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Crise des Girondins (2021)
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Re: Crise des Girondins (2021)
Et puis les (ou le) repreneurs devront aussi prendre en compte le désir du plus mauvais entraîneur de l' histoire du club, de terminer son contrat la saison prochaine.
120K€ par mois. Je le comprend le papy.
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tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2021)
Après il y a légèrement Fayat et Vinci qui sont dans la sauce en étant actionnaire de SBA... se sont des partenaires de l'UBB dont Fayat partenaire majeur du club de rugby.
Ce stade c'est un projet sur la tangente depuis le départ, je le dis et redis tout a été mal fait jusqu'à l'appropriation et l'identification du stade par les Girondins. Ce stade n'est pas très aimé, il est rejeté de partout, c'est le cadeau empoisonné pour tout le monde.
Ce stade c'est un projet sur la tangente depuis le départ, je le dis et redis tout a été mal fait jusqu'à l'appropriation et l'identification du stade par les Girondins. Ce stade n'est pas très aimé, il est rejeté de partout, c'est le cadeau empoisonné pour tout le monde.
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Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2021)
L'entraineur dit qu'il ne sait faire que ça
Et bien il est pas bon à grand chose et ceux qui ont été le cherché non plus.
On va garder un type qui n'a pas de résultat, parce qu'il ne sait rien faire d'autre on croit réver
A ce prix là dehors et vite
Et bien il est pas bon à grand chose et ceux qui ont été le cherché non plus.
On va garder un type qui n'a pas de résultat, parce qu'il ne sait rien faire d'autre on croit réver
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léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2021)
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Reprise-des-girondins-de-bordeaux-le-dossier-de-bruno-fievet-recale-par-rothschild/1258088
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Re: Crise des Girondins (2021)
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Re: Crise des Girondins (2021)
D'une part ce ne sont pas les supporters qui choisiront le(s) repreneurs, d'autre part que veulent ils ces supporters ? Dissuader tous les repreneurs qui voudraient s'implanter à Bordeaux ?
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Re: Crise des Girondins (2021)
patrick a écrit:D'une part ce ne sont pas les supporters qui choisiront le(s) repreneurs, d'autre part que veulent ils ces supporters ? Dissuader tous les repreneurs qui voudraient s'implanter à Bordeaux ?
quillot plus tu es incompétent en France et plus tu as d'opportunité c'est formidable, quand je dis incompétent je suis gentil
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Re: Crise des Girondins (2021)
patrick a écrit:D'une part ce ne sont pas les supporters qui choisiront le(s) repreneurs, d'autre part que veulent ils ces supporters ? Dissuader tous les repreneurs qui voudraient s'implanter à Bordeaux ?
Concernant GACP c’est bien dommage que les supporters n’aient pas choisi car ils n’auraient jamais mis les pieds a Bordeaux.
Si on peut s’eviter un 2ieme fiasco annoncé avec Quillot, quel visionnaire ce type..
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Re: Crise des Girondins (2021)
grospaquet31 a écrit:patrick a écrit:D'une part ce ne sont pas les supporters qui choisiront le(s) repreneurs, d'autre part que veulent ils ces supporters ? Dissuader tous les repreneurs qui voudraient s'implanter à Bordeaux ?
Concernant GACP c’est bien dommage que les supporters n’aient pas choisi car ils n’auraient jamais mis les pieds a Bordeaux.
Si on peut s’eviter un 2ieme fiasco annoncé avec Quillot, quel visionnaire ce type..
exact gros, ils avaient prévenus qui était GAPC, kink street et fortress. Ces gens là des escrocs, profiteur, magouilleur, mais tout le monde s'en foutait, on a fait passer les ultras pour des bouffons qui ne connaissait rien aux affaires. gapc attiré par l odeur du milliard 300 millions promit par media pro, et devinez qui avait signé à la ligue cet escroquerie qui a faillit tuer les clubs de football professionnelle Français....Mr QUILLOT qui au passage avait prit sa com de 500 000euros. elle est pas belle la vie??
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Re: Crise des Girondins (2021)
https://www.sudouest.fr/sport/football/ligue1/girondins-de-bordeaux-gerard-lopez-a-l-affut-pour-une-reprise-du-club-3628473.php
Girondins de Bordeaux : Gérard Lopez à l’affût pour une reprise du club
Par Vincent Romain
Gérard Lopez, l’ancien patron du Losc, est intéressé par les Girondins, qu’il pourrait racheter en s’adossant à un fonds prêteur. Il n’a pas encore transmis d’offre à la banque Rothschild
Le processus de cession des Girondins suit son cours et le voile se lève peu à peu sur les candidats à une reprise. Le dossier mené par Pascal Rigo, Stéphane Martin et John Williams était déjà connu, tout comme celui porté par Didier Quillot. Ils font chacun partie des quatre retenus la semaine dernière par le club, King Street et la banque Rothschild pour accéder à la data room, l’ensemble des données financières du club, qui leur permettra de formuler - s’ils le souhaitent toujours - une offre ferme.
Depuis samedi, le nom de l’homme d’affaires français Nicolas Hoang est connu. Patron d’un énorme groupe immobilier avec son père, ils sont tous deux à la tête d’une « fortune professionnelle » de 720 millions d’euros selon Challenges. C’est évidemment colossal pour le commun des mortels, mais presque peu lorsque l’on souhaite racheter seul un club à ce point plombé par sa dette, son déficit structurel, sans visibilité sur les recettes futures et avec quasiment aucun actif.
Sollicité par Rothschild
Si les échanges avec King Street ont débuté depuis plusieurs mois, Nicolas Hoang n’a transmis aucune offre à Rothschild. Gérard Lopez non plus, comme nous vous l’indiquions le 24 mai dernier. Pas même une offre indicative. Or, dans son communiqué du 2 juin, le FCGB précisait que les candidats retenus avaient « déposé des offres indicatives ». Il pourrait donc y avoir deux autres dossiers encore inconnus. De source proche, on évoque d’ailleurs « deux repreneurs étrangers ».
En tout état de cause, Gérard Lopez est à l’affût. Depuis son départ de Lille en décembre 2020, il souhaite reprendre un club, en plus d’être déjà propriétaire de Mouscron (qui vient d’être relégué en deuxième division belge) et de Boavista (13e du dernier championnat portugais) via son fonds d’investissement Jogo Bonito Group.
L’ex-patron de l’écurie de Formule 1 Lotus (2009-2015) aurait été sollicité directement par Rothschild il y a environ deux semaines. Pour l’heure, il n’a donc pas encore franchi le pas de formuler une offre, mais ce n’est peut-être qu’une question d’heures ou de jours. S’il a connaissance de l’état financier des Girondins, il n’a pas formellement accès à la data room, alors que les offres fermes sont attendues d’ici mi-juin.
Proche de Fortress
L’homme d’affaires hispano-luxembourgeois entretient des relations de longue date avec deux acteurs clés du dossier, King Street et surtout Fortress, dont la créance de 38 millions d’euros (plus intérêts) influera fortement sur la cession du club et sur son prix. Ses récentes tentatives d’acquérir les clubs de Gênes, Southampton ou Valence donnent une idée de sa force de frappe : aux alentours de 120 millions d’euros, financés de sa poche mais surtout par un fonds prêteur. Il n’a pas donné suite à nos sollicitations.
Ce modèle risque de faire tousser en Gironde. Considérant tout ce qu’il s’est produit depuis presque trois ans avec GACP puis King Street, ni les Ultramarines, ni les élus, ni les salariés ne souhaitent voir le club passer dans les mains d’un autre fonds, qui plus est au prix d’un endettement massif. Politiquement, ce serait en tout cas brûlant.
Au Losc, Lopez avait commencé par investir plusieurs millions dans… le rachat des contrats de joueurs trop payés selon lui pour alléger la masse salariale et recruter des éléments moins chers, à fort potentiel. Cela a débouché sur de grosses ventes (Nicolas Pépé, Victor Osimhen…) mais sur 225 millions de dettes souscrites auprès du fonds Elliott pour le rachat, seule la moitié avait été remboursée l’été dernier. Moins que prévu. Elliott a écarté Lopez et repris la main sur le club.
À Lille, il avait commencé par racheter les contrats de joueurs trop payés selon lui
Lopez, lui, rétorque qu’il a quitté un club doté d’un actif joueurs évalué à 300 millions d’euros, que la situation financière du Losc est bien meilleure qu’à son arrivée, et qu’il a largement contribué à construire l’équipe tout juste championne de France. Ce week-end, « L’Équipe » a toutefois révélé que le Losc a décidé de geler le versement de certaines commissions d’agents négociées à l’époque Lopez pour plusieurs transferts, ayant des doutes sur leur légalité. Par ailleurs, plusieurs salariés de sa société de scouting Scoutly affirment ne pas avoir été payés depuis six mois.
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La DNCG vigilante
Une disposition votée par la Ligue et la Fédération fin 2020 prévoit qu’un redressement judiciaire n’est plus synonyme de relégation automatique. L’adjectif a son importance, car la DNCG sera vigilante. Elle a déjà pu entendre certains candidats à la reprise. Elle auditionnera également le repreneur qui aura été choisi avant le « closing », comme elle l’avait fait avec GACP, pour étudier le modèle économique et le plan de financement. En cas de redressement judiciaire, le nouvel acquéreur pourrait ne pas hériter de certaines dettes ou certains contrats, ce qui constituerait une rupture d’équité avec les autres clubs. Et donc pourrait déboucher sur une relégation.
Girondins de Bordeaux : Gérard Lopez à l’affût pour une reprise du club
Par Vincent Romain
Gérard Lopez, l’ancien patron du Losc, est intéressé par les Girondins, qu’il pourrait racheter en s’adossant à un fonds prêteur. Il n’a pas encore transmis d’offre à la banque Rothschild
Le processus de cession des Girondins suit son cours et le voile se lève peu à peu sur les candidats à une reprise. Le dossier mené par Pascal Rigo, Stéphane Martin et John Williams était déjà connu, tout comme celui porté par Didier Quillot. Ils font chacun partie des quatre retenus la semaine dernière par le club, King Street et la banque Rothschild pour accéder à la data room, l’ensemble des données financières du club, qui leur permettra de formuler - s’ils le souhaitent toujours - une offre ferme.
Depuis samedi, le nom de l’homme d’affaires français Nicolas Hoang est connu. Patron d’un énorme groupe immobilier avec son père, ils sont tous deux à la tête d’une « fortune professionnelle » de 720 millions d’euros selon Challenges. C’est évidemment colossal pour le commun des mortels, mais presque peu lorsque l’on souhaite racheter seul un club à ce point plombé par sa dette, son déficit structurel, sans visibilité sur les recettes futures et avec quasiment aucun actif.
Sollicité par Rothschild
Si les échanges avec King Street ont débuté depuis plusieurs mois, Nicolas Hoang n’a transmis aucune offre à Rothschild. Gérard Lopez non plus, comme nous vous l’indiquions le 24 mai dernier. Pas même une offre indicative. Or, dans son communiqué du 2 juin, le FCGB précisait que les candidats retenus avaient « déposé des offres indicatives ». Il pourrait donc y avoir deux autres dossiers encore inconnus. De source proche, on évoque d’ailleurs « deux repreneurs étrangers ».
En tout état de cause, Gérard Lopez est à l’affût. Depuis son départ de Lille en décembre 2020, il souhaite reprendre un club, en plus d’être déjà propriétaire de Mouscron (qui vient d’être relégué en deuxième division belge) et de Boavista (13e du dernier championnat portugais) via son fonds d’investissement Jogo Bonito Group.
L’ex-patron de l’écurie de Formule 1 Lotus (2009-2015) aurait été sollicité directement par Rothschild il y a environ deux semaines. Pour l’heure, il n’a donc pas encore franchi le pas de formuler une offre, mais ce n’est peut-être qu’une question d’heures ou de jours. S’il a connaissance de l’état financier des Girondins, il n’a pas formellement accès à la data room, alors que les offres fermes sont attendues d’ici mi-juin.
Proche de Fortress
L’homme d’affaires hispano-luxembourgeois entretient des relations de longue date avec deux acteurs clés du dossier, King Street et surtout Fortress, dont la créance de 38 millions d’euros (plus intérêts) influera fortement sur la cession du club et sur son prix. Ses récentes tentatives d’acquérir les clubs de Gênes, Southampton ou Valence donnent une idée de sa force de frappe : aux alentours de 120 millions d’euros, financés de sa poche mais surtout par un fonds prêteur. Il n’a pas donné suite à nos sollicitations.
Ce modèle risque de faire tousser en Gironde. Considérant tout ce qu’il s’est produit depuis presque trois ans avec GACP puis King Street, ni les Ultramarines, ni les élus, ni les salariés ne souhaitent voir le club passer dans les mains d’un autre fonds, qui plus est au prix d’un endettement massif. Politiquement, ce serait en tout cas brûlant.
Au Losc, Lopez avait commencé par investir plusieurs millions dans… le rachat des contrats de joueurs trop payés selon lui pour alléger la masse salariale et recruter des éléments moins chers, à fort potentiel. Cela a débouché sur de grosses ventes (Nicolas Pépé, Victor Osimhen…) mais sur 225 millions de dettes souscrites auprès du fonds Elliott pour le rachat, seule la moitié avait été remboursée l’été dernier. Moins que prévu. Elliott a écarté Lopez et repris la main sur le club.
À Lille, il avait commencé par racheter les contrats de joueurs trop payés selon lui
Lopez, lui, rétorque qu’il a quitté un club doté d’un actif joueurs évalué à 300 millions d’euros, que la situation financière du Losc est bien meilleure qu’à son arrivée, et qu’il a largement contribué à construire l’équipe tout juste championne de France. Ce week-end, « L’Équipe » a toutefois révélé que le Losc a décidé de geler le versement de certaines commissions d’agents négociées à l’époque Lopez pour plusieurs transferts, ayant des doutes sur leur légalité. Par ailleurs, plusieurs salariés de sa société de scouting Scoutly affirment ne pas avoir été payés depuis six mois.
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La DNCG vigilante
Une disposition votée par la Ligue et la Fédération fin 2020 prévoit qu’un redressement judiciaire n’est plus synonyme de relégation automatique. L’adjectif a son importance, car la DNCG sera vigilante. Elle a déjà pu entendre certains candidats à la reprise. Elle auditionnera également le repreneur qui aura été choisi avant le « closing », comme elle l’avait fait avec GACP, pour étudier le modèle économique et le plan de financement. En cas de redressement judiciaire, le nouvel acquéreur pourrait ne pas hériter de certaines dettes ou certains contrats, ce qui constituerait une rupture d’équité avec les autres clubs. Et donc pourrait déboucher sur une relégation.
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Re: Crise des Girondins (2021)
Ca ne m'inspire rien ce rachat pour l'instant et je ne suis pas très confiant. Il n'y aucun projet qui a l'air d'avoir les épaules assez large pour encaisser le choc même si on a pas assez d'info sur les potentiels repreneurs mais le côté financier en tout cas ca à l'air d'être limite...
Il y a encore des recherches de repreneurs rien n'est figé actuellement donc ca veut dire que pour l'instant personne ne se démarque. Je ne sais pas où tout cela va nous mener, on verra bien en tout cas la montre continu de tourner. Je n'aime pas être pessimiste mais il faut avouer que pour nos Girondins la situation est très compliqué et l'avenir est plutôt sombre à l'heure actuelle.
Il y a encore des recherches de repreneurs rien n'est figé actuellement donc ca veut dire que pour l'instant personne ne se démarque. Je ne sais pas où tout cela va nous mener, on verra bien en tout cas la montre continu de tourner. Je n'aime pas être pessimiste mais il faut avouer que pour nos Girondins la situation est très compliqué et l'avenir est plutôt sombre à l'heure actuelle.
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Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2021)
Tout cela donne quand même l'impression d'une horde de requins tournant autour d'une carcasse en décomposition....
sudiste- Unioniste de la première heure
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Re: Crise des Girondins (2021)
Perso, un tandem quillot/lopez est parfait pour finir le boulot…
Si Haong veut venir investir dans un vrai sport, populaire, spectaculaire c’est a l’ubb quil faut le faire.
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grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2021)
M6 n'était pas la bonne solution, mais ça a eu le mérite de retarder l'échéance, après bien sur tout semble avoir contribué à accélérer les choses.La main forcée pour jouer au grand stade, piège à cons, surtout si les résultats ne permettent pas de le remplir. Titre éphémère conduisant à l'inflation des dépenses sans garantie du résultat, supporteurs exigeants et intransigeants,Bordeaux en ventre mou difficilement admissible.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2021)
Je ne savais pas où le mettre, mais ça impactera sûrement le calendrier de notre championnat !
Canal + se retire de la ligue 1 et c'est Amazon qui va diffuser donc le football français ! Il est fort à parier que nous aurons droit à nouveau à des matchs le dimanche juste comme avant que mediapart ne disparaisse.
Le rugby, bouche trou de canal +
Canal + se retire de la ligue 1 et c'est Amazon qui va diffuser donc le football français ! Il est fort à parier que nous aurons droit à nouveau à des matchs le dimanche juste comme avant que mediapart ne disparaisse.
Le rugby, bouche trou de canal +
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2021)
Reprise des Girondins de Bordeaux : Pierre Hurmic rappelle au mandataire « les attentes fortes de la Ville »
https://www.sudouest.fr/politique/pierre-hurmic/reprise-des-girondins-de-bordeaux-pierre-hurmic-rappelle-au-mandataire-les-attentes-fortes-de-la-ville-3720237.php
https://www.sudouest.fr/politique/pierre-hurmic/reprise-des-girondins-de-bordeaux-pierre-hurmic-rappelle-au-mandataire-les-attentes-fortes-de-la-ville-3720237.php
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Re: Crise des Girondins (2021)
je sens bien que tous les financiers voraces attendent que les Gironflons soient mis en redressement judiciaire.
Quillot. Ce n' est pas lui qui a applaudit des deux mains le contrat passé entre la LFP et Médiapart ?
Quillot. Ce n' est pas lui qui a applaudit des deux mains le contrat passé entre la LFP et Médiapart ?
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Humeur : végétative
Age : 73
Re: Crise des Girondins (2021)
Hurmic est bien exigeant pour une affaire qui concerne le domaine privé, certes le haillan, le stade sont la propriété de la collectivité ne sont pas concernés dans un règlement de faillite éventuelle, mais trop se mêler de cette affaire , de sa résolution fait que la "ville" va trop loin dans un domaine qui dépasse ses devoirs et ses compétences.
La municipalité n'a pas été élue pour ça.
Aller vers un règlement d'une faillite pour apurer les dettes, généralement c'est le sort qui attend toute entreprise dans la même situation et qui peut être exigé avant une éventuelle reprise. Pour moi M6 qui s'est débarrassé d'un bâton merdeux en son temps ne devrait pas être exclue de tout reproche.
La municipalité n'a pas été élue pour ça.
Aller vers un règlement d'une faillite pour apurer les dettes, généralement c'est le sort qui attend toute entreprise dans la même situation et qui peut être exigé avant une éventuelle reprise. Pour moi M6 qui s'est débarrassé d'un bâton merdeux en son temps ne devrait pas être exclue de tout reproche.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2021)
https://www.sudouest.fr/sport/football/ligue1/girondins-de-bordeaux-c-est-le-jour-j-pour-le-depot-des-offres-3711421.php
Girondins de Bordeaux : c’est le jour J pour le dépôt des offres
Par Vincent Romain - v.romain@sudouest.fr
Les candidats intéressés pour racheter les Girondins ont jusqu’à ce lundi pour transmettre une offre ferme à la banque Rothschild. Pour l’heure, Gérard Lopez semble le mieux placé. La décision ne devrait pas intervenir le soir même
Comme souvent ces dernières semaines, mais exclusivement en dehors du terrain cette fois, les Girondins s’apprêtent à vivre l’un des jours les plus importants de leur histoire moderne. C’est ce lundi au plus tard que les offres fermes de reprise du club sont attendues par la banque Rothschild, mandatée pour gérer la cession souhaitée par l’actuel propriétaire, le fonds d’investissement King Street.
Le 2 juin dernier, le club avait annoncé que quatre candidats avaient été retenus à l’issue d’une première phase où une dizaine d’offres préliminaires avaient été déposées. L’attelage formé de Pascal Rigo, Stéphane Martin et John Williams faisait partie de ce quatuor, au même titre que Didier Quillot, l’ancien directeur général de la Ligue de football professionnel. Ils ont pu accéder à la data room, l’ensemble de la documentation financière, juridique et comptable des Girondins pour affiner leurs propositions.
Pichet n’ira pas
Deux autres dossiers sont plus ou moins bien avancés. Celui du Français Nicolas Hoang, un homme d’affaires qui a fait fortune dans l’immobilier avec son père, et surtout celui de l’ancien président du Losc, Gérard Lopez. En fin de semaine dernière, le premier n’avait toutefois pas formulé d’offre, et le second n’a franchi le pas qu’il y a une petite dizaine de jours, avec une offre ferme (dimanche soir, il était le seul dans ce cas). Le mystère plane donc : font-ils partie des quatre annoncés par le club, ou y a-t-il deux candidats encore inconnus ?
Récemment, la rumeur voulait que l’homme d’affaires bordelais Patrice Pichet réfléchissait à se lancer dans la course. Ce ne sera pas le cas. « Mon attachement aux Girondins de Bordeaux est énorme. Mais je m’interdis fermement d’envisager le rachat de ce club, préférant concentrer mon énergie sur le cœur de métier de mon groupe et sur son évolution. En revanche, si les institutions - notamment Ville de Bordeaux et Métropole - jugent nécessaire de réunir des acteurs économiques du territoire pour concourir à la pérennité de ce club, je serai bien entendu présent pour donner ce coup de main », nous a-t-il fait savoir.
La dette, critère numéro 1
Le premier (et unique ?) critère de choix pour King Street et Rothschild sera évidemment le financier et la capacité de paiement de la dette due au fonds d’investissement Fortress (38 millions d’euros plus les intérêts, avec échéance fixée initialement à octobre 2022). Couplée au déficit structurel colossal du club, elle est le principal obstacle pour le repreneur, qui doit donc réunir une somme énorme pour pouvoir également investir sur le sportif.
D’où l’inquiétude qui régnait autour du club ces derniers jours. Certains craignaient qu’aucune offre ne convienne à King Street et Fortress. Cela pourrait avoir deux conséquences : un placement en redressement judiciaire, avec un maintien en Ligue 1 qui ne serait plus garanti par la DNCG, ou une prise de contrôle par Fortress, ce qui reviendrait pour lui à s’asseoir sur sa créance avec une perspective de revente quasiment nulle.
Quillot en quête de fonds
Pour emporter la mise, il semblerait que le dossier Lopez soit le mieux armé financièrement, entre 120 et 150 millions d’euros. L’Hispano-luxembourgeois base son modèle sur de la dette auprès d’un fonds prêteur et un accord avec Fortress (dont il connaît les dirigeants), avec une réduction immédiate de la masse salariale et un recrutement massif de joueurs avec de futures reventes en tête. Il doit rencontrer ce lundi le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, et le président de la Métropole, Alain Anziani.
Le trio Rigo-Martin-Williams, lui, s’appuie sur une multitude d’investisseurs répartis des deux côtés de l’océan. Quant à Didier Quillot, il est accompagné de partenaires anglo-saxons. En fin de semaine dernière, il peinait toutefois à rassembler les fonds nécessaires. D’où ses trois jours passés à Bordeaux récemment, notamment pour rencontrer le milieu du vin et convaincre des investisseurs potentiels de le rejoindre. Ce dernier week-end avant la deadline lui aura-t-il permis de rattraper son retard ?
Une fusion à trois ?
Autour du Haillan, il se murmurait même que les projets Lopez, Rigo et Hoang pourraient s’associer. Finances, sportif et immobilier : leur association balaierait large, mais il faudrait s’entendre sur l’orientation sportive et la gouvernance. Ce ne serait pas la plus petite des difficultés à surmonter.
Sauf surprise, la fumée blanche n’est pas attendue ce lundi soir, le temps pour Rothschild, King Street et le club d’étudier les éventuelles offres reçues. Il est probable que le choix n’intervienne que dans les jours suivants. Si un dossier était retenu par King Street, la phase de négociation exclusive pourrait alors débuter.
La DNCG et le stade
Avant le closing, un passage devant la DNCG est prévu pour présenter le plan de financement et d’investissement. Il faudra également rencontrer le président de la Métropole, Alain Anziani, pour garantir le loyer du stade (4,9 millions d’euros), que tous les candidats à la reprise veulent voir diminuer.Si cession il y a, elle devra intervenir rapidement, car les comptes prévisionnels doivent être approuvés par la DNCG début juillet au plus tard. Le calendrier sportif est également serré, avec une reprise de l’entraînement fixée au même moment, et probablement des grandes manœuvres au niveau de l’effectif voire du staff.
Girondins de Bordeaux : c’est le jour J pour le dépôt des offres
Par Vincent Romain - v.romain@sudouest.fr
Les candidats intéressés pour racheter les Girondins ont jusqu’à ce lundi pour transmettre une offre ferme à la banque Rothschild. Pour l’heure, Gérard Lopez semble le mieux placé. La décision ne devrait pas intervenir le soir même
Comme souvent ces dernières semaines, mais exclusivement en dehors du terrain cette fois, les Girondins s’apprêtent à vivre l’un des jours les plus importants de leur histoire moderne. C’est ce lundi au plus tard que les offres fermes de reprise du club sont attendues par la banque Rothschild, mandatée pour gérer la cession souhaitée par l’actuel propriétaire, le fonds d’investissement King Street.
Le 2 juin dernier, le club avait annoncé que quatre candidats avaient été retenus à l’issue d’une première phase où une dizaine d’offres préliminaires avaient été déposées. L’attelage formé de Pascal Rigo, Stéphane Martin et John Williams faisait partie de ce quatuor, au même titre que Didier Quillot, l’ancien directeur général de la Ligue de football professionnel. Ils ont pu accéder à la data room, l’ensemble de la documentation financière, juridique et comptable des Girondins pour affiner leurs propositions.
Pichet n’ira pas
Deux autres dossiers sont plus ou moins bien avancés. Celui du Français Nicolas Hoang, un homme d’affaires qui a fait fortune dans l’immobilier avec son père, et surtout celui de l’ancien président du Losc, Gérard Lopez. En fin de semaine dernière, le premier n’avait toutefois pas formulé d’offre, et le second n’a franchi le pas qu’il y a une petite dizaine de jours, avec une offre ferme (dimanche soir, il était le seul dans ce cas). Le mystère plane donc : font-ils partie des quatre annoncés par le club, ou y a-t-il deux candidats encore inconnus ?
Récemment, la rumeur voulait que l’homme d’affaires bordelais Patrice Pichet réfléchissait à se lancer dans la course. Ce ne sera pas le cas. « Mon attachement aux Girondins de Bordeaux est énorme. Mais je m’interdis fermement d’envisager le rachat de ce club, préférant concentrer mon énergie sur le cœur de métier de mon groupe et sur son évolution. En revanche, si les institutions - notamment Ville de Bordeaux et Métropole - jugent nécessaire de réunir des acteurs économiques du territoire pour concourir à la pérennité de ce club, je serai bien entendu présent pour donner ce coup de main », nous a-t-il fait savoir.
La dette, critère numéro 1
Le premier (et unique ?) critère de choix pour King Street et Rothschild sera évidemment le financier et la capacité de paiement de la dette due au fonds d’investissement Fortress (38 millions d’euros plus les intérêts, avec échéance fixée initialement à octobre 2022). Couplée au déficit structurel colossal du club, elle est le principal obstacle pour le repreneur, qui doit donc réunir une somme énorme pour pouvoir également investir sur le sportif.
D’où l’inquiétude qui régnait autour du club ces derniers jours. Certains craignaient qu’aucune offre ne convienne à King Street et Fortress. Cela pourrait avoir deux conséquences : un placement en redressement judiciaire, avec un maintien en Ligue 1 qui ne serait plus garanti par la DNCG, ou une prise de contrôle par Fortress, ce qui reviendrait pour lui à s’asseoir sur sa créance avec une perspective de revente quasiment nulle.
Quillot en quête de fonds
Pour emporter la mise, il semblerait que le dossier Lopez soit le mieux armé financièrement, entre 120 et 150 millions d’euros. L’Hispano-luxembourgeois base son modèle sur de la dette auprès d’un fonds prêteur et un accord avec Fortress (dont il connaît les dirigeants), avec une réduction immédiate de la masse salariale et un recrutement massif de joueurs avec de futures reventes en tête. Il doit rencontrer ce lundi le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, et le président de la Métropole, Alain Anziani.
Le trio Rigo-Martin-Williams, lui, s’appuie sur une multitude d’investisseurs répartis des deux côtés de l’océan. Quant à Didier Quillot, il est accompagné de partenaires anglo-saxons. En fin de semaine dernière, il peinait toutefois à rassembler les fonds nécessaires. D’où ses trois jours passés à Bordeaux récemment, notamment pour rencontrer le milieu du vin et convaincre des investisseurs potentiels de le rejoindre. Ce dernier week-end avant la deadline lui aura-t-il permis de rattraper son retard ?
Une fusion à trois ?
Autour du Haillan, il se murmurait même que les projets Lopez, Rigo et Hoang pourraient s’associer. Finances, sportif et immobilier : leur association balaierait large, mais il faudrait s’entendre sur l’orientation sportive et la gouvernance. Ce ne serait pas la plus petite des difficultés à surmonter.
Sauf surprise, la fumée blanche n’est pas attendue ce lundi soir, le temps pour Rothschild, King Street et le club d’étudier les éventuelles offres reçues. Il est probable que le choix n’intervienne que dans les jours suivants. Si un dossier était retenu par King Street, la phase de négociation exclusive pourrait alors débuter.
La DNCG et le stade
Avant le closing, un passage devant la DNCG est prévu pour présenter le plan de financement et d’investissement. Il faudra également rencontrer le président de la Métropole, Alain Anziani, pour garantir le loyer du stade (4,9 millions d’euros), que tous les candidats à la reprise veulent voir diminuer.Si cession il y a, elle devra intervenir rapidement, car les comptes prévisionnels doivent être approuvés par la DNCG début juillet au plus tard. Le calendrier sportif est également serré, avec une reprise de l’entraînement fixée au même moment, et probablement des grandes manœuvres au niveau de l’effectif voire du staff.
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Re: Crise des Girondins (2021)
https://www.sudouest.fr/sport/football/ligue1/reprise-des-girondins-trois-candidats-sur-la-ligne-gerard-lopez-en-pole-3749580.php
Reprise des Girondins : trois candidats sur la ligne, Gérard Lopez en pole
Par Vincent Romain - v.romain@sudouest.fr
Gérard Lopez, semble être le mieux placé pour reprendre les Girondins. Un rapprochement avec le duo Martin/Rigo est possible. Didier Quillot a lui aussi transmis une offre à Rothschild ce lundi
L’avenir des Girondins se précise. Les candidats restants à la reprise avaient jusqu’à ce lundi 18 heures pour déposer une offre ferme auprès de la banque Rothschild. mandatée pour gérer la cession. Comme indiqué sur notre site, trois ont été remises : l’une par l’ancien propriétaire de Lille Gérard Lopez, qui avait déjà franchi le pas il y a une semaine, une autre par le duo Pascal Rigo/Stéphane Martin, et une dernière par l’ex-directeur général de la Ligue Didier Quillot.
L’homme d’affaires Nicolas Hoang, qui n’avait déjà pas formulé d’offre préliminaire, n’a finalement pas bougé. Il semblerait même qu’il n’en ait jamais vraiment eu l’intention, malgré des discussions engagées dès le mois de mars avec l’actuel propriétaire King Street. Du genre raisonnable et à ne pas apprécier la médiatisation, il n’aurait pas goûté que son nom sorte dans la presse.
Le stade dans le viseur
Au terme de cette nouvelle étape, Gérard Lopez fait figure de favori pour succéder à King Street. Adossé à un fonds prêteur, l’Hispano-Luxembourgeois de 49 ans dispose de la plus large surface financière, entre 120 et 150 millions d’euros (dont 50 à 60 rien que pour le mercato estival). Lundi, il est arrivé à Bordeaux en provenance de Londres pour rencontrer le maire, Pierre Hurmic, puis le président de la Métropole, Alain Anziani.
Il est venu leur exposer son projet pour les Girondins et discuter du stade Matmut Atlantique, puisque le club verse actuellement un loyer de 4,9 millions d’euros par an dans le cadre du partenariat public-privé et d’une lettre d’engagement. Ce loyer serait assumé, mais il s’agirait surtout de rentrer de manière importante, voire majoritaire, dans le capital de SBA, la filiale de Vinci et Fayat titulaire du contrat de PPP. Cela permettrait de doter le club d’un actif important et d’en assurer pleinement l’exploitation.
Comme ses concurrents, il a également discuté avec les représentants du « Club Scapulaire », qui réunit plus de 250 entrepreneurs de la région bordelaise et pèse entre 5 et 10 millions d’euros pour entrer au capital. Lopez n’a pas souhaité s’exprimer au terme de ces deux rendez-vous, pas plus que les deux élus.
Fortress détient la clé
King Street, qui avait dépensé 68 millions d’euros pour racheter le club en 2018, plusieurs millions pour les parts de GACP en 2019, et avait ensuite investi 46 millions supplémentaires selon le communiqué de désengagement du 22 avril dernier, ne devrait pas tirer le moindre euro de la transaction.
Le choix entre les trois repreneurs sera surtout fait par Fortress, le principal créancier du club (38 millions d’euros plus les intérêts, avec échéance à octobre 2022). Le repreneur qui garantira le meilleur recouvrement de cette dette sera le mieux placé pour entrer en négociation exclusive une fois qu’un dossier aura été retenu, sans doute en milieu de semaine.
Cette dette n’est pas la seule difficulté que comporte ce dossier jugé « très, très compliqué » par tous ceux qui se penchent dessus. Le déficit structurel est énorme (entre 60 et 80 millions d’euros cette saison), plombé par une masse salariale joueurs décorrélée du niveau de performance et du potentiel de revente.
Martin DG de Lopez ?
Un passage par le redressement judiciaire, qui permettrait un rachat à moindre coût, avec la possibilité de ne pas assumer certains contrats ou certaines créances, semble exclu. Pour la DNCG, le gendarme financier du foot français, ce serait probablement synonyme de rétrogradation en Ligue 2, pour rupture d’équité avec les autres clubs. Et cela en dépit d’une disposition votée par la Ligue et la Fédération en fin d’année dernière.
Les prochains jours pourraient être doublement décisifs, car un rapprochement entre les projets Lopez et Rigo/Martin n’est pas à exclure. Les contacts sont établis entre les deux camps qui ont de quoi s’entendre : la force de frappe financière et l’expérience de gestion d’un club côté Lopez, l’implantation locale, des idées novatrices et des investisseurs côté Rigo/Martin.
Selon nos informations, si cette fusion devait aboutir, Gérard Lopez prendrait la présidence du club et Stéphane Martin la direction générale. Pascal Rigo, lui, n’avait de toutes façons pas vocation à intégrer la direction du club dans le dossier qu’il avait initialement monté, étant déjà bien pris par ses activités professionnelles (il gère notamment une chaîne de boulangerie en France et aux États-Unis). Mais il pourrait par exemple siéger au Conseil d’administration. Le feuilleton peut continuer.
Lopez a rencontré le maire, le président de la métropole et les représentants du “Club Scapulaire”
Gérard Lopez, de la Formule 1 au football
Le possible futur repreneur des Girondins est un passionné de sport qui a commencé à investir dans le sport automobile avant de se tourner vers le ballon rondGérard Lopez n’a pu que goûter de loin au titre de champion de France de Lille en mai dernier. S’il en a été le stratège pendant quatre ans, il n’était plus au club depuis six mois, obligé de vendre le club, racheté à Michel Seydoux en janvier 2017.En fait, c’est Elliott Management qui lui avait prêté les fonds (225 millions d’euros) et l’a prié de partir, en raison d’un endettement colossal malgré une indéniable réussite sportive. Son meilleur coup aura été d’installer Christophe Galtier sur le banc des Dogues. Avec le Marseillais et un recrutement réussi (le Turc Yilmaz en particulier), le Losc devance le PSG pour le titre de champion de France.Agé de 49 ans, l’hispano-Luxembourgeois voue une véritable passion au sport qu’il a pu assouvir après avoir fait fortune en investissant dans Skype. Il a commencé par racheter l’écurie de Formule 1 Lotus à Renault en 2011. Après deux saisons réussies (4e et 5e au championnat du monde), il a dû la céder au constructeur français en 2015 en raison de difficultés financières.Il s’est alors tourné vers le football, tentant de racheter l’Olympique de Marseille à Margarita Louis-Dreyfus. Puis Lille donc et peut-être, dans quelques jours, aux Girondins qui viendraient s’ajouter aux clubs de Mouscron (relégué en D2 belge) et Boavista (D1 portugaise).
Reprise des Girondins : trois candidats sur la ligne, Gérard Lopez en pole
Par Vincent Romain - v.romain@sudouest.fr
Gérard Lopez, semble être le mieux placé pour reprendre les Girondins. Un rapprochement avec le duo Martin/Rigo est possible. Didier Quillot a lui aussi transmis une offre à Rothschild ce lundi
L’avenir des Girondins se précise. Les candidats restants à la reprise avaient jusqu’à ce lundi 18 heures pour déposer une offre ferme auprès de la banque Rothschild. mandatée pour gérer la cession. Comme indiqué sur notre site, trois ont été remises : l’une par l’ancien propriétaire de Lille Gérard Lopez, qui avait déjà franchi le pas il y a une semaine, une autre par le duo Pascal Rigo/Stéphane Martin, et une dernière par l’ex-directeur général de la Ligue Didier Quillot.
L’homme d’affaires Nicolas Hoang, qui n’avait déjà pas formulé d’offre préliminaire, n’a finalement pas bougé. Il semblerait même qu’il n’en ait jamais vraiment eu l’intention, malgré des discussions engagées dès le mois de mars avec l’actuel propriétaire King Street. Du genre raisonnable et à ne pas apprécier la médiatisation, il n’aurait pas goûté que son nom sorte dans la presse.
Le stade dans le viseur
Au terme de cette nouvelle étape, Gérard Lopez fait figure de favori pour succéder à King Street. Adossé à un fonds prêteur, l’Hispano-Luxembourgeois de 49 ans dispose de la plus large surface financière, entre 120 et 150 millions d’euros (dont 50 à 60 rien que pour le mercato estival). Lundi, il est arrivé à Bordeaux en provenance de Londres pour rencontrer le maire, Pierre Hurmic, puis le président de la Métropole, Alain Anziani.
Il est venu leur exposer son projet pour les Girondins et discuter du stade Matmut Atlantique, puisque le club verse actuellement un loyer de 4,9 millions d’euros par an dans le cadre du partenariat public-privé et d’une lettre d’engagement. Ce loyer serait assumé, mais il s’agirait surtout de rentrer de manière importante, voire majoritaire, dans le capital de SBA, la filiale de Vinci et Fayat titulaire du contrat de PPP. Cela permettrait de doter le club d’un actif important et d’en assurer pleinement l’exploitation.
Comme ses concurrents, il a également discuté avec les représentants du « Club Scapulaire », qui réunit plus de 250 entrepreneurs de la région bordelaise et pèse entre 5 et 10 millions d’euros pour entrer au capital. Lopez n’a pas souhaité s’exprimer au terme de ces deux rendez-vous, pas plus que les deux élus.
Fortress détient la clé
King Street, qui avait dépensé 68 millions d’euros pour racheter le club en 2018, plusieurs millions pour les parts de GACP en 2019, et avait ensuite investi 46 millions supplémentaires selon le communiqué de désengagement du 22 avril dernier, ne devrait pas tirer le moindre euro de la transaction.
Le choix entre les trois repreneurs sera surtout fait par Fortress, le principal créancier du club (38 millions d’euros plus les intérêts, avec échéance à octobre 2022). Le repreneur qui garantira le meilleur recouvrement de cette dette sera le mieux placé pour entrer en négociation exclusive une fois qu’un dossier aura été retenu, sans doute en milieu de semaine.
Cette dette n’est pas la seule difficulté que comporte ce dossier jugé « très, très compliqué » par tous ceux qui se penchent dessus. Le déficit structurel est énorme (entre 60 et 80 millions d’euros cette saison), plombé par une masse salariale joueurs décorrélée du niveau de performance et du potentiel de revente.
Martin DG de Lopez ?
Un passage par le redressement judiciaire, qui permettrait un rachat à moindre coût, avec la possibilité de ne pas assumer certains contrats ou certaines créances, semble exclu. Pour la DNCG, le gendarme financier du foot français, ce serait probablement synonyme de rétrogradation en Ligue 2, pour rupture d’équité avec les autres clubs. Et cela en dépit d’une disposition votée par la Ligue et la Fédération en fin d’année dernière.
Les prochains jours pourraient être doublement décisifs, car un rapprochement entre les projets Lopez et Rigo/Martin n’est pas à exclure. Les contacts sont établis entre les deux camps qui ont de quoi s’entendre : la force de frappe financière et l’expérience de gestion d’un club côté Lopez, l’implantation locale, des idées novatrices et des investisseurs côté Rigo/Martin.
Selon nos informations, si cette fusion devait aboutir, Gérard Lopez prendrait la présidence du club et Stéphane Martin la direction générale. Pascal Rigo, lui, n’avait de toutes façons pas vocation à intégrer la direction du club dans le dossier qu’il avait initialement monté, étant déjà bien pris par ses activités professionnelles (il gère notamment une chaîne de boulangerie en France et aux États-Unis). Mais il pourrait par exemple siéger au Conseil d’administration. Le feuilleton peut continuer.
Lopez a rencontré le maire, le président de la métropole et les représentants du “Club Scapulaire”
Gérard Lopez, de la Formule 1 au football
Le possible futur repreneur des Girondins est un passionné de sport qui a commencé à investir dans le sport automobile avant de se tourner vers le ballon rondGérard Lopez n’a pu que goûter de loin au titre de champion de France de Lille en mai dernier. S’il en a été le stratège pendant quatre ans, il n’était plus au club depuis six mois, obligé de vendre le club, racheté à Michel Seydoux en janvier 2017.En fait, c’est Elliott Management qui lui avait prêté les fonds (225 millions d’euros) et l’a prié de partir, en raison d’un endettement colossal malgré une indéniable réussite sportive. Son meilleur coup aura été d’installer Christophe Galtier sur le banc des Dogues. Avec le Marseillais et un recrutement réussi (le Turc Yilmaz en particulier), le Losc devance le PSG pour le titre de champion de France.Agé de 49 ans, l’hispano-Luxembourgeois voue une véritable passion au sport qu’il a pu assouvir après avoir fait fortune en investissant dans Skype. Il a commencé par racheter l’écurie de Formule 1 Lotus à Renault en 2011. Après deux saisons réussies (4e et 5e au championnat du monde), il a dû la céder au constructeur français en 2015 en raison de difficultés financières.Il s’est alors tourné vers le football, tentant de racheter l’Olympique de Marseille à Margarita Louis-Dreyfus. Puis Lille donc et peut-être, dans quelques jours, aux Girondins qui viendraient s’ajouter aux clubs de Mouscron (relégué en D2 belge) et Boavista (D1 portugaise).
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Re: Crise des Girondins (2021)
Hurmic favorable à une reprise des Girondins par Gerard Lopez, cependant il le motive à contacter le projet de Rigo pour s'allier et il y aurait peut être également le club scapulaire issu du projet Fievet. Pour hurmic le projet Lopez est plus sérieux que le projet Kingstreet parce que Lopez connait le milieu du football et qu'il a réussi au Losc.
https://www.francebleu.fr/sports/football/girondins-de-bordeaux-des-candidats-serieux-pour-la-reprise-affirme-pierre-hurmic-1623751906
De tout façon on ne peut pas espérer mieux que Gerard Lopez finalement... les autres n'ont pas assez de fond apparemment. Le problème de Lopez c'est que c'est complétement des paris assumés et ultra dangereux pour le club, il va faire des emprunts avec des sommes dépassant toute attente ce qui va endetter le club comme du jamais vu. Il veut racheter le stade (en tout cas être actionnaire majoritaire du stade), le Haillan, 50M pour le premier mercato.
https://www.francebleu.fr/sports/football/girondins-de-bordeaux-des-candidats-serieux-pour-la-reprise-affirme-pierre-hurmic-1623751906
De tout façon on ne peut pas espérer mieux que Gerard Lopez finalement... les autres n'ont pas assez de fond apparemment. Le problème de Lopez c'est que c'est complétement des paris assumés et ultra dangereux pour le club, il va faire des emprunts avec des sommes dépassant toute attente ce qui va endetter le club comme du jamais vu. Il veut racheter le stade (en tout cas être actionnaire majoritaire du stade), le Haillan, 50M pour le premier mercato.
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Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2021)
S'il y a cette différence entre KING STREET et LOPEZ sur la connaissance du foot,il y a tout de même un point diablement commun : le déficit et l'endettement.
La dette du LOSC était exceptionnelle lorsqu' il a été contraint de céder le club la saison dernière.
J'espère que Hurmic aura la même souplesse d'esprit quand il devra dialoguer sur le fond du projet de naming: en fait non, il n' y a pas besoin d'autant de souplesse pour ce projet quand on le compare avec le projet de Lopez.
La dette du LOSC était exceptionnelle lorsqu' il a été contraint de céder le club la saison dernière.
J'espère que Hurmic aura la même souplesse d'esprit quand il devra dialoguer sur le fond du projet de naming: en fait non, il n' y a pas besoin d'autant de souplesse pour ce projet quand on le compare avec le projet de Lopez.
le radis- Team modo
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Re: Crise des Girondins (2021)
https://www.sudouest.fr/sport/football/ligue1/reprise-des-girondins-fusion-en-vue-pour-les-projets-lopez-et-rigo-3793777.php
Reprise des Girondins : fusion en vue pour les projets Lopez et Rigo
Par Vincent Romain - v.romain@sudouest.fr
Les deux parties ont trouvé un accord de principe pour fusionner leurs projets respectifs. Mercredi soir, quelques détails restaient encore à régler. Mais cet attelage a tout pour séduire Fortress
La fumée blanche n’est pas encore sortie du toit de chez Rothschild & Co. Elle est attendue en début de semaine prochaine au plus tard, même si la banque a fixé une ultime limite à 14 heures pour modifier les offres déposées lundi. La banque, King Street et surtout Fortress doivent étudier les dossiers sur leur table.
Il y aura toujours celui de Didier Quillot, l’ancien directeur général exécutif de la Ligue. Jusqu’à présent, il y en avait deux autres distincts, portés d’un côté par Gérard Lopez, ex-président et propriétaire de Lille, d’un autre par Pascal Rigo et Stéphane Martin. Ils pourraient finalement n’en former qu’un seul au terme d’une fusion.
Armés financièrement
Mercredi, les deux camps ont en effet trouvé un accord de principe, comme indiqué par « 20 Minutes ». Les discussions, débutées il y a plusieurs jours, se poursuivaient dans la soirée pour finaliser certains aspects du deal. Mais elles sont bien avancées et la confiance était de mise des deux côtés pour déposer une offre commune.
Rothschild, l’actuel propriétaire King Street, le principal créancier Fortress et le mandataire ad hoc Frédéric Abitbol étaient au courant de ces discussions. Ils les ont accueillies positivement, puisqu’elles donneraient logiquement naissance à un dossier mieux armé financièrement pour une reprise qui garantit au mieux le recouvrement de la dette à Fortress (38 millions d’euros, plus les intérêts, avec échéance en octobre 2022). L’homme d’affaires Nicolas Hoang, lui, ne figure pas (pour l’instant) dans cet accord.
L’issue restera soumise à approbation de Fortress, l’acteur clé de ce dossier. Mais les planètes semblent s’aligner. Cette alliance aurait en tout cas de quoi éloigner pour de bon le risque d’un placement des Girondins en redressement judiciaire qui les aurait probablement conduits en Ligue 2.
Lopez est « déterminé »
Pascal Rigo a toujours assuré ne pas être fermé à l’idée de laisser la place à un repreneur plus solide… ou de s’unir avec lui « pour le bien du club ». Le dossier que le chef d’entreprise porte avec l’ancien président bordelais Stéphane Martin amène des fonds propres, des idées et un ancrage local. Celui de Gérard Lopez, lui, représente une expérience et un capital financier important grâce à de l’endettement, ce qui permettra d’investir rapidement lors du mercato.
L’entourage de l’Hispano-Luxembourgeois nous a fait savoir qu’il était « déterminé à construire la meilleure offre possible pour les Girondins, convaincu du potentiel du club, avec la volonté d’éviter un redressement judiciaire qui constituerait une véritable descente aux enfers. Il évalue actuellement la situation avec ses partenaires financiers. »
Si ce projet aboutissait, il ferait cohabiter Gérard Lopez, sans doute en tant que président du Conseil d’administration, et Stéphane Martin comme directeur général… ou président délégué ? Comme nous vous l’indiquions en début de semaine, Pascal Rigo, déjà occupé par ses activités professionnelles, siégerait au CA.
Élus et Ultras sont séduits
Cette union serait vue d’un bon œil par l’ensemble de l’environnement du club. Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, et le président de la Métropole, Alain Anziani, peuvent se réjouir des perspectives de vente du centre d’entraînement du Haillan (estimé à 15 millions d’euros par les Domaines) et du stade Matmut Atlantique, via une prise de contrôle de SBA, la filiale de Vinci et Fayat.
Quant aux Ultramarines, qui n’ont jamais caché leur désir de voir Stéphane Martin revenir aux affaires, ils ont aussi discuté avec Lopez. « Nous l’avons accueilli avec intérêt et méfiance », explique sur notre site Florian Brunet, leur porte-parole. Mais face à ce « projet très ambitieux qui est en train de se mettre en place », il assure la compatibilité ultras-Lopez : « King Street aurait placé à l’opérationnel des gens qui connaissent le foot, respectent le club et son environnement, on ne leur aurait pas fait la guerre. Ce sont surtout les personnalités de ceux qui portent les projets qui nous intéressent. »
Reprise des Girondins : fusion en vue pour les projets Lopez et Rigo
Par Vincent Romain - v.romain@sudouest.fr
Les deux parties ont trouvé un accord de principe pour fusionner leurs projets respectifs. Mercredi soir, quelques détails restaient encore à régler. Mais cet attelage a tout pour séduire Fortress
La fumée blanche n’est pas encore sortie du toit de chez Rothschild & Co. Elle est attendue en début de semaine prochaine au plus tard, même si la banque a fixé une ultime limite à 14 heures pour modifier les offres déposées lundi. La banque, King Street et surtout Fortress doivent étudier les dossiers sur leur table.
Il y aura toujours celui de Didier Quillot, l’ancien directeur général exécutif de la Ligue. Jusqu’à présent, il y en avait deux autres distincts, portés d’un côté par Gérard Lopez, ex-président et propriétaire de Lille, d’un autre par Pascal Rigo et Stéphane Martin. Ils pourraient finalement n’en former qu’un seul au terme d’une fusion.
Armés financièrement
Mercredi, les deux camps ont en effet trouvé un accord de principe, comme indiqué par « 20 Minutes ». Les discussions, débutées il y a plusieurs jours, se poursuivaient dans la soirée pour finaliser certains aspects du deal. Mais elles sont bien avancées et la confiance était de mise des deux côtés pour déposer une offre commune.
Rothschild, l’actuel propriétaire King Street, le principal créancier Fortress et le mandataire ad hoc Frédéric Abitbol étaient au courant de ces discussions. Ils les ont accueillies positivement, puisqu’elles donneraient logiquement naissance à un dossier mieux armé financièrement pour une reprise qui garantit au mieux le recouvrement de la dette à Fortress (38 millions d’euros, plus les intérêts, avec échéance en octobre 2022). L’homme d’affaires Nicolas Hoang, lui, ne figure pas (pour l’instant) dans cet accord.
L’issue restera soumise à approbation de Fortress, l’acteur clé de ce dossier. Mais les planètes semblent s’aligner. Cette alliance aurait en tout cas de quoi éloigner pour de bon le risque d’un placement des Girondins en redressement judiciaire qui les aurait probablement conduits en Ligue 2.
Lopez est « déterminé »
Pascal Rigo a toujours assuré ne pas être fermé à l’idée de laisser la place à un repreneur plus solide… ou de s’unir avec lui « pour le bien du club ». Le dossier que le chef d’entreprise porte avec l’ancien président bordelais Stéphane Martin amène des fonds propres, des idées et un ancrage local. Celui de Gérard Lopez, lui, représente une expérience et un capital financier important grâce à de l’endettement, ce qui permettra d’investir rapidement lors du mercato.
L’entourage de l’Hispano-Luxembourgeois nous a fait savoir qu’il était « déterminé à construire la meilleure offre possible pour les Girondins, convaincu du potentiel du club, avec la volonté d’éviter un redressement judiciaire qui constituerait une véritable descente aux enfers. Il évalue actuellement la situation avec ses partenaires financiers. »
Si ce projet aboutissait, il ferait cohabiter Gérard Lopez, sans doute en tant que président du Conseil d’administration, et Stéphane Martin comme directeur général… ou président délégué ? Comme nous vous l’indiquions en début de semaine, Pascal Rigo, déjà occupé par ses activités professionnelles, siégerait au CA.
Élus et Ultras sont séduits
Cette union serait vue d’un bon œil par l’ensemble de l’environnement du club. Le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, et le président de la Métropole, Alain Anziani, peuvent se réjouir des perspectives de vente du centre d’entraînement du Haillan (estimé à 15 millions d’euros par les Domaines) et du stade Matmut Atlantique, via une prise de contrôle de SBA, la filiale de Vinci et Fayat.
Quant aux Ultramarines, qui n’ont jamais caché leur désir de voir Stéphane Martin revenir aux affaires, ils ont aussi discuté avec Lopez. « Nous l’avons accueilli avec intérêt et méfiance », explique sur notre site Florian Brunet, leur porte-parole. Mais face à ce « projet très ambitieux qui est en train de se mettre en place », il assure la compatibilité ultras-Lopez : « King Street aurait placé à l’opérationnel des gens qui connaissent le foot, respectent le club et son environnement, on ne leur aurait pas fait la guerre. Ce sont surtout les personnalités de ceux qui portent les projets qui nous intéressent. »
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Re: Crise des Girondins (2021)
C'est fait la fusion c'est officiel. Lopez/Rigo ont fait une proposition pour récupérer les Girondins ca y est.
Par contre il y a le TFC et Comolli qui attend comme des vautours que les Girondins tombent pour récupérer une place en L1. Les Toulousains bordel
Par contre il y a le TFC et Comolli qui attend comme des vautours que les Girondins tombent pour récupérer une place en L1. Les Toulousains bordel
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Re: Crise des Girondins (2021)
https://www.sudouest.fr/sport/football/ligue1/gerard-lopez-sur-les-girondins-de-bordeaux-on-veut-sauver-un-club-a-l-histoire-incroyable-3820121.php
Gérard Lopez sur les Girondins : « On veut sauver le club et éviter le redressement judiciaire »
Par Vincent Romain - v.romain@sudouest.fr
L’homme d’affaires s’exprime pour la première fois depuis qu’il s’est lancé dans la course au rachat des Girondins de Bordeaux. Désormais allié à Pascal Rigo et Stéphane Martin, il dévoile ses intentions et ses ambitions
Jusqu’à présent, il avait toujours refusé de s’exprimer. Au lendemain de l’annonce de son rapprochement avec le dossier Pascal Rigo/Stéphane Martin, et d’un communiqué des Girondins indiquant qu’ils attendaient toujours « une offre ferme et financée », Gérard Lopez a accepté de prendre la parole pour « Sud Ouest ». À la descente de l’avion, l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois a pris le temps d’expliquer les raisons pour lesquelles il s’est lancé dans ce projet de reprise, et en dévoile les premiers contours. C’était avant que le club bordelais évoque la menace d’un redressement judiciaire imminent.
Les Girondins de Bordeaux accentuent la pression sur les candidats à la reprise du club. Ils expliquent n’avoir « d’autre choix que d’envisager l’éventualité d’une procédure de redressement judiciaire » faute d’offre satisfaisante d’ici lundi soir
Où en êtes-vous dans le processus de reprise des Girondins ? Avez-vous transmis une offre commune avec Pascal Rigo et Stéphane Martin ?
J’aimerais dans un premier temps resituer l’enjeu. On oublie ce qui est le plus important. On veut d’abord sauver un club à l’histoire incroyable dans le foot français, un club incontournable où sont passés de grands joueurs. On a du mal à imaginer la Ligue 1 sans les Girondins. J’ai découvert qu’on était beaucoup à vouloir sauver ce club. Cela inclut l’administrateur ad hoc, le tribunal de Commerce, Pascal Rigo, Stéphane Martin, le Club Scapulaire, d’autres entrepreneurs… Mon rôle était d’abord de regarder le dossier, aujourd’hui je suis autour d’une table qui inclut aussi Fortress. On travaille maintenant sur une structure qui permettra de sauver le club car le patient est déjà dans un état critique.
Mais avez-vous transmis une offre à la banque Rothschild ?
Il ne s’agit plus de ça. On est associés. Tout le monde connaît le contexte, il y a des besoins en capitaux, en investissements, en pérennité. Structurer l’offre, ça prend du temps. Quand vous y allez seul, c’est déjà compliqué, alors à plusieurs, il faut aussi trouver des accords. Mais on sait qu’il faut reconstruire ce club. Il y a vraiment de la bonne volonté. Fortress, par exemple, montre du soutien dans ce dossier. Tout le monde est sur le pont pour faire en sorte que ça marche. C’est un club énormissime, on ne peut pas se permettre de faire n’importe quoi.
Pourquoi vous êtes-vous intéressé aux Girondins de Bordeaux ?
On m’a appelé pour regarder le dossier parce qu’on considère que j’ai l’expérience et de la passion pour le sport et le foot. Je sais construire des projets économiques au service du sportif. Et puis je me dis que ce serait triste de ne plus voir les Girondins en Ligue 1. J’ai grandi à la frontière entre le Luxembourg et la France, et quand j’étais gamin, mon foot c’était le multiplex dans les petites radios. J’ai 50 ans aujourd’hui, vous êtes influençable quand vous avez entre 10 et 15 ans, et à l’époque, Bordeaux était un gros club. Quand on m’a appelé, j’étais honoré qu’on me demande de venir.
Vous aviez déjà tenté le coup en 2017 ?
Pas du tout. Un fonds d’investissement dans lequel j’étais investisseur regardait pour reprendre un club. Mais je n’étais lié à aucun projet.
Votre méthode est basée sur de la dette. Avec quel fonds travailleriez-vous pour les Girondins, et mettriez-vous de votre argent personnel ?
C’est une question à laquelle je ne peux pas répondre car on est en négociations, et cela lancerait des discussions d’ordre financier autour d’un club qui est au bord de la relégation. Je préfère me concentrer sur ce qu’il faut pour sauver le club, pour que ses supporters en soient fiers.
Racheter en misant autant sur l’endettement, n’est-ce pas risqué ? On voit aujourd’hui le problème que pose la créance de 38 millions d’euros due à Fortress…
On est en train de parler d’un club au bord de la relégation. Déjà, je n’ai pas dit qu’il n’y avait que de la dette. Ensuite, celle de Fortress ne pose pas de problème à qui que ce soit. Que ce soit de la dette ou du capital, c’est surtout l’utilisation que vous en faites qui fait la différence. Trouvez-moi quelqu’un, de nos jours, avec le Covid, ces droits TV, qui va investir à fonds perdus dans un club de foot. Si ça existait, tous les clubs de L1 et L2 essaieraient de le convaincre. Il s’agit ici de sauver un club important, de manière adéquate et intelligente.
Quelles sont vos ambitions sportives ?
J’ai un adage : « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ». D’habitude, je mets toujours le sportif en avant, mais il y a une telle fracture à Bordeaux… La première chose à faire est de renouer le lien avec toutes les forces vives autour des Girondins. Premièrement les supporters, puisque le foot existe grâce à eux et à travers eux. Ensuite, retisser des liens avec le tissu économique, social et politique régional. Je pense que c’est assez facile car tout le monde veut aider.
Dans un deuxième temps, le sportif. C’est clair qu’au départ, il faudra consolider. Jouer le ventre mou est dangereux car vous mettez en place une culture où les joueurs, le staff et le club vont essayer de se contenter de ça, vont regarder les équipes derrière eux, et on se retrouve dans la position du chassé. Une saine ambition sportive à Bordeaux est de regarder d’abord le haut du tableau, en tout cas la première moitié, et ensuite, les places européennes.
Si vous rachetez le club, que comptez-vous faire lors du mercato à venir ?
C’est le deuxième gros chantier, après le premier qui consiste à sauver le club, faire en sorte qu’il soit pérenne, en adéquation avec les attentes de la région. Il y aura un mercato bien sûr, on a travaillé le dossier, on devrait pouvoir assembler une équipe qui jouera là où on veut qu’elle soit. Dans l’effectif existant, certains joueurs peuvent aussi exister de manière beaucoup plus positive dans un cadre différent.
Avez-vous une équipe sportive en tête ?
Je l’ai, mais je ne vais pas vous la donner pour la simple et bonne raison que je parle avec les personnes que j’aimerais avoir sur ce projet si ça se fait. Certaines sont disponibles et d’autres encore sous contrat.
Quels sont vos plans pour le stade et le centre d’entraînement du Haillan ?
Un club du standing des Girondins a besoin d’avoir un lieu auquel il appartient et d’un lieu qui lui appartient. C’est très important. Là, on cherche à sauver le club, mais on va très vite se pencher sur les dossiers des domaines du Haillan et du stade pour, si possible, en acquérir la propriété.
Quelle serait la répartition des rôles entre vous, Stéphane Martin et Pascal Rigo ?
C’est très clair entre nous, et au-delà de ces personnes, on envisage un projet de gestion beaucoup plus large. Si on va au bout ce sera annoncé à ce moment-là (NDLR : selon nos informations, Gérard Lopez serait président du Conseil d’administration, Stéphane Martin président délégué et Pascal Rigo membre du CA).
Initialement, vous aviez vos idées, ils avaient les leurs. Comment gérer ça ?
En termes de gestion, quand on décrira les fonctions de chacun, vous saurez comment ça fonctionne. C’est une bonne entente, chacun a des secteurs où il a plus d’expérience. On en est tous conscients. On a assez rapidement trouvé comment fonctionner.
Le timing est très court, ça vous inquiète ?
Bien sûr, mais ce n’est pas pour autant qu’on ne travaille pas. Les nuits de deux ou trois heures de sommeil sont légion actuellement. Le timing est ce qu’il est. Peut-être que cette administration ad hoc aurait pu être lancée un peu plus tôt. Il faut être concentré et efficace.
Êtes-vous optimiste ?
Quand les choses sont bien, je suis très calme, quand elles se passent moyennement bien, je suis très calme aussi. Je ne vais pas vous dire que je saute au plafond. Je ne suis pas négatif, sinon je ne travaillerais pas comme je le fais actuellement avec mes partenaires. Mais c’est clair que ce n’est pas gagné d’avance.
Si un redressement judiciaire était prononcé et que le club était relégué en L2, vous seriez toujours intéressé ?
Ça change énormément la donne pour le club et le projet. Le club a des outils de fonctionnement, donc des coûts de fonctionnement, qui ne sont pas destinés à la L2. Ça deviendrait un projet encore plus compliqué, pas impossible, mais le timing avec la L2 est encore pire (NDLR : le championnat reprend le 23 juillet). On va essayer d’éviter ça.
Gérard Lopez sur les Girondins : « On veut sauver le club et éviter le redressement judiciaire »
Par Vincent Romain - v.romain@sudouest.fr
L’homme d’affaires s’exprime pour la première fois depuis qu’il s’est lancé dans la course au rachat des Girondins de Bordeaux. Désormais allié à Pascal Rigo et Stéphane Martin, il dévoile ses intentions et ses ambitions
Jusqu’à présent, il avait toujours refusé de s’exprimer. Au lendemain de l’annonce de son rapprochement avec le dossier Pascal Rigo/Stéphane Martin, et d’un communiqué des Girondins indiquant qu’ils attendaient toujours « une offre ferme et financée », Gérard Lopez a accepté de prendre la parole pour « Sud Ouest ». À la descente de l’avion, l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois a pris le temps d’expliquer les raisons pour lesquelles il s’est lancé dans ce projet de reprise, et en dévoile les premiers contours. C’était avant que le club bordelais évoque la menace d’un redressement judiciaire imminent.
Les Girondins de Bordeaux accentuent la pression sur les candidats à la reprise du club. Ils expliquent n’avoir « d’autre choix que d’envisager l’éventualité d’une procédure de redressement judiciaire » faute d’offre satisfaisante d’ici lundi soir
Où en êtes-vous dans le processus de reprise des Girondins ? Avez-vous transmis une offre commune avec Pascal Rigo et Stéphane Martin ?
J’aimerais dans un premier temps resituer l’enjeu. On oublie ce qui est le plus important. On veut d’abord sauver un club à l’histoire incroyable dans le foot français, un club incontournable où sont passés de grands joueurs. On a du mal à imaginer la Ligue 1 sans les Girondins. J’ai découvert qu’on était beaucoup à vouloir sauver ce club. Cela inclut l’administrateur ad hoc, le tribunal de Commerce, Pascal Rigo, Stéphane Martin, le Club Scapulaire, d’autres entrepreneurs… Mon rôle était d’abord de regarder le dossier, aujourd’hui je suis autour d’une table qui inclut aussi Fortress. On travaille maintenant sur une structure qui permettra de sauver le club car le patient est déjà dans un état critique.
Mais avez-vous transmis une offre à la banque Rothschild ?
Il ne s’agit plus de ça. On est associés. Tout le monde connaît le contexte, il y a des besoins en capitaux, en investissements, en pérennité. Structurer l’offre, ça prend du temps. Quand vous y allez seul, c’est déjà compliqué, alors à plusieurs, il faut aussi trouver des accords. Mais on sait qu’il faut reconstruire ce club. Il y a vraiment de la bonne volonté. Fortress, par exemple, montre du soutien dans ce dossier. Tout le monde est sur le pont pour faire en sorte que ça marche. C’est un club énormissime, on ne peut pas se permettre de faire n’importe quoi.
Pourquoi vous êtes-vous intéressé aux Girondins de Bordeaux ?
On m’a appelé pour regarder le dossier parce qu’on considère que j’ai l’expérience et de la passion pour le sport et le foot. Je sais construire des projets économiques au service du sportif. Et puis je me dis que ce serait triste de ne plus voir les Girondins en Ligue 1. J’ai grandi à la frontière entre le Luxembourg et la France, et quand j’étais gamin, mon foot c’était le multiplex dans les petites radios. J’ai 50 ans aujourd’hui, vous êtes influençable quand vous avez entre 10 et 15 ans, et à l’époque, Bordeaux était un gros club. Quand on m’a appelé, j’étais honoré qu’on me demande de venir.
Vous aviez déjà tenté le coup en 2017 ?
Pas du tout. Un fonds d’investissement dans lequel j’étais investisseur regardait pour reprendre un club. Mais je n’étais lié à aucun projet.
Votre méthode est basée sur de la dette. Avec quel fonds travailleriez-vous pour les Girondins, et mettriez-vous de votre argent personnel ?
C’est une question à laquelle je ne peux pas répondre car on est en négociations, et cela lancerait des discussions d’ordre financier autour d’un club qui est au bord de la relégation. Je préfère me concentrer sur ce qu’il faut pour sauver le club, pour que ses supporters en soient fiers.
Racheter en misant autant sur l’endettement, n’est-ce pas risqué ? On voit aujourd’hui le problème que pose la créance de 38 millions d’euros due à Fortress…
On est en train de parler d’un club au bord de la relégation. Déjà, je n’ai pas dit qu’il n’y avait que de la dette. Ensuite, celle de Fortress ne pose pas de problème à qui que ce soit. Que ce soit de la dette ou du capital, c’est surtout l’utilisation que vous en faites qui fait la différence. Trouvez-moi quelqu’un, de nos jours, avec le Covid, ces droits TV, qui va investir à fonds perdus dans un club de foot. Si ça existait, tous les clubs de L1 et L2 essaieraient de le convaincre. Il s’agit ici de sauver un club important, de manière adéquate et intelligente.
Quelles sont vos ambitions sportives ?
J’ai un adage : « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ». D’habitude, je mets toujours le sportif en avant, mais il y a une telle fracture à Bordeaux… La première chose à faire est de renouer le lien avec toutes les forces vives autour des Girondins. Premièrement les supporters, puisque le foot existe grâce à eux et à travers eux. Ensuite, retisser des liens avec le tissu économique, social et politique régional. Je pense que c’est assez facile car tout le monde veut aider.
Dans un deuxième temps, le sportif. C’est clair qu’au départ, il faudra consolider. Jouer le ventre mou est dangereux car vous mettez en place une culture où les joueurs, le staff et le club vont essayer de se contenter de ça, vont regarder les équipes derrière eux, et on se retrouve dans la position du chassé. Une saine ambition sportive à Bordeaux est de regarder d’abord le haut du tableau, en tout cas la première moitié, et ensuite, les places européennes.
Si vous rachetez le club, que comptez-vous faire lors du mercato à venir ?
C’est le deuxième gros chantier, après le premier qui consiste à sauver le club, faire en sorte qu’il soit pérenne, en adéquation avec les attentes de la région. Il y aura un mercato bien sûr, on a travaillé le dossier, on devrait pouvoir assembler une équipe qui jouera là où on veut qu’elle soit. Dans l’effectif existant, certains joueurs peuvent aussi exister de manière beaucoup plus positive dans un cadre différent.
Avez-vous une équipe sportive en tête ?
Je l’ai, mais je ne vais pas vous la donner pour la simple et bonne raison que je parle avec les personnes que j’aimerais avoir sur ce projet si ça se fait. Certaines sont disponibles et d’autres encore sous contrat.
Quels sont vos plans pour le stade et le centre d’entraînement du Haillan ?
Un club du standing des Girondins a besoin d’avoir un lieu auquel il appartient et d’un lieu qui lui appartient. C’est très important. Là, on cherche à sauver le club, mais on va très vite se pencher sur les dossiers des domaines du Haillan et du stade pour, si possible, en acquérir la propriété.
Quelle serait la répartition des rôles entre vous, Stéphane Martin et Pascal Rigo ?
C’est très clair entre nous, et au-delà de ces personnes, on envisage un projet de gestion beaucoup plus large. Si on va au bout ce sera annoncé à ce moment-là (NDLR : selon nos informations, Gérard Lopez serait président du Conseil d’administration, Stéphane Martin président délégué et Pascal Rigo membre du CA).
Initialement, vous aviez vos idées, ils avaient les leurs. Comment gérer ça ?
En termes de gestion, quand on décrira les fonctions de chacun, vous saurez comment ça fonctionne. C’est une bonne entente, chacun a des secteurs où il a plus d’expérience. On en est tous conscients. On a assez rapidement trouvé comment fonctionner.
Le timing est très court, ça vous inquiète ?
Bien sûr, mais ce n’est pas pour autant qu’on ne travaille pas. Les nuits de deux ou trois heures de sommeil sont légion actuellement. Le timing est ce qu’il est. Peut-être que cette administration ad hoc aurait pu être lancée un peu plus tôt. Il faut être concentré et efficace.
Êtes-vous optimiste ?
Quand les choses sont bien, je suis très calme, quand elles se passent moyennement bien, je suis très calme aussi. Je ne vais pas vous dire que je saute au plafond. Je ne suis pas négatif, sinon je ne travaillerais pas comme je le fais actuellement avec mes partenaires. Mais c’est clair que ce n’est pas gagné d’avance.
Si un redressement judiciaire était prononcé et que le club était relégué en L2, vous seriez toujours intéressé ?
Ça change énormément la donne pour le club et le projet. Le club a des outils de fonctionnement, donc des coûts de fonctionnement, qui ne sont pas destinés à la L2. Ça deviendrait un projet encore plus compliqué, pas impossible, mais le timing avec la L2 est encore pire (NDLR : le championnat reprend le 23 juillet). On va essayer d’éviter ça.
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Re: Crise des Girondins (2021)
https://www.girondins.com/fr/news/31786/communique-du-club
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