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Tournoi des 6 Nations 2022
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
RUGBY. Depuis quand le XV de France n'avait pas été sur le podium du rugby mondial ?
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-depuis-quand-le-xv-de-france-navait-pas-ete-sur-le-podium-du-rugby-mondial-2802221523.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
RUGBY. 6 Nations. Oubliez le Crunch, la vraie finale pour l'équipe de France, c'est face au Pays de Galles
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-6-nations-oubliez-le-crunch-la-vraie-finale-pour-lequipe-de-france-cest-face-au-pays-de-galles-0203221457.php
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Quand-le-top-14-se-met-au-service-de-l-equipe-de-france/1319952
Quand le Top 14 se met au service de l'équipe de France
Les efforts consentis par les clubs du Top 14 participent à la forme étincelante du quinze de France, qui s'exprime pleinement dans le Tournoi des Six Nations. Mais le Championnat en paie aussi le prix avec des doublons récurrents qui tendent à le dévaluer.
Adrien Corée
Il n'y a pas si longtemps, cela aurait relevé de la science-fiction. Mais non, c'est bien réel. L'équipe de France, troisième nation mondiale depuis lundi, rayonne et aligne les succès de prestige. Les récentes victoires sur la Nouvelle-Zélande (40-25, le 20 novembre) et l'Irlande (30-24, le 12 février) ont accentué la cote d'amour du grand public pour des Bleus en route vers un Grand Chelem dans le Tournoi des Six Nations qui leur échappe depuis douze ans, une éternité.
Après une décennie de misère, dont l'attristant climax aura été atteint en quarts de finale du Mondial 2015 face aux All Blacks (62-13), la France est bien de retour dans le concert des nations qui comptent. Et si elle le doit avant tout à elle-même, l'équipe de Fabien Galthié a aussi pu compter sur l'aide du Top 14, dans un contexte d'une relation entre la Fédération et la Ligue en voie d'apaisement. Une entente pour le meilleur donc : le rayonnement des Bleus ; mais aussi parfois pour le pire : un Championnat dévalué, voire faussé, par l'absence systématique des internationaux.
Dans l'intérêt supérieur du quinze de France...
Face aux mauvais résultats du quinze de France dans les années 2010, la Fédération française (FFR) et la Ligue nationale (LNR) ont entamé des démarches afin de sortir de l'ornière. C'est en grande partie dans ce but que la Convention FFR/LNR, liant les deux institutions, a vu le jour en 2018, et connu des avenants depuis. La principale résolution de cet accord concerne la mise à disposition des internationaux par les clubs.
Depuis l'arrivée de Fabien Galthié au poste de sélectionneur en 2020, celui-ci a obtenu des avancées significatives, avec notamment la sélection de 42 joueurs par rassemblement, comme c'est encore le cas sur le Tournoi des Six Nations cette année. Un luxe auquel n'avaient pas eu droit ses prédécesseurs.
Les 17 victoires en 23 matches des Bleus de Galthié illustrent la réussite de cette politique. « L'équipe de France peut enfin travailler avec un collectif total, et c'est important de s'entraîner dans des situations qui se rapprochent le plus possible d'un match, et de le faire avec un nombre suffisant de joueurs, appuie l'ancien troisième-ligne international Olivier Magne. Ça donne un vrai confort au sélectionneur. »
« La vitrine du rugby français, c'est le quinze de France »
Thomas Lombard, directeur général du quinze de France
En plus des semaines de match des Bleus, les internationaux sont également présents en équipe de France pour des stages préparatoires, comme à Carpiagne (Bouches-du-Rhône) en janvier dernier, avant le Tournoi. Et le staff tricolore préserve aussi ses meilleurs éléments lors des week-ends sans rencontre au milieu de la compétition, comme ce sera le cas samedi et dimanche, alors que se joue la 20e journée de Top 14.
« Il faut que les clubs soient au service de l'équipe de France, assure le directeur général du Stade Français Thomas Lombard, ancien international. Après, dans quelle mesure ? C'est toute la question. Mais on voit bien aujourd'hui, avec les résultats des Bleus, toutes les retombées favorables qu'il y a pour nous, la mise en avant de la formation... Cela crée une vraie dynamique et cela confirme, si tant est que certains l'aient oublié, que la vitrine du rugby français, c'est le quinze de France. »
...au prix d'un Top 14 sacrifié ?
Le prix du succès des Bleus coûte cependant très cher aux clubs du Top 14. Notamment les plus gros pourvoyeurs d'internationaux comme le champion de France toulousain, candidat bien déclaré à sa réélection lui, et particulièrement concerné (10 appelés cet hiver). Le Stade a récemment connu une terrible série de six défaites, dont quatre pendant la période sans Dupont & Co.
Aux doublons « officiels », il faut ajouter les week-ends de préparation ou de repos des Tricolores, mais aussi les matches de Championnat reportés sur des dates de relâche à l'origine, en raison de l'épidémie de Covid-19. Ainsi, durant ce Tournoi, pas un week-end ne se sera tenu sans match de Top 14... et au total cette saison, il y aura eu dix semaines de Championnat sans les internationaux.
« Pour certains clubs, ça devient un prix très lourd à payer, insiste Lombard. Un international qui joue aujourd'hui régulièrement en équipe de France, est absent près de 40 % de la saison. » Entre les équipes sans leurs meilleurs éléments et les clubs « chanceux » d'affronter des adversaires amoindris, le Championnat est-il faussé ? « On ne peut pas dire ça puisque les clubs ont connaissance de la situation et ont des crédits qui leur sont alloués pour recruter d'autres joueurs, tempère le DG parisien. Néanmoins, la situation comme elle est aujourd'hui doit amener un débat concernant les doublons. »
Les doublons en question
La question de la visibilité du Championnat doit aussi se poser. Le même jour que France-Irlande (12 février) ou Écosse-France (26 février) se sont tenus des matches de Top 14. Les spectateurs se rendent alors au match de leur équipe avec le risque de manquer le début ou la fin de partie des Bleus... « C'est vrai que la visibilité du Top 14 pâtit un peu de la situation, observe Magne. Mais l'intérêt pour le Championnat redécolle après le Tournoi, surtout si l'équipe de France y réalise un bon parcours. Cela a forcément des répercussions positives. »
« La conquête et le renouvellement du public pour le rugby français sont des enjeux, argue Lombard, et les gens ne comprennent pas pourquoi il y a un match de l'équipe de France le même jour que les matches de Championnat. C'est un vrai problème. »
Quand le Top 14 se met au service de l'équipe de France
Les efforts consentis par les clubs du Top 14 participent à la forme étincelante du quinze de France, qui s'exprime pleinement dans le Tournoi des Six Nations. Mais le Championnat en paie aussi le prix avec des doublons récurrents qui tendent à le dévaluer.
Adrien Corée
Il n'y a pas si longtemps, cela aurait relevé de la science-fiction. Mais non, c'est bien réel. L'équipe de France, troisième nation mondiale depuis lundi, rayonne et aligne les succès de prestige. Les récentes victoires sur la Nouvelle-Zélande (40-25, le 20 novembre) et l'Irlande (30-24, le 12 février) ont accentué la cote d'amour du grand public pour des Bleus en route vers un Grand Chelem dans le Tournoi des Six Nations qui leur échappe depuis douze ans, une éternité.
Après une décennie de misère, dont l'attristant climax aura été atteint en quarts de finale du Mondial 2015 face aux All Blacks (62-13), la France est bien de retour dans le concert des nations qui comptent. Et si elle le doit avant tout à elle-même, l'équipe de Fabien Galthié a aussi pu compter sur l'aide du Top 14, dans un contexte d'une relation entre la Fédération et la Ligue en voie d'apaisement. Une entente pour le meilleur donc : le rayonnement des Bleus ; mais aussi parfois pour le pire : un Championnat dévalué, voire faussé, par l'absence systématique des internationaux.
Dans l'intérêt supérieur du quinze de France...
Face aux mauvais résultats du quinze de France dans les années 2010, la Fédération française (FFR) et la Ligue nationale (LNR) ont entamé des démarches afin de sortir de l'ornière. C'est en grande partie dans ce but que la Convention FFR/LNR, liant les deux institutions, a vu le jour en 2018, et connu des avenants depuis. La principale résolution de cet accord concerne la mise à disposition des internationaux par les clubs.
Depuis l'arrivée de Fabien Galthié au poste de sélectionneur en 2020, celui-ci a obtenu des avancées significatives, avec notamment la sélection de 42 joueurs par rassemblement, comme c'est encore le cas sur le Tournoi des Six Nations cette année. Un luxe auquel n'avaient pas eu droit ses prédécesseurs.
Les 17 victoires en 23 matches des Bleus de Galthié illustrent la réussite de cette politique. « L'équipe de France peut enfin travailler avec un collectif total, et c'est important de s'entraîner dans des situations qui se rapprochent le plus possible d'un match, et de le faire avec un nombre suffisant de joueurs, appuie l'ancien troisième-ligne international Olivier Magne. Ça donne un vrai confort au sélectionneur. »
« La vitrine du rugby français, c'est le quinze de France »
Thomas Lombard, directeur général du quinze de France
En plus des semaines de match des Bleus, les internationaux sont également présents en équipe de France pour des stages préparatoires, comme à Carpiagne (Bouches-du-Rhône) en janvier dernier, avant le Tournoi. Et le staff tricolore préserve aussi ses meilleurs éléments lors des week-ends sans rencontre au milieu de la compétition, comme ce sera le cas samedi et dimanche, alors que se joue la 20e journée de Top 14.
« Il faut que les clubs soient au service de l'équipe de France, assure le directeur général du Stade Français Thomas Lombard, ancien international. Après, dans quelle mesure ? C'est toute la question. Mais on voit bien aujourd'hui, avec les résultats des Bleus, toutes les retombées favorables qu'il y a pour nous, la mise en avant de la formation... Cela crée une vraie dynamique et cela confirme, si tant est que certains l'aient oublié, que la vitrine du rugby français, c'est le quinze de France. »
...au prix d'un Top 14 sacrifié ?
Le prix du succès des Bleus coûte cependant très cher aux clubs du Top 14. Notamment les plus gros pourvoyeurs d'internationaux comme le champion de France toulousain, candidat bien déclaré à sa réélection lui, et particulièrement concerné (10 appelés cet hiver). Le Stade a récemment connu une terrible série de six défaites, dont quatre pendant la période sans Dupont & Co.
Aux doublons « officiels », il faut ajouter les week-ends de préparation ou de repos des Tricolores, mais aussi les matches de Championnat reportés sur des dates de relâche à l'origine, en raison de l'épidémie de Covid-19. Ainsi, durant ce Tournoi, pas un week-end ne se sera tenu sans match de Top 14... et au total cette saison, il y aura eu dix semaines de Championnat sans les internationaux.
« Pour certains clubs, ça devient un prix très lourd à payer, insiste Lombard. Un international qui joue aujourd'hui régulièrement en équipe de France, est absent près de 40 % de la saison. » Entre les équipes sans leurs meilleurs éléments et les clubs « chanceux » d'affronter des adversaires amoindris, le Championnat est-il faussé ? « On ne peut pas dire ça puisque les clubs ont connaissance de la situation et ont des crédits qui leur sont alloués pour recruter d'autres joueurs, tempère le DG parisien. Néanmoins, la situation comme elle est aujourd'hui doit amener un débat concernant les doublons. »
Les doublons en question
La question de la visibilité du Championnat doit aussi se poser. Le même jour que France-Irlande (12 février) ou Écosse-France (26 février) se sont tenus des matches de Top 14. Les spectateurs se rendent alors au match de leur équipe avec le risque de manquer le début ou la fin de partie des Bleus... « C'est vrai que la visibilité du Top 14 pâtit un peu de la situation, observe Magne. Mais l'intérêt pour le Championnat redécolle après le Tournoi, surtout si l'équipe de France y réalise un bon parcours. Cela a forcément des répercussions positives. »
« La conquête et le renouvellement du public pour le rugby français sont des enjeux, argue Lombard, et les gens ne comprennent pas pourquoi il y a un match de l'équipe de France le même jour que les matches de Championnat. C'est un vrai problème. »
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« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Matthieu et Thomas Jolmes dans le goupe des 42 pour préparer le match contre Galles
Vince33- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Villière et Jalibert de retour dans le groupe des 42, la surprise Jolmes
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/tournoi-des-6-nations-2022-villiere-et-jalibert-de-retour-dans-le-groupe-des-42-la-surprise-jolmes_sto8825016/story.shtml
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/tournoi-des-6-nations-2022-villiere-et-jalibert-de-retour-dans-le-groupe-des-42-la-surprise-jolmes_sto8825016/story.shtml
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Vince33 a écrit:Matthieu et Thomas Jolmes dans le goupe des 42 pour préparer le match contre Galles
Super content pour Jolmes, quelle remontée !, ça valide tous ses efforts et indirectement la qualité du club, du staff et de l'équipe
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
L'ovni Jolmes
willoush- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
willoush a écrit:L'ovni Jolmes
Il était aux portes de l'EDF quand il était à LR, tout sauf un OVNI
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
On peut relever aussi la surprenante convocation de S Falatea (qui n'a repris en match qu'il y a 3 semaines seulement).
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Humeur : le radis noir ou blanc est d'or
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
le radis a écrit:On peut relever aussi la surprenante convocation de S Falatea (qui n'a repris en match qu'il y a 3 semaines seulement).
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Coup dur pour l'Irlande qui perd Porter, forfait pour le reste du Tournoi
https://www.rugbyrama.fr/rugby/tournoi-des-6-nations-2022-coup-dur-pour-l-irlande-qui-perd-andrew-porter-forfait-pour-le-reste-du-t_sto8825199/story_evt49624.shtml
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
le radis a écrit:On peut relever aussi la surprenante convocation de S Falatea (qui n'a repris en match qu'il y a 3 semaines seulement).
C' est juste pour faire opposition.
Si il rechute Galthié et LaBinocle s' en foutent complètement.
tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Yannick-bru-le-manager-de-l-aviron-bayonnais-defend-le-detachement-des-joueurs-en-equipe-de-france-par-les-clubs-du-top-14-en-periode-de-tournoi-ca-en-vaut-la-peine/1319969
Yannick Bru, le manager de l'Aviron Bayonnais, défend le détachement des joueurs en équipe de France par les clubs du Top 14 en période de Tournoi : « Ça en vaut la peine »
Le manager de l'Aviron Bayonnais Yannick Bru a bien connu le problème des doublons, quand il était dans le staff du Stade Toulousain, puis dans l'encadrement du quinze de France. Il défend néanmoins le détachement des joueurs en équipe de France par les clubs du Top 14 en période de Tournoi des 6 Nations.
Adrien Corée
À la tête de l'Aviron Bayonnais, actuellement deuxième de la Pro D2 derrière Mont-de-Marsan, Yannick Bru (48 ans) n'est pas cette saison confronté à la problématique des doublons. Mais son passé à Toulouse et en équipe de France lui donne des arguments.
« La Convention FFR-LNR, avec notamment la mise à disposition de 42 joueurs pour le quinze de France, semble avoir un effet vraiment positif. Quel regard portez-vous sur cette évolution ?
C'est certain que l'harmonie qu'il y a aujourd'hui entre la LNR et la FFR, et les efforts faits au profit du quinze de France offre une situation rêvée. La France a adopté ce mode de fonctionnement dix ans plus tard que les autres nations majeures du rugby mondial, mais elle a rattrapé son retard. Cela permet un confort dans l'entraînement, aboutit à la performance, puisque avec des entraînements à quinze contre quinze et une intensité importante qui colle aux exigences du niveau international, la compétitivité du quinze de France est accrue.
« Le porte-drapeau, c'est le quinze de France »
Yannick Bru
Cette situation était loin d'être évidente quand vous étiez dans le staff des Bleus (2012-2017)...
Je me souviens à mes débuts avec Philippe Saint-André (sélectionneur entre 2012 et 2015), nous avions des entraînements avec seulement 23 joueurs. On avait demandé à monter à 25 pour avoir des remplaçants au cas où il y aurait des blessures à l'échauffement... Ça frisait le ridicule. Aujourd'hui, on est tous heureux de voir qu'il y a cette harmonie.
Mais plusieurs clubs subissent de lourdes conséquences avec les doublons, comme Toulouse. Est-ce le prix à payer pour voir les Bleus réussir ?
Indéniablement. Si on considère que le porte-drapeau, c'est le quinze de France, ça en vaut la peine, absolument. D'autant plus avec une Coupe du monde à domicile en 2023 qui va avoir des retombées positives pour l'ensemble du rugby français. Maintenant, certaines équipes paient un lourd tribut à la sélection nationale. Quand tu as tes numéros 2 ou 3 issus de la formation, qui affrontent les numéros 1 d'autres équipes, d'un niveau bien meilleur qu'il y a dix ans, cela devient particulièrement injuste. On arrive à des situations intenables et je me mets à la place de l'encadrement du Stade Toulousain, qui vit une période compliquée.
Pensez-vous que le Championnat est faussé ?
Je pense qu'il l'est, oui. Mais c'est justement pour cette raison, en plus de l'aspect traditionnel, que la phase finale perdure dans le rugby français. Il serait inenvisageable d'attribuer le titre de champion de France comme au football, au bout d'une saison régulière. Ce serait en fait irrégulier au niveau de l'équité. Il y a comme une volonté de dire aux gros fournisseurs d'internationaux : "Tenez bon, vous allez quand même être dans les six et tout se jouera sur la phase finale". »
Yannick Bru, le manager de l'Aviron Bayonnais, défend le détachement des joueurs en équipe de France par les clubs du Top 14 en période de Tournoi : « Ça en vaut la peine »
Le manager de l'Aviron Bayonnais Yannick Bru a bien connu le problème des doublons, quand il était dans le staff du Stade Toulousain, puis dans l'encadrement du quinze de France. Il défend néanmoins le détachement des joueurs en équipe de France par les clubs du Top 14 en période de Tournoi des 6 Nations.
Adrien Corée
À la tête de l'Aviron Bayonnais, actuellement deuxième de la Pro D2 derrière Mont-de-Marsan, Yannick Bru (48 ans) n'est pas cette saison confronté à la problématique des doublons. Mais son passé à Toulouse et en équipe de France lui donne des arguments.
« La Convention FFR-LNR, avec notamment la mise à disposition de 42 joueurs pour le quinze de France, semble avoir un effet vraiment positif. Quel regard portez-vous sur cette évolution ?
C'est certain que l'harmonie qu'il y a aujourd'hui entre la LNR et la FFR, et les efforts faits au profit du quinze de France offre une situation rêvée. La France a adopté ce mode de fonctionnement dix ans plus tard que les autres nations majeures du rugby mondial, mais elle a rattrapé son retard. Cela permet un confort dans l'entraînement, aboutit à la performance, puisque avec des entraînements à quinze contre quinze et une intensité importante qui colle aux exigences du niveau international, la compétitivité du quinze de France est accrue.
« Le porte-drapeau, c'est le quinze de France »
Yannick Bru
Cette situation était loin d'être évidente quand vous étiez dans le staff des Bleus (2012-2017)...
Je me souviens à mes débuts avec Philippe Saint-André (sélectionneur entre 2012 et 2015), nous avions des entraînements avec seulement 23 joueurs. On avait demandé à monter à 25 pour avoir des remplaçants au cas où il y aurait des blessures à l'échauffement... Ça frisait le ridicule. Aujourd'hui, on est tous heureux de voir qu'il y a cette harmonie.
Mais plusieurs clubs subissent de lourdes conséquences avec les doublons, comme Toulouse. Est-ce le prix à payer pour voir les Bleus réussir ?
Indéniablement. Si on considère que le porte-drapeau, c'est le quinze de France, ça en vaut la peine, absolument. D'autant plus avec une Coupe du monde à domicile en 2023 qui va avoir des retombées positives pour l'ensemble du rugby français. Maintenant, certaines équipes paient un lourd tribut à la sélection nationale. Quand tu as tes numéros 2 ou 3 issus de la formation, qui affrontent les numéros 1 d'autres équipes, d'un niveau bien meilleur qu'il y a dix ans, cela devient particulièrement injuste. On arrive à des situations intenables et je me mets à la place de l'encadrement du Stade Toulousain, qui vit une période compliquée.
Pensez-vous que le Championnat est faussé ?
Je pense qu'il l'est, oui. Mais c'est justement pour cette raison, en plus de l'aspect traditionnel, que la phase finale perdure dans le rugby français. Il serait inenvisageable d'attribuer le titre de champion de France comme au football, au bout d'une saison régulière. Ce serait en fait irrégulier au niveau de l'équité. Il y a comme une volonté de dire aux gros fournisseurs d'internationaux : "Tenez bon, vous allez quand même être dans les six et tout se jouera sur la phase finale". »
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Les Anglais privés de leur talonneur Cowan-Dickie jusqu'à la fin du Tournoi
https://www.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2021/tournoi-des-6-nations-2022-les-anglais-prives-de-leur-talonneur-cowan-dickie-jusqu-a-la-fin-du-tourn_sto8825260/story.shtml
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Tournoi des six Nations : sept Rochelais dans le groupe des 42 pour le match au Pays de Galles
https://www.francebleu.fr/sports/rugby/tournoi-des-six-nations-sept-rochelais-dans-le-groupe-des-42-pour-le-match-au-pays-de-galles-1646302485
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
à noter la présence de sipili falatea notre future recrue en pilier droit
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
je sais pas mais j'ai l'impression que galthié applique la methode d'urios :):)
https://www.ouest-france.fr/sport/rugby/equipe-de-france/6-nations-comment-fabien-galthie-a-change-sa-methode-de-coaching-avec-le-xv-de-france-5783aed0-94be-11ec-bde8-dbba9f3f1962?utm_source=filinfo-livefoot&utm_medium=fluxrss&utm_campaign=banquedecontenu
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Thomas forfait de dernière minute, le groupe des 42 Bleus.. Ce qu'il ne fallait pas manquer ce jeudi
https://www.rugbyrama.fr/rugby/teddy-thomas-forfait-de-derniere-minute-le-groupe-des-42-bleus.-ce-qu-il-ne-fallait-pas-manquer-ce-j_sto8825924/story.shtml
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.sudouest.fr/sport/xv-de-france-thomas-jolmes-percoit-un-premier-retour-pour-son-investissement-9500135.php
XV de France. Thomas Jolmes perçoit un premier retour pour son investissement
Par Arnaud David - a.david@sudouest.fr
Le deuxième ligne de l’Union Bordeaux-Bègles a été appelé au sein du groupe de 42 joueurs pour préparer le déplacement du XV de France au pays de Galles
Il y a quelques semaines, Thomas Jolmes expliquait dans les colonnes de « Sud Ouest » le chemin parcouru depuis son arrivée à l’Union Bordeaux-Bègles il y a un an. Lui qui brille depuis quelques semaines sur les terrains du Top 14 évoquait sans fard la période difficile qu’il avait traversée au Stade Rochelais puis à Toulon. « À La Rochelle, j’essayais de m’arracher tout le temps, sur chaque entraînement, de façon plus poussée. J’en étais arrivé à un point où je me suis cramé, je me suis dégoûté moi-même du travail. Ça m’a marqué mentalement, c’est là où j’ai pris du poids. Il a fallu du temps pour que cette blessure mentale s’efface. Je me suis dit que je ne pouvais pas me sentir aussi mal physiquement et mentalement, qu’il y avait un problème. Je suis reparti sur de bonnes bases pour être heureux. »
Le deuxième ligne de l’UBB racontait sa prise de poids, ses doutes, mais aussi le travail accompli au quotidien pour remonter la pente. « Il fallait que je m’inscrive dans un travail constant. C’est ce que je faisais depuis Toulon mais ça ne se voyait pas. Je repartais de trop loin. J’ai fait évoluer cette rigueur au niveau de l’hygiène de vie - bien manger, bien boire, bien dormir - pour trouver un meilleur équilibre. Brique par brique, je reconstruis les fondations et mes performances. Pour être constant sur la durée, ça demande de la rigueur. Maintenant, je l’ai compris. »
Ce jeudi, Jolmes a touché les premiers dividendes de son investissement. Fabien Galthié l’a en effet convoqué parmi les 42 joueurs appelés à Marcoussis pour préparer le 4e match du tournoi des Six-Nations contre le pays de Galles. Il est peu probable que Jolmes monte dans le vol pour Cardiff mais cette première convocation peut servir de levier de motivation à un joueur (26 ans) qui a marqué les esprits récemment. Vitesse et qualité de déplacement, détente verticale pour le contre en touche, facilités balle en main : Jolmes possède toute la panoplie du deuxième ligne moderne.
Le retour de Jalibert
Fabien Galthié va avoir des problèmes de riche à gérer notamment au sein des lignes arrière.
À Marcoussis dimanche, Jolmes sera accompagné de trois équipiers de l’UBB. Maxime Lucu et Yoram Moefana qui étaient des trois premiers succès des Bleus contre l’Italie, l’Irlande et l’Écosse. Et Matthieu Jalibert qui effectue son retour après avoir été privé de ces trois matches par des problèmes récurrents au quadriceps des deux cuisses.
Le demi d’ouverture de l’Union Bordeaux-Bègles, qui s’est soigné au Cers de Saint-Raphaël, a repris l’entraînement collectif avec son club en début de semaine. Il sera aligné samedi contre Pau et sa performance sera suivie avec attention par le staff de l’équipe de France. Sachant que la charnière Antoine Dupont - Romain Ntamack sera reconduite face aux Gallois, Jalibert peut-il prendre la place du Toulousain Thomas Ramos sur le banc des remplaçants ?
Fabien Galthié va avoir des problèmes de riche à gérer notamment au sein des lignes arrière. Gabin Villière est rétabli après avoir été victime d’une fracture du sinus contre les Irlandais. Le trois-quarts aile de Toulon avait été le joueur le plus brillant des deux premiers matchs des Bleus. Il semblerait logique qu’il retrouve sa place de titulaire. Ce qui imposera de trancher entre Yoram Moefana et Jonathan Danty pour une place au centre aux côtés de Gaël Fickou.
XV de France. Thomas Jolmes perçoit un premier retour pour son investissement
Par Arnaud David - a.david@sudouest.fr
Le deuxième ligne de l’Union Bordeaux-Bègles a été appelé au sein du groupe de 42 joueurs pour préparer le déplacement du XV de France au pays de Galles
Il y a quelques semaines, Thomas Jolmes expliquait dans les colonnes de « Sud Ouest » le chemin parcouru depuis son arrivée à l’Union Bordeaux-Bègles il y a un an. Lui qui brille depuis quelques semaines sur les terrains du Top 14 évoquait sans fard la période difficile qu’il avait traversée au Stade Rochelais puis à Toulon. « À La Rochelle, j’essayais de m’arracher tout le temps, sur chaque entraînement, de façon plus poussée. J’en étais arrivé à un point où je me suis cramé, je me suis dégoûté moi-même du travail. Ça m’a marqué mentalement, c’est là où j’ai pris du poids. Il a fallu du temps pour que cette blessure mentale s’efface. Je me suis dit que je ne pouvais pas me sentir aussi mal physiquement et mentalement, qu’il y avait un problème. Je suis reparti sur de bonnes bases pour être heureux. »
Le deuxième ligne de l’UBB racontait sa prise de poids, ses doutes, mais aussi le travail accompli au quotidien pour remonter la pente. « Il fallait que je m’inscrive dans un travail constant. C’est ce que je faisais depuis Toulon mais ça ne se voyait pas. Je repartais de trop loin. J’ai fait évoluer cette rigueur au niveau de l’hygiène de vie - bien manger, bien boire, bien dormir - pour trouver un meilleur équilibre. Brique par brique, je reconstruis les fondations et mes performances. Pour être constant sur la durée, ça demande de la rigueur. Maintenant, je l’ai compris. »
Ce jeudi, Jolmes a touché les premiers dividendes de son investissement. Fabien Galthié l’a en effet convoqué parmi les 42 joueurs appelés à Marcoussis pour préparer le 4e match du tournoi des Six-Nations contre le pays de Galles. Il est peu probable que Jolmes monte dans le vol pour Cardiff mais cette première convocation peut servir de levier de motivation à un joueur (26 ans) qui a marqué les esprits récemment. Vitesse et qualité de déplacement, détente verticale pour le contre en touche, facilités balle en main : Jolmes possède toute la panoplie du deuxième ligne moderne.
Le retour de Jalibert
Fabien Galthié va avoir des problèmes de riche à gérer notamment au sein des lignes arrière.
À Marcoussis dimanche, Jolmes sera accompagné de trois équipiers de l’UBB. Maxime Lucu et Yoram Moefana qui étaient des trois premiers succès des Bleus contre l’Italie, l’Irlande et l’Écosse. Et Matthieu Jalibert qui effectue son retour après avoir été privé de ces trois matches par des problèmes récurrents au quadriceps des deux cuisses.
Le demi d’ouverture de l’Union Bordeaux-Bègles, qui s’est soigné au Cers de Saint-Raphaël, a repris l’entraînement collectif avec son club en début de semaine. Il sera aligné samedi contre Pau et sa performance sera suivie avec attention par le staff de l’équipe de France. Sachant que la charnière Antoine Dupont - Romain Ntamack sera reconduite face aux Gallois, Jalibert peut-il prendre la place du Toulousain Thomas Ramos sur le banc des remplaçants ?
Fabien Galthié va avoir des problèmes de riche à gérer notamment au sein des lignes arrière. Gabin Villière est rétabli après avoir été victime d’une fracture du sinus contre les Irlandais. Le trois-quarts aile de Toulon avait été le joueur le plus brillant des deux premiers matchs des Bleus. Il semblerait logique qu’il retrouve sa place de titulaire. Ce qui imposera de trancher entre Yoram Moefana et Jonathan Danty pour une place au centre aux côtés de Gaël Fickou.
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
VIDÉO - Jeu au pied de mammouth, fébrilité sous les chandelles… Melvyn Jaminet doit-il être reconduit au Pays de Galles ?
https://video.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/jeu-au-pied-de-mammouth-febrilite-sous-les-chandelles.-melvyn-jaminet-doit-il-etre-reconduit-au-pays-de-galles_vid1644491/video.shtml
https://video.rugbyrama.fr/rugby/6-nations/2022/jeu-au-pied-de-mammouth-febrilite-sous-les-chandelles.-melvyn-jaminet-doit-il-etre-reconduit-au-pays-de-galles_vid1644491/video.shtml
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Re: Tournoi des 6 Nations 2022
XV de France: Jalibert et Jolmès absents face au pays de Galles
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-jalibert-et-jolmes-absents-face-au-pays-de-galles_AN-202203060129.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france/xv-de-france-jalibert-et-jolmes-absents-face-au-pays-de-galles_AN-202203060129.html
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