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XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
Après la défaite des All Blacks en France, la presse néo-zélandaise met la pression sur Ian Foster
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Apres-la-defaite-des-all-blacks-en-france-la-presse-neo-zelandaise-met-la-pression-sur-ian-foster/1300233
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Apres-la-defaite-des-all-blacks-en-france-la-presse-neo-zelandaise-met-la-pression-sur-ian-foster/1300233
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:Le débat est clos et Ntamack s'est imposé comme l'ouvreur titulaire de l'équipe de France. C'est aussi votre avis ?
Je ne vois pas les choses comme ça. Je ne veux pas laisser Jalibert sur la touche, parce qu'il est, lui aussi, un talent à l'état pur. Aujourd'hui, clairement, nous avons deux ouvreurs de même niveau, qui peuvent conduire l'équipe de France le plus loin possible... Mon impression, c'est qu'il faut composer l'équipe de France en fonction de l'adversaire.
100 % d'accord avec Lamaison !.
Et pourtant, l’interviewer insiste bien en lui reposant la question, histoire de lui faire comprendre qu’il n’a pas vraiment donné la bonne réponse
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
latine a écrit:Scalp a écrit:Le débat est clos et Ntamack s'est imposé comme l'ouvreur titulaire de l'équipe de France. C'est aussi votre avis ?
Je ne vois pas les choses comme ça. Je ne veux pas laisser Jalibert sur la touche, parce qu'il est, lui aussi, un talent à l'état pur. Aujourd'hui, clairement, nous avons deux ouvreurs de même niveau, qui peuvent conduire l'équipe de France le plus loin possible... Mon impression, c'est qu'il faut composer l'équipe de France en fonction de l'adversaire.
100 % d'accord avec Lamaison !.
Et pourtant, l’interviewer insiste bien en lui reposant la question, histoire de lui faire comprendre qu’il n’a pas vraiment donné la bonne réponse
Le talent de NTK ne fera pas disparaitre celui de Matthieu, on ne peut pas tout miser sur un seul 10, une blessure est vite arrivée et quand bien même, avoir deux 10 en vue de la coupe du monde est nécessaire, avec NTK et Matthieu, nous sommes bénis des dieux.
Le vrai problème ce cette équipe de France, c'est Dupont et sa gestion par le staff, il serait temps de se poser des questions avant la coupe du monde, mais là, je suis vraiment pessimiste..., on aurait besoin de l'apparition d'un OVNI, du style Nolann Le Garrec
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Scalp- Team modo
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Re: XV de France (partie en cours)
Scalp a écrit:latine a écrit:Scalp a écrit:Le débat est clos et Ntamack s'est imposé comme l'ouvreur titulaire de l'équipe de France. C'est aussi votre avis ?
Je ne vois pas les choses comme ça. Je ne veux pas laisser Jalibert sur la touche, parce qu'il est, lui aussi, un talent à l'état pur. Aujourd'hui, clairement, nous avons deux ouvreurs de même niveau, qui peuvent conduire l'équipe de France le plus loin possible... Mon impression, c'est qu'il faut composer l'équipe de France en fonction de l'adversaire.
100 % d'accord avec Lamaison !.
Et pourtant, l’interviewer insiste bien en lui reposant la question, histoire de lui faire comprendre qu’il n’a pas vraiment donné la bonne réponse
Le talent de NTK ne fera pas disparaitre celui de Matthieu, on ne peut pas tout miser sur un seul 10, une blessure est vite arrivée et quand bien même, avoir deux 10 en vue de la coupe du monde est nécessaire, avec NTK et Matthieu, nous sommes bénis des dieux.
Le vrai problème ce cette équipe de France, c'est Dupont et sa gestion par le staff, il serait temps de se poser des questions avant la coupe du monde, mais là, je suis vraiment pessimiste..., on aurait besoin de l'apparition d'un OVNI, du style Nolann Le Garrec
Pour le coup, il est blessé ! Mais 2 ans c’est long effectivement…
Cela dit l’interviewer m’a vraiment fait rire !!!
latine- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
latine a écrit:Scalp a écrit:latine a écrit:Scalp a écrit:Le débat est clos et Ntamack s'est imposé comme l'ouvreur titulaire de l'équipe de France. C'est aussi votre avis ?
Je ne vois pas les choses comme ça. Je ne veux pas laisser Jalibert sur la touche, parce qu'il est, lui aussi, un talent à l'état pur. Aujourd'hui, clairement, nous avons deux ouvreurs de même niveau, qui peuvent conduire l'équipe de France le plus loin possible... Mon impression, c'est qu'il faut composer l'équipe de France en fonction de l'adversaire.
100 % d'accord avec Lamaison !.
Et pourtant, l’interviewer insiste bien en lui reposant la question, histoire de lui faire comprendre qu’il n’a pas vraiment donné la bonne réponse
Le talent de NTK ne fera pas disparaitre celui de Matthieu, on ne peut pas tout miser sur un seul 10, une blessure est vite arrivée et quand bien même, avoir deux 10 en vue de la coupe du monde est nécessaire, avec NTK et Matthieu, nous sommes bénis des dieux.
Le vrai problème ce cette équipe de France, c'est Dupont et sa gestion par le staff, il serait temps de se poser des questions avant la coupe du monde, mais là, je suis vraiment pessimiste..., on aurait besoin de l'apparition d'un OVNI, du style Nolann Le Garrec
Pour le coup, il est blessé ! Mais 2 ans c’est long effectivement…
Cela dit l’interviewer m’a vraiment fait rire !!!
Oui, ça tombe vraiment bien pour nous
Effectivement, le mec insiste sur la question suivante au sujet de NTK et de son rôle de chef d'orchestre n°1 et Lamaison répond, entre autre : je ne serais pas surpris qu'à la limite, Romain Ntamack et Matthieu Jalibert fassent une mi-temps chacun en équipe de France... Il ne faut pas trop vouloir induire les réponses à ses questions, c'est parfois contre productif
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Re: XV de France (partie en cours)
Attendez il y a vraiment quelqu’un ici qui a encore cherché à critiquer N’tamack hier soir alors que si Jalibert faisait cette performance contre les All Blacks cette même personne serait à la limite de l’orgasme ? Il faut savoir être objectif deux secondes.
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Re: XV de France (partie en cours)
tire-bouchon a écrit:latine a écrit:densnewzealand a écrit:les AB ont rassemblés leurs dernières forces, rappel de Smith, erreur, Webber pouvait faire la maille, Cane est bouilli, bref, des mecs fatigués tout simplement, qui expérimentent la meme chose que nous en fin de saison, malgré tout ils reviennent à deux points. Et là, on se dit que çà va etre chaud. Mais sur l'emprise du match, il n'y à pas photo, nos bleus ne voulaient pas lacher. Et sur toutes les bases, renvois, touches, jeu direct, il n'y à pas eu les scories habituelles, pas de pas de trop, enfin rien de rhédibitoire, rien de génial mais c'était bien fait. Donc on ne peux que féliciter le staff. On peux se dire que si NTK se fait coffrer avec le ballon dans son enbut le match n'est pas le meme, mais il s'en est sorti, là on est dans quelque chose de fou, çà tiens a quoi? c'est le tournant du match, et tout le talent de ce joueur, il faut le reconnaitre.
Me reviennent les propos d'Urios du matin sur le temps d'avance de NTK par rapport à Mathieu, dans son association avec Dupont, et bien voilà. Il joue libéré, à voir contre les Anglois et les Irish à domicile. Concernant Mathieu, ben , il va devoir cravacher, j'attendais son entrée vers la 50/55 ième ... il à eu 14 mn et 2/3 ballons, bref, pas grand chose, et j'ai peur que sur les gros matchs ce soit toujours le cas. En plus Galthié à les mains libres . Il faut se détacher des polémiques , de toute façon les dés sont jetés, se concentrer sur notre club, çà nous éviteras des sautes d'humeur, j'ai trouvé certains biens chauds, ces derniers temps ,on à besoin de tout le monde .
Pour la relance, il sait qu’il ne risque rien : une erreur ne sera pas portée à son débit et en cas de réussite c’est tout bénéf ! Ça change tout mentalement !
Il n' y a pas d' erreur qui tienne.
Soit il fait basique et aplatit d' en l' en-but et à la limite si il se fait prendre c' est la même chose.
Soit il perpétue le "french-flair" et enclanche le grand mouvement.
Mais je suis sûr que Jaja aurait eu la même réaction que lui.
Oui il aurait tenté la meme chose (ne veut pas dire quil aurait reussi la meme chose) a cause de cette regle du renvoi sur sa ligne d’en but d’autant plus que je ne me souviens plus si on a rentré le ballon ou pas. Je pense que NKT ne s’est meme pas posé la question. Il aurait pu aussi se faire coffrer 2-3m devant sa ligne. Ca a reussi il a eu raison.
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Je pense effectivement comme certains d'entre vous que le problème qui devrait, qui doit même, obséder Galthié jusqu'à la Cdm, c'est pas Ntamack OU Jalibert, c'est Ntamack ET Jalibert. A savoir comment les emmener tous les deux dans les meilleures conditions possibles à la Cdm, car une chose est sure, on a besoin que les deux soient au top à ce moment là, autant psychologiquement que techniquement. Techniquement je n'ai pas de craintes, mais psychologiquement il va falloir que le staff la joue fine. C'est sur ce point avant tout que j'attend Galthié. Et même si le cas de Jaja et Ntamack est le plus médiatisé, il y a bien d'autres postes où c'est sensiblement le même cas, en 15 par exemple il va falloir absolument un Dulin, Ramos ou Buros psychologiquement concerné en arrivant à la Cdm, et comme certain l'ont souligné, régler au plus vite le cas de Dupont à mon gout bien trop écrasant au poste de demi de mêlée.
Les talents sont là, le taff de Galthié va être de savoir les gérer...
Les talents sont là, le taff de Galthié va être de savoir les gérer...
lamapa- J'aime l'Union un peu
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Re: XV de France (partie en cours)
Les stats pour ceux que ca interessent
https://www.rugbypass.com/live/internationals/france-vs-new-zealand-at-stade-de-france-on-20112021/2021/stats/
https://www.rugbypass.com/live/internationals/france-vs-new-zealand-at-stade-de-france-on-20112021/2021/stats/
grospaquet31- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
L'Angleterre et l'Irlande ont également réalisé d'énormes perf cet automne. Le Tournoi 2022 fera juge. L'équipe qui le remportera sera clairement favorite au titre mondial.
J'ai aimé le match d'hier car toute l'équipe s'y ai filée, tout le monde a été énorme, mais je nuance un peu en rappelant qu'on a joué des AB lessivés, qui avaient enchaîné leur saison de Super Rugby puis le Rugby Championsip puis 2 test-matchs, face aux Gallois et aux Irlandais. Les mecs étaient cramés en plus de jouer sans certains cadres comme B. Barrett ou Lienert-Brown. De la même manière qu'on peut expliquer les défaites des Bleus lors des tournées d'été, on peut en partie expliquer ainsi la défaite néo-zélandaise.
Le Tournoi sera différent dans la mesure où les équipes seront toutes dans le même état de fraîcheur. Ce sera le vrai révélateur, tant les équipes nordistes ont pris l'ascendant sur les nations sudistes cet automne.
Ne boudons pas notre plaisir, apprécions le match d'hier, mais ne nous enflammons pas non plus en présentant ces Bleus comme la meilleure nation mondiale... Attendons de voir le VI Nations 2022
Concernant Dupont, NTK, Jalibert et compagnie, je pense ou du moins j'espère que Galthié est suffisamment intelligent pour réaliser qu'on doit avoir à minima 2 voire 3 top players en 9 et en 10. Se focaliser sur une charnière unique durant les 2 ans à venir serait une énorme connerie car si l'un des deux se blesse gravement, on sera dans la merde. Je pense donc que Galthié devra faire alterner régulièrement RNT et Jalibert. Tirons le meilleur de chacun plutôt que d'en presser un jusqu'à l'os et de laisser l'autre moisir sur le banc. Faire jouer une charnière Dupont/NTK jusqu'à les 50/55ème puis faire rentrer une charnière Lucu/Jalibert, c'est un luxe énorme et un sacré coup porté à l'adversaire. Profitons-en, au lieu de tout miser sur le même numéro.
J'ai aimé le match d'hier car toute l'équipe s'y ai filée, tout le monde a été énorme, mais je nuance un peu en rappelant qu'on a joué des AB lessivés, qui avaient enchaîné leur saison de Super Rugby puis le Rugby Championsip puis 2 test-matchs, face aux Gallois et aux Irlandais. Les mecs étaient cramés en plus de jouer sans certains cadres comme B. Barrett ou Lienert-Brown. De la même manière qu'on peut expliquer les défaites des Bleus lors des tournées d'été, on peut en partie expliquer ainsi la défaite néo-zélandaise.
Le Tournoi sera différent dans la mesure où les équipes seront toutes dans le même état de fraîcheur. Ce sera le vrai révélateur, tant les équipes nordistes ont pris l'ascendant sur les nations sudistes cet automne.
Ne boudons pas notre plaisir, apprécions le match d'hier, mais ne nous enflammons pas non plus en présentant ces Bleus comme la meilleure nation mondiale... Attendons de voir le VI Nations 2022
Concernant Dupont, NTK, Jalibert et compagnie, je pense ou du moins j'espère que Galthié est suffisamment intelligent pour réaliser qu'on doit avoir à minima 2 voire 3 top players en 9 et en 10. Se focaliser sur une charnière unique durant les 2 ans à venir serait une énorme connerie car si l'un des deux se blesse gravement, on sera dans la merde. Je pense donc que Galthié devra faire alterner régulièrement RNT et Jalibert. Tirons le meilleur de chacun plutôt que d'en presser un jusqu'à l'os et de laisser l'autre moisir sur le banc. Faire jouer une charnière Dupont/NTK jusqu'à les 50/55ème puis faire rentrer une charnière Lucu/Jalibert, c'est un luxe énorme et un sacré coup porté à l'adversaire. Profitons-en, au lieu de tout miser sur le même numéro.
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Re: XV de France (partie en cours)
Switch a écrit:L'Angleterre et l'Irlande ont également réalisé d'énormes perf cet automne. Le Tournoi 2022 fera juge. L'équipe qui le remportera sera clairement favorite au titre mondial.
J'ai aimé le match d'hier car toute l'équipe s'y ai filée, tout le monde a été énorme, mais je nuance un peu en rappelant qu'on a joué des AB lessivés, qui avaient enchaîné leur saison de Super Rugby puis le Rugby Championsip puis 2 test-matchs, face aux Gallois et aux Irlandais. Les mecs étaient cramés en plus de jouer sans certains cadres comme B. Barrett ou Lienert-Brown. De la même manière qu'on peut expliquer les défaites des Bleus lors des tournées d'été, on peut en partie expliquer ainsi la défaite néo-zélandaise.
Le Tournoi sera différent dans la mesure où les équipes seront toutes dans le même état de fraîcheur. Ce sera le vrai révélateur, tant les équipes nordistes ont pris l'ascendant sur les nations sudistes cet automne.
Ne boudons pas notre plaisir, apprécions le match d'hier, mais ne nous enflammons pas non plus en présentant ces Bleus comme la meilleure nation mondiale... Attendons de voir le VI Nations 2022
Concernant Dupont, NTK, Jalibert et compagnie, je pense ou du moins j'espère que Galthié est suffisamment intelligent pour réaliser qu'on doit avoir à minima 2 voire 3 top players en 9 et en 10. Se focaliser sur une charnière unique durant les 2 ans à venir serait une énorme connerie car si l'un des deux se blesse gravement, on sera dans la merde. Je pense donc que Galthié devra faire alterner régulièrement RNT et Jalibert. Tirons le meilleur de chacun plutôt que d'en presser un jusqu'à l'os et de laisser l'autre moisir sur le banc. Faire jouer une charnière Dupont/NTK jusqu'à les 50/55ème puis faire rentrer une charnière Lucu/Jalibert, c'est un luxe énorme et un sacré coup porté à l'adversaire. Profitons-en, au lieu de tout miser sur le même numéro.
Complètement d'accord !.
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Re: XV de France (partie en cours)
Après France – All Blacks : du miel et du vinaigre dans la presse néo-zélandaise
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/apres-france-all-blacks-du-miel-et-du-vinaigre-dans-la-presse-neo-zelandaise-7049924.php
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/apres-france-all-blacks-du-miel-et-du-vinaigre-dans-la-presse-neo-zelandaise-7049924.php
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-bleus-ont-ete-intraitables-en-defense-contre-les-all-blacks-au-stade-de-france/1300366
Les Bleus ont été intraitables en défense contre les All Blacks au Stade de France
La qualité du dispositif défensif français mérite sa part du gâteau de l'exploit contre les All Blacks samedi soir au Stade France (40-25), surtout pour son oeuvre en première mi-temps.
Frédéric Bernès
Bien sûr, il restera la relance lumineuse de Romain Ntamack, son audace monstre, sa foulée d'Ourasi, son port de tête de danseur de tango au moment de servir sans un regard Melvyn Jaminet. Mais il ne faudrait pas mésestimer le poids de la performance défensive française dans l'exploit de samedi, même dans un match exagérément offensif (40-25), même si les All Blacks ont inscrit trois essais. Le premier des Néo-Zélandais est intervenu tard, à la 47e minute.
Ceux qui ont un jour réussi à ne pas encaisser un essai en première mi-temps contre les Blacks savent la rareté de ce fait d'armes. Ancien entraîneur de l'Aviron Bayonnais et de Pau, féru d'organisation défensive, Thierry Mentières avait décelé en direct l'excellence individuelle et collective des Bleus pour garder aussi longtemps l'attaque des Blacks au bord de l'apoplexie (24-6 à la pause). Le dimanche matin, au réveil, il a voulu mieux comprendre et revoir plusieurs séquences pour affiner ses observations.
« Eteindre les All Blacks s'est quand même exceptionnel. Pendant la première mi-temps on aurait dit une équipe de NBA empêchée de jouer par une équipe européenne »
Thierry Mentières
« Éteindre les All Blacks, c'est quand même exceptionnel. Pendant toute la première mi-temps, on aurait dit que les Néo-Zélandais (98 essais inscrits en 2021 avant samedi, un record) étaient une équipe de NBA empêchée de jouer par une équipe européenne. Leur fatigue à la fin d'une saison particulière peut expliquer des choses mais je crois que c'est surtout l'efficacité défensive des Français qui a parlé. Très rarement, les All Blacks ont pu jouer debout, dégager les bras pour faire vivre le jeu. Et ça, c'est dû à des choix défensifs. »
« Les Bleus les ont arrêtés vite en ne subissant pas les collisions et surtout ils les ont fauchés bas. Le passage par le sol imposé par nos faucheuses (Cros, Jelonch) a limité leurs solutions tactiques et annihilé leur vitesse. En plus de ces lames basses, les Bleus ont été très actifs sur les bras du porteur de balle. Soit par le plaqueur lui-même, soit par le premier soutien. En général, même dans la chute, les All Blacks arrivent à jouer dans la défense et à faire ricocher leurs actions. Là, ils étaient coincés. Je ne compte pas le nombre de fois où Aaron Smith a dû se dire : "C'est un bon ballon et pourtant je ne peux rien en faire." »
« Dans ce qu'on appelle les zones courtes, les premiers soutiens français ont été très forts dans les postures, dans la qualité d'arrivée sur le corps du joueur qui tombait »
Thierry Mentières
Samedi soir, les Néo-Zélandais ont été sevrés de rucks rapides, notamment en première mi-temps. Ils ont surtout été contraints à presque trois fois plus de rucks lents (au-delà de 6 secondes) que les Français. « Dans ce qu'on appelle les zones courtes, les premiers soutiens français ont été très forts dans les postures, dans la qualité d'arrivée sur le corps du joueur qui tombait, détaille encore Mentières. J'aurais adoré écouter le travail préparatoire et les consignes des coaches en charge de ce secteur. Souvent, les Français avaient les épaules très basses, les appuis très reculés. Impossible de les sortir. »
« Quand les All Blacks ont essayé de venir aussi bas, ils se sont fait bouler. En deuxième mi-temps, quand on a commencé à permettre plus de jeu au contact, on a été mis en difficulté. Ne trouvant pas d'espaces pour attaquer sur la largeur, les All Blacks ont réussi à nous faire mal en jouant des pick and go. Avant qu'on corrige le tir. Ce qui est impressionnant, c'est que l'équipe de France, en tout cas sur ce match, possède autant de combinaisons en défense qu'en attaque. »
Les Français ont su perturber la vision et la circulation du jeu néo-zélandais grâce aux montées des voltigeurs, comme Dupont, Fickou ou Penaud
Les Français ont non seulement été empoisonnants dans les rucks mais ils ont su perturber la vision et la circulation du jeu néo-zélandais grâce aux montées des voltigeurs, comme Dupont, Fickou ou Penaud, obligeant les All Blacks à leur rendre de nombreux ballons. Le demi de mêlée des Bleus a plusieurs fois quitté la ligne pour aller chasser les attaquants placés dans le dos de la première cellule.
Priver de temps et de liberté ces joueurs-là, c'est casser un maillon fort du système offensif des Néo Zélandais. Une action illustre l'efficacité de cette défense et la justesse dans la lecture des situations. Nous sommes à la 32e minute, dans les 40 mètres français et le lancer de Mauvaka est contré par Retallick. Dans un premier temps, les All Blacks avancent d'une vingtaine de mètres, au large, grâce à Rieko Ioane.
Les Bleus adeptes du « strike » à la treiziste
Mais dès le deuxième ruck, le travail combiné de François Cros et Romain Ntamack permet un contre-ruck productif. Puis Gabin Villière se jette sur le râble de Smith. En arrière toute. Dane Coles écope comme il peut et sert Jordie Barrett qui se fera coffrer juste devant ses vingt-deux par Dupont accouru de l'aile opposée.
« C'est un truc de treiziste, dit Mentières. Ça s'appelle "strike", comme au bowling. Tu as le droit de quitter ta position de défenseur et de chasser un attaquant en difficulté. Quand c'est dans le camp adverse, tu limites ton risque et surtout tu fais très mal à l'attaque. »
Le chef de rayon de la défense française, Shaun Edwards, a une éducation de treiziste. Au début du mandat de Galthié, sa « rush defence » aimantait les discussions. Et puis, elle avait fini par s'enrouer, contre le pays de Galles (32-30) et l'Écosse (23-27) à la fin du dernier Tournoi. Samedi soir, les sangsues françaises sautaient de cou en cou.
« Se déplacer plus vite en défense que ne se déplace le ballon chez les All Blacks, c'est fort, admire Mentières. En fait, on avait beaucoup de "troisième-ligne" : la troisième ligne, mais aussi Woki, Mauvaka, Dupont. C'est ce qui explique en grande partie cette mobilité épatante. La performance défensive de samedi réunit tout : l'intelligence, la technicité, le coeur, la confiance collective et la dimension athlétique. En regardant, Retallick et Whitelock, je croyais voir des anciens deuxième-ligne français. Je pense qu'on a pris de l'avance dans certains secteurs. La défense en est un. »
Les Bleus ont été intraitables en défense contre les All Blacks au Stade de France
La qualité du dispositif défensif français mérite sa part du gâteau de l'exploit contre les All Blacks samedi soir au Stade France (40-25), surtout pour son oeuvre en première mi-temps.
Frédéric Bernès
Bien sûr, il restera la relance lumineuse de Romain Ntamack, son audace monstre, sa foulée d'Ourasi, son port de tête de danseur de tango au moment de servir sans un regard Melvyn Jaminet. Mais il ne faudrait pas mésestimer le poids de la performance défensive française dans l'exploit de samedi, même dans un match exagérément offensif (40-25), même si les All Blacks ont inscrit trois essais. Le premier des Néo-Zélandais est intervenu tard, à la 47e minute.
Ceux qui ont un jour réussi à ne pas encaisser un essai en première mi-temps contre les Blacks savent la rareté de ce fait d'armes. Ancien entraîneur de l'Aviron Bayonnais et de Pau, féru d'organisation défensive, Thierry Mentières avait décelé en direct l'excellence individuelle et collective des Bleus pour garder aussi longtemps l'attaque des Blacks au bord de l'apoplexie (24-6 à la pause). Le dimanche matin, au réveil, il a voulu mieux comprendre et revoir plusieurs séquences pour affiner ses observations.
« Eteindre les All Blacks s'est quand même exceptionnel. Pendant la première mi-temps on aurait dit une équipe de NBA empêchée de jouer par une équipe européenne »
Thierry Mentières
« Éteindre les All Blacks, c'est quand même exceptionnel. Pendant toute la première mi-temps, on aurait dit que les Néo-Zélandais (98 essais inscrits en 2021 avant samedi, un record) étaient une équipe de NBA empêchée de jouer par une équipe européenne. Leur fatigue à la fin d'une saison particulière peut expliquer des choses mais je crois que c'est surtout l'efficacité défensive des Français qui a parlé. Très rarement, les All Blacks ont pu jouer debout, dégager les bras pour faire vivre le jeu. Et ça, c'est dû à des choix défensifs. »
« Les Bleus les ont arrêtés vite en ne subissant pas les collisions et surtout ils les ont fauchés bas. Le passage par le sol imposé par nos faucheuses (Cros, Jelonch) a limité leurs solutions tactiques et annihilé leur vitesse. En plus de ces lames basses, les Bleus ont été très actifs sur les bras du porteur de balle. Soit par le plaqueur lui-même, soit par le premier soutien. En général, même dans la chute, les All Blacks arrivent à jouer dans la défense et à faire ricocher leurs actions. Là, ils étaient coincés. Je ne compte pas le nombre de fois où Aaron Smith a dû se dire : "C'est un bon ballon et pourtant je ne peux rien en faire." »
« Dans ce qu'on appelle les zones courtes, les premiers soutiens français ont été très forts dans les postures, dans la qualité d'arrivée sur le corps du joueur qui tombait »
Thierry Mentières
Samedi soir, les Néo-Zélandais ont été sevrés de rucks rapides, notamment en première mi-temps. Ils ont surtout été contraints à presque trois fois plus de rucks lents (au-delà de 6 secondes) que les Français. « Dans ce qu'on appelle les zones courtes, les premiers soutiens français ont été très forts dans les postures, dans la qualité d'arrivée sur le corps du joueur qui tombait, détaille encore Mentières. J'aurais adoré écouter le travail préparatoire et les consignes des coaches en charge de ce secteur. Souvent, les Français avaient les épaules très basses, les appuis très reculés. Impossible de les sortir. »
« Quand les All Blacks ont essayé de venir aussi bas, ils se sont fait bouler. En deuxième mi-temps, quand on a commencé à permettre plus de jeu au contact, on a été mis en difficulté. Ne trouvant pas d'espaces pour attaquer sur la largeur, les All Blacks ont réussi à nous faire mal en jouant des pick and go. Avant qu'on corrige le tir. Ce qui est impressionnant, c'est que l'équipe de France, en tout cas sur ce match, possède autant de combinaisons en défense qu'en attaque. »
Les Français ont su perturber la vision et la circulation du jeu néo-zélandais grâce aux montées des voltigeurs, comme Dupont, Fickou ou Penaud
Les Français ont non seulement été empoisonnants dans les rucks mais ils ont su perturber la vision et la circulation du jeu néo-zélandais grâce aux montées des voltigeurs, comme Dupont, Fickou ou Penaud, obligeant les All Blacks à leur rendre de nombreux ballons. Le demi de mêlée des Bleus a plusieurs fois quitté la ligne pour aller chasser les attaquants placés dans le dos de la première cellule.
Priver de temps et de liberté ces joueurs-là, c'est casser un maillon fort du système offensif des Néo Zélandais. Une action illustre l'efficacité de cette défense et la justesse dans la lecture des situations. Nous sommes à la 32e minute, dans les 40 mètres français et le lancer de Mauvaka est contré par Retallick. Dans un premier temps, les All Blacks avancent d'une vingtaine de mètres, au large, grâce à Rieko Ioane.
Les Bleus adeptes du « strike » à la treiziste
Mais dès le deuxième ruck, le travail combiné de François Cros et Romain Ntamack permet un contre-ruck productif. Puis Gabin Villière se jette sur le râble de Smith. En arrière toute. Dane Coles écope comme il peut et sert Jordie Barrett qui se fera coffrer juste devant ses vingt-deux par Dupont accouru de l'aile opposée.
« C'est un truc de treiziste, dit Mentières. Ça s'appelle "strike", comme au bowling. Tu as le droit de quitter ta position de défenseur et de chasser un attaquant en difficulté. Quand c'est dans le camp adverse, tu limites ton risque et surtout tu fais très mal à l'attaque. »
Le chef de rayon de la défense française, Shaun Edwards, a une éducation de treiziste. Au début du mandat de Galthié, sa « rush defence » aimantait les discussions. Et puis, elle avait fini par s'enrouer, contre le pays de Galles (32-30) et l'Écosse (23-27) à la fin du dernier Tournoi. Samedi soir, les sangsues françaises sautaient de cou en cou.
« Se déplacer plus vite en défense que ne se déplace le ballon chez les All Blacks, c'est fort, admire Mentières. En fait, on avait beaucoup de "troisième-ligne" : la troisième ligne, mais aussi Woki, Mauvaka, Dupont. C'est ce qui explique en grande partie cette mobilité épatante. La performance défensive de samedi réunit tout : l'intelligence, la technicité, le coeur, la confiance collective et la dimension athlétique. En regardant, Retallick et Whitelock, je croyais voir des anciens deuxième-ligne français. Je pense qu'on a pris de l'avance dans certains secteurs. La défense en est un. »
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Re: XV de France (partie en cours)
La mafia "Bouillie bordelaise" était à l'œuvre sur les chaînes publiques.
Caméron Woki était l' invité de Stade 2 ce soir.
Pas un mot sur son oubli du surnombre.
Vous avez le bras long.
Caméron Woki était l' invité de Stade 2 ce soir.
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tire-bouchon- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
Bilan de ce match, en fait ce sont les avants et la défense qui le gagnent, en ayant privé des All Blacks en mode diesel de ballons. Tout le patakès autour des lignes arrières et du fils prodige est un peu exagéré..... Avoir un pack aussi dominateur ça rend les choses quand même vachement plus simples.
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Re: XV de France (partie en cours)
tire-bouchon a écrit:La mafia "Bouillie bordelaise" était à l'œuvre sur les chaînes publiques.
Caméron Woki était l' invité de Stade 2 ce soir.
Pas un mot sur son oubli du surnombre.
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Plutôt musclé...
Dr. Gregory Bouse- J'aime l'Union à la folie
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Re: XV de France (partie en cours)
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france/xv-de-france-les-trois-questions-qui-vont-se-poser-a-fabien-galthie-7046959.php
XV de France : les trois questions qui vont se poser à Fabien Galthié
Par Denys Kappès-Grangé
Le 10 est-il promis à Ntamack, Woki peut-il rester en 2e ligne sans y jouer à l’UBB, Dupont n’est-il qu’un capitaine intérimaire ?
1 Ntamack a-t-il réglé la question en 10 ?
L’autodérision est un art qui se cultive. Dimanche, le compte parodique Boucherie Ovalie a posté un message sur Twitter. « Vous vous souvenez de Matthieu Jalibert ? » Qui l’a « liké » selon vous ? Matthieu Jalibert, « himself ». L’ouvreur de l’UBB, qui avait débuté les deux premiers tests de la tournée, s’en est amusé. Mais ça ne fait que démontrer que ce talent brut a bien capté le sous-entendu. Le Bordelais a probablement perçu la question sous-jacente derrière le concert de louanges ayant accompagné la prestation XXL de Romain Ntamack face aux Blacks : le Toulousain a-t-il « tué le match » pour la place de titulaire en 10 ?
« Même celui qui ne comprend rien au rugby est obligé de constater que la performance de Romain a été extraordinaire », salue l’ancien ouvreur international Christophe Lamaison : « Il prend une initiative que seul son club l’autoriserait à faire : une relance de l’en-but face aux Blacks ! […] À côté de cela, il n’y a que peu de déchet. C’est le profil de 10 qu’il fallait pour ce match. Mais ça n’enlève rien aux qualités de Matthieu Jalibert. »
Oui, mais... Le Toulousain ne gardera-t-il pas la mainmise lors des matchs à fort enjeu ? « Je ne le vois pas comme ça, coupe l’ancien ouvreur. Je pense que l’idée de les faire jouer ensemble, c’est fini : le test n’est pas forcément concluant. Mais il y a la possibilité du coaching : selon les profils des adversaires, on utilisera tel ou tel joueur. À eux d’être intelligent, de ne pas amener de polémique dans le vestiaire. »
2 Woki est-il une solution d’avenir en 2e ligne ?
Et dire que depuis deux ans, Fabien Galthié cherchait ce qu’il avait sous le nez. En quête d’un 2e ligne mobile et puissant, percutant et aérien, le sélectionneur a fini par trouver son bonheur en la personne de l’habituel 3e ligne de l’UBB Cameron Woki. « Woki, c’est une évidence », assène Christophe Lamaison. « Il a passé un cap », renchérit l’ancien numéro 9 international Guy Accoceberry : « Sur l’ensemble des trois matchs, c’est peut-être le meilleur Français. » Impeccable capitaine de touche, le Bordelais a marqué les esprits. Peut-il s’installer au poste dans la durée ? Ce sera là son défi. Sachant que rien ne permet d’affirmer que le staff de l’UBB aura besoin (ou envie) de reproduire l’expérience. Un préalable qui lui permettrait pourtant de conforter sa maîtrise du poste.
3 Comment enlever le capitanat à Dupont ?
Et ce qui devait arriver arriva. Nommé capitaine intérimaire en l’absence de Charles Ollivon, éloigné des terrains jusqu’en début d’année 2022 en raison d’une rupture des ligaments du genou, Antoine Dupont a vu son aura à la croissance exponentielle renforcée par une victoire de prestige face aux Blacks. Allez désormais lui retirer le capitanat. Sans même parler du fait que le troisième ligne originaire de Saint-Pée-sur-Nivelle devra à son retour se faire une place dans un secteur ultra-concurrentiel...
« Antoine assume très bien le capitanat et, au fur et à mesure, il va s’en accommoder si il le garde pour le Tournoi, mais je ne lui laisserais pas, objecte Guy Accoceberry. Ça lui pèse sur les épaules : il a été parfois un peu hésitant dans ses transmissions. Il est extraordinaire. Mais il faut le laisser tranquille et lui donner carte blanche pour qu’il puisse se concentrer sur la conduite du jeu. »
XV de France : les trois questions qui vont se poser à Fabien Galthié
Par Denys Kappès-Grangé
Le 10 est-il promis à Ntamack, Woki peut-il rester en 2e ligne sans y jouer à l’UBB, Dupont n’est-il qu’un capitaine intérimaire ?
1 Ntamack a-t-il réglé la question en 10 ?
L’autodérision est un art qui se cultive. Dimanche, le compte parodique Boucherie Ovalie a posté un message sur Twitter. « Vous vous souvenez de Matthieu Jalibert ? » Qui l’a « liké » selon vous ? Matthieu Jalibert, « himself ». L’ouvreur de l’UBB, qui avait débuté les deux premiers tests de la tournée, s’en est amusé. Mais ça ne fait que démontrer que ce talent brut a bien capté le sous-entendu. Le Bordelais a probablement perçu la question sous-jacente derrière le concert de louanges ayant accompagné la prestation XXL de Romain Ntamack face aux Blacks : le Toulousain a-t-il « tué le match » pour la place de titulaire en 10 ?
« Même celui qui ne comprend rien au rugby est obligé de constater que la performance de Romain a été extraordinaire », salue l’ancien ouvreur international Christophe Lamaison : « Il prend une initiative que seul son club l’autoriserait à faire : une relance de l’en-but face aux Blacks ! […] À côté de cela, il n’y a que peu de déchet. C’est le profil de 10 qu’il fallait pour ce match. Mais ça n’enlève rien aux qualités de Matthieu Jalibert. »
Oui, mais... Le Toulousain ne gardera-t-il pas la mainmise lors des matchs à fort enjeu ? « Je ne le vois pas comme ça, coupe l’ancien ouvreur. Je pense que l’idée de les faire jouer ensemble, c’est fini : le test n’est pas forcément concluant. Mais il y a la possibilité du coaching : selon les profils des adversaires, on utilisera tel ou tel joueur. À eux d’être intelligent, de ne pas amener de polémique dans le vestiaire. »
2 Woki est-il une solution d’avenir en 2e ligne ?
Et dire que depuis deux ans, Fabien Galthié cherchait ce qu’il avait sous le nez. En quête d’un 2e ligne mobile et puissant, percutant et aérien, le sélectionneur a fini par trouver son bonheur en la personne de l’habituel 3e ligne de l’UBB Cameron Woki. « Woki, c’est une évidence », assène Christophe Lamaison. « Il a passé un cap », renchérit l’ancien numéro 9 international Guy Accoceberry : « Sur l’ensemble des trois matchs, c’est peut-être le meilleur Français. » Impeccable capitaine de touche, le Bordelais a marqué les esprits. Peut-il s’installer au poste dans la durée ? Ce sera là son défi. Sachant que rien ne permet d’affirmer que le staff de l’UBB aura besoin (ou envie) de reproduire l’expérience. Un préalable qui lui permettrait pourtant de conforter sa maîtrise du poste.
3 Comment enlever le capitanat à Dupont ?
Et ce qui devait arriver arriva. Nommé capitaine intérimaire en l’absence de Charles Ollivon, éloigné des terrains jusqu’en début d’année 2022 en raison d’une rupture des ligaments du genou, Antoine Dupont a vu son aura à la croissance exponentielle renforcée par une victoire de prestige face aux Blacks. Allez désormais lui retirer le capitanat. Sans même parler du fait que le troisième ligne originaire de Saint-Pée-sur-Nivelle devra à son retour se faire une place dans un secteur ultra-concurrentiel...
« Antoine assume très bien le capitanat et, au fur et à mesure, il va s’en accommoder si il le garde pour le Tournoi, mais je ne lui laisserais pas, objecte Guy Accoceberry. Ça lui pèse sur les épaules : il a été parfois un peu hésitant dans ses transmissions. Il est extraordinaire. Mais il faut le laisser tranquille et lui donner carte blanche pour qu’il puisse se concentrer sur la conduite du jeu. »
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/c-est-un-message-assez-fort-7050879.php
Grégory Alldritt après XV de France – Nouvelle-Zélande (40–25) : « C’est un message assez fort »
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Si Grégory Alldritt mesure la valeur du succès obtenu samedi face aux Blacks (40-25), il sait aussi qu’il n’était pas synonyme de titre. Le troisième ligne exhorte les Bleus à garder les pieds sur terre dans l’optique du Tournoi
Votre manager Raphaël Ibañez affirmait avant cette rencontre qu’on est plus le même joueur après avoir battu les Blacks. Est-ce vrai ?
Bien sûr, très peu de joueurs battent les Blacks. On va profiter. Ça faisait 21 ans qu’on ne les avait pas battus en France. Mais il n’y avait rien à gagner. Pas de coupe. Il faudra surtout les battre dans deux ans (lors du match d’ouverture de la coupe du monde 2023, NDLR). Il va falloir franchir d’autres caps pour ça. Il faut garder les pieds sur terre et ne surtout pas s’emballer.
Dans votre petit Panthéon personnel, ce match n’occupe-t-il pas, malgré tout, une place à part ?
C’est le numéro 1 pour moi. Une victoire devant 80 000 personnes au Stade de France. Toute ma famille était en tribunes… C’était un très grand moment de ma petite carrière (sourire).
Qu’est-ce qui fait que c’est si différent face à eux ?
Ils perdent très peu, ils sont dominants. Mais il y a aussi une forme de mystère avec eux. On ne joue avec aucun Black en activité : il y a des Wallabies, des Sud-Afs, des Écossais, des Gallois. Mais pas eux. Quand tu les affrontes, c’est toujours de l’inédit.
Avez-vous essayé de démystifier cet adversaire pour mieux le battre ?
On a cherché leurs points faibles, mais on s’est surtout concentré sur nous. Pour ne finir le match avec aucun regret. Je savais que si on mettait les ingrédients, on ferait un bon résultat. Ce match était omniprésent durant cette tournée. Je pense d’ailleurs qu’on y a tous pensé quelques mois avant. C’était l’objectif final. Mais il fallait prendre les choses dans l’ordre.
Comment avez-vous vécu votre premier haka ?
Je n’ai pas essayé de gérer. J’ai vécu le moment à fond. L’entrée sur la pelouse avec les jeux de lumière, idem pour le haka. C’est impressionnant, mais j’avais le sourire : c’est un moment magique. On s’est resserré une dernière fois entre nous. Et après, ce n’était jamais qu’un match de rugby.
Était-ce prémédité ?
On n’avait pas spécialement parlé de la manière de traverser le moment. On voulait juste prendre une dernière respiration, se regarder dans les yeux et écouter les derniers mots de « Toto » (Dupont).
À part des courbatures, que gardez-vous de ce match ?
J’ai des images en tête. J’avoue que je suis très content qu’on ait marqué sur un ballon porté. Notre paquet d’avants avait été parfois pointé du doigt, surtout à l’étranger. Ils disaient qu’on était trop léger pour pouvoir gagner quelque chose. Qu’on n’avait pas le niveau. On avait à cœur de donner une réponse et de gagner le respect. Plus globalement, le travail a été fluide. Derrière, ils ont super bien géré le match. Il y a eu de la sérénité de la 1re à la 80e minute. Il n’y a pas eu d’excitation, pas de panique. Même quand les Blacks sont revenus.
Vous êtes sorti à l’heure de jeu. Étiez-vous « cuit » ?
Dans un match comme ça, je pense qu’à la 5e, tu es déjà dans le rouge de toute façon. C’est le haut niveau : il faut tenir. On a fait une grosse performance. J’avoue ne pas avoir revu le match. Il faudra que je le fasse dans la semaine pour l’analyser. J’étais mort à la 60e, mais si j’avais eu 20 minutes à faire de plus, ça aurait été volontiers.
Vous sortez juste avant la relance de Romain Ntamack. Est-ce le tournant du match à vos yeux aussi ?
Ça va très vite… On le voit attraper le ballon. On lui dit « tape, tape, tape. » Et il ne tape pas (sourire)… Il a eu une bonne intuition. Ça fait du bien. Ils étaient en train de revenir très proches. Le fait d’inverser la pression et de marquer leur a fait mal. Notre objectif, c’était d’être dans le match à la 60e. On savait qu’on pouvait faire quelque chose sur la fin de match : on avait un gros banc.
Cette tournée est forcément positive avec trois succès. Quelle marge de progression éclaire-t-elle ?
Il faut qu’on soit plus rigoureux. Et qu’on soit toujours au point de rupture entre l’intensité et la lucidité comme nous l’a dit le président Macron. C’est la clé. Individuellement, je dois me focaliser là-dessus.
Rétrospectivement, le fait d’avoir été remplaçant contre l’Argentine ne vous a-t-il pas « piqué » ?
Je respecte la décision de Fabien (Galthié) de m’avoir mis sur le banc : je ne cherche pas d’excuse. Au lieu de me piquer, ça m’a mis un coup de fouet. C’est ce qui m’a peut-être permis de jouer la Géorgie puis les Blacks. Ça m’a peut-être fait le plus grand bien.
Vous aviez fait de ce rendez-vous un test de maturité. Il est donc réussi ?
On veut être comparé à ces nations. Il faut qu’on puisse matcher. Mais il ne faut pas se croire champion du monde. Le Tournoi va être très, très relevé. Si on se prend pour d’autres, on va vite le payer.
Avez-vous le sentiment d’avoir envoyé un message à moins de deux ans du match d’ouverture de la Coupe du monde face aux Blacks ?
C’est un message assez fort. Mais pour la Coupe du monde, l’équipe de France sera différente. La Nouvelle-Zélande aussi. Que ce soit au niveau du jeu ou de la maturité. Il faut continuer à travailler : soit ça peut être un tremplin, soit on reste sur notre nuage et ce sera le début de la descente. Pour le prochain rendez-vous dans deux mois, il faudra arriver les pieds sur terre.
Grégory Alldritt après XV de France – Nouvelle-Zélande (40–25) : « C’est un message assez fort »
Par Denys Kappès-Grangé - d.kappes-grange@sudouest.fr
Si Grégory Alldritt mesure la valeur du succès obtenu samedi face aux Blacks (40-25), il sait aussi qu’il n’était pas synonyme de titre. Le troisième ligne exhorte les Bleus à garder les pieds sur terre dans l’optique du Tournoi
Votre manager Raphaël Ibañez affirmait avant cette rencontre qu’on est plus le même joueur après avoir battu les Blacks. Est-ce vrai ?
Bien sûr, très peu de joueurs battent les Blacks. On va profiter. Ça faisait 21 ans qu’on ne les avait pas battus en France. Mais il n’y avait rien à gagner. Pas de coupe. Il faudra surtout les battre dans deux ans (lors du match d’ouverture de la coupe du monde 2023, NDLR). Il va falloir franchir d’autres caps pour ça. Il faut garder les pieds sur terre et ne surtout pas s’emballer.
Dans votre petit Panthéon personnel, ce match n’occupe-t-il pas, malgré tout, une place à part ?
C’est le numéro 1 pour moi. Une victoire devant 80 000 personnes au Stade de France. Toute ma famille était en tribunes… C’était un très grand moment de ma petite carrière (sourire).
Qu’est-ce qui fait que c’est si différent face à eux ?
Ils perdent très peu, ils sont dominants. Mais il y a aussi une forme de mystère avec eux. On ne joue avec aucun Black en activité : il y a des Wallabies, des Sud-Afs, des Écossais, des Gallois. Mais pas eux. Quand tu les affrontes, c’est toujours de l’inédit.
Avez-vous essayé de démystifier cet adversaire pour mieux le battre ?
On a cherché leurs points faibles, mais on s’est surtout concentré sur nous. Pour ne finir le match avec aucun regret. Je savais que si on mettait les ingrédients, on ferait un bon résultat. Ce match était omniprésent durant cette tournée. Je pense d’ailleurs qu’on y a tous pensé quelques mois avant. C’était l’objectif final. Mais il fallait prendre les choses dans l’ordre.
Comment avez-vous vécu votre premier haka ?
Je n’ai pas essayé de gérer. J’ai vécu le moment à fond. L’entrée sur la pelouse avec les jeux de lumière, idem pour le haka. C’est impressionnant, mais j’avais le sourire : c’est un moment magique. On s’est resserré une dernière fois entre nous. Et après, ce n’était jamais qu’un match de rugby.
Était-ce prémédité ?
On n’avait pas spécialement parlé de la manière de traverser le moment. On voulait juste prendre une dernière respiration, se regarder dans les yeux et écouter les derniers mots de « Toto » (Dupont).
À part des courbatures, que gardez-vous de ce match ?
J’ai des images en tête. J’avoue que je suis très content qu’on ait marqué sur un ballon porté. Notre paquet d’avants avait été parfois pointé du doigt, surtout à l’étranger. Ils disaient qu’on était trop léger pour pouvoir gagner quelque chose. Qu’on n’avait pas le niveau. On avait à cœur de donner une réponse et de gagner le respect. Plus globalement, le travail a été fluide. Derrière, ils ont super bien géré le match. Il y a eu de la sérénité de la 1re à la 80e minute. Il n’y a pas eu d’excitation, pas de panique. Même quand les Blacks sont revenus.
Vous êtes sorti à l’heure de jeu. Étiez-vous « cuit » ?
Dans un match comme ça, je pense qu’à la 5e, tu es déjà dans le rouge de toute façon. C’est le haut niveau : il faut tenir. On a fait une grosse performance. J’avoue ne pas avoir revu le match. Il faudra que je le fasse dans la semaine pour l’analyser. J’étais mort à la 60e, mais si j’avais eu 20 minutes à faire de plus, ça aurait été volontiers.
Vous sortez juste avant la relance de Romain Ntamack. Est-ce le tournant du match à vos yeux aussi ?
Ça va très vite… On le voit attraper le ballon. On lui dit « tape, tape, tape. » Et il ne tape pas (sourire)… Il a eu une bonne intuition. Ça fait du bien. Ils étaient en train de revenir très proches. Le fait d’inverser la pression et de marquer leur a fait mal. Notre objectif, c’était d’être dans le match à la 60e. On savait qu’on pouvait faire quelque chose sur la fin de match : on avait un gros banc.
Cette tournée est forcément positive avec trois succès. Quelle marge de progression éclaire-t-elle ?
Il faut qu’on soit plus rigoureux. Et qu’on soit toujours au point de rupture entre l’intensité et la lucidité comme nous l’a dit le président Macron. C’est la clé. Individuellement, je dois me focaliser là-dessus.
Rétrospectivement, le fait d’avoir été remplaçant contre l’Argentine ne vous a-t-il pas « piqué » ?
Je respecte la décision de Fabien (Galthié) de m’avoir mis sur le banc : je ne cherche pas d’excuse. Au lieu de me piquer, ça m’a mis un coup de fouet. C’est ce qui m’a peut-être permis de jouer la Géorgie puis les Blacks. Ça m’a peut-être fait le plus grand bien.
Vous aviez fait de ce rendez-vous un test de maturité. Il est donc réussi ?
On veut être comparé à ces nations. Il faut qu’on puisse matcher. Mais il ne faut pas se croire champion du monde. Le Tournoi va être très, très relevé. Si on se prend pour d’autres, on va vite le payer.
Avez-vous le sentiment d’avoir envoyé un message à moins de deux ans du match d’ouverture de la Coupe du monde face aux Blacks ?
C’est un message assez fort. Mais pour la Coupe du monde, l’équipe de France sera différente. La Nouvelle-Zélande aussi. Que ce soit au niveau du jeu ou de la maturité. Il faut continuer à travailler : soit ça peut être un tremplin, soit on reste sur notre nuage et ce sera le début de la descente. Pour le prochain rendez-vous dans deux mois, il faudra arriver les pieds sur terre.
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Re: XV de France (partie en cours)
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-all-blacks-auteurs-de-leur-pire-saison-depuis-12-ans-inquietent-a-deux-ans-de-la-coupe-du-monde/1300376
Les All Blacks, auteurs de leur pire saison depuis 12 ans, inquiètent à deux ans de la Coupe du monde
Dépassés et peu inspirés samedi soir, les Néo-Zélandais ont subi la loi des Bleus. Après leur pire saison depuis 2009, le sélectionneur Ian Foster est sous le feu des critiques.
Karim Ben-Ismail
Dire qu'ils se voyaient bien redevenir les numéros 1 du rugby mondial. Voilà que les All Blacks vont rentrer chez eux cabossés tour à tour par les Irlandais (29-20) et les Français (40-25). Cette fin de tournée cauchemardesque va laisser des traces. Et pas sûr que le mois de vacances d'été dans l'hémisphère Sud suffise à panser les maux. Les corps lourds et l'esprit en berne, les Néo-Zélandais, partis de chez eux depuis fin août, doivent enchaîner vingt-quatre heures de voyage retour puis deux semaines de quarantaine avant de revoir leurs proches.
Cette ultime promiscuité, dans leur propre pays, devrait être l'occasion d'un débriefing sévère. « Il va nous falloir nous regarder dans les yeux et nous dire les choses, a avoué le talonneur Dane Coles. On ne doit pas se cacher : physiquement, on a été dominés. En plus de leur impact, les Français ont ajouté la vitesse. Pour être à la hauteur de nos ambitions, on devra élever notre niveau dans la dimension physique. » Mais les All Blacks font aussi face à d'autres problèmes plus profonds.
Un renouvellement de générations en question
Dane Coles, leader de l'équipe aux 80 sélections, faisait ses 34 ans samedi soir au Stade de France. Pas certain qu'il soit encore pimpant dans deux ans pour la Coupe du monde en France. Son dauphin, Codie Taylor (30 ans, 66 sél.), avait laissé tellement de plumes à Dublin qu'il n'était même pas sur le banc. C'est Samisoni Taukei'aho qui a remplacé Coles samedi avec puissance et à propos. Mais le joueur d'origine tongienne est un bizuth de 24 ans.
Si la fatigue est un problème conjoncturel pouvant se résorber, cet exemple parmi d'autres illustre que le gouffre générationnel entre les vétérans et les nouveaux venus est un souci réel dans l'équilibre du collectif all black. Jusqu'à présent la capacité de régénération des talents était leur grande force. Les voilà désormais réduits à courir après le temps. C'est flagrant au poste de demi de mêlée.
Ian Foster a été contraint de rappeler in extremis Aaron Smith (32 ans, 102 sél.), qui était en congé paternité, en vue du match face aux Bleus. Une « erreur de management », majeure aux yeux de l'ancien demi de mêlée Justin Marshall, qui l'a qualifiée de « coup de pied dans les couilles » des autres tenants du poste (TJ Perenara, Brad Weber ou Finlay Christie).
Le problème du capitanat tournant
L'autre préoccupation pour les All Blacks concerne le capitanat. Sam Whitelock (33 ans, 132 sél.) a été nommé capitaine pour cette tournée. C'est un leader charismatique, mais pas un spécialiste de la fonction comme Richie McCaw, qui avait un petit carnet dans lequel il profilait tous les arbitres. Samedi, Whitelock s'est souvent agacé, a été pénalisé et a coûté 6 points aux siens. Les All Blacks, qui ont essayé quatre capitaines différents cette saison, s'entêtaient avant cela à vouloir faire de Sam Cane le successeur de McCaw comme capitaine.
Le hic, c'est qu'il s'est blessé en mars et a très peu joué depuis. Le plus légitime en termes de jeu et d'aura est Ardie Savea, auteur d'un essai samedi. Il est la référence pour une grande partie des joueurs, notamment les îliens. Mais ses prises de décisions en tant que capitaine seraient jugées un peu trop « virevoltantes », nous confie un proche du groupe. De manière générale, le collectif néo-zélandais a semblé manquer de corps face aux Bleus. Avant la rencontre, un proche des joueurs nous avouait : « Les gars sont crevés, ils pensent à rentrer ».
Un sélectionneur pointé du doigt
Aujourd'hui, les critiques les plus virulentes visent le sélectionneur, Ian Foster (56 ans), prolongé cet été jusqu'en 2023. Un choix que nombre d'observateurs jugent précipité. Ils auraient préféré que la Fédération néo-zélandaise (NZRU) attende de voir les résultats lors de cette tournée avant de trancher. « Il a été dépassé dans son coaching et son équipe s'est faite écraser musculairement », pointe l'éditorialiste Chris Rattue.
Fin 2019, la NZRU avait nommé Ian Foster à la tête des All Blacks, faisant le choix de la stabilité en interne. Il existait pourtant un tas d'autres solutions. La vox populi réclamait Scott Robertson (47 ans), triple vainqueur du Super Rugby en 2017, 2018, 2019 avec les Crusaders, un meneur d'hommes échevelé et fantasque. Sonny Bill Williams, lui, préconisait « un coach polynésien ou maori » comme Dave Rennie (57 ans), originaire des îles Cook, devenu sélectionneur de l'Australie. Ou encore Jamie Joseph, qui avait hissé le Japon à un historique quart de finale en 2019.
En conférence de presse, Foster a tenté de défendre son bilan. « Je sais qu'on va nous juger durement, mais, si l'on considère notre saison dans sa globalité, nous sommes en progrès. Nous avons pratiqué un bon rugby, nous sommes sur la bonne voie. » La victoire dans le Rugby Championship, les 101 essais marqués sur l'année plaident aussi pour lui. Mais Foster s'est évertué à comparer son bilan à celui des autres nations du Sud, semblant oublier que le Nord travaille bien et progresse. Les Bleus le lui ont sèchement rappelé.
Les All Blacks, auteurs de leur pire saison depuis 12 ans, inquiètent à deux ans de la Coupe du monde
Dépassés et peu inspirés samedi soir, les Néo-Zélandais ont subi la loi des Bleus. Après leur pire saison depuis 2009, le sélectionneur Ian Foster est sous le feu des critiques.
Karim Ben-Ismail
Dire qu'ils se voyaient bien redevenir les numéros 1 du rugby mondial. Voilà que les All Blacks vont rentrer chez eux cabossés tour à tour par les Irlandais (29-20) et les Français (40-25). Cette fin de tournée cauchemardesque va laisser des traces. Et pas sûr que le mois de vacances d'été dans l'hémisphère Sud suffise à panser les maux. Les corps lourds et l'esprit en berne, les Néo-Zélandais, partis de chez eux depuis fin août, doivent enchaîner vingt-quatre heures de voyage retour puis deux semaines de quarantaine avant de revoir leurs proches.
Cette ultime promiscuité, dans leur propre pays, devrait être l'occasion d'un débriefing sévère. « Il va nous falloir nous regarder dans les yeux et nous dire les choses, a avoué le talonneur Dane Coles. On ne doit pas se cacher : physiquement, on a été dominés. En plus de leur impact, les Français ont ajouté la vitesse. Pour être à la hauteur de nos ambitions, on devra élever notre niveau dans la dimension physique. » Mais les All Blacks font aussi face à d'autres problèmes plus profonds.
Un renouvellement de générations en question
Dane Coles, leader de l'équipe aux 80 sélections, faisait ses 34 ans samedi soir au Stade de France. Pas certain qu'il soit encore pimpant dans deux ans pour la Coupe du monde en France. Son dauphin, Codie Taylor (30 ans, 66 sél.), avait laissé tellement de plumes à Dublin qu'il n'était même pas sur le banc. C'est Samisoni Taukei'aho qui a remplacé Coles samedi avec puissance et à propos. Mais le joueur d'origine tongienne est un bizuth de 24 ans.
Si la fatigue est un problème conjoncturel pouvant se résorber, cet exemple parmi d'autres illustre que le gouffre générationnel entre les vétérans et les nouveaux venus est un souci réel dans l'équilibre du collectif all black. Jusqu'à présent la capacité de régénération des talents était leur grande force. Les voilà désormais réduits à courir après le temps. C'est flagrant au poste de demi de mêlée.
Ian Foster a été contraint de rappeler in extremis Aaron Smith (32 ans, 102 sél.), qui était en congé paternité, en vue du match face aux Bleus. Une « erreur de management », majeure aux yeux de l'ancien demi de mêlée Justin Marshall, qui l'a qualifiée de « coup de pied dans les couilles » des autres tenants du poste (TJ Perenara, Brad Weber ou Finlay Christie).
Le problème du capitanat tournant
L'autre préoccupation pour les All Blacks concerne le capitanat. Sam Whitelock (33 ans, 132 sél.) a été nommé capitaine pour cette tournée. C'est un leader charismatique, mais pas un spécialiste de la fonction comme Richie McCaw, qui avait un petit carnet dans lequel il profilait tous les arbitres. Samedi, Whitelock s'est souvent agacé, a été pénalisé et a coûté 6 points aux siens. Les All Blacks, qui ont essayé quatre capitaines différents cette saison, s'entêtaient avant cela à vouloir faire de Sam Cane le successeur de McCaw comme capitaine.
Le hic, c'est qu'il s'est blessé en mars et a très peu joué depuis. Le plus légitime en termes de jeu et d'aura est Ardie Savea, auteur d'un essai samedi. Il est la référence pour une grande partie des joueurs, notamment les îliens. Mais ses prises de décisions en tant que capitaine seraient jugées un peu trop « virevoltantes », nous confie un proche du groupe. De manière générale, le collectif néo-zélandais a semblé manquer de corps face aux Bleus. Avant la rencontre, un proche des joueurs nous avouait : « Les gars sont crevés, ils pensent à rentrer ».
Un sélectionneur pointé du doigt
Aujourd'hui, les critiques les plus virulentes visent le sélectionneur, Ian Foster (56 ans), prolongé cet été jusqu'en 2023. Un choix que nombre d'observateurs jugent précipité. Ils auraient préféré que la Fédération néo-zélandaise (NZRU) attende de voir les résultats lors de cette tournée avant de trancher. « Il a été dépassé dans son coaching et son équipe s'est faite écraser musculairement », pointe l'éditorialiste Chris Rattue.
Fin 2019, la NZRU avait nommé Ian Foster à la tête des All Blacks, faisant le choix de la stabilité en interne. Il existait pourtant un tas d'autres solutions. La vox populi réclamait Scott Robertson (47 ans), triple vainqueur du Super Rugby en 2017, 2018, 2019 avec les Crusaders, un meneur d'hommes échevelé et fantasque. Sonny Bill Williams, lui, préconisait « un coach polynésien ou maori » comme Dave Rennie (57 ans), originaire des îles Cook, devenu sélectionneur de l'Australie. Ou encore Jamie Joseph, qui avait hissé le Japon à un historique quart de finale en 2019.
En conférence de presse, Foster a tenté de défendre son bilan. « Je sais qu'on va nous juger durement, mais, si l'on considère notre saison dans sa globalité, nous sommes en progrès. Nous avons pratiqué un bon rugby, nous sommes sur la bonne voie. » La victoire dans le Rugby Championship, les 101 essais marqués sur l'année plaident aussi pour lui. Mais Foster s'est évertué à comparer son bilan à celui des autres nations du Sud, semblant oublier que le Nord travaille bien et progresse. Les Bleus le lui ont sèchement rappelé.
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Re: XV de France (partie en cours)
VIDÉO - XV de France - "Woki prouve qu'il est indispensable aux Bleus"
https://video.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2021/xv-de-france-woki-prouve-qu-il-est-indispensable-aux-bleus_vid1575251/video.shtml
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