonne (Top 14, 25e j.)
La LNR, dimanche en soirée, a, effectivement, confirmé que la rencontre en retard de la 22e journée face à l'UBB se déroulerait le mardi 25 mai à Bordeaux. Montpellier est donc la seule équipe à devoir disputer deux matches en semaine dans le même mois. Déjà lourdement frappé avec six matches reportés depuis l'entame de la saison, le MHR avait alerté les instances et imaginé divers scénarios, tous retoqués par la LNR.
« On avait proposé de retarder les phases finales ou de faire appel à la péréquation, poursuit Saint-André. Et on m'a répondu que ça n'était pas possible juridiquement. On fait comment alors ? Ces rencontres ont toutes une importance. On parle de maintien, de l'avenir du club donc, et d'une finale de Coupe d'Europe. Bordeaux en semaine ? Je ne peux pas me permettre d'y aller avec quinze Espoirs quatre jours après la finale... »
En attendant, Saint-André a choisi de se concentrer sur le court terme, sur les deux rencontres face à La Rochelle et Toulon. « Si nous gagnons les deux, imagine-t-il, nous devrions pouvoir nous maintenir avant d'aller à Paris et d'avoir une petite semaine pour préparer la finale. Et encore, j'espère qu'il n'y aura pas quelques cas de Covid supplémentaires pour ajouter de la difficulté à cette folie. »
L'avantage qu'on a c'est d'être placés idéalement. On sera en fin de leur bloc, 4 jours après leur finale européenne qu'ils vont jouer à fond, et 4 jours avant leur réception décisive qu'ils vont jouer à fond. Entre ces 2 matchs prioritaires, je ne pense pas que Montpellier aligne ses cadres pour un déplacement à Bordeaux sur lequel ils ne seront pas favoris, alors qu'avant et après cela ils auront des matchs cruciaux avec les réceptions le LR, de Toulon, de Bayonne et la finale européenne. Ils arriveront sûrement bien entamés par 4 matchs en 13 jours.
A nous d'en profiter, et si possible avec la manière Peut-on rêver d'une victoire bonifiée ou est-ce vraiment trop optimiste ?
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
Switch a écrit:Scalp a écrit:https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Face-a-un-calendrier-infernal-le-mhr-cherche-l-air/1248761
Face à un calendrier infernal, le MHR cherche l'air
Sa qualification en finale du Challenge européen, obtenue samedi à Bath (10-19), va contraindre Montpellier à disputer six rencontres en seulement vingt-deux jours.
Philippe Pailhories
La victoire au Recreation Ground est un petit luxe dont le MHR a accepté de payer le prix. En décrochant sa place en finale du Challenge européen samedi soir à Bath (10-19), il s'est certes offert une respiration appréciable dans cette fin de saison toujours tourmentée, mais s'est aussi astreint à un régime pour le moins indigeste avec six rencontres à disputer en vingt-deux jours dont trois en seulement huit jours.
Montpellier reste tourmenté parce qu'avec seulement 40 points, il occupe la 12e place et qu'il n'a toujours pas assuré son maintien en Top14. Avec deux matches en retard, sa situation est peut-être plus enviable que celle des deux autres candidats au barrage, Bayonne (40) et Pau (36), mais il n'est à l'abri de rien et chacun des acteurs, de Vincent Rattez à Arthur Vincent, s'est empressé de le rappeler à l'issue de la demi-finale européenne. « Il faut se servir de cette intensité pour bien finir la saison de Championnat, ce qui reste la priorité », disait par exemple Guilhem Guirado.
« Ces rencontres ont toutes une importance. On parle de maintien, de l'avenir du club donc, et d'une finale de Coupe d'Europe »
Philippe Saint-André, coach du MHR
Philippe Saint-André, lui, a du mal à admettre que son équipe va devoir vivre une fin de saison aussi indécise dans des conditions à ce point complexes. « Cet enchaînement-là est tout simplement impossible, soupire l'entraîneur. Il n'y a que des gens qui n'ont jamais joué au rugby pour prétendre le contraire. On a accepté l'idée d'un match en semaine dans un même mois, maintenant c'est deux, c'est suicidaire. Je pense d'abord à la santé, l'intégrité de mes joueurs, le rugby n'est pas un sport où l'on ne fait que s'effleurer. Six matches en vingt-deux jours, ça n'a aucun sens. »
Le mois de mai du MHR
samedi 8 : Montpellier - La Rochelle (Top 14, 23e j.)
mardi 11 : Montpellier - Toulon (Top 14, 21e j.)
samedi 15 : Stade Français - Montpellier (Top 14, 24e j.).
vendredi 21 : Montpellier - Leicester (Challenge européen, finale)
mardi 25 : Bordeaux-Bègles - Montpellier (Top 14, 22e j.)
samedi 29 : Montpellier - Bayonne (Top 14, 25e j.)
La LNR, dimanche en soirée, a, effectivement, confirmé que la rencontre en retard de la 22e journée face à l'UBB se déroulerait le mardi 25 mai à Bordeaux. Montpellier est donc la seule équipe à devoir disputer deux matches en semaine dans le même mois. Déjà lourdement frappé avec six matches reportés depuis l'entame de la saison, le MHR avait alerté les instances et imaginé divers scénarios, tous retoqués par la LNR.
« On avait proposé de retarder les phases finales ou de faire appel à la péréquation, poursuit Saint-André. Et on m'a répondu que ça n'était pas possible juridiquement. On fait comment alors ? Ces rencontres ont toutes une importance. On parle de maintien, de l'avenir du club donc, et d'une finale de Coupe d'Europe. Bordeaux en semaine ? Je ne peux pas me permettre d'y aller avec quinze Espoirs quatre jours après la finale... »
En attendant, Saint-André a choisi de se concentrer sur le court terme, sur les deux rencontres face à La Rochelle et Toulon. « Si nous gagnons les deux, imagine-t-il, nous devrions pouvoir nous maintenir avant d'aller à Paris et d'avoir une petite semaine pour préparer la finale. Et encore, j'espère qu'il n'y aura pas quelques cas de Covid supplémentaires pour ajouter de la difficulté à cette folie. »
L'avantage qu'on a c'est d'être placés idéalement. On sera en fin de leur bloc, 4 jours après leur finale européenne qu'ils vont jouer à fond, et 4 jours avant leur réception décisive qu'ils vont jouer à fond. Entre ces 2 matchs prioritaires, je ne pense pas que Montpellier aligne ses cadres pour un déplacement à Bordeaux sur lequel ils ne seront pas favoris, alors qu'avant et après cela ils auront des matchs cruciaux avec les réceptions le LR, de Toulon, de Bayonne et la finale européenne. Ils arriveront sûrement bien entamés par 4 matchs en 13 jours.
A nous d'en profiter, et si possible avec la manière Peut-on rêver d'une victoire bonifiée ou est-ce vraiment trop optimiste ?
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
https://www.midi-olympique.fr/2021/05/05/guillon-loffre-de-montpellier-pour-liberer-franck-azema-etait-insuffisante-9527862.php
Guillon : « L'offre de Montpellier pour libérer Franck Azéma était insuffisante »
Le président de l'ASMCA Jean-Michel Guillon lève le voile sur les coulisses des négociations qui se poursuivent pour la libération de son entraîneur Franck Azéma, toujours en contacts avancés avec Montpellier.
Où en est la situation sur le dossier de la libération de Franck Azéma ?
Pour être clair : courant février, je reçois une demande officielle de la part de Franck pour résilier de façon anticipée son contrat. À partir de là, il y a une réponse du club qui lui est transmise début mars, qui prend acte de sa demande de rupture de contrat anticipée, mais qui met aussi en évidence aussi un certain nombre de conséquences financières pour le club. Quand un entraîneur part, un jeu de chaises musicales s'enclenche, ce qui a des conséquences financières. Dans la lettre que j'envoie à Franck, je lui précise que, selon le scénario, il pourrait y avoir une indemnisation à prendre en compte. Mais tout cela se fait dans l'échange, de façon raisonnable.
Quels sont ces scénarios ?
Ils sont liés aux cas de figure sur son départ. Le premier : celui abordé directement avec moi, quand il est venu me demander son départ : « je pars parce que besoin de prendre du recul. J'envisage peut-être année sabbatique ». Réponse club : au regard de ses états de service et de la relation saine que nous entretenons, il y a le préjudice du départ mais n'exigeons pas de dédommagement.
Ensuite ?
Deuxième hypothèse : il part pour une sélection nationale, quelle qu'elle soit. Là encore, nous sommes des gens raisonnables. S'il signe avec une sélection nationale, aucune indemnisation n'est demandée pour la résiliation de ses deux années encore au contrat. Troisième cas : Franck s'engage pour un club professionnel étranger et, dans ce cas-là, nous avons effectivement fixé une indemnité de réparation du préjudice subit.
Le quatrième cas, celui d'un club français, est celui qui va prioritairement nous intéresser...
Effectivement, puisque le nom de Montpellier a vite été associé à Franck. Dans le quatrième cas, celui où il s'engage pour un club professionnel français directement concurrent de l'ASM, donc en Top 14, l’indemnité est fixée sur la base des deux années de contrat qu'il lui restait à honorer.
Si Montpellier veut enrôler Franck Azéma, il lui faudra donc régler l'intégralité de ses salaires sur ses deux dernières années de contrat à l'ASM ?
Ce n'est pas aussi inflexible. Sur la somme, il y a toujours une négociation. On travaille de façon intelligente. On ne parle pas d'une indemnisation des deux années complètes. Mais il faut que la reconnaissance du préjudice soit faite.
À combien est fixée l’indemnité réclamée ?
Je ne répondrai pas. La question est aujourd'hui sensible, je ne ferai pas de commentaire. J'ai le plus grand respect pour Franck. Je ne tiens à mettre de l'huile sur le feu avec des déclarations intempestives.
Ces mécanismes de négociation sont courants dans le rugby professionnel. En revanche, ce sont souvent des situations qui se règlent rapidement. Pourquoi le dossier « Franck Azéma » traîne-t-il, depuis maintenant plus de deux mois ?
Je ne sais pas. Je m'en étonne aussi. Pour être tout à fait clair, nous avons reçu une proposition d’indemnités émanant effectivement de Montpellier, mais elle ne correspondait pas à la hauteur du préjudice que nous subissons. Nous leur avons répondu : « nous ne sommes pas à la hauteur de ce que nous souhaitons ». Depuis, nous voyons des communications se faire à ce sujet, un peu partout. Certaines nous étonnent...
Quel est le montant de l'offre montpelliéraine ?
Là encore, je ne répondrai pas. Disons simplement qu'elle était insuffisante, même pour se mettre autour d'une table et entamer une négociation.
Quand l'avez-vous reçue ?
Il y a environ trois semaines.
Soit au moment où Mohed Altrad déclarait à RMC qu'il n'avait « pas de contact particulier ni de négociation en cours avec l’ASM concernant Franck » ?
Exactement. C'est étonnant.
Traitez-vous directement avec le président Mohed Altrad ?
Non et certains se sont inquiétés qu'on ait demandé à passer par des conseils pour notre négociation. Parfois, on traite directement de président à président, c'est vrai. Ça m'est arrivé, malgré ma jeune expérience à ce poste. Sur ce dossier, nous avons effectivement jugé qu'un passage par des conseils permettrait une plus grande transparence.
Didier Bès et Bernard Goutta, qui font partie du « projet Azéma », ne devraient pas rester non plus à l'ASM. Cette fois, à l'initiative du club, alors qu'ils ont encore deux ans de contrat. Concrètement : la somme réclamée pour le départ de Franck Azéma devra-t-elle couvrir les indemnités qui seront versées à ses deux adjoints pour leur licenciement ?
Cela peut être le point d'entrée dans la négociation.
Peut-on imaginer que Franck Azéma demeure au club cet été, faute d'accord trouvé ?
Franck a résilié son contrat. Il ne sera plus là à partir de juillet.
Avez-vous été approché, le concernant, par d'autres clubs du Top 14 ?
Non, seulement Montpellier.
Craignez-vous que toutes ces incertitudes, qui durent autour du staff actuel, pèsent sur la fin de saison sportive du club ?
Notre position, Franck l'a entendue. Je ne peux que le saluer. On ne cherche pas à faire de l'argent sur son transfert. Et contrairement à certaines choses que j'ai pu lire ou entendre, nous sommes dans notre droit. Nous savons que Franck Azéma partira, qu'un autre entraîneur arrivera. On avance. L'incertitude n'est pas dans notre camp. Si la situation est tendue, ce n'est pas entre Clermont et Franck.
Et donc, cela peut-il impacter le sportif ?
Il y a toujours une crainte autour de ces situations, c'est évident. Mais je sais aussi qu'un certain nombre de clubs sont devenus champions de France avec quelques tourments, dans les semaines précédant leur sacre. Je suis nouveau à ce poste de président mais je me passionne pour le rugby depuis longtemps. Je sais que cette incertitude peut être un risque, mais elle peut aussi être une opportunité.
Léo Faure
Guillon : « L'offre de Montpellier pour libérer Franck Azéma était insuffisante »
Le président de l'ASMCA Jean-Michel Guillon lève le voile sur les coulisses des négociations qui se poursuivent pour la libération de son entraîneur Franck Azéma, toujours en contacts avancés avec Montpellier.
Où en est la situation sur le dossier de la libération de Franck Azéma ?
Pour être clair : courant février, je reçois une demande officielle de la part de Franck pour résilier de façon anticipée son contrat. À partir de là, il y a une réponse du club qui lui est transmise début mars, qui prend acte de sa demande de rupture de contrat anticipée, mais qui met aussi en évidence aussi un certain nombre de conséquences financières pour le club. Quand un entraîneur part, un jeu de chaises musicales s'enclenche, ce qui a des conséquences financières. Dans la lettre que j'envoie à Franck, je lui précise que, selon le scénario, il pourrait y avoir une indemnisation à prendre en compte. Mais tout cela se fait dans l'échange, de façon raisonnable.
Quels sont ces scénarios ?
Ils sont liés aux cas de figure sur son départ. Le premier : celui abordé directement avec moi, quand il est venu me demander son départ : « je pars parce que besoin de prendre du recul. J'envisage peut-être année sabbatique ». Réponse club : au regard de ses états de service et de la relation saine que nous entretenons, il y a le préjudice du départ mais n'exigeons pas de dédommagement.
Ensuite ?
Deuxième hypothèse : il part pour une sélection nationale, quelle qu'elle soit. Là encore, nous sommes des gens raisonnables. S'il signe avec une sélection nationale, aucune indemnisation n'est demandée pour la résiliation de ses deux années encore au contrat. Troisième cas : Franck s'engage pour un club professionnel étranger et, dans ce cas-là, nous avons effectivement fixé une indemnité de réparation du préjudice subit.
Le quatrième cas, celui d'un club français, est celui qui va prioritairement nous intéresser...
Effectivement, puisque le nom de Montpellier a vite été associé à Franck. Dans le quatrième cas, celui où il s'engage pour un club professionnel français directement concurrent de l'ASM, donc en Top 14, l’indemnité est fixée sur la base des deux années de contrat qu'il lui restait à honorer.
Si Montpellier veut enrôler Franck Azéma, il lui faudra donc régler l'intégralité de ses salaires sur ses deux dernières années de contrat à l'ASM ?
Ce n'est pas aussi inflexible. Sur la somme, il y a toujours une négociation. On travaille de façon intelligente. On ne parle pas d'une indemnisation des deux années complètes. Mais il faut que la reconnaissance du préjudice soit faite.
À combien est fixée l’indemnité réclamée ?
Je ne répondrai pas. La question est aujourd'hui sensible, je ne ferai pas de commentaire. J'ai le plus grand respect pour Franck. Je ne tiens à mettre de l'huile sur le feu avec des déclarations intempestives.
Ces mécanismes de négociation sont courants dans le rugby professionnel. En revanche, ce sont souvent des situations qui se règlent rapidement. Pourquoi le dossier « Franck Azéma » traîne-t-il, depuis maintenant plus de deux mois ?
Je ne sais pas. Je m'en étonne aussi. Pour être tout à fait clair, nous avons reçu une proposition d’indemnités émanant effectivement de Montpellier, mais elle ne correspondait pas à la hauteur du préjudice que nous subissons. Nous leur avons répondu : « nous ne sommes pas à la hauteur de ce que nous souhaitons ». Depuis, nous voyons des communications se faire à ce sujet, un peu partout. Certaines nous étonnent...
Quel est le montant de l'offre montpelliéraine ?
Là encore, je ne répondrai pas. Disons simplement qu'elle était insuffisante, même pour se mettre autour d'une table et entamer une négociation.
Quand l'avez-vous reçue ?
Il y a environ trois semaines.
Soit au moment où Mohed Altrad déclarait à RMC qu'il n'avait « pas de contact particulier ni de négociation en cours avec l’ASM concernant Franck » ?
Exactement. C'est étonnant.
Traitez-vous directement avec le président Mohed Altrad ?
Non et certains se sont inquiétés qu'on ait demandé à passer par des conseils pour notre négociation. Parfois, on traite directement de président à président, c'est vrai. Ça m'est arrivé, malgré ma jeune expérience à ce poste. Sur ce dossier, nous avons effectivement jugé qu'un passage par des conseils permettrait une plus grande transparence.
Didier Bès et Bernard Goutta, qui font partie du « projet Azéma », ne devraient pas rester non plus à l'ASM. Cette fois, à l'initiative du club, alors qu'ils ont encore deux ans de contrat. Concrètement : la somme réclamée pour le départ de Franck Azéma devra-t-elle couvrir les indemnités qui seront versées à ses deux adjoints pour leur licenciement ?
Cela peut être le point d'entrée dans la négociation.
Peut-on imaginer que Franck Azéma demeure au club cet été, faute d'accord trouvé ?
Franck a résilié son contrat. Il ne sera plus là à partir de juillet.
Avez-vous été approché, le concernant, par d'autres clubs du Top 14 ?
Non, seulement Montpellier.
Craignez-vous que toutes ces incertitudes, qui durent autour du staff actuel, pèsent sur la fin de saison sportive du club ?
Notre position, Franck l'a entendue. Je ne peux que le saluer. On ne cherche pas à faire de l'argent sur son transfert. Et contrairement à certaines choses que j'ai pu lire ou entendre, nous sommes dans notre droit. Nous savons que Franck Azéma partira, qu'un autre entraîneur arrivera. On avance. L'incertitude n'est pas dans notre camp. Si la situation est tendue, ce n'est pas entre Clermont et Franck.
Et donc, cela peut-il impacter le sportif ?
Il y a toujours une crainte autour de ces situations, c'est évident. Mais je sais aussi qu'un certain nombre de clubs sont devenus champions de France avec quelques tourments, dans les semaines précédant leur sacre. Je suis nouveau à ce poste de président mais je me passionne pour le rugby depuis longtemps. Je sais que cette incertitude peut être un risque, mais elle peut aussi être une opportunité.
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
https://www.midi-olympique.fr/2021/05/04/montpellier-italie-nouvelle-zelande-franck-azema-ne-manque-pas-de-pistes-9525677.php
Montpellier, Italie, Nouvelle-Zélande: Franck Azéma ne manque pas de pistes
Fin février, il annonçait son départ anticipé de l'ASM, deux ans avant la fin de son contrat. Depuis, Franck Azéma, malgré des discussions avancées avec Montpellier, se dit « inquiet » pour son avenir. Entre négociations et jeu de communication, qu'en est-il réellement ? Sollicité, Azéma ne devrait pas rester en rade...
Il fallait bien lire chaque ligne du communiqué que l'ASM publiait, le lundi 22 février dernier sur son site concernant le départ à venir de Franck Azéma, à la fin de la saison, alors qu'il lui restait deux ans de contrat en Auvergne. Et notamment ce passage. « Nous avons pris en compte sa demande sous réserve que soient préservés au mieux les intérêts du club. » Une manière de faire connaître la demande de libération du technicien, mais aussi de la conditionner à des contre-parties.
Depuis, les discussions fusent autour du cas Azéma mais aucun mouvement ne se concrétise. Qu'est-ce qui bloque ? « Je ne vois pas d'évolution venir. Oui, je suis inquiet, mais on en reparlera plus tard » lâchait le technicien la semaine dernière en conférence de presse. Pourtant, sa situation n'est pas au point mort. Bien au contraire, plusieurs portes de sortie qui s'offrent à lui. Le point sur sa situation.
Azéma renonce à ses deux ans de salaire et partira, quoiqu'il arrive
Les conditions de la libération contractuelle de Franck Azéma en Auvergne ont été négociées et couchées par écrit, par des avocats des différents partis. Les indemnités compensatoires réclamées par le club ont été clairement fixées. Elles sont nettement inférieures à la valeur de ses deux années de contrat restant (de l'ordre de 800000 euros) et variables, en fonction du scénario du départ :
- les indemnités seront élevées si le Catalan s'engage, la saison prochaine, dans un club de Top 14 ; moins élevées s'il prend la direction d'un club anglais, celte ou de Pro D2.
- les indemnités seront nulles si Franck Azéma s'engage dans un projet de Super Rugby ou une sélection nationale, deux options où il ne serait pas, demain, en confrontation directe avec son club actuel.
- s'il ne trouve pas de nouveau point de chute pour cet été, Azéma resterait-il contractuellement lié au club et Clermont devrait-il continuer de lui régler ses émoluments ? Négatif. Dans le document juridique établi lors de sa demande de libération, le technicien catalan s'est engagé à renoncer quoiqu'il arrive à ses deux dernières années de salaires. Il quittera donc l'Auvergne cet été, quoiqu'il arrive. Que ce soit pour un nouveau projet sportif ou pour une année sabbatique.
Montpellier a bien fait des offres pour sa libération
La future destination tôt avancée pour Azéma se nomme Montpellier. Bien avant d'annoncer son départ, l'homme fort de l'ASM avait échangé à plusieurs reprises avec le président du MHR, Mohed Altrad. Ces contacts sont toujours actifs, avec également Philippe Saint-André dans la boucle des discussions. Altrad confirmait d'ailleurs son souhait de lui confier le poste. Il l'affirmait chez nos confrères de RMC : « Le job est pour Franck ». Qu'est-ce qui bloque, alors ?
Mi-avril, le président de Montpellier affirmait encore qu'il n'y avait « pas de contact particulier ni de négociation en cours avec l’ASM concernant Franck. [...] Je ne négocie pas avec l’ASM. » C'est une fausse allégation, inscrite dans un contexte de négociations où chacun avance masqué.
En réalité, s'il n'y a pas encore d'accord sur le montant et les modalités, Clermont et Montpellier discutent effectivement au sujet de la libération de Franck Azéma. Deux offres d’indemnisation ont d'ailleurs déjà été transmises par les dirigeants du MHR. Jugées insuffisantes en Auvergne. Mais les discussions sont toujours actives et l'hypothèse de voir Azéma débarquer dans l'Hérault, en juillet prochain, reste la plus probable.
L'Italie l'a également approché
Si cela ne devait pas aboutir, Franck Azéma a dans sa mains d'autres options, comme autant de portes de sortie. Depuis le départ, il affirme avoir « des contacts avec Montpellier, mais pas seulement. J'ai été sollicité sur d'autres projets. » Quels sont-ils ? Le Stade français est venu aux renseignements. Sans suite.
Plus sûrement, il faut chercher du côté des projets qui ne nécessiteraient aucune indemnisation pour sa libération, et pour lesquels il peut donc s'engager librement. C'est le cas de l'Italie, dont la Fédération a engagé des discussions avec l'entourage du Clermontois pour en faire son futur sélectionneur.
Ce n'est pas un secret, le dernier Tournoi des 6 nations a été catastrophique pour la Squadra azzurra et les dirigeants transalpins s'activent pour trouver un remplaçant à Franco Smith, à la tête de la sélection. Guy Novès, par exemple, a été approché. Plus récemment, Franck Azéma a été sondé. Et il n'est pas insensible à ces sollicitations.
A l'automne 2019, Azéma avait déjà été approché par les Fidji. S'il n'avait pas eu le poste de sélectionneur, finalement confié à son ancien patron à Clermont Vern Cotter, l'idée de prendre en mains les destinées d'une sélection nationale l'intéresse toujours sérieusement. Surtout à deux ans d'une Coupe du monde. A suivre...
Il refuse les Moana Pasifika, Ian Foster l'invite en Nouvelle-Zélande
Autre piste évoquée (et plausible), celle de l'hémisphère sud. « Je vois que Fred Michalak a trouvé des solutions pour vivre une aventure en Australie. On ne peut pas aller partout aujourd'hui, mais il y a des possibilités » lâchait le technicien clermontois en conférence de presse, mi-avril, sans être pourtant invité à se projeter vers le Sud. S'il l'a fait, c'est que l'option est réelle.
D'abord, Franck Azéma aurait été approché pour travailler sur le projet « Moana Pasifika », la franchise des îles du Pacifique (basée à Auckland) qui disputera le Super Rugby à compter de 2022, avec des joueurs issus du Tonga, des Fidji et des Samoa. Une sollicitation qu'il a écoutée avec attention, avant de le mettre en veille, le temps de traiter ses autres sollicitations.
En Nouvelle-Zélande, d'autres options pourraient s'ouvrir à lui. Il est proche du sélectionneur des All Blacks Ian Foster et de plusieurs membres de son staff.
En marge d'une interview chez nos confrères de L'équipe, Foster confiait d'ailleurs, début avril : « Franck m'a parlé il y a deux semaines de sa décision d'arrêter à Clermont. Voilà qui en dit long sur l'homme qu'il est. Conforme à ce qu'il demande à ses joueurs. Mieux vaut finir tant qu'on a la flamme que réaliser la saison de trop. C'est triste car il aime profondément l'ASM. Mais il sent que le club a besoin d'une nouvelle dynamique. Il faut qu'il vienne désormais entraîner en Nouvelle-Zélande. » Une invitation de marque, tout sauf anodine. Franck Azéma, qui n'a jamais caché son attrait pour d'autres rugby pour enrichir son expérience, ne serait pas insensible à l'idée d'une pige en Nouvelle-Zélande, à la manière de Ronan O'Gara chez les Crusaders (2018-2019).
Du côté de la NZRU (fédération néo-zélandaise), son nom est effectivement étudié pour le placer dans le staff d'une franchise de Super Rugby.
Bès et Goutta devraient également partir, Clermont en mode « économie »
Quoiqu'il arrive, du côté des dirigeants clermontois, ce dossier est suivi avec une grande attention. Surtout, il ne devrait rien coûter au club. Au pire, ce serait une opération blanche, financièrement.
D'abord, le club auvergnat a la certitude, par écrit, de ne pas avoir à assumer le salaire de Franck Azéma pour les deux prochaines saisons. Quelle que soit l'issue des négociations en cours.
Ensuite, pour le remplacer, les Clermontois ont enrôlé Jono Gibbes a un salaire légèrement inférieur. Un recrutement « gratuit », qui plus est, La Rochelle ayant accepté de libérer Gibbes sans indemnité, malgré une année de contrat encore à honorer (2022).
Enfin, dans la recomposition du staff pour la saison prochaine, Clermont fera l'économie d'un poste : comme Azéma, Didier Bès et Bernard Goutta devraient également quitter le club. L’indemnisation espérée pour la libération d'Azéma servira à couvrir les frais liés au départ de ses deux adjoints.
Surtout, Clermont comptera un élément (donc un salaire) de moins dans son staff : l'ancienne icône du club Davit Zirakashvili devrait prendre la place de Didier Bès, au chevet de la mêlée ; Jono Gibbes, lui, prendra à sa charge les responsabilités actuelles de Franck Azéma (entraîneur principal) et de Bernard Goutta (entraîneur des avants). Deux entraîneurs pour en remplacer trois. Dans l'affaire, l'ASM ne devrait pas perdre d'argent. Elle pourrait même en gagner.
Léo Faure
Montpellier, Italie, Nouvelle-Zélande: Franck Azéma ne manque pas de pistes
Fin février, il annonçait son départ anticipé de l'ASM, deux ans avant la fin de son contrat. Depuis, Franck Azéma, malgré des discussions avancées avec Montpellier, se dit « inquiet » pour son avenir. Entre négociations et jeu de communication, qu'en est-il réellement ? Sollicité, Azéma ne devrait pas rester en rade...
Il fallait bien lire chaque ligne du communiqué que l'ASM publiait, le lundi 22 février dernier sur son site concernant le départ à venir de Franck Azéma, à la fin de la saison, alors qu'il lui restait deux ans de contrat en Auvergne. Et notamment ce passage. « Nous avons pris en compte sa demande sous réserve que soient préservés au mieux les intérêts du club. » Une manière de faire connaître la demande de libération du technicien, mais aussi de la conditionner à des contre-parties.
Depuis, les discussions fusent autour du cas Azéma mais aucun mouvement ne se concrétise. Qu'est-ce qui bloque ? « Je ne vois pas d'évolution venir. Oui, je suis inquiet, mais on en reparlera plus tard » lâchait le technicien la semaine dernière en conférence de presse. Pourtant, sa situation n'est pas au point mort. Bien au contraire, plusieurs portes de sortie qui s'offrent à lui. Le point sur sa situation.
Azéma renonce à ses deux ans de salaire et partira, quoiqu'il arrive
Les conditions de la libération contractuelle de Franck Azéma en Auvergne ont été négociées et couchées par écrit, par des avocats des différents partis. Les indemnités compensatoires réclamées par le club ont été clairement fixées. Elles sont nettement inférieures à la valeur de ses deux années de contrat restant (de l'ordre de 800000 euros) et variables, en fonction du scénario du départ :
- les indemnités seront élevées si le Catalan s'engage, la saison prochaine, dans un club de Top 14 ; moins élevées s'il prend la direction d'un club anglais, celte ou de Pro D2.
- les indemnités seront nulles si Franck Azéma s'engage dans un projet de Super Rugby ou une sélection nationale, deux options où il ne serait pas, demain, en confrontation directe avec son club actuel.
- s'il ne trouve pas de nouveau point de chute pour cet été, Azéma resterait-il contractuellement lié au club et Clermont devrait-il continuer de lui régler ses émoluments ? Négatif. Dans le document juridique établi lors de sa demande de libération, le technicien catalan s'est engagé à renoncer quoiqu'il arrive à ses deux dernières années de salaires. Il quittera donc l'Auvergne cet été, quoiqu'il arrive. Que ce soit pour un nouveau projet sportif ou pour une année sabbatique.
Montpellier a bien fait des offres pour sa libération
La future destination tôt avancée pour Azéma se nomme Montpellier. Bien avant d'annoncer son départ, l'homme fort de l'ASM avait échangé à plusieurs reprises avec le président du MHR, Mohed Altrad. Ces contacts sont toujours actifs, avec également Philippe Saint-André dans la boucle des discussions. Altrad confirmait d'ailleurs son souhait de lui confier le poste. Il l'affirmait chez nos confrères de RMC : « Le job est pour Franck ». Qu'est-ce qui bloque, alors ?
Mi-avril, le président de Montpellier affirmait encore qu'il n'y avait « pas de contact particulier ni de négociation en cours avec l’ASM concernant Franck. [...] Je ne négocie pas avec l’ASM. » C'est une fausse allégation, inscrite dans un contexte de négociations où chacun avance masqué.
En réalité, s'il n'y a pas encore d'accord sur le montant et les modalités, Clermont et Montpellier discutent effectivement au sujet de la libération de Franck Azéma. Deux offres d’indemnisation ont d'ailleurs déjà été transmises par les dirigeants du MHR. Jugées insuffisantes en Auvergne. Mais les discussions sont toujours actives et l'hypothèse de voir Azéma débarquer dans l'Hérault, en juillet prochain, reste la plus probable.
L'Italie l'a également approché
Si cela ne devait pas aboutir, Franck Azéma a dans sa mains d'autres options, comme autant de portes de sortie. Depuis le départ, il affirme avoir « des contacts avec Montpellier, mais pas seulement. J'ai été sollicité sur d'autres projets. » Quels sont-ils ? Le Stade français est venu aux renseignements. Sans suite.
Plus sûrement, il faut chercher du côté des projets qui ne nécessiteraient aucune indemnisation pour sa libération, et pour lesquels il peut donc s'engager librement. C'est le cas de l'Italie, dont la Fédération a engagé des discussions avec l'entourage du Clermontois pour en faire son futur sélectionneur.
Ce n'est pas un secret, le dernier Tournoi des 6 nations a été catastrophique pour la Squadra azzurra et les dirigeants transalpins s'activent pour trouver un remplaçant à Franco Smith, à la tête de la sélection. Guy Novès, par exemple, a été approché. Plus récemment, Franck Azéma a été sondé. Et il n'est pas insensible à ces sollicitations.
A l'automne 2019, Azéma avait déjà été approché par les Fidji. S'il n'avait pas eu le poste de sélectionneur, finalement confié à son ancien patron à Clermont Vern Cotter, l'idée de prendre en mains les destinées d'une sélection nationale l'intéresse toujours sérieusement. Surtout à deux ans d'une Coupe du monde. A suivre...
Il refuse les Moana Pasifika, Ian Foster l'invite en Nouvelle-Zélande
Autre piste évoquée (et plausible), celle de l'hémisphère sud. « Je vois que Fred Michalak a trouvé des solutions pour vivre une aventure en Australie. On ne peut pas aller partout aujourd'hui, mais il y a des possibilités » lâchait le technicien clermontois en conférence de presse, mi-avril, sans être pourtant invité à se projeter vers le Sud. S'il l'a fait, c'est que l'option est réelle.
D'abord, Franck Azéma aurait été approché pour travailler sur le projet « Moana Pasifika », la franchise des îles du Pacifique (basée à Auckland) qui disputera le Super Rugby à compter de 2022, avec des joueurs issus du Tonga, des Fidji et des Samoa. Une sollicitation qu'il a écoutée avec attention, avant de le mettre en veille, le temps de traiter ses autres sollicitations.
En Nouvelle-Zélande, d'autres options pourraient s'ouvrir à lui. Il est proche du sélectionneur des All Blacks Ian Foster et de plusieurs membres de son staff.
En marge d'une interview chez nos confrères de L'équipe, Foster confiait d'ailleurs, début avril : « Franck m'a parlé il y a deux semaines de sa décision d'arrêter à Clermont. Voilà qui en dit long sur l'homme qu'il est. Conforme à ce qu'il demande à ses joueurs. Mieux vaut finir tant qu'on a la flamme que réaliser la saison de trop. C'est triste car il aime profondément l'ASM. Mais il sent que le club a besoin d'une nouvelle dynamique. Il faut qu'il vienne désormais entraîner en Nouvelle-Zélande. » Une invitation de marque, tout sauf anodine. Franck Azéma, qui n'a jamais caché son attrait pour d'autres rugby pour enrichir son expérience, ne serait pas insensible à l'idée d'une pige en Nouvelle-Zélande, à la manière de Ronan O'Gara chez les Crusaders (2018-2019).
Du côté de la NZRU (fédération néo-zélandaise), son nom est effectivement étudié pour le placer dans le staff d'une franchise de Super Rugby.
Bès et Goutta devraient également partir, Clermont en mode « économie »
Quoiqu'il arrive, du côté des dirigeants clermontois, ce dossier est suivi avec une grande attention. Surtout, il ne devrait rien coûter au club. Au pire, ce serait une opération blanche, financièrement.
D'abord, le club auvergnat a la certitude, par écrit, de ne pas avoir à assumer le salaire de Franck Azéma pour les deux prochaines saisons. Quelle que soit l'issue des négociations en cours.
Ensuite, pour le remplacer, les Clermontois ont enrôlé Jono Gibbes a un salaire légèrement inférieur. Un recrutement « gratuit », qui plus est, La Rochelle ayant accepté de libérer Gibbes sans indemnité, malgré une année de contrat encore à honorer (2022).
Enfin, dans la recomposition du staff pour la saison prochaine, Clermont fera l'économie d'un poste : comme Azéma, Didier Bès et Bernard Goutta devraient également quitter le club. L’indemnisation espérée pour la libération d'Azéma servira à couvrir les frais liés au départ de ses deux adjoints.
Surtout, Clermont comptera un élément (donc un salaire) de moins dans son staff : l'ancienne icône du club Davit Zirakashvili devrait prendre la place de Didier Bès, au chevet de la mêlée ; Jono Gibbes, lui, prendra à sa charge les responsabilités actuelles de Franck Azéma (entraîneur principal) et de Bernard Goutta (entraîneur des avants). Deux entraîneurs pour en remplacer trois. Dans l'affaire, l'ASM ne devrait pas perdre d'argent. Elle pourrait même en gagner.
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
Avec le départ de Bés on va vraiment se sentir orphelin, s'il est libre on pourrait peut être le recruter, il s'entend trop bien avec Urios, une tête à claque le gars
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
C'est quand même dingue de voir que les sanctions pour une brutalité, donc un geste dangereux et volontaire, sont systématiquement divisées par 2 dès lors que le joueur s'excuse et émet des remords. On pourrait éventuellement réduire la sanction de 1 semaine, la faisant passer de 6 à 5 semaines, mais la diviser par 2 c'est ridicule.
En gros, les vraies sanctions qui sont appliquées, c'est donc 3 semaines pour un coup de poing, vu qu'aucun joueur n'est assez stupide pour ne pas jouer de la flûte et ne pas faire profil bas. En fait, il faut donc diviser par 2 toutes les sanctions prévues pour avoir le barème réel.
En gros, les vraies sanctions qui sont appliquées, c'est donc 3 semaines pour un coup de poing, vu qu'aucun joueur n'est assez stupide pour ne pas jouer de la flûte et ne pas faire profil bas. En fait, il faut donc diviser par 2 toutes les sanctions prévues pour avoir le barème réel.
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
3 semaines... du 19 au 30
Pourquoi faire simple en donnant un nombre de match quand on peut faire compliqué
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willoush- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
willoush a écrit:3 semaines... du 19 au 30
Pourquoi faire simple en donnant un nombre de match quand on peut faire compliqué
surtout avec des semaines à 3 matchs...
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
willoush a écrit:3 semaines... du 19 au 30
Pourquoi faire simple en donnant un nombre de match quand on peut faire compliqué
La sanction devrait toujours être en nombre de match fermes et pleins. Parce que si tu prends 3 semaines de suspension mais que tu as 1 ou 2 WE sans match qui arrive, et bien au final ca ne fait que 1 ou 2 match(s) de suspension, et ce n'est ni juste, ni logique.
L'autre problème, c'est qu'ici la commission et ses génies ont convenu d'une sanction de 6 semaines, déjà réduite à 3 semaines (pour blabla et partition de flûte), soit 3 matchs. Mais en plus, la sanction prenant effet "le jour du match" (soit déjà 1 match compatibilisé), il ne restait 2 matchs de suspension pour faire 3, c'est à dire contre l'UBB le 25/05 et contre Bayonne le 29/05. Le joueur est donc requalifié au lendemain de ce 3ème match de suspension, le 30/05.
Ce qui est problématique, c'est qu'au final le joueur n'est pas vraiment suspendu 3 matchs, mais plutôt 2,... matchs : 44 minutes du matchs contre Paris (carton à la 36ème) + 2 matchs complets (UBB et Bayonne). Ca ne fait donc pas 3 matchs. Si le joueur avait pris son carton rouge à la 80ème, il n'aurait en fait manqué de 2 matchs, pour une sanction annoncée à 3. Sanction déjà réduite alors qu'elle était initialement de 6 semaines. Le joueur s'en sort donc très bien, et c'est un gros problème pour moi.
Je n'ai rien contre Fichten, bien sûr, je dénonce seulement ce système qui fait que les vraies sanctions réellement appliquées sont plus clémentes que les sanctions théoriques annoncées.
Au final, pour son coup volontaire au visage, le joueur n'est suspendu que 2 matchs, bravo. Et à côté, un joueur prendra 4, 6 ou 8 matchs pour un geste certes dangereux mais involontaire. Encore une fois, on applique donc des sanctions débiles, injustes et hétérogènes, qui ne prenne ni en compte l'intentionnalité, ni le pedigree.
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
Switch a écrit:willoush a écrit:3 semaines... du 19 au 30
Pourquoi faire simple en donnant un nombre de match quand on peut faire compliqué
La sanction devrait toujours être en nombre de match fermes et pleins. Parce que si tu prends 3 semaines de suspension mais que tu as 1 ou 2 WE sans match qui arrive, et bien au final ca ne fait que 1 ou 2 match(s) de suspension, et ce n'est ni juste, ni logique.
L'autre problème, c'est qu'ici la commission et ses génies ont convenu d'une sanction de 6 semaines, déjà réduite à 3 semaines (pour blabla et partition de flûte), soit 3 matchs. Mais en plus, la sanction prenant effet "le jour du match" (soit déjà 1 match compatibilisé), il ne restait 2 matchs de suspension pour faire 3, c'est à dire contre l'UBB le 25/05 et contre Bayonne le 29/05. Le joueur est donc requalifié au lendemain de ce 3ème match de suspension, le 30/05.
Ce qui est problématique, c'est qu'au final le joueur n'est pas vraiment suspendu 3 matchs, mais plutôt 2,... matchs : 44 minutes du matchs contre Paris (carton à la 36ème) + 2 matchs complets (UBB et Bayonne). Ca ne fait donc pas 3 matchs. Si le joueur avait pris son carton rouge à la 80ème, il n'aurait en fait manqué de 2 matchs, pour une sanction annoncée à 3. Sanction déjà réduite alors qu'elle était initialement de 6 semaines. Le joueur s'en sort donc très bien, et c'est un gros problème pour moi.
Je n'ai rien contre Fichten, bien sûr, je dénonce seulement ce système qui fait que les vraies sanctions réellement appliquées sont plus clémentes que les sanctions théoriques annoncées.
Au final, pour son coup volontaire au visage, le joueur n'est suspendu que 2 matchs, bravo. Et à côté, un joueur prendra 4, 6 ou 8 matchs pour un geste certes dangereux mais involontaire. Encore une fois, on applique donc des sanctions débiles, injustes et hétérogènes, qui ne prenne ni en compte l'intentionnalité, ni le pedigree.
Complètement d'accord avec ton commentaire Switch, mais il me semble que quand il y a récidive, il n'est plus possible de diviser la sanction par deux, par contre, c'est récidive dans la même saison, là aussi il me semble...
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
Switch a écrit:willoush a écrit:3 semaines... du 19 au 30
Pourquoi faire simple en donnant un nombre de match quand on peut faire compliqué
La sanction devrait toujours être en nombre de match fermes et pleins. Parce que si tu prends 3 semaines de suspension mais que tu as 1 ou 2 WE sans match qui arrive, et bien au final ca ne fait que 1 ou 2 match(s) de suspension, et ce n'est ni juste, ni logique.
L'autre problème, c'est qu'ici la commission et ses génies ont convenu d'une sanction de 6 semaines, déjà réduite à 3 semaines (pour blabla et partition de flûte), soit 3 matchs. Mais en plus, la sanction prenant effet "le jour du match" (soit déjà 1 match compatibilisé), il ne restait 2 matchs de suspension pour faire 3, c'est à dire contre l'UBB le 25/05 et contre Bayonne le 29/05. Le joueur est donc requalifié au lendemain de ce 3ème match de suspension, le 30/05.
Ce qui est problématique, c'est qu'au final le joueur n'est pas vraiment suspendu 3 matchs, mais plutôt 2,... matchs : 44 minutes du matchs contre Paris (carton à la 36ème) + 2 matchs complets (UBB et Bayonne). Ca ne fait donc pas 3 matchs. Si le joueur avait pris son carton rouge à la 80ème, il n'aurait en fait manqué de 2 matchs, pour une sanction annoncée à 3. Sanction déjà réduite alors qu'elle était initialement de 6 semaines. Le joueur s'en sort donc très bien, et c'est un gros problème pour moi.
Je n'ai rien contre Fichten, bien sûr, je dénonce seulement ce système qui fait que les vraies sanctions réellement appliquées sont plus clémentes que les sanctions théoriques annoncées.
Au final, pour son coup volontaire au visage, le joueur n'est suspendu que 2 matchs, bravo. Et à côté, un joueur prendra 4, 6 ou 8 matchs pour un geste certes dangereux mais involontaire. Encore une fois, on applique donc des sanctions débiles, injustes et hétérogènes, qui ne prenne ni en compte l'intentionnalité, ni le pedigree.
il n'est pas suspendu 2 matchs mais 3 matchs.
3 semaines c'est l'expression pour dire 3 matchs. je sais, c'est con.
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
grospaquet31 a écrit:Switch a écrit:willoush a écrit:3 semaines... du 19 au 30
Pourquoi faire simple en donnant un nombre de match quand on peut faire compliqué
La sanction devrait toujours être en nombre de match fermes et pleins. Parce que si tu prends 3 semaines de suspension mais que tu as 1 ou 2 WE sans match qui arrive, et bien au final ca ne fait que 1 ou 2 match(s) de suspension, et ce n'est ni juste, ni logique.
L'autre problème, c'est qu'ici la commission et ses génies ont convenu d'une sanction de 6 semaines, déjà réduite à 3 semaines (pour blabla et partition de flûte), soit 3 matchs. Mais en plus, la sanction prenant effet "le jour du match" (soit déjà 1 match compatibilisé), il ne restait 2 matchs de suspension pour faire 3, c'est à dire contre l'UBB le 25/05 et contre Bayonne le 29/05. Le joueur est donc requalifié au lendemain de ce 3ème match de suspension, le 30/05.
Ce qui est problématique, c'est qu'au final le joueur n'est pas vraiment suspendu 3 matchs, mais plutôt 2,... matchs : 44 minutes du matchs contre Paris (carton à la 36ème) + 2 matchs complets (UBB et Bayonne). Ca ne fait donc pas 3 matchs. Si le joueur avait pris son carton rouge à la 80ème, il n'aurait en fait manqué de 2 matchs, pour une sanction annoncée à 3. Sanction déjà réduite alors qu'elle était initialement de 6 semaines. Le joueur s'en sort donc très bien, et c'est un gros problème pour moi.
Je n'ai rien contre Fichten, bien sûr, je dénonce seulement ce système qui fait que les vraies sanctions réellement appliquées sont plus clémentes que les sanctions théoriques annoncées.
Au final, pour son coup volontaire au visage, le joueur n'est suspendu que 2 matchs, bravo. Et à côté, un joueur prendra 4, 6 ou 8 matchs pour un geste certes dangereux mais involontaire. Encore une fois, on applique donc des sanctions débiles, injustes et hétérogènes, qui ne prenne ni en compte l'intentionnalité, ni le pedigree.
il n'est pas suspendu 2 matchs mais 3 matchs.
3 semaines c'est l'expression pour dire 3 matchs. je sais, c'est con.
Sa requalifiation étant au 30/05, je ne le vois manquer que 2 matchs : UBB et Bayonne. A moins que la finale européenne soit incluse mais je ne crois pas que les suspensions en Top14 soient valables en coupe d'Europe, si ?
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
Switch a écrit:grospaquet31 a écrit:Switch a écrit:willoush a écrit:3 semaines... du 19 au 30
Pourquoi faire simple en donnant un nombre de match quand on peut faire compliqué
La sanction devrait toujours être en nombre de match fermes et pleins. Parce que si tu prends 3 semaines de suspension mais que tu as 1 ou 2 WE sans match qui arrive, et bien au final ca ne fait que 1 ou 2 match(s) de suspension, et ce n'est ni juste, ni logique.
L'autre problème, c'est qu'ici la commission et ses génies ont convenu d'une sanction de 6 semaines, déjà réduite à 3 semaines (pour blabla et partition de flûte), soit 3 matchs. Mais en plus, la sanction prenant effet "le jour du match" (soit déjà 1 match compatibilisé), il ne restait 2 matchs de suspension pour faire 3, c'est à dire contre l'UBB le 25/05 et contre Bayonne le 29/05. Le joueur est donc requalifié au lendemain de ce 3ème match de suspension, le 30/05.
Ce qui est problématique, c'est qu'au final le joueur n'est pas vraiment suspendu 3 matchs, mais plutôt 2,... matchs : 44 minutes du matchs contre Paris (carton à la 36ème) + 2 matchs complets (UBB et Bayonne). Ca ne fait donc pas 3 matchs. Si le joueur avait pris son carton rouge à la 80ème, il n'aurait en fait manqué de 2 matchs, pour une sanction annoncée à 3. Sanction déjà réduite alors qu'elle était initialement de 6 semaines. Le joueur s'en sort donc très bien, et c'est un gros problème pour moi.
Je n'ai rien contre Fichten, bien sûr, je dénonce seulement ce système qui fait que les vraies sanctions réellement appliquées sont plus clémentes que les sanctions théoriques annoncées.
Au final, pour son coup volontaire au visage, le joueur n'est suspendu que 2 matchs, bravo. Et à côté, un joueur prendra 4, 6 ou 8 matchs pour un geste certes dangereux mais involontaire. Encore une fois, on applique donc des sanctions débiles, injustes et hétérogènes, qui ne prenne ni en compte l'intentionnalité, ni le pedigree.
il n'est pas suspendu 2 matchs mais 3 matchs.
3 semaines c'est l'expression pour dire 3 matchs. je sais, c'est con.
Sa requalifiation étant au 30/05, je ne le vois manquer que 2 matchs : UBB et Bayonne. A moins que la finale européenne soit incluse mais je ne crois pas que les suspensions en Top14 soient valables en coupe d'Europe, si ?
c'est toute competition confondue. il manquera le match de Leicester aussi
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Top 14 - 22ème journée : UBB / MHR
Les suspensions décrétées au niveau national sont étendues au niveau de l'EPCR oui. Et vice-versa
krahknardz- Team modo
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Humeur : Un essai de l'UBB et c'est toute la semaine qui prend des couleurs....
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