Derniers sujets
» 10ᵉ journée : Vannes / UBBpar densnewzealand Aujourd'hui à 20:09
» XV de France (partie en cours)
par S.K.I.T.O Aujourd'hui à 20:04
» Autres Clubs
par marchal Aujourd'hui à 17:33
» UBB: Prolongations signatures Départs Saison 2025/2026
par Mat LateMistletoe Aujourd'hui à 16:19
» Ben Tameifuna
par marchal Aujourd'hui à 15:37
» Louis Bielle-Biarrey
par marchal Aujourd'hui à 15:15
» Que deviennent nos anciens joueurs ?
par marchal Aujourd'hui à 15:08
» Bourse des places de match
par TOINE 29 Aujourd'hui à 10:28
» Yann Lesgourgues
par marchal Hier à 15:00
» Mateo GARCIA
par Scalp Hier à 13:10
» Podcast : Les UBBistes
par nadoloubb Hier à 13:06
» Romain Buros
par Scalp Hier à 11:37
» Demandes de billets et déplacements saison 24/25
par krahknardz Hier à 0:26
» Equipe de France à 7 (hommes)
par krahknardz Mer 20 Nov 2024 - 23:48
» Transferts (Autres clubs)
par Switch Mer 20 Nov 2024 - 23:44
» Matthieu Jalibert
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 20:19
» Mahamadou Diaby
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 17:37
» 12ᵉ journée : Castres / UBB
par Scalp Mer 20 Nov 2024 - 12:59
» Les Lionnes 2024-2025
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 17:19
» Live twitch Gauthier Baudin
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 17:18
» Equipes de France Jeunes
par marchal Mar 19 Nov 2024 - 14:02
» Arthur Retière
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 10:17
» Musique !!!
par Scalp Mar 19 Nov 2024 - 4:13
» XV de France (partie en cours)
par Scalp Dim 17 Nov 2024 - 11:14
» Ou voir les matchs de l'Union ?
par Lawrence the Hammer Sam 16 Nov 2024 - 17:41
» Autres joueurs
par marchal Sam 16 Nov 2024 - 14:43
» Le rugby et son évolution
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:42
» Zaccharie Affane
par Scalp Sam 16 Nov 2024 - 11:41
» Pro D2 : Autres matchs
par Roberto Miopalmo Sam 16 Nov 2024 - 9:15
» Tevita Tatafu
par Scalp Jeu 14 Nov 2024 - 19:01
Tournoi des 6 Nations 2022
+26
Kerquillas
Vévé64
FrenchKick
Ante33
krahknardz
bleu et blanc
le radis
Tuhrah
DODO974
willoush
Vince33
Dr. Gregory Bouse
nadoloubb
Roberto Miopalmo
Big'Ben
patrick
Yatangaki
sudiste
SympathyForTheDevil
grospaquet31
marchal
léopold
densnewzealand
Switch
tire-bouchon
Scalp
30 participants
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté terrain :: Rugby mondial (hors EDF)
Page 31 sur 37
Page 31 sur 37 • 1 ... 17 ... 30, 31, 32 ... 37
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
densnewzealand a écrit:Je suis à fond derrière nos bleus, rien ne me fera sportivement plus plaisir qu’une bonne rouste infligée à nos meilleurs ennemis. Ce qui m’irrite c’est cette mise en avant disproportionnée des Toulousains dans la presse. Donc vite faisons ce grand chelem qui obsède tout les médias et fais vendre du papier et passons à autre chose. J’ai toujours en travers le fait que le staff de l’EDF prenne le risque de plier la saison d’un joueur en l’occurrence Moefana. Je rejoins en ce sens Mola qui râlait concernant Dupont avant le tournoi. L’EDF vampirise tout , au détriment du championnat et de la santé des joueurs .Roberto Miopalmo a écrit:Scalp a écrit:À la veille d'une occasion de grand Chelem, je trouve le topic complètement endormi, certainement que si on avait Jaja, Yoram et d'autres en plus de Cameron et Max sur le terrain, il y aurait plus de discussions, dommage...
Parce que franchement, que cette équipe soit à moitié Toulousaine et que nous n'ayons que deux représentants, je m'en cogne, ce que je vois, c'est l'équipe de France qui peut faire un grand Chelem contre les Anglais et c'est aussi rare que particulièrement délectable, mais évidement avec corolaire que la défaite n'en serait que plus rude...
Quant au jeu de l'équipe de France, particulièrement chiant contre le PDG, c'est vrai qu'on a gagné moche, mais cette équipe à d'abord besoin de gagner des titres, comme elle a eu d'abord besoin de gagner des matchs quand elle était en plain marasme, c'est un passage obligé avant d'être beaucoup plus ambitieux dans le jeu..., bon là, je sais qu'il y en a un paquet qui ne sont pas d'accord avec tout ça
Hallelujah !!!
Je te rejoins sur le cas de Moefana, mais je pense, contrairement à notre mini troll, que c'est parce qu'il offrait beaucoup plus de garanties aux yeux du staff que Lebel, pourtant spécialiste du poste, qu'il est resté sur le pré et certainement parce qu'il l'a bien voulu aussi. Je suis certain qu'il a dû assurer au staff que tout allait bien, il a donné son corps à l'EDF, on peut le regretter à l'UBB, mais il faut comprendre que le maillot bleu pour les joueurs, c'est le Graal...
Là, on va retomber dans le débat de l'intérêt des clubs, versus l'intérêt de l'équipe de France. J'ai beau être un fervent supporter de mon club, je trouve que l'intérêt de l'EDF est un intérêt supérieur, que la locomotive de notre sport, c'est notre équipe nationale, elle peut tirer tout le Rugby Français vers le haut. Il n'y a pas plus grand que le maillot bleu, mais juste après il y a celui de l'UBB, c'est juste ma vision personnelle.
Alors oui, les clubs sont les principaux payeur, mais l'investissement en vaut le coup, les joueurs prennent une autre dimension en jouant ces rencontres internationales, dont seules les phases finales du championnat peuvent se rapprocher en terme d'intensité, de pression et de tellement d'autres aspects. S'il y a un club qui illustre parfaitement le fait qu'avoir des internationaux est globalement payant, c'est bien Toulouse, malgré ses gémissements qui se taisent très souvent en fin de saison...
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49946
Date d'inscription : 11/09/2018
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Pour moi, il n’y a même pas débat. L’ équipe nationale est au dessus de tout. C’est vrai en France comme ailleurs. C’est les bons résultats de l’équipe nationale qui amène les gamins dans les EDR, les spectateurs dans les stades de top 14 et les entreprises à devenir partenaires de club. Les clubs râlent car c’est une période difficile et qu’il peut y avoir des mauvaises surprises avé ça la blessure d’un joueur important, mais ils sont conscients des retombées (économiques) qui déboulent d’un succès des bleus.
Roberto Miopalmo- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4054
Localisation : sur la table de massage
Date d'inscription : 25/10/2017
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Scalp a écrit:À la veille d'une occasion de grand Chelem, je trouve le topic complètement endormi, certainement que si on avait Jaja, Yoram et d'autres en plus de Cameron et Max sur le terrain, il y aurait plus de discussions, dommage...
Parce que franchement, que cette équipe soit à moitié Toulousaine et que nous n'ayons que deux représentants, je m'en cogne, ce que je vois, c'est l'équipe de France qui peut faire un grand Chelem contre les Anglais et c'est aussi rare que particulièrement délectable, mais évidement avec corolaire que la défaite n'en serait que plus rude...
Quant au jeu de l'équipe de France, particulièrement chiant contre le PDG, c'est vrai qu'on a gagné moche, mais cette équipe à d'abord besoin de gagner des titres, comme elle a eu d'abord besoin de gagner des matchs quand elle était en plain marasme, c'est un passage obligé avant d'être beaucoup plus ambitieux dans le jeu..., bon là, je sais qu'il y en a un paquet qui ne sont pas d'accord avec tout ça
Ben moi je ne m'entousiasme pas pour cette EDF car deja je trouve le jeu assez penible, sans trop d'ambition. L'exaltation de la depossession, de la sobriete me soule. Apres quand ces connards du midol n'arretent pas de repeter a chaque article qu'il y a 10 toulousains sur la feuille de match et que les resultats leurs sont dus, que c'est les meilleurs du monde avec toujours ce relent nauséabond qu'ils sont incontournable au détriment de la concurrence ca finit par me donner envie de faire autre chose de mon apres-midi/soirée. Ce media ne parle pas de l'edf mais des toulousains en EDF.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:À la veille d'une occasion de grand Chelem, je trouve le topic complètement endormi, certainement que si on avait Jaja, Yoram et d'autres en plus de Cameron et Max sur le terrain, il y aurait plus de discussions, dommage...
Parce que franchement, que cette équipe soit à moitié Toulousaine et que nous n'ayons que deux représentants, je m'en cogne, ce que je vois, c'est l'équipe de France qui peut faire un grand Chelem contre les Anglais et c'est aussi rare que particulièrement délectable, mais évidement avec corolaire que la défaite n'en serait que plus rude...
Quant au jeu de l'équipe de France, particulièrement chiant contre le PDG, c'est vrai qu'on a gagné moche, mais cette équipe à d'abord besoin de gagner des titres, comme elle a eu d'abord besoin de gagner des matchs quand elle était en plain marasme, c'est un passage obligé avant d'être beaucoup plus ambitieux dans le jeu..., bon là, je sais qu'il y en a un paquet qui ne sont pas d'accord avec tout ça
Ben moi je ne m'entousiasme pas pour cette EDF car deja je trouve le jeu assez penible, sans trop d'ambition. L'exaltation de la depossession, de la sobriete me soule. Apres quand ces connards du midol n'arretent pas de repeter a chaque article qu'il y a 10 toulousains sur la feuille de match et que les resultats leurs sont dus, que c'est les meilleurs du monde avec toujours ce relent nauséabond qu'ils sont incontournable au détriment de la concurrence ca finit par me donner envie de faire autre chose de mon apres-midi/soirée. Ce media ne parle pas de l'edf mais des toulousains en EDF.
Je te propose une thérapie éfficace : arreter de lire le midol.
willoush- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 1384
Localisation : Au sud
Date d'inscription : 26/08/2018
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
willoush a écrit:grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:À la veille d'une occasion de grand Chelem, je trouve le topic complètement endormi, certainement que si on avait Jaja, Yoram et d'autres en plus de Cameron et Max sur le terrain, il y aurait plus de discussions, dommage...
Parce que franchement, que cette équipe soit à moitié Toulousaine et que nous n'ayons que deux représentants, je m'en cogne, ce que je vois, c'est l'équipe de France qui peut faire un grand Chelem contre les Anglais et c'est aussi rare que particulièrement délectable, mais évidement avec corolaire que la défaite n'en serait que plus rude...
Quant au jeu de l'équipe de France, particulièrement chiant contre le PDG, c'est vrai qu'on a gagné moche, mais cette équipe à d'abord besoin de gagner des titres, comme elle a eu d'abord besoin de gagner des matchs quand elle était en plain marasme, c'est un passage obligé avant d'être beaucoup plus ambitieux dans le jeu..., bon là, je sais qu'il y en a un paquet qui ne sont pas d'accord avec tout ça
Ben moi je ne m'entousiasme pas pour cette EDF car deja je trouve le jeu assez penible, sans trop d'ambition. L'exaltation de la depossession, de la sobriete me soule. Apres quand ces connards du midol n'arretent pas de repeter a chaque article qu'il y a 10 toulousains sur la feuille de match et que les resultats leurs sont dus, que c'est les meilleurs du monde avec toujours ce relent nauséabond qu'ils sont incontournable au détriment de la concurrence ca finit par me donner envie de faire autre chose de mon apres-midi/soirée. Ce media ne parle pas de l'edf mais des toulousains en EDF.
Je te propose une thérapie éfficace : arreter de lire le midol.
Willoush a raison et puis franchement, le Midol peut raconter ce qu'il veut, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre...
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49946
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
willoush a écrit:grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:À la veille d'une occasion de grand Chelem, je trouve le topic complètement endormi, certainement que si on avait Jaja, Yoram et d'autres en plus de Cameron et Max sur le terrain, il y aurait plus de discussions, dommage...
Parce que franchement, que cette équipe soit à moitié Toulousaine et que nous n'ayons que deux représentants, je m'en cogne, ce que je vois, c'est l'équipe de France qui peut faire un grand Chelem contre les Anglais et c'est aussi rare que particulièrement délectable, mais évidement avec corolaire que la défaite n'en serait que plus rude...
Quant au jeu de l'équipe de France, particulièrement chiant contre le PDG, c'est vrai qu'on a gagné moche, mais cette équipe à d'abord besoin de gagner des titres, comme elle a eu d'abord besoin de gagner des matchs quand elle était en plain marasme, c'est un passage obligé avant d'être beaucoup plus ambitieux dans le jeu..., bon là, je sais qu'il y en a un paquet qui ne sont pas d'accord avec tout ça
Ben moi je ne m'entousiasme pas pour cette EDF car deja je trouve le jeu assez penible, sans trop d'ambition. L'exaltation de la depossession, de la sobriete me soule. Apres quand ces connards du midol n'arretent pas de repeter a chaque article qu'il y a 10 toulousains sur la feuille de match et que les resultats leurs sont dus, que c'est les meilleurs du monde avec toujours ce relent nauséabond qu'ils sont incontournable au détriment de la concurrence ca finit par me donner envie de faire autre chose de mon apres-midi/soirée. Ce media ne parle pas de l'edf mais des toulousains en EDF.
Je te propose une thérapie éfficace : arreter de lire le midol.
S'il n'y avait que le midol à la limite
Big'Ben- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 5886
Localisation : Angoulême
Date d'inscription : 21/11/2018
Humeur : Merde
Age : 33
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Je constate qu'Eddie Jones a mis à la baguette un clone rugbystique de notre Jaja...le monde à l'envers !
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 6525
Localisation : à l'arrière des taxis...
Date d'inscription : 17/02/2019
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
willoush a écrit:grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:À la veille d'une occasion de grand Chelem, je trouve le topic complètement endormi, certainement que si on avait Jaja, Yoram et d'autres en plus de Cameron et Max sur le terrain, il y aurait plus de discussions, dommage...
Parce que franchement, que cette équipe soit à moitié Toulousaine et que nous n'ayons que deux représentants, je m'en cogne, ce que je vois, c'est l'équipe de France qui peut faire un grand Chelem contre les Anglais et c'est aussi rare que particulièrement délectable, mais évidement avec corolaire que la défaite n'en serait que plus rude...
Quant au jeu de l'équipe de France, particulièrement chiant contre le PDG, c'est vrai qu'on a gagné moche, mais cette équipe à d'abord besoin de gagner des titres, comme elle a eu d'abord besoin de gagner des matchs quand elle était en plain marasme, c'est un passage obligé avant d'être beaucoup plus ambitieux dans le jeu..., bon là, je sais qu'il y en a un paquet qui ne sont pas d'accord avec tout ça
Ben moi je ne m'entousiasme pas pour cette EDF car deja je trouve le jeu assez penible, sans trop d'ambition. L'exaltation de la depossession, de la sobriete me soule. Apres quand ces connards du midol n'arretent pas de repeter a chaque article qu'il y a 10 toulousains sur la feuille de match et que les resultats leurs sont dus, que c'est les meilleurs du monde avec toujours ce relent nauséabond qu'ils sont incontournable au détriment de la concurrence ca finit par me donner envie de faire autre chose de mon apres-midi/soirée. Ce media ne parle pas de l'edf mais des toulousains en EDF.
Je te propose une thérapie éfficace : arreter de lire le midol.
ben Scalp poste tout
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 11122
Localisation : toulouse
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 51
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Demain, ce sont les Anglais en face avec cette tête à claque d'Eddie Jones, aussi boursoufflé d'orgueil que la nation qu'il entraine, j'espère qu'on va gagner ce match avec le grand Chelem à la clé, demain, c'est juste France/Angleterre.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49946
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
grospaquet31 a écrit:willoush a écrit:grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:À la veille d'une occasion de grand Chelem, je trouve le topic complètement endormi, certainement que si on avait Jaja, Yoram et d'autres en plus de Cameron et Max sur le terrain, il y aurait plus de discussions, dommage...
Parce que franchement, que cette équipe soit à moitié Toulousaine et que nous n'ayons que deux représentants, je m'en cogne, ce que je vois, c'est l'équipe de France qui peut faire un grand Chelem contre les Anglais et c'est aussi rare que particulièrement délectable, mais évidement avec corolaire que la défaite n'en serait que plus rude...
Quant au jeu de l'équipe de France, particulièrement chiant contre le PDG, c'est vrai qu'on a gagné moche, mais cette équipe à d'abord besoin de gagner des titres, comme elle a eu d'abord besoin de gagner des matchs quand elle était en plain marasme, c'est un passage obligé avant d'être beaucoup plus ambitieux dans le jeu..., bon là, je sais qu'il y en a un paquet qui ne sont pas d'accord avec tout ça
Ben moi je ne m'entousiasme pas pour cette EDF car deja je trouve le jeu assez penible, sans trop d'ambition. L'exaltation de la depossession, de la sobriete me soule. Apres quand ces connards du midol n'arretent pas de repeter a chaque article qu'il y a 10 toulousains sur la feuille de match et que les resultats leurs sont dus, que c'est les meilleurs du monde avec toujours ce relent nauséabond qu'ils sont incontournable au détriment de la concurrence ca finit par me donner envie de faire autre chose de mon apres-midi/soirée. Ce media ne parle pas de l'edf mais des toulousains en EDF.
Je te propose une thérapie éfficace : arreter de lire le midol.
ben Scalp poste tout
Question de pluralité
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49946
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Dr. Gregory Bouse a écrit:Je constate qu'Eddie Jones a mis à la baguette un clone rugbystique de notre Jaja...le monde à l'envers !
Pas faux et en parlant de Jaja, la route est encore longue avant la coupe du monde, j'espère qu'il aura une opportunité, sur ce tournoi, je trouve NTK assez transparent...
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49946
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Scalp a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Je constate qu'Eddie Jones a mis à la baguette un clone rugbystique de notre Jaja...le monde à l'envers !
Pas faux et en parlant de Jaja, la route est encore longue avant la coupe du monde, j'espère qu'il aura une opportunité, sur ce tournoi, je trouve NTK assez transparent...
chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuttttttttttttttttttttttttttt !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
L'ultra sobriété est devenue une qualité incontournable !
Elle sert à elle seule à faire jouer juste toute la ligne d'attaque.
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 6525
Localisation : à l'arrière des taxis...
Date d'inscription : 17/02/2019
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Dr. Gregory Bouse a écrit:Scalp a écrit:Dr. Gregory Bouse a écrit:Je constate qu'Eddie Jones a mis à la baguette un clone rugbystique de notre Jaja...le monde à l'envers !
Pas faux et en parlant de Jaja, la route est encore longue avant la coupe du monde, j'espère qu'il aura une opportunité, sur ce tournoi, je trouve NTK assez transparent...
chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuttttttttttttttttttttttttttt !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
L'ultra sobriété est devenue une qualité incontournable !
Elle sert à elle seule à faire jouer juste toute la ligne d'attaque.
Rien à voir avec le schmilblick, mais tu parlais de ligne d'attaque et je pensais à Danty vs Moefana et tout d'un coup, je me suis rappelé qu'on avait quand même fait jouer Bastaraud en 13 en EDF, franchement, on était dans une réalité parallèle...
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49946
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Paroles-d-ex-speciales-crunch-frederic-michalak-en-2004-on-avait-de-la-monnaie-a-rendre/1322979
Paroles d'ex spéciales Crunch - Frédéric Michalak : « En 2004, on avait de la monnaie à rendre »
L'ancien ouvreur et demi de mêlée des Bleus, qui a affronté les Anglais dix fois (7 victoires, 3 défaites), se souvient notamment de ce succès en 2004, synonyme de Grand Chelem.
Karim Ben-Ismaïl
Mardi : Philippe Saint-André (FRA, 69 sélections de 1990 à 1997)
Mercredi : Roger Uttley (ANG, 27 sélections de 1973 à 1980)
Jeudi : Brian Moore (ANG, 64 sélections de 1987 à 1995)
Vendredi : Frédéric Michalak (FRA, 77 sélections de 2001 à 2015)
Samedi : James Haskell (ANG, 77 sélections de 2007 à 2018)
« Quelle est l'anecdote sur un France Angleterre que vous n'avez jamais racontée ?
C'était trois jours avant notre victoire en Grand Chelem en 2004. Lors d'un repas à Marcoussis, on mangeait une soupe. Christophe Dominici a pris la louche dans la soupière bouillante et me l'a mise dans le cou, pensant que ça allait juste me faire un coup de chaud. Sauf qu'elle était tellement brûlante que ma peau est restée collée. Quel couillon ! (il se marre). J'avais un gros trou dans la gorge et ça faisait hyper mal. De une, j'avais le match à jouer face à l'Angleterre, de deux je devais défiler pour le couturier Christian Lacroix deux jours après la rencontre. Punaise ! J'étais pas beau à voir. Cela ne m'a pas empêché de jouer et on a remporté le match (24-21 au stade de France). Avec ''Domi'', c'était comme ça tout le temps. On se marrait bien, il m'en faisait et je lui rendais bien. En représailles, Christophe a dû aller chercher ses affaires et les meubles de sa chambre bien au fond de la propriété de Marcoussis. Une autre fois, il a retrouvé dans sa baignoire des poissons qu'on avait attrapés dans la mare du CNR. On lui a aussi mis des canards et des oies dans sa chambre. Je n'y étais pour rien, je faisais juste le guet. Le coupable, c'était Clément Poitrenaud. J'étais innocent, je le jure !
« En 2007, durant la préparation de la Coupe du monde, on aimait s'en prendre à Raphaël Ibanez. On lui disait qu'il avait tendance à se garer (s'économiser aux entraînements) alors que c'était un des mecs qui s'envoyait le plus. On lui mettait des pièces en permanence et ça le rendait dingue parce que lui était hyper pointilleux sur la performance »
C'était le genre de préparation mentale pour dédramatiser ?
Toujours ! Un concours de la connerie, c'est essentiel pour bien vivre ensemble. Pour une bonne liaison entre avants et trois quarts, on s'en prenait surtout aux gros. En 2007, durant la préparation de la Coupe du monde, on aimait s'en prendre à Raphaël Ibanez (à l'époque talonneur et capitaine des Bleus, désormais manager de l'équipe de France). On lui disait qu'il avait tendance à se garer (s'économiser aux entraînements) alors que c'était un des mecs qui s'envoyait le plus. On lui mettait des pièces en permanence et ça le rendait dingue parce que lui était hyper pointilleux sur la performance. On adorait le faire monter en pression. Dès sa descente du bus, on s'empressait pour le porter jusqu'aux vestiaires afin qu'il ne se fatigue pas trop. On avait retapissé les abords de sa chambre avec des photos de bagnoles et une banderole ''Garage Ibanez''. Il était furieux, on était hilares.
Frédéric Michalak en bref
39 ans.
77 sélections entre 2001 et 2015.
2010 : il remporte pour la quatrième fois le tournoi des Six Nations (après 2002, 2004 et 2006).²
En 2007, vous avez perdu face aux Anglais en demi-finales de la Coupe du monde à Saint-Denis (9-14, le 13 octobre)...
Une semaine avant, on avait battu les All Blacks à Cardiff (20-18 en quarts de finale), il y a eu un relâchement un peu automatique. On a mal abordé cette demie face à l'Angleterre. La semaine d'entraînement avait été plutôt bonne, on n'avait pas de stress particulier, mais dans la stratégie on s'est ratés. On a voulu faire un jeu d'occupation et ça n'a pas fonctionné. C'était adapté face aux Blacks parce qu'on savait qu'ils allaient relancer des ballons et qu'on pourrait les contrer sur certaines relances et les faire douter. Les Anglais nous ont battus à ce jeu. On s'est retrouvés dans la posture où tu te fais catcher et avec leur pragmatisme, le jeu au pied de Jonny (Wilkinson), les drops, les fautes, le doute qui s'installe... Mentalement, on n'était pas assez forts.
Quel a été votre meilleur souvenir d'un France Angleterre ?
Cette victoire pour le Grand Chelem en 2004. L'année précédente, en Australie, on les avait affrontés en demi-finales de Coupe du monde et on avait perdu (7-24, le 16 novembre 2003 à Sydney). Ces retrouvailles avaient une saveur particulière. C'était un peu l'occasion de nous racheter. On avait une belle équipe avec Yannick Jauzion, Fabien Pelous, Imanol Harinordoquy, Dimitri Yachvili, William Servat, Clément Poitrenaud, Olivier Magne et j'en oublie... À titre perso, je me souviens très bien du premier ballon de leur ailier Josh Lewsey. Il déboule sur moi et je lui mets une cathédrale d'entrée. Une belle, ça a lancé mon match de suite. À l'époque, ce n'était pas interdit. C'était le temps des cathédrales ! (il chante et se marre) Notre objectif était de gagner nos premiers impacts. On avait de la monnaie à rendre et, à Saint-Denis, on a réglé nos comptes. Serge Betsen avait fait vivre un enfer à leur ouvreur Olly Barkley. Système de jeu, circuit, changements de sens, tout a fonctionné à la perfection pour nous ce jour-là.
Quel a été votre pire France Angleterre ?
Cette demi-finale perdue en 2003. Les Anglais nous ont surpris, je pense que ce sont les premiers à avoir sérieusement envisagé la dimension physique dans le rugby à l'époque. Dès les premiers impacts, leurs centres Mike Catt ou Mike Tindall m'ont fait mal (Michalak, alors âgé de 20 ans, jouait à l'ouverture, Fabien Galthié, capitaine, était demi de mêlée). Les Anglais avaient un collectif bien rodé, les mecs se connaissaient bien, avaient entre 25 et 30 ans. Chez nous, il y avait plus de turn-over, on arrivait en équipe de France, on en repartait. Cette demie, ça reste un cauchemar : sous la pluie et le vent, on a été pris physiquement, tactiquement, mentalement. Je ne mettais pas un pied devant l'autre. Il y a des jours sans et on ne parvient pas toujours à s'expliquer pourquoi. Ça m'a montré la réalité du haut niveau, le boulot que j'avais à accomplir sur la longueur de mon jeu au pied, la capacité à tenir les matches et la stratégie alors que, jusque-là, j'étais très orienté sur de l'instinct et de l'adaptation.
Quel est le joueur anglais qui vous a le plus marqué en dix confrontations ?
Les Anglais, on les dominait durant le Tournoi. Mais sur les gros matches de Coupe du Monde (2003 et 2007), j'ai toujours connu la défaite. Parmi leurs joueurs qui te faisaient vivre l'enfer, il y avait Jason Robinson. J'avais toujours peur de me prendre un crochet intérieur face à lui. Une vraie pile électrique avec des relances de jeu de folie. Lors des matches, je n'avais que peu d'affrontements face à mon vis-à-vis Jonny Wilkinson. La pression venait plutôt des centres comme Mike Catt, un très beau joueur. Mais j'avoue que le mec que je craignais le plus, c'était leur troisième-ligne Neil Back. Un putain de défenseur, un chien des rucks. Si tu voyais un intervalle intérieur ou que tu tentais de taper un ballon, tu savais qu'il allait te chasser. Tu te retrouves au sol, ça te fatigue, te fait perdre ta lucidité. Et, si tu lui échappais, tu avais la deuxième lame avec leur 8, Lawrence Dallaglio. Puis ils avaient aussi leur deuxième-ligne Martin Johnson. Une sacrée équipe.
« L'Angleterre n'est pas l'équipe qui m'a laissé les plus beaux souvenirs. Ils avaient presque l'air hautain, ils étaient attachés au paraître. Ils portaient de beaux costumes, avaient un langage châtié, façon mecs sortis d'écoles privées. C'est étrange, il y avait du respect mais jamais d'effusions. On n'a jamais trop fraternisé »
Votre meilleure troisième mi-temps avec les Anglais ?
J'avoue que je n'en ai pas trop connu avec les Anglais. Ce n'est pas l'équipe qui m'a laissé les plus beaux souvenirs. Ils avaient presque l'air hautain, ils étaient attachés au paraître. Ils portaient de beaux costumes, avaient un langage châtié, façon mecs sortis d'écoles privées. C'est étrange, il y avait du respect mais jamais d'effusions. On n'a jamais trop fraternisé. Pas comme avec les Irlandais ou les Écossais avec lesquels on allait boire des bières. Mille ans de contentieux, ça doit compter. Après, ça ne m'empêche pas d'avoir développé de belles relations avec Simon Shaw (ancien deuxième-ligne) que j'ai connu à Toulon, Jonny Wilkinson, Andrew Sheridan (ancien pilier gauche). Je suis bien pote avec les frangins Delon et Steffon Armitage. Mais bon, eux, ce sont des Français : ils ont grandi à Nice. Delon, c'est un mec avec un caractère de dingue. C'est pour ça qu'ils ne l'ont pas trop sélectionné (26 sélections avec le quinze de la Rose), il avait l'esprit d'un Français : râleur et grande gueule.
Quel est le coéquipier en bleu qui vous rassurait face aux Anglais ?
Serge Betsen. Ça faisait du bien de l'avoir parce qu'il faisait peur à leurs numéros 10, souvent leurs joueurs clés. La présence de Serge était incessante. Ses actions perturbaient leurs attaques. Pareil, par la suite, avec Thierry Dusautoir, qui nous rassurait bien. Avoir un flanker, chasseur de 10, ça perturbait beaucoup le jeu anglais de l'époque qui reposait sur un jeu d'occupation de leur 10. »
Sa vie d'ex
Âgé de 39 ans, le Toulousain est désormais Président de la société Sport Unlimitech, qui organise des évènements sur l'innovation et les technologies nouvelles dans le sport, à Nice les 24 et 25 mars. Il officie aussi comme intervenant sur la stratégie au sein du RC Toulon et comme consultant pour la chaîne de télévision Canal +. Il est également secrétaire de l'association Monaco Rugby Sevens.
Paroles d'ex spéciales Crunch - Frédéric Michalak : « En 2004, on avait de la monnaie à rendre »
L'ancien ouvreur et demi de mêlée des Bleus, qui a affronté les Anglais dix fois (7 victoires, 3 défaites), se souvient notamment de ce succès en 2004, synonyme de Grand Chelem.
Karim Ben-Ismaïl
Mardi : Philippe Saint-André (FRA, 69 sélections de 1990 à 1997)
Mercredi : Roger Uttley (ANG, 27 sélections de 1973 à 1980)
Jeudi : Brian Moore (ANG, 64 sélections de 1987 à 1995)
Vendredi : Frédéric Michalak (FRA, 77 sélections de 2001 à 2015)
Samedi : James Haskell (ANG, 77 sélections de 2007 à 2018)
« Quelle est l'anecdote sur un France Angleterre que vous n'avez jamais racontée ?
C'était trois jours avant notre victoire en Grand Chelem en 2004. Lors d'un repas à Marcoussis, on mangeait une soupe. Christophe Dominici a pris la louche dans la soupière bouillante et me l'a mise dans le cou, pensant que ça allait juste me faire un coup de chaud. Sauf qu'elle était tellement brûlante que ma peau est restée collée. Quel couillon ! (il se marre). J'avais un gros trou dans la gorge et ça faisait hyper mal. De une, j'avais le match à jouer face à l'Angleterre, de deux je devais défiler pour le couturier Christian Lacroix deux jours après la rencontre. Punaise ! J'étais pas beau à voir. Cela ne m'a pas empêché de jouer et on a remporté le match (24-21 au stade de France). Avec ''Domi'', c'était comme ça tout le temps. On se marrait bien, il m'en faisait et je lui rendais bien. En représailles, Christophe a dû aller chercher ses affaires et les meubles de sa chambre bien au fond de la propriété de Marcoussis. Une autre fois, il a retrouvé dans sa baignoire des poissons qu'on avait attrapés dans la mare du CNR. On lui a aussi mis des canards et des oies dans sa chambre. Je n'y étais pour rien, je faisais juste le guet. Le coupable, c'était Clément Poitrenaud. J'étais innocent, je le jure !
« En 2007, durant la préparation de la Coupe du monde, on aimait s'en prendre à Raphaël Ibanez. On lui disait qu'il avait tendance à se garer (s'économiser aux entraînements) alors que c'était un des mecs qui s'envoyait le plus. On lui mettait des pièces en permanence et ça le rendait dingue parce que lui était hyper pointilleux sur la performance »
C'était le genre de préparation mentale pour dédramatiser ?
Toujours ! Un concours de la connerie, c'est essentiel pour bien vivre ensemble. Pour une bonne liaison entre avants et trois quarts, on s'en prenait surtout aux gros. En 2007, durant la préparation de la Coupe du monde, on aimait s'en prendre à Raphaël Ibanez (à l'époque talonneur et capitaine des Bleus, désormais manager de l'équipe de France). On lui disait qu'il avait tendance à se garer (s'économiser aux entraînements) alors que c'était un des mecs qui s'envoyait le plus. On lui mettait des pièces en permanence et ça le rendait dingue parce que lui était hyper pointilleux sur la performance. On adorait le faire monter en pression. Dès sa descente du bus, on s'empressait pour le porter jusqu'aux vestiaires afin qu'il ne se fatigue pas trop. On avait retapissé les abords de sa chambre avec des photos de bagnoles et une banderole ''Garage Ibanez''. Il était furieux, on était hilares.
Frédéric Michalak en bref
39 ans.
77 sélections entre 2001 et 2015.
2010 : il remporte pour la quatrième fois le tournoi des Six Nations (après 2002, 2004 et 2006).²
En 2007, vous avez perdu face aux Anglais en demi-finales de la Coupe du monde à Saint-Denis (9-14, le 13 octobre)...
Une semaine avant, on avait battu les All Blacks à Cardiff (20-18 en quarts de finale), il y a eu un relâchement un peu automatique. On a mal abordé cette demie face à l'Angleterre. La semaine d'entraînement avait été plutôt bonne, on n'avait pas de stress particulier, mais dans la stratégie on s'est ratés. On a voulu faire un jeu d'occupation et ça n'a pas fonctionné. C'était adapté face aux Blacks parce qu'on savait qu'ils allaient relancer des ballons et qu'on pourrait les contrer sur certaines relances et les faire douter. Les Anglais nous ont battus à ce jeu. On s'est retrouvés dans la posture où tu te fais catcher et avec leur pragmatisme, le jeu au pied de Jonny (Wilkinson), les drops, les fautes, le doute qui s'installe... Mentalement, on n'était pas assez forts.
Quel a été votre meilleur souvenir d'un France Angleterre ?
Cette victoire pour le Grand Chelem en 2004. L'année précédente, en Australie, on les avait affrontés en demi-finales de Coupe du monde et on avait perdu (7-24, le 16 novembre 2003 à Sydney). Ces retrouvailles avaient une saveur particulière. C'était un peu l'occasion de nous racheter. On avait une belle équipe avec Yannick Jauzion, Fabien Pelous, Imanol Harinordoquy, Dimitri Yachvili, William Servat, Clément Poitrenaud, Olivier Magne et j'en oublie... À titre perso, je me souviens très bien du premier ballon de leur ailier Josh Lewsey. Il déboule sur moi et je lui mets une cathédrale d'entrée. Une belle, ça a lancé mon match de suite. À l'époque, ce n'était pas interdit. C'était le temps des cathédrales ! (il chante et se marre) Notre objectif était de gagner nos premiers impacts. On avait de la monnaie à rendre et, à Saint-Denis, on a réglé nos comptes. Serge Betsen avait fait vivre un enfer à leur ouvreur Olly Barkley. Système de jeu, circuit, changements de sens, tout a fonctionné à la perfection pour nous ce jour-là.
Quel a été votre pire France Angleterre ?
Cette demi-finale perdue en 2003. Les Anglais nous ont surpris, je pense que ce sont les premiers à avoir sérieusement envisagé la dimension physique dans le rugby à l'époque. Dès les premiers impacts, leurs centres Mike Catt ou Mike Tindall m'ont fait mal (Michalak, alors âgé de 20 ans, jouait à l'ouverture, Fabien Galthié, capitaine, était demi de mêlée). Les Anglais avaient un collectif bien rodé, les mecs se connaissaient bien, avaient entre 25 et 30 ans. Chez nous, il y avait plus de turn-over, on arrivait en équipe de France, on en repartait. Cette demie, ça reste un cauchemar : sous la pluie et le vent, on a été pris physiquement, tactiquement, mentalement. Je ne mettais pas un pied devant l'autre. Il y a des jours sans et on ne parvient pas toujours à s'expliquer pourquoi. Ça m'a montré la réalité du haut niveau, le boulot que j'avais à accomplir sur la longueur de mon jeu au pied, la capacité à tenir les matches et la stratégie alors que, jusque-là, j'étais très orienté sur de l'instinct et de l'adaptation.
Quel est le joueur anglais qui vous a le plus marqué en dix confrontations ?
Les Anglais, on les dominait durant le Tournoi. Mais sur les gros matches de Coupe du Monde (2003 et 2007), j'ai toujours connu la défaite. Parmi leurs joueurs qui te faisaient vivre l'enfer, il y avait Jason Robinson. J'avais toujours peur de me prendre un crochet intérieur face à lui. Une vraie pile électrique avec des relances de jeu de folie. Lors des matches, je n'avais que peu d'affrontements face à mon vis-à-vis Jonny Wilkinson. La pression venait plutôt des centres comme Mike Catt, un très beau joueur. Mais j'avoue que le mec que je craignais le plus, c'était leur troisième-ligne Neil Back. Un putain de défenseur, un chien des rucks. Si tu voyais un intervalle intérieur ou que tu tentais de taper un ballon, tu savais qu'il allait te chasser. Tu te retrouves au sol, ça te fatigue, te fait perdre ta lucidité. Et, si tu lui échappais, tu avais la deuxième lame avec leur 8, Lawrence Dallaglio. Puis ils avaient aussi leur deuxième-ligne Martin Johnson. Une sacrée équipe.
« L'Angleterre n'est pas l'équipe qui m'a laissé les plus beaux souvenirs. Ils avaient presque l'air hautain, ils étaient attachés au paraître. Ils portaient de beaux costumes, avaient un langage châtié, façon mecs sortis d'écoles privées. C'est étrange, il y avait du respect mais jamais d'effusions. On n'a jamais trop fraternisé »
Votre meilleure troisième mi-temps avec les Anglais ?
J'avoue que je n'en ai pas trop connu avec les Anglais. Ce n'est pas l'équipe qui m'a laissé les plus beaux souvenirs. Ils avaient presque l'air hautain, ils étaient attachés au paraître. Ils portaient de beaux costumes, avaient un langage châtié, façon mecs sortis d'écoles privées. C'est étrange, il y avait du respect mais jamais d'effusions. On n'a jamais trop fraternisé. Pas comme avec les Irlandais ou les Écossais avec lesquels on allait boire des bières. Mille ans de contentieux, ça doit compter. Après, ça ne m'empêche pas d'avoir développé de belles relations avec Simon Shaw (ancien deuxième-ligne) que j'ai connu à Toulon, Jonny Wilkinson, Andrew Sheridan (ancien pilier gauche). Je suis bien pote avec les frangins Delon et Steffon Armitage. Mais bon, eux, ce sont des Français : ils ont grandi à Nice. Delon, c'est un mec avec un caractère de dingue. C'est pour ça qu'ils ne l'ont pas trop sélectionné (26 sélections avec le quinze de la Rose), il avait l'esprit d'un Français : râleur et grande gueule.
Quel est le coéquipier en bleu qui vous rassurait face aux Anglais ?
Serge Betsen. Ça faisait du bien de l'avoir parce qu'il faisait peur à leurs numéros 10, souvent leurs joueurs clés. La présence de Serge était incessante. Ses actions perturbaient leurs attaques. Pareil, par la suite, avec Thierry Dusautoir, qui nous rassurait bien. Avoir un flanker, chasseur de 10, ça perturbait beaucoup le jeu anglais de l'époque qui reposait sur un jeu d'occupation de leur 10. »
Sa vie d'ex
Âgé de 39 ans, le Toulousain est désormais Président de la société Sport Unlimitech, qui organise des évènements sur l'innovation et les technologies nouvelles dans le sport, à Nice les 24 et 25 mars. Il officie aussi comme intervenant sur la stratégie au sein du RC Toulon et comme consultant pour la chaîne de télévision Canal +. Il est également secrétaire de l'association Monaco Rugby Sevens.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49946
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Ce que toucheraient les Bleus et la FFR en cas de Grand Chelem dans le Tournoi
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ce-que-toucheraient-les-bleus-et-la-ffr-en-cas-de-grand-chelem-dans-le-tournoi/1323046
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ce-que-toucheraient-les-bleus-et-la-ffr-en-cas-de-grand-chelem-dans-le-tournoi/1323046
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49946
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/tournoi-des-six-nations-france-angleterre-un-grand-chelem-sinon-rien-10207047.php
Tournoi des Six-Nations. France-Angleterre : un Grand Chelem sinon rien
Par Arnaud David - a.david@sudouest.fr
Le XV de France va tenter ce soir face à l’Angleterre de signer son premier Grand Chelem depuis 12 ans. Un succès lui permettrait de donner un coup d’accélérateur à une dynamique qui doit le porter jusqu’en 2023
Sans en rajouter des tonnes, c’est ce qu’on appelle un rendez-vous avec l’histoire. Son importance se mesure à la longueur de l’attente et au degré d’impatience qui depuis une semaine fait s’agiter le rugby français. Ce samedi soir donc, le Quinze de France va tenter d’inscrire son nom tout en haut du palmarès du Tournoi des Six Nations et de signer un Grand Chelem pour la première fois depuis douze ans.
Sauf improbable faux pas de l’Irlande face à l’Écosse un peu plus tôt à Dublin, les Bleus devront battre l’Angleterre pour remporter cette double mise. Et l’on en serait presque à crier « Come on Ireland » sur les coups de 17 heures car qui a envie de voir les Bleus s’offrir une première place au rabais ? Pas après douze ans de frustration, pas après avoir soulevé autant d’espérances.
Peu de place au doute
Trois mois après avoir dominé les All Blacks (40-25) en faisant chavirer le Stade de France, Antoine Dupont et ses équipiers ont tracé leur route durant cette édition comme on suit un chemin qui a déjà été balisé, en connaissant les pièges. Ils ont balayé les obstacles avec autant de détermination que de talent en laissant finalement peu de place au doute jusqu’à vendredi dernier. Ils ont été comme souvent brouillons et ordinaires face à l’Italie (37-10), ils ont hissé le curseur de plusieurs crans face à d’excellents Irlandais (30-24), n’ont fait qu’une bouchée gourmande d’une équipe d’Écosse (36-17) diminuée. Et puis à Cardiff, un début de match mené tambour battant puis une défense féroce leur ont permis de repousser les assauts gallois (13-9).
Si Rudyard Kipling ne nous avait pas appris que la victoire pouvait être mensongère, on vous dirait que tous les voyants sont au vert et l’on vous assurerait que face à ce Quinze de la Rose qui manque singulièrement de piquant, le Grand Chelem est là, bon à être cueilli.
Si l’on s’attarde sur la dramaturgie du dernier Galles-France, c’est que l’on risque de retrouver les mêmes ingrédients ce soir
Mais le scénario n’est peut-être aussi pas aussi simpliste. Et avant de se demander à quoi ressemblera l’empoignade avec les Anglais, il n’est pas inutile de s’interroger sur la manière dont les Bleus ont piqué du nez en deuxième mi-temps vendredi dernier face aux Gallois. Pourquoi ont-ils cessé de porter le danger ? On peut bien sûr avancer que ce groupe, solidaire sur le terrain comme dans la vie, est sûr de ses forces en défense. Mais l’argument tient-il ? Quelle équipe vraiment maîtresse de son jeu, accepterait de se mettre en danger comme les Français l’ont été en deuxième période au Principality Stadium ? Et peut-être faut-il envisager que ce Quinze de France s’est recroquevillé parce que pour la première fois cet hiver, il a été rattrapé par la peur de laisser échapper sa proie.
Des Anglais durs au mal
Si l’on s’attarde sur la dramaturgie du dernier Galles-France, c’est que l’on risque de retrouver les mêmes ingrédients ce soir. Avec une pression maximale sur les épaules des Bleus face à un adversaire qui n’a qu’une ambition, celle de vous faire déjouer et de sauver son tournoi en arrachant un succès.
Car le temps passe vite. Deux ans après s’être hissée en finale de la Coupe du monde, l’Angleterre a perdu de sa superbe. Elle est à la croisée des chemins, cherche son identité au niveau de son jeu. Ses lignes arrière, sans Manu Tuilagi et Johnny May manquent de punch et de vitesse et Eddie Jones, son grand timonier cristallise toutes les critiques.
Il y a deux classes d’écart entre les deux formations, mais on ne peut ignorer la dimension émotionnelle de l’évènement
Mais il serait très imprudent de sous estimer ses qualités. C’est une équipe dure au mal, résiliente comme elle l’a montré en tenant tête aux Irlandais à 14 contre 15 avant de craquer dans le dernier quart d’heure. Son pack est redoutable en conquête, elle possède avec Marcus Smith, un ouvreur talentueux et Maro Itoje en deuxième ligne est un agent perturbateur phénoménal.
Est-ce que l’on s’amuse à vous faire peur ? Non ! Objectivement, il y a deux classes d’écart entre les deux formations, mais on ne peut ignorer la dimension émotionnelle de l’évènement. “Il ne faudra pas se laisser submerger”, a rappelé vendredi Antoine Dupont. Ce Quinze de France qui n’a que deux ans de vie commune et vingt-quatre matches derrière lui, s’aventure ce soir dans un nouvel univers. Celui où il vous faut assumer votre statut de favori, devant votre public. Si tout va bien, c’est un environnement auquel cette équipe sera confrontée dans dix-huit mois lors de la Coupe du monde. Il serait dommage qu’elle rate sa première grande répétition.
Tournoi des Six-Nations. France-Angleterre : un Grand Chelem sinon rien
Par Arnaud David - a.david@sudouest.fr
Le XV de France va tenter ce soir face à l’Angleterre de signer son premier Grand Chelem depuis 12 ans. Un succès lui permettrait de donner un coup d’accélérateur à une dynamique qui doit le porter jusqu’en 2023
Sans en rajouter des tonnes, c’est ce qu’on appelle un rendez-vous avec l’histoire. Son importance se mesure à la longueur de l’attente et au degré d’impatience qui depuis une semaine fait s’agiter le rugby français. Ce samedi soir donc, le Quinze de France va tenter d’inscrire son nom tout en haut du palmarès du Tournoi des Six Nations et de signer un Grand Chelem pour la première fois depuis douze ans.
Sauf improbable faux pas de l’Irlande face à l’Écosse un peu plus tôt à Dublin, les Bleus devront battre l’Angleterre pour remporter cette double mise. Et l’on en serait presque à crier « Come on Ireland » sur les coups de 17 heures car qui a envie de voir les Bleus s’offrir une première place au rabais ? Pas après douze ans de frustration, pas après avoir soulevé autant d’espérances.
Peu de place au doute
Trois mois après avoir dominé les All Blacks (40-25) en faisant chavirer le Stade de France, Antoine Dupont et ses équipiers ont tracé leur route durant cette édition comme on suit un chemin qui a déjà été balisé, en connaissant les pièges. Ils ont balayé les obstacles avec autant de détermination que de talent en laissant finalement peu de place au doute jusqu’à vendredi dernier. Ils ont été comme souvent brouillons et ordinaires face à l’Italie (37-10), ils ont hissé le curseur de plusieurs crans face à d’excellents Irlandais (30-24), n’ont fait qu’une bouchée gourmande d’une équipe d’Écosse (36-17) diminuée. Et puis à Cardiff, un début de match mené tambour battant puis une défense féroce leur ont permis de repousser les assauts gallois (13-9).
Si Rudyard Kipling ne nous avait pas appris que la victoire pouvait être mensongère, on vous dirait que tous les voyants sont au vert et l’on vous assurerait que face à ce Quinze de la Rose qui manque singulièrement de piquant, le Grand Chelem est là, bon à être cueilli.
Si l’on s’attarde sur la dramaturgie du dernier Galles-France, c’est que l’on risque de retrouver les mêmes ingrédients ce soir
Mais le scénario n’est peut-être aussi pas aussi simpliste. Et avant de se demander à quoi ressemblera l’empoignade avec les Anglais, il n’est pas inutile de s’interroger sur la manière dont les Bleus ont piqué du nez en deuxième mi-temps vendredi dernier face aux Gallois. Pourquoi ont-ils cessé de porter le danger ? On peut bien sûr avancer que ce groupe, solidaire sur le terrain comme dans la vie, est sûr de ses forces en défense. Mais l’argument tient-il ? Quelle équipe vraiment maîtresse de son jeu, accepterait de se mettre en danger comme les Français l’ont été en deuxième période au Principality Stadium ? Et peut-être faut-il envisager que ce Quinze de France s’est recroquevillé parce que pour la première fois cet hiver, il a été rattrapé par la peur de laisser échapper sa proie.
Des Anglais durs au mal
Si l’on s’attarde sur la dramaturgie du dernier Galles-France, c’est que l’on risque de retrouver les mêmes ingrédients ce soir. Avec une pression maximale sur les épaules des Bleus face à un adversaire qui n’a qu’une ambition, celle de vous faire déjouer et de sauver son tournoi en arrachant un succès.
Car le temps passe vite. Deux ans après s’être hissée en finale de la Coupe du monde, l’Angleterre a perdu de sa superbe. Elle est à la croisée des chemins, cherche son identité au niveau de son jeu. Ses lignes arrière, sans Manu Tuilagi et Johnny May manquent de punch et de vitesse et Eddie Jones, son grand timonier cristallise toutes les critiques.
Il y a deux classes d’écart entre les deux formations, mais on ne peut ignorer la dimension émotionnelle de l’évènement
Mais il serait très imprudent de sous estimer ses qualités. C’est une équipe dure au mal, résiliente comme elle l’a montré en tenant tête aux Irlandais à 14 contre 15 avant de craquer dans le dernier quart d’heure. Son pack est redoutable en conquête, elle possède avec Marcus Smith, un ouvreur talentueux et Maro Itoje en deuxième ligne est un agent perturbateur phénoménal.
Est-ce que l’on s’amuse à vous faire peur ? Non ! Objectivement, il y a deux classes d’écart entre les deux formations, mais on ne peut ignorer la dimension émotionnelle de l’évènement. “Il ne faudra pas se laisser submerger”, a rappelé vendredi Antoine Dupont. Ce Quinze de France qui n’a que deux ans de vie commune et vingt-quatre matches derrière lui, s’aventure ce soir dans un nouvel univers. Celui où il vous faut assumer votre statut de favori, devant votre public. Si tout va bien, c’est un environnement auquel cette équipe sera confrontée dans dix-huit mois lors de la Coupe du monde. Il serait dommage qu’elle rate sa première grande répétition.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49946
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Paroles-d-ex-special-crunch-james-haskell-un-coequipier-a-ete-ramene-a-l-hotel-par-la-police-avec-les-menottes/1323002
Paroles d'ex spécial Crunch - James Haskell : « Un coéquipier a été ramené à l'hôtel par la police avec les menottes ! »
James Haskell, le troisième-ligne de l'Angleterre aux 77 sélections, a gagné sept des neuf Crunch qu'il a disputés dans le Tournoi, entre 2008 et 2018. Il se souvient qu'après avoir remporté le Grand Chelem au Stade de France en 2016, les femmes des joueurs anglais avaient partagé la soirée d'après-match avec les Bleus...
Aurélien Bouisset
Mardi : Philippe Saint-André (FRA, 69 sélections de 1990 à 1997)
Mercredi : Roger Uttley (ANG, 27 sélections de 1973 à 1980)
Jeudi : Brian Moore (ANG, 64 sélections de 1987 à 1995)
Vendredi : Frédéric Michalak (FRA, 77 sélections de 2001 à 2015)
Samedi : James Haskell (ANG, 77 sélections de 2007 à 2018)
« Quel est le joueur français qui vous a causé le plus de problèmes ?
J'ai bien aimé me frotter à Rémy Martin, qui était spécial. Damien Traille, gros gabarit difficile à jouer au centre. Et le deuxième-ligne, Pascal Papé. C'était tous des durs ! Mais un des plus durs, pas forcément agressif mais avec une telle présence, c'était Louis Picamoles.
Un coéquipier qui vous a impressionné par sa performance contre la France ?
Danny Care avait été très bon en 2016, dans le match où on fait le Grand Chelem au Stade de France : dans les dix premières minutes, il s'était échappé et avait inscrit un essai. Et souvent, Manu Tuilagi faisait peser son physique et inscrivait des essais.
En 2013, Tuilagi s'était durement blessé à l'oreille dans un choc avec Picamoles en début de match, mais il avait quand même réussi une performance extraordinaire et porté l'Angleterre vers la victoire...
(sourire) Manu, il faut faire bien plus que lui arracher l'oreille pour l'arrêter !
Vous avez évoqué 2016 et le Grand Chelem obtenu par la victoire au Stade de France. Était-ce le Crunch avec le plus de pression pour vous ?
Oui, énorme ! J'avais perdu trois matches décisifs pour le Grand Chelem dans les années précédentes, deux contre l'Irlande, un contre Galles. L'année d'avant, on n'avait pas réussi à sortir de notre poule à la Coupe du monde à domicile... Tout le monde nous critiquait. Et la semaine de ce match contre la France, j'avais des spasmes dans le dos, je m'étais blessé le lundi. Je n'ai pratiquement pas pu m'entraîner de la semaine ! La plupart des entraîneurs m'auraient annoncé : "Non, tu ne peux pas jouer !" Mais Eddie Jones m'a dit : "Écoute, fais ce qu'il faut, j'ai besoin de toi pour le week-end".
Alors, un kiné a passé presque chaque seconde de la journée à mon chevet, il vivait littéralement avec moi ! Partout où je bougeais, c'était massage, soins, massage, soins... Et le jour du match, avec un coup d'envoi nocturne, on est allé au Stade de France, ça nous a rappelé 2010, quand on y perd, et moi, 2008, quand je me suis blessé à une cheville, ce qui m'a éloigné des terrains un moment. Ces souvenirs remontent et tu t'interroges : "Est-ce que ça va être une bonne ou une mauvaise soirée ? Est-ce que je suis rétabli pour jouer ?" Et finalement, avec l'adrénaline du match et beaucoup d'antalgiques... J'ai plaqué dur et j'ai bien avancé avec le ballon !
Le Crunch que vous avez le mieux préparé ?
Celui de 2016 justement. Dylan Hartley s'est retrouvé K.-O. en essayant de plaquer Uini Atonio, alors que le score était encore serré (l'Angleterre menait 25-21 et il restait 12 minutes à jouer). Et en fait, pendant la semaine, on s'était entraîné sur un scénario : "Qu'est-ce qu'on fait si Dylan doit sortir ?" Parce qu'on avait remarqué que l'équipe qui ressort d'un arrêt de jeu provoqué par une blessure avec le plus d'énergie a de bonnes chances de gagner. Quand c'est arrivé, mon boulot, ça a été de calmer tout le monde, de leur dire de boire un peu, de prendre une minute. Puis Owen Farrell a été clair sur ce qu'on devait ensuite faire dans le jeu, et sur comment on devait le faire. Il est aussi allé voir le talonneur remplaçant pour bien vérifier qu'il savait quelle combinaison on allait lancer. Et à partir de là, on a pris l'ascendant et on a gagné le match !
Le Crunch qui vous a laissé des regrets ?
2010, quand la France fait le Grand Chelem contre nous. Ce soir-là, à l'échauffement, je me sentais bien, et je me suis dit : "On a une chance de le faire". Surtout, il pleuvait, et on aurait pu penser que cette météo aurait avantagé les Anglais. Mais dès qu'on a commencé à jouer, l'intensité qu'a mise l'équipe de France, où tout le monde avait l'air sur la même longueur d'ondes, avec son pack... À la fin du match, comme je connaissais quelques joueurs français, parce que je jouais au Stade Français depuis le début de la saison, c'était bizarre : je voulais saluer mes futurs coéquipiers, un Dimitri Szarzewski par exemple... Finalement, c'est un choc de penser que l'équipe de France n'a plus fait de Grand Chelem depuis !
Le plaquage que vous avez réussi et dont vous vous souvenez ?
On se souvient tous quand on affrontait un Sébastien Chabal, à cause de son personnage. Une fois, il chargeait avec le ballon après une touche et je l'avais fracassé sur un plaquage. C'était le genre d'action où on pratique cet art obscur d'être toujours à la limite...
La fois où vous avez assisté à une démonstration de french flair ?
En club, je me souviens du premier match que j'ai joué pour les Wasps, un amical : c'était contre Clermont ! J'étais face à Olivier Magne, Tony Marsh, Merceron. Je me rappelle avoir pisté Magne sur une action pour le plaquer et, au moment où j'allais l'atteindre, il avait fait une passe aveugle dans le dos pour Aurélien Rougerie, qui avait marqué l'essai ! Et là je me suis dit : "Oh mon dieu, je n'ai pas ce genre d'adresse !"
Pas lors du Angleterre - France de 2015, que vous avez gagné 55-35, avec 12 essais, avec Vincent Debaty qui en inscrit un de 80m après une relance des Bleus dans leurs 22 ?
Ah oui bien sûr ! C'était la folie, ce match. On avait marqué 55 points, mais ça allait d'un en-but à l'autre. Pour les puristes ou les supporters neutres, ça devait être incroyable... Mais personnellement, je n'ai pas de bons souvenirs de ce match, parce que j'avais reçu ce carton jaune pour un croche-pied sur Jules Plisson, et beaucoup de supporters m'avaient critiqué, en disant que ça nous avait empêchés de remporter le Tournoi ! Mais on avait marqué 55 points, qu'est-ce qu'on aurait pu faire de plus ? ! (l'Angleterre devait battre la France de 26 points au moins pour devancer l'Irlande.)
La troisième mi-temps la plus mémorable après un Crunch ?
On a eu plusieurs bonnes soirées. Une fois, un coéquipier a même été ramené à l'hôtel par la police, avec les menottes ! Mais je ne vous dirai pas qui c'était... Il avait été retrouvé endormi devant une porte... Des Français voulaient sans doute rentrer chez eux et avaient dû être effrayés de voir ce type sur le pas de la porte ! Alors ils avaient appelé la police. Mais tout s'est bien fini ! Vous savez que la soirée a été réussie si vous revenez dans une voiture de police !
L'anecdote que vous n'aviez jamais racontée ?
Après la victoire du Grand Chelem en 2016, on pensait qu'on allait sortir avec nos femmes et petites amies. Mais une fois qu'on est montés dans le bus, Dylan Hartley a décrété : "Boys only"... Bon, moi, j'avais dit à ma femme de ne pas venir, parce que je sentais que ça serait plutôt une atmosphère masculine. Donc on est allés passer notre soirée entre hommes dans une boîte VIP et les femmes sont sorties de leur côté. Mais elles se sont retrouvées dans la même boîte de nuit que l'équipe de France ! Et le lendemain matin, elles sont revenues à l'hôtel avec le sourire aux lèvres... Alors on s'est dit, "on a peut-être battu les français sur le terrain, mais qui sait ce qui s'est passé cette nuit ?" »
Sa vie d'ex
Après une carrière longue et éclectique, qui l'aura vu bourlinguer dans le Top 14 (Stade Français), au Japon et en Nouvelle-Zélande (Highlanders), James Haskell a pris sa retraite en 2019, une cheville en vrac. Il avait alors 34 ans, 77 sélections cumulées entre 2008 et 2019, pour un bilan très flatteur contre la France dans le Tournoi, avec sept victoires pour deux défaites contre les Bleus.
Le flanker, qui a fait l'essentiel de son parcours aux Wasps, a ensuite annoncé son intention de se lancer dans le MMA, un projet reporté par le Covid puis finalement abandonné, et s'est essayé à la télé-réalité, participant à « Je suis une célébrité, sortez-moi de là ». Depuis sa retraite, il reste un observateur attentif de la scène rugbystique, et participe à plusieurs podcasts qui traitent de l'actualité ovale.
Paroles d'ex spécial Crunch - James Haskell : « Un coéquipier a été ramené à l'hôtel par la police avec les menottes ! »
James Haskell, le troisième-ligne de l'Angleterre aux 77 sélections, a gagné sept des neuf Crunch qu'il a disputés dans le Tournoi, entre 2008 et 2018. Il se souvient qu'après avoir remporté le Grand Chelem au Stade de France en 2016, les femmes des joueurs anglais avaient partagé la soirée d'après-match avec les Bleus...
Aurélien Bouisset
Mardi : Philippe Saint-André (FRA, 69 sélections de 1990 à 1997)
Mercredi : Roger Uttley (ANG, 27 sélections de 1973 à 1980)
Jeudi : Brian Moore (ANG, 64 sélections de 1987 à 1995)
Vendredi : Frédéric Michalak (FRA, 77 sélections de 2001 à 2015)
Samedi : James Haskell (ANG, 77 sélections de 2007 à 2018)
« Quel est le joueur français qui vous a causé le plus de problèmes ?
J'ai bien aimé me frotter à Rémy Martin, qui était spécial. Damien Traille, gros gabarit difficile à jouer au centre. Et le deuxième-ligne, Pascal Papé. C'était tous des durs ! Mais un des plus durs, pas forcément agressif mais avec une telle présence, c'était Louis Picamoles.
Un coéquipier qui vous a impressionné par sa performance contre la France ?
Danny Care avait été très bon en 2016, dans le match où on fait le Grand Chelem au Stade de France : dans les dix premières minutes, il s'était échappé et avait inscrit un essai. Et souvent, Manu Tuilagi faisait peser son physique et inscrivait des essais.
En 2013, Tuilagi s'était durement blessé à l'oreille dans un choc avec Picamoles en début de match, mais il avait quand même réussi une performance extraordinaire et porté l'Angleterre vers la victoire...
(sourire) Manu, il faut faire bien plus que lui arracher l'oreille pour l'arrêter !
Vous avez évoqué 2016 et le Grand Chelem obtenu par la victoire au Stade de France. Était-ce le Crunch avec le plus de pression pour vous ?
Oui, énorme ! J'avais perdu trois matches décisifs pour le Grand Chelem dans les années précédentes, deux contre l'Irlande, un contre Galles. L'année d'avant, on n'avait pas réussi à sortir de notre poule à la Coupe du monde à domicile... Tout le monde nous critiquait. Et la semaine de ce match contre la France, j'avais des spasmes dans le dos, je m'étais blessé le lundi. Je n'ai pratiquement pas pu m'entraîner de la semaine ! La plupart des entraîneurs m'auraient annoncé : "Non, tu ne peux pas jouer !" Mais Eddie Jones m'a dit : "Écoute, fais ce qu'il faut, j'ai besoin de toi pour le week-end".
Alors, un kiné a passé presque chaque seconde de la journée à mon chevet, il vivait littéralement avec moi ! Partout où je bougeais, c'était massage, soins, massage, soins... Et le jour du match, avec un coup d'envoi nocturne, on est allé au Stade de France, ça nous a rappelé 2010, quand on y perd, et moi, 2008, quand je me suis blessé à une cheville, ce qui m'a éloigné des terrains un moment. Ces souvenirs remontent et tu t'interroges : "Est-ce que ça va être une bonne ou une mauvaise soirée ? Est-ce que je suis rétabli pour jouer ?" Et finalement, avec l'adrénaline du match et beaucoup d'antalgiques... J'ai plaqué dur et j'ai bien avancé avec le ballon !
Le Crunch que vous avez le mieux préparé ?
Celui de 2016 justement. Dylan Hartley s'est retrouvé K.-O. en essayant de plaquer Uini Atonio, alors que le score était encore serré (l'Angleterre menait 25-21 et il restait 12 minutes à jouer). Et en fait, pendant la semaine, on s'était entraîné sur un scénario : "Qu'est-ce qu'on fait si Dylan doit sortir ?" Parce qu'on avait remarqué que l'équipe qui ressort d'un arrêt de jeu provoqué par une blessure avec le plus d'énergie a de bonnes chances de gagner. Quand c'est arrivé, mon boulot, ça a été de calmer tout le monde, de leur dire de boire un peu, de prendre une minute. Puis Owen Farrell a été clair sur ce qu'on devait ensuite faire dans le jeu, et sur comment on devait le faire. Il est aussi allé voir le talonneur remplaçant pour bien vérifier qu'il savait quelle combinaison on allait lancer. Et à partir de là, on a pris l'ascendant et on a gagné le match !
Le Crunch qui vous a laissé des regrets ?
2010, quand la France fait le Grand Chelem contre nous. Ce soir-là, à l'échauffement, je me sentais bien, et je me suis dit : "On a une chance de le faire". Surtout, il pleuvait, et on aurait pu penser que cette météo aurait avantagé les Anglais. Mais dès qu'on a commencé à jouer, l'intensité qu'a mise l'équipe de France, où tout le monde avait l'air sur la même longueur d'ondes, avec son pack... À la fin du match, comme je connaissais quelques joueurs français, parce que je jouais au Stade Français depuis le début de la saison, c'était bizarre : je voulais saluer mes futurs coéquipiers, un Dimitri Szarzewski par exemple... Finalement, c'est un choc de penser que l'équipe de France n'a plus fait de Grand Chelem depuis !
Le plaquage que vous avez réussi et dont vous vous souvenez ?
On se souvient tous quand on affrontait un Sébastien Chabal, à cause de son personnage. Une fois, il chargeait avec le ballon après une touche et je l'avais fracassé sur un plaquage. C'était le genre d'action où on pratique cet art obscur d'être toujours à la limite...
La fois où vous avez assisté à une démonstration de french flair ?
En club, je me souviens du premier match que j'ai joué pour les Wasps, un amical : c'était contre Clermont ! J'étais face à Olivier Magne, Tony Marsh, Merceron. Je me rappelle avoir pisté Magne sur une action pour le plaquer et, au moment où j'allais l'atteindre, il avait fait une passe aveugle dans le dos pour Aurélien Rougerie, qui avait marqué l'essai ! Et là je me suis dit : "Oh mon dieu, je n'ai pas ce genre d'adresse !"
Pas lors du Angleterre - France de 2015, que vous avez gagné 55-35, avec 12 essais, avec Vincent Debaty qui en inscrit un de 80m après une relance des Bleus dans leurs 22 ?
Ah oui bien sûr ! C'était la folie, ce match. On avait marqué 55 points, mais ça allait d'un en-but à l'autre. Pour les puristes ou les supporters neutres, ça devait être incroyable... Mais personnellement, je n'ai pas de bons souvenirs de ce match, parce que j'avais reçu ce carton jaune pour un croche-pied sur Jules Plisson, et beaucoup de supporters m'avaient critiqué, en disant que ça nous avait empêchés de remporter le Tournoi ! Mais on avait marqué 55 points, qu'est-ce qu'on aurait pu faire de plus ? ! (l'Angleterre devait battre la France de 26 points au moins pour devancer l'Irlande.)
La troisième mi-temps la plus mémorable après un Crunch ?
On a eu plusieurs bonnes soirées. Une fois, un coéquipier a même été ramené à l'hôtel par la police, avec les menottes ! Mais je ne vous dirai pas qui c'était... Il avait été retrouvé endormi devant une porte... Des Français voulaient sans doute rentrer chez eux et avaient dû être effrayés de voir ce type sur le pas de la porte ! Alors ils avaient appelé la police. Mais tout s'est bien fini ! Vous savez que la soirée a été réussie si vous revenez dans une voiture de police !
L'anecdote que vous n'aviez jamais racontée ?
Après la victoire du Grand Chelem en 2016, on pensait qu'on allait sortir avec nos femmes et petites amies. Mais une fois qu'on est montés dans le bus, Dylan Hartley a décrété : "Boys only"... Bon, moi, j'avais dit à ma femme de ne pas venir, parce que je sentais que ça serait plutôt une atmosphère masculine. Donc on est allés passer notre soirée entre hommes dans une boîte VIP et les femmes sont sorties de leur côté. Mais elles se sont retrouvées dans la même boîte de nuit que l'équipe de France ! Et le lendemain matin, elles sont revenues à l'hôtel avec le sourire aux lèvres... Alors on s'est dit, "on a peut-être battu les français sur le terrain, mais qui sait ce qui s'est passé cette nuit ?" »
Sa vie d'ex
Après une carrière longue et éclectique, qui l'aura vu bourlinguer dans le Top 14 (Stade Français), au Japon et en Nouvelle-Zélande (Highlanders), James Haskell a pris sa retraite en 2019, une cheville en vrac. Il avait alors 34 ans, 77 sélections cumulées entre 2008 et 2019, pour un bilan très flatteur contre la France dans le Tournoi, avec sept victoires pour deux défaites contre les Bleus.
Le flanker, qui a fait l'essentiel de son parcours aux Wasps, a ensuite annoncé son intention de se lancer dans le MMA, un projet reporté par le Covid puis finalement abandonné, et s'est essayé à la télé-réalité, participant à « Je suis une célébrité, sortez-moi de là ». Depuis sa retraite, il reste un observateur attentif de la scène rugbystique, et participe à plusieurs podcasts qui traitent de l'actualité ovale.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49946
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:À la veille d'une occasion de grand Chelem, je trouve le topic complètement endormi, certainement que si on avait Jaja, Yoram et d'autres en plus de Cameron et Max sur le terrain, il y aurait plus de discussions, dommage...
Parce que franchement, que cette équipe soit à moitié Toulousaine et que nous n'ayons que deux représentants, je m'en cogne, ce que je vois, c'est l'équipe de France qui peut faire un grand Chelem contre les Anglais et c'est aussi rare que particulièrement délectable, mais évidement avec corolaire que la défaite n'en serait que plus rude...
Quant au jeu de l'équipe de France, particulièrement chiant contre le PDG, c'est vrai qu'on a gagné moche, mais cette équipe à d'abord besoin de gagner des titres, comme elle a eu d'abord besoin de gagner des matchs quand elle était en plain marasme, c'est un passage obligé avant d'être beaucoup plus ambitieux dans le jeu..., bon là, je sais qu'il y en a un paquet qui ne sont pas d'accord avec tout ça
Ben moi je ne m'entousiasme pas pour cette EDF car deja je trouve le jeu assez penible, sans trop d'ambition. L'exaltation de la depossession, de la sobriete me soule. Apres quand ces connards du midol n'arretent pas de repeter a chaque article qu'il y a 10 toulousains sur la feuille de match et que les resultats leurs sont dus, que c'est les meilleurs du monde avec toujours ce relent nauséabond qu'ils sont incontournable au détriment de la concurrence ca finit par me donner envie de faire autre chose de mon apres-midi/soirée. Ce media ne parle pas de l'edf mais des toulousains en EDF.
Personnellement évidemment que je soutiens l'équipe de France mais au fond de moi la priorité c'est mon club (en tant qu'écolo je préfère le circuit court et la "consommation" de produits locaux de proximité )
La griffe "toulousaine" de l'EDF ressassée à l'envie par des soutiens médiatiques noyautés est assez détestable si l'on recherche une identification nationale à un sport dont on ne cesse de se plaindre de son ancrage trop régional
Cette situation met en lumière la concentration des internationaux dans quelques clubs rendant le championnat moins homogène que le championnat anglais qui avait instauré le "salary cap" pour justement évité ce phénomène.
L'établissement tardif de ce plafond en France et les combines par certains pour le contourner (je ne citerai pas de nom pour ne pas "échafauder" de théories ) qui plus est en misant de plus sur des "stars" étrangères n'a pas permis à ce jour de lutter contre ce phénomène.
On ne peut reprocher au ST de sortir de son centre de formation des joueurs devenus internationaux mais on peut également s'interroger sur la pertinence d'aller en débaucher dans d'autres clubs (Dupont, Jelonch, Jaminet ...)
Bref "Paris n'est pas la France" et Toulouse n'en est pas plus l'équipe de France !!!
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15938
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
https://www.rugbyrama.fr/rugby/fait-divers-deces-tragique-de-l-ancien-international-argentin-federico-martin-aramburu_sto8850882/story.shtml
Voilà de quoi sérieusement plomber le fête attendue ce soir
En contrairement à ce qu'écrit RR ce n'est pas un "décès tragique" mais bel et bien un assassinat comme le rapporte Sud-Ouest.
Tout cela est écoeurant.
Voilà de quoi sérieusement plomber le fête attendue ce soir
En contrairement à ce qu'écrit RR ce n'est pas un "décès tragique" mais bel et bien un assassinat comme le rapporte Sud-Ouest.
Tout cela est écoeurant.
sudiste- Unioniste de la première heure
- Nombre de messages : 15938
Localisation : partout et nulle part, Sudiste est un concept ...
Date d'inscription : 27/01/2008
Humeur : Comme le dit mon cochon : "dans le gascon tout est bon"
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Je partage , mais c'est surtout la presse Toulousaine qui nous rebat les oreilles avec le côté Toulousain de l'EDF, le chauvinisme régional est encore plus petit et mesquin que le national, la presse Toulousaine est partiale, d'une qualité journalistique médiocre.sudiste a écrit:grospaquet31 a écrit:Scalp a écrit:À la veille d'une occasion de grand Chelem, je trouve le topic complètement endormi, certainement que si on avait Jaja, Yoram et d'autres en plus de Cameron et Max sur le terrain, il y aurait plus de discussions, dommage...
Parce que franchement, que cette équipe soit à moitié Toulousaine et que nous n'ayons que deux représentants, je m'en cogne, ce que je vois, c'est l'équipe de France qui peut faire un grand Chelem contre les Anglais et c'est aussi rare que particulièrement délectable, mais évidement avec corolaire que la défaite n'en serait que plus rude...
Quant au jeu de l'équipe de France, particulièrement chiant contre le PDG, c'est vrai qu'on a gagné moche, mais cette équipe à d'abord besoin de gagner des titres, comme elle a eu d'abord besoin de gagner des matchs quand elle était en plain marasme, c'est un passage obligé avant d'être beaucoup plus ambitieux dans le jeu..., bon là, je sais qu'il y en a un paquet qui ne sont pas d'accord avec tout ça
Ben moi je ne m'entousiasme pas pour cette EDF car deja je trouve le jeu assez penible, sans trop d'ambition. L'exaltation de la depossession, de la sobriete me soule. Apres quand ces connards du midol n'arretent pas de repeter a chaque article qu'il y a 10 toulousains sur la feuille de match et que les resultats leurs sont dus, que c'est les meilleurs du monde avec toujours ce relent nauséabond qu'ils sont incontournable au détriment de la concurrence ca finit par me donner envie de faire autre chose de mon apres-midi/soirée. Ce media ne parle pas de l'edf mais des toulousains en EDF.
Personnellement évidemment que je soutiens l'équipe de France mais au fond de moi la priorité c'est mon club (en tant qu'écolo je préfère le circuit court et la "consommation" de produits locaux de proximité )
La griffe "toulousaine" de l'EDF ressassée à l'envie par des soutiens médiatiques noyautés est assez détestable si l'on recherche une identification nationale à un sport dont on ne cesse de se plaindre de son ancrage trop régional
Cette situation met en lumière la concentration des internationaux dans quelques clubs rendant le championnat moins homogène que le championnat anglais qui avait instauré le "salary cap" pour justement évité ce phénomène.
L'établissement tardif de ce plafond en France et les combines par certains pour le contourner (je ne citerai pas de nom pour ne pas "échafauder" de théories ) qui plus est en misant de plus sur des "stars" étrangères n'a pas permis à ce jour de lutter contre ce phénomène.
On ne peut reprocher au ST de sortir de son centre de formation des joueurs devenus internationaux mais on peut également s'interroger sur la pertinence d'aller en débaucher dans d'autres clubs (Dupont, Jelonch, Jaminet ...)
Bref "Paris n'est pas la France" et Toulouse n'en est pas plus l'équipe de France !!!
Le pire étant quand le Stade Toulousain fait la même chose, le club peut être fier d'avoir une colonie Toulousaine en EDF, mais leur affiche qui se prenait au sérieux, avec logo du ST devant le drapeau Français, imitation d'une affiche de l'équipe de France en maillot du ST, c'était particulièrement ridicule. Le drapeau Français et le Maillot bleu, sont des symboles indépassables, derrière lesquels les égos régionaux des clubs doivent disparaître, ce genre de communication ne grandi pas le ST et brouille l'image de l'équipe de France.
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49946
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
France-Angleterre: le Stade de France sera aux couleurs de l'Ukraine, un euro par billet pour les réfugiés
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/france-angleterre-le-stade-de-france-sera-aux-couleurs-de-l-ukraine-un-euro-par-billet-pour-les-refugies_AV-202203190187.html
https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/france-angleterre-le-stade-de-france-sera-aux-couleurs-de-l-ukraine-un-euro-par-billet-pour-les-refugies_AV-202203190187.html
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49946
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Belle 1mt des italiens qui se débarrassent trop souvent du ballon au pied. Ils ont quand même une bonne génération de joueurs avec capuozzo, ioane, leur 7 leur 8 leur 2 leur charnière. Y'a de quoi avancer enfin...
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6411
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Yessssssssss, bravo l’Italie
_________________
« L'avenir, tu n'as pas à le prévoir, mais à le permettre » Saint-Exupéry
Scalp- Team modo
- Nombre de messages : 49946
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 11/09/2018
Humeur : Positif avant tout
Age : 57
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Incroyable victoire italienne !
Quelle dernière action de Capuozzo
Quelle dernière action de Capuozzo
Vince33- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4515
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 02/12/2008
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
Bravo aux italiens ils l'ont fait et ils le méritent toute l'equipe est à féliciter.
En même temps ça pose question sur notre victoire contre ces mêmes gallois la semaine dernière.
Encore bravo
En même temps ça pose question sur notre victoire contre ces mêmes gallois la semaine dernière.
Encore bravo
marchal- Centre de presse
- Nombre de messages : 6411
Localisation : bordeaux
Date d'inscription : 12/06/2013
Re: Tournoi des 6 Nations 2022
marchal a écrit:Bravo aux italiens ils l'ont fait et ils le méritent toute l'equipe est à féliciter.
En même temps ça pose question sur notre victoire contre ces mêmes gallois la semaine dernière.
Encore bravo
Tu le sais bien à chaque match sa vérité .
Vince33- J'aime l'Union à la folie
- Nombre de messages : 4515
Localisation : Bordeaux
Date d'inscription : 02/12/2008
Page 31 sur 37 • 1 ... 17 ... 30, 31, 32 ... 37
Sujets similaires
» Tournoi des 6 Nations féminin 2022
» Tournoi des 6 Nations 2024
» Tournoi des 6 Nations 2025
» TOURNOI DES 6 NATIONS 2016
» Tournoi 6 Nations 2023
» Tournoi des 6 Nations 2024
» Tournoi des 6 Nations 2025
» TOURNOI DES 6 NATIONS 2016
» Tournoi 6 Nations 2023
AllezUnion.com, Forum des supporters de l'Union Bordeaux Bègles - Rugby :: Union Bordeaux Bègles :: Côté terrain :: Rugby mondial (hors EDF)
Page 31 sur 37
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum