1/2 finale - UBB / Toulouse

Assurément, nous sommes la grosse côte de ces demi-finales, personne ne vous voit battre les Toulousains, nous sommes logiquement outsiders et comme déjà dit un millier de fois, cette position nous convient parfaitement.

Nous qui connaissons notre groupe, nos joueurs, nous savons que nous pouvons gagner cette équipe Toulousaine, même si elle est globalement plus forte que nous. On a en tête notre performance contre Bristol notamment, qui n'a rien a envié à Toulouse, ce jour-là on avait une revanche à prendre, les gars avaient su y puiser une motivation supplémentaire. Il me semble qu'on est un peu dans la même configuration, parfois l'histoire se répète..., pour gagner en tout cas, il faudra rééditer ce même niveau de performance que nous avions su atteindre contre Bristol, la clé est là...

Top 14 : au Stade Toulousain, "on ne se contente pas de demi-finales" lance Romain Ntamack avant la rencontre face à Bordeaux-Bègles

https://www.ladepeche.fr/2021/06/18/top-14-au-stade-toulousain-on-ne-se-contente-pas-de-demi-finales-lance-romain-ntamack-avant-la-rencontre-face-a-bordeaux-begles-9615184.php

Toulouse préfère un toit couvert

https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14-toulouse-prefere-un-toit-couvert_sto8380321/story.shtml

Nous avons d'ores et déjà réussi notre saison. Nous n'aurons aucune pression. Gagner serait un petit exploit, perdre serait une fin logique à une saison et des phases finales déjà largement réussies.

Toulouse aura la pression comme peu d'équipes avant elle en demie, où une affiche a rarement paru aussi déséquilibrée. Ils sont dans l'obligation de gagner. C'est une situation idéale pour nous !

Scalp a écrit:Assurément, nous sommes la grosse côte de ces demi-finales, personne ne vous voit battre les Toulousains, nous sommes logiquement outsiders et comme déjà dit un millier de fois, cette position nous convient parfaitement.

Nous qui connaissons notre groupe, nos joueurs, nous savons que nous pouvons gagner cette équipe Toulousaine, même si elle est globalement plus forte que nous. On a en tête notre performance contre Bristol notamment, qui n'a rien a envié à Toulouse, ce jour-là on avait une revanche à prendre, les gars avaient su y puiser une motivation supplémentaire. Il me semble qu'on est un peu dans la même configuration, parfois l'histoire se répète..., pour gagner en tout cas, il faudra rééditer ce même niveau de performance que nous avions su atteindre contre Bristol, la clé est là...

Faudra quand même faire un peu mieux que contre Bristol

sudiste a écrit:

Scalp a écrit:Assurément, nous sommes la grosse côte de ces demi-finales, personne ne vous voit battre les Toulousains, nous sommes logiquement outsiders et comme déjà dit un millier de fois, cette position nous convient parfaitement.

Nous qui connaissons notre groupe, nos joueurs, nous savons que nous pouvons gagner cette équipe Toulousaine, même si elle est globalement plus forte que nous. On a en tête notre performance contre Bristol notamment, qui n'a rien a envié à Toulouse, ce jour-là on avait une revanche à prendre, les gars avaient su y puiser une motivation supplémentaire. Il me semble qu'on est un peu dans la même configuration, parfois l'histoire se répète..., pour gagner en tout cas, il faudra rééditer ce même niveau de performance que nous avions su atteindre contre Bristol, la clé est là...

Faudra quand même faire un peu mieux que contre Bristol

Ah bon, et pourquoi donc ?

Urios : "Les clubs grandissent en gagnant des titres, on ne se refuse rien"

https://www.rugbyrama.fr/rugby/top-14/2020-2021/top-14-christophe-urios-les-clubs-grandissent-en-gagnant-des-titres-on-ne-se-refuse-rien_sto8380594/story.shtml

Pas de Roumat ?

https://www.arlfm.com/news/rugby-1-2-finale-top-14-avant-stade-toulousain-ubb-derniere-repetition-pour-bordeaux-begles-25876

Switch a écrit:Pas de Roumat ?

Mais Jolmes, même si c'est une seconde latte...

https://twitter.com/StadeToulousain/status/1405918300270440455

Je note aussi que nos 3 ouvreurs démarrent le match! Attention à la fin de match de pas être cramé

jouable, il leur manque quelques "sauvage", va falloir les contrer devant pour le reste ça ira.
Allez UBB

PaytaleUBB a écrit:Je note aussi que nos 3 ouvreurs démarrent le match! Attention à la fin de match de pas être cramé

C'est vrai !, mais la fin de match risque d'être dure aussi pour toute l'équipe, on sera peut-être plus émoussé qu'eux, on a trimé pendant qu'ils se fabriquaient des globules rouges dans les Pyrénées..., maintenant sur des matchs comme ça, les joueurs peuvent puiser profond dans leurs ressources, mais on va souffrir

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/avant-la-demi-finale-de-top-14-diaby-presente-les-joueurs-de-l-ubb-dans-l-intimite-du-vestiaire-3805018.php

Avant la demi-finale de Top 14 : Diaby présente les joueurs de l’UBB dans l’intimité du vestiaire

Par Denys Kappès-Grangé et Yoan Leshauriès - sport@sudouest.fr

Avant le grand rendez-vous face à Toulouse ce samedi (20 h 45) à Lille, Mahamadou Diaby, le troisième ligne de l’UBB en convalescence, présente ses coéquipiers

Victime d’une rupture du tendon d’Achille, Mahamadou Diaby, vice-capitaine de l’Union Bordeaux-Bègles, avait vu sa saison se terminer en janvier dernier. Le troisième ligne travaille dur et espère un retour pour la reprise de l’entraînement au mois de juillet, afin de retrouver les terrains du Top 14 la saison prochaine. Cette semaine, à Moga, il a pris le temps le présenter ses coéquipiers à « Sud Ouest », avant la demi-finale de Top 14 face à Toulouse ce samedi (20 h 45) au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq.

1. Jefferson Poirot

« C’est quelqu’un de réfléchi, intelligent, c’est un businessman en devenir. Jeff est quelqu’un de très posé. C’est le père de famille qui a la notion des valeurs. Au sein du groupe, c’est celui qui remet sur la voie quand ça part à droite à gauche. Il a souvent les bons mots. Moi, je l’appelle Jeffy-Jeff, Jeffy-J, ça dépend des jours ».

2. Clément Maynadier

« C’est un mec qui rassure. Il a beaucoup d’expérience et pas que dans le rugby, dans la vie en général. Tu peux toujours lui poser une question, il aura toujours une réponse. Et surtout, c’est un gros bosseur. Son surnom, c’est Bigoud’. »

3. Vadim Cobilas

« Je parle beaucoup avec Vadim, il parle très bien français. C’est la force tranquille, il est de bonne humeur, quoi qu’il arrive. Je ne l’ai jamais vu énervé. Quand on ne le connaît pas, on n’a pas l’impression, mais il fait toujours des blagues. Il vient te faire une tape dans le dos, tu crois qu’il va parler sérieusement et il te raconte une blague. Tout le monde l’appelle Poupic ».

4. Kane Douglas

« Kane, il sort tout droit d’un film américain : 2 mètres, des cheveux à la Splinter Cell (personnage de jeux vidéo). Au-delà de ça, c’est une force de la nature. Il est très détendu. Une minute avant un match hyper important, il peut être sur un jeu sur son téléphone. Mais sur le terrain, c’est un danger. Tout le monde l’appelle Kane Doug ou Dougy ».

5. Cyril Cazeaux

« Il est un peu mystérieux Cyril, un peu réservé. Mais c’est un super mec. Il est peut-être introverti mais ce n’est pas dans le mauvais côté. Il est là depuis un moment maintenant, il est apprécié de tout le monde. Son surnom, c’est la Gaste (Gaston). »

6. Cameron Woki

« Il a déjà pas mal d’expérience pour son jeune âge. Cameron, c’est le talent brut. Il a encore une bonne marge de progression. Il est Parisien, comme moi. Il ne se prend pas trop la tête, il profite et il a bien raison ».

7. Guido Petti

« C’est un super joueur. Les Argentins ont aussi cette faculté à bien s’intégrer. Lui, en plus, il parle hyper bien français, je ne sais pas où il l’a appris, mais ça facilite les choses. »

8. Scott Higginbotham

« Scott, c’est la classe. Je l’aime beaucoup. Il a une carrière très costaude. Je parle beaucoup avec lui, parce qu’avec des gens d’une telle expérience tu apprends toujours. Il est inspirant. Il s’est en plus rompu le tendon d’Achille quand il avait 31 ans : alors quand je vois comment il est à 34, c’est rassurant. »

9. Maxime Lucu

« Max, c’est un mec hyper simple. Et il ne parle que pour dire des choses justes. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup. »

10. Matthieu Jalibert

« Matthieu, il faut le connaître. Vu de l’extérieur, il dégage beaucoup d’assurance. Ça peut être une carapace mais c’est ce qui fait sa force et qui fait qu’il se sublime. En dehors de ça, il est jeune, il profite aussi. Et il a un gros mental. Car pour revenir après être monté si haut, et être descendu aussi bas, il est solide dans la tête ».

11. Ben Lam

« En tout, dans l’année, il a dû dire 12 mots. Lui, c’est un vrai penseur, je ne sais pas ce qu’il se passe dans sa tête mais il ne parle pas beaucoup. Mais ça ne veut pas dire qu’il est en retrait. Il peut sortir, aller au resto avec toute l’équipe, mais dans le silence (rires) ».

12. Rémi Lamerat

« Comme Louis (Picamoles), il trimballe toute son expérience sur les épaules. Quand il est là, ce n’est pas la même, rien que par sa présence sur le terrain. Après, il montre tous les week-ends qu’il est indispensable. Mais le fait qu’il soit là, ça apporte beaucoup de confiance. Et en plus de ça, c’est quelqu’un de très gentil ».

13. UJ Seuteni

« La force tranquille. Très introverti, très timide. Mais toujours de bonne humeur. Et sur le terrain, c’est un couteau suisse ».

14. Santiago Cordero

« Santi ! La pile électrique ! Dans la vie, il est un peu comme sur le terrain. Avant l’entraînement, il peut se chauffer et chauffer tout le monde en mettant la musique dans la salle de muscu. C’est un impulsif. Comme les Argentins, il est très bien intégré et très apprécié par le groupe ».

15. Romain Buros

« Bubu ! Il y a toujours un mec avec qui tu aimes bien discuter parce que tu en sors toujours des choses intéressantes. Il connaît beaucoup de choses. Il fait une saison incroyable. Je suivais ses pas jusqu’à ce que je me blesse, mais depuis janvier il n’a pas arrêté. Ça témoigne du sérieux du gars ».

16. Maxime Lamothe

« Max ! Il peut surprendre sur le terrain. Sous son air calme et nonchalant, il déménage. Quand on le voit dans la vie de tous les jours, il n’a pas un regard méchant, pas la gueule de l’emploi. Par contre, c’est un athlète ».

17. Lekso Kaulashvili

« Ouah ! La force brute. Passionné de musculation, de deadlift… Mais en dehors ça, il est toujours ouvert à la discussion. Il parle français, il a de la voix ».

18. Thomas Jolmes

« On a joué ensemble à Grenoble. Il a son univers, il s’y plaît bien. Tu peux toujours parler avec lui. Il impressionne aussi, c’est un gabarit avec ses cheveux et tout… C’est un soldat ».

19. Louis Picamoles

« Tu as l’impression qu’il porte sur lui toute son expérience 24h/24h. Il a du charisme. Dès la semaine de son arrivée, tu as l’impression qu’il était là depuis le début de la saison. Il a eu cette facilité d’intégration. »

20. Yann Lesgourgues

« Titoune ! C’est la fulgurance, la vitesse, la vista. J’ai déjà joué contre lui, je n’aime pas. Ça va trop vite. Il est un peu comme Max (Lucu) : je ne sais pas si c’est un truc de 9 ou de Basque, mais pas de prise de tête, simple ».

21. Pablo Uberti

« Alors lui, son surnom, c’est Jauzion ! Il nous fait penser à Jauzion à l’époque. Pablo n’est pas introverti mais il est plutôt calme, assez simple. C’est un caméléon. Tu peux le mettre dans toutes les situations, il s’adapte, il est bien avec tout le monde. »

22. Jean-Baptiste Dubié

« Boulou ! Toujours les bonnes ondes. Il a de l’expérience, il est réfléchi. Très fédérateur, tu sens que c’est important pour lui que le groupe vive bien. Il fait la paire avec son ami Nans Ducuing. L’un ne va pas sans l’autre, mais il est un niveau en dessous quand même. Heureusement qu’il est là pour le canaliser ».

23. Ben Tameifuna

« Big Ben. Un DJ hors pair. On ne dirait pas comme ça, mais c’est un fédérateur aussi. Il est capable d’envoyer une vidéo de motivation sur le groupe des joueurs une heure avant un match ».

Mola peut se foutre de la gueule d'Urios en disant que Marti l'a converti au jeu, avec son banc à 6 avants, il me fait bien rigoler

100% UBB, l'émission

Les anciens champions de France de 91 pour encourager la génération Urios

https://www.francebleu.fr/emissions/la-melee-du-lundi/gironde

Urios densifie le banc avec jolmes et picamoles. Roumat en fait les frais. Ça va piquer devant. Un gros combat en perspective. Allez l union. UBB UBB UBB UBB

Sinon, quelles sont belles ces phases finales avec tous ces blessés et suspendus dans chaque club…

Surtout ne changeons rien

Scalp a écrit:Mola peut se foutre de la gueule d'Urios en disant que Marti l'a converti au jeu, avec son banc à 6 avants, il me fait bien rigoler

A Toulouse plus qu'ailleurs, le jeu a toujours commencé devant...

"Jeu de bourrins, jeu de Toulousaings, cong"...

Côté toulousain, un Arnold, Tekori et Meafou (qui a marqué contre nous il y a 15 jours) manqueront à l'appel. C'est pas rien non plus et ça peut compenser chez nous des absences comme Marais ou Diaby.

Par ailleurs, on peut voir la situation des 2 clubs de 2 façons différents : pour l'UBB, le barrage peut peser sur les organismes dans cette demie, mais d'un autre coté ce match nous a donné de la confiance, du rythme et nous a permis de travailler tout en gardant l'influx nerveux. A l'inverse, les toulousains seront plus frais mais ne manqueront-ils pas de rythme et d'influx nerveux, justement ? Quand je vois les stats des dernières années où souvent les barragistes se sont imposés en demie, je continue de penser que ce "cadeau" d'avoir 1 WE de repos entre la fin de saison régulière et la demie peut vite se révéler être un cadeau empoisonné.

A voir, donc, si ça se confirme demain et même ce soir.

Dr. Gregory Bouse a écrit:

Scalp a écrit:Mola peut se foutre de la gueule d'Urios en disant que Marti l'a converti au jeu, avec son banc à 6 avants, il me fait bien rigoler

A Toulouse plus qu'ailleurs, le jeu a toujours commencé devant...

"Jeu de bourrins, jeu de Toulousaings, cong"...

Switch a écrit:Côté toulousain, un Arnold, Tekori et Meafou (qui a marqué contre nous il y a 15 jours) manqueront à l'appel. C'est pas rien non plus et ça peut compenser chez nous des absences comme Marais ou Diaby.

Par ailleurs, on peut voir la situation des 2 clubs de 2 façons différents : pour l'UBB, le barrage peut peser sur les organismes dans cette demie, mais d'un autre coté ce match nous a donné de la confiance, du rythme et nous a permis de travailler tout en gardant l'influx nerveux. A l'inverse, les toulousains seront plus frais mais ne manqueront-ils pas de rythme et d'influx nerveux, justement ? Quand je vois les stats des dernières années où souvent les barragistes se sont imposés en demie, je continue de penser que ce "cadeau" d'avoir 1 WE de repos entre la fin de saison régulière et la demie peut vite se révéler être un cadeau empoisonné.

A voir, donc, si ça se confirme demain et même ce soir.

J'espère que ce sera la version Rythme qui sera la meilleure en plus des absents adverse, il y a R.Arnold qui est limite, je serais Toulousain je ferais de l'huile, il y a des risques qu'il ne finisse pas le match, surtout qu'il va y avoir un gros combat devant..., nous ce sera Petti, en espérant qu'il ne prenne pas un coup mal placé.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Christophe-urios-ugo-mola-une-hostilite-qui-date-entre-le-manager-de-l-ubb-et-celui-de-toulouse-a-l-heure-des-demi-finales/1263876

Christophe Urios-Ugo Mola, une hostilité qui date entre le manager de l'UBB et celui de Toulouse, à l'heure des demi-finales du Top 14

L'hostilité entre Ugo Mola et Christophe Urios, née à l'époque où ils se côtoyaient à Castres, sera au coeur de la demi-finale ce samedi (20 h45).

Clément Labonne

C'est sans doute le plus fort antagonisme entre managers dans le Top 14. Et cette semaine encore, avant les demi-finales de samedi, il a alimenté la chronique. « Je ne parlerai pas de ce personnage. J'attends le bon moment pour lui dire ce que je pense de lui. Et ça va bientôt arriver ! », grinçait Christophe Urios mardi, après une question sur Ugo Mola. Cette fracture entre les patrons de Bordeaux-Bègles et Toulouse prend ses racines à Castres, au tournant des années 1990-2000. Mola et Urios y ont d'abord joué côte à côte, pendant deux ans (1997-1999). « C'était des coéquipiers normaux, raconte l'ancien centre du CO Éric Artiguste (1996-2002). Ils se respectaient l'un l'autre, rien de plus. Ugo était un joueur doué et qui incarnait ce jeu à la toulousaine alors que Christophe était davantage porté sur le combat, c'était un bosseur acharné. »

En 2002, Christophe Urios, de huit ans plus âgé, arrête sa carrière et prend en charge les avants de Castres dans un staff dirigé par Christian Gajan. Dans l'effectif : Ugo Mola. La cohabitation entraîneur-joueur cause les premiers désaccords entre les deux hommes. À cette époque, le jeune Romain Teulet entamait sa deuxième saison avec le CO. « Que ce soit sur la philosophie de jeu ou l'approche du rugby, ils avaient trop de différences. Ils avaient chacun leur vision à eux, très tranchée et le courant n'est pas passé. Ensuite, ça a empiré au niveau des relations humaines, mais comme dans tout vestiaire au final. »

« Franchement, on se faisait chier aux entraînements »
Ugo Mola, entraîneur de Toulouse

Dans le podcast La Cravate, auquel ils ont tous les deux participé à quelques mois d'intervalle, les managers de Bordeaux-Bègles et Toulouse ont livré des souvenirs de cette époque. Urios, évoquant un « groupe d'expérience, des mecs pas faciles à gérer », expliquait : « Pour moi, c'était pas facile. J'ai fait plein d'erreurs, des conneries. » Mola a, lui, directement évoqué son ancien entraîneur. « Christophe Urios a pu prendre de l'expérience, chose qu'il n'avait pas du tout quand il a commencé à nous entraîner, et d'ailleurs c'est peut-être pour ça que ça n'a pas marché. Le problème est qu'on avait un groupe hyper dur à entraîner. Et on n'avait pas le contenu. Franchement, on se faisait chier aux entraînements. Ça ne matchait pas. »

Aux premières loges à l'époque, Christian Gajan témoigne : « Ugo avait ce tempérament un peu fort vis-à-vis des autres, même jeune il hérissait le poil de ses partenaires. De l'autre côté, Urios avait ce côté exigeant et appliqué partout, tout le temps. En plus, il y avait eu des dissensions avec Pierre-Yves Revol sur ses idées de jeu, et Ugo était proche de Revol, alors cela n'a pas dû aider... »

La philosophie de jeu au centre du débat

La mésentente entre les deux hommes s'est accentuée quand, une grosse décennie plus tard, ils sont devenus managers de Toulouse et Castres, à une époque où ce match prenait de plus en plus des allures de derby. En 2019, Christophe Urios lâchait au sujet des Toulousains, et donc de Mola : « Ce n'est pas qu'on ne s'aime pas, c'est juste qu'on n'est pas comme eux. » Éternuant alors, il ajoutait : « Tiens, quand je parle de Toulouse, ça me fait éternuer ! » La même année, Ugo Mola se targuait « d'avoir un rugby positif et de ne pas forcément penser qu'à faire déjouer les autres ».

La philosophie de jeu est restée une base du désaccord entre les deux hommes, comme l'a encore souligné la pique de Mola envers Urios avant la demi-finale de Coupe d'Europe entre Toulouse et Bordeaux-Bègles (21-9, le 1er mai) : « Je vois même que son président l'a converti au jeu. C'est quand même pas rien. » Quelques jours après, Christophe Urios implorait les journalistes : « S'il vous plaît, ne me parlez pas de ce personnage. » Les premiers germes d'une réconciliation semblent loin de pousser. « Pour moi, c'est impossible, conclut Romain Teulet. Ils sont incompatibles en tout point. »

léopold a écrit:jouable, il leur manque quelques "sauvage", va falloir les contrer devant pour le reste ça ira.
Allez UBB

Ouais, enfin, il ne leur manque que Tekori...Marchand, Arnold Ri ou Ro (c'est du pareil au même), Elstadt sont bien présents.