XV de France (partie en cours)

latine a écrit:

nadoloubb a écrit:

Scalp a écrit:Ça m'étonnerait qu'on revoit souvent l'association Jaja/NTK, Matthieu s'est bien repris après sa boulette, avec deux passes décisives, c'était pagaillous comme match...

Je n'ai pas trouvé ça catastrophique franchement les deux alternés plutôt bien, on avançait pas car devant on s'est fait bouger par le gros packs argentin notamment la 2nd et 3 iel ligne et dupont sortait aucun ballon propre. Après jaja bon match il s'est fait avoir comme un cadet mais il délivre 2 magnifique passe

Le problème c’est qu’il va être jugé sur sa boulette et pas sur ses deux passes décisives…
En tout cas, c’est bien qu’il soit revenu en forme et plus serein en début de seconde mi-temps. Il commence par une belle touche pour sortir de notre camp et ça le remet dedans alors qu’en fin de première il était absent…
Vu la gueule que tirait RNT en sortant, Galthie va être embêté, il va avoir du mal à faire du « en même temps » !

Quand je vois les notes de Rugbyrama, ça devait les faire chier de mettre une note supérieure à N'tamack ils se sont donc ravisé pour mettre un 5 au deux ouvreurs. Outre la boulette de Jalibert il est à l'origine des 2 essais de l'EDF... Encore et comme souvent au final. Il aurait même pu en marquer un sans se croche pied.

En revanche, et je m'y attendais... Un zéro pointé pour Lucu qui est resté pour éplucher les oranges sur le banc.

Je le souhaite pas, mais si en 2023 Dupont se blesse, on aura aucun 9 avec une expérience internationale hormis Serin... Qui dernièrement aura jouer 10 minutes au dernier tournoi des 6 nations. Dans le genre grosse connerie, on est assez élevé.

Il y a des gestes de provocation dont on devrait se passer et notamment cette première ligne qui pour moi n'a pas montré grand chose et surtout notre 8.
Après sur l'essai refusé aux argentins on voit je crois Fikou prendre le gars au cou,pour moi il y a essai de pénalité et carton jaune, il est clair que sans ce geste d'anti jeu, il y avait essai.
Ce contre sur renvoi de Matthieu on va en entendre parler longtemps,par contre pas beaucoup de reconnaissance sur ses deux passes décisives.
Janinet a été bon et pas seulement aux pieds.
Woki est de loin notre meilleur 3ième ligne.
Petti est réellement un drôle de guerrier, sorti sur blessure,espérons pas grave .
Romain sort en tirant une gueule pas possible.

léopold a écrit:Il y a des gestes de provocation dont on devrait se passer et notamment cette première ligne qui pour moi n'a pas montré grand chose et surtout notre 8.
Après sur l'essai refusé aux argentins on voit je crois Fikou prendre le gars au cou,pour moi il y a essai de pénalité et carton jaune, il est clair que sans ce geste d'anti jeu, il y avait essai.
Ce contre sur renvoi de Matthieu on va en entendre parler longtemps,par contre pas beaucoup de reconnaissance sur ses deux passes décisives.
Janinet a été bon  et pas seulement aux pieds.
Woki est de loin notre meilleur 3ième ligne.
Petti est réellement un drôle de guerrier, sorti sur blessure,espérons pas grave .
Romain sort en tirant une gueule pas possible.

Comme quoi celui qui a un ego surdimensionné n’est peut être pas celui qu’on croit… on a jamais vu Jaja tirer une telle gueule quand il patientait sur le banc pour jouer 3 min en fin de match…

Scalp a écrit:

nadoloubb a écrit:

Scalp a écrit:Ça m'étonnerait qu'on revoit souvent l'association Jaja/NTK, Matthieu s'est bien repris après sa boulette, avec deux passes décisives, c'était pagaillous comme match...

Je n'ai pas trouvé ça catastrophique franchement les deux alternés plutôt bien, on avançait pas car devant on s'est fait bouger par le gros packs argentin notamment la 2nd et 3 iel ligne et dupont sortait aucun ballon propre. Après jaja bon match il s'est fait avoir comme un cadet mais il délivre 2 magnifique passe

Non, ce n’est pas catastrophique, mais ce n’est pas décisif non plus, Galthiè va vite revenir vers une paire de centre plus classique, avec plus de densité, enfin je crois…

Franchement j'espère pas, pour moi difficile de juger sur un match. on parle de déficit physique pour moi c des conneries ntamack jalibert et dupont n'ont pas avancé au début car on s'est fait mangé par le pack argentin sur le jeu au sol et notamment la 3iem ligne qui est probablement dans le combat une des meilleurs du monde matera Kramer isa et tu rajoutes lavinini et Petti c du lourd

Faut arrêter de se flageller. Se faire contrer, se faire intercepter, ça arrive pour un 10. C’est comme un talonneur qui rate un lancé, ou un buteur qui manque ça cible. Un défaut de concentration ou d’exécution qui se paye cash. Là comme ça coûte 7 pts, que c’est sûr une phase arrêtée et que c’est Matthieu, ça va faire jaser. Mais il a fait objectivement, dans une partie cadenassée, un bon match. Plus que son renvoi, il y a deux passes un peu hasardeuses sur la même action ( une pour NTK, l’autre pour Woki) qui les met en difficulté(ntk volleye et Cameron se fait timbrer) sinon tout le reste a été très propre. Des passes dans le bon tempo, des bons coups de pied, des initiatives payantes et de bonnes attitudes au contact.
Après, je suis à la place de N’tamack, moi aussi je fais la gueule. Il est « victime » de la stratégie. Il fallait plus de muscle au milieu, on fait rentrer Danty. Et Jalibert aurait fait quoi vous pensez si c’etait Lui qui sortait pour décaler NTK en 10 ?? La gueule, comme la plupart des compétiteurs.

Roberto Miopalmo a écrit:Faut arrêter de se flageller. Se faire contrer, se faire intercepter, ça arrive pour un 10. C’est comme un talonneur qui rate un lancé, ou un buteur qui manque ça cible. Un défaut de concentration ou d’exécution qui se paye cash. Là comme ça coûte 7 pts, que c’est sûr une phase arrêtée et que c’est Matthieu, ça va faire jaser. Mais il a fait objectivement, dans une partie cadenassée, un bon match. Plus que son renvoi, il y a deux passes un peu hasardeuses sur la même action ( une pour NTK, l’autre pour Woki) qui les met en difficulté(ntk volleye et Cameron se fait timbrer) sinon tout le reste a été très propre. Des passes dans le bon tempo, des bons coups de pied, des initiatives payantes et de bonnes attitudes au contact.
Après, je suis à la place de N’tamack, moi aussi je fais la gueule. Il est « victime » de la stratégie. Il fallait plus de muscle au milieu, on fait rentrer Danty. Et Jalibert aurait fait quoi vous pensez si c’etait Lui qui sortait pour décaler NTK en 10 ?? La gueule, comme la plupart des compétiteurs.

Je pense que justement RNT s’attendait à ce que Jaja sorte et que lui glisse en 10 compte-tenu de la « hiérarchie » des 10 dont on nous bassine depuis 2 ans…
En même temps on lui dit depuis un moment qu’il est le numéro 1 au poste, alors ça doit pas être facile de sortir dans ce contexte…

Contre cette Argentine, ou contre les sud afs, une paire de centre plus musclée. Mais ça vaut aussi pour le pack. Flament a fait un bon match, mais il pourra donner la pleine mesure de son talent contre des équipes moins pénibles.
Cette association peut tout à fait marcher. Il y’a très peu d’équipe qui mettront une telle pression. Les Blacks notamment sont plus dans le contrôle et mènent les contres à 100 à l’heure. Donc face à eux, faudra de la justesse technique pour éviter de perdre des ballons en route, et là, les deux ouvreurs pourraient avoir leur utilité.

Roberto Miopalmo a écrit:Contre cette Argentine, ou contre les sud afs, une paire de centre plus musclée. Mais ça vaut aussi pour le pack. Flament a fait un bon match, mais il pourra donner la pleine mesure de son talent contre des équipes moins pénibles.
Cette association peut tout à fait marcher. Il y’a très peu d’équipe qui mettront une telle pression. Les Blacks notamment sont plus dans le contrôle et mènent les contres à 100 à l’heure. Donc face à eux, faudra de la justesse technique pour éviter de perdre des ballons en route, et là, les deux ouvreurs pourraient avoir leur utilité.

Je suis pas d'accord pour moi une paire de centre plus musclé ne sert pas à grand chose mais par contre je te suis sur le pack on s'est embêté au début car aucun ballon ne sortait proprement. Le match aurait du tourné sur l'essai de dupont (21 à 9) et il y avait toujours ntamack jalibert. Pour moi la sortie de ntamack est injuste

nadoloubb a écrit:

Roberto Miopalmo a écrit:Contre cette Argentine, ou contre les sud afs, une paire de centre plus musclée. Mais ça vaut aussi pour le pack. Flament a fait un bon match, mais il pourra donner la pleine mesure de son talent contre des équipes moins pénibles.
Cette association peut tout à fait marcher. Il y’a très peu d’équipe qui mettront une telle pression. Les Blacks notamment sont plus dans le contrôle et mènent les contres à 100 à l’heure. Donc face à eux, faudra de la justesse technique pour éviter de perdre des ballons en route, et là, les deux ouvreurs pourraient avoir leur utilité.

Je suis pas d'accord pour moi une paire de centre plus musclé ne sert pas à grand chose mais par contre je te suis sur le pack on s'est embêté au début car aucun ballon ne sortait proprement. Le match aurait du tourné sur l'essai de dupont (21 à 9) et il y avait toujours ntamack jalibert. Pour moi la sortie de ntamack est injuste

Il n’a effectivement pas été plus mauvais ni meilleur que les autres.

Une paire de centre costaude, ça n’est pas ma « came » mais hier, pour défendre, gratter et essayer d’avancer sur les quelques munitions que l’on a, ça peut être utile. Dans le rugby, il faut avancer, si tes avants ne le font pas, on ne peut pas se reposer que sur le pied.
Comme nous à LR, il vaut mieux Moefana que Dubié quand tu n’avance pas.
Hier soir Ntamack sort uniquement pour une question stratégique.

On en revient à l’éternelle question des sports collectifs. Doit on mettre l’équipe pour faire le jeu que l’on souhaite mettre en place, ou doit on adapter notre équipe pour contrer les forces( ou jouer sur les faiblesses) de nos adversaires.

Je pense que l’avantage d’avoir un groupe d’une très grosse trentaine de joueurs doit permettre de s’adapter.
Si on va en Irlande, il faut des mecs forts dans le jeu au sol. L’Angleterre jouera beaucoup au pied, il faudra un triangle arrière à l’aise sur ce secteur... etc...

nadoloubb a écrit:

Scalp a écrit:

nadoloubb a écrit:

Scalp a écrit:Ça m'étonnerait qu'on revoit souvent l'association Jaja/NTK, Matthieu s'est bien repris après sa boulette, avec deux passes décisives, c'était pagaillous comme match...

Je n'ai pas trouvé ça catastrophique franchement les deux alternés plutôt bien, on avançait pas car devant on s'est fait bouger par le gros packs argentin notamment la 2nd et 3 iel ligne et dupont sortait aucun ballon propre. Après jaja bon match il s'est fait avoir comme un cadet mais il délivre 2 magnifique passe

Non, ce n’est pas catastrophique, mais ce n’est pas décisif non plus, Galthiè va vite revenir vers une paire de centre plus classique, avec plus de densité, enfin je crois…

Franchement j'espère pas, pour moi difficile de juger sur un match. on parle de déficit physique pour moi c des conneries ntamack jalibert et dupont n'ont pas avancé au début car on s'est fait mangé par le pack argentin sur le jeu au sol et notamment la 3iem ligne qui est probablement dans le combat une des meilleurs du monde matera Kramer isa et tu rajoutes lavinini et Petti c du lourd

Tu as raison, il faudrait effectivement qu'on juge sur d'autres matchs, mais j'ai le sentiment que Galthié reviendra à ses certitudes, on va déjà voir s'il continue cette association dans cette tournée.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Bleus-face-a-l-argentine-jalibert-ntamack-le-duo-qui-fait-pschitt/1297342

Bleus : face à l'Argentine, Jalibert-Ntamack, le duo qui fait pschitt

Face à des Argentins ultra-agressifs, l'association Jalibert-Ntamack n'a jamais pu se mettre en évidence (29-20). Et Ntamack est sorti avant l'heure de jeu, comme un désaveu pour ce duo qui faisait pourtant saliver.

Maxime Raulin

Elle faisait saliver, on l'attendait depuis un moment et elle a fait pschitt. Comme souvent, pour une première fois... On reste souvent sur notre faim. L'association Jalibert-Ntamack en équipe de France a connu le même sort. Pour les étincelles, on repassera.

La faute à des Argentins hyper agressifs qui ont totalement fait déjouer l'équipe de France, notamment en première période. Conséquence, la première passe de Matthieu Jalibert à Romain Ntamack n'est intervenue qu'après un quart d'heure de jeu ! Pas un cadeau de l'ouvreur à son centre. Une passe un peu tardive sur laquelle « NTK » s'est fait sacker comme un quarterback en NFL. Une première connexion comme un symbole de cette première association ratée.

La seconde passe ? Presque dix minutes plus tard (24e). Une passe neutre, suite à une relance du fond du terrain, sur laquelle Ntamack a attaqué la ligne et a été pénalisé au sol. Devant son poste de télévision, Rémi Talès ne pouvait que constater le néant. « On n'a rien vu. Offensivement, ils ne sont pas trouvés, jugeait l'ex-demi d'ouverture international (24 sélections entre 2013 et 2015). Ils ont été sous pression. C'est compliqué de développer quoi que soit. C'est frustrant. »

Dupont : « Un bilan quand même positif »

Un sentiment partagé par Denis Charvet (23 sélections entre 1986 et 1991) qui commentait le test pour RMC : « C'est un match compliqué, notamment pour Ntamack car la charnière, sous pression, n'a pas évolué dans de bonnes conditions. Quand il a eu le ballon, il n'a pas pu trouver les solutions à cause de cette défense très forte sur l'homme, mais aussi très bien organisée collectivement des Pumas. »

Le seul petit frétillement ? Cette combinaison en fond de touche lorsque Romain Ntamack fut utilisé en pivot pour initier un mouvement (14e). Maigre. Car auparavant, chaque fois que le centre du Stade Toulousain fut utilisé comme premier attaquant, il a buté sur la défense des Pumas et a même été pénalisé à deux reprises.

Le début de la seconde période n'a rien apporté de plus. Raison sans doute pour laquelle Fabien Galthié a rapidement décidé de sortir Romain Ntamack pour faire entrer Jonathan Danty (54e). Le centre tricolore avait le masque en regagnant les tribunes. « Quand il sort, on a le sentiment qu'il est affecté, très frustré, confirme Denis Charvet. Comme s'il se disait : "Je ne suis pas centre, mais ouvreur..." » Romain Ntamack ne s'attendait sûrement pas à quitter ses partenaires si vite. Toutefois, le choix du sélectionneur ne doit pas forcément être pris comme un désaveu pour NTK, mais plus un désaveu de son propre choix stratégique au coup d'envoi.

« C'est un désaveu de la tactique mise en place ce soir, qui n'a pas fonctionné, pense l'ex-centre Denis Charvet. Mais Galthié n'avait pas d'autre solution que d'apporter de la puissance au milieu du terrain en faisant entrer Danty pour contrer les Argentins. » Ce qu'a confirmé le sélectionneur du XV de France en conférence de presse : « On avait cette option et on sentait qu'on avait besoin d'avoir plus d'impact, de physique. On a parfois été malmenés dans le combat, les Argentins étaient plus présents dans le jeu au sol et on a décidé de coacher des joueurs pour apporter plus de solidité. » Romain Ntamack en a fait les frais.

« Il faut revoir cette association dans un contexte plus favorable »
Denis Charvet

Et Matthieu Jalibert en a profité. Pourtant, l'ouvreur des Bleus s'était d'abord illustré en commettant une grosse boulette en première période. Après une pénalité ratée par l'arrière argentin Boffelli, Matthieu Jalibert voyait son renvoi aux vingt-deux mètres contré par Pablo Matera. Sanction immédiate avec un essai de Cubelli, qui était au relais de son troisième-ligne pour aplatir dans l'en-but (22e).

Le numéro 10 aurait sans doute préféré se mettre en évidence autrement le jour de ses 23 ans. Mais il a su rester dans son match, avec notamment deux passes décisives sur l'essai de Thibault Flament (50e) puis celui de Peato Mauvaka (71e). Finalement, Jalibert aura eu la chance de jouer toute la rencontre et de monter progressivement en puissance.

La copie est propre malgré la grosse tâche du premier acte. Mais la question est maintenant de savoir si l'association « Jalimack » aura une seconde chance. « Elle pourra fonctionner, assure Denis Charvet. Il faut revoir cette association dans un contexte plus favorable. Jalibert-Ntamack, c'est prometteur, mais pour un premier match, ce n'était pas un cadeau. »

La question qui fâche : Galthié s'est-il trompé dans sa composition ?


https://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match-1/2021/test-match-la-question-qui-fache-fabien-galthie-s-est-il-trompe-dans-la-composition-de-l-equipe-de-f_sto8619497/story.shtml

Avez-vous été convaincu par la charnière Dupont-Jalibert ?


https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Avez-vous-ete-convaincu-par-la-charniere-dupont-jalibert/1297317

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-notes-de-france-argentine-flament-enthousiasmant-ntamack-frustre/1297324

Les notes de France-Argentine : Flament enthousiasmant, Ntamack frustré

Les deux Toulousains ont connu un match bien différent contre l'Argentine : Thibaud Flament a marqué un essai pour sa première sélection tandis que Romain Ntamack a été remplacé prématurément.

R.Be., L.C., A.LCo.

la note moyenne

France 5,3

Longtemps contrarié par des Pumas accrocheurs, le XV de France a tardé à faire la différence. Si l'association Jalibert-Ntamack n'a pas répondu aux attentes, la fin de match a, en revanche, été bien gérée grâce à l'apport des remplaçants.

Jaminet 6

L'arrière perpignanais a exposé son tempérament offensif en relançant parfois de loin pour mettre du rythme dans la partie, mais sans jamais faire de grosses différences. Il a été plutôt rassurant sous les ballons aériens avant de commettre un léger en-avant sur l'un d'eux (53e), en amont de l'essai refusé à Dupont, et d'être pris par Bofelli sur un deuxième, avec un essai concédé à la clé (78e). Son jeu au pied a été maîtrisé face aux perches (7/8 ), un peu moins sur les dégagements, avec une paire de petites touches trouvées. Il manque aussi un drop (58e).

Penaud 5

Ce n'était pas un match à faire briller les ailiers, et le Clermontois n'a pas été plus gâté à droite que son alter ego à gauche Gabin Villière. Il s'est donc d'abord évertué à défendre et à aider les copains dans la chienlit des rucks avant de sortir un peu plus de sa boîte après la pause. Il a quand même dévié deux bons ballons en l'air sur des renvois argentins (4e et 49e). À part ça, beaucoup de frustration, comme sur cette passe trop en arrière de Fickou non maîtrisée juste avant la pause.

Fickou 5

Titularisé second centre en l'absence de son coéquipier Virimi Vakatawa, le joueur du Racing est plutôt bien entré dans son match, réussissant notamment à franchir sur son premier ballon et à obtenir la première pénalité, convertie par Jaminet (1re). Mais derrière, son match a longtemps été neutre. Du mieux après la pause, notamment sur l'essai refusé à Dupont, où il joue très bien le coup à deux reprises avec Villière. Précieux en défense (5 plaquages).

Ntamack 4

Aligné en 12 pour laisser la place d'ouvreur à Jalibert, le Toulousain n'a trouvé que peu d'espaces dans la défense argentine pour faire parler son talent. Il était attendu et ça s'est vu. Il s'est notamment fait coffrer deux fois au sol en première période (24e, 37e). À son crédit, quand même, un bon renvoi récupéré dans ses 22 mètres suivi d'un franchissement sur la relance. Remplacé par Danty à la 54e, qui s'est distingué par une bonne percée peu après son entrée en jeu.

Villière 6

Dans un match de chiffonniers, où la moindre collision engendrait une furieuse bataille, l'ailier toulonnais était dans son élément. Il n'a pas eu beaucoup de ballons d'attaque à se mettre sous le bras, mais quelle activité en défense et dans les rucks ! C'est lui, notamment, qui a contribué à mettre les Pumas en échec en se couchant dans l'en-but sous un ballon brûlant porté par le pack adverse en première période. Il a beaucoup dézoné après la pause, toujours à-propos (5 défenseurs battus, 5 offloads).

Jalibert 5

Inspiré en début de partie, l'ouvreur de l'UBB a su mettre la pression par son jeu au pied dosé et trouvé une belle entente avec Dupont, notamment sur leur échange croisé qui aurait mérité mieux (18e). Mais il est coupable sur l'essai argentin où il se fait contrer trop facilement sur son renvoi aux 22 (23e). Ambitieux avec une chistera osée pour Villière (47e), il a par la suite été décisif : c'est lui qui lance Flament (50e) puis Mauvaka (71e) sur les deux essais français.

Dupont 6

Pour son premier capitanat en Bleu, le demi de mêlée a été plutôt en vue. Il a su électriser le Stade de France, avec des avancées dans les 22 mètres adverses (43e, 61e), sur ce petit côté joué avec Penaud (9e) ou en trouvant Jalibert d'une jolie croisée (18e). Son essai, refusé, a encore démontré son sens du soutien (54e). Sonné par Delguy (10e) mais présent en défense (10 plaquages), il n'a pas eu le rendement habituel et commis quelques erreurs comme cette passe pour personne (38e) ou ce coup de pied contré (56e).

Jelonch 6

Souvent cherché au bord des rucks, le numéro 8 a été fidèle à sa réputation de dur au mal. Ses charges ne se sont pas montrées aussi efficaces qu'attendues mais elles ont petit à petit fendillé le mur défensif argentin. Très propre sous les ballons hauts, il s'est aussi signalé par son sens du timing avec des transmissions justes à un partenaire lancé, comme Willemse (38e), et une défense rugueuse (10 plaquages). Deux fautes provoquées à son crédit (26e, 44e).

Woki 6

Le Bordelais s'est parfois laissé déborder par son enthousiasme face à des Argentins qui n'ont pas manqué de le brancher. En début de match, il aurait pu être pénalisé pour avoir perdu ses appuis dans un ruck. Fixé sur l'attaque petit côté de Cubelli (11e), il a aussi subi le plaquage de Moroni (16e) et commis une faute qui redonne l'avantage aux Pumas (48e). Mais il a rayonné en touche avec notamment un superbe contre au nez et à la barbe de son coéquipier à l'UBB, Petti (38e).

Cros 5

Une fois de plus présent au coeur du combat face à un pack argentin particulièrement agressif, le troisième-ligne toulousain n'a pas toujours été dominant. Il est pénalisé pour ne pas s'être sorti d'un ruck (20e) et a été remplacé dix minutes par Mauvaka pendant le carton jaune de Marchand (29e). Mais il a aussi participé aux rares lancements bleus du premier acte, décalant bien Ntamack en début de match (4e). Remplacé par Alldritt (57e).

Willemse 5

Comme ses coéquipiers, il a eu du mal à se mettre au niveau de l'agressivité argentine en début de partie. Une fois chaud, le Montpelliérain s'est illustré avec une pénalité grattée au sol qui permet aux Bleus de reprendre le score (9-7, 35e) et une charge comme il les affectionne (38e). Il termine d'ailleurs avec 22 mètres parcourus ballon en mains. À noter également un 7/8 au plaquage. Remplacé par Taofifenua (52e).

Flament 6

Ce n'est pas tous les jours qu'un deuxième-ligne fête sa première sélection avec un essai, qui plus est sur une course de 22 mètres où le jeune Toulousain (24 ans) bondit dans un intervalle, dépose le dernier défenseur argentin et glisse dans l'en-but (50e). Le souvenir devrait rester gravé. Comme son premier ballon où il est sèchement renvoyé dans son camp (4e). Face aux Lavanini, Petti et autres Matera, il a d'ailleurs eu du mal à s'exprimer physiquement mais on a pu voir ses qualités athlétiques sur son essai. Et il a été un sauteur impeccable en touche. 12 plaquages à son actif (meilleur total des Bleus), un seul raté. Remplacé par Macalou (70e).

Haouas 5

Tout juste remis d'une blessure à la cuisse, Mohamed Haouas rejouait pour la première fois depuis un mois. Lui aussi en difficulté en mêlée au début du match et pas très en vue offensivement, il a en revanche tenu la baraque défensivement (8/8 au plaquage). Il a encore fait parler sa vitesse sur cette action où il perd le ballon au contact au milieu du terrain mais revient pour découper Bautista Delguy près de la ligne (46e). Remplacé par Bamba (52e).

Marchand 5

Dominé sur les deux premières mêlées, le talonneur toulousain a petit à petit repris le dessus mais sa première période est coupée par un carton jaune (28e) après une énième échauffourée où l'arbitre a également sanctionné Marcos Kremer. Il est revenu avec de meilleures intentions, gagnant ses duels et régnant au sol avec deux pénalités gagnées sur des grattages, là où il excelle (42e, 55e). Rien à redire sur la touche avec un 100% dont ce lancer parfait au-delà des 15 mètres pour Ntamack à l'origine d'une belle séquence (16e). Remplacé par Mauvaka (63e).

Baille 5

Comme ses compères de la première ligne, il est en difficulté en mêlée en début de match (deux pénalités concédées) mais il a vite redressé la barre avec deux pénalités gagnées dans le même exercice (18e, 28e). Dans le jeu, il a été moins à l'aise qu'à son habitude avec deux en-avant dans le camp argentin qui coupent des séquences (5e, 32e). On l'a même vu dépanner au lancer en touche sur le carton jaune de Marchand mais il n'était pas droit (28e). Ce fut mieux en deuxième période où on l'a retrouvé actif ballon en mains (39 mètres parcourus, 4 plaquages cassés) avec une belle passe après contact (62e). Très propre en défense avec un 8/8 au plaquage. Remplacé par Gros (63e)

Le banc l'entraîneur 7

Les « finisseurs » chers à Fabien Galthié ont fait le boulot. On pense notamment à la première ligne Bamba-Mauvaka-Gros efficace en mêlée et précieuse en défense. Mauvaka avait déjà répondu présent en première période quand il avait fallu remplacer Marchand (carton jaune) et il s'est offert un essai en deuxième (71e). Romain Taofifenua et Grégory Alldritt ont apporté leur agressivité même si le second a été pénalisé. Jonathan Danty a amené de la puissance et la vitesse de Sekou Macalou a été utile sous le dernier renvoi pour chasser le réceptionneur argentin (78e). Bonne passe en pivot également pour Jalibert sur l'essai de Mauvaka. La première sélection de Maxime Lucu attendra puisqu'il n'est pas entré en jeu.

Lavanini en combattant brouillon

Le pack argentin dans son ensemble a livré un match de pénibles en ne lâchant rien, comme Matera (6), dur au contact, avec ou sans le ballon, accrocheur au moment de contrer le renvoi aux 22 mètres de Jalibert à l'origine de l'essai argentin. Ses compères de la troisième-ligne, Kremer (6) et Isa (6), bien connus du Top 14, ont dégagé la même activité et la même dureté pour contrarier les Bleus. Dans ce style rugueux, Lavanini (5) a agi dans son style parfois brouillon, à plaquer, à contester, à avancer au contact. Mais le deuxième-ligne de Clermont y aura parfois perdu sa lucidité, pour une indiscipline qui ternit sa prestation. Une séquence résume ce mal : une série de trois pénalités en fin de première période.
Les Pumas auront tous voulu apporter de l'agressivité, même dans la ligne de trois-quarts, avec une paire de centres Moroni (6) - de la Fuente (6) aux plaquages appuyés. Mais derrière un Cubelli (6) opportuniste sur son essai, l'animation offensive aura manqué de fluidité, à l'image d'un S. Carreras (3) trop approximatif à l'ouverture. L'arrière Boffelli (6), après son premier échec au pied, aura trouvé plus de sûreté et d'envie, manifestée jusqu'à la dernière minute, où il a cueilli un ballon aérien dans les bras de Jaminet pour envoyer à l'essai M. Carreras (4), un ailier qui, pendant le reste du match, fut tout aussi rarement mis en bonne position que son collègue Delguy (4). A.Bo.

latine a écrit:

nadoloubb a écrit:

Scalp a écrit:Ça m'étonnerait qu'on revoit souvent l'association Jaja/NTK, Matthieu s'est bien repris après sa boulette, avec deux passes décisives, c'était pagaillous comme match...

Je n'ai pas trouvé ça catastrophique franchement les deux alternés plutôt bien, on avançait pas car devant on s'est fait bouger par le gros packs argentin notamment la 2nd et 3 iel ligne et dupont sortait aucun ballon propre. Après jaja bon match il s'est fait avoir comme un cadet mais il délivre 2 magnifique passe

Le problème c’est qu’il va être jugé sur sa boulette et pas sur ses deux passes décisives…
En tout cas, c’est bien qu’il soit revenu en forme et plus serein en début de seconde mi-temps. Il commence par une belle touche pour sortir de notre camp et ça le remet dedans alors qu’en fin de première il était absent…
Vu la gueule que tirait RNT en sortant, Galthie va être embêté, il va avoir du mal à faire du « en même temps » !

Tu as raison Latine, forcement que ce sera un aspect à prendre en compte, la gestion des égos dans ce secteur de l'équipe, c'est du boulot...

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/rugby-france-argentine-jalibert-ntamack-la-frustration-l-emporte-6846623.php

Rugby. France-Argentine : Jalibert – Ntamack, la frustration l’emporte

Par Julien Duby, envoyé spécial - j.duby@sudouest.fr

Prometteuse sur le papier, l’association de Matthieu Jalibert (5/10) et Romain Ntamack (5/10) a manqué de fluidité, de puissance et de confiance. Ntamack est sorti prématurément, pas forcément ravi

C’était la nouveauté du jour, la curiosité et pour tout dire une des bonnes raisons de s’exciter pour ce France – Argentine. En décidant d’aligner ensemble, pour la première fois ses deux ouvreurs Matthieu Jalibert et Romain Ntamack, Fabien Galthié avait misé sur le talent avant tout.

Le Bordelais à l’ouverture, le Toulousain en premier centre : l’association des deux meilleurs attaquants du moment devait offrir d’avantage d’options offensives, deux armes plutôt qu’une. Un dynamiteur et un gestionnaire, interchangeables.

Encore fallait-il posséder le ballon. Encore fallait-il se sortir du bourbier argentin et parvenir à se libérer. Car en première mi-temps, ce fut particulièrement compliqué, dans un match fermé à double tour et empoisonné par une équipe argentine fidèle à sa réputation. Alors oui, on vit bien Jalibert attaquer la ligne par-ci, ou Ntamack montrer son mordant par-là. Mais face à des Argentins compacts au milieu du terrain, ce déficit de puissance que pouvait induire la présence de Ntamack au centre, privait clairement la France de solution.

Jalibert décisif deux fois

Mais le pire était à venir avec ce renvoi aux 22 de Matthieu Jalibert, contré par Matera (22e) et conclu derrière la ligne par Cubelli. Dévastateur pour la confiance du Bordelais, que les Argentins n’hésitaient pas à venir chambrer dans les minutes suivantes.

Manifestement animé par une (trop) grande envie de bien faire, Jalibert comme Ntamack ne parvenaient pas à faire fructifier cette abondance de biens, même si une première permutation dans un lancement de jeu, au retour des vestiaires, permettait au Toulousain de lancer Jaminet puis Penaud pour une offensive pleine de promesse. Dans la foulée, Jalibert allait enfin trouver cette petite étincelle pour offrir à Thibaud Flament son premier essai en bleu pour son premier match.

Ntamack déçu

Mais la balance des avantages et des inconvénients de cette association luxueuse commençait à pencher trop dangereusement vers le déséquilibre et Fabien Galthié en avait fait le constat. Pas assez de punch ni de puissance : il tranchait finalement et appelait Jonathan Danty pour muscler le milieu de terrain. Romain Ntamack était donc sacrifié sans pour autant avoir démérité (54). Jalibert, lui, restait sur le terrain pour se montrer de nouveau décisif sur l’essai de Mauvaka.

Au final, faut-il déjà enterrer l’idée d’associer les deux ouvreurs ensemble sur le terrain et utiliser le talent de l’un et de l’autre en alternance ? Le staff insistera-t-il dans cette voie ? A en juger par la mine de Romain Ntamack à sa sortie du terrain, il faudra d’abord commencer par le convaincre...

Les notes des Bleus

Melvin Jaminet 7/10 : La révélation perpignanaise de la tournée d’été découvrait le Stade de France. Et malgré ses 22 ans, il n’a pas tremblé. Il fut l’une des rares satisfactions françaises de la première mi-temps, par ses relances, sa propreté sous les ballons aériens. Et il est resté au même niveau jusqu’au bout, tranchant balle en main, et plutôt efficace dans les tirs au but (7/8 ). Convaincant.

Damian Penaud 5/10 : Un match longtemps frustrant pour l’ailier clermontois, qui n’a pas vu beaucoup de ballons en première mi-temps. Alors il est allé se mêler au jeu dans le deuxième acte, pour apporter son punch et sa vitesse.

Gaël Fickou 5/10 : Dans un match compliqué pour les trois-quarts français, il n’a pas réussi à éclairer le jeu. Correct en défense.

Gabin Villière 5/10 : Longtemps sevré de ballons, il a d’avantage existé en deuxième mi-temps (comme l’ensemble des Bleus) et apporté sa vitesse et sa percussion.

Antoine Dupont 7/10 : Le nouveau capitaine des Bleus, même quand il ne signe pas d’exploit personnel, reste très largement au-dessus de la moyenne, par son sang-froid, son coup d’oeil et sa capacité d’accélération. Dans un match compliqué, il a tenu la baraque et patiemment augmenté son influence.

Anthony Jelonch 6/10 : Dans un match de gladiateurs, le solide bûcheron gersois a trouvé aussi solide que lui et la confrontation a souvent fait mal, de part et d’autre. Évidemment, le Toulousain ne s’est pas « enlevé »

Cameron Woki 5/10 : Après une convaincante tournée australienne, le Bordelais tenait une belle chance avec cette titularisation au Stade de France. Il a peiné à trouver ses marques dans un match très rugueux. Mais il s’est accroché pour finir très fort, d’un plaquage dévastateur qui a réveillé le Stade de France.

François Cros 4/10 : Le Toulousain ne gardera pas un souvenir impérissable de sa rencontre avec les Argentins. Pénalisé dans les rucks bien plus qu’à son habitude, le troisième ligne, trop souvent pénalisé, a péché par naïveté face à la ruse des Pumas. Remplacé par Alldritt (56e), qui a fait du bien au pack français.

Paul Willemse 4/10 : Si la France s’est à ce point fait secouer pendant plus de cinquante minutes, c’est forcément parce qu’elle a souffert dans le combat au sol. Et dans ce secteur, on attendait d’avantage du Montpelliérain, trop discret.

Thibaud Flament 5/10 : Pour son baptême du feu en bleu, le Toulousain a été servi par un combat féroce. S’il n’a pas tout bien fait, ses 11 plaquages et son essai (bien servi par Jalibert), sont à mettre à son crédit.

Mohamed Haouas 4/10 : Il n’avait pas joué depuis un mois et ça s’est parfois vu dans sa capacité de récupération entre les phases de combat ou les mêlées. Mais il a bien plaqué.

Julien Marchand 5/10 : Il n’y a pas beaucoup de cartons jaunes intelligents, mais le Toulousain a peut-être bien fait d’aller secouer Kremer (27e) pour réveiller l’agressivité de son pack. Il y avait urgence. Remplacé par Mauvaka, auteur d’une belle rentrée et d’un essai (70e).

Cyril Baille 5/10 : Le pilier gauche toulousain, comme l’ensemble du pack français, a souffert dans le combat, mais n’a pas flanché en mêlée fermée. C’est déja ça.

VIDEO. Equipe de France. Matthieu Jalibert souffle le chaud et le froid sur le Stade de France

https://www.lerugbynistere.fr/videos/video-equipe-de-france-matthieu-jalibert-souffle-le-chaud-et-le-froid-sur-le-stade-de-france-0711211140.php

N’tamack non plus....
Leurs notes à tous les deux sont au début de l’article (5 pour les deux).

XV de France : Les statistiques marquantes de la victoire des Bleus face aux Pumas

https://dicodusport.fr/blog/xv-de-france-les-statistiques-marquantes-de-la-victoire-des-bleus-face-aux-pumas/

Roberto Miopalmo a écrit:N’tamack non plus....
Leurs notes à tous les deux sont au début de l’article (5 pour les deux).

Oui, j'ai vu et supprimé mon commentaire un peu trop rapide

France-Argentine: Galthié justifie la sortie précoce de Ntamack

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/france-argentine-galthie-justifie-la-sortie-precoce-de-ntamack_AV-202111070040.html

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-decryptage-de-thierry-dusautoir-apres-france-argentine-un-bon-bapteme-du-feu-pour-dupont/1297339

Le décryptage de Thierry Dusautoir après France-Argentine : « Un bon baptême du feu pour Dupont »

L'ancien troisième-ligne du XV de France a apprécié la partition du demi de mêlée et capitaine de l'équipe de France Antoine Dupont face aux Pumas (29-20).

Thierry Dusautoir

Pour sa première en tant que capitaine des Bleus, Antoine Dupont a vécu un bon baptême du feu dans un match compliqué, face à des Pumas accrocheurs. Sur plusieurs situations, je sentais que l'équipe de France se laissait embarquer dans la provocation. Mais il est parvenu à remettre tout le monde dans l'axe pour rester concentrer sur le match et l'objectif final. Il a été important là-dessus. À mon sens, il a également pris les bonnes décisions en prenant les points quand il le fallait. Sur l'ensemble de sa gestion, il a été logique et lucide.

En revanche, Antoine a fait moins de différence que d'habitude. C'est en grande partie la faute des Argentins qui l'ont marqué à la culotte. En bord de rucks, ils ne lui ont pas trop laissé d'espace, ce qui ne l'a pas empêché d'avancer sur certaines séquences. Il a réussi à trouver des solutions. Est-ce que la charge du capitanat lui a pesé ? Je ne sais pas trop.

Quoi qu'on puisse dire, le brassard est une responsabilité supplémentaire, même pour le meilleur joueur. C'est indéniable, cela pompe de l'énergie dans la semaine de préparation : il faut gérer le groupe, plus seulement soi-même. Pour lui, c'est nouveau et l'énergie qu'il consacre à ce domaine, il ne l'a plus pour son jeu. Mais petit à petit, avec l'expérience, on arrive à trouver un équilibre. Richie McCaw (ancien capitaine des All Blacks, double champion du monde, 148 sélections) disait qu'il avait mis deux ans à devenir et à se sentir comme un vrai capitaine, et c'est vrai.

« Pour lui, (le capitanat) c'est nouveau et l'énergie qu'il consacre à ce domaine, il ne l'a plus pour son jeu »

Dans son sillage, l'équipe de France a su s'en sortir, notamment en changeant de tactique en cours de match. Au début, les Bleus essayaient d'aller tout de suite sur les extérieurs, ils voulaient utiliser la qualité de la ligne de trois-quarts, sur le papier supérieure à celle de l'adversaire. Mais en voulant y aller trop vite, ils se sont heurtés à la défense agressive des Argentins. Alors les Français ont trouvé des solutions dans l'axe, dans un premier temps, autour de Dupont notamment.

À côté de lui, Romain Ntamack et Matthieu Jalibert n'ont pas été forcément à l'aise, mais c'est normal, c'est une première. Romain ne jouait pas à son poste de prédilection. Si le quinze de France veut continuer dans cette voie-là, il faudra leur donner plus d'opportunités de se connaître et de trouver des automatismes ensemble.

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Une-fin-de-match-heureuse-pour-les-bleus-face-a-l-argentine/1297345

Une fin de match heureuse pour les Bleus face à l'Argentine

La gestion des fins de match a été décrétée cause nationale pour cette tournée d'automne, en commençant contre l'Argentine (29-20). Samedi, le coaching, à la fois massif et précoce, a plutôt répondu à cette attente.

Frédéric Bernès

À Marcoussis, pendant dans la semaine, Fabien Galthié et ses assesseurs ont plusieurs fois soumis les joueurs de l'équipe de France à des saynètes de fantasy-rugby, des séances de crash-tests pour répéter certaines situations périlleuses pouvant survenir dans les dernières minutes d'un match. Ces choses-là peuvent tellement arriver que les Bleus sont devenus quasiment des spécialistes mondiaux de la fin en eau de saucisse. La porte leur a claqué sur les doigts en Angleterre, deux fois, contre l'Écosse, la dernière fois qu'on les avait vus au Stade de France, et deux fois en Australie l'été dernier. Il n'y a pas que les symphonies qui sont inachevées, les matchs des Bleus aussi.

C'est plus qu'il n'en fallait pour mitonner à l'entraînement des exercices à blanc qui commençaient toujours par ces mots de Galthié, le maître de ces escape game : « Alors, les gars, scénario. Il reste deux minutes... ». Samedi soir, l'exercice n'était pas une parodie. Il était 22h56, l'heure du crime ou de la libération. Scénario : messieurs, vous menez de six points, vous venez d'encaisser un essai et il reste deux minutes et quinze secondes. À vous le renvoi.

Cette fois, c'était pour de vrai, devant 50 000 personnes et ça passait à la télé. À la réception du renvoi, Sekou Macalou emplafonna tout de suite Pablo Matera, sans aller trop loin, sans commettre de faute. Et les Bleus ont vite récupéré le ballon près du milieu du terrain, à un endroit et à un moment où il ne fallait pas se tromper. Grégory Alldritt fut sollicité et permis d'avancer dans l'axe. Les soutiens restèrent propres. L'action s'est même emballée et Peato Mauvaka nous à gratifié d'une passe délicieuse et vive pour Jalibert. Un risque maîtrisé, dira-t-on. Un sentiment de confiance, sans doute. L'horloge tournait, les Bleus gardaient la possession proche de la ligne argentine, le plan se déroulait sans accroc. Il se termina par une pénalité donnée pour Melvyn Jaminet pour un croc-en-jambe sur Jalibert. Fin du scénario.

Ils ont gagné 13-7 la bataille du dernier quart-temps

Le quinze de France a passé avec succès ce test du money-time. À la 60e minute, l'instant fatidique où cette équipe entre souvent dans une zone de turbulences, le score n'était pas fait. Le souffle des Pumas était là, tout près (16-13). Vingt minutes plus tard, les Bleus ont fait mieux que garder leurs distances puisqu'ils ont gagné 13-7 cette bataille du dernier quart-temps. On sait que ce sujet avait été placé tout en haut de la pile des priorités par le staff à l'aube de cette tournée d'automne.

Au moment d'annoncer la liste des 42 élus, Fabien Galthié avait insisté plusieurs fois sur le thème des fins de match, sur cette recherche de stabilité émotionnelle. Il avait même assuré qu'il allait désormais construire son équipe à rebours, en commençant par la fin, en réfléchissant d'abord au visage qu'aurait le quinze de France pour finir ses matches. On avait donc compris que le choix de sélection avait obéi aussi à ce critère. Et on comprit tout autant que la présence de Grégory Alldritt - le numéro 8 le plus utilisé, et de loin, depuis le début du mandat de Galthié - participait de cette quête.

Mauvaka marque des points

Contre l'Argentine, le staff du quinze de France a pris le parti d'ouvrir son banc de bonne heure. Entre la 52e minute et la 54e minute, il fut ainsi décidé d'ajouter de la puissance et pas qu'un peu. Jonathan Danty, Romain Taofifenua et Demba Bamba effectuèrent leur entrée à la place de Romain Ntamack, Paul Willemse et Mohamed Haouas. Très peu de temps après, Grégory Alldritt remplaça François Cros, avec, là aussi, un gain de puissance espéré. Puis Mauvaka et Jean-Baptiste Gros prirent leur tour de piste à la 63e, avant que Sekou Macalou ne vienne au relais de Thibaud Flament, à la 69e. Ce coaching assez massif et plutôt précoce n'est pas inintéressant si l'on se souvient qu'il n'y a pas si longtemps, Galthié fonctionnait différemment. Dans le Tournoi, contre l'Angleterre et contre l'Irlande, le sélectionneur avait choisi d'utiliser son banc de plus en plus tard, le deuxième changement s'opérant autour de la 68e minute. Il semble avoir changé d'optique.

Tout n'a pas été parfait samedi sur le front des finisseurs. Alldritt a concédé une pénalité pour un hors-jeu sur une chandelle de Jaminet peu après son apparition. Bamba a perdu un ballon au contact après avoir décidé de jouer une pénalité à la main près de la ligne argentine. Mais l'ensemble a paru mieux structuré, plus froid, qu'en d'autres occasions. À ce petit jeu, c'est Mauvaka qui a le mieux utilisé sa carte de stabilisateur. Au moment de commenter sa sélection, au détriment par exemple du Rochelais Pierre Bourgarit, Galthié avait loué le calme du talonneur toulousain, son expérience des moments critiques, son lancer fiable sous la bourrasque des sentiments. Samedi, Mauvaka est entré au moment où les Bleus menaçaient de tomber à pieds joints dans le gros panneau tendu par les Pumas.

Comme on s'en doutait, Matera, Petti, Kremer et les autres imposaient une guerre féroce sur la ligne d'avantage. Ils accrochaient, ils bavardaient à la fin des actions. Entré après le carton jaune de Marchand, qui venait de perdre un peu ses nerfs, Mauvaka apporta aussitôt sa force tranquille. Il obtint une pénalité au sol. Et quand il revint en jeu, plus tard, il marqua l'essai de la délivrance, en sentant parfaitement la passe au sol de Matthieu Jalibert. La suite au prochain scénario.