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Crise des Girondins (2022)
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Crise des Girondins (2022)
Exclusif. Girondins de Bordeaux : Vladimir Petkovic mis à pied
https://www.sudouest.fr/sport/football/exclusif-girondins-de-bordeaux-vladimir-petkovic-mis-a-pied-8350905.php?utm_medium=Social-SOSport&utm_campaign=echobox&utm_source=Twitter#Echobox=1644239769
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Re: Crise des Girondins (2022)
Juste pour situer le niveau abyssal des Girondins actuellement :
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https://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2020-2021/ligue-1-pire-defense-du-siecle-ambiances-de-feu-buteurs-retrouves-les-tops-et-flops-de-la-23e-journe_sto8762709/story.shtml
Les chiffres donnent le vertige. Après l’humiliation subie à Reims ce dimanche (5-0), les Girondins de Bordeaux ont encaissé 58 buts en 23 matches cette saison. Soit une moyenne de 2,5 buts/match. Si Vladimir Petkovic ne devrait pas résister à cette nouvelle déroute, son successeur devra à tout prix éviter de nouvelles hémorragies défensives. Car, à ce rythme, les Bordelais pourraient entrer dans l'histoire en devenant, assez largement, la pire défense de L1 au 21e siècle. Pour l’instant, la "timbale" est détenue par Troyes, avec ses 83 buts encaissés en 2015-16, soit une moyenne de 2,1 buts/match...
Cette saison 2021-2022 pourrait être tristement historique, avec la potentielle descente de deux des plus illustres clubs de football français : le FC Girondins de Bordeaux (6 titres) et l'AS Saint-Etienne (10 titres). Bien triste...
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https://www.eurosport.fr/football/ligue-1/2020-2021/ligue-1-pire-defense-du-siecle-ambiances-de-feu-buteurs-retrouves-les-tops-et-flops-de-la-23e-journe_sto8762709/story.shtml
Les chiffres donnent le vertige. Après l’humiliation subie à Reims ce dimanche (5-0), les Girondins de Bordeaux ont encaissé 58 buts en 23 matches cette saison. Soit une moyenne de 2,5 buts/match. Si Vladimir Petkovic ne devrait pas résister à cette nouvelle déroute, son successeur devra à tout prix éviter de nouvelles hémorragies défensives. Car, à ce rythme, les Bordelais pourraient entrer dans l'histoire en devenant, assez largement, la pire défense de L1 au 21e siècle. Pour l’instant, la "timbale" est détenue par Troyes, avec ses 83 buts encaissés en 2015-16, soit une moyenne de 2,1 buts/match...
Cette saison 2021-2022 pourrait être tristement historique, avec la potentielle descente de deux des plus illustres clubs de football français : le FC Girondins de Bordeaux (6 titres) et l'AS Saint-Etienne (10 titres). Bien triste...
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Le rugby c'est comme la dinde : sans les marrons, c'est vulgaire.
Switch- Centre de presse
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Re: Crise des Girondins (2022)
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Re: Crise des Girondins (2022)
"Pas de "Enc..." lors de la présentation des équipes"...cette phrase résume assez tristement le football actuel On se félicite que des supporters n'insultent pas les équipes, comme si c'était une rareté et un exploit. On en est là...
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Re: Crise des Girondins (2022)
Non. C’est surtout que ça a été le cas pendant 30 ans. Donc qu’un groupe arrête de le faire, justement ça montre un changement.
Je me souviens très bien qu’à lescure il y a 25 ans pendant les présentations c’était le cas. Et pas uniquement les virages, pas uniquement les « racailles »
Je me souviens très bien qu’à lescure il y a 25 ans pendant les présentations c’était le cas. Et pas uniquement les virages, pas uniquement les « racailles »
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
C est la fin des girondins, c est pas encore officielle mais c est tout comme. En ligue 2 on aura trop de dette. Maintenant c est retour en n2 ou n3 en amateur. Merci m6 et au ricain
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Re: Crise des Girondins (2022)
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Re: Crise des Girondins (2022)
Que va devenir ce stade??
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flavio33- Orga
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Re: Crise des Girondins (2022)
flavio33 a écrit:Que va devenir ce stade??
Comme les installations pour les JO d'Athènes 2004, un parc à l'abandon.
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
Girondins de Bordeaux : "Je pense qu'on va rester en Ligue 1, c'est clair et net" selon Gérard Lopez
https://www.francebleu.fr/sports/football/girondins-de-bordeaux-je-pense-qu-va-rester-en-ligue-1-c-est-clair-et-net-pour-gerard-lopez-1646934014
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Re: Crise des Girondins (2022)
Scalp a écrit:Girondins de Bordeaux : "Je pense qu'on va rester en Ligue 1, c'est clair et net" selon Gérard Lopez
https://www.francebleu.fr/sports/football/girondins-de-bordeaux-je-pense-qu-va-rester-en-ligue-1-c-est-clair-et-net-pour-gerard-lopez-1646934014
lol
merci gégé
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flavio33- Orga
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Re: Crise des Girondins (2022)
L'inquiétude d'une relégation en Ligue 2
Vite se relever - Réaction de Pierre Hurmic, maire de Bordeaux
https://www.goldfm.fr/l-inquietude-d-une-relegation-en-ligue-2
Vite se relever - Réaction de Pierre Hurmic, maire de Bordeaux
https://www.goldfm.fr/l-inquietude-d-une-relegation-en-ligue-2
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"Si vous pouvez être des coéquipiers exceptionnels, vous avez une chance de devenir une équipe exceptionnelle"
Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
Scalp a écrit:Girondins de Bordeaux : "Je pense qu'on va rester en Ligue 1, c'est clair et net" selon Gérard Lopez
https://www.francebleu.fr/sports/football/girondins-de-bordeaux-je-pense-qu-va-rester-en-ligue-1-c-est-clair-et-net-pour-gerard-lopez-1646934014
OK, je ne te demande donc pas les 5 numéros de l'EURO MILLIONS...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
Girondins de Bordeaux : quel avenir économique pour les marine et blanc ?
https://www.francebleu.fr/emissions/100-girondins-l-emission/gironde/100-girondins-l-emission-161
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Re: Crise des Girondins (2022)
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Re: Crise des Girondins (2022)
https://www.sudouest.fr/sport/football/ligue1/pour-les-girondins-que-l-agonie-est-longue-10934333.php
Ligue 1. Pour les Girondins de Bordeaux, que l’agonie est longue…
Par Nicolas Le Gardien - n.legardien@sudouest.fr
Incapables de battre Lorient dans une ambiance hostile alors qu’un succès aurait relancé l’espoir de maintien, les Girondins ne sont pas officiellement en Ligue 2. Mais c’est tout comme
Terrible, abracadabrantesque, ridicule, affligeante… Difficile de choisir le meilleur adjectif pour une saison qui restera tristement dans les annales de l’histoire des Girondins de Bordeaux, mais une chose est sûre : au moment de reprendre la saison prochaine le 30 juillet en Ligue 2, dans le meilleur des cas, ils ne pourront que s’en prendre à eux-mêmes. Incapable de battre Lorient ce samedi (0-0) pour le dernier des derniers matchs de la dernière chance, le club marine et blanc n’est pas officiellement relégué. Mais c’est tout comme : un maintien tiendrait à un concours de circonstances qui risquerait de réveiller de soupçon de triche, dans un scénario où ils battraient Brest de 4 buts d’écart samedi lors de la dernière journée quand Saint-Etienne perdrait de 2 buts à Nantes et Metz de 7 à Paris.
Le pied de nez retiendra donc que Josuha Guilavogui et ses coéquipiers ont laissé échapper une énième opportunité un soir où ils ont réalisé leur deuxième 0-0 de la saison (après celui ramené de Lille). Leur premier et seul “clean-sheet” à domicile aussi, dans une ambiance hostile et au cours d’une soirée où le spectacle était en tribunes mais où un succès aurait tout relancé.
La réalité froide rappelle que l’absence d’un vrai ultime espoir tient aujourd’hui à leur abyssale différence de buts et à leurs 89 buts encaissés en 37 journées. Ne pas avoir su gagner contre des Merlus à qui le nul suffisait et qui se seront montrés très pauvres techniquement, rappelle lui que le couperet ne sera que mérité. Soixante-deux ans après la dernière rétrogradation sportive et 31 ans après celle administrative, le cru 2021-2022 est d’ores-et-déjà assuré d’être comptablement le pire du club depuis l’après-guerre. Jamais une équipe - Metz aujourd’hui - n’aura pu aussi se sauver en L1 avec si peu de points.
De la causticité, pas de larmes
Des frissons, il n’y en a eu que peu. Ils sont passés dans le dos des quelque 20 000 spectateurs présents quand, alors que le rival Saint-Etienne se dirigeait vers la défaite contre Reims (1-2), Hwang Ui-Jo a manqué trois énormes occasions (62e, 68e, 75e). Avant et après, pas grand-chose ou presque, au cours de 95 minutes de jeu où les hommes choisis par David Guion, évoqués comme ceux les plus concernés, se sont montrés cohérents mais bien trop maladroits et fébriles.
“Le cru 2021-2022 est d’ores-et-déjà assuré d’être le pire du club depuis l’après-guerre”
Si certains, de Gaëtan Poussin à Rémi Oudin, se sont effondrés au coup de sifflet final alors que l’horloge indiquait 22 h 58, les principales larmes auront finalement été versées par les victimes collatérales des jets de gaz lacrymogènes lancés par les CRS pour disperser les Ultras dans un avant-match plus que tendu dans l’attente du car des joueurs.
Gérard Lopez trop absent
La suite n’a pas versé dans le débordement craint, avec des chants insultants et un lancer de papier toilette stoppant durant 6 minutes la rencontre à la 25e minute, mais surtout de la causticité où direction et joueurs en auront pris pour leur grade après dix mois frôlant parfois le sketch. Leurs multiples épisodes viendront alimenter le livre presqu’aussi ubuesque chute d’un monument du football français.
Il reste encore une semaine, où il va falloir continuer de faire semblant
Qu’on date son début au 6 février 2010, quand le Bordeaux de Laurent Blanc, surfant sur la France et la Ligue des Champions, a commencé son improbable descente à Rennes (4-2) ou au 6 novembre 2018, quand le propriétaire M6 a laissé la main contre 100 millions d’euros aux catastrophiques membres de GACP et au naïf fonds d’investissement américain King Street, elle restera un long processus qui s’est accéléré sur la fin.
Choisis pour éviter le redressement judiciaire, une possible descente en L2 voire pire, Gérard Lopez et ses hommes auront été coupables de s’être trop trompés sportivement, sur les objectifs, la valeur et la complémentarité de certaines recrues comme sur les choix d’entraîneurs. L’absence du président-actionnaire majoritaire dans les tribunes ce samedi est elle symbolique : il a cruellement manqué d’un patron au quotidien dans un avion télécommandé à distance et dans lequel on a parfois frôlé le n’importe quoi. Son absence, aussi, ne calmera pas la colère naissante de nombre de partenaires et suiveurs.
Les leçons feront donc partie de la reconstruction qui commence dès aujourd’hui, mais qui passera d’abord par finaliser et, faire valider, un budget pour la Ligue 2 alors que les finances restent dans le rouge vif. Sauf arrivée d’un improbable mécène ou sauveur qui ne s’est à cette heure pas manifesté, la balle est entre les mains de Gérard Lopez et du principal créancier Fortress, en pleines négociations pour restructurer une nouvelle fois la dette. En attendant, il reste encore une semaine, où il va falloir continuer de faire semblant, ou trouver des ressorts pour éviter que le club et le vestiaire n’explose avant l’ultime voyage à Brest. Que l’agonie est longue…
Ligue 1. Pour les Girondins de Bordeaux, que l’agonie est longue…
Par Nicolas Le Gardien - n.legardien@sudouest.fr
Incapables de battre Lorient dans une ambiance hostile alors qu’un succès aurait relancé l’espoir de maintien, les Girondins ne sont pas officiellement en Ligue 2. Mais c’est tout comme
Terrible, abracadabrantesque, ridicule, affligeante… Difficile de choisir le meilleur adjectif pour une saison qui restera tristement dans les annales de l’histoire des Girondins de Bordeaux, mais une chose est sûre : au moment de reprendre la saison prochaine le 30 juillet en Ligue 2, dans le meilleur des cas, ils ne pourront que s’en prendre à eux-mêmes. Incapable de battre Lorient ce samedi (0-0) pour le dernier des derniers matchs de la dernière chance, le club marine et blanc n’est pas officiellement relégué. Mais c’est tout comme : un maintien tiendrait à un concours de circonstances qui risquerait de réveiller de soupçon de triche, dans un scénario où ils battraient Brest de 4 buts d’écart samedi lors de la dernière journée quand Saint-Etienne perdrait de 2 buts à Nantes et Metz de 7 à Paris.
Le pied de nez retiendra donc que Josuha Guilavogui et ses coéquipiers ont laissé échapper une énième opportunité un soir où ils ont réalisé leur deuxième 0-0 de la saison (après celui ramené de Lille). Leur premier et seul “clean-sheet” à domicile aussi, dans une ambiance hostile et au cours d’une soirée où le spectacle était en tribunes mais où un succès aurait tout relancé.
La réalité froide rappelle que l’absence d’un vrai ultime espoir tient aujourd’hui à leur abyssale différence de buts et à leurs 89 buts encaissés en 37 journées. Ne pas avoir su gagner contre des Merlus à qui le nul suffisait et qui se seront montrés très pauvres techniquement, rappelle lui que le couperet ne sera que mérité. Soixante-deux ans après la dernière rétrogradation sportive et 31 ans après celle administrative, le cru 2021-2022 est d’ores-et-déjà assuré d’être comptablement le pire du club depuis l’après-guerre. Jamais une équipe - Metz aujourd’hui - n’aura pu aussi se sauver en L1 avec si peu de points.
De la causticité, pas de larmes
Des frissons, il n’y en a eu que peu. Ils sont passés dans le dos des quelque 20 000 spectateurs présents quand, alors que le rival Saint-Etienne se dirigeait vers la défaite contre Reims (1-2), Hwang Ui-Jo a manqué trois énormes occasions (62e, 68e, 75e). Avant et après, pas grand-chose ou presque, au cours de 95 minutes de jeu où les hommes choisis par David Guion, évoqués comme ceux les plus concernés, se sont montrés cohérents mais bien trop maladroits et fébriles.
“Le cru 2021-2022 est d’ores-et-déjà assuré d’être le pire du club depuis l’après-guerre”
Si certains, de Gaëtan Poussin à Rémi Oudin, se sont effondrés au coup de sifflet final alors que l’horloge indiquait 22 h 58, les principales larmes auront finalement été versées par les victimes collatérales des jets de gaz lacrymogènes lancés par les CRS pour disperser les Ultras dans un avant-match plus que tendu dans l’attente du car des joueurs.
Gérard Lopez trop absent
La suite n’a pas versé dans le débordement craint, avec des chants insultants et un lancer de papier toilette stoppant durant 6 minutes la rencontre à la 25e minute, mais surtout de la causticité où direction et joueurs en auront pris pour leur grade après dix mois frôlant parfois le sketch. Leurs multiples épisodes viendront alimenter le livre presqu’aussi ubuesque chute d’un monument du football français.
Il reste encore une semaine, où il va falloir continuer de faire semblant
Qu’on date son début au 6 février 2010, quand le Bordeaux de Laurent Blanc, surfant sur la France et la Ligue des Champions, a commencé son improbable descente à Rennes (4-2) ou au 6 novembre 2018, quand le propriétaire M6 a laissé la main contre 100 millions d’euros aux catastrophiques membres de GACP et au naïf fonds d’investissement américain King Street, elle restera un long processus qui s’est accéléré sur la fin.
Choisis pour éviter le redressement judiciaire, une possible descente en L2 voire pire, Gérard Lopez et ses hommes auront été coupables de s’être trop trompés sportivement, sur les objectifs, la valeur et la complémentarité de certaines recrues comme sur les choix d’entraîneurs. L’absence du président-actionnaire majoritaire dans les tribunes ce samedi est elle symbolique : il a cruellement manqué d’un patron au quotidien dans un avion télécommandé à distance et dans lequel on a parfois frôlé le n’importe quoi. Son absence, aussi, ne calmera pas la colère naissante de nombre de partenaires et suiveurs.
Les leçons feront donc partie de la reconstruction qui commence dès aujourd’hui, mais qui passera d’abord par finaliser et, faire valider, un budget pour la Ligue 2 alors que les finances restent dans le rouge vif. Sauf arrivée d’un improbable mécène ou sauveur qui ne s’est à cette heure pas manifesté, la balle est entre les mains de Gérard Lopez et du principal créancier Fortress, en pleines négociations pour restructurer une nouvelle fois la dette. En attendant, il reste encore une semaine, où il va falloir continuer de faire semblant, ou trouver des ressorts pour éviter que le club et le vestiaire n’explose avant l’ultime voyage à Brest. Que l’agonie est longue…
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Re: Crise des Girondins (2022)
https://www.lemonde.fr/sport/article/2022/05/21/ligue-1-a-bordeaux-le-choc-et-l-inquietude_6127158_3242.html
Ligue 1 : à Bordeaux, le choc et l’inquiétude
Après 31 ans dans l’élite, les Girondins de Bordeaux, derniers du championnat au terme de cette saison, sont relégués en Ligue 2.
Par Claire Mayer(Bordeaux, correspondante)
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Des supporteurs bordelais lors du dernier match de la saison des Girondins de Bordeaux samedi 21 mai à Brest. DAMIEN MEYER / AFP
« Je suis très mal. On sait que le foot reste du foot, mais ça nous prend aux tripes. » Comme l’exprime Franck, supporteur de longue date, qui ne souhaite pas donner son nom – mais connu et influent sous le pseudonyme Diabate33 sur le réseau social Twitter –, la relégation du Football club des Girondins de Bordeaux (FCGB) constitue un choc.
Samedi 21 mai, la victoire face à Brest (2-4), lors de la 38e et dernière journée de championnat, n’a pas suffi. Les Bordelais, derniers de la Ligue 1, évolueront en Ligue 2 la saison prochaine.
A Bordeaux, le choc est d’autant plus rude que les Girondins, figures emblématiques du football français, sont partie intégrante « de la ville, de son histoire, de son ADN », comme le souligne Nicolas Caillé, dirigeant de Sud-Ouest Footgolf, partenaire financier du club cette saison. « C’est un triste moment pour notre club, notre ville, notre métropole, les supporteurs et tous ceux qui y sont attachés », avait anticipé le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, lors du conseil de la métropole, vendredi.
La descente intervient après trente et une années consécutives dans l’élite. Elle renvoie aux années sombres du club : la précédente relégation en deuxième division, en 1991, avait été administrative, après que le gendarme financier du football, la direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), avait constaté un déficit de 45 millions d’euros.
La mesure était venue clore des années glorieuses au plan sportif (trois titres de champion, deux Coupes de France, deux demi-finales de Coupe d’Europe dans les années 1980), mais qui avaient aussi été des années de gestion douteuse sous la présidence de Claude Bez.
« La honte de nos cent quarante ans d’histoire ! »
Les Girondins avaient retrouvé un peu de leur gloire dans les années 2000 (champions de France en 2009, vainqueurs de la Coupe de la Ligue en 2002, 2007 et 2009 et de la Coupe de France en 2013). Mais les changements d’actionnaires ces dernières années ont fragilisé le club : M6, qui en était le propriétaire depuis 1999, l’a revendu fin 2018 aux fonds américains General American Partners (GACP) et King Street, ce dernier restant seul aux commandes fin 2019.
Il y a tout juste un an, le club avait déjà frôlé la relégation : placé sous la protection du tribunal de commerce de Bordeaux, il avait été racheté par l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois Gérard Lopez. Ses promesses de lendemains de victoires ne se sont pas concrétisées.
Des tensions se sont fait jour au sein de l’équipe. La fracture s’est ouverte entre supporteurs et joueurs. Lors de l’avant-dernière journée de championnat, le 14 mai, les UltrasMarine ont déployé plusieurs banderoles exprimant leur colère - sur l’une d’elles était écrit « Vous êtes la honte de nos cent quarante ans d’histoire ! » - interrompant la rencontre avec des jets de papier toilette. A l’issue de ce match, deux joueurs ont été vus en boîte de nuit. La goutte de trop pour des supporteurs écœurés de l’attitude du groupe.
La gestion de Gérard Lopez dénoncée
« Il faudra continuer à les suivre, peu importe la situation », avance pourtant Pierre Massinon, 21 ans, qui baigne dans l’histoire des Girondins depuis l’enfance. « Malgré la Ligue 2, je me dis que je les supporterai », appuie son ami Maxime François, 20 ans, supporteur des Girondins depuis 2009. Franck, alias Diabate33, veut croire que la relégation sera « l’occasion de repartir sur de bonnes bases ».
C’est ce à quoi, en l’occurrence, Gérard Lopez a été fortement invité par 58 partenaires du club : dans une lettre datée du 14 mai, ces derniers, emmenés par Benjamin Hessel, propriétaire du domaine viticole des Annereaux, ont dénoncé sa gestion, déplorant son absence.
« Pour moi, un président doit être là dans les vestiaires à motiver tout le monde, et transmettre les valeurs des Girondins. Une grande partie de l’échec des Girondins, c’est le président », fait valoir Benjamin Hessel, partenaire du club depuis 2014.
« Je suis, avec mes associés, pleinement investi pour la réussite des Girondins et entends poursuivre le travail mené depuis un an, la saison prochaine », a répondu Gérard Lopez par voie de presse, sans cacher son agacement.
Lire l’entretien avec Gérard Lopez: Article réservé à nos abonnés Gérard Lopez : « Bordeaux, ce n’est pas une reprise, c’est une opération de sauvetage »
De lourds enjeux financiers
Le futur du club est incertain. Sa situation financière est difficile, avec un déficit qui était de 67 millions d’euros la saison dernière selon la DNCG et pourrait atteindre 40 millions cette saison, au lieu des 30 millions prévus.
Gérard Lopez devra faire valider par la DNCG le budget pour la saison prochaine et apporter les garanties nécessaires, au-delà d’un plan de restructuration des coûts en cours d’élaboration.
« Si le club n’arrive pas à apporter de garanties financières suffisantes, alors la sanction serait immédiate, celle de la rétrogradation en National 3 et probablement une liquidation », a déclaré, vendredi, Alain Anziani, le président du conseil de métropole, qui a « longuement échangé par téléphone avec Gérard Lopez ».
Se posera aussi la question du stade, qui accueille les matchs des Girondins. Propriété de la Société Bordeaux Atlantique (SBA), filiale des groupes Vinci et Fayat, il est financé dans le cadre d’un partenariat public-privé entre Bordeaux Métropole et la SBA. Ce contrat ne prévoit pas l’éventualité d’une relégation et d’une baisse de la redevance.
Si « la DNCG valide le projet de budget, le cadre contractuel ne change pas, et ça ne change rien non plus pour la SBA », a assuré Alain Anziani, ajoutant : « nous pourrions nous passer de 5 millions de redevance sans avoir à mettre en place un nouvel impôt ».
L’appui malgré tout des sponsors
Dans l’immédiat, le club devrait pouvoir compter sur ses sponsors. « Les partenaires vont prendre encore plus d’importance car les finances vont être compliquées », avance Benjamin Hessel, qui assure qu’il sera « partenaire de l’institution des Girondins quoiqu’il arrive ».
Près de cinq cents sponsors ont réaffirmé leur soutien la saison prochaine. « On les suivra, évidemment, avance ainsi Sébastien Mary, directeur commercial du constructeur automobile espagnol Cupra, partenaire officiel pour la saison 2021-2022. Ce n’est pas parce que ça ne va pas qu’on doit fuir ».
Même détermination pour Nicolas Caillé et Sud-Ouest Footgolf : « Mon premier match, c’était en 1991 contre Châteauroux. J’avais 9 ans. Je n’ai jamais lâché le club. Même si l’on vit des moments très durs, ça n’enterre pas ce qui se passe depuis cent quarante ans. »
Vendredi, Pierre Hurmic a résumé l’enjeu des prochains mois : « il va falloir reconstruire un club conforme à ce qu’est le club des Girondins ». Dans un communiqué publié samedi, Gérard Lopez a assuré travailler « à un nouveau projet qui passe par la remontée parmi l’élite dès la saison prochaine » et qu’il présentera « plus en détail prochainement ». Soulignant que « le chemin de la reconstruction sera difficile » il a promis « des changements importants ».
« On a des supporteurs qui sont là depuis très longtemps, qui n’ont jamais lâché. Ils feront le nécessaire pour qu’on se relève », essaie de positiver pour sa part Franck, alias Diabate33.
Ligue 1 : à Bordeaux, le choc et l’inquiétude
Après 31 ans dans l’élite, les Girondins de Bordeaux, derniers du championnat au terme de cette saison, sont relégués en Ligue 2.
Par Claire Mayer(Bordeaux, correspondante)
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Des supporteurs bordelais lors du dernier match de la saison des Girondins de Bordeaux samedi 21 mai à Brest. DAMIEN MEYER / AFP
« Je suis très mal. On sait que le foot reste du foot, mais ça nous prend aux tripes. » Comme l’exprime Franck, supporteur de longue date, qui ne souhaite pas donner son nom – mais connu et influent sous le pseudonyme Diabate33 sur le réseau social Twitter –, la relégation du Football club des Girondins de Bordeaux (FCGB) constitue un choc.
Samedi 21 mai, la victoire face à Brest (2-4), lors de la 38e et dernière journée de championnat, n’a pas suffi. Les Bordelais, derniers de la Ligue 1, évolueront en Ligue 2 la saison prochaine.
A Bordeaux, le choc est d’autant plus rude que les Girondins, figures emblématiques du football français, sont partie intégrante « de la ville, de son histoire, de son ADN », comme le souligne Nicolas Caillé, dirigeant de Sud-Ouest Footgolf, partenaire financier du club cette saison. « C’est un triste moment pour notre club, notre ville, notre métropole, les supporteurs et tous ceux qui y sont attachés », avait anticipé le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, lors du conseil de la métropole, vendredi.
La descente intervient après trente et une années consécutives dans l’élite. Elle renvoie aux années sombres du club : la précédente relégation en deuxième division, en 1991, avait été administrative, après que le gendarme financier du football, la direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), avait constaté un déficit de 45 millions d’euros.
La mesure était venue clore des années glorieuses au plan sportif (trois titres de champion, deux Coupes de France, deux demi-finales de Coupe d’Europe dans les années 1980), mais qui avaient aussi été des années de gestion douteuse sous la présidence de Claude Bez.
« La honte de nos cent quarante ans d’histoire ! »
Les Girondins avaient retrouvé un peu de leur gloire dans les années 2000 (champions de France en 2009, vainqueurs de la Coupe de la Ligue en 2002, 2007 et 2009 et de la Coupe de France en 2013). Mais les changements d’actionnaires ces dernières années ont fragilisé le club : M6, qui en était le propriétaire depuis 1999, l’a revendu fin 2018 aux fonds américains General American Partners (GACP) et King Street, ce dernier restant seul aux commandes fin 2019.
Il y a tout juste un an, le club avait déjà frôlé la relégation : placé sous la protection du tribunal de commerce de Bordeaux, il avait été racheté par l’homme d’affaires hispano-luxembourgeois Gérard Lopez. Ses promesses de lendemains de victoires ne se sont pas concrétisées.
Des tensions se sont fait jour au sein de l’équipe. La fracture s’est ouverte entre supporteurs et joueurs. Lors de l’avant-dernière journée de championnat, le 14 mai, les UltrasMarine ont déployé plusieurs banderoles exprimant leur colère - sur l’une d’elles était écrit « Vous êtes la honte de nos cent quarante ans d’histoire ! » - interrompant la rencontre avec des jets de papier toilette. A l’issue de ce match, deux joueurs ont été vus en boîte de nuit. La goutte de trop pour des supporteurs écœurés de l’attitude du groupe.
La gestion de Gérard Lopez dénoncée
« Il faudra continuer à les suivre, peu importe la situation », avance pourtant Pierre Massinon, 21 ans, qui baigne dans l’histoire des Girondins depuis l’enfance. « Malgré la Ligue 2, je me dis que je les supporterai », appuie son ami Maxime François, 20 ans, supporteur des Girondins depuis 2009. Franck, alias Diabate33, veut croire que la relégation sera « l’occasion de repartir sur de bonnes bases ».
C’est ce à quoi, en l’occurrence, Gérard Lopez a été fortement invité par 58 partenaires du club : dans une lettre datée du 14 mai, ces derniers, emmenés par Benjamin Hessel, propriétaire du domaine viticole des Annereaux, ont dénoncé sa gestion, déplorant son absence.
« Pour moi, un président doit être là dans les vestiaires à motiver tout le monde, et transmettre les valeurs des Girondins. Une grande partie de l’échec des Girondins, c’est le président », fait valoir Benjamin Hessel, partenaire du club depuis 2014.
« Je suis, avec mes associés, pleinement investi pour la réussite des Girondins et entends poursuivre le travail mené depuis un an, la saison prochaine », a répondu Gérard Lopez par voie de presse, sans cacher son agacement.
Lire l’entretien avec Gérard Lopez: Article réservé à nos abonnés Gérard Lopez : « Bordeaux, ce n’est pas une reprise, c’est une opération de sauvetage »
De lourds enjeux financiers
Le futur du club est incertain. Sa situation financière est difficile, avec un déficit qui était de 67 millions d’euros la saison dernière selon la DNCG et pourrait atteindre 40 millions cette saison, au lieu des 30 millions prévus.
Gérard Lopez devra faire valider par la DNCG le budget pour la saison prochaine et apporter les garanties nécessaires, au-delà d’un plan de restructuration des coûts en cours d’élaboration.
« Si le club n’arrive pas à apporter de garanties financières suffisantes, alors la sanction serait immédiate, celle de la rétrogradation en National 3 et probablement une liquidation », a déclaré, vendredi, Alain Anziani, le président du conseil de métropole, qui a « longuement échangé par téléphone avec Gérard Lopez ».
Se posera aussi la question du stade, qui accueille les matchs des Girondins. Propriété de la Société Bordeaux Atlantique (SBA), filiale des groupes Vinci et Fayat, il est financé dans le cadre d’un partenariat public-privé entre Bordeaux Métropole et la SBA. Ce contrat ne prévoit pas l’éventualité d’une relégation et d’une baisse de la redevance.
Si « la DNCG valide le projet de budget, le cadre contractuel ne change pas, et ça ne change rien non plus pour la SBA », a assuré Alain Anziani, ajoutant : « nous pourrions nous passer de 5 millions de redevance sans avoir à mettre en place un nouvel impôt ».
L’appui malgré tout des sponsors
Dans l’immédiat, le club devrait pouvoir compter sur ses sponsors. « Les partenaires vont prendre encore plus d’importance car les finances vont être compliquées », avance Benjamin Hessel, qui assure qu’il sera « partenaire de l’institution des Girondins quoiqu’il arrive ».
Près de cinq cents sponsors ont réaffirmé leur soutien la saison prochaine. « On les suivra, évidemment, avance ainsi Sébastien Mary, directeur commercial du constructeur automobile espagnol Cupra, partenaire officiel pour la saison 2021-2022. Ce n’est pas parce que ça ne va pas qu’on doit fuir ».
Même détermination pour Nicolas Caillé et Sud-Ouest Footgolf : « Mon premier match, c’était en 1991 contre Châteauroux. J’avais 9 ans. Je n’ai jamais lâché le club. Même si l’on vit des moments très durs, ça n’enterre pas ce qui se passe depuis cent quarante ans. »
Vendredi, Pierre Hurmic a résumé l’enjeu des prochains mois : « il va falloir reconstruire un club conforme à ce qu’est le club des Girondins ». Dans un communiqué publié samedi, Gérard Lopez a assuré travailler « à un nouveau projet qui passe par la remontée parmi l’élite dès la saison prochaine » et qu’il présentera « plus en détail prochainement ». Soulignant que « le chemin de la reconstruction sera difficile » il a promis « des changements importants ».
« On a des supporteurs qui sont là depuis très longtemps, qui n’ont jamais lâché. Ils feront le nécessaire pour qu’on se relève », essaie de positiver pour sa part Franck, alias Diabate33.
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Re: Crise des Girondins (2022)
Je poste un message juste pour dire que ca sent de plus en plus mauvais du côté les Girondins de Bordeaux, les mauvaises nouvelles s accumulent dans tous les sens et à tous les secteurs pour le foot à Bordeaux. Je crains le pire pour ce sport dans cette ville, l avenir est plutôt sombre.
L objectif la saison prochaine ne sera pas de remonter en L1 mais de rester en L2. Et ca commence dès maintenant avec le passage devant la DNCG et cet objectif perdurera surement toute la saison.
Je vais pas tout énuméré mais si vous regardez un peu twitter les infos autour des Girondins ca craint pas mal.
L objectif la saison prochaine ne sera pas de remonter en L1 mais de rester en L2. Et ca commence dès maintenant avec le passage devant la DNCG et cet objectif perdurera surement toute la saison.
Je vais pas tout énuméré mais si vous regardez un peu twitter les infos autour des Girondins ca craint pas mal.
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Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
Football : Bordeaux, relégué en L2, sanctionné d’une relégation administrative en National 1
https://www.lemonde.fr/football/article/2022/06/14/football-bordeaux-relegue-en-l2-sanctionne-d-une-relegation-administrative-en-national-1_6130323_1616938.html
https://www.lemonde.fr/football/article/2022/06/14/football-bordeaux-relegue-en-l2-sanctionne-d-une-relegation-administrative-en-national-1_6130323_1616938.html
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Re: Crise des Girondins (2022)
40.000 places de libres.
Marti lorgne vers les marécages !
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tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
Marti se fout des marécages, il faudrait demander son avis au bel Alain qui s'est barré comme un péteux, après se l'être fait mettre par ce voyou de Platini.
Le contribuable bordelais va avoir cette arrête longtemps en travers de la gorge.
260 salariés au Girondins pour quoi faire????
Ils feront comme ceux de Ford, de la papeterie de Bègles, à l'ANPE au frais du contribuable.
Le contribuable bordelais va avoir cette arrête longtemps en travers de la gorge.
260 salariés au Girondins pour quoi faire????
Ils feront comme ceux de Ford, de la papeterie de Bègles, à l'ANPE au frais du contribuable.
léopold- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
Donc si j’ai bien suivi , si les deux principaux actionnaires ne s’entendent pas pour à minima laisser les gigis en L2 c’est la liquidation et relagation en N3. Et ces beaux enfoires ne récupèrent rien… ben je trouve qu’il y aurait une morale à cette histoire.
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
Pas vraiment. En cas de liquidation les créanciers sont remboursés en priorité (enfin après l’état et les salariés). Donc en theorie ils pourraient récupérer la dette au moins en partie.
Après peut-être que l’administrateur gérerait autrement mais normalement …
Après peut-être que l’administrateur gérerait autrement mais normalement …
Charles_ubb- J'aime l'Union à la folie
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Re: Crise des Girondins (2022)
J’ai été un peu rapide, disons que si au final si il se font planter de 10/15 millions , ça me plairait assez. Et comme ces bébés requins ont horreur de pommer le moindre doll , ça pourrait refroidir les autres d.y revenir. Le gros problème c’est les licenciements.Charles_ubb a écrit:Pas vraiment. En cas de liquidation les créanciers sont remboursés en priorité (enfin après l’état et les salariés). Donc en theorie ils pourraient récupérer la dette au moins en partie.
Après peut-être que l’administrateur gérerait autrement mais normalement …
densnewzealand- J'aime l'Union à la folie
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Yatangaki- J'aime l'Union à la folie
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